le magazine gratuit du Luxembourg
numéro 6
‡ culture ‡ voyage ‡ mode ‡ clubbing ‡ musique ‡ voiture ‡ interviews ‡ agenda ‡
numéro
hip-hop et belles mécaniques
Booba ‡ Yorgo ‡ Bourdais Armen ‡ Raftside ‡ Colophon
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dito
Mes derniers vers sur beaucoup d’autres…
Depuis que Mademoiselle Léa Révon, l’astrologue délurée de Luxuriant, réside dans le port d’Amsterdam, la friponne s’amuse à prédire de sombres présages. La coquine qui taquine les astres aurait vu ma perte au détour d’une indigestion de champignons. Des cèpes ? Des bolets ? Des morilles ? Des amanites phalloïdes ? Ou pire encore, le plus vénéneux de tous, le champignon de ma BMW, celui qui a déjà confisqué trois fois mon permis, celui qui m’a offert deux stages de conduite pour récupérer des points, celui qui m’encourage à sourire devant les flashes sans polaroïd de l’autoroute ? On roule tous, plus ou moins, à vive allure vers son épitaphe finale. Moi, j’en voudrais une du style « J’ai investi toute ma fortune dans la bière, les coquettes, les vinyles et les grosses cylindrées. Le reste, je l’ai gaspillé », un dernier lyric imposant gravé dans le marbre, destiné à la postérité, façon gangsta rap, une prose pleine de vraies valeurs qui plaîrait à Booba et à ses cousins du Hip-hop…
Voilà ce qu’il me faudrait, pour franchir l’ultime ligne d’arrivée, une nécropole un peu présomptueuse, mais surtout somptueuse, qui ferait des envieux parmi tous les tombeaux voisins. Le gotha se souviendrait de mes belles lettres gothiques, qui auraient résumé une vie passée à se dépasser, une destinée pleine de vitesse, pilotée en mode Bourdais, une existence farfelue, qui n’aurait aucunement pris le temps de rester au point mort, une épopée transcendante, qui ne se serait jamais laisser doubler, tout simplement une vie, qui aurait autant de classe que les clichés en argentique d’Armen. Et surtout une dernière demeure éclatante, qui ferait oublier à tous mes amis que malgré tous les chevaux sous le capot de mon engin, il y avait un âne au volant, un doux raver, qui s’est empressé de troquer sa Renault 19 contre une rutilante allemande bien plus couleur locale et beaucoup moins emprunte aux klaxons haineux des conducteurs virils de la capitale. Bonne route. Sébastien
numéro 6
Dans un sens comme dans l’autre, cette annonce a peu de chance de nous faire gagner un client. Mais qui ne tente rien, n’a rien.
Dans un sens comme dans l’autre, cette annonce ne nous a servi qu’à attirer votre attention. Mais c’est toujours ça de gagné.
sommaire
Luxuriant 06 Editeur Responsable ..................................................... Luxuriant SARL 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg Tirage 20 000 exemplaires Impression ..................................................... Qatena 18 zone d’activités am Bann L- 3372, Leudelange Directrice Artistique ..................................................... Alice Litscher Fashion & Lifestyle Editor ..................................................... Pascal Monfort Marketing / Advertising ..................................................... Arnaud Decker arnaud@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 21 GSM : (+352) 621 210 180 Rédacteur en chef ..................................................... Sébastien Vécrin sebastien@luxuriant.lu Tél : (+352) 27 48 95 23 GSM : (+352) 621 493 980 Abonnement et réservation ..................................................... Luxuriant magazine 42 Rue de Hollerich L-1740, Luxembourg T + 352 27 48 95 21 F + 352 27 48 95 25 info@luxuriant.lu www.luxuriant.lu
Rédaction ..................................................... Ben Andrews Stephen Lowe Steve Kugener Fraenz Schintgen Oliver Tanson Christian Pearson Antoine Weber Thomas Decker Christine Delvaux Les Ducs Liberty Ducarme Paul Genaud Laurent Bravetti Caroline Puerta Géraldine Grisey Léa Revon Christophe Hanesse Régis Kuckaertz Joanne Goebbels Marc Thill Kawe A.R Jean-Gabriel Becker Guillaume Le Goff Lucie Houbart Mari Photographes ..................................................... Frédéric Berns Stéphanie L. Fraenz Schintgen Emmanuel Claude/Focalize Sébastien Agnetti Fifou Armen Patrice Legrand Claude Piscitelli
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Luxorama
Colophon.........................................................
Décibel
Raftside............................................................ Garnier............................................................. Rockhal............................................................6 Booba................................................................
Sport
Bourdais..........................................................
Art
Wednesdays@Mudam..................................6 Yorgo................................................................ Armen..............................................................
Eldoradio......................................................................................... Metropolis
Hambourg.......................................................
Vitrine...............................................................................................6 Punky B........................................................... Trippin
Yves Faber........................................................
La nuit.............................................................................................. Tea & Biscuits.................................................................................. Extrabold.........................................................................................6 À table
File dans ta cuisine.......................................6 Opium..............................................................6
LFI.....................................................................................................66 Steve’s corner.................................................................................... Blabla............................................................................................... Hangover..........................................................................................6
Illustrations ..................................................... Minisushi Gilles Uzan Parutions 10 numéros par an
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Editorial...........................................................................................
In web we trust................................................................................ Agenda............................................................................................. Horoscope.........................................................................................
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Garage M. Losch Esch/Alzette Garage Roby Cruciani Dudelange
Garage Roger & Diego Pétange Garage Pauly-Losch Strassen
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Garage Ed. Pepin Ingeldorf Garage Martin Biver Weidingen/Wiltz
Garage Kruft Echternach Garage Demuth Junglinster
Garage Horsmans & Rosati Bech-Kleinmacher Garage Weis-Schon Munsbach
†
Colophon 2009 - International Magazine Symposium 13-15.03.2009 Plus d’informations : www.colophon2009.com Photographies: Eric Chenal The Bastard Project
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1. © Colophon 2009. Photo: Kasino A4 — 2. © Colophon 2009. Photo: La Más Bella — 3. © Colophon 2009. Photo: Sang Bleu — 4. © Colophon 2009. Photo: Nuke — 5. © Colophon 2009. Photo: Good — 6. © Colophon 2009. Photo: Karen
Qu’est-ce que Colophon 2009 – International Magazine Symposium ?
7. © Colophon 2009. Photo: BabyBabyBaby — 8. © Colophon 2009. Photo: IdN — 9. © Colophon 2009. Photo: Liebling — 10. © Colophon 2009. Photo: Volume
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1., 2., 4 et 6. © Colophon 2007. Photo: The Bastard Project — 3 et 7. © Colophon 2007. Photo: Eric Chenal
Colophon 2009 International Magazine Symposium 13-15.03.2009 See the latest Programme online at www.colophon2009.com
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dcibel
Interview Raftside
Après l’exposition « Disco Guantanamo » au Mudam, Raftside revient le 6 mars dans nos ipods, sur nos ondes hertziennes, dans nos salles de concerts, sur les murs de nos galeries, dans notre téléviseur couleur et, nous l’espérons tous, sur les présentoirs de nos supermarchés. Qui a dit que Guantanamo était mort ? •Ton nouvel album « Disco Guantanamo », c’est du son pour les combattants irréguliers du régime de l’oncle Sam ? Pas vraiment, c’est symbolique, car nous traversons actuellement une époque « Guantanamo », tant créée par le terrorisme que par les Etats-Unis. Notre pensée « Guantanamo » nous permet de croire que l’on peut faire impunément ce que l’on veut ! C’est actuellement plus ou moins en train de se résoudre… mais au final ce n’est pas un album politiquement engagé, c’est juste un titre qui sonne bien à notre époque. Comme le pouvait être le nom « Joy Divison » inspiré d’un fait politique de la Seconde Guerre mondiale. •T’es prêt à bombarder les charts ? Ce disque, a contrario de mes anciennes productions, a été conçu de manière plus professionnelle, avec un vrai mastering, enregistré et produit artistiquement à Bruxelles par Rudy Coclet, producteur d’Arno. Donc oui, je suis définitivement prêt ! •C’est de l’électro, du rock ? L’album évolue dans un registre plus rock, mais on le définit comme du Vintage Pop, inspiré de loin par Nick Cave, Velvet Underground, Coldplay, Queen Of The Stone Age ou Interpol. Il s’agence comme un faux best-of de mes 3 albums précédents puisque 6 anciens morceaux réenregistrés/réarrangés et 6 nouveaux y figurent, c’est nouveau et beaucoup plus frais. •Tes fans pourront se le faire dédicacer où ? A la Rockhal, pour la CD release. Aujourd’hui, sortir un cd est un suicide commercial mais on va assurer la promo, malgré un réseau de distribution national plutôt light.
numéro 6
« Agir sans penser aux conséquences, bref être punk. »
•Faites-vous distribuer dans les supermarchés ! Je ne serais pas contre et ça fait partie de notre culture luxembourgeoise de se procurer des disques au Cactus ou chez Auchan. On fait ce qu’on peut, on n’a pas la Fnac… sinon il y a toujours le Sound et le CD Buttek qui font un boulot énorme ! •Qui viendra vous voir sur scène ? Toi ! Mes vrais amis certainement, mes ennemis sûrement aussi. •Qui aimerais-tu qui vienne ? Raftside c’est de la musique pour tout le monde, même ma grand-mère aime bien. •Tu vas rentrer des ronds avec ta musique ? Peut-être un peu, mais ce n’est certainement pas la raison pour laquelle je fais de la musique. •Avec l’art ? Même si on parle beaucoup d’argent dans les milieux de l’art, il ne faut pas oublier que ce qui compte c’est le message, une certaine objectivité artistique, c’est ce que je veux faire passer. •Tu rebosseras avec ta maman ? Bien sûr, nous nous sommes vraiment éclatés sur l’installation « Zollzeit » avec la Fiat 126 dorée au Kiosk Aica. On a un gros projet en Pologne pour 2010. D’ailleurs, j’ai des projets artistiques avec toute la famille Markiewicz. •Et avec des punks ? Aussi, j’avais travaillé avec eux pour l’installation « Empire of dirt » à la galerie beaumontpublic, une expérience à revivre qui retranscrivait mon idée de la jeunesse : agir sans penser aux conséquences, bref être punk. † Sébastien
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Interview Laurent Garnier
Parce que depuis les prémices de la Techno, l’ami Laurent Garnier s’est battu comme un chevalier Jedi, pour prouver au Monde que notre musique était bien plus que des « boums boums » pour décérébrés sous acide, ce grand monsieur aura toujours une place de choix dans Luxuriant, surtout si c’est pour assurer la promo de sa dernière galette. •Tu nous réserves quoi pour ton dernier album ? Tales Of A Kleptomaniac est un disque plus dansant et plus black au niveau des racines musicales, issues d’Afrique, et des sonorités qui en découlent forcément, comme le hip hop et la techno. •On pourra voir ça lors d’une tournée live ? C’est prévu pour fin 2009. Nous serons 5 musiciens sur scène avec un saxo, des machines et plein de surprises. Même si ça fait cliché, à mon avis, c’est mon meilleur album, en tout cas, celui qui m’excite le plus et qui, je l’espère, touchera un public plus large que la sphère techno. •C’est quoi ton secret pour réussir à sortir de leur trou tous ces trentenaires qui bougent uniquement pour te voir ? Je n’ai pas de secrets particuliers (rires), mais je suis là depuis longtemps alors forcément, j’ai fidélisé un public de vieux briscards qui se mélange avec les kids d’aujourd’hui. En même temps, c’est hyper dangereux, car quand ils arrêteront de sortir, je me retrouverai tout seul face à un dancefloor vide (sourire). •A l’époque de ta résidence à l’Hacienda de Manchester, t’as connu Tony Wilson (boss du mythique label Factory), Bez ou Shaun Ryder (du groupe Happy Mondays) ? Oui, vite fait, mais ces types-là ne m’ont pas marqués, sauf peut-être Tony Wilson qui était une sacrée tête de con.
numéro 6
« Nous écrivions l’Histoire. » •Un souvenir des raves des 90’s ? Des milliards ! Nous étions jeunes, naïfs et passionnés. Nous ne savions pas où nous allions, nous expérimentions et découvrions mais surtout, ce mouvement nous appartenait et était ultra novateur. Nous écrivions l’Histoire… •Et aujourd’hui ? Ben rien de bien nouveau ni d’excitant, même si je ne suis pas nostalgique. •Toujours la foi ? Heureusement, et ça fait 20 piges que ça dure ! Pour moi, ce n’est pas un travail, c’est juste un pur bonheur. Rien que d’en parler, j’ai toujours autant de frissons. •Si t’avais pas été DJ ? J’aurais certainement bossé dans la restauration. •T’as mis assez de blé de côté pour vivre tranquillement jusqu’à la fin de ta vie ? C’est une question à la con ça. •Ok, c’est donc le mot de la fin, à bientôt ! † Sébastien
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dcibel
L’écho de la Rockhal (D)étonante, poétique et frénétique, la Rockhal poursuit sa programmation éclectique, pour une année 2009 déjà forte en émotions. 13.03.09 ABD AL MALIK 27.03.09 GHINZU 15.04.09 NOUVELLE VAGUE Après “Gibraltar”, sur lequel le grand public a découvert le style unique du petit soldat strasbourgeois, Abd Al Malik revient au devant de la scène, armé de son nouvel album “Dante”. Fidèle à lui-même, il mitraille de subtilités lyriques, le slam, le rap et la chanson; lançant même quelques fois des grenades soniques aux frontières du jazz. Devenu une référence, Abd Al Malik et ses effets politiques et poétiques seront au rendez-vous le 13 mars prochain pour un concert comment dire ? Fulgurant....
