Lyon News Septembre 2012 by Lyon Clubbing

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n°7 • Septembre 2012

societe Les Journées du patrimoine se mettent au vert Politique Lyon veut partager l’inventivité des étudiants economie Christian Têtedoie prend ses quartiers à la Confluence Monde Pussy Riot : “un procès digne de l’Inquisition” urbanisme Rives de Saône : une nouvelle promenade au bord de l’eau

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septembre

sommaire Société

Les Journées du patrimoine se mettent au vert

Justice

Mystérieux vols de perroquets à Lyon Subutex : Aurore fête ses 25 ans en prison

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Politique

Un rôle de facilitateur pour sauver les PME Partager l’énergie et l’inventivité des étudiants

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Économie

Une école pour apprendre la peinture murale Christian Têtedoie prend ses quartiers à la Confluence

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Monde

Pussy Riot : “un procès digne de l’Inquisition” L’étudiante lyonnaise Sevil Sevimli risque 32 ans de prison

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Urbanisme

Rives de Saône : une nouvelle promenade au bord de l’eau

Assurances Le conseil et le service : bien plus qu’un simple prix

Dossier du mois

“La Harley est complètement dans les tendances actuelles” Sergio Ventruto : l’orfèvre de la Harley

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Sport

Gérard Holtz London 2012, les déceptions lyonnaises Micro, expos... Do-Do

Culture

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Évènements, cinéma, théâtre, musique, expo, dvd, livres, internet, hi-tech Interview télé Jean-Pierre Foucault, François Cluzet par Laurent Argelier

Loisirs

Sélections bars & restos Interview chef Pierre Molin du Plato Maserati Gran Turismo Sport Moto Guzzi Nevada Shopping déco par Sandrine Michel Chambon Mode : Smart et Smart femme / Bijoux et accessoires Bloom Beauté & Tendance fitness Jeux et Horoscope

33/36 38 42/44 46 48 50 52 54/ 58 60/63 64/66

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societe Les Journées du patrimoine se mettent au vert

Les Journées européennes du patrimoine 2012 sont placées sous le signe de la nature. Un hommage au botaniste et penseur Jean-Jacques Rousseau, dont la Région Rhône-Alpes fête cette année le 300ème anniversaire.

horticulture, agriculture) et bien sûr l’histoire.

“Tous les patrimoines sont dans la nature”, est le thème de cette 29ème édition. La nature de l’agglomération sera ainsi à l’honneur sous toutes ses formes, même les plus inattendues : le patrimoine au sens strict et végétal, mais aussi les liens qui unissent l’homme à la nature. De nombreux domaines seront ainsi abordés : la science (chimie, médecine, pharmacie), la gastronomie, l’environnement (paysages, jardins, 4

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Plusieurs maisons des champs et maisons de plaisance ouvrent leurs portes au public grand-lyonnais. Ces résidences secondaires, qui permettaient jadis aux riches Lyonnais de trouver un peu de repos à la campagne. Au domaine Melchior Philibert, à Charly, on peut ainsi visiter un ensemble comprenant une maison de maître, des serres et orangeries, une ferme, un pavillon…, tandis qu’à Pierre-Bénite, une maison renaissance avec ses jardins et terrasses propose des visites libres et guidées ainsi que divers ateliers. A Caluire, une champignonnière nichée dans d’anciennes galeries souterraines qui reliaient les forts

Melchior Philibert © Jaques Leone

de Caluire et de Montessuy, fait également partie du programme, tout comme une randonnée découverte de la Mulatière et de l’œuvre de JeanJacques Rousseau. Toujours dans le cadre du thème de cette année, deux instituts de formation horticole ouvrent leurs portes aux curieux : le Centre de formation et de promotion d’Ecully et le lycée professionnel de Dardilly. Ce dernier, fondé par l’Abbé Rozier à la fin du XVIIIe siècle et destiné à l’aménagement paysager, comprend un parc arboré d’essences parfois rares, des serres et une pépinière. A Lyon, on pourra visiter le jardin partagé du centre d’échanges de Perrache, installé sur les terrasses du bâtiment. Un jardin suspendu avec deux grands carrés dallés où de nombreuses allées permettent de cheminer entre les massifs de fleurs et les pelouses arborées. Des visites guidées suivies d’un atelier de jardinage sont proposées (réservation obligatoire). A la Guillotière, l’îlot Amaranthe, un espace artistique, de jardinage et d’expérimentation environnementale propose, lui, des ateliers découverte, cueillettes et dégustations de plantes et fleurs comestibles inattendues, animés par les habitants-jardiniers.

Des classiques… Parallèlement aux manifestations dédiées à la nature, un grand nombre d’autres portes s’ouvrent aux Lyonnais curieux de l’histoire de leur ville. En tête, les incontournables :

Hôtel de ville, Opéra et Musée des beaux arts. L’Hôtel de ville accueille cette année une exposition du Centre d’histoire de la résistance et de la déportation, en travaux. Une douzaine de panneaux illustrent les temps forts de cette rénovation, complétés par certains objets de la future exposition et une série de photos inédites. Il est bien évidemment possible de visiter librement les salons de ce bâtiment construit entre 1646 et 1672 par Simon Maupin, et de jeter un coup d’œil dans le bureau de Gérard Collomb. Dimanche de 14h à 16h30, la batucada Enfermez-les Dehors animera la cour de l’Hôtel de ville avec une performance de rue au rythme de la samba. En 2011, 14 000 visiteurs avaient parcouru ce lieu de pouvoir. Presque autant, 12 000 personnes, se sont pressées au Palais SaintPierre qui abrite le Musée des beaux arts. Cet ancien couvent bénédictin transformé depuis 1803 en musée, comprend 70 salles. En visite libre, il est possible samedi et dimanche de 10h à 18h de (re)découvrir les chefs d’œuvre du musée. Autre classique de chaque édition, l’Opéra (6600 visiteurs en 2011), propose toutes les 30 minutes des visites guidées du grand foyer, de la grande salle et de l’amphithéâtre. Détruit en 1826 par un incendie, le bâtiment a été reconstruit en 1831. Il fut réaménagé entre 1989 et 1993 par Jean Nouvel qui l’a notamment doté de sa verrière.

…et des inédits Mais la 29ème édition des Journées du patrimoine apporte également son lot de sites participant pour la première fois. Et pour certains, sans doute aussi pour la dernière, en tout cas sous leur forme actuelle. C’est le cas de l’ancienne prison Saint-Paul. Rachetée par l’Université catholique, qui compte la transformer en campus, elle ouvre aux Lyonnais ses cellules, parloirs et autres coursives, ainsi qu’une exposition montrant les futurs bâtiments universitaires. Autre nouveauté, toute aussi éphémère : le chantier du Musée des confluences. Gigantesque puzzle tridimensionnel de plus de 100 000 pièces, il devra s’achever en novembre 2013. C’est donc sans doute la dernière occasion de voir des centaines d’ouvriers assembler les 17 000 plaques en inox et 1500 vitres qui formeront ce cristal-nuage, imaginé par les architectes autrichiens de Coop Himmelb(l)au. Autre chantier, l’usine Tase, vouée à la destruction avant d’être sauvée par des citoyens amoureux de leur patrimoine industriel, est l’un des derniers témoins de l’architecture française de l’entre deux guerres. Visite, exposition, projection vidéo et lecture sont au programme de ce site emblématique du Carré de soie. www.grandlyon.com/jep/=M.A.

