Les Landes Républicaines N° 2 351

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Saint-Geours-de-Maremne

Impasse chez Labeyrie À l’heure où nous écrivons ces lignes, la situation est particulièrement confuse chez Labeyrie. Cela fait déjà 4 semaines qu’une grande partie du personnel est en grève à l’appel des organisations syndicales de la CGT et de FO.

RÉPUBLICAINES

LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41

Directeur de la publication : Alain BACHE e-mail : landes.rep@wanadoo.fr Site : http://pcf40.free.fr

Abonnement annuel 25€ Imprimé : L.R. MONT-DE-MARSAN

C.P.N° 0621P11523 – N° 2351– Mercredi 10 Novembre 2021

Ne voyant qu’aucune négociation n’avançait, les salariés ont durci le mouvement en filtrant les circulations aux entrées de l’entreprise fin de semaine dernière. La direction a immédiatement réagit en assignant des personnels au tribunal en vue de sanction. Ce qui a provoqué une grande colère chez nombre de grévistes. Ce samedi ils étaient plus de 150 devant le tribunal de Dax et ont obtenu qu’un protocole puisse être examiné et signé pour éviter toutes poursuites et sanctions. Ce début de semaine, la grève se poursuit et les grévistes espèrent qu’une négociation pourra s’ouvrir en vue d’obtenir un accord, notamment sur les questions salariales et les conditions de travail. Il faut savoir que dans cette entreprise de renommée internationale, que et les conditions de travail, et les rémunérations des salariés, sont difficiles et au plus bas. Exemple : un salarié travaillant en 3/8 avec plusieurs années d’ancienneté ne gagne que 12,14€ de l’heure, alors que cette société ne cesse d’afficher des bénéfices. De plus, l’arrogance et le mépris de certains cadres ne font qu’exacerber les colères. À plusieurs reprises, les militants communistes, des élus ont rendu visite aux grévistes et ont participé à la solidarité. La semaine dernière Jean-Marc Lespade, Conseiller Départemental et Alain Baché, Conseiller Régional sont venus soutenir les grévistes et ont rendu public un communiqué de presse : « (…) Nous pensons, parce que les questions et problématiques humaines doivent toujours être prioritaires, qu’il est temps d’examiner avec sérieux les demandes justes de l’ensemble des salariés. (…) Des conséquences économiques ne manquent pas de se faire ressentir et laisser les salariés dans leur souffrance et le désarroi conduira inévitablement à un malaise grandissant dans le travail. Nous appelons la direction du groupe à reprendre les négociations avec sérieux tout en respectant les salariés qui sont par leur travail celles et ceux qui participent à produire les richesses de cette filière. Producteurs, salariés, doivent chacun pouvoir bénéficier d’une juste répartition de la richesse créée par leur travail et rappelons que nous sommes allés à plusieurs reprises les écouter et les soutenir car leurs revendications sont justes et légitimes au regard des profits générés. (…) Nous assurons l’ensemble du personnel et celles et ceux qui font vivre cette filière, de notre soutien ». Le journal l’Humanité s’est fait lui aussi l’écho de cette

lutte. Nous voyons bien qu’au travers de cette lutte, qu’il est question de la dignité des travailleurs et également de la rémunération du travail. Aujourd’hui, les logiques capitalistes conduisent à l’écrasement de celles et ceux qui produisent les richesses. A n’en pas douter, cette question sera prégnante pour les élections présidentielles et législatives de 2022. Nous apprenons avant la clôture de notre hebdomadaire, que les salariés des Etablissements Labeyrie ont repris le travail ce mercredi 10 Novembre suite à un accord. Accord signé par FO, mais pas par la CGT.■

Mont-de-Marsan

Réunion publique Grand Projet Sud-Ouest (GPSO) Mardi 16 Novembre 2021 à 18 h 30 Salle du Château de Nahuques MONT-DE-MARSAN En présence de :

Alain BACHE

Conseiller régional délégué au développement des pratiques sportives Président du groupe Communiste, Ecologique et Citoyen

Frédéric MELLIER Conseiller régional Elu référent transports/mobilités de la Gironde Président de la Commission Infrastructures, transports scolaires et interurbains, ter, intermodalités, fret, ports, aéroports Longtemps laissé en suspens, ce chantier a repris corps récemment par les annonces du Premier Ministre. Aussi, une réunion d’échanges et d’explications aura lieu. Après un temps de présentation viendra évidemment un moment d’échanges. Ce sera l’occasion de faire part directement de toutes vos questions et propositions.■


