CONSTRUISONS UN PACTE POUR LA JEUNESSE « Un pays qui maltraite sa jeunesse est un pays qui hypothèque son avenir ».
Comme elle a raison cette enseignante en école maternelle prioritaire à Strasbourg de tirer ainsi la sonnette d’alarme ! Aux côtés des lycéens, des enseignants, des étudiants mobilisés, elle pointait le mal-être et même la souffrance d’une génération. Notre ambition est de donner à la jeunesse les moyens de son épanouissement et le pouvoir de maîtriser son avenir, d’inventer des réponses nouvelles aux défis économiques, sociaux et environnementaux auxquels notre pays est confronté. Loin d’être un problème à traiter, la jeunesse est la solution. La jeunesse veut plus d’égalité, plus de liberté, plus de fraternité. Elle exige qu’on en finisse avec ce système qui exploite les hommes et la planète, pour le malheur du plus grand nombre et le bénéfice de quelques-uns. Elle est le levier pour un changement de système, aujourd’hui dominé par les logiques capitalistes. C’est pourquoi nous ferons de la jeunesse une grande cause nationale. Comment ? Surtout pas en imposant un catalogue de solutions livrées clés en main. Notre ambition est plutôt de construire avec vous un véritable pacte pour la jeunesse, pour avancer ensemble vers une société plus juste, qui ne laisse aucun de ses enfants sur le bord du chemin. Des propositions à débattre : 1/ La jeunesse la mieux formée 32 h d’enseignement par semaine, pas plus de 20 à 25 par classe. Développer et renforcer le lycée professionnel. Plan pluriannuel de recrutement, de la maternelle à l’université : 90.000 nouveaux enseignants sur 5 ans. Plan national de construction, de rénovation et d’équipement des locaux scolaires. Pour en finir avec la sélection, la concurrence et le tri social : suppression de Parcoursup. Reconstruction d’un bac national, garantissant à tous les bacheliers une formation choisie dans le supérieur. 2/ Instaurer un « revenu étudiant » Dans l’immédiat : Elargir et augmenter les bourses d’enseignement supérieur à tous les étudiants des classes populaires et moyennes. A moyen terme : Instaurer un revenu étudiant autour de 850€ composé d’un socle universel.
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr
Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN
C.P.N° 0621P11523 – N° 2350– Jeudi 4 Novembre 2021
3/ Objectif « Zéro jeune au chômage » pour des emplois de qualité Mise en place d’un fonds pour l’emploi. Encadrer l’usage des contrats courts et interdire le salariat déguisé. Facilité l’accès des jeunes à la fonction publique. 4/ Un statut social pour la jeunesse création de Maisons de la jeunesse pour l’accès aux droits dans chaque territoire. Assurer une protection sociale minimale avec l’ouverture de manière transitoire du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans. Garantir un droit au logement. Garantir un droit à la mobilité. Garantir le droit à la santé. 5/ Pour un accès universel à la culture, au sport, aux loisirs et aux vacances développer des pratiques sportives et culturelles choisies pendant le temps de la scolarité. Développer des pratiques sportives et culturelles choisies à l’université. Plan de construction d’infrastructures sportives et culturelles de proximité. Modulation des tarifs des pratiques culturelles et sportives. Démocratiser l’accès aux loisirs et aux vacances. ■
Ces propositions sur le thème de la « Jeunesse » seront débattues dans le cadre des rencontres des Jours Heureux en présence de Fabien Roussel le :
Mercredi 10 Novembre 2021 à partir de 19 h Aux salons de Blossac à POITIERS Les élus régionaux du groupe Communiste, Ecologique et Citoyen de la Nouvelle-Aquitaine participeront à cette rencontre.