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justice Mystérieux vols de perroquets à Lyon

Une inquiétante série de disparitions de perroquets frappe la région lyonnaise. Cinq oiseaux ont été volés depuis le début de l’année. Le mode opératoire est à chaque fois le même. Elle s’appelle Joséphine. Cette Amazone à front bleu, une femelle de quatre ans, a été dérobée chez un fleuriste lyonnais dans la nuit du 30 au 31 juillet. Quatre autres perroquets ont disparu depuis le début de l’année dans des animaleries de la région : Un Gris du Gabon a été subtilisé dans le magasin Botanic à Écully. Un autre a disparu du magasin Au Jardin Fleuri, dans le quartier Champvert (Lyon 9ème), ainsi qu’une Amazone à front bleu. Puis, un Cacatoès de Ducorps a été volé chez Villaverde à Brignais. Mais les commerçants ne sont pas les seules victimes. En novembre 2011, six Gris du Gabon avaient été subtilisés au Domaine des Fauves de Fitilieu (38). Une prise qui peut surprendre. “Nos oiseaux ne sont pas apprivoisés et ne sont pas faits pour servir d’animal de compagnie”, prévient Isabelle Leca, la responsable de communication du parc. “Ils ont gardé leur caractère sauvage et peuvent mordre.” Selon elle, les malfaiteurs agissent vraisemblablement “sur commande”. Une analyse partagée par la police. Car le mode opératoire est à chaque fois le même. Les magasins sont cambriolés la nuit, et les malfaiteurs ne repartent 6

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qu’avec un ou deux oiseaux bien identifiés, sans toucher à rien d’autre, délaissant même des objets de valeur. Les animaux sont ensuite revendus en France ou dans les pays limitrophes, selon Isabelle Leca. Prisés par les amateurs “parce qu’on arrive à les faire parler”, selon la responsable du parc animalier, les Gris du Gabon ont un prix : entre 1500 et 2000 euros, ce qui aiguise les appétits des malfaiteurs. Pour se prémunir des voleurs, les parcs animaliers, mais aussi de plus en plus de particuliers, prennent leurs précautions. “Nos oiseaux sont doublement protégés”, souligne Christophe Bec, responsable de l’équipe animalière du Parc des Oiseaux de Villars les Dombes (01). “Chaque oiseau est bagué et identifié par une puce électronique infalsifiable”, et le parc surveillé jour et nuit. A la police lyonnaise, on affirme n’avoir encore “jamais été confronté à une telle affaire”. L’enquête suit son cours mais “nous n’avons pour l’heure encore aucune piste véritable”, indique-t-on.=M.A.

Et si Rhône-Alpes était un objet, un personnage historique ou une spécialité gastronomique… ? Qu’on la connaisse depuis toujours ou qu’on vienne seulement de la “rencontrer”, la région rhône-alpes n’a pas fini de nous étonner par sa diversité et ses richesses. pour les découvrir ou les redécouvrir, plongez dans ce carnet, creusez-vous (un peu) la tête et découvrez tous les visages de rhône-alpes à travers des questions ludiques ou pédagogiques ! À vous de jouer…

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justice Subutex : Aurore fête ses 25 ans en prison Incarcérée depuis plus d’un an à l’île Maurice, Aurore Gros-Coissy, originaire de la région de Tarare, vient de fêter ses 25 ans. Accusée de trafic de stupéfiants, elle risque 60 ans de prison.

présentent des profils similaires.“Des jeunes filles un peu naïves, auxquelles on fait miroiter des vacances”, note Farid Dekhli, viceprésident du comité de soutien aux victimes du Subutex.

Le 19 août 2011, la jeune Aurore atterrit au Sir Seewoosagur Ramgoolam International Airport, le principal aéroport de l’île. Ce sont ses premières vacances depuis trois ans. Son BTS dans l’agriculture en poche et avant de s’engager dans un emploi dans l’élevage, elle avait prévu de passer quelques jours de repos avec un ancien petit ami mauricien. Mais rien ne se passera comme prévu. Dès son arrivée sur l’île, elle est arrêtée par l’Anti-Drug and Smuggling Unit, la brigade des stupéfiants mauricienne. Dans les bagages de la jeune femme, les policiers découvrent 1680 comprimés de Subutex. Ce médicament, délivré en France sur ordonnance dans le cadre d’un sevrage de l’héroïne, est considéré comme une drogue dure à l’île Maurice. Une mésaventure qui n’est pas un cas isolé. Quatre jeunes Françaises sont actuellement détenues dans des prisons mauriciennes pour trafic de Subutex. Elles s’appellent Déborah, Farah, Katia et donc Aurore, ont entre 18 et 25 ans et 8

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L’histoire d’Aurore tient du parfait traquenard. Quelques mois avant son départ, elle reprend contact via Facebook avec Tinsley, 32 ans, un ex-petit ami mauricien et ami de la famille. Tinsley “lui a proposé de visiter l’île Maurice, d’aller voir sa mère”, se souvient la mère de la jeune femme. Comme l’avion part d’Orly, Aurore passe la nuit précédente chez la famille de son ancien copain, en région parisienne. C’est là que Tinsley aurait glissé les cachets dans les bagages de la jeune femme, soigneusement camouflés dans deux paquets de biscuits de marque Monoprix et Belle France, avant de cadenasser la valise. Puis, sous divers prétextes, Tinsley se désiste du voyage et laisse Aurore s’envoler seule pour l’île Maurice. Où le piège se referme.

Un an de détention sans aucune accusation Incarcérée à la prison des femmes de Beau-bassin, toutes les demandes de

libération sous caution de la jeune femme ont été rejetées. Un précédent a rendu la justice mauricienne méfiante. Arrêté en mai 2007 avec 51 583 comprimés de Subutex dans ses bagages, Christophe Caterino, un chef de cabine d’Air France, s’était fait la malle deux ans plus tard, alors qu’il était en liberté conditionnelle. Depuis, la justice mauricienne ne transige plus et toute personne prise en flagrant délit est immédiatement envoyée en détention. Un an après son arrestation, aucune charge formelle n’a encore été retenue contre Aurore. Une première audience en juillet dernier a abouti à un renvoi de l’affaire à septembre.“Tout le monde sait qu’elle est innocente”, s’écrie Farid Dekhli, qui souhaite aller plus loin en s’attaquant à la racine du problème. “Ca fait quinze ans que la France sert de base arrière à ce trafic et que rien n’est fait”, dénonce-t-il. Si bien que l’association des victimes du Subutex, qui prépare une réunion publique le 12 octobre à Saint-Romainde-Popey, travaille sur une proposition de loi pour mieux encadrer la circulation du médicament. Car pour Farid Dekhli,“ce n’est pas aux filles de payer les pots cassés.” = M.A.