Avec déjà deux albums et une troisième livraison prévue dans les mois à venir, les Belges de Ghinzu sont devenus avec certitude le groupe phare du renouveau du rock. “Blow”, “The Dragster-Wave” ou l’excellent “Do you read me”, ont su surprendre par leurs soudaines explosions frénétiques et saturées, mais également su séduire grâce à la voix délicieuse et charismatique de John Stargasm. Un live immanquable, le 27 mars au Club de la Rockhal. Le quinze avril prochain, embarquement confirmé pour un voyage musical et intemporel. Inconcevable, avant que Marc Collin entouré par Camille et d’autres, n’ait eut l’audacieux talent de revisiter les standards du rock, à travers la Bossa Nova. Le concept Nouvelle vague revient, avec un troisième opus qui, une nouvelle fois, va transporter les esprits, entre la chaleur des Caraïbes et les souvenirs rock des années 80. † Lucie Houbart
Nouvelle Vague
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numéro 6
dcibel
Interview Booba Si vous n’avez toujours pas écouté « 0.9 », le dernier album de Booba, laissez-vous tenter, c’est charmant et rafraîchissant. Il y parle principalement de drogue, de filles, de guns, de Porsche Cayenne. B2O roule dans des grosses caisses et courtise les jolies filles. Normal, personne ne vend plus que lui. Chez Luxuriant, ses albums nous les connaissons par cœur, alors quand son attachée de presse nous rappelle en confirmant le rendez-vous, on s’entasse dans le BM du patron, direction Paname, plus exactement Boulogne-Billancourt dans le 92. « Une grosse voiture, une grosse queue, c’est ça que tu veux ». Arrivés sur les terres du D.U.C., on baisse le son, à peine. C’est décidé, aujourd’hui on laisse de côté la musique, on cause voitures. •D’où t’es venue la passion des belles caisses ? Etait-ce avant d’avoir les moyens de te les payer ? Tout petit, j’adorais les Majorettes et les Hot Wheels, après c’était la voiture de James Bond ou la Ferrari de Magnum. •Quand tu étais gosse, dans le quartier, quel genre de bagnole te faisait rêver ? Direct Ferrari, j’ai jamais rêvé d’une 205 GTI. •Et pourtant ta première voiture c’était… Une R19 que j’avais achetée à un pote. Je l’ai gardée une semaine. J’ai eu deux accidents en trois jours d’intervalle. La voiture était pliée en deux, mais avec l’argent de l’assurance je me suis payé une 19 16S bleu électrique, avec des jantes de 19 pouces. Ma première voiture de « sport ». •Aujourd’hui c’est quoi ta, euh pardon, tes voitures ? En France, une Bentley GTS et un Range Rover Sport. Sinon à Miami, j’ai une Mercedes S 600. Je viens de revendre mon cabriolet Lamborghini Gallardo. •De tels bolides demandent-ils obligatoirement des modifications ? Les jantes toujours. Mais mes voitures se suffisent à elles-mêmes, faut donc que ça reste léger, comme le kit carrosserie Lorinzer que j’ai mis sur la S600. •L’idéal pour cruiser : les Champs Elysées ou Miami beach ? A Miami, il y a plus le culte des belles voitures. Faire des allersretours sur les Champs comme les princes saoudiens, c’est pas mon truc.
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•L’aspirateur à gonzesse idéal ? Pas forcément une Lambo ou une Ferrari, ça fait un peu trop… Ma Bentley ça marche bien. •Est-ce qu’il y en a déjà une qui a fait une tâche dans ta Lambo ? (Rires). Nan les tâches sont interdites, mais tu vois, je l’ai quand même revendue car c’était un jouet, je ne la conduisais jamais. •Le son que tu passes en boucle au volant ? Mes instrus. Je travaille dans ma caisse, c’est là que je prépare mes albums. •A choisir : un radiocassette 2 fois 40 watts avec du 2Pac, ou une grosse sono avec le dernier album de Sinik ? 2 Pac sans hésiter, quoique je l’aie pas écouté l’album de Sinik, il est peut-être bien, enfin ça m’étonnerait… •T’es VIP chez les concessionnaires ? Quand ils me reconnaissent ouais, mais ça change rien. Au final, ils me l’offrent pas la voiture, ils essayent plutôt de me faire casquer parce que j’ai de l’argent. •Est-ce qu’il y a encore une caisse qui te fait rêver ? Il y a la nouvelle Lamborghini 5 portes qui sort en 2010, je crois. Alors là, je crois que j’ai jamais eu de voiture de mes rêves mais celle-là… je l’ai vue au salon de l’auto, incroyable ! Sinon j’aime bien la Rolls Royce Phantom, la Porsche Carrera GT ou les vieilles Chevrolet, avec des jantes de 30, comme celles que je vois à Miami. •Le tuning t’en dis quoi ? Des lumières sous la voiture, aileron, bas de caisse et peinture à paillettes, c’est clair, c’est pas mon truc. Passer sa vie avec sa voiture… Moi si j’ai une rayure, je vais pas m’arracher les cheveux. Et ici j’ai l’habitude d’en avoir, à Miami jamais… •Philosophie de la flambe ou passion de l’automobile ? C’est le plaisir de la conduite, de la vitesse, de l’adrénaline. Bon, moi je me fais plaisir en la regardant. Je la rentre dans le parking et je me dis « ouah putain elle est violente quand même !» (Rires) •Est quand elle sort du parking tu l’emmènes promener sur circuit ? C’est Paris mon circuit.
« Plus aucun point sur mon permis. »
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•Il te reste combien de points ? Aucun. J’ai déjà essayé le stage pour récupérer quatre pauvres points. J’ai tenu jusqu’à la première pause-café et j’ai essayé de soudoyer l’inspecteur genre « je te donne un petit billet, tu dis que je suis venu deux jours ? ». Y a pas eu moyen. Je suis rentré chez moi direct. De toute façon ici, en ville, je roule en scooter. Il est orange, avec un lion sur le côté, c’est la jungle ! •La voiture de rêve va souvent de pair avec les rappeurs, footballeurs, basketteurs, pourquoi ? Parce qu’on a de l’argent ! Forcément ça fait partie des choses basiques. Si tu gagnes au loto, t’achètes quoi toi en premier ? •Ok… mais dans les nombreux clichés qui collent à l’image du hip hop, il y a toujours la belle voiture. Du coup, tu conduis un fourgon blindé dans le clip d’Illégal ? C’est vrai que ça change ! En plus c’est super balaise à conduire, le volant est immense, on était dans Harlem et je devais chanter le playback, en faisant gaffe de pas me prendre un trottoir. Mais encore mieux : on vient de tourner le clip de « Game Over » et dedans je conduis une Clio. Bon, j’ai quand même les vitres teintées… •D’après toi, existe-t-il une sorte de rivalité entre les stars avec leurs voitures, jouer à celui qui aura la plus chère, les plus grosses jantes ? Aux States oui, pas en France. Ici les mecs, ils ont pas d’argent. Tu vois pas Diams ou Sinik au volant d’une grosse voiture.
•T’en as vraiment rien à foutre de la pollution ? C’est pas que j’en ai rien à foutre, mais je ne vais pas ne pas m’acheter tel 4x4 parce qu’il pollue. C’est aux constructeurs de faire des efforts pour l’environnement, et dans ce cas, j’achèterai leurs 4x4… •C’est vrai que les condés te reconnaissent et qu’ils t’arrêtent même plus ? Ils me reconnaissent, ça aide mais pas dans tous les cas. Il y en a même qui me disent que j’y vais pas de main morte dans mes textes sur la police… •Si tu devais choisir entre un Renault espace avec l’équipe de France féminine d’athlétisme et un Hummer avec Vincent Macdoom ? Le Renault Espace, c’est clair. Je peux pas avoir le Hummer avec l’équipe de France ? •Ben non, je te demande de choisir. Il est sympa Vincent Macdoom, je l’ai rencontré une fois sur un plateau de télé. •Mais il ne monte pas dans le Hummer avec toi ? Il monte nulle part avec moi. † C2O aka Cool Chriss aka Christophe Hanesse
•Tu portes du combien, en jantes ? Du 22. Avec mes voitures, je ne peux pas aller au-dessus. Si, le Range, je crois que je peux aller jusqu’à 26, mais après il faut modifier le châssis de la voiture.
« J’ai jamais rêvé d’une 205 GTI. »
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sport
Sébastien Bourdais
Apres avoir mis les pilotes de l’Oncle Sam à genoux pendant 4 saisons consécutives en Champ Car, Sébastien Bourdais s’attaque depuis 2008 à la Formule 1. Le plus helvète de nos collaborateurs habite à quelques pas du jeune prodige et l’a donc gentiment convié à nous conter ses exploits… •Ta discipline ? Je pilote à vitesse très élevée une monoplace qui pèse 600 kilos pour 800 chevaux sur des circuits de Formule 1. •D’autres stars du pilotage dans ton voisinage suisse ? Je suis arrivé à la bourre début 2008 et la saison a démarré sur les chapeaux de roues mais je sais que Sébastien Loeb et Michael Schumacher habitent dans le secteur. •Il est comment Sébastien Loeb ? Seb, c’est un mec un peu bourru et nature, super doué en Rallye, qui ne se prend pas la tête. Il ne supporte pas de ne rien faire et enchaîne toujours sur un bon délire pour que ça bouge. •Les Suisses roulent bien ? Les gens conduisent mal en général partout dans le monde. Alors roulez doucement, arrêtez de téléphoner au volant ou de faire autre chose et concentrez-vous sur la route. •Le quotidien d’un pilote ? Pendant la off season je gère mon entraînement quotidiennement pour garder la forme : musculation, VTT, course à pied, kayak; bref je fonctionne au feeling pour prendre du plaisir et éviter que ça me gave. •Et pendant la saison ? Quand la saison démarre, je suis toujours parti et je ne fais que rouler. •C’est physique ? Enormément, je me prends des G dans la gueule en accélération et décélération, là-dessus tu ajoutes la chaleur et la concentration. A la fin des deux heures de course, j’ai bien gagné mon
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sandwich : je suis déshydraté, en hyperthermie et j’ai les bouts des doigts qui picotent. •La bande son idéale pour illustrer ta façon de piloter ? Muse ou Starlight : des changements de rythme et des accélérations. •Un autre hobby pour te faire monter l’adrénaline ? J’adore le ski, mais je ne prends plus autant de risques, pour éviter les accidents qui m’empêcheraient de rouler et de gagner ma croûte. Car piloter, c’est quand même un des seuls trucs que je sais faire. •Tu nous racontes une bonne grosse frayeur sur le bitume ? L’année dernière, j’ai eu le plus gros stress de ma carrière lors d’essais privés à Barcelone : un coup de raquette et je me suis crashé à plus de 200 km/h en latéral dans les pneus. •Sur l’autoroute, tu t’autorises quelques taquineries ? Les imbéciles qui m’énervent sur la route, c’est-à-dire ceux qui te braquent dessus me rendent fou. J’avoue ne pas rester toujours très calme. Pendant mes premières années de permis, j’ai parfois roulé comme un ahuri. Mais la répression routière était plus souple, c’était une autre époque. Et aujourd’hui, je suis père de famille, c’est autre chose… •Au fait, boire ou conduire, tu as choisi ? Ils vont trop loin dans les limites, on peut quand même boire un verre ou deux et rouler prudemment, mais il faut vraiment stopper après. •Tu fais partie des assoiffés en soirée ? Je n’en ai pas eu tant de fêtes arrosées que ça, car j’ai dû devenir sérieux hyper tôt. A la maison, mes parents étaient très clairs : pas de bonnes notes, plus de sport auto. •Il te reste combien de points sur ton permis ? Tous.
« Piloter, c’est quand même un des seuls trucs que je sais faire. »
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sport
Également à l’aise sur la neige du moment qu’il y a un volant ! •Tu as eu le permis du premier coup ? Le Code ? Le BAC ? Le code du deuxième coup, le permis du premier et le bac S au rattrapage, mais j’étais déjà en formule Renault, alors j’ai vécu mes études plutôt comme un intérimaire. •As-tu déjà, dans un état d’énervement intense, balancé un gros coup de savate dans ta caisse ? Jamais ! J’ai des valeurs que mon père m’a inculquées, comme le respect. •En ville dans ta voiture, tu adoptes quel genre de profil ? Tranquille : un gamin peut débouler à tout moment devant toi et c’est le truc qui me fait le plus flipper. •Femme au volant, mort au tournant ? C’est macho le sport auto, mais moi ça ne m’a jamais posé de problème. La monoplace plaît énormément aux femmes, surtout au Japon et en Chine. •Sur console, quel jeu de course t’éclate le plus ? Forza 2 sur X box. •La plus grosse fiesta après une course ? A Mexico City en 2004, la pire, et la seule vraie de vraie, l’année où j’ai gagné mon premier titre. Le stress, l’altitude, la
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« J’ai vécu mes études plutôt comme un intérimaire. » victoire, la fatigue, la déshydratation, le vin, la bière… A un moment, j’ai dû rentrer d’urgence à l’hôtel, je devais prendre l’avion 3 heures plus tard pour participer au Late Show de David Letterman. •Paul Newman, qui était le patron de ton ancienne équipe de Champ Car «Newman Haas», t’avait offert quoi pour ton mariage ? Un petit vase miniature avec deux anses en argent, un symbole assez fort dans sa famille, avec le C de Claire ma femme et le S de Sébastien gravés dessus. Mais le plus beau cadeau, c’est qu’il était présent ce jour-là au Mans. •Qui nettoie ton étagère de trophées ? Tous mes trophées sont encore dans des cartons chez mon père, il y en a environ 70, avec des grandes coupes d’un mètre de haut. •Un contrôle de police un peu houleux ? Aux States en 2003 à une heure du mat’ sur une route déserte, je roulais à 10 km/h au-dessus de la limite car j’étais en retard pour rejoindre une course. Je me suis fait arrêter par un flic du genre beauf et bouseux, en plein contexte de guerre en Irak, qui m’a vraiment pris la tête… Ça a failli mal se terminer… Mais, comme j’avais le visa et le permis américain, il m’a laissé partir à contrecœur. † Patrice et Sébastien
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Wednesdays@Mudam tous les mercredis de 18h à 20h
Depuis l’ouverture du Mudam (Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean) en 2006, les mercredis soir sont consacrés à des propositions musicales et profitent aux visiteurs du musée, dont l’entrée est gratuite de 18h à20h. Après la formule playlists envoyée toutes les semaines par des amateurs de musique, et la consécration de la meilleure proposition attribuée à « Boy of the Bipolar Neighbor aka Fred du d:qliq » avec son projet « Bipolar and unexpected », le Mudam se concentre sur des interventions mensuelles et de plus en plus pointues. Les mois varient mais ne se ressemblent pas et passent en revue les différentes facettes de la musique électronique, rock ou folk de la région, grâce à une série de playlists et un live mensuel, mis en place par l’artiste/musicien/label invité. Après Sugrcane, le label Schnurstrax, et Emre Sevindik, le Mudam s’ouvre à de nouveaux horizons et passe la frontière en présentant le collectif Chez.Kito.Kat. Zoom sur Samuel Ricciuti, membre fondateur de cette structure éclectique et pour le moins originale. Le mois de mars sera donc consacrée à la structure Chez.Kito. Kat, qui présentera sous diverses formes les artistes qui la composent et les divers projets qui l’animent, avec toujours comme leitmotiv l’autogestion et l’expérimentation sonore. Les hostilités commenceront le 4 mars 2009 avec une performance « live » de Dog Bless You, qui dévoilera à cette occasion une version « expérimentale et ambiant » de son travail, accompagné sur scène de deux musiciens (flûte traversière + violoncelle), le tout illustré de son travail vidéo sur la théma-
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tique des paysages sonores. Le deuxième « live », le mercredi 18 mars, sera consacré au groupe montant de la structure messine, Komparce, un mélange de musique électronique, de synthés analogiques vintage et des nombreuses influences qui animent les deux membres du groupe. Enfin, pour l’invitation aux musées (28 et 29 mars 2009), en plus d’animer un atelier workshop sur la composition et l’usage des nouvelles pratiques dans la musique, les Kito.Kat inviteront les membres du groupe nancéen FiliaMotsa, autour d’un projet musicalement « mélangiste » nommé Camera Oscura. Il s’ agira de la rencontre entre deux scènes musicales, rock progressif et musiques électroniques, et deux visions de la composition, d’une part académique et de l’autre numérique. † www.mudam.lu/wednesdays www.myspace.com/chezkitokat A.R + S.R.