GROUPE LABEYRIE FINE FOODS - ST-GEOURS-DE-MAREMNE ET CAME
LA GREVE CONTINUE POUR LES SALAIRES ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL Super ambiance sur le site avec les salarié-e-s en lutte, le soutien des syndicats CGT, FO et toutes celles et ceux qui soutiennent par leur présence et leur aide. Le PCF et le maire de Tarnos sont venus avec leur solidarité financière. Discours très apprécié. De même, le sénateur Eric Kerrouche est venu à la rencontre des grévistes en manifestant son soutien. La direction s'est manifestée jeudi après midi pour essayer de discuter avec les salariés sans les entendre. Pour répondre aux demandes d'augmentation de salaires ou après l'intervention d'un salarié de près de 40 ans de boite, la réponse du directeur industriel fut à la hauteur du mépris dans lequel il tient les salarié-e-s : "c'est pas ici qu'il faut demander des miracles vous n'avez qu'à aller à Lourdes", ...c'est du haut niveau !!! Le PDG a envoyé une invitation pour une visio à 16h à tout Labeyrie pour pleurnicher sur le fait que «le Groupe subit lui aussi une flambée très importante de ses coûts concernant l’achat des matières premières, de l’énergie, du transport et des emballages, ce qui nous place dans une équation économique compliquée» … en promettant une augmentation de 2,25% en moyenne (à peu près 30€/mois pour la majorité des salariés) à effet au 1er janvier 2022 ...en gros c'est tout juste s'il ne fallait pas se cotiser pour envoyer un paquet de kleenex. Une délégation s'est organisée le 29 Octobre en opération escargot, jusqu'à Dax pour rencontrer le député Lionel Caus(s)e toujours. La CGT et FO, quand à eux n'iront pas à Lourdes et restent sur site pour continuer à interpeller camionneurs et automobilistes nombreux en cette période sur la RD810, afin de manifester bruyamment leur soutien. La grève continue donc avec autant de détermination. Sans les premiers de corvée si méprisés et maltraités, tout va réellement mal. Dernière provocation, il semblerait qu'une poignée de cadres ait été envoyée aux abattoirs de Came pour tuer et découper des canards. Mais on ne remplace pas aussi facilement 400 salarié-e-s expérimenté-e-s et respectueux du travail. Aux dernières nouvelles, il serait question de ne récupérer que les foie gras et de jeter carcasses et magrets à l'équarrissage. Au lieu de prendre en compte sérieusement les revendications légitimes du personnel pour mettre fin rapidement au conflit, les cadres dirigeants n'hésitent pas à saccager l'ouvrage qu'ils sont censés accomplir, à mépriser le travail des producteurs
comme des salarié-e-s, à ne pas respecter la qualité due aux consommateurs, fut-ce au détriment des règles élémentaires du respect du bien-être animal. Ces gens-là, qui n'ont qu'une calculette à la place du cerveau, sont dangereux. Les salarié-e-s ont bien raison d'exiger leur dû et des conditions de travail correctes. C'est une garantie pour la pérennité du groupe Labeyrie. Leur combat est pleinement le nôtre et nous devons soutenir leur lutte par notre présence et notre aide financière organisée avec la CGT. Envoyer les chèques à UD-CGT Landes, solidarité Labeyrie Maison des Syndicats - BP 114 97 place de la caserne Bosquet40002 Mont de Marsan cedex – tel: 05 58 06 50 70 – mail: ud40@cgt.fr ■
Mont-de-Marsan
Réunion publique Grand Projet Sud-Ouest (GPSO) Mardi 16 Novembre 2021 à 18 h 30 Salle du Château de Nahuques MONT-DE-MARSAN En présence de :
Alain BACHE
Conseiller régional délégué au développement des pratiques sportives Président du groupe Communiste, Ecologique et Citoyen
Frédéric MELLIER Conseiller régional Elu référent transports/mobilités de la Gironde Président de la Commission Infrastructures, transports scolaires et interurbains, ter, intermodalités, fret, ports, aéroports Longtemps laissé en suspens, ce chantier a repris corps récemment par les annonces du Premier Ministre. Aussi, une réunion d’échanges et d’explications aura lieu. Après un temps de présentation viendra évidemment un moment d’échanges. Ce sera l’occasion de faire part directement de toutes vos questions et propositions.■
