C’est maintenant que tout se joue ! Tout au long de la campagne, le notoriété de Fabien Roussel a progressé, développé son influence dans le débat public et suscité toujours plus d’intérêt pour la campagne, cela malgré le mauvais coup qu’ont constitué les articles de Médiapart. Ces dernières semaines, la candidature de Fabien Roussel, a été identifiée par des marqueurs forts : la révolution au travail, la république sociale, laïque, démocratique, une voix indépendante de la France en Europe et dans le monde. Et des propositions fortes : sur l’augmentation des salaires et le pouvoir d’achat, la sécurité avec le renforcement du service public, l’énergie avec le choix assumé du nucléaire et du renouvelable, la jeunesse avec la gratuité du permis de conduire. La force du projet de révolution féministe a été également très remarquée par des milliers de femmes et d’hommes engagés pour les droits des femmes. L’enjeu pour cette dernière semaine est de conforter celles et ceux qui ont commencé à porter de l’intérêt à la candidature communiste. C’est maintenant que tout va se jouer ! Réussir la fin de campagne implique trois choses : PREMIÈREMENT, s’appuyer sur les points forts, en amplifiant les messages, les propositions qui ont eu le plus d’écho. La priorité doit être d’installer Fabien Roussel comme le candidat du pouvoir d’achat, avec la baisse des factures d’énergie et des carburants, la hausse des salaires, le respect du monde du travail, le développement de l’emploi et des pouvoirs dans l’entreprise. Le candidat du désormais fameux « roussellement » contre le président-candidat du prétendu « ruissellement » ! DEUXIÈMEMENT, libérer les électeurs de la pression d’un prétendu vote utile pour Jean-Luc Mélenchon en éclairant les raisons les plus justes et rassembleuses de voter pour Fabien Roussel. Ces raisons sont des raisons offensives, positives. Voter pour Fabien Roussel, c’est se donner la garantie de placer au cœur du débat politique un projet nouveau et utile pour le pays. C’est la garantie de placer sa voix au service d’un projet qui fait le choix du travail, des salaires, du pouvoir d’achat contre la finance, le choix de la République sociale et laïque
Dimanche 10 Avril à partir de 18 h, permanence au siège de la Fédération des Landes du PCF. Vous pouvez transmettre les résultats de vos communes soit par mail : pcf.landes@wanadoo.fr ou par tél. 05.58.46.41.41
RÉPUBLICAINES
LES LANDES HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION LANDAISE DU P.C.F. S.A.R.L. « LES LANDES RÉPUBLICAINES » 6-8 rue des Forgerons – BP34 40001 MT DE MARSAN Cedex Tél. 05.58.46.41.41
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C.P.N° 0621P11523 – N° 2370– Jeudi 7 Avril 2022
contre la casse sociale et le délitement de la République, le choix de la souveraineté énergétique, alimentaire, industrielle de la France et de la souveraineté du peuple, des travailleurs, pour tous les choix essentiels, le choix de l’indépendance de la France en Europe et dans le monde. Voter Fabien Roussel, c’est faire le choix d’un projet pour la France qui désigne clairement son adversaire, le capital. C’est porter une candidature qui pèsera pour faire contribuer davantage les hauts revenus et les revenus du capital et baisser les impôts de ceux qui ne vivent que de leur travail. Voter pour Fabien Roussel, c’est refuser la reconduction de ce qui n’a débouché sur rien ces dernières années, c’est voter pour une candidature qui est un vote d’avenir pour la gauche. C’est donner de la force à une gauche populaire qui porte un projet clair. C’est donner de la force à une gauche qui rassemble parce qu’elle respecte la diversité des forces qui la composent, sans volonté hégémonique, comme en témoignent les nombreuses forces et personnalités qui nous rejoignent. TROISIÈMEMENT, organiser l’activité pour convaincre dans cette dernière ligne droite. Et aller jusqu’au bout de l’effort pour le financement de notre campagne ! L’essentiel c’est d’aller au contact sur les marchés, au porte-à-porte… de faire des envois de mails et de passer des coups de téléphone en direction de tous… Il s’agit de mettre en mouvement le plus de communistes, de citoyens et de citoyennes engagés pour convaincre ! Soyons mobilisés à fond dans ces derniers jours !■