Pacte pour le climat et l’emploi

La troisième « Rencontre des jours heureux » consacrée à la sauvegarde de l’environnement s’est tenue mercredi 27 octobre à Rennes. Extraits de propositions de Fabien Roussel sur le sujet. Le candidat communiste propose un « pacte pour le climat et l’emploi » de 140 milliards d’euros par an, « conformément aux préconisations du GIEC. (…) Il est urgent de rompre avec le système capitaliste qui, pour gagner encore plus d’argent, exploite les êtres humains mais aussi la Terre. » « Il ne faut pas opposer les énergies vertes et l’énergie nucléaire. » Il faut renationaliser EDF et Engie afin « de retrouver une maîtrise de nos productions à travers un mixte énergétique décarboné et pilotable ».  Fret : le candidat propose un plan de 4 milliards d’euros, avec pour ambition d’atteindre les 30 % de marchandises transportées sur le rail d’ici à 2030. Un plan qui comprend notamment l’ouverture de 100 lignes « sur le modèle du train des primeurs entre Perpignan et Rungis ».  « Revalorisation de la prime gouvernementale pour l’achat d’une voiture électrique à 10 000 euros. »  « Engagement financier de l’État en faveur des transports en commun gratuits. »  Baisse de la TVA sur les prix de l’énergie.  « Débloquer 10 milliards d’euros par an pour financer la construction et la rénovation de 500 000 logements afin d’éradiquer l’ensemble des passoires. »  « Aller chercher des recettes supplémentaires » en taxant les plus aisés et les multinationales.■ *** *****

A Mont-de-Marsan, on a marché pour le climat

Comme partout en France, ce samedi 6 Novembre, près de 140 personnes ont marché pour le climat dans les rues de Mont-de-Marsan. Cette manifestation fait suite à l’appel de la « Coalition COP26 » et du collectif « Urgence Climat Landes » qui regroupe diverses associations et citoyens. Les communistes étaient présents dans le cortège.■

Pour un meilleur accès au soin

Face aux attaques des libéraux, nous devons défendre l’hôpital public, rendre les soins accessibles à toutes et tous, pour les plus précaires et dans tous les territoires de la République, mais également rendre toute sa place à la psychiatrie dans notre pays. C’est pourquoi Fabien Roussel porte des propositions ambitieuses qui permettent d’atteindre ces objectifs vitaux pour notre système de santé. 

La suppression des franchises médicales et des participations forfaitaires. L’encadrement des dépassements d’honoraires et la généralisation du tiers payant. Lutter contre les déserts médicaux par l’instauration d’un conventionnement sélectif à l’installation. Abrogation des lois affaiblissant l’hôpital public (T2A, loi Bachelot, etc…). Développement et renforcement des hôpitaux de proximité. Un hôpital à moins de 30 minutes des bassins de vie, disposant d’une maternité, d’un service d’urgences et de services de médecine et de chirurgie. Ouverture de lits et des structures psychiatriques pour prendre en charge efficacement les patients. Recrutement massif et formation de personnel qualifié. Un moratoire sur la fermeture des CMP (Centre Médico Psychologique) et CMPP (Centre Médico Psycho Pédagogique). Individualisation des parcours de soins pour une meilleure efficacité thérapeutique.

« Nous devons toutes et tous avoir accès à la même qualité de soins, quels que soient notre classe sociale, notre âge, notre condition physique, notre handicap. Nous devons avoir le même respect de notre dignité ». Fabien Roussel

Mont-de-Marsan

Les soignants manifestent

Une cinquantaine d’agents s’est rassemblée à l’appel de 4 organisations syndicales CGT, FO, UNSA et CFDT ce Lundi 8 Novembre devant les bâtiments administratifs de l’hôpital Layné. Par ce rassemblement, les soignants ont voulu se faire entendre pour dénoncer leurs conditions de travail, les inégalités de rémunération notamment entre contractuels et titulaires ; mais aussi et surtout pour dénoncer les bas salaires de la fonction publique hospitalière. En plus d’être confrontés à un problème d’effectifs qui rend de plus en plus difficile le bon fonctionnement des services, il est là-aussi question du bien-être au travail et également de la reconnaissance des qualifications.■