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Portrait par Sébastien Agnetti
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Interview Yorgo Tloupas
C’est parce qu’il a toujours aimé les belles choses que Yorgo a offert au monde le magazine Intersection, immortalisant ainsi sur papier glacé, sa propre vision de la mobilité. Entretien avec le créateur du media qui a redonné sa part de noblesse aux engins motorisés de notre siècle… •Intersection, c’est pour qui ? C’est pour le lecteur curieux et non-conventionnel. Parmi les gens que je fréquente depuis des années, issus du monde de l’art, de la musique, de la mode, de l’architecture, du design, je trouve sans cesse des passionnés de véhicules, soit dans leur travail, soit dans leur vie privée, mais aucun d’entre eux n’achète jamais de magazines d’auto. Il existait donc une niche à remplir dans le marché. Intersection, c’est pour les enthousiastes de la mobilité au sens large, et c’est moins pour ceux qui se rendent à des meetings de tuning sur les parkings de supermarchés (à moins qu’ils n’y aillent en anthropologues). •Ton secret pour avoir réussi à intéresser les filles au monde de la voiture ? Ne pas les traiter comme de la déco et ne pas oublier que 50 % des voitures sont achetées par des femmes. J’interviewe souvent
des femmes qui ont des histoires généralement bien plus intéressantes à raconter au sujet des voitures ou des motos. •Le Shooting qui t’a le plus retourné la tête dans Intersection ? L’Audi TT que nous avons plongée dans la piscine, car c’était drôle de pouvoir nager avec la voiture. Le mannequin, le photographe, les grutiers, tout le monde était stupéfait. •Le bolide pour faire un hold-up ? Il y a quelques années, c’était la Subaru Impreza, car elle est rapide, avec 4 portes pour les malfrats et, cerise sur le gâteau, quand la police demandait aux témoins oculaires d’identifier la voiture, personne ne réussissait à nommer cette marque, bien trop méconnue à l’époque. Aujourd’hui, je dirais un supermotard KTM, bien qu’il soit assez bruyant. •L’engin qui colle le mieux au Hip-hop ? Pour sortir des clichés, moi j’attends que les rappeurs s’émancipent, comme Kanye West, André 3000 et d’autres, qui le font désormais avec leur look un peu dandyfiant, et qu’ils se dirigent vers des Américaines des années 30-40, au quotidien, pas juste dans les clips.
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Renault •La bagnole pour serrer ? Du mignon et de l’ancien, une vieille fiat 500 ou l’Austin Healey Frog Eye de mon pote Ramdane.
•Pour faire l’amour dedans ? Tout marche ou presque – non pas que je pratique ce genre de choses, bien sûr.
•Pour partir faire du snow ? Une propulsion avec pneus neige, c’est très drôle. J’adore, mais bon, ce n’est pas super pratique non plus. Actuellement, je m’occupe aussi d’une marque de ski, Black Crows, pour laquelle nous cherchons un Land Rover Defender, avec ce bon vieux design qui n’a pas bougé depuis les années 50.
•Pour dormir bourré sur un parking de club ? J’ai dormi saoul et pauvre sur un parking gelé au bord du lac Tahoe dans le Nevada, par moins 14 degrés, dans une Hyundai de location des années 80. Ce n’était pas forcement très confortable ni chaud, mais nous étions les premiers sur les pistes !
•Le carrosse des temps modernes pour se marier ? Dans l’hypothèse improbable que je me marie, ça se passerait à la montagne et le carrosse serait sûrement une dameuse. •Pour écouter un pure skeud ? Le meilleur son de ma vie, je l’ai écouté dans un Range Rover haut de gamme, avec une impression de cathédrale et une qualité d’audition bien supérieure à celle d’un club. Dr. Dre avait avoué qu’il testait chaque morceau en le jouant dans sa voiture, en roulant dans L.A.
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•Pour partir faire le tour du monde ? Un Unimog, car au moins tu peux le faire réparer de Naples à Valparaiso. Bon courage pour trouver des pièces pour une Porsche Cayenne dans un garage au fin fond du Kurdistan. Rien ne vaut une vieille mécanique bien simple. •Pour calmer les racailles dans une cité ? Lamborghini Murcielago, ça plaira toujours. Evidemment avec sièges Tacchini. •Pour doubler Sébastien Loeb ? Mon vélo en ville : il n’a aucune chance (rires).
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Jeremy Scott •Pour coller au train de Bourdais ? Idem, ou bien en bateau, à Venise…
•La charrette pour les gros ? Une voiture près du sol, un Manx Dune Buggy.
•A collectionner ? La Twingo, première mouture jaune moutarde, de ma mère. Dans 50 ans, quand je la ressortirai, ça sera LA voiture de collection. C’était quand même une vraie révolution lors de sa sortie.
•Le 1er tacot pour ses 18 piges ? Justement pas celui que tes parents t’offrent, mais celui que toi, tu vas réussir à te payer.
•A tuner obligatoirement ? Il faut juste repeindre absolument les jantes en noir, sur toute voiture ou presque. •La guimbarde qui symbolise simplement le rock’n’roll ? Chevrolet Monte-Carlo de 81 en noir, celle que possède d’ailleurs le photographe Terry Richardson. •La tire qui trahit un compte en banque à 7 zéros ? N’importe quelle voiture de collection rare, comme une Ferrari 250 GTO, ou une Bugatti Atlantique. Ces modèles sont impossibles à obtenir en leasing ou à louer pour la journée, dans l’espoir de faire illusion.
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•Le joujou qui t’aidera à passer la crise de la quarantaine ? Pour moi, une Caterham CSR 260. Vivement les cheveux gris. •L’engin pour écraser ton pire ennemi ? Je traquerai le type qui a redessiné le logo SNCF, au volant d’un Pinzgauer. •L’automobile qui compensera un tout petit zizi ? Je ne suis assurément pas du tout concerné par cette question, et je pratique le vélo de toute manière. Mais attention à trop pédaler, certains disent qu’on en devient stérile... •Ta caisse ? Je n’en ai pas, simplement 5 vélos et mon skateboard. † Sébastien
3e édition du Festival international d’Humour
de l’Abbaye de Neumünster Salle Robert Krieps
Tickets ( chaque spectacle ) 20 ; réd. 8 Réservation:+352 / 26 20 52 - 1 [CCRN] +352 / 47 08 95 - 1 [Billetterie] www.luxembourgticket.lu
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Armen
G-Unit
Armen c’est le faiseur d’images le plus « immortal » de la stratosphère Hip-Hop… Extradé depuis quelques années dans la grande Pomme, l’artiste nous a lâché quelques petites anecdotes croustillantes sur les grands manitous du rap. •C’est quoi ton métier ? Il paraît que je suis photographe et réalisateur. •C’est le BMX qui t’a introduit dans le monde de la photo ? Carrément et je roule toujours. J’ai commencé en 1983 le hiphop et le BMX faisaient partie de ma vie. J’ai eu la chance d’être rapidement approché par Bicross Magazine pour prendre des photos pour eux. Ils me payaient juste les bobines. Alors voilà, je me suis fait tout seul, et j’ai niqué pas mal de pellicules pour te dire la vérité... •Le Hip-hop t’a sacralisé ? J’ai commencé à pas mal cartonner dans la photo de BMX jusqu’à ce que le magazine se casse la gueule en 1993, période de grosse crise enfantée par la guerre du Golfe et le père Bush. Quand la seconde vague du rap français a commencé à exploser, il a fallu shooter ces mecs-là. Ils ont préféré que ce soit moi, car je venais du même milieu qu’eux, que j’avais dansé et fait du graffiti avec eux. •T’es uniquement cloisonné dans l’imagerie Bboy ? C’est ma culture et je ne crache pas dans la soupe, mais j’ai aussi fait des groupes de rock comme Vegastar et tends aujourd’hui à faire d’autres choses.
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Pedro Winter •C’est quoi le style Armen ? Un truc inspiré par la réalité sociale et urbaine mais aussi par le cinéma et, de plus en plus, par celui des années 50. •La grosse fierté de ton book ? J’ai approché pas mal de gros personnages, mais ça me remplit autant de joie de faire mon pote et rider Nigel Sylvester que Jay-Z. Je ne suis jamais satisfait de mon boulot mais les trois grosses photos, sur lesquelles les gens s’arrêtent le plus sur mon book, sont le portrait de Fat Joe, la pochette de Rocca, de l’album « Elevacion », et celle d’Ideal J, la cover du disque « Le Combat Continue ». •Si tu pouvais ressusciter quelqu’un pour le photographier ? Big Pun, mon rappeur favori, et Notorious Big. Je devais le shooter à Londres à l’époque où je travaillais pour le magazine l’Affiche, mais il s’est fait assassiné la veille. Ah, j’oubliais, Elvis aussi. •Elvis n’est pas mort ! Ah ben, dis-moi où il est, car ma femme est fan. Chez moi, il y a des photos du King partout. •Ton mentor ? Jean-Baptiste Mondino ! D’ailleurs nous avons plein de points communs. Nous sommes nés tous les deux à Aubervilliers dans le 93, notre carrière a démarré à 35 ans, nous sommes partis tous les deux tenter notre chance aux States et surtout, nous ne nous limitons jamais dans l’image. C’est quand même lui qui a importé le clip vidéo en France, avant nous n’avions que des scopitones.
Portrait par Marlène Boulad
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Eminem
« Quitte à te shooter, je préfère que ce soit avec un appareil photo. » •Le véhicule du hip hop en 2009 ? En 2008, c’était le Bentley continental GT et en 2009, ce sera la nouvelle Mayback. C’est propre au rap d’avoir une belle bagnole, enfin surtout aux Etats-Unis, car en Europe c’est encore tabou de dire que t’as réussi. Les deux rappeurs français qui ont des belles voitures sont Booba, avec justement un Bentley Continental (entre autres, car il a plein de belles caisses) et Rohff, avec un Porsche Cayenne S. •Toi, t’as quoi ? Moi, j’ai 39 ans et j’ai passé mon permis en juillet dernier. J’ai un permis américain et je conduis des voitures de location. Remarque, ça me permet d’essayer plein de choses que je n’aurais même pas imaginées il y a quelques années, car j’ai toujours roulé en scooter. •C’est cliché, mais je veux une anecdote avec des guns ? J’en ai une sympa : la première fois que j’ai shooté G-Unit pour la couverture du magazine Rap Us. D’abord, c’était un gros bordel car G-Unit refusait de se faire prendre en photo tant qu’un de leurs membres, en l’occurrence Tony Yayo, était en prison. Mais avec la sortie de l’album, ils n’ont pas eu le choix. Je n’avais que 5 minutes pour faire LA photo, alors j’ai amené des vrais guns. •Des vrais de vrais ? J’avais accès à ça et je savais que ça plaîrait à 50Cent. Je savais aussi qu’il était très parano, à cause de ses embrouilles avec Ja Rules et des bons bandits qui traînaient avec. Tous ses déplacements étaient super surveillés, et le meurtre de Biggy-Tupac avait vraiment marqué les gens.
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•T’avais ramené quoi ? Un vrai fusil à pompe, canon scié avec une crosse revolver, une arme autrichienne, un PM Steyr, les Allemands s’en servaient beaucoup pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est un pistolet mitrailleur jamais importé aux US et un mini Uzi. •50Cent était content ? Il m’a regardé et m’a dit, parce que c’est quand même un personnage très drôle : tu te rends compte que c’est un photographe qui aurait pu me canner. Je lui ai répondu : quitte à te shooter, je préfère que ce soit avec un appareil photo. Au lieu d’avoir 5 minutes pour travailler, il a viré tout le monde, sa maison de disques, son service de sécurité et nous avons pu shooter pendant 30 minutes. •Rassure-moi, le glock d’Eminem n’était pas chargé quand même ? C’était un baby gun, à air comprimé avec des billes en plastique. Il en voulait absolument un, alors nous nous sommes rendus chez l’armurier pour en acheter pour 1500 euros. Nous sommes partis pour une grosse baston dans l’Holiday Inn toute la nuit et les gens se cassaient la gueule dans l’hôtel sur les petites boules en plastique. •Il est reparti continuer sa promo avec ? Ce fou croyait que c’était des jouets et il s’est fait interdire de territoire à la douane de Londres. Ensuite, comme le gars a explosé, ses avocats ont débloqué la situation, mais c’est un peu de ma faute. •Une anecdote avec de la dope ? J’en ai, mais je ne parle pas de ça.
