MYSTIFILOGIES
Lucien Ruim
MYSTIFILOGIES
Lucien Ruim
!?
en passant par le Brush * ! "Faute aux"... Utopies qui nous assaillent
Du Clic au Clac
Faute à qui ?! Faute à quoi ? Plongées mythiques au coeur... des pixels. Pour se dire dans les prises, pour se risquer au bord des clichés, il enclenche les rencontres ! Elles prennent la pose avec lui qui pose avec elles. Prise de têtes sans prise de tête. Mise en boîte et révélations ! Drôle d’entreprise ! Si Narcisse s’oublie dans son image et plonge au gouffre de son néant, Lucien lui, frôle le danger certes, mais il traverse le miroir des eaux et s’il n’est pas seul, l’envers du décor baigne dans les couleurs. Des visages complices l’accompagnent. Quelques unes « s’Aphrodisent », sorties des eaux des océans, elles replongent dans les gluances colorées de la toile. Les «Alice Marylin», lunettes de stars en sus révèlent l’amitié.
Il y a photo certes, mais la peinture s’impose, fait retour, elle est présence. Même la couleur déborde, elle entame les portraits où il joue contre joue. D’une figure à l’autre, il se transfigure et les couleurs amoureuses ainsi détourées racontent les liens de la vie et de l’instant. Il y tient à ce bonheur de vivre, il jubile, il a raison de sa déraison. De celles là, nous ne saurons rien, l’intimité ne sera pas dévoilée, il s’agit d’autre chose. Il s’agit d’un rêve qui s’élabore de l’un à l’autre, de l’oeuvre à nous... concernés tout à coup. De la passion d’un soi qui se partage et que la couleur dérange, il figure ainsi la question. Il nous donne alors, l’opportunité de passer d’un monde à l’autre. Lucien avec les risques de son talent pose les clés, offre les serrures, mais ce sera à nous d’ouvrir les portes !!!
(*Le « Brush », mot inventé pour dire la couleur qui s’écoule)
Yannick Lefeuvre
Je suis heureuse de te retrouver, pleine d'émotions et de caresses Heureuse de sentir de nouveau tes mains sur ma peau Bonheur de me blottir dans toi Etonnée de la facilité des retrouvailles, de passer du souvenir à la réalité La marche était longue pourtant J'ai à l'instant autant de peine que de joie, sentiments mêlés et embrouillés De ce qui va maintenant se passer Je ne veux revivre que le beau de notre histoire Je veux garder toute ma sérénité Vivre pleinement ma liberté de femme même si je ne suis pas tout à fait libre J'ai une immense envie d'amour Et j'ai toujours beaucoup d'amour pour toi Mais nous ne vivrons pas la même histoire passée Ta maison est belle et chaleureuse Pleine de lumière et d'invitations au bonheur
Prendre la femme aimée par la taille, l’embrasser avec douceur les yeux, les joues, le cou... Les lèvres. Caresser son beau visage, ses cheveux, y mettre du désordre... Échanger un baiser plein de fougue, promesse d’une relation charnelle des plus intense. Promesse d’un embrasement des corps. Des corps qui se connaissent par coeur dont la passion se nourrit du désir de retrouver le plaisir de l’autre. Se toucher, se caresser et c’est là... Voilà à quoi je pense quand tu es là près de moi, que devant la foule je voudrais faire ce geste vers toi, tu le sais, tu le sens, prudente tu gardes tes distances. Tu as raison, je pourrais ne pas me retenir, perdre toute forme de civilité, on ne sait jamais... D’un regard rapide, tu vérifies que mon regard va bien vers toi... Ce lien invisible pour les autres.
Oui je suis pleinement heureuse de tout Oui je suis satisfaite Mais le mot est tellement banal pour toutes ces caresses et baisers et recaresses Nos corps n’ont pas besoin de beaucoup de paroles pour s’enflammer Nos sens sont autant de braises Qui couvent depuis longtemps J’aime par-dessus tout le toucher de ta peau L’appel de me blottir dans Toi Que nos peaux respirent ensemble Je pars toujours pleine de bonheur Plénitude assurée pour plein d’heures sans Toi Ton regard me porte et me propulse Je dévorerais des océans et gravirais des sommets pour te retrouver Je me sens épanouie comme une fleur qui s’ouvre toujours et autant devant ton désir Merci pour ces merveilleuses heures