Petite histoire des journalistes et réalisateurs communistes à la radio-télévision (1) Le PCF revendique sa place à la radio dès les années vingt, si l’on en croit l’historienne Agnès Chauveau dans L’audiovisuel en liberté (Presses de Sciences-Po). Il demande alors que les journaux communistes soient cités dans les revues de presse radiophoniques. Il faut cependant attendre la Libération (le programme du CNR plaidait pour la démocratisation de l’information) pour trouver des journalistes communistes à la radio d’État. Le plus connu sans doute est Francis Crémieux. Lors d’un entretien en 1997, il me dit : « Le monde des journalistes de la radio est alors partagé entre gens de Londres, d’Alger et de la Résistance intérieure. » Luimême vient du groupe « Combat ». Il tient d’ailleurs une rubrique « Radio » dans la revue mensuelle de Pierre Seghers, Poésie (1947) et un peu plus tard (1949) dans le mensuel du PCF pour l’intelligentsia La Nouvelle critique. À l’aube de la guerre froide, l’ambiance anticommuniste coûte cher à de nombreux journalistes. Francis Crémieux est révoqué en novembre 1948 de la rédaction en chef du Journal parlé. Alors même que se déroule la grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais, il réalise une émission anniversaire sur la lutte de cette corporation en 1941, pendant l’occupation nazie. Or, quelques jours auparavant, le Président de la République Vincent Auriol avait demandé au président du Conseil des ministres Queuille « d’éliminer de la radio les communistes qui (prétendait-il) dirigent tout le Journal parlé ». Jean-Noël Jeanneney cite ce texte dans son livre Une histoire des médias. S’appuyant sur ses relations internationales dans le cadre du Kominform (l’Internationale communiste dans sa version d’après-guerre), le PCF décide de créer une émission radiophonique qui va être retransmise par des stations situées dans les pays de l’Est : l’émetteur se trouve, selon les périodes, en Tchécoslovaquie, en Pologne, en Hongrie ou en Roumanie. Cette émission, quotidienne, est intitulée « Ici ce soir en France ». Sa réception n’est pas toujours d’une netteté absolue et ses moyens relèvent à bien des égards de l’artisanat. Ceux qui ont participé à la réalisation de cette radio parleront plus tard de « bricolage ». Dans le petit groupe de journalistes concernés, on trouve René Andrieu, futur rédacteur en chef de l’Humanité, André Carrel, qui sera rédacteur en chef de l’Humanité dimanche, Jean Le Lagadec, responsable ensuite de la rubrique de politique intérieure de l’Humanité, Lucien Barnier qui deviendra un chroniqueur scientifique renommé, Francis Crémieux. Pour René Andrieu (voir son livre Un rêve fou), il s’agit d’un « droit de réponse légitime » du PCF face au boycott de la radio d’État. Le taux d’écoute d’ « Ici ce soir » est difficile à évaluer. L’émission est annoncée dans les colonnes de l’Humanité ; elle aurait reçu une abondante correspondance à son adresse parisienne

et une des chroniques les plus importantes de l’émission est précisément celle du courrier des auditeurs. Au programme figurent des interviews de dirigeants communistes et du Mouvement de la Paix ; des reportages ; une rubrique littéraire animée par Martine Monod et l’écrivain Pierre Gamarra ; une rubrique cinéma avec Georges Sadoul ; le cycle des mémoires de Marcel Cachin. Éluard participe à une émission de poésie ; des comédiens, des musiciens comme Jean Wiener sont de la partie. Des montages radiophoniques sont mis au point, le plus fameux étant une réalisation de Vladimir Pozner, « Qui a tué HO Burrel ? », sur le thème du maccarthysme aux États-Unis. Née au début des années cinquante, cette radio cesse d’émettre en 1955, notamment à la suite d’un accord international mettant fin à la bataille entre certaines radios de la guerre froide. ■ Gérard Streiff

REVUE LA TERRE

Magazine trimestriel de 97 Pages en couleur dont l'édito est fait par Patrick Le Hyaric qui traite du monde du vivant sous toutes ses formes, agricole, rural, de la biodiversité, de l'environnement et du climat, de l'alimentation et de l'aménagement du territoire. L'enjeu de cette revue est de porter le combat pour le vivant et de revenir à un monde plus raisonnable, c'est un lien entre la production agricole, l'alimentation et la santé. L'enjeu est l'échange d'idées et d'actions raisonnées et raisonnables dans l'esprit et le partage social cher à l'humanité.

