LLEES S LLANDE ANDES S
Le gouvernement est passé en force pour imposer sa réforme des retraites. Depuis la colère ne retombe pas. Nous sommes une écrasante majorité à rejeter cette réforme qui nous oblige à travailler deux ans de plus. Nous ne voulons pas de la retraite à 64 ans qui nous vole deux ansdevie.
Macron fait mine de ne rien entendre. Pourtant,rienn’estjoué.
La semaine qui s’annonce est décisive. Beaucoup dépend de la mobilisationdesjoursàvenir.
Ce jeudi 8 juin, une proposition de loi a été débattue à l’Assemblée Nationale : elle vise à abroger la retraite à 64 ans.
Les députés communistes et ceux de toutelagauchelasoutiennent.
Ce serait la première fois que les députés auraient l’occasion de se prononcer par un vote sur cette réforme. Par deux fois, ils ont été privésdevote.
Le gouvernement tente par tous les moyens d’éviter ce débat. Il utilise les magouilles pour
les
1.500 personnes ont défilé ce mardi 6 juin dans
rues de Mont-de-Marsan à l’appel de l’intersyndicale.
80e anniversaire du CNR
Quand les blés sont sous la grêle Fou qui fait le délicat Fou qui songe à ses querelles Au cœur du commun combat
On connaît les vers célèbres d’Aragon écrits à l’été 1942 et successivement publiés à Marseille puis à Genève, en 1943, avant d’être repris dans La Diane française. Ils figurent dans cette ode à l’unité nationale face à l’occupant nazi qu’est « La Rose et le Réséda », dédiée « à Gabriel Péri et d’Estienne d’Orves », auxquels s’ajoutèrent, les massacres succédant aux massacres, « Guy Môquet et Gilbert Dru ».« Celui qui croyaitau ciel » côtoie ainsi «Celui qui n’y croyait pas » dans la lutte pour la libération nationaleetlechantqu’Aragonenpropose.
Pourtant, cette unité n’avait aucune évidence. On a peut-être oublié quelle fureur anticommuniste dominait dans de larges secteurs de notre pays : parmi les nazis et leurs alliés pour lesquels le communisme était l’ennemi absolu bien sûr, mais bien au-delà de ces rangs et au sein même d’une partiesubstantielledelaRésistance. Ilfallutuntrèshautsensdel’intérêtnationalpourque chacun acceptât de surmonter des différences qui n’avaient pas vocation à s’effacer. De ce point de vue,il fautsansdoute rappelerl’initiative communiste de constitution d’un « Front national » au printemps 1941. (Depuis les funestes usages de ce syntagme par les Le Pen, on n’entend plus ce que ces mots voulaient dire. « Front national », c’est bien sûr, dans les circonstances de la guerre et de l’Occupation, le prolongement du « Front populaire ».) Dirigé par le communiste Pierre Villon, le Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France rassemble très audelà : on y trouve, jusque dans sa direction, des radicaux à l’image du Lyonnais Justin Godart et même des catholiques conservateurs comme Georges Bidault ou Jacques Debû-Bridel.Dans le même esprit, Aragon travaille à la jonction, pour Les Lettres françaises, organe du Comité national des écrivains (initialement, Front national des écrivains), avec des hommes de lettres aussi éloignés sur le plan
politiquequeJeanPaulhanouFrançoisMauriac… Bref, tôt ostracisés, les communistes, sans se renier, multiplient les initiatives de rassemblement. Cela ne détruit pas d’un coup le mur de l’anticommunisme, mais c’est aux autres qu’est renvoyée la question du travail en commun. Celle-ci s’impose d’autant plus volontiers que, progressivement, les communistes s’affirment comme une force absolument incontournable de la Résistance intérieure. Unir la Résistance en écartant les communistes n’a dès lors que peu de sens. Pour autant, il reste difficile à envisager, à ce stade, que les communistes soient à la tête d’une structure de rassemblement à créer : il faudra reconnaître à de Gaulle une place prééminente.