La justice a besoin d’un grand plan de sauvegarde, pas d’une opération de communication du présidentcandidat ! Le 18 octobre dernier, ont début les « Etats généraux de la justice », en présence du Président de la République. Nul n’est dupe des intentions de Monsieur Macron, cette réunion intervenant à six mois de l’élection présidentielle. Officiellement, ces Etats généraux ont pour objectif de « dresser un état de la situation de la justice et de formuler des propositions concrètes pour mettre la justice au centre du débat démocratique ». Mais les acteurs de la justice ont déjà, depuis très longtemps, posé le diagnostic et formulé des propositions que l’exécutif n’a jamais voulu prendre en compte. Si l’institution judiciaire a vu augmenter son budget depuis dix ans (de l’ordre de 8% en 2020), sa situation reste toujours en-deçà de la moyenne des autres pays européens. Ce qui se traduit par des moyens humains et matériels très insuffisants au regard des attentes des justiciables. On recense moitié moins de juges que la moyenne européenne, quatre fois moins de procureurs, des moyens budgétaires équivalents à 69,51 euros par an et par habitant tandis que les pays comparables atteignent une moyenne de 84,13 euros. Ce que ne saurait compenser l’embauche, ces cinq dernières années, de contractuels précaires. Comme l’indiquent les organisations de magistrats, pour atteindre la médiane européenne (28,9 magistrats pour 100.000 habitants), 19.475 nouveaux juges et procureurs seraient nécessaires. Faute de quoi, au rythme de 50 créations d’emplois par an, comme ces trois dernières années, il faudra deux siècles pour rattraper notre retard… Ce manque de moyens entraîne au quotidien la saturation dramatique des juridictions. Au point que l’instance prud’homale s’est vue sanctionner pour ses lenteurs à traiter les litiges professionnels et entraves au droit du travail de la part des employeurs. Tout cela aggrave la crise démocratique dans notre pays, creuse le fossé entre les Français et leur justice, nourrit la démagogie d’une droite ultraréactionnaire qui s’emploie par tous les moyens à restreindre l’Etat de droit. La résolution des litiges, comme la prévention et la sanction des incivilités, de la délinquance, de la criminalité participent à la cohésion sociale de la France. Or, l’opacité et l’absence de dialogue dans lesquelles ont été conduites une série de réformes ces dernières années ont privé nos concitoyennes et concitoyens d’une vision à long terme sur l’avenir du service public de la justice. Tous les professionnels du droit, magistrats et greffiers, avocats et personnes de justice, en ont subi la perte de sens de leurs missions. Il est urgent que l’on change de braquet. Ce n’est pourtant pas l’orientation des Etats généraux de cet automne, qui laissent dans le flou leurs véritables objectifs et n’ont fait l’objet d’aucune concertation avec celles et ceux qui font vivre l’institution au quotidien. Le Parti Communiste Français en appelle à la mise en œuvre, de toute urgence, d’un grand plan de sauvetage de notre justice, dans l’objectif de la moderniser, de la démocratiser, de la rendre accessible à toutes et tous. Ce qui suppose de prendre les moyens humains et financiers de rattraper le retard de notre justice avec les autres pays
d’Europe. Il demande en ce sens que s’engagent d’urgence des discussions avec les organisations syndicales concernées, afin de répondre aux besoins d’un service public de qualité. C’est ainsi que les Etats généraux seront autre chose qu’une nouvelle opération de communication du président-candidat.