Busta Rhymes
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Free Prodigy •Alors avec des bitch ? Je n’aime pas appeler les femmes des bitch car je déteste ce terme. Pour moi, les bitch sont les groupies qui vont en backstage baiser avec les artistes après les concerts. Les meufs dans les clips, même si certaines n’ont pas peur de montrer leur cul et leurs seins, sont quand même là pour travailler. •Le fait d’être fan, ça influence un shooting genre avec Kanye West ? Nous sommes tous des êtres humains qui ne sentent pas bon de la bouche le matin, qui se grattent les couilles et qui après le petit déjeuner, vont faire caca... Moi je ne suis pas un « fan » et encore moins avec des artistes comme Kanye West qui a tendance à se prendre pour Jésus Christ, alors si en plus, tu lui lèches les pompes, ça va pas aider… •Est-ce que B2O c’est vraiment un mec mortel ? Booba, c’est d’abord un pote que j’ai connu avant qu’il chante, quand il dansait et faisait les back vocaux de La Cliqua. C’est quelqu’un qui est très pro dans son business et qui assume tout ce qu’il fait. Quand on fait ses clips, il s’intéresse à chaque étape du processus pour comprendre comment ça marche. Et puis surtout, lui et moi, on se marre comme des cons… C’est un type qui ne se donne pas de limites et c’est pour ça que c’est un mec mortel. •Es-ce que Pedro Winter et Booba se sont foutus sur la gueule pendant le shooting ? Pedro était heureux comme un gosse de 8 ans de pouvoir faire un track et un shooting avec Booba. Il m’avait parlé de cette
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photo d’Andy Warhol et Basquiat, avec les gants de boxe, et nous avons décidé d’en faire une version plus dingue avec des tattoos factices. Et puis, Booba c’est un mec intelligent et très ouvert, alors ils avaient plein de trucs à se dire et donc non, ils ne se sont pas foutus sur la gueule… •La B.O. de ton long métrage ? Un mélange de plein de trucs, et même si j’ai grandi dans le hip-hop, j’ai écouté du hardcore grâce au BMX, de la salsa, des comédies musicales américaines et de la soul des seventies de mes parents, alors ça ne serait pas du tout une B.O. de rap... Tu taquines toi-même un peu le son ? •Oui, j’ai fait des mixtapes avec mon pote JR Ewing, le producteur de la Cliqua, mais j’ai arrêté, car tu ne peux pas tout faire dans la vie. Pourquoi New York reste «the place» ? La musique que j’écoute vient de cette ville complètement ouf, et peu importe ce que tu tournes ou tu shootes, ça sera forcément beau. Tu as des immeubles de toutes les couleurs de 12 étages, c’est Gotham city et c’est un pôle créateur de tendance mondiale… •C’est le rêve américain ? Le rêve américain, il existe que si tu te bouges le cul. J’en chie des ronds de chapeau depuis que je suis parti de Paris, juste quand je commençais à avoir un nom. Ici, j’ai dû tout recommencé. † Christophe et Sébastien
eldoradio
ELDORADIO CD-TIPP
Tonight : Franz Ferdinand
Stellt iech en Owend am Nuetsliewe fir, beim danzen, liicht ugeheitert, tëscht äre Frënn. Stellt iech de Klang vun dësem Owend fir a scho sidd der matzendran am neien Album vu Franz Ferdinand.
Ugedriwwe vu verschiddenste Synthie-Sounds an den typeschzackege Franz Ferdinand Gittaren. Dobäi d’Stëmm vum Alex Kapranos, deen op „Tonight: Franz Ferdinand“ endlech Rhythmus a Melodie fräie Laf léisst.
Den Album ass dramaturgesch sou opgebaut wéi ee vun dëse richteg gudden hedonisteschen Owenter, déi mer alleguer vun Zäit zu Zäit erliewen: mat Kaméidi erastierzen, sech komplett opsauge loossen, iergendwann de verschwommenen Héichpunkt – an dësem Fall deen 8 Minutte laangen Titel „Lucid Dreams“ – an da verschweesst an d’Bett falen. An dorop waarden, dass dëst domat ophält sech ze dréien. Oder, wéi an „Dream Again“, d’Stëmmen am Kapp méi lues ginn.
Méi wéi dräi Joer hu sech d’Brite fir hiren neien Album Zäit gelooss. Dat kann heinsdo béis an d’Box goen. Muss et awer net: Franz Ferdinand hunn déi Zäit perfekt genotzt an een äusserst facetteräichen Album gemaach.
Lo awer nees zréck an de Club. Franz Ferdinand waren ëmmer schonn eng Indie-Band fir ze danzen. Bemierkenswäert ass awer, dass déi véier réischt lo, mat duerchschnëttlech Mëtt 30, hiren authenteschsten an extateschsten Clubalbum hileeën.
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Et gëtt allerdéngs eng Saach, déi hu mir bei Franz Ferdinand ni verstanen: „Musek, op déi d’Meedercher danze kënnen“ – dat war d’Standardäntwert vun der Band, wa si hire musikaleschen Usproch beschreiwe sollt. Ofgesinn dass dat räichlech chauvinistesch kléngt, ass et vrun allem e Witz: dat hei ass ganz kloer Danzmusek fir jiddereen. Geschlechteronofhängeg. Perfekt produzéiert. Grandios gespillt an – trotz allen Experimenter – eendeiteg Franz Ferdinand.
WWW.ELDORADIO.LU
eldoTV Wien ment Eldo géif nëmmen Radio maan, deen iert sech. De Steve Kugener iwert de neien Projet op eldoradio.lu. •Waat ass eldoTV ? Ma dat ass eng relativ nei Internet-Télé, wou mir emmer nei Reportagen zu aktuellen Themen oder Evénementer weisen. Daat flott un esou engem webTV ass virun allem dass een d’Reportagen emmer nees kucken kann an eisem Archiv. •Waat fannen ech bis elo bei Iech ? Eis geet et drëms Sachen ze maan, déi een soss net iwerall gesäit hei zu Lëtzebuerg. Bis elo hu mir haptsächlech Nightlife Sujeten gemat. Esou waren mir z.B. oft a Clausen um Tour oder an der Hollerecher Stroos. Awer och exklusiv Interviewen mat bekannten DJen wéi dem Tiësto, dem Laurent Wolft oder David Vendetta dierfen net fehlen. Dann kommen nach Reportagen dabei wou mir national Kënschtler présentéieren, dozou zielen bis ewell den Daniel Balthasar, Versus You, The Disliked, an anerer....
•Waat ass fir d’Zukunft geplangt ? Mir hun elo beschloss an Zukunft net nëmmen Nightlife ze maan, mee och a Richtung Comedy ze goen... waat hei genau op Iech zoukënnt verroden ech awer elo net. Do musst Dir schon op de Site kucken goen. † Christine Delvaux
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Hambourg Ipod vissé sur les oreilles à 5h du matin, Armand Van Helden et son «I Want Your Soul» déroulent le tapis rouge à nos âmes de curieux, en route de si bonne heure, pour nous perdre à Hambourg.
Un stop and go en souriant Le sourire accueillant de l’hôtesse au sol confirme que le weekend sera bon. Embarquement pour un vol presque parfait, puisque la petite escale à Saarbrücken - au rythme d’un touch & go qui secoue encore notre hôtesse de bord – passe comme une parenthèse, avant un copieux petit déjeuner qui fait tout oublier. L’heure de découvrir Hambourg du ciel est arrivée, et c’est par le U-Bahn que l’aventure commence sur une note de pureté, qui fait rire le démon qui dort en nous : on ne composte pas les billets dans ces transports publics d’une propreté à manger par terre. Pas plus de 10 minutes de trajet nous séparent du Stephansplatz et du Baseler Hof, hôtel traditionnel allemand, qui compte fièrement ses quatre étoiles sur son perron, et qui a fêté ses 100 ans en 2007. L’accueil est plus qu’aimable, on se soucie de l’état de fatigue de ses hôtes dans cet établissement,
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et on porte vos bagages en vous expliquant que les réveils aux aurores sont terminés pour le week-end : le petit déjeuner est ouvert jusqu’à 11h du matin, avec, comme il se doit, du pain (noir) béni pour tous les noctambules qui se respectent. De plus, l’hôtel est situé en plein centre, ce qui nous permet d’explorer cette cité portuaire à pieds. Munis d’un plan de la ville et de celui du métro, c’est avec la plus grande aisance que nous nous déplaçons à Hambourg pour notre première étape à la découverte de ses boutiques et de ses habitants. La sortie arrière nous emmène directement dans la bien-nommée rue Colonnaden, endroit idéal pour débuter notre après-midi shopping. Jungfernstieg, cœur névralgique Au bout de cette rue marchande, Jungfernstieg est le centre névralgique de l’agglomération et pendant que certains embarquent pour une petite croisière sur le Binnenalster, deux possibilités s’offrent à nous : continuer en direction du « Rathaus », pour un shopping classieux et grand public, ou filer en direction de la Feldstrasse pour découvrir ses boutiques tendance. Nous nous fondons dans une foule - clairesemée pour
un samedi après-midi - dans le complexe du « Gänsemarkt » où nous sommes à deux doigts de nous évanouir devant le prix pharaonique de certaines paires de chaussures de la boutique « Mercedeh » (Gänsemarkt), puis nous arrivons à une frontière naturelle de la ville, une sorte de ring composé de deux chaussées et d’un terre-plein d’étendues d’eau (l’Elbe, ses canaux et ses lacs) et de verdure. Avant de sortir du centre-ville, nous tombons sur une galerie d’art à ciel ouvert : un immeuble désaffecté et couvert de tags, pochages et autres collages, contestataires ou pas, ce sont autant d’œuvres urbaines qui résistent à l’épreuve du temps et aux assauts des mouettes ! Nous continuons notre chemin, passant devant le « Laeizhall » puis le « Justice Building », une architecture à couper le souffle par son côté passif, écrasant.
Feldstrasse, cossu et hype Le quartier de la Feldstrasse commence alors, et c’est un nouveau Hambourg qui s’offre à nous, le Hambourg bobo, quartier des artistes, créateurs de mode et disquaires en tous genres. L’architecture se fait plus légère, plus espacée. On rêve presque d’habiter dans ces petites ruelles boisées, où les maisons accolées et les vélos par dizaines, nous rappellent que l’Allemagne est le pays de l’écologie, mais surtout qu’Hambourg est une ville plate ! Notre premier arrêt se fait dans le shop « Ruff Trade Records » (Feldstrasse) où nous bloquons sur le bac House qui regorge de pépites de la fin des années 90. Nous bifurquons alors sur la Markstrasse, équivalent du quartier de la Bastille à Paris : boutiques de créateurs, magasins de disques et cafés à la mode se succèdent pour notre plus grand bonheur. On se sent bien dans cette rue, comme si on y avait toujours vécu, comme si on avait déjà posé nos pas sur chacune des dalles. Comme une offrande divine, le soleil fait enfin son apparition. Il ne manquait que lui ! Nous enchaînons quelques boutiques, dont la fameuse «Herr von Eden », summum du chic masculin. Puis, attirés par la divine association des sneakers et des vinyles, nous nous engouffrons dans « Groove City records » (Markstrasse) où notre carte bleue a rugi de plaisir… Impossible de résister à ces trésors de funk et de disco, comme la discographie complète de Teddy Pendergrass, ou d’essayer des centaines de paires de baskets, plus rares les unes que les autres !
Schulterblatt, branché et contestataire Après avoir traversé le marché du Neuer Kamp, direction « Schulterblatt », LA rue tendance de Hambourg où se trouve « Hatari » (Schanzen Strasse), l’un des restaurants les plus branchés et son fooding tout en finesse. On y mange le spécial hamburger éponyme (que c’est étrange de manger des hamburgers à Hambourg) en se délectant d’une fameuse pils. Les frites y sont excellentes, le service adorable et les prix abordables. Sustentés, nous remontons Schulterblatt vers le mythique « Rote Flora » (Schulterblatt) ancien théâtre et centre culturel contestataire d’Hambourg. Nous repérons sur les affiches les lieux de nos pérégrinations nocturnes : Discocaïne, Waagenbau, Uebel & Gefährlich, Neidklub… Exténués, il est l’heure de faire un break pour recharger nos batteries et décharger nos photos.