Les méfiances subsistent longtemps, les débats demeurent, mais le 27 mai 1943, le pas est franchi : un Conseil national de la Résistance est créé après la réunion clandestine tenue en plein Paris, rue du Four. Les principaux mouvements de la Résistance y figurent (Front national, Combat…), aux côtés des syndicats de salariés et des partis politiques d’avantguerre(gaucheetdroiteconfondues).Ils’agitd’abord et avant tout de se battre et de le faire efficacement, en tentant une coordination (plutôt qu’une impossible fusion). Progressivement, la question de la nature de la France à construire après la guerre se pose. Longtemps repoussée (elle pourrait diviser, vu la diversité des forces à rassembler contre l’occupant), elle s’impose en quelques mois et c’est la proposition de Pierre Villon pour le FN qui est retenue comme base de discussion en vue de la conclusion d’un programme du CNR. En mars 1944, c’est chose faite. En dépit de sa diversitésociale,culturelle, politique ou confessionnelle, la Résistance se dote d’un programme qui, la Libération venue, change la France radicalement pour lui donner ces couleurs singulières (Sécurité sociale, vaste secteur public, pouvoirs et droits nouveaux…) que d’aucuns s’acharnent à effacer dans une entreprise de normalisation pour le plus grand profit de quelquesuns… Mais ceci est une autre histoire dont la fin n’estpasécrite.■
Guillaume Roubaud-Quashie membre du CENLa petite histoire du siège du PCF – 18
Les événements artistiques et culturels
La configuration des salles et la coupole, leurs équipements, permettent la tenue de nombreuses manifestations artistiques, conférences et rencontres. La coupole, avec sa voûte de lamelles, sa lumière douce, la qualité de son acoustique et son côté spatial, a tôt fait d’envelopper les invité·es dans l’univers qui leurestproposé.
Concerts-Théâtre
2007 Cyrano de Bergerac, morceaux choisis avec Jacques Weber
2011 Concert de la chorale, Voix si Voix la
2012 Concert de la chorale, Voix si Voix la
2014 Concert de Mary Paz, Électro percussion cubaine, dans le cadre des journées du patrimoine
2015 Spectacle Un jour futur ; Natacha Ezdra chante Jean Ferrat en hommage à Jean Ferrat
2016 Concert privé du groupe français Air pour la Blogothèque 21
2019 La compagnie Les Vertiges de Minerve joue la pièce intitulée « Dix-sept ans»
2019 Récital de piano par Sophie Partouche dans le cadre des journées du patrimoine national
2021 La compagnie Les Vertiges de Minerve joue la pièce intitulée « À nos efforts passés »
2021 Concert du groupe La Fine Équipe
2021 Concert privé du groupe Indochine pour RTL2
2022 Festival Colors
Projections,interviews...
2001 Conférence de presse de la chanteuse Bjök pour la présentation de son dernier album et de son concert au Grand Rex.
2015 En avant-première, projection du documentaire de Mourad Laffitte et Laurence Karsznia « Une jeunesse parisienne en résistance », au travers de différents témoignages de Henri Krasucki, Paulette Sarcey, Julien Lauprêtre, Robert Endewelt...
2015 Rencontres autour de la projection du film « La Terre fleurira, 50 ans de cinéma du journal l’Humanité », de la collection «mémoire populaire», livre-dvd édité par Les Mutins de Pangée avec CinéArchives
2016 Interview de Marc Lavoine par Laurent Delahousse, «»Le mot camarade continue d’exister dans la solidarité quotidienne »
2018 Projection de « De Chatila nous partirons », un film d’Antoine Laurent
2019 Projection de « Léon Moussinac, l’héritage de
Spartacus », un film de Patrick Cazals,
2019 Arte « Tu enfanteras dans la douleur », un film écrit et réalisé par Ovidi ; des femmes dénoncent les maltraitances qu’elles ont subies durant leur accouchement.