Pouvoir d’achat : les communistes se mobilisent partout en France pour interpeller l’État
Face à l'urgence sociale, accélérée par la flambée des prix de produits de première nécessité (particulièrement ceux du gaz, de l'électricité, des carburants) et à l'appel de Fabien Roussel, candidat à l'élection présidentielle, les communistes se mobilisent partout dans le pays pour interpeller l'État et exiger des mesures immédiates en faveur du pouvoir d'achat. Des rassemblements ont eu lieu dans toute la France devant les préfectures et sous-préfectures (Le Havre, Cherbourg, Nevers, Clermont-Ferrand,...) pour exiger : - la baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants en agissant sur les différentes taxes ; - la baisse de 30 % des taxes sur le gaz et l'électricité ; - l'augmentation des salaires, pensions et minima sociaux. Dans les Landes, un meeting « contre la vie chère » s’est tenue à Tarnos en présence de Fabien Gay (voir LR de la semaine dernière). Ces exigences répondent à une urgence : les familles et les salarié-es n'en peuvent plus et les quelques chèques arrachés au gouvernement ne suffisent pas à répondre à la situation réelle de millions de françaises et de français. Les communistes sont déterminés à rassembler le plus largement pour que ces propositions soient entendues et mises en œuvre tout de suite par le gouvernement, jusqu'alors plus prompt à faire d'immenses cadeaux fiscaux aux plus riches et aux grandes multinationales qu'à satisfaire les attentes populaires. Plus durablement, c'est à une nouvelle politique qu'il va falloir s'atteler, qui permette à chacun de vivre dignement de son travail, aux jeunes d'accéder à des emplois stables, aux populations de disposer partout de services publics de qualité, au pays de se doter, de nouveau, d'une industrie assurant notre souveraineté et répondant aux besoins de la société. Elle implique de réorienter radicalement les richesses vers la satisfaction des besoins des femmes, des hommes, des jeunes plutôt que de toujours gaver les plus riches et les marchés financiers, et de confier de vrais pouvoirs de décision aux citoyens et au monde du travail.
Ce sont les axes de cette politique et les propositions immédiates que présentera Fabien Roussel, candidat à l'élection présidentielle, lors du grand rassemblement organisé le Dimanche 21 novembre
prochain, Place Stalingrad à Paris (19e) à partir de 12h.
Liberté de la presse, l’Humanité dérange le pouvoir marocain
L’Humanité a déjà affronté de nombreux obstacles, difficultés et tempêtes au cours de son histoire, dont des saisies et des attaques contre son siège. Mais, pour la première fois, elle est convoquée au tribunal par un Etat étranger qui entend la faire taire et l’intimider. Le royaume du Maroc a ainsi assigné l’Humanité en justice pour diffamation, après avoir été confondu par l’association Forbidden Stories dans le scandale des écoutes par le logiciel espion Pegasus. Cette agitation procédurière n’est ni un signe de force, ni un témoignage de sérénité. D’autant que les preuves de l’utilisation par le Maroc du logiciel fabriqué et supervisé par la société israélienne NSO sont accablantes. Des militants politiques et syndicaux, avocats, défenseurs des droits de l’homme, journalistes, élus, jusqu’aux plus hautes autorités de l’Etat français, qui, jusqu’ici, n’a pas eu le courage de manifester sa réprobation face à ces pratiques hostiles et attentatoires à la dignité des citoyens français, ont été espionnés. Cette attaque en justice doit être prise au sérieux. Elle témoigne de l’acharnement dont use le pouvoir marocain pour faire taire toute critique à son encontre et entraver l’exercice d’un journalisme indépendant et décidé à informer les citoyens des combats qui se mènent contre l’arbitraire. Pas question de céder aux menaces et aux intimidations. Une soirée exceptionnelle a eu lieu le lundi 25 octobre à Paris avec de nombreuses personnalités pour la liberté d’informer face à Pegasus.■