photos © Alain RICO

Petit déjeuner / Brasserie le midi / Apéro Tapas le soir / Brunch le dimanche du mardi au vendredi de 8h à 23h • samedi et dimanche de 9h à 23h

tel : 04 78 42 32 01 legrenette@gmail.com 2 rue Grenette • 69002 Lyon www.legrenette.com LYONnews

politique

Un rôle de facilitateur pour sauver les PME

Une centaine de dossiers s’entassent sur le bureau d’Alexandre Moulin au septième étage de la Tour Suisse (PartDieu, Lyon 3ème). Une dizaine de cas sont suivis de près par le nouveau commissaire au redressement productif. Le soutien aux entreprises, ce père de 36 ans le connait bien. Polytechnicien et ingénieur des Mines, il était auparavant commissaire à la réindustrialisation en Rhône-Alpes, un poste aux contours similaires, inventé en 2009 par Nicolas Sarkozy. Parallèlement, cet originaire de Chambéry continue à occuper le poste de directeur adjoint de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte). Dans sa nouvelle fonction, Alexandre Moulin peut s’appuyer sur une équipe d’une trentaine de personnes. “On joue un rôle de facilitateur auprès des TPE et PME”, explique-t-il. “Les grands groupes sont suivis directement à Paris par un comité interministériel, mais personne ne s’occupait des entreprises de moins de 400 salariés”. Il y avait certes déjà les tribunaux de 10

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“Il faut sauver le plus d’entreprises en difficulté possible”, résume Alexandre Moulin. Nommé commissaire au redressement productif en Rhône-Alpes, son rôle est de “renforcer la réactivité de l’Etat pour accompagner les entreprises”, selon la lettre de mission reçue des mains du ministre socialiste Arnaud Montebourg. En aidant également celles qui ont des projets de développement.

commerce et leurs procédures de sauvegarde de l’emploi et redressement judiciaire, mais “leur taux de succès est assez faible”, à peine un cas sur deux, explique le commissaire. D’où l’idée d’intervenir plus tôt, dès les premiers signes de difficulté économique. Pour cela, le commissaire au redressement productif s’appuie sur un réseau de sentinelles : Banque de France, Urssaf, services fiscaux et préfectoraux, mais aussi syndicats et élus. “On a beaucoup de sollicitations qui remontent”, souligne Alexandre Moulin. Si une entreprise paraît en difficulté, ses services la contactent. “Notre rôle est alors de mettre tout le monde autour d’une table. S’il y a une solution, il faut qu’on la trouve.” C’est ainsi que Swisstex a pu être sauvée. Ce dernier fabricant français de machines textiles, basé à Valence, a été placé en liquidation judiciaire. “On a vu que l’entreprise pouvait être rentable”, se souvient Alexandre Moulin, qui a alors rencontré le groupe ardéchois Reyes, intéressé par le rachat de l’entreprise drômoise. “Nous avons discuté avec l’admi-

nistration judiciaire”. Celle-ci a fini par accepter l’offre de reprise, et 80 des 92 emplois ont pu être sauvés. Mais le nouveau commissaire au redressement productif ne souhaite pas seulement jouer les pompiers. “Nous nous intéressons aussi aux entreprises qui ont des projets, mais qui rencontrent des problèmes de financement.” Le but : faire grossir les PME pour leur permettre de se positionner sur le marché mondial. Car les entreprises intermédiaires, entre 250 et 5000 salariés, qui constituent la clé de succès du modèle économique allemand, font défaut en France. RhôneAlpes n’en compte que 139. “Dès qu’on accélère leur développement, on crée des emplois”, souligne le commissaire, qui se félicite de la “visibilité médiatique” de son poste. “Quand on intervient sur un dossier, cela oblige les banques de faire un peu plus attention.” Ces banques, tant décriées, joueraient toutefois bien leur rôle en Rhône-Alpes. “Elles sont proches des entreprises, cela se passe plutôt bien.” = M.A.

Agence : LCADESIGN - Crédits photos : Ville de Lyon : Muriel Chaulet - Illustration : Studio 109 - Pierre Chatillon

11 LYONnews La ville comme on l’aime, engagée

politique Partager l’énergie et l’inventivité des étudiants

A l’aube d’une rentrée chargée, Jean-François Arrue, vice-président du Grand Lyon et adjoint au maire en charge des universités, veut aider les étudiants dans leur quotidien.

Plus de 130 000 étudiants envahiront les campus lyonnais à la rentrée. Un chiffre en constante augmentation : plus 17% en 10 ans et “ça continue à monter à Lyon, à raison de 2% par an”, indique Jean-François Arrue. Une progression due, selon lui, à “l’attractivité de la ville, la diversité et la qualité des établissements”. Lyon figure en effet parmi les trois meilleures villes étudiantes françaises, selon un classement publié par la société d’études britannique QS. Au niveau mondial, la capitale des Gaules arrive en 14ème position, derrière Paris (1ère) mais loin devant Toulouse (46ème). Le magazine L’Etudiant, qui classe Lyon dans le top 5 des villes où il fait bon étudier, souligne notamment la qualité de l’offre de formation (où Lyon arrive 1ère) et culturelle (2ème) ainsi que le dynamisme du marché de l’emploi (2ème). En revanche, la métropole rhodanienne pêche dans la catégorie logements où elle ne figure même pas dans le top 20. “On est parmi les plus mal loties”, reconnait Jean-François Arrue. Avec seulement 6500 chambres Crous, Lyon 12

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est très loin de l’objectif de 10% fixé par l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur Valérie Pécresse. Seuls 4,8% des étudiants y sont logés. 45% restent chez leurs parents, les autres se répartissent entre la colocation, les résidences et appartements du privé et le système D. Pour juguler la pénurie, le Grand Lyon s’est doté d’un ambitieux programme de rattrapage : 1000 logements étudiants (dont 30% de logements sociaux), doivent être mis en chantier chaque année entre 2010 et 2030. “Pour l’instant, nous sommes dans les clous”, affirme Jean-François Arrue.

Un espace d’accueil tout-en-un Pour trouver un toit, les étudiants peuvent visiter dès la rentrée l’Espace multiservices étudiant. Créé il y a douze ans et installé 25 rue Jaboulay, dans le quartier des universités (Lyon 7ème), ce service d’accueil tient à leur disposition une liste de chambres et appartements disponibles auprès de régies ou particuliers. “Un moyen de lutter contre le trafic de listes bidon”, se félicite l’adjoint aux universités.

Mais l’offre de l’espace multiservice va bien plus loin : transports, culture, loisirs ou encore santé font également partie des services proposés. 5000 Pass Culture sont ainsi mis en vente pour pouvoir profiter de spectacles à moindre coût. Les étudiants étrangers peuvent aussi y demander leur carte de séjour, sans avoir à faire la queue à la préfecture.

“Partager l’énergie” “Avec près de 7000 étudiants accueillis en 3 mois, l’Espace multiservices est de mieux en mieux identifié par les nouveaux arrivants”, affirme Jean-François Arrue, qui rêve à plus long terme d’une véritable Maison de l’étudiant à Lyon. Si ce projet coûteux n’est pas une priorité, l’élu compte bien partager “l’énergie et l’inventivité de la population étudiante” à travers une grande fête étudiante au printemps prochain. =M.A. L’actualité étudiante peut être consultée sur le site : www.lyoncampus.fr.