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Reeperbahn, le Pigalle en mode Hambourg Vingt-deux heures, nous nous mettons en route pour le centre de la nuit à Hambourg : Reeperbahn. Sur place, la foule grouille. Reeperbahn, c’est le quartier de la gare à Luxembourg. Des sex-shops, des boîtes de nuit, des fast-foods et beaucoup de policiers qui veillent à ce que la horde de jeunes Allemands, bien décidés à soutenir l’économie nationale en ingurgitant le plus de bières possible, ne déborde vers une manifestation trop ostentatoire et bruyante de leur joie de vivre ! Nous commençons notre soirée dans « meine kleinraumdisko » (Neuer Kamp) où le DJ distille une musique pop légère et nous permet de bien débuter la soirée. Quelques « Astra » (la bière locale) plus tard, nous entrons dans « Grosse Freiheit », où la fête bat son plein. Ici, on oublie qu’on est dans le nord de l’Allemagne, en croisant des demoiselles en tee-shirt et des kids torse nu ! Coiffés de nos bonnets, notre choix se porte sur « Blankenese Kiez Internat », club d’électro et de techno minimal (Grosse Freiheit) pour y finir une longue soirée au rythme des battements de cœur de ce quartier bien déjanté ! Roy Lichtenstein, artiste célébré Dimanche matin, 12h, le soleil est à son apogée et c’est tout éblouis que nous découvrons « Neuer Wall » où se succèdent les boutiques de luxe, mais c’est l’hôtel de ville – le Rathaus – qui termine de nous clouer le bec : il est immense, imposant, majestueux et nous rappelle qu’Hambourg est une ville portuaire très prospère depuis bien longtemps. Les yeux encore écarquillés, direction l’exposition des œuvres de Roy Lichtenstein au musée « Kunst und Gewerbe » (Glockengiesser Wall). Les diverses salles dédiées à l’art japonais, égyptien ou arabe ne nous font pas oublier la qualité des pièces exposées dans la salle consacrée aux instruments de musique. L’après-midi nous échappe aux détours des couloirs. Il fait presque nuit quand nous ressortons pour une visite du port commercial. Rater le port d’Hambourg serait comme oublier de visiter notre Gründ. Direction « St. Pauli Fischmarkt », le soleil se couche sur les docks, c’est grandiose, les mouettes rient, les grues couinent et les derniers bateaux rentrent. Nous en profitons pour faire de même ! Les Suprèmes Dindes à Astrastube Après une petite pause et un dîner « Land & Maar » dans le winestub « Am Elsass » (Colonnaden), on file à Astrastube (Max Brauer Allee) pour un double concert rock. L’endroit est grand comme une salle à manger, mais l’ambiance est inversement proportionnelle à la taille. Nous assistons à la fin du récital des « Rubikon », qui ouvre pour « Les Suprêmes Dindes », groupe français de rock alternatif ! Le show est débridé, dénudé, déluré. La chanteuse slamme dans la foule, les blagues fusent, l’humeur est joyeuse ! A la fin du concert, nous en profitons pour bavarder avec les artistes, avant de prendre le chemin du retour. Lundi, 12h, après un copieux petit-déjeuner servi dans notre chambre (le luxe ultime), la fièvre acheteuse nous gagne encore. Il est temps de récolter les trésors repérés le samedi aux abords des galeries marchandes et boutiques du « Europa Passage » et du Alsterhaus.
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Il est hélas déjà temps de prendre la direction de l’aéroport… Un dernier repas raffiné dans l’avion, quelques coupes de champagne au cordon rouge, des anecdotes échangées avec une hôtesse tout aussi adorable qu’à l’aller, et notre avion se pose sur le tarmac de notre Grand-Duché. Hambourg nous réserve encore bien des surprises comme une traversée des docks avec le fameux travesti Olivia, une balade dans les pas des Beatles ou la visite des multiples galeries d’art devant lesquelles nous n’avons pu que passer ! † Caroline & Laurent
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Survival of the Fittest
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En hauteur Réalisation : Pascal Monfort Photos : D.R.
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Roseanna au plus haut des cieux Se faire une place au soleil, parmi les dizaines de petites griffes qui voient le jour chaque année, n’est pas chose simple. Et pourtant, mon petit doigt me dit que ce n’est qu’une question de semaines pour AnneFleur et Roxanne, le duo créatif aux commandes de Roseanna. Coup de cœur absolu pour leur collection printempsété 2009, qui risque d’en obséder plus d’une, moi la première. Explications.
La première fois que j’ai croisé un modèle siglé Roseanna, c’était un maillot de bain, et pour cause ! La toute première collection, qui date seulement de l’été 2008, était entièrement et uniquement composée de bikinis et autres costumes de playa. Heart attack direct, les pièces sont de vraies splendeurs. Je retiens donc ce petit nom féminin et le range soigneusement dans mon panthéon des marques qui donnent envie de faire de la chirurgie esthétique, afin d’être une bombe en maillot. Puis, cet hiver, les coquines ont décidé d’y ajouter quelques vêtements, histoire d’enfoncer le clou et de rentrer dans la cour des « habilleuses de filles pas que pour l’été ». Ça a donné de la maille sublime (laine, soie, cachemire), de la jupette liberty courtissime de jeune fille en fleurs et de la chaussette haute de school girl, sans l’effet Britney, vous l’aurez deviné. Un soupçon de lingerie pour asséner le coup de grâce et leur collection prend des airs de grande. Mais le véritable choc, je l’ai eu il y a quelques jours, à la réception de leur lookbook printemps/été 2009. Pourquoi tant d’amour me direz-vous ? Je n’y suis pas pour grand-chose, tant j’ai l’impression d’avoir été ensorcelée. Ce qui était déjà canon cet hiver devient bombesque. Les couleurs sont pile celles que l’on rêve de porter sans en avoir eu conscience, avant de les voir savamment mises en scène par Roseanna : du vert menthe, du bleu klein, de l’ocre et du bordeaux, du navy combiné à du corail, le tout, toujours accompagné de l’imprimé liberty qui semble être un incontournable pour notre plus grand bonheur. Les maillots de bains sont toujours présents, la maille également, mais la famille s’agrandit avec des robes en plumetis qui combinent simplicité et somptuosité, la marque d’un succès annoncé ? C’est tout le mal qu’on leur souhaite. Pour découvrir toute leur nouvelle collection ainsi que leurs points de vente, une seule adresse : http://roseannaswim.com/ † www.punky-b.com/ Punky b
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Yves Faber
Autoroute A7, direction Ettelbruck, je suis pas mal en retard à mon rendez-vous avec Yves Faber. Sa 3ème place à l’International Drift Championship 2008, fait de lui LE spécialiste luxembourgeois de la discipline. Les 110cv de ma 307 XT premium rugissent, 130-140150 km/h, on n’a qu’une vie… Yves m’accueille sur son lieu de travail et calme mes ardeurs de Fangio des écoles en me présentant sa meilleure amie : une Ford Mustang 88 de 450 cv. Mes clés en tombent de ma poche, même pas envie de les ramasser… •Bon Yves, ça a l’air sympa le drift mais c’est quoi au juste ? C’est simple, drifter c’est mettre une voiture dans un état instable et maintenir cet état le plus longtemps possible. En gros, tu arrives dans un virage, tu braques, tu tires le frein à main, tu contrebraques et c’est parti pour la glisse ! •Une discipline qui vient d’où ? Le drift est né dans les années 70, dans les montagnes japonaises. Aujourd’hui, au Japon, c’est le sport numéro un ! Les drivers sont des fous qui concourent sur des monstres de 700cv. Même en 5ème ils brûlent la gomme !
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•Le drift au Luxembourg ? Le drift n’est pas une discipline homologuée par la Fédération Internationale Automobile. Ici, aucun circuit ne nous accepte. Ils n’aiment pas vraiment les traces de pneus… Je n’ai jamais pu organiser de manche officielle au Grand Duché, alors que c’est possible dans tous les autres pays ! Mais, promis, un jour j’y arriverai. •Et donc, mec, elle drifte où ta caisse ? Principalement en Allemagne, sur les circuits de Nürburgring ou Hockenheim. •Une discipline compliquée ? Très. Tout le monde peut apprendre à rouler vite mais pour drifter, il faut vraiment faire corps avec sa voiture. Tu sais, c’est vraiment une discipline à part. En rallye, quand la voiture de Sébastien Loeb dérape, il corrige sa trajectoire, nous on continue…
« Même en 5ème ils brûlent la gomme ! »
•Un bon plan pour avoir des pneus pas chers ? Nan, parce que les miens sont limites… Mon sponsor, obligatoire car j’en use environ 16 par jour… Mais sinon le drift reste le sport auto le moins onéreux, car mis à part les pneus, on use peu la voiture, et les accidents sont très rares. •Rares mais quand ça arrive ? Quand ça arrive, tu sors de virage à 120 et tu exploses ta Nissan 200 SX. Moi, je n’ai rien eu, quant à elle, paix à son âme. •Faire des freins à main sur les parkings ça marche encore avec les filles ? Un jour, j’ai fait faire un tour à une dame, 35 ans, charmante. Elle ne s’arrêtait pas de crier. À la fin, elle m’a remercié en me disant que c’était l’un des meilleurs quickies (petit orgasme) qu’elle ait eu depuis longtemps… † Christophe Hanesse
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POST-REPORT DU KNIGHT CLUBBER ! La nuit sera toujours plus belle que le jour. Hangover, ou comment je post-reportise les soirées où tu n’es pas allé. Obama l’a dit: « Yes week-end ! ». Les Rives de Clausen auraient dû choisir le slogan du nouveau président américain. « Yes we can …stay open » ! N’en déplaise aux riverains agacés qui menacent le site, j’étais autant décidé à faire la fête, dans le nouvel endroit à la mode de la capitale, que Georges Clooney à taper la discussion avec des copines dans une boutique Nespresso. Un joujou sous le bras, je fais ma BA pour un OB en don-
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nant le cadeau à l’association Caritas pour la soirée « Luxuriant Toy Club Party » organisée au Verso. A l’intérieur, j’embrasse et léchouille tout ce que le Luxembourg compte de mannequins, j’écoute The Shoppings hurler que j’ai plein d’amis sur Myspace (ce qui est faux, j’en ai beaucoup plus sur Facebook), je bois mille coupes de champagne, je propose une partie de jambes en l’air à un couple d’unijambistes, j’essaie de voler la collection de disques du Luxuriant DJ Crew et je me fais filmer en train de slamer par Eveant TV. En fin de soirée, je me fais sermonner par l’équipe du magazine qui me somme de ne pas raconter cette soirée dans le prochain numéro. «Yes I can » ai-je répondu ! En plus, je l’aimais bien moi Bush… †
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Monday to Friday 6am to 2pm Luxembourg’s English radio programme The best Music The latest news And more on the Radio Ara network. Breakfast with Phoebe Winter Mid morning with Simon Moore and Lloyd Brant Eclectic Lunch with Ben Andrews Text your requests to : 64143
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communiqu
Interview Yves Marchello « Making the world a fitter place. »
Parce qu’un esprit saint se sentira toujours plus en adéquation avec un corps saint, Passage Fitness lance son grand concours, afin de tester votre santé et de filer un coup de pouce à votre silhouette. Entrevue avec Yves Marchello, national sales manager des clubs de remise en forme qui font la différence. •Tu appartiens à un grand groupe ? L’enseigne Fitness First regroupe plus d’un million d’abonnés répartis dans 540 clubs, sur les trois continents que sont l’Asie, l’Australie et l’Europe. •Combien de salles au Luxembourg ? Quatre Passage Fitness à Bereldange, Foetz, Hollerich et Sandweiler. Depuis le début d’année 2009, tous nos centres adoptent un nouveau slogan et un nouveau challenge : making the world a fitter place. •Comment atteindre cet objectif ? Avec l’idéologie Survival of the fittest. Le principe est simple et consiste à évaluer ta santé et ta condition physique afin que tu te retrouves face à ton image et tu te sensibilises à un style de vie plus sain. •Comment survit-on ? En accomplissant les 6 disciplines Shape up (course, rameur, tractions, pompes, abdos et souplesse), évaluées par un Personal Trainer Passage Fitness. Le plus important pour nous est la participation de nos membres, plus que le résultat final et donner l’opportunité à tous de découvrir notre philosophie.
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Membres et Non-Membres inscrivez-vous sur www.survivalofthefittest.lu. •Finalité ? Tout d’abord, le fait de prendre conscience que le bien-être et la santé sont deux choses vitales, et ensuite la possibilité de décrocher un prize money de 10 000 euros pour les plus méritants. •C’est pour qui ? Le contest n’est absolument pas destiné à une élite. Chez Passage Fitness, ce n’est pas le plus fort qui l’emporte, mais celui ou celle qui, grâce à un équilibre physique et mental parfait, s’adapte le mieux à son environnement. It’s only natural to keep in shape. Comme beaucoup de sociétés déjà présentes parmi nos membres, ce produit est également destiné à tous les dirigeants soucieux d’avoir un personnel en pleine forme : Fitness is good for business ! ! ! •Le mot de la fin ? To be the brand that everyone acknowledges as the place to archieve your fitness goals; like minded staff and like minded members work together to make that difference. † Sébastien
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tea&biscuits
Do, Make, Say, Think Music in four walls Welcome to the second and most wondrous Tea and Biscuits scribblings of 2009 ! This month we are taking a sweeping look at some of Luxembourg’s top concert venues* where you can escape the cold and enjoy some mighty fine music too. We accept that certain Chumscrubbers (sic) may view it as an easy issue – and why wouldn’t you ? But, given our professions and overflowing enthusiasm for a melody, we figured this would do us just fine… T&Bx
Kulturfabrik (CocoRosie, Death By Murder, My Vitriol) Esch-Alzette’s 1st but somehow now 2nd live venue, under a change in tone with Paul Bradshaw pulling the strings, this 850 capacity venue is synonymous with the heavier spectrum of things. www.kulturfabrik.lu
d:qliq (Port O’Brien, The Album Leaf, Uzi & Ari) With the upstairs now dedicated to chillin’ and a bouncing baby on the way, this compact musical compartment zig-zags wildly from acoustic shows to way-out-wacky electro. Can squeeze in a hundred or so sardines into its tin. www.dqliq.com
Den Atelier (The Streets, Amadou & Mariam, Rock-A-Field) Come on, you know it already. The ‘A’ built upon its sturdy reputation over the past 3 years and we look forward to the summer schedule. 1,200 capacity at full tilt. www.atelier.lu Sang & Klang (Little Charlie & The Night Cats, Big Ed Sullivan, Kenny Neal & Band) Partnered with the Blues Club Of Luxembourg. Tucked away in Pfaffenthal, S&K is a veritable nook of niche music, a Mecca fans of Jazz, Blues & Bluegrass should walk its boards. 250 max capacity. www.bluesclub.lu
Op der Schmelz (Josh Rouse, Lambchop, Tito & Tarantula) Based out in Dudelange, managed by Paul Rech of Dreamcatcher, this relatively new venue is the one to head to for approx 450, Roots, Americana, Blues fanatics. www.opderschmelz.lu
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Exit07 (Modeselektor, Nathan Fake, Artaban) Now settled in its new home on rue de l’Aciérie, Exit07 prides itself on bringing cutting edge local and international acts to its stage. Just shy of 250 dancefloor maniacs. www.exit07.lu
Philharmonie (Herbie Hancock, The Unusual Suspects, Greetje Bijma) A truly world class music venue that mixes classical, jazz, and many other genres on its programme. With three separate concert spaces including the Grand Auditorium, the Philharmonie is now in its fourth season. www.philharmonie.lu
Rockhal (Ayo, Morrisey) The Esch-Belval venue boasts two concert spaces. The main room holds up to 6500 people whilst the smaller club can hold up to 1500 people. Acts vary from massive international acts with huge stage shows to lesser known up and coming names. www.rockhal.lu
TuneAge: “On a sliding scale” Tea The Short Wave Set – Glitches and Bugs Dan Black – Yours Beck – Youthless MGMT – Electric Feel (Justice Remix) Timmy Vegas and Bad Lay-Dee – Another Dimension Artaban – Fjord Mustang Empire Of The Sun – Walking On A Dream * Artaban – The Dawn Cavalry Florence & The Machine – Dog Days Secret Machines – Now You’re Gone School Of Seven Bells – Half Asleep Sufjan Stevens – Chicago Animal Collective – My Girls Biscuits Now available as an iMix on iTunes.