Dans les Landes, le collectif « Urgence Climat Landes », regroupant diverses associations et citoyens, répond à l’appel de la « Coalition COP26 » et vous invite à la :
MARCHE POUR LE CLIMAT Samedi 6 Novembre à 10 h Devant le Collège Jean Rostand (Place des Arènes)
à MONT-DE-MARSAN
ACCUEIL DES REFUGIES
On la trouvait plutôt jolie, Lily/ Elle arrivait des Somalies, Lily/ Dans un bateau plein d'émigrés/ Qui venaient tous de leur plein gré/ Vider les poubelles à Paris… Extrait de la chanson «Lily» créée en 1977 par Pierre Perret (né le 09/07/1934 à Castelsarrasin). Aujourd'hui l'Afghanistan, hier la Syrie et la Libye, auparavant la Tunisie, etc. Avec cynisme il est question de flux migratoire et jamais d'humains. Comme souvent, concernant ce sujet, il est nécessaire de rappeler que l'immense majorité des réfugiés sont des déplacés qui vont dans les pays limitrophes. Notamment, l'essentiel des réfugiés afghans iront au Pakistan et en Iran, dans de très mauvaises conditions d'accueil et de vie. La politique migratoire est une politique nationale et non européenne, qu'aucun État ne veut transférer, en particulier la politique des visas et des conditions d'obtention du droit d'asile. En France cela s'est considérablement durci suite à une série de lois rétrogrades. Ainsi la politique de la France est assez similaire à l'ensemble des pays de l'Union européenne : fermeture des frontières, valider les murs qui se construisent, rejet des bateaux de sauvetage en Méditerranée, durcir les conditions d'obtention du droit d'asile, multiplier les reconduites dans le pays d'origine, maintien des CRA (Centre de Rétention Administrative), respect des accords honteux de l'U.E avec des pays comme la Turquie pour «sous-traiter» les accueils de réfugiés ou même avec l'Afghanistan en 2019 qui à ce moment-là était défini par l'UE comme un pays sûr, ce qui permettait de faire des reconduites dans le pays d'origine. En 2019, la France y a renvoyé plus de 400 personnes. Elle a stoppé les retours d'Afghans seulement en juin 2021. Le taux de protection de la France c'est-à-dire le taux d'acceptation du statut de réfugiés ou de protection subsidiaire est depuis plusieurs années aux alentours de 25 % après les études de dossier de l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides) et de 35 à 40 % après les recours de la CNDA (Cour nationale du droit d'asile). En 2020, il y a eu 95600 demandes (mineurs inclus) dont 86620 premières demandes et 8830 demandes de réexamens. Parmi ces demandes 10100 venaient d'Afghanistan, 5800 de Guinée, 5050 du Bangladesh, 4950 de Côte d'Ivoire, 3970 du Nigeria. Seulement 33000 dossiers acceptés soit 23,7% par l'Ofpra et 37,7% après recours auprès de la CNDA. En 2019, c'étaient 132700 demandes dont 10015 Afghans et 46200 personnes qui ont obtenu le droit d'asile. Il y a une hypocrisie de la part du gouvernement Macron qui fait semblant d'ouvrir les portes de la France aux réfugiés Afghans alors qu'il les a fermées pendant toutes ces années. Et la ministre demande aux maires de joindre les actes à la parole au sujet de l'accueil de réfugiés alors que l'État se repose complètement sur les politiques volontaristes des maires. Les maires communistes ont signé une tribune disant oui à l'accueil et se disant prêts à le faire dans leur ville, c'est aussi le cas de la plupart des maires de grandes métropoles comme Marseille. Mais pour l'instant, ces volontés politiques se font à budget constant et aucun accompagnement de l'État ne vient appuyer les budgets des villes. Malgré cela, des projets naissent, des lieux d'accueil se construisent comme l'a expliqué Audrey Garino (née le 04/05/1984), adjointe à la mairie de Marseille, chargée des affaires sociales, de la lutte contre la pauvreté et de l'égalité des droits. La Révolution française fondée sur la liberté, l'égalité, la fraternité, reconnaissait l'accueil des réfugiés avec le droit du sol, d'où sa riche diversité et son humanisme. Les fachos de tous bords tendent à saccager cette belle tradition. Tèrra d'acuèlh qu'es nòsta riquessa (Terre d'accueil c'est notre richesse). Roger La Mougne