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economie Une école pour apprendre la peinture murale

Tout est parti d’une requête quelque peu farfelue du maire de Shanghai. En 2008, l’élu chinois demande à Gilbert Coudène, cofondateur de CitéCréation, de former 3000 peintres-muralistes pour embellir sa ville. Le champion lyonnais de la peinture murale travaille alors sur un projet d’envergure dans la métropole chinoise : une immense fresque recouvrant les quatre faces (5000 m²) de l’hypermarché Carrefour du quartier de Wuning. La chaîne de distribution, fortement implantée en Chine, cherchait à redorer l’image française, quelque peu écornée, aux yeux des locaux, par les prises de position protibétaines du gouvernement Sarkozy. Le chantier est une réussite. La fresque, qui représente différents endroits emblématiques de l’Hexagone : Paris, la Côte d’azur, les Alpes... fait un carton. “Les jeunes mariés se font photographier devant Montmartre ou la Tour Eiffel”, sourit Gilbert Coudène. Deux ans plus tard, le co-directeur de CitéCréation retourne à Shanghai à l’occasion de l’exposition universelle. Il tombe alors sur un autre Lyonnais : Philippe Rivière, fondateur de l’école de dessin Emile Cohl. L’homme connaît bien l’équipe de CitéCréation, pour avoir été l’un de leurs professeurs aux Beaux-arts. “A l’époque, il nous avait encouragé à arrêter nos études pour nous mettre à notre compte”, se souvient Gilbert Coudène. C’était il y a 34 ans. Depuis, une profonde amitié lie l’enseignant à ses anciens élèves. Si le bataillon de 3000 peintres-muralistes, demandé par le maire de Shanghai, dépasse les capacités des deux hommes, l’idée d’un institut de formation dédié à l’art mural les séduit. “Dans notre domaine, on manque de main d’œuvre qualifiée”, s’écrie le cogérant de 14

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CitéCréation. “Nous sommes obligés de recruter nos employés dans des écoles de dessin. On passe notre temps à les reformater”, soupire-t-il. “Ils ont appris à dessiner à l’intérieur sur du papier A4, chez nous c’est à l’extérieur, sur du béton et des surfaces qui peuvent atteindre 22 000 m².” C’est ainsi que l’ÉCohlCité, la première école au monde dédiée à la peinture murale, voit le jour. Installée au rezde-chaussée du siège oullinois de CitéCréation, dans un cadre idyllique au cœur du parc Chabrières, elle accueillera le 4 octobre prochain sa première promotion de 40 élèves. La formation étant d’une durée de 3 ans, l’école comptera à terme 120 étudiants. Au démarrage, douze des quinze enseignants viennent d’Emile Cohl, car en première année, 75% du programme consiste à poser les bases du dessin. Puis, les élèves devront se familiariser progressivement avec les spécificités du métier : matériaux, supports, logistique de chantier, mais aussi réglementation fiscale et gestion d’entreprise. Et surtout un gros focus sur la sécurité, sujet incontournable. L’école dispose de deux murs d’entrainement à Oullins, puis croule sous les demandes d’entreprises qui souhaitent prêter un pan de leurs bâtiments pour un travail de fin d’études. Si le cursus n’est pas donné, 6900 euros par an, une fondation, alimentée par des dons, prend en charge tout ou partie des frais de scolarité des étudiants défavorisés. Parmi les 40 premiers élèves, sélectionnés sur dossier et entretien, deux viennent de Shanghai. Une fois leur diplôme en poche, ils prêteront peut-être main forte au maire de leur ville.=M.A.

economie © Michael Augustin

Christian Têtedoie prend ses quartiers à la Confluence

Le chef étoilé lyonnais s’est pour l’occasion associé à trois entrepreneurs de la région : Franck Sucillon, traiteur-pâtissier à Rillieux-la-Pape, Stéphane Fioc, ancien patron du Boui-Boui et du Rideau rouge, et Frédéric Sartou, associé de Flat 69, un revendeur oullinois de Porsche d’occasion. Les repreneurs doivent s’acquitter de 100 000 euros pour reprendre cet établissement de 2000 m², idéalement situé en bord de Saône dans le très branché quartier des Docks (Confluence). Un montant jugé “assez faible” par le tribunal, au regard des 4 millions d’euros de dettes laissées par Nicolas Le Bec. En échange, les nouveaux propriétaires s’engagent à garder 40 des 49 employés et à proposer une prime de 10 000 euros à chaque salarié en cas de licenciement économique dans les deux ans à venir. Ils se sont également interdits de revendre l’affaire dans le même délai. Auparavant, de nombreux noms avaient circulé pour la reprise de l’établissement, mis en redressement judiciaire le 17 juillet dernier. Ceux de Paul Bocuse et d’Olivier Ginon, le patron de GL Events, revenaient avec insistance. La chaine Hippopotamus

Le verdict est tombé le 28 août dernier : Christian Têtedoie a été choisi par le tribunal de commerce de Lyon pour reprendre le restaurant Rue Le Bec.

a également été citée, tout comme les trois chefs du Cité 33, Frédéric Berthod, Mathieu Viannay et Christophe Marguin.

Brasserie et spectacles Le nouvel établissement a été présenté comme une “grande brasserie lyonnaise” qui offrirait également des spectacles. “Mais seulement de façon occasionnelle, plutôt le mardi et le mercredi, à certaines dates”, nuance Christian Têtedoie. Absent au tribunal de commerce, Nicolas Le Bec est selon son avocat “encore aujourd’hui assez fatigué de son expérience à la Confluence. Dans la mesure où un de ses pairs vient s’installer dans ce lieu, je pense que cela lui importe. Il aurait mal vécu une toute autre activité dans son établissement.” Christian Têtedoie, chef éponyme du restaurant de l’Anticaille, et qui possède également le Tête à Tête (Lyon 3ème) et le Flair (Lyon 2ème), n’occupera toutefois qu’un rôle de conseiller culinaire, laissant les fourneaux à l’un de ses chefs.