Verso (New Model Army, The Convertibles) Nestled in the middle of the Rives de Clausen complex, Verso put on regular club and live music nights for up to 200 punters. With mobile bars, this venue regularly changes its look and is well worth checking out. www.verso.lu
February: 26: Kings Of Leon – Palladium, Köln March: 03: Oasis – Bercy, Paris 11: Friendly Fires – Ancienne Belgique, Brussels 12: Franz Ferdinand – Ancienne Belgique, Brussels 14: White Lies – Botanique, Brussels 22: Bob Dylan – Forest National, Brussels 23: Fall Out Boy – Ancienne Belgique, Brussels 25: Amadou & Mariam – den Atelier 25: Peter, Bjorn & John – Botanique, Brussels April: 03: Yo ! Majesty – Ancienne Belgique, Brussels 21: IAMX – Rockhal 26: The Ting Tings – La Laiterie/Zenith, Strasbourg May: 06: Jane Birkin – Den Atelier 06: Beirut – Botanique, Brussels 08: Lilly Allen – Ancienne Belgique, Brussels 14: PJ Harvey & John Parish – Ancienne Belgique, Brussels June: 05: Morrissey – Rockhal 28: Rock-A-Field – Roeser
The Point (Overdressed Pt 1, GaGa in da House Vol 1) As well as their regular club nights, the stylishly designed and newly opened Point has the option to put on concerts in both the front and back areas. Floating numbers get through the doors. Expect gig announcements soon.
*Disclaimer: The venues selected are based in and around the City Centre, we have, rather disappointingly, received no form of bribery from the organising parties and their inclusion is based solely on proximity. Apologies to those venues further out in the sticks that have been omitted. † Ben Andrews and Steps Lowe
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File dans ta cuisine ! Aujourd’hui mon ami, je vais te parler souplette. …un peu plus de joie et de bonheur s’te plaît ! Je sais que pour toi, la soupe c’est pas vraiment glam’ mais je te promets qu’on peut faire beaucoup, beaucoup mieux que la soupe aux pois cassés de mamie Jeanine. Et puis, pour faire plus smart devant tes amis, tu déguises un peu le truc en donnant des noms du style « velouté de légumes d’hiver » : j’te promets que ça marche. Seule contrainte : il te faut un mixeur qui fonctionne et que tu saches faire fonctionner (ouais, ouais, j’commence à te connaître) !
Soupe de tomate italienne Pour 2 personnes. - 1 cuillère à soupe d’huile d’olive - ½ oignon haché - 1 gousse d’ail hachée - 1 poivron rouge coupé en dés - 50 cl de bouillon de légumes - ½ verre de vin blanc - 400 gr de tomates concassées en conserve - 2 cuillères à café de paprika - de la coriandre pour la déco Tu fais chauffer l’huile et tu fais revenir l’oignon et l’ail. Tu ajoutes le paprika, les dés de poivrons, les tomates et le vin. Tu mélanges bien et tu laisses frémir 2-3 minutes. Tu ajoutes le bouillon et tu laisses mijoter 20 minutes. Passage obligé par le mixeur. Les petites tartines huilées et frottées à l’ail sont conseillées ! † Mari
Soupe Bollywood Pour 2 personnes. - 1 cuillère à soupe d’huile d’olive - ½ oignon haché - 1 gousse d’ail hachée - 250 gr de carottes - 1 petite pomme de terre - 1 cuillère à café de curry - 70 gr de lentilles rouges - 50 cl de bouillon de légumes (j’utilise les petits cubes à diluer dans l’eau) Tu commences par éplucher et couper en morceaux les carottes et la pomme de terre. Puis dans une casserole, tu fais revenir dans l’huile l’oignon et l’ail pendant 2-3 minutes. Tu ajoutes les légumes, les lentilles et le curry. Tu mélanges bien et tu verses le bouillon de légumes. Sel/poivre, tu surveilles jusqu’à ébullition. Ensuite, tu laisses mijoter 25 minutes à feu doux. Tu mixes le tout et voili-voilà ! Avec des tartines de fromage fondu…c’est un régal
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Opium
Ce restaurant existe depuis plus de 7 ans, mais c’est toujours avec un grand plaisir que nous laissons sur le parking les frimas grand-ducaux et rejoignons le cadre chaleureux de sa grande salle et sa légendaire pénombre.
Nous changeons radicalement d’atmosphère et l’encens qui se consume, la lecture de la carte des cocktails et du menu participent au dépaysement, nous sommes déjà en pays lointains aux senteurs d’Asie. .. Concoctés par le nouveau Chef, Rouleaux Cambodgiens, Sushis et Sashimi revisités accompagnés d’une brunoise et d’un granité de concombre à la menthe poivrée nous réjouissent et nous stimulent pour la suite. Les viandes sont classiques mais la préparation est originale et ne manque pas d’efficacité, très bonne cuisson du gigotin d’autruche, l’acidité de la compote de pomme sur le flan de betterave est un pur délice ! Un excellent émincé de bœuf aux cinq épices est justement parfumé, le tout arrosé par un Chardonnay d’Afrique du Sud suivi d’un Languedoc et d’un Vaqueras servis au verre. La carte des vins est une invitation à continuer ce voyage gustatif, on y trouve à côté des nectars du Nouveau Monde, ceux d’Afrique du Sud, d’Australie, du Liban, d’Israël et bien entendu de la vieille Europe. Vous pouvez voir tous ces vins et bien d’autres, dans la cave accessible à tous au fond de la salle. Six desserts attendent les plus gourmands d’entre vous, nous avons pour notre part choisi « la folie de l’Opium » (pour deux personnes) qui nous semble un résumé parfait du savoir-faire de la maison. Toutes les bonnes choses ont une fin et il nous faut de nouveau braver le froid, mais promis on reviendra goûter toutes les autres délices avant les prochaines intempéries et on vous invite à faire de même.
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Le chef propose un menu déjeuner qui change toutes les semaines (voir sur le site internet) à des prix très intéressants… Une entrée, un plat ou un plat et un dessert à 17,50 € ou le menu complet pour seulement 23,50 €. † Fermé le samedi midi et dimanche midi Attention la réservation est recommandée le weekend Opium 427 route de Thionville L-5887 Alzingen Tél: 26 36 01 60 Fax: 26 36 16 06 www.opium.lu Les Ducs
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Presente
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Corey
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Kawa
@ BYBLOS WWW.KAWAENTERTAINMENT.COM/MUSIC.HTML
Byblos Club www.byblos.lu reservations@byblos.lu 58, rue du Fort Neipperg L-2230Luxembourg Tél.: +352 24 87 33 21 Fax.: +352 24 87 33 21 Mer-jeu : 24h à 6 h Sam : 23h à 8h Dim 24h à 6h
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AKA
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Quelques éléments de réflexion sur les marchés boursiers pour 2009… Au risque de répéter quelques poncifs, l’année boursière 2008 s’est soldée par quelques chiffres assez extraordinaires. Sur le plan européen, l’indice Eurostoxx 50, qui regroupe les cinquante plus importantes valeurs européennes, a clôturé l’année 2008 sur une baisse de 44,28%. En France, l’indice CAC 40 (bourse de Paris) a terminé l’année sur un résultat de -42,68%, soit la perte annuelle la plus forte depuis sa création en 1988. Pour mémoire, la dernière contreperformance remontait à 2002 avec -33,8%. Nos voisins allemands (bourse de Francfort) ont affiché une perte annuelle record de 40,4%. Londres ne fait guère mieux avec -31,5% et la Belgique conclut sur -53,7% sur le Bel20, aggravé par la chute de Fortis (quasiment -95%). En traversant l’Atlantique, on s’aperçoit que le Dow Jones a lâché 34% et a réalisé sa pire performance depuis sa naissance en 1931. L’indice RTS de la bourse de Moscou affiche -72,4% en 2008… et il ne s’agit pas de son pire plongeon annuel puisque l’indice russe avait affiché -85% lors de la crise de 1998. Mais si, rappelez-vous : il y a même eu une dévaluation du rouble. A ce stade, et pour l’exotisme, notez que la bourse de Shanghai a connu la plus forte dévaluation de ses dix-huit ans d’histoire, avec -65,5%. Seuls les marchés d’Amérique latine semblent faire moins mal que le reste de la planète financière avec des chutes de 24.1% et 49.9% respectivement, pour la bourse mexicaine et pour la bourse argentine. Et pourtant, avec un peu d’efforts, on se rappelle de certaines déclarations qui, prises isolément et dans le contexte que nous connaissons actuellement, font sourire. La fiabilité des analyses des éminences grises laisse pantois. Pêle-mêle, on peut citer la déclaration d’un analyste senior de la Deutsche Bank déclarant en janvier 2008 que : « aux EtatsUnis, l’ embellie arrivera certainement mi-2008. En Europe, la reprise prendra sans doute quelques mois de plus. En tout cas, il n’y aura pas de krach cette année ! », ou encore l’analyse de la banque Goldman Sachs qui a prédit en mai 2008 « un baril à 200 $ dans un délai de 6 mois à 2 ans » (il est actuellement aux alentours de 45 $)…
Les hommes politiques ne sont pas en reste, puisque le ministre français du budget, Éric Woerth, a déclaré que : « par nature, la France n’est pas en récession », ou encore cette déclaration de Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds Monétaire International (FMI) : « Il y a de bonnes raisons de penser que les institutions financières ont révélé l’essentiel (des dégâts), surtout aux Etats-Unis (...). Les pires nouvelles sont donc derrière nous» (mai 2008) . La prévision est un art délicat et un exercice difficile. Bien que personne ne puisse prétendre détenir une quelconque once de vérité en termes de prédictions, un simple exercice de perspective nous permet d’anticiper l’année 2009. L’arrivée au pouvoir de Barack Obama va certainement se traduire par des plans de relance qui seront annoncés au cours du trimestre (ce dernier espère, à l’heure où ces lignes sont écrites, une adoption rapide par le congrès américain de son gigantesque plan de relance de l’économie de plus de 820 milliards de dollars). Pour que ces mesures puissent commencer à produire un effet, il faut compter a minima six mois, soit pas d’impact significatif avant la fin du troisième trimestre 2009. En supposant que ces solutions fonctionnent et qu’elles soient perceptibles en Europe, il faudra compter encore un semestre supplémentaire. Bref, on peut donc tabler sur un léger mieux en Europe pour la rentrée 2010… A condition, naturellement, que certains événements ne se réalisent pas : déflation, aggravation de la perte de confiance, dévaluations compétitives de certaines devises, plongeon de la croissance en Chine… Il ne reste donc qu’à prendre son mal en patience et attendre une reprise progressive des économies et donc des marchés… † Paul Genaud Illustration Gilles Uzan
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Interview Fréderic Kieffer
« Nous utilisons le savoir- faire du groupe ING pour trouver des solutions adaptées » Frédéric Kieffer, de l’agence ING de Strassen, nous a ouvert les portes de son futur bureau afin de nous faire part de ses projets à venir. Entretien avec un booster de l’économie locale. •Présentation ? Après des études à l’école de commerce ICHEC à Bruxelles, je suis revenu au Luxembourg pour travailler pendant trois ans dans l’industrie. Je travaille chez ING depuis deux ans et demi. J’ai d’abord été conseillé clientèle professionnelle, je m’occupais des PME du pays. •Et aujourd’hui ? A partir de mai 2009, je deviens gérant de l’agence de Strassen pour la clientèle locale. J’habite à 700 mètres de l’agence et je connais très bien ma commune. •Quel sera votre challenge ? Je vais essayer de développer l’activité des nombreuses PME de Strassen. •C’est une commune dynamique ? C’est une agglomération en plein développement, avec beaucoup de petites entreprises, notamment sur la route d’Arlon. Strassen est une ville moderne qui bouge, la preuve avec la récente ouverture des Thermes.