2019 Dogs of Tchernobil, de Léa Camilleri (youtubeuse)
2020 On achève bien les gros, documentaire de Gabrielle Deydier, Valentine Oberti, Laurent Follea pour Arte
2020 décembre : Interview de Jean-Loup Chrétien pour les 40 ans de sa sélection pour le premier vol habité français dans le cadre d’une mission francosoviétique ; le vol aura lieu ente le 25 juin et le 2 juillet 1982
Rencontres,conférences...
2018 Les rencontres LGBT+
2018 Sommet mondial des défenseurs des droits humains
2018 4e biennale rue Réseau des Maisons de l’architecture
2018 Solidarias ! Un événement ACER, Les amis des combattants en Espagne républicaine
2019 Colloque Designing Community
2019 Conférence Droits de la terre, le temps de l’action ; présentation et commentaire des propositions de la Déclaration de l’alliance des enfants et gardiens de la terre mère
2020 La Fête du court métrage
2021 Événement «Rôle Modèle» de la fédération française du prêt-à-porter féminin
2021 Campus Amnesty International
2021 6e édition des Journées nationales de l’architecture
2021 Participation à la Nuit Blanche
2022 Soirée 30 ans de Groland
2023 La Fête du court métrage
Vous pouvez retrouver la majeure partie des événements cités dans cet épisode et les trois précédents en vidéo sur l’Internet.
Merci à l’ensemble des services généraux du siège du PCF qui l’entretiennent, le gèrent, organisent sa vie et permettent son rayonnement bien au-delà de nos frontières. Merci aux personnels d’entretien, d’accueil et de sécurité, aux salarié·es et bénévoles ; merci aux personnels de l’événementiel pour leur contribution ; avec une pensée particulière pour Maurice Rivière, décédé en décembre 2019, camarade de cœur et de conviction, le bâtiment chevillé au corps, qui durant des années fut l’artisan majeur de la réussite matérielle de tout événement.■
et 9 juillet 2023
Parc de la Nature - TARNOS
SAMEDI 8 JUILLET
À partir de 8 h, grand-vide grenier dans les allées du ParcdelaNature (pours’inscrire,téléphonerau06.76.90.73.18)
Deux débats sont prévus sur cette première journée de fête :
11 h, débat « Eau, forêt, sécheresse, pollution… quand le climat s’emballe »
18h30,débat « Construire la paix sous les épées de Damoclès des armes atomiques »
A 15 h, spectacle de magie avec le magicien « Saroyan »
A 20 h, apéro gasconnade animé par « Les Raoul Brothers »
À partir de 22 h, podium « Sun Light System »
ARGENT MAGIQUE ET POGNON DE DINGUE
DIMANCHE 9 JUILLET
Undébatsetiendraà 11 h sur « Société : emploi, retraite, pouvoir d’achat… pour vivre mieux ! »
A 12 h 30, apéro avec des musicos itinérants
15 h, bal et musiques du monde avec « Les Grandes Bouches »
Cetteannée,notreinvité politiquesera
Pierre LACAZE
conseiller régional communiste d’Occitanie, membre du Conseil National en charge des élections
Deux jours de convivialité pour jouer, échanger, réfléchir, rire et danser sous les pins.
Avec la participation d’associations, librairie et écrivains…
Rendez-vous les 8 et 9 juillet sous les ombrages du Parc de la Nature à Tarnos pour renouer avec notre traditionnelle Fête des Pins !