La chute d’un surdoué Arrivé à Lyon en juillet 2000, Nicolas Le Bec était vite devenu la coqueluche des Lyonnais grâce à ses deux étoiles au Michelin décrochées en 2004 et 2006. C’est pour “démocratiser la gastronomie”, qu’il avait ouvert le 15 septembre 2009 dans l’encore très balbutiant quartier de la Confluence, la “Rue Le Bec”, un concept novateur combinant brasserie, boulangerie, fleuriste, glacier, pâtissier et bar à vin. Il s’agissait du troisième établissement du chef breton, après son restaurant gastronomique rue Grolée, vendu en juillet dernier à Georges Blanc, et une brasserie à l’aéroport Saint-Exupéry, fermée en 2011. Marié à une jeune femme originaire de Hong-Kong, Nicolas Le Bec a désormais mis les voiles pour la Chine où il projette d’ouvrir un restaurant gastronomique à Shanghaï au début de l’année 2013. Quant à l’établissement de la Confluence, il s’appellera désormais “Les Salins”, et doit rouvrir ses portes le 18 septembre, trois ans presque jour pour jour après son inauguration.=M.A. LYONnews

monde Pussy Riot : “un procès digne de l’Inquisition”

La condamnation des Pussy Riot a fait des vagues jusqu’à Lyon. La nouvelle ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a (timidement) dénoncé le jugement du tribunal moscovite. Condamnées pour “hooliganisme” et “vandalisme motivé par la haine religieuse”, pour avoir improvisé une prière punk dans une église, les trois jeunes femmes Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch ont écopé de deux ans de camp. C’est la sévérité de la sentence, alors même qu’aucune dégradation n’a été commise dans l’église, qui a provoqué des réactions outrées dans de nombreux pays et au sein même de la société russe. Le blogueur anticorruption Alexeï Navalny, l’un des chefs de file de l’opposition, a ainsi dénoncé un “anéantissement de la justice” et “un procès digne de l’Inquisition”, selon l’agence de presse russe Interfax. Le verdict a créé un malaise jusqu’au Kremlin. Le délégué pour les droits de l’homme, Vladimir Loukine, n’a pas hésité à parler d’une condamnation “injuste”, estimant “qu’il ne peut y avoir ici de peine criminelle”. Même l’Eglise orthodoxe russe, qui avait eu des mots très durs contre les jeunes femmes, a demandé aux autorités de faire preuve de “clémence envers les condamnées”. 16

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Réaction plus mesurée en France où le gouvernement, par la voix de sa porteparole Najat Vallaud-Belkacem, s’est contenté de “regrette(r) profondément la décision rendue par le tribunal”.

Les Russes satisfaits du jugement En revanche, 53% des Russes jugent la condamnation “équitable”, selon un sondage de l’institut local Fonds Opinion Publique. D’après la même enquête, seuls 7% approuvent la prière punk des Pussy Riot. “On peut se demander ce qui pousse des gens quels qu’ils soient à aller importuner des croyants quels qu’ils soient et porter atteinte à l’intégrité de lieux de cultes quels qu’ils soient”, s’interroge Alexandre Latsa dans une tribune publiée sur le site Rianovosti. Ce journaliste français installé en Russie rappelle le penchant des Pussy Riot pour les provocations, pas forcément de bon goût. Parmi leurs coups d’éclat, dont les vidéos circulent sur le net : une orgie sexuelle dans un musée à laquelle par-

ticipait une femme enceinte de huit mois, l’attaque de policiers à l’urine, ou la mise en scène d’une femme se masturbant avec une cuisse de poulet dans un supermarché. Sans oublier, dans un registre plus taquin, un pénis géant dessiné sur la chaussée d’un pont basculant, se transformant en phallus en érection à chaque ouverture de l’ouvrage.

Goulag Condamnées à deux ans de camp, les Pussy Riot seront détenues dans des chambrées de 100 à 120 femmes, en uniforme, avec leur nom marqué sur la poitrine. Ces camps, hérités du Goulag, sont entourés de palissades, de barbelés et de miradors. Les prisonnières doivent porter la jupe par tous les temps, les vêtements chauds étant interdits. “Corvéables à merci”, elles doivent “travailler dedans ou dehors, qu’il fasse +30°C ou -40°C”, raconte une ex-détenue interrogée par Libération. Les trois condamnées ont refusé de demander la grâce présidentielle mais ont fait appel du jugement.=M.A.

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monde L’étudiante lyonnaise Sevil Sevimli risque 32 ans de prison

Partie dans le cadre du programme Erasmus, l’étudiante franco-turque Sevil Sevimli est accusée de “participation à la direction d’un mouvement illégal”. Elle risque 32 ans et demi de prison.

Originaire de Belleville-sur-Saône (69), Sevil Sevimli, 20 ans, est étudiante en licence information-communication à l’université Lyon 2. Ses parents, Kurdes de confession alévie, ont immigré en France il y a trente ans. Pour mieux connaître leur pays d’origine, Sevil participe l’année dernière au programme d’échange universitaire Erasmus. Arrivée en juin 2011 à Eskisehir, une ville de 700 000 habitants dans le nord-ouest de la Turquie, son séjour finit par tourner au cauchemar. Le 10 mai dernier, elle est arrêtée avec cinq autres étudiants dans le cadre d’une opération policière anti-terroriste, soupçonnée de liens avec une organisation interdite, le Parti-Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C). Les autorités reprochent à la jeune femme d’avoir participé au défilé du 1er mai – légal – à Istanbul, d’avoir assisté, en compagnie de 350 000 autres spectateurs, à un concert du Grup Yorum, engagé à gauche, d’avoir collé une affiche en faveur de la gratuité de l’enseignement et d’avoir participé aux pique-niques d’une association étudiante. Sevil Sevimli qui a la double-nationalité franco-turque, est considérée par les autorités d’Ankara comme turque. Incarcérée selon la loi anti-terroriste, elle n’a pu recevoir la visite du consul français qu’au bout de deux mois de détention.

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Mobilisation pour sa libération Son incarcération a déclenché une forte mobilisation en France, mais également en Turquie. A Lyon, une manifestation a rassemblé le 17 juin dernier, 350 personnes place Jean Macé (Lyon 7ème). Parmi les manifestants, le président de l’université Lyon 2, Jean-Luc Mayaud, a appelé à sa libération. “Rien ne justifie son incarcération. Tout être humain a le droit de se montrer critique”, avait-il alors déclaré. Le 23 juillet, des membres du comité de soutien s’étaient rendus à Strasbourg, devant le Conseil de l’Europe. Un acte symbolique, alors que la Turquie ambitionne de rejoindre l’Union européenne. Le cas de Sevil est loin d’être isolé. Selon le ministère turc de la justice, 787 étudiants étaient en prison au 31 janvier dernier pour “appartenance à une organisation terroriste armée”. On estime à une centaine le nombre de journalistes incarcérés pour des motifs politiques. Sans doute sous la pression médiatique et sans plus d’explications de la part des autorités turques, Sevil et trois de ses codétenues ont pu quitter la prison le 6 août au terme de trois mois de détention. Entourée en ce moment de sa mère, de sa sœur et de son petit frère, la jeune étudiante n’est pas pour autant tirée d’affaire. Sous contrôle judiciaire, elle n’a pas le droit de quitter la ville. Son procès est prévu le 26 septembre.=M.A.

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urbanisme

Rives de Saône : une nouvelle promenade au bord de l’eau

Après le succès des berges du Rhône, il fallait un nouveau projet emblématique, capable de marquer la deuxième mandature de Gérard Collomb. Tout naturellement, le maire s’est tourné vers l’autre fleuve lyonnais : la Saône. Comme côté Rhône, il s’agit de créer une promenade en bord de l’eau. Toutefois, les similitudes entre les deux projets s’arrêtent là. Si le Rhône est bordé de larges quais pierrés, la Saône n’est jalonnée que de quelques étroits bas-ports sans continuité de cheminement. Pour compléter la promenade, 2,5 km d’estacades (plateformes en bois, posées sur des pieux), larges de 3 à 4 m, seront créées.

soit sur l’une, soit sur l’autre rive, mais rarement sur les deux à la fois.