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•Quels sont vos atouts pour les entreprises ? ING est un groupe international implanté localement avec des gens de terrains qui maîtrisent parfaitement les spécificités régionales. Nous utilisons le savoir- faire du groupe pour trouver des solutions adaptées et ceci, même au-delà des frontières du Luxembourg. •Et pour les clients locaux ? Evidemment, nous offrons un service complet : crédit logement, crédit personnel, carte Visa, carte Maestro et tous les produits de placement avec les conseils sur place. •Hâte de prendre vos nouvelles fonctions à Strassen ? Oui, car j’intégrerai une équipe de 8 personnes de nationalités différentes. Nous pouvons ainsi accueillir dans l’agence de Strassen des clients en luxembourgeois, allemand, français, anglais, néerlandais, portugais et même en polonais. Cette mixité reflète bien la diversité de la population de la ville. •On vous trouve facilement ? Très simplement, nous sommes situés sur la route d’Arlon, à côté de la sortie d’autoroute, avec un parking gratuit à l’arrière du bâtiment. Venez nous rendre visite, vous serez très bien accueillis. † Sébastien
steve'scorner
PLACE2BE
SPACE BAR-RIVES DE CLAUSEN
Eng vun de beléifste Baren a Clausen ass de SPACE. Hei feieren all Weekend honnerte Leit. Ech hu mech aus deem Grond mol mam Ryan Rutledge, engem vun den 3 Patronen getraff a bei engem gudde Whiskey Cola iwwer de Succès vu senger Bar geschwaart. •Wat ass d’Konzept vum SPACE ? Et ass jo sou dass all d’Lokaler a Clausen en anert Konzept hunn. Bei eis hu mir alles op House Musek opgebaut, well de Genre gudd leeft an well mir déi Musek och selwer am léifsten hun. Natirlech hu mir eis Déco och dodrun ugepasst. Ënnen ass et dofir ganz modern, e bësse flippeg, an eis Palmen solle fir de richtegen „Ibiza Feeling“ suergen. Eis Lounge uewen ass e bësse méi retro/klassesch ageriicht an déi perfekt Plaz fir ze relaxéieren. •Wéini kann ech an de SPACE goen ? Am Moment si mir Mëttwochs an Donneschdes vun 18h00 bis 01h00 Auer op, Freides a Samsdes vun 18h00 bis 03h00 Auer. Eisen Horaire wärte mir awer demnächst (wann d’Wieder besser gëtt) erweideren, awer do kann ech nach keng Detailer soen. •Wéivill Leit si Weekends do ? Wat déi genee Unzuel vu den Leit betrëfft, wëll ech elo net spekuléieren, well ech do bestëmmt total donieft géing leien. Awer et sinn der vill. Weekends ass de Space ëmmer gudd voll... • Et goufe jo vill Rumeuren ronderem d’Rives de Clausen, déi jo elo endlech gekläert goufen. Wat sees Du als Patron dozou ? Majo et ass jo lo sécher dass Clausen NET zougemach gëtt, ganz éierlech konnt ech mir dat och net virstellen. Ausserdeem hunn alleguer d’Caféen hei Freides a Samsdes eng fräi Nuecht ! An et fuere méi Navetten, sou dass de Probleem mam Parken och net méi esou krass wäert sinn.... deemno alles positiv.
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ROCK TIPP
KITSHICKERS
D’Kitshickers sin eng Band déi et zanter 11 Joer gett. Bis ewell hu si ganzer 5 Alben erausbruecht, de läschten eréicht viru kuerzem. De Gilles vun de Kitshickers huet mir e bessi méi iwer seng Band an déi nei CD verrooden... •Gilles, den Cover vum neien Album huet schon e ganz ongewéinlechen Layout. Wéi koumt Dir op déi Iddi ? D’Verpackung ass intressant well se éischter un e Buch soll erënneren wéi un eng CD. Et kéint een mengen dass et een aalt an Lieder gebonnent Buch wier. Dat erklärt sech doduerch dass eis Coveren vun der ischter CD eng fortlaafend Geschicht erzielen an op eiser läschter CD, «So that’s the miracle of life», fënnt een eisen Haaptpersonage an enger Bibliothéik. Dest Buch, «The Orion Constellation» staamt aus genau där Bibliotheik.
•De neien Album gouf am VERSO an de Rives de Clausen présentéiert. An hei huet een net schlecht gestaunt... Jo ! Bei desem Concert haten mir jo och e ganzen Chouer vun 20 Leit dobai. Si sin awer net nemmen live mat eis opgetrueden, mee hun och eenzel Passagen op eiser CD agesongen. •Waat ass fir d’Zukunft geplangt ? Mir plangen 1 oder 2 Touren am Ausland am Laaf vun desem Joer a schaffen un neien Lidder. Gären géingen mir och een Videoclip dréihen, oder e klengen Film. Soss freen mir eis natirlech iwwer all Concert deen mir zu Letzebuerg spillen... † Steve Kugener
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blabla
Blabla Top chrono pour la préparation aux beaux jours, moulée dans un tregging en cuir tout l’hiver, on a pu dissimuler sous nos amples chemises les quelques grammes accumulés au détour d’un (ou deux) plat(s) de fromage fondu, mais là il faut dire STOP ! Finies les pistes enneigées, on enfile un maillot de bain une pièce et on se jette dans le grand bassin pour débuter en douceur notre préparation au printemps : trois mois ne seront pas trop pour récupérer tonicité et galbe parfait. Se restaurer – Lagura Next Door Il faut entretenir sa forme pour sortir de l’hiver en toute quiétude. Le week-end est le moment propice pour se chouchouter un peu et compenser les excès de la semaine. Encore un peu dans le coton du matin, le petit déjeuner du dimanche est un moment tout particulier et pour un brunch dominical réussi, le Lagura réserve à ses hôtes un dimanche matin tout en douceur dans une atmosphère chaleureuse et cosy, autour d’un buffet riche et varié.
Il y en a pour tous les goûts et pour les appétits ! On picore des compositions sucrées/salées de mets chauds et froids, qui revisitent habilement tous les styles de petit déjeuner et déjeuner des habitants du Luxembourg : anglais, français allemands et italiens, tous s’y retrouveront comme à la maison. Ils sont là nos pains, pâtisseries et viennoiseries, les œufs cuisinés selon les préférences, la confiture, les charcuteries et fromages, et même pour les plus affamés, la viande en sauce avec tout plein d’accompagnements. Mais nous non, non non nooooon : on se concentre sur les fruits et les différents thés et cafés pour éliminer les toxines… mais on laisse au bon plaisir de nos acolytes – qui finissent peut-être une soirée bien agitée – d’accompagner leur brunch d’un bon vin ou d’un des champagnes disponibles à la carte ! www.lagura.lu 18, avenue de la Faïencerie – Luxembourg – Limpertsberg Tel : +352 26 27 67
Se bichonner – Les Bains du centre A part quelques rares spécimens félins, nos petits corps ont besoin de se soulager de l’apesanteur, en plongeant dans le grand bain ! La meilleure formule se résume en quelques points : une belle piscine à proximité de chez soi, un maillot, de l’eau tiède, des ami(e)s et le plein de bonne humeur. Pour ceux qui ont la chance d’être dans le centre, Badanstalt est un centre de relaxation aquatique idéal dont les installations sont constituées d’un bassin de natation avec whirlpools et jets d’eau, mais aussi de deux cabines sauna, d’un bain turc, de bains-douches ou encore de fauteuils massants. On adore s’y allonger en papotant sereinement jusqu’à 21h30 ! En plus, il n’y a pas d’obligation de porter ces satanés bonnets en caoutchouc, pas plus de lignes d’eau, bref on est bien loin du bassin de compétition, et c’est tant mieux, puisque l’ambiance est feutrée, propice à la détente et à quelques longueurs faites en douceur. Pour autant, les sportifs avisés sont les bienvenus. Ils disposent d’une salle de fitness et d’une multitude d’autres activités toutes dignes de leurs gros muscles ; mais pour nous – et pour eux – il y a un service de massages, des baignoires et surtout un solarium… on se prépare au printemps tranquillement, sans se presser en jetant des coups d’œil curieux à toutes les minettes des alentours : Qu’elle est belle la nature ! 12 rue des Bains – Luxembourg Tél : (+352) 47.96.25.50
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Se cultiver – Casino du Luxembourg Pour mettre du printemps en technicolor dans nos petits neurones pleins de grisaille, le Grand-Duché regorge d’actions remarquables. Le cycle de conférences sur l’art actuel mis en place par le Casino du Luxembourg, le Cercle Européen pour la Propagation des Arts et le Laboratoire d’arts visuels / IPSE, est un de ces moments qui permettent à l’esprit de s’évader en enrichissant ses connaissances. Pour les prochaines sorties de bureau, Luxuriant vous suggère “Thing theory” - Thingness and the origin of the work of art par Dieter Roelstraete le 03 mars. Et si c’est l’action qui fait vibrer votre fibre culturelle, il ne faut surtout pas manquer Igor Eškinja et son “Project for unsuccessful gathering” exposé jusqu’au 1er mars 2009. Cet artiste, d’origine croate, articule différents niveaux d’interprétation au moyen d’interventions simples dans l’espace qui jouent sur la perception et la présence du spectateur. Un peu obscur ? Mais non ! Igor Eškinja analyse la notion de réunion publique. Il s’amuse à déjouer toute possibilité d’interaction collective : tandis que
les différents éléments qui la composent semblent revendiquer un engagement actif de la part du spectateur, ils n’en interfèrent pas moins avec ce processus, créant ainsi une impression de curiosité non satisfaite. Frustrant ? Mais non ! Il faut être curieux. Le spectateur est attiré dans l’espace par un objet qui, de loin, ressemble à un tableau monochrome. Mais en se rapprochant, il s’aperçoit que la surface du tableau est recouverte de mousse antibruit qui, telle une éponge, absorbe pour ainsi dire toute présence, tant physique qu’immatérielle. Que faut-il en déduire ? Est-ce de l’art ou un simple objet décoratif ? Ah, ahhh… Plus que de décrire son œuvre, il vous faut la ressentir. Rendez-vous donc au Casino, pour une découverte qui interpelle profondément et renvoie à nos actions et à leurs conséquences immédiates. Tout un programme ! L’entrée à toutes les conférences est gratuite. 41, rue Notre-Dame - Luxembourg Tel : +352 22 50 45 5 www.casino-luxembourg.lu
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Secrets d’alcôve – Redfoot Qui n’a jamais rêvé d’ôter ses chaussures après une longue journée à trottiner comme une gazelle, en terminant sa soirée les orteils en feu, dans ces satanés escarpins devenus si petits ? Toutes ! Alors comme JK Rowling, Twiggy, Suzanne Shaw ou Linda Lusardi, on remercie Redfoot et sa ballerine qui se plie et se déplie en deux à l’infini. Ce sont six modèles minuscules, confortables et élégants, qui se glissent au fond du sac à main pour être toujours prêts à secourir la Cendrillon qui sommeille en nous… nos escarpins de vair en seront tout autant préservés, et nos petons tous beaux pour le printemps. Courez mesdemoiselles, courez ! www.chaussures-redfoot.com
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Battle chic de choc Maje VS Putafranges Maje fête ses dix ans et confie les clés de la maison aux célèbres djettes parisiennes Tania & Cécile, des Putafranges. Elles samplent leurs silhouettes préférées et mixent le tout avec leurs influences perso, en composant l’indispensable dressing des filles d’aujourd’hui. Une collection éphémère à ne pas manquer, surtout le t-shirt collector «Lazy Butterfly» tout beau tout gris ! † www.colette.fr Caro
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Le Parcours Electronique by the Knight Clubber Le parcours électronique ou comment devenir hype sans t’en rendre compte. L’artiste electro du mois : Raw Man Raw Man, de son vrai nom Romain Séo, est peut-être l’un des musiciens les plus doués de sa génération. Frottant ses jeans sur les bancs du même lycée que Paul de Homem-Christo (le frère d’une moitié des Daft Punk), il devient un guitariste chevronné, avant de se faire entraîner dans la musique électronique. En formant les Buffalo Bunch, avec Play Paul, il devient un des fers de lance du son « French Touch », grâce à une house filtrée pleine d’énergie. Il signera un maxi sur le label scratché de Thomas Bangalter, avant de rejoindre Crydamoure, pour y lâcher deux maxis qui marqueront à jamais une génération de fans : « T.I.T.T.S » et « LOVERS ». Après plusieurs remixes (Cassius, Audio Bullys, Phoenix, Modjo…), il a créé le label We Rock Music et sort des maxis, laissant libre cours à une musique toujours plus percutante, toujours plus orientée vers le dancefloor. Malgré la puissance des morceaux produits, Raw Man revient à ses premières amours, en formant le groupe de rock Amen Birdmen avec Cyril Bodin (chanteur du groupe Aloud), qui fait partie, entre autres, de la B.O. du « Transporteur 2 ». Mais l’amour des machines étant plus fort que tout, 2008 marquera le retour de Romain dans le landernau électronique. Après un maxi sur le label ultra-branché « Kitsuné », il se lance dans deux projets simultanés. Le premier, « Priors » s’est monté en collaboration avec Yann Destal, le chanteur du tube « Lady » de Modjo. « What You Need » est le premier morceau du duo, une ritournelle terriblement accrocheuse, un refrain diablement entêtant, un tube assuré, probablement le meilleur morceau chanté depuis le « Music Sounds Better With You » de Stardust. C’est dire ! Son second projet s’est formé autour de sa rencontre avec sa muse « Blanche ». Le couple s’est harmonieusement partagé les tâches musicales, comme d’autres se partagent les tâches ménagères ! Blanche s’occupe des paroles et pose sa voix suave, rappelant parfois celle de Miss Kittin, sur les beats acérés et surpuissants de Raw Man. Ils se sont récemment produits sur la scène du Social Club à Paris et ont mis en transe des centaines de kids. Un album est en préparation et leurs morceaux commencent à être en écoute sur la plupart des blogs influents de musique électronique, avant une tournée des clubs européens. Bientôt au Luxembourg ? † http://www.myspace.com/rawmanunreleased http://www.myspace.com/priorsmusic http://www.myspace.com/amenbirdmen Laurent
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Qui surfe dîne: 5 sites pour l’infovore Digg, un petit creux ? http://digg.com/ La première fois que tu visiteras Digg, il est probable que tu sentes l’envie de cliquer sur chacun des liens qu’il contient. Si c’est le cas, alors tu es atteint et on ne peut plus t’aider. Eh bien tant mieux ! Digg est le site pour partager ce que tu trouves intéressant sur Internet et aussi pour trouver ce qu’il y a de plus intéressant sur le net.
Delicious, le pêché mignon http://delicious.com/ Si, comme beaucoup de tes pairs, tu martyrises le bouton gauche de ta souris à force d’ “ajouter à mes favoris,” mais que tu maudis le fait que tes bookmarks ne se transmettent pas d’un PC à l’autre, sâche que le diable a entendu ton appel : Delicious, c’est sous ce nom délectable que se cache le moyen de gérer ceux-ci et de pouvoir y accéder de n’importe où.