AGENDA VENDREDI 8 AVRIL à 19 h Salle de Burry SAINT-VINCENT-DE-TYROSSE « APEROUSSEL » organisé par la section PCF de Tyrosse/Soustons
Pour la France des Jours Heureux, un seul bulletin le 10 Avril, celui de FABIEN ROUSSEL
Partout dans le département des Landes, du Nord au Sud, les communistes landais sont à pied d’œuvre depuis des semaines pour convaincre au vote de Fabien ROUSSEL. De leur présence sur les marchés, dans les quartiers, aux portes des entreprises… ou par le collage des affiches et mots d’ordre, ils n’ont pas chômés ! Une activité militante riche et précieuse qui aura permis de participer au dynamisme de cette belle campagne de l’élection présidentielle avec la candidature de Fabien Roussel. Jusqu’au dimanche 10 mars, on continue et on ne lâche rien pour qu’un maximum de bulletin de vote « Fabien ROUSSEL » sorte des urnes ! ■
Fort recul de l’élevage des palmipèdes à foie gras Entre la flambée des cours des céréales consommées par les volailles et les abattages préventifs pour contenir l’influenza aviaire, les éleveurs de palmipèdes à foie gras se trouvent en grande difficulté depuis des mois. La production a déjà chuté d’un tiers entre 2019 et 2021 et l’année 2022 promet déjà d’être pire que la précédente. Dans de précédents articles, nous avons montré que les foyers de grippe aviaire continuent de décimer les élevages de volailles, principalement en Vendée et dans l’ouest du pays. Ce fut le cas précédemment dans le sud-ouest du pays. Les abattages massifs se poursuivent pour tenter de contenir la pandémie et ils sont suivis de longues périodes de vide sanitaire. Parallèlement la spéculation sur les prix des céréales et des graines à huiles comme le colza, le tournesol et le soja s’amplifie depuis l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe. Car ces deux pays sont de gros exportateurs de blé, de maïs et de tournesol. Les exportations de l’Ukraine partaient du port d’Odessa, lequel est à l’arrêt depuis des semaines. Comme le maïs et le tournesol sont semés au printemps, il est difficile de savoir quelles seront les superficies semées en Ukraine cette année. Cette incertitude va aussi favoriser la spéculation sur les prix dans les salles de marché. Arrêt complet de 40% des élevages Nous avons montré que les premières victimes de la nouvelle spéculation sur le prix des céréales sont les filières de productions animales comme les porcs et la volaille, qui étaient déjà en grande difficulté dans notre pays. Celle des palmipèdes à foie gras est à nouveau soumise à des abattages massifs et souvent préventifs pour tenter de contenir la pandémie d’influenza aviaire. Un document du CIFOG, au nom de la filière interprofessionnelle du foie gras foie gras, fait le constat suivant : « Depuis l’automne, la filière est confrontée à son 4ème épisode d’influenza aviaire. D’une extrême gravité, il a entraîné la mise à l’arrêt complet des élevages d’un territoire du sud-ouest qui représente 40% de la production française de foie gras. Et, alors que le processus de redémarrage doit débuter le 29 mars prochain dans cette région, c’est désormais au tour des Pays de la Loire d’être touché depuis fin février. Cette arrivée soudaine et inattendue concerne localement toutes les productions avicoles, sans distinction, et assombrit encore un peu plus les perspectives de la filière du foie gras pour 2022. Entre 2019 et 2021, la production française de foie gras a en effet déjà chuté de plus de 30% et l’offre disponible va continuer à se réduire en 2022 », lit-on dès la présentation de ce dossier.