De Confluence à Rochetaillée-surSaône

La première phase comprend 15 km de promenade : entre la Confluence et l’Ile Barbe (11 km) et entre Fontaines sur Saône et Rochetaillée (4 km). Un aménagement qui recouvre néanmoins 22 hectares et touche 14 communes et 5 arrondissements de Lyon. 7 km supplémentaires seront construits dans la deuxième phase.

25 km séparent la pointe de la Confluence de Neuville-sur-Saône, ce qui fait dire au Grand Lyon que “le projet des Rives de Saône se déroule sur 50 km”. En réalité, les projets se situent 20

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Le projet est découpé en 14 séquences, confiées à autant d’équipes différentes. Seules les 8 premières seront réalisées avant 2014, les autres devront attendre la prochaine mandature. D’ici fin 2013, il sera notamment possible de se promener sur un parcours continu entre la Confluence et l’ancienne écluse d’Ecully.

L’art omniprésent L’aménagement des rives de Saône fera une large place à l’art contemporain. “Mais ce ne seront pas des œuvres qu’on plaque sur des lieux déjà fabriqués”, précise Gérard Collomb. Chaque équipe comprendra ainsi un ou plusieurs artistes, en plus de la maîtrise d’œuvre et des paysagistes. La direction artistique globale a été confiée à Jérôme Sans et l’agence APC+AIA. Le directeur du Centre d’art contemporain de Pékin et cofondateur du Palais de Tokyo à Paris connait bien Lyon, pour y avoir exercer ses talents en tant que co-commissaire de la Biennale d’art contemporain 2005. “Je ne voulais pas d’un parcours de sculptures, ni d’un musée en plein air”, explique Jérôme Sans. “Il n’y a pas d’ordre de passage obligé. Il n’est pas nécessaire de découvrir tout le parcours pour qu’il fasse sens.” Pour lui, la promenade ressemble plutôt à une série télévisée : “chaque épisode peut être appréhendé sans qu’il soit nécessaire d’avoir vu les épisodes précédents.” Masques africaines, marelles, perles géantes en verre coloré de Murano, lucioles ou encore poissons volants accrochés à un arbre, les œuvres vont du plus ludique à l’utilitaire. Il y a ainsi un cratère creusé par une météorite imaginaire, dont les parois servent aux enfants de toboggan ou de mur d’es-

calade. Une installation imaginée par l’artiste lyonnais Le gentil garçon. D’autres permettent aux flâneurs de profiter de vues imprenables sur le fleuve et la rive en face. L’artiste japonais Tadashi Kawamata a ainsi imaginé un balcon en bois, posé sur la pile de l’ancien pont d’Ainay (Lyon 2ème) et une terrasse prolongeant le quai haut au-dessus de la promenade, à Caluire.

Quelques obstacles Une autre création du Japonais n’est que temporaire : deux rampes de 180m de long entrecroisées permettent de contourner le parking Saint-Antoine, dont la démolition n’est prévue qu’en 2016. Auparavant, un nouveau parc de stationnement de 800 places aura été construit sous la place d’Albon. Les travaux préparatoires ont commencé en avril dernier. D’autres grands projets influent également sur le calendrier du chantier. La construction du pont Schuman et le percement du deuxième tube du tunnel de la Croix-Rousse interfèrent ainsi avec l’aménagement des bas-ports du quai Gillet. La réhabilitation du quai de l’industrie à Vaise s’inscrit, elle, dans un projet plus global de création d’un nouveau quartier de bureaux et d’habitations. Sans oublier le destin réservé au restaurant Pop (ex La voile) et au siège voisin des Voies navigables de France

que le Grand Lyon aimerait voir disparaître. Les négociations sont en cours avec leurs propriétaires.

Une maison du projet controversée “Inesthétique”, “hérésie”, les réactions indignées n’ont pas manqué d’affluer de la part de l’opposition municipale, à l’occasion de l’inauguration de la Maison du projet Rives de Saône. Installée quai Saint-Antoine, à l’angle du pont Maréchal Juin, la bâtisse à trois bras est l’œuvre de l’architecte-plasticien Didier Fiuza Faustino. Construite entièrement en bois, elle est recouverte d’une peau en aluminium perforé. Inaugurée le 8 juin dernier, il est vrai en pleine campagne des législatives, elle n’a pas manqué de s’attirer les foudres de l’opposition. “Je m’oppose à ce projet au coût exorbitant : 800 000 euros, à la taille démesurée, à la forme inesthétique, ainsi qu’au manque d’intérêt du Maire de Lyon face aux attentes légitimes des habitants”, s’était alors écrié Emmanuel Hamelin dans un communiqué. Qu’à cela ne tienne, plus de 10 000 Lyonnais ont déjà visité ce centre de documentation. Ouvert les mercredis, samedis et dimanches, de 10h à 13h et de 15h à 19h, il offre une visite virtuelle du projet et accueillera des expositions temporaires.=M.A. LYONnews

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du mois © Michael Augustin

dossier

“La Harley est complètement dans les tendances actuelles” Avec 500 Harley-Davidson vendues par an, la concession de Dardilly, créée par Maurice Richaud, est la plus grande d’Europe. Malgré un marché en berne, l’entrepreneur lyonnais continue à ajouter des marques à son portefeuille. D’où vient cette passion pour les Harley-Davidson ? ça remonte à tout petit. J’ai toujours été passionné par les univers mécaniques. Par contre, je n’ai pas du tout commencé ma carrière dans ce domaine. J’ai été cadre dans la bureautique après avoir fait une école supérieure de commerce. Un parcours très traditionnel. Puis, à 45 ans, j’ai eu envie de choisir un métier qui me fasse rêver et qui fasse rêver mes enfants. Je me suis donc lancé dans l’aventure. 24

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Le premier cyclo 50 cm3 à vitesses à 14 ans, la première 125 à 16 ans. Comme tous les petits garçons ou presque. Après, j’ai basculé sur la voiture, avant de revenir à la moto à l’aube de mes 40 ans, comme beaucoup de mes clients d’ailleurs. On revient à la moto, une fois que les enfants ont grandi, qu’on retrouve de la disponibilité et du temps. La Harley-Davidson est une moto très particulière… Harley, c’est un mythe, c’est 110 ans d’histoire, c’est l’une de marques les plus connues au monde, c’est un art de vivre, presqu’une philosophie. Aujourd’hui, le monde Harley est complètement dans les tendances actuelles. On veut se faire plaisir sur la route sans prendre de risques. On a envie de se libérer du carcan du quotidien. La Harley, c’est un outil d’évasion fantastique qui fait rêver tout le monde. Tu la gares sur un trottoir et cinq minutes après, il y a dix personnes autour. Aucune autre marque au monde ne sait faire ça. Vous avez créé votre concession en 2004, n’était-ce pas une prise de risque ? Il n’y avait plus de concession Harley-Davidson à Lyon depuis 2002. Mais la marque était vraiment en train de renaître en France. C’est sûr qu’on a pris un risque mais c’était un risque calculé. Le résultat nous a donné raison : En 2002, 60 Harleys ont été vendues à Lyon. Quand on a ouvert en 2004, on espérait vendre 120 motos, soit le double

d’avant. C’était déjà une belle ambition. On en a vendu 250. Il y avait vraiment une attente. Dès qu’on a ouvert, c’était fantastique. On a vu qu’on était attendus. Le marché de la moto est en baisse depuis fin 2008. Le sentez-vous ? Depuis la crise des subprimes, il est en baisse forte dans tous les segments. Il s’est presque divisé par deux. Mais cette crise n’a pas été uniforme. Elle n’a pas touché tout le monde de la même façon. Toutes les marques passion et haut de gamme, toutes les motos européennes et américaines ont résisté à la crise. Elle a surtout impacté les quatre leaders japonais (Yamaha, Honda, Kawasaki, Suzuki, ndlr). Nous continuons à progresser fortement avec nos marques. Mais à un moment, il faut que le marché reparte pour que nous puissions continuer notre marche en avant. Après Dardilly en 2004, vous avez ouvert en 2006 une deuxième concession à Brignais avec des marques italiennes. Pourquoi ce choix ?