FriendFeed, buffet à volonté http://friendfeed.com/ FriendFeed est un peu le mur de Facebook dopé à l’EPO : c’est le moyen par excellence d’ être à l’affût des découvertes que font tes potes sur le net. Pages, photos, vidéos et musiques; FriendFeed collecte leur activité sur pas moins d’une soixantaine de sites et te l’offre sur un plateau, mijotée aux petits oignons.
Twitter, sans dyoxine http://twitter.com/ Ah, la curiosité ! Twitter est né du besoin de savoir à tout moment ce que font tes amis et en même temps de dire au monde ce que tu fais toi. Cent quarante caractères, c’est tout ce que tu auras, pour trouver une réplique digne d’un Molière. Que ce soit en surfant sur ton PC ou ton mobile, par SMS, via MSN ou toute autre messagerie, mets-y la sauce façon Shakespeare et garde le contact.
Coolspotters, gourmet http://coolspotters.com/ Qui a déjà rêvé d’avoir la même montre que P. Diddy (une Bovet Fleurier) ? Moi. Porter la robe de Penelope Cruz lorsqu’elle fut pécho par la camera l’autre soir (une Vince One Shoulder) ? Moi ! Coolspotters est la version sociale du magazine Gala, toutes les apparitions de tes célébrités favorites, ce qu’elles portent, les voitures qu’elles conduisent... que d’indiscrétions, mais bon, c’est si raffiné et surtout qu’est-ce que c’est la frime. † Régis
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Le meilleur du jeu pour toute la famille! POPSTAR, mon métier de rêve
L’école des chiots Tu vas apprendre à t’occuper d’une pension pour chien ! Donner à manger, à boire, à soigner, caresser, jouer, dresser… Pas le temps de t’ennuyer
Fan de musique, de chant et de danse ? Ce jeu est fait pour vous ! Joue de la guitare, du synthétiseur et de la batterie. Apprends des chorégraphies et n’oublie pas de soigner ton look ! Tout compte… Février 2009
Music Monstars
Mon journal secret
Qui n’a jamais rêvé de faire partie du groupe le plus cool du moment ! Avec Music Monstars, votre rêve devient réalité! Choisissez parmi différents instruments, jouez et chantez des musiques mondialement connues.
Avec ce journal secret, tu disposes maintenant d’un confident de tous les instants, d’un livre d’amitié et d’un calendrier, le tout en un. Grâce à ton code, tu seras la seule à avoir accès à ton Journal Secret !
Apprentie vétérinaire Aqua Panic
Travaille dans un refuge animalier. Prends soin de tous les animaux : Chiens, chats, hamsters, lapins, cochons d’inde et poulains. Si ton refuge a du succès, tu pourras alors recueillir le chevreuil blessé. Trouve leur le maître idéal !
Un énorme cyclone a envoyé tous les poissons en dehors des océans et c’est au joueur de les reconduire sans encombres dans les eaux profondes. Un jeu de réflexion et de puzzles games 100% FUN ! Sauvez-les tous ! Avril 2009
101 in 1 Games
Mahjongg
Que vous soyez fans de puzzle ou de jeux d’arcade funs, vous trouverez votre bonheur parmi les 101 jeux proposés. Vous pourrez jouer seul ou en équipe et vous lancer dans des batailles enragées grâce au mode Wifi. La compilation 100% fun : 101 jeux variés pour toute la famille ! Avril 2009
Un plaisir de jeu illimité, avec les variantes de mahjongg les plus appréciées.
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agenda
Mercredi 25 février The Rasmus. Rockhal UEFA Champions League LIVE. Double Deuce Sportsbar Jeudi 26 février Christophe Sorrelli. Casino 2000 Dj Raymond. Follia Vendredi 27 février Elektrash & Pleasure Machines. Dqliq The Convertibles. Verso Retromania. Double Deuce Panico. Exit 07 Dj Raymond. Space Bar Samedi 28 février Louis Botella. Byblos G spot Party. Viking Eng gudd partie. Cube 521 Ben Andrews. dqliq Burrigbrennen. Wiltz Andy Dux meets Minimal Kingdom. Double Deuce Dj Raymond. XS Lounge La Partition. Galaxie Dimanche 1er mars The Clear. L’Autre Part Mardi 3 mars Yuri Buenaventura. Atelier Vers à verre. Kulturfabrik Minnesota Orchestra-Bell- Vänskä. Philharmonie Mercredi 4 mars Deathstars +Sonic Syndicate. Rockhal Steve Lukather. Atelier A journey to difference. Kulturfabrik Dog Bless You. Mudam Local Sound From Out there. Exit 07 Sinsémilia. La Passerelle-Florange Schade-Quasthoff-Zeyen. Philharmonie Jeudi 5 mars The Messengers. Purple Lounge Dj Raymond. Follia Cours de cuisine. Léa Linster Vendredi 6 mars Sima Bina. Kulturfabrik Dj Raymond. Club 1900 Raftside,Dandy Robots & The Shoppings. Rockhal We Have Band. Exit 07 Kery James + Psy4 De La rime. Galaxie
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Samedi 7 mars The Australian Pink Floyd Show Dj Raymond. Byblos The Australian Pink Floyd Show. Rockhal Gaza on my mind. Kulturfabrik Komparce + Obliq. dqliq Ravebus to Trance Energy. Utrecht Dimanche 8 mars Les Nuits de l’Erotisme. Byblos Lundi 9 mars Soirée Vinissimo. Opium Mardi 10 mars Julien Doré . Atelier Orchestre de Bretagne-Elts. Philharmonie Mercredi 11 mars Joshua Redman Trio. Atelier Mr Bios. Mudam Cult Of Luna. Kulturfabrik Jeudi 12 mars Dj Raymond. Follia Design Backstage & Tribute to Café Crème-Colophon. Carré Rotondes Métissages et littérature. Kulturfabrik Vendredi 13 mars Abd Al Malik. Rockhal Colophon 2009. Casino La Nuit du Magazine-Colophon. Exit 07 Abd Al Malik. Rockhal Dj Raymond. Space bar Everwaiting Serenade. Kulturfabrik OPL-Davis-Chaplin: Modern Times. Philharmonie Samedi 14 mars Soirée Luxuriant-Colophon. Byblos Apéro Colophon. Marx Dj Lucca. Double Deuce Colophon 2009. Casino Beyond Kiosk – Modes of Multiplication. Mudam Dj Raymond. Club des Jeunes Schieren Karavan Familia. Kulturfabrik Joy + Calibro 35. Exit 07 Dimanche 15 mars Colophon 2009. Casino Good-Bye Cocktail Colophon. Philharmonie Mara & David. L’Autre Part Les Nuits de l’Erotisme. Byblos
Mardi 17 mars Mud Flow. Rockhal Larry Carlton Trio. Atelier Présença. Kulturfabrik Mercredi 18 mars Komparce. Mudam Festival des vins de Toscane (18-21 mars). Vinissimo The Ocean. Kulturfabrik Orchestra Baobab. Philharmonie Patrick Bruel. Arènes Metz Barzin & A Date with J&T. dqliq Vincent Delerm. Arsenal Metz Franck Dubosc. Arènes Metz Jeudi 19 mars Les grands airs et Ballets d’Opéra. Casino 2000 Dj Raymond. Follia Bingo Sonore. Exit 07 Roland Batik Trio. Philharmonie Abd Al malik. Théâtre Thionville Vendredi 20 mars Boos 5Th Birthday. Boos K’fé BMG Lazy Sunday. Exit 07 Kastilla. Byblos Heinekenmania. Double Deuce Dj Raymond. Space Bar Francis Cabrel. Théâtre Thionville Samedi 21 mars Johan Core. Byblos Ravebus to Sensation Black. Hasselt Isabelle Boulay. Galaxie Dj Raymond. New Oldie Rebels Rebelles. dqliq Metal Battle. Kulturfabrik L’Arte del Mandolino Barocco. Philharmonie Julien Clerc. Arènes Metz Dimanche 22 mars Les Nuits de l’Erotisme. Byblos Lundi 23 mars CasalQUARTETT. Philharmonie Mardi 24 mars Valerie Lemercier. Arènes Metz Mercredi 25 mars Amadou & Myriam. Atelier Shadya. Mudam Jeudi 26 mars Jason Mraz. Atelier André Herman Düne & A Date with J&T. dqliq Dj Raymond. Follia Radio_Heads. Exit 07
Vendredi 27 mars Ghinzu. Rockhal Versus You. Viking Tomte. Kulturfabrik Murray Head. Purple Lounge Stacey Kent. Philharmonie READYdot & Flashy Rock. dqliq 20 years of madness & dr.gonZo’s Birthday Night. The Point Dj Raymond. XS Lounge C90 Rules Ok !. Exit 07 Samedi 28 mars Corey Gibbons. Byblos Camera Oscura. Mudam Intensivity Band Contest. Kulturfabrik Schonwald Killed by 9V Batteries & The Bud Spencers. Dqliq Fabrice Lig aka Soul Designer. The point Dj Raymond. Space Bar High School Musical. Galaxie Amnéville Dimanche 29 mars High School Musical. Galaxie Amnéville Less Nuits de L’Erotisme. Byblos Mercredi 1er avril Rokia Traoré. Atelier Jeudi 2 avril Guru’s Jazzmatazz. Atelier Dj Raymond. Follia Eric Starczan & The Tricks. Purple Lounge Vendredi 3 avril Dj Raymond. Club 1900 Tim Exile + Kevin Blechdom. Exit 07 Sombre-H. Breschand & J.F. Pauvros. Philharmonie Samedi 4 avril Ravebus to TDK Time Warp. Mannheim Falchero. dqliq Flashy Rock. Kulturfabrik Dj Raymond. Space Bar Dimanche 5 avril Chris Birkett. L’Autre Part Mardi 7 avril Kim Wilde. Rockhal UEFA Champions League LIVE. Double Deuce Sportsbar Mercredi 8 avril Squarepuscher. Exit07
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Horoscope BELIER (21 mars — 20 avril) : Amour : Amour : Faites attention, il y a des monstres sous le lit et des extraterrestres dans les placards. Travail : Trouver un endroit discret pour effectuer la grosse commission au bureau. Cela serait fort gênant de tomber nez à nez avec votre directeur financier juste après le « plouf ». TAUREAU (21 avril — 20 mai) : Amour : 2009, l’année du neuf ! Mais, aussi l’année de la teuf, de la meuf, de l’œuf … Vous verrez, ça sera bien. Travail : Demandez une augmentation, vous l’avez bien mérité. GEMEAUX (21 mai — 21 juin) : Amour : Après plusieurs années de vie commune, le désir n’est plus au rendez-vous. Ma foi, ce n’est pas mon problème, alors débrouillez-vous. Travail : Changez de bande de copains, la vôtre est définitivement naze. CANCER (21 juin — 22 juillet) : Amour : Laissez votre sensualité s’exprimer, prenez des cours de Pole dance. Travail : Faites l’école buissonnière et allez faire du shopping pendant vos heures de bureau, fini l’exploitation salariale ! LION (22 juillet — 23 août) : Amour : Lion vous n’êtes plus du tout dans le coup ! On ne va plus sur Youporn mais sur www. redtube.com (n’oubliez pas d’en parler à vos collègues de bureau). Travail : Constipation passagère, mangez plus de légumes verts. VIERGE (23 août — 23 septembre) : Amour : Soyez attentionnés (ées), prenez soin de votre fiancé (e), dites-lui que vous l’aimez (sauf si ce n’est pas le cas). L’amour est une chose rare, à entretenir et à préserver. Travail : Devenez catcheur professionnel.
BALANCE (23 septembre — 23 octobre) : Amour : Mettez vos bonnes résolutions à la poubelle, vous savez comme moi que vous êtes incapable d’arrêter de fumer, de tromper votre conjoint et de vous droguer. Travail : Apprenez à mieux manger, évitez les sandwichs engloutis en 3 minutes. Prenez le temps de vous asseoir à table et de savourer votre repas. Vous serez plus performant durant l’après-midi et de meilleure humeur. SCORPION (23 octobre — 22 novembre) : Amour : L’année commence mal, vous êtes déjà cocu (e). En même temps, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Travail : Votre maman ne vous a jamais dit que la boulimie était un vilain défaut ? SAGITTAIRE (22 novembre — 22 décembre) : Amour : Vous découvrez la vie à deux, quelle aventure ! Vous êtes heureux (se) et c’est le pied ! Travail : Vos finances vont très, très mal et vous travaillez gratuitement… Il y a quelque chose qui cloche là… CAPRICORNE (22 décembre — 21 janvier) : Amour : La vengeance est un plat qui se mange froid, alors en attendant, mettez-vous au tricot. Travail : Vous déprimez ? Organisez une soirée « crise financière » entre amis et videz toutes vos bourses. VERSEAU (21 janvier — 20 février) : Amour : Vous venez de vous faire plaquer ? Découvrez la fabuleuse aventure des antidépresseurs et somnifères ! Un autre monde est possible. Travail : A défaut d’obtenir un « golden parachute », prenez une « golden shower ». POISSONS (20 février — 21 mars) : Amour : Si vous voulez arrêter de vous réveiller à côté d’un gorille, un conseil : « mieux vaut être seul (e) que mal accompagné (e) » alors... Travail : Vive Barack Obama, dans deux mois, tout le monde aura retrouvé un emploi ! Ou pas… † Mademoiselle Léa Revon
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COUPÉ DE FOUDRE.
NOUVELLE RENAULT MÉGANE COUPÉ. IL EST TEMPS DE CHANGER. Un regard, un seul et c'est la passion. La vraie. Concentré de plaisir, Nouvelle Renault Mégane Coupé procure des sensations à la hauteur de son style. Dynamique, son châssis sport de série lui offre un comportement exemplaire. Equipé du moteur TCe 180, ce nouveau coupé fait battre les cœurs. Sa vivacité à bas régime n'a d'égal que son étonnante montée en puissance. On aime ou on adore. Consommation moyenne (l/100 km) de 4,5 à 7,6. Émissions CO2 (g/km) de 118 à 178.
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RENAULT DIEKIRCH 26 Route d’Ettelbrück L-9230 DIEKIRCH 80.88.80.1
Zone artisanale et commerciale L-6131 JUNGLINSTER 788.22.21
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