Prenez un enfant et faites-en un roi/ Couvre-le d'or et de diamants/ Cachez-vous en attendant/ Vous n'attendrez pas longtemps...Les vautours tournent autour/ De l'enfant...Le blé a les dents acérées/ Et les hyènes vont le dévorer/ Le môme deviendra banquier/ Ou le môme sera lessivé, lessivé, lessivé...Je dis, argent, trop cher/ Trop grand/ La vie n'a pas de prix... argent, trop cher/ Trop grand/ La vie n'a pas de prix...Prends ton meilleur ami, fais-en un ennemi/ Je t'achète et je te vends/ Vautré dans le coma du commun des mortels/ Mon pote, t'es comme un rat, t'es commun, c'est mortel...Les vautours tournent autour/ Toujours...Criez “non”(“non”) à l'esclavage/ Et payez-leurs de nouvelles cages/ Faites installer des péages/ La où commence la rage/ La rage, la rage... argent, trop cher/ Trop grand/ La vie n'a pas de prix...argent, trop cher/ Trop grand/ La vie n'a pas de prix ...Un compte bloqué/ L'autre à découvert/ Maintenant, banque...100, 200, 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900/ Maintenant, banque/ Wahou...Les vautours tournent autour/ De nous maintenant...Tu en as, tu n'en n'as pas/ Tu n'as pas vraiment le choix/ Un mur de briques devant toi/ Il est temps, dépense-toi/ Dépense-toi, dépense-toi...Je dis, argent, trop cher/ Trop grand/ La vie n'as pas de prix... Extrait de la chanson «Argent trop cher» sortie en 1980 avec le groupe rock «Téléphone». Paroliers : Jean-Louis Aubert (né le 12/04/1955 à Nantua, auteur-compositeur-interprète, chanteur, guitariste, producteur), Richard Kolinka (né le 7/07/1953 à Paris, batteur), Corine Marienneau (née le 7/03/1952 à Paris, bassiste et chanteuse) Louis Laurent Bertignac (né le 23/02/1954 à Oran, musicien, parolier, chanteur, guitariste ; cofondateur du groupe). Argent magique, Quoi qu'il en coûte, Pognon de dingue, les superlatifs ne manquent pas dans la bouche du patron super-communicant Macron. Il surprotège les riches en culpabilisant les plus pauvres. Ces «derniers de corvées» sont cependant en première ligne des indispensables à la vie de la société comme ce fut démontré lors de la crise. Or, l’obsession maladive des plus riches est d'échapper au prétendu «matraquage fiscal» que l’État français imposerait aux actionnaires du capital. L'expression française «vouloir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière», soit tout avoir sans contrepartie, s'applique parfaitement aux privilèges du capital dans notre société «libérale avancée» comme la qualifiait en son temps Valéry Giscard d'Estaing (1926 2020, président de la République de 1974 à 1981). Celles et ceux qui triment au quotidien pour «faire bouillir la marmite» avec un salaire de misère, n'imaginent pas une seconde le monde de super-privilégiés qui «s'enrichit en dormant» comme le disait François Mitterrand (1916-1996, président de la République de 1981 à 1995). Dans la folle course aux profits du marché capitaliste, des fortunes immenses se font (et parfois se défont) en étant déconnectées du travail salarié producteur de valeur. Dans la course à l'échalote de l'enrichissement, les détenteurs du capital n'en ont jamais assez. Non seulement ils asservissent les travailleurs en exploitant leur force de travail, mais ils s'approprient tous les lieux de pouvoir au détriment de la démocratie. Ils rechignent à payer l'impôt solidaire et redistributif au profit du bien commun que sont les services publics et les investissements utiles pour l'école, la santé, les transports, les télécommunications, la sauvegarde de l'environnement, etc... Depuis 2020, les 1% les plus aisés ont capté les 2/3 des richesses produites. Et pendant que les milliardaires se gavent particulièrement en temps de crise et de guerre, de nouvelles mesures d'austérité budgétaires se préparent pour le plus grand nombre. Aquí ques los sòus de tocats (Là est le pognon de dingue). ■
Roger La MougneLa lutte contre la retraite à 64 ans, pour le pouvoir d’achat, pour l’augmentation des salaires et pensions, continue...
Fête des Pins 8