Les premiers locaux qu’on a pris à Dardilly n’ont vite plus répondu à la demande. Ils étaient trop exigus. Nous avons alors ouvert une deuxième implantation au sud de Lyon. On a crée un deuxième site Harley-Davidson. Puis, nous avons ajouté une nouvelle marque : Piaggio. Et nous avons créé à Brignais un site logistique qui abrite tout notre stock et les ateliers de préparation. Combien de marques vendez-vous aujourd’hui ? On a quatre marques de légende : Harley-Davidson, qui reste la locomotive et ma marque de cœur. Puis, Piaggio qui comprend trois marques de scooter : Piaggio, Vespa, Gilera et deux marques de moto mythiques : Moto Guzzi et Aprilia. On a la concession Ducati Grand Lyon, ouverte en 2009 et depuis cette année la concession KTM Grand Lyon, qu’on vient de reprendre. Quatre marques haut de gamme, pour une clientèle de passionnés. Piaggio et Harley-Davidson s’adressent à deux types de motards différents… Vespa, c’est un peu la Harley-Davidson du scooter. Il y a une his-

Vous avez eu votre première moto à quel âge ?

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dossier toire, il y a des clubs, il y a un côté rétro, une identité visuelle très forte. On n’est pas si loin qu’on pourrait le croire. Bien sûr, quand on vend du Piaggio MP3 trois-roues, on est dans le domaine des produits de haute technologie et fonctionnels. Des produits plus citadins aussi.

Est-ce que cela a motivé l’ouverture de votre première agence à Lyon intra-muros, avenue de Saxe ? Le marché du scooter nécessite absolument d’avoir une implantation en centre-ville. C’est essentiel. C’est pour cela que nous avons ouvert avenue de Saxe qui était le quartier historique de la moto et qui est aujourd’hui devenue le quartier du scooter et du véhicule urbain à Lyon.

Harley-Davidson est né en 1903. Le véritable anniversaire tombe donc en 2013. Mais l’année commerciale commence dès le mois de septembre, car nos millésimes vont de septembre à août. C’est une année importante pour nous. Dès ce mois-ci, nous allons donc présenter les modèles 2013. Il y aura des séries très limitées griffées 110ème anniversaire, avec un look très spécifique. On pourra les voir ici très bientôt.

Combien de Harley-Davidson tournent en région lyonnaise ?

Puis, il va y avoir énormément de festivités, un grand rassemblement au mois d’août à Milwaukee, où beaucoup de Lyonnais sont déjà inscrits.

Entre 2000 et 3000 motos. Et elles sont toutes venues plus d’une fois ici. Beaucoup de motards font partie d’un club. Le club officiel, le Lyon Chapter France, compte près de 300 membres. Il a un gros calendrier avec près de 25 sorties dans l’année. Harley-Davidson fête ses 110 ans cette année. Qu’est-ce qui est prévu pour cet anniversaire ?

photos © CMC

Je crois que le redéploiement du marché des motos doit se faire par les deux-roues citadins. Quand on voit que dans une ville comme Lyon, où les conditions de circulation sont déjà compliquées et vont se compliquer encore plus dans les mois à venir avec la fermeture programmée de tunnels, je pense qu’il y a une place pour le véhicule urbain quel qu’il soit. Est-ce que demain, ce sera du scooter électrique, hybride ou autre, je ne sais pas. Mais je pense que le deux ou trois-roues urbain a et doit avoir de l’avenir.

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En juin 2013, il y aura un grand évènement européen à Rome où on attend 300 000 personnes. On va y amener un groupe d’au moins 80 Lyonnais. Et puis, nous allons décliner cet anniversaire tout au long de l’année à Lyon. ça va être une année bien sympa qui va bien bouger. =Propos recueillis par Michael Augustin

Sergio Ventruto : l’orfèvre de la Harley

C’est une histoire d’amour. D’amour pour une jolie Lyonnaise, Scarlett, et d’amour pour une marque de légende, Harley-Davidson. Voilà ce qui a fait de Serge “Sergio” Ventruto, dix ans durant, l’un des meilleurs customiseurs de Harley-Davidson du pays.

Tout a commencé en 1993. Sergio travaille en Suisse dans un service de garde rapprochée. A Saint Trop’, il rencontre Scarlett. C’est le coup de foudre. Sergio plaque tout, boulot et Suisse natale, et vient s’installer à Lyon. Passionné de mécanique (son frère possède une écurie de formule 3), il crée son atelier de moto à Fontaine sur Saône. De réparations en petites personnalisations, Sergio trouve sa voie. “Custum Machine Concept”, CMC pour les intimes, est né. Petites retouches ou refonte totale, rien ne l’arrête : roues, guidon, freins, sellerie, réservoir, voire la carrosserie entière, tout a vocation à être démonté et remplacé par des pièces fabriquées sur mesure. Si bien que parfois, il ne reste plus que le numéro d’immatriculation de la moto d’origine. “Je discutais avec mon client et lui proposais un projet. S’il était d’accord, il me donnait carte blanche”, se souvient Sergio. “Tout a été fait main”, précise cet orfèvre de la moto. Dans son propre atelier, qui comptait alors jusqu’à cinq salariés, ou par des soustraitants. En dix ans d’activité, de 1995 à 2005, il devient une référence dans le domaine. “On avait une grosse, grosse réputation”, s’enorgueillie le mécanicien. Ses clients viennent de la France entière, jusqu’aux DomToms, de Suisse ou d’Italie. Il y a le footballeur Pascal Olmeta et le styliste Thierry Mugler, mais également de nombreux entrepreneurs locaux ou nationaux. “On pouvait passer jusqu’à 200 heures sur une moto”, précise Sergio. Et rien n’est impossible. Un client