Une production divisée par deux entre 2015 et 2022 ! Là encore, il s’agit d’un handicap pour l’année 2022. Car « si le bassin des Pays de la Loire produit 20% du foie gras de France, il est à l’origine de 72% des mises en place de canetons dans la filière. Le rôle des élevages dans cette région est donc déterminant pour le repeuplement du sudouest », selon l’Interprofession. En 2021, la filière française a produit 11.674 tonnes de foie gras contre 14.593 tonnes en 2020 et 16.764 tonnes en 2019. En 2015, avant le premier passage de la grippe aviaire, qui touché le pays à quatre reprises par la suite, la production avait été de 19.242 tonnes. La production de 2022 sera-t-elle divisée par deux par rapport à celle de 2015 ? On peut le craindre car «la filière anticipe d’ores et déjà un nouveau recul en France. En effet, les élevages du sudouest ont été mis à l’arrêt et 2 millions de canards ont été abattus (…). Les capacités de productions prochaines dépendent donc désormais de la maîtrise de la propagation de l’influenza aviaire dans les élevages de reproducteurs des Pays de la Loire », selon l’Interprofession. Cette chute de la production a déjà fragilisé toute la filière malgré les indemnisations versées suite aux abattages imposés pour des raisons sanitaires. Car la hausse du prix des aliments pour ces volailles était en hausse de 22% sur un an. C’était avant la dernière flambée des cours des céréales, dont il se dit déjà qu’elle se traduira par une nouvelle hausse de 30% du prix des aliments servis aux volailles comme aux porcs. La hausse des prix des canetons a été de 6% sur un an. Plus grave encore, «la hausse des charges structurelles comme l’adaptation des bâtiments et du matériel de production aux risques d’influenza aviaire a été de 17,2% sur un an», dans le contexte de réduction de la production en volume durant l’année 2021. Une filière qui fait vivre 100.000 personnes Mais alors que la filière des palmipèdes à foie gras fait face à des difficultés sans précédent en raison de pandémies successives via des virus transmis par les oiseaux migrateurs, « elle est en plus aujourd’hui confrontée à certains refus de ses clients distributeurs de prendre en compte l’intégralité de cette implacable réalité dans les prix d’achat de leurs produits. Ce déni face à une conjoncture inédite met en grand danger une filière et ses entreprises déjà économiquement fragilisées, qui font travailler 5.000 éleveurs en France et font vivre près de 100.000 personnes sur les territoires de production », lit-on encore dans le document de l’interprofession. Le foie gras, encore très demandé lors des fêtes de fin d’année en 2021, demeure le produit phare de Suite page 4
ces élevages de palmipèdes. La viande fraîche des magrets, comme des canards rôtis, ainsi que les conserves en cassoulets et autres préparations sont aussi des produits de grande qualité qui font partie de la gastronomie française. Une juste rémunération des éleveurs est donc plus indispensable que jamais. Mais on est loin du compte. Eric Dumas, président du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras le constate en ces termes : « Dans trop de cas, les négociations commerciales avec les distributeurs ressemblent à un dialogue de sourds. Le dispositif souhaité dans le cadre de la loi Egalim2 ne fonctionne pas ! L’esprit de la loi n’est pas respecté par les distributeurs : les coûts de productions de la partie agricole qui avaient été sanctuarisés ne le sont même pas dans leur intégralité. De plus, les surcoûts des entreprises de transformation ne sont pas non plus pris en compte dans le cadre de ces négociations», constate-t-il. « La France des jours heureux » n’est pas le souci de Macron A trois semaines du premier tourde la prochaine élection présidentielle, le gouvernement avait demandé aux distributeurs de rediscuter avec leurs fournisseurs afin de prendre en compte cette nouvelle hausse des coûts de production. Mais nul ne sait aujourd’hui quelle sera la réponse des grandes enseignes. On en revient toujours à la promesse non tenues du président Macron quand il déclarait à Rungis le 11 octobre 2017 dans un langage plutôt ambigu : « Nous modifierons la loi pour inverser cette construction du prix que doit pouvoir partir des coûts de production ». On peut constater aujourd’hui que la promesse faite aux paysans par le président Macron à Rungis le 11 octobre 2017 n’avait pas pour de préparer « La France des jours heureux » pour reprendre l’expression chère à Fabien Roussel. Ni pour les consommateurs que nous sommes, ni pour les éleveurs. Ajoutons que la revalorisation des retraites paysannes, 15% depuis novembre dernier pour les chefs d’exploitation et depuis février pour le conjoins collaborateurs résulte d’une longue bataille parlementaire menée par le député communiste André Chassaigne. Voilà aussi des réalités à ne pas oublier à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle.■ Gérard LE PUILL Humanité du 31/03/2022 SAINT-YAĢUEN Notre camarade Vincent LESPERON, membre du conseil départemental, a eu la douleur de perdre sa maman Paulette, enlevée à l’affection des siens à l’âge de 86 ans. Nous adressons nos sincères condoléances et notre sympathie à Vincent, à son père Jacques, à ses frères Bernard et Michel et à toute la famille.■
CARTE BLANCHE, CARTE BLEUE, CARTE VERTE ...Le châtiment pour vous s’apprête/ Car le peuple reprend ses droits/ Vous vous êtes bien payé nos têtes/ C’en est fini messieurs les rois/ Il n’faut plus compter sur les nôtres/ On va s’offrir maintenant les vôtres/ Car c’est nous qui faisons la loi…Ah çà ira çà ira çà ira/ Les aristocrates à la lanterne/ Ah çà ira çà ira çà ira/ Les aristocrates on les pendra. Extrait du «ÇA IRA» chant révolutionnaire de 1790. En refusant tout débat avec ses concurrents, le candidat-président traite avec mépris notre démocratie. La présentation de son programme de continuité dans la régression sociale et démocratique, fut un long monologue. Le pays sort essoré par les quinquennats passés dans de multiples crises. Nous sommes inquiets pour l’avenir et la folle guerre déclenchée en Ukraine par Poutine renforce les angoisses et les peurs. Le Président de la République se présente comme le protecteur de la nation, mais le service des ultra riches est exactement le nom de la politique qu’il va continuer de mettre en œuvre. D’anciens ministres socialistes, de M. Chevènement, de l’ancien maire de Paris qui avait pourtant proposé Mme Hidalgo pour lui succéder, appellent à reconduire Macron ; Quel naufrage politique ! Avec ces politiciens, les puissants seront tranquilles. Il n'y a cependant pas de fatalité dans ce pourrissement politique jupitérien. La progression du vote communiste, est un moyen de construire un pôle solide contre les projets libéraux. Le moment politique est inédit et truffé de contradictions. Les citoyens ont vu qu’en guise de «vote utile» pour faire barrage à l’extrême-droite, celle-ci en sortait renforcée jusqu’à se dédoubler avec Zemmour. Chaque entretien téléphonique du président avec Poutine et Zelenski devient un moment de la campagne électorale. S’il voulait une avancée diplomatique, il tenterait, comme président du Conseil européen, de réunir avec le secrétaire général de l’ONU, une conférence sur la sécurité en Europe, en invitant à la table Russes et Ukrainiens et en permettant aux pays du G7, à la Chine, l’Inde et à l’Union africaine d’en être observateurs associés. La guerre sur le sol européen soulève des enjeux d’importance vitale pour l’avenir de la France : envolée des prix et pouvoir d’achat, indépendance énergétique, sécurité alimentaire, souveraineté industrielle dans le cadre d’une nécessaire transition sociale et écologique, lutte contre la spéculation sur les matières premières, sécurité collective, désarmement et paix. Il est urgent de redessiner les coopérations pour l’industrie et l’agriculture, le déploiement de nouveaux services de transformation écologique des productions pour la santé et les sécurités humaines. Autant de grands défis qui nécessitent des débats ouverts. Au lieu de cela, Macron comme la droite et ses extrêmes veulent obtenir par le vote, carte blanche afin de poursuivre la guerre sociale contre les travailleurs et les services publics. Carte blanche pour aggraver l’austérité sur la carte bleue et réduire les droits vitaux de la carte verte de Sécurité Sociale. Malgré les difficultés institutionnelles qu'il faut démocratiser, la clé du changement passe par de nouveaux rapports de forces, notamment par l'élection de députés de Gauche les 12 et 19 juin, dont de nombreux communistes pour concrétiser par les urnes les luttes des travailleurs. Votam Roussel lo dets d’abriu per los journs hurous (Votons Roussel le 10 avril pour les jours heureux). ■ Roger La Mougne