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Point de vue

SI LES MEDIAS ETAIENT LIBRES ET INDEPENDANTS DE LA FINANCE ET DU POUVOIR POLITIQUE

Je rêve de voir les médias inclurent tous les jours des faits et évènements actés et réalisés par des membres du PCF. Je rêve de voir Fabien ROUSSEL être invité par tous les grands médias, journaux, radios et chaines TV comme ils le font pour ZEMMOUR. Cette personne qui ne représente qu’elle, qui a, soit disant, de bons sondages, propage des idées qui contreviennent à la République. Chacun(e) sait qu’une question bien posée oriente une réponse et il y a tout lieu de penser que cet individu, quand bien même il serait candidat à la prochaine présidentielle, n’aura pas ses parrainages. Ce n’est plus secret ; c’est donc plus difficile de soutenir sa candidature !!! Fabien ROUSSEL, secrétaire national du PCF, parti de gouvernement qui en 1945, par ses ministres dont Maurice THOREZ créa le statut de la Fonction Publique, Marcel PAUL nationalisation d’EDFGDF, Ambroise CROIZAT créa la Sécurité Sociale et les comités d’entreprises dont tout le monde bénéficie encore aujourd’hui, même les anticommunistes, celles et ceux qui, dès cette époque là, contestaient et combattaient ces ordonnances et ces lois. Quand est-ce que la direction du parti et toute la famille communiste va lancer cette campagne de dénonciation du non respect des lois sur la presse entièrement dépendante de la finance par les grands groupes, notamment BOUYGUES, BOLLORE, DASSAULT, LAGARDERE, DRAGHI ?? Ces grands patrons, propriétaires des médias, imposent la grille éditorialiste, ne respectent ni l’indépendance des journalistes, ni les lois sociales et conditionnent la servitude du peuple. Il est temps de mettre un terme à cette illégalité par l’application radicale du droit, des lois, des valeurs de la République. Dans son discours à Détroit, Henry Wallace, alors vice-président des États-Unis, le 1er août 1943, déclarait : « Si les trusts ne sont pas supprimés, la paix nous fera passer des camps de concentration et des assassinats en masse des fascistes à une jungle de gouvernements gangsters, conduits dans les coulisses par des impérialismes assoiffés de pouvoir et avides d’argent. » Conscient de cette idée incontestable par les faits et de l’analyse de la servitude par LA BOETIE (à lire), il nous revient le devoir d’appeler les gens à se libérer de cette emprise asservissante et de retrouver la vraie liberté de penser, d’écrire, de parler pour créer cette dynamique qui, aujourd’hui, sera une révolution. Un rêve ?? Une utopie ?? Peut être mais pouvant vite devenir une réalité !!!! ■ Jean Lapeyre - Mimbaste

PHILOSOPHER POUR RESISTER

Nul n’agit sans être déterminé par des causes dont il faut toujours connaître celles qui sont à l'œuvre dans la production des effets. Nous pâtissons des causes extérieures qui nous contraignent et amenuisent notre pouvoir d’agir lorsqu’elles nous sont contraires. En revanche, nous sommes pleinement actifs et libres lorsque la raison nous détermine de l’intérieur à agir et dicte la conduite à suivre avec fermeté et générosité. Puissance joyeuse de penser et d'agir en liberté avec les autres. Petite cause aux grands effets, le virus infime est le miroir grossissant des inégalités de classe, de genre, de «race», d'âge, des disparités géopolitiques et des injustices que les États s'efforcent de cacher ou de minimiser. Il a donné corps au rêve du bio-pouvoir, au repli frileux des nations et à une société de contrôle liberticide. Le salut ne peut pas consister dans la jouissance solitaire d'un bien dont les autres seraient exclus. Un bien exclusif et monopolistique n'a de bien que le nom, car il est source de maux issus de l'envie et de son cortège de conflits. Persévérer dans son être ne signifie donc pas sauver sa peau à tout prix, mais s'efforcer d'affirmer une puissance d'agir et cela n'est possible qu'avec le concours des autres qui vous prêtent main-forte. Si la discussion n'est qu'une joute des égos, un moyen d'écraser l'adversaire par une rhétorique habile ou de la faire taire sous l'effet de la haine, alors elle est vaine. Le débat démocratique suppose la bienveillance, autrement dit, il requiert à la fois que l'on veuille du bien à l'autre et que l'on veille bien à ce qu'il dit, afin de ne pas s'en laisser conter. Il est impossible de dialoguer avec celui qui, par haine, ruse et malveillance, ne cherche qu'à nuire et instiller des contrevérités. Il faut donc savoir discerner dans l'histoire les cas où il faut prendre la plume, des cas où il faut prendre les armes. La prolifération des médias et des réseaux sociaux, sitôt diffusés, sont souvent diffractés de façon déformée et noyés sous une avalanche brutale de commentaires irréfléchis et malveillants. Cela n'incite pas à une prise de position politique directe qui risque fort d'être inefficiente et contre-productive. La constitution de collectifs intersyndicaux sur le lieu de travail ou des engagements politiques plus directs dans les mouvements sociaux, sous forme de grèves, de manifestations et d'actions ciblées sont des m o ye n s d ' e n ga g e m e nts e ff ic ac es . L'enseignement de la philosophie doit viser en premier à former des citoyens éclairés par l'exercice du jugement libre et par l'amour de la vérité. Enseigner, au sens premier, c'est faire signe, c'est faire appel à l'autre, à son intelligence et esquisser les contours d'une liberté à venir que les générations futures auront pour tâche de construire. Hardits qu'em hilhs deus Piquetarrocs! (courage nous sommes fils des métayers en lutte). ■ Roger La Mougne extraits de l'entretien publié dans l'Humanité des débats des 29, 30, 31 octobre 2021 avec Chantal Jacquet (née en1956 à Tincave hameau de Bozel en Savoie) professeure à l'université Paris1 Panthéon-Sorbonne, spécialiste de Spinoza, philosophe de la joie et de la liberté (Baruch Spinoza, philosophe néerlandais, 16321677).


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