lui demande ainsi une machine sans aucune vis apparente. Un autre commande une peinture à la feuille d’or. Des prestations qui ont toutefois un prix. S’il faut compter 2000 euros pour une modification simple, une refonte totale atteigne les 40 à 50 000 euros. Les plus belles créations font le tour des salons européens et américains. C’est à la “Bike week” de Daytona que Sergio rencontre un autre passionné : Paul Bocuse. “Vous êtes dans quoi ?”, lui demande le mécanicien. “Paraît-il que je suis dans la cuisine”, répond le chef étoilé. Une amitié est née. “Bocuse venait souvent le matin prendre le café”, se souvient Sergio. “Et quand j’avais terminé une nouvelle moto, j’allais la lui présenter.” C’est ainsi que les deux comparses font la Une de “Freeway magazine” en septembre 2002. A l’intérieur, cinq pages de photos mettent en scène les deux fanas de grosses cylindrés enfourchant la “D’Argento”. Ce chopper de 2000 cm3, une création CMC, avait comme particularité d’être criblé d’impacts de balle. Sur la couverture du magazine cette dédicace : “A l’ami Serge. Ca roule avec moi comme jamais.” Signé Paul Bocuse. En 2002, c’est la consécration. “Freeway” élit Serge Ventruto meilleur préparateur Harley-Davidson de la décennie. Il court les plateaux de télé : France 3, TLM, AB Moteur, paraît dans Newlook. Mais la réalisation dont il est le plus fier, est la “Tribal Machine”, une moto tout en noir, blanc et chrome, élue plus beau sportster. Il l’a créée en 1996. Pour Scarlett. =M.A. LYONnews

sport Gérard Holtz

par Laurent Argelier

Je n’aime pas parler d’hypocrisie. La tricherie existe, et elle a toujours existée.

n Gérard Holtz, vous êtes le commentateur vedette du Tour de France. D’où vient l’intérêt des français pour cette compétition ? C’est l’une des plus anciennes courses cyclistes au monde. Attention, ce n’est pas la première ! Avant elle, il y eut Bordeaux- Paris par exemple. Mais c’est surtout la course la plus populaire qui existe. Il est incroyable de voir combien de personnes sont prêtes à se déplacer pour voir ce qu’elles considèrent être leur héro (entre 12 et 15 millions d’amateurs chaque année, ndlr). Il s’agit d’un événement gratuit, contrairement à beaucoup de rassemblements actuels, qui passe par les villes, mais aussi par les petits villages. Cette proximité est devenue rare dans le sport aujourd’hui. Rendez-vous compte que l’on peut sentir l’huile chauffante sur les cuisses des coureurs lorsqu’ils passent devant nous à vélo. Le Tour de France est une immense fête populaire ! n Comment expliquez-vous que les Français n’ont pas remporté le Tour depuis Bernard Hinault en 1985 ? Pour sortir vainqueur il faut réunir un certain nombre de paramètres. Nous avons des talents comme Thomas Voeckler ou le très jeune Thibault Pinot, 28

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compétents sur une étape. Mais pour gagner un Tour, il faut une grande équipe : des grimpeurs pour accompagner le coureur vedette en montagne, des rouleurs pour le suivre dans la plaine, etc. Peut-être ne dit on pas assez que le cyclisme est un sport individuel que l’on pratique en équipe. Il est primordial d’économiser son énergie, en restant dans la roue de ses équipiers. Mais cela ne fait pas tout. Le grand coureur cycliste doit lui-même être polyvalent et avoir une âme de meneur. n A quand la fin du dopage et de l’hypocrisie dans le Tour de France ? Je n’aime pas parler d’hypocrisie. La tricherie existe, et elle a toujours existée. Le vainqueur de la toute première course cycliste est mort trois mois après sa victoire. La raison ? Il avait pris un stimulant appelé strychnine. Dans les années 50-70, les coureurs utilisaient les amphétamines. Aujourd’hui, les produits dopants sont de plus en plus élaborés. Prenez la fameuse EPO qui avait pour but d’aider les personnes atteintes du cancer (elle produit des globules rouges et permet une ré oxygénation rapide, ndlr), elle est maintenant utilisée à d’autres fins. Le cyclisme est le sport le plus contrôlé au monde, voilà pourquoi on y arrête beaucoup de coureurs.

n Gérard Holtz, vous menez une double vie : le jour vous commentez le Tour et la nuit vous êtes Argan pour Molière et son malade imaginaire. Le théâtre est-il votre drogue ? Je me dope à la passion.Voilà 40 ans que je me passionne pour le métier de journaliste. Et j’ai gardé au fond de moi pendant des années une véritable adoration pour le théâtre. Je lisais des pièces, j’allais les voir sur scène aussi. Et je me suis dit un jour :“Tu ne vas pas mourir sans être monté au moins une fois sur les planches”. Très gentiment, la Compagnie de la reine a accepté de me prendre dans sa troupe. Et cela fait 4 ans que ça dure ! J’ai même créé ma propre tournée pour le Tour de France baptisée “Vive le théâtre” et financée par Optique 2000. Nous proposons des représentations gratuites tous les deux jours pendant le Tour. n A 17 ans, vous rêviez d’être journaliste et d’entrer à la Comédie Française. Quel est le rêve de l’homme que vous êtes devenu ? Lorsque j’aurais arrêté de travailler, j’apprendrais à piloter un stamp !

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sport

London 2012, les déceptions lyonnaises

Alors que la délégation française ramène 34 médailles des Jeux olympiques de Londres, les sportifs lyonnais ont multiplié les désillusions. Bilan. Romain Sassot n’aura finalement pas trouvé sa place au milieu des exploits français en natation. Sixième de sa série, le relais tricolore du 4 x 100m 4 nages masculin n’a pas réussi à se qualifier pour la finale. Même bilan pour Matthieu Rosset, champion d’Europe en titre, qui s’est incliné en demi-finales du plongeon à 3m. En natation synchronisée, les nageuses lyonnaises Chloé Willhelm et Sara Labrousse se sont contentées de la 10ème place. En athlétisme, bien que favori du 110m haies, Garfield Darien s’est privé de finale, éliminé dès les demies avec un temps très en dessous de son niveau habituel. Grande frustration également pour Mélina Robert-Michon, au lancer du disque, qui malgré un nouveau record personnel à 63,98m ne s’est classé que 6ème. Du côté de l’escrime, Corinne Maitrejean, attendue au fleuret, a cédé dès les huitièmes de finale en individuel, et échoue au pied du podium en équipe. En aviron, Franck Solforosi et ses coéquipiers du quatre de pointe sans barreur poids léger, ont eux été éliminés dès les demi-finales. 30

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Tout comme aux championnats du monde en 2011, les filles de l’OL et l’équipe de France échouent au pied du podium. Battues par les Japonaises en demi-finale, les Bleues sont passées à côté de la médaille de bronze après leur défaite 1-0 face au Canada. La plus grande déception restera toutefois le fait des gymnastes. Alors que Yann Cucherat a dû déclarer forfait à cause d’une déchirure du tendon à l’épaule droite, son complice Cyril Tommasone qui pouvait espérer une médaille, a raté sa sortie des arçons et s’est condamné à la 5ème place. Dans le concours féminin par équipes, la jeune Lyonnaise Youna Dufournet a réalisé un excellent programme, malheureusement saboté par une chute lors de l’épreuve de barre fixe. Les Rhônalpins ne finissent pas pour autant complètement bredouille. Le Villeurbannais Florent Manaudou a ainsi remporté une médaille d’or inespérée sur le 50m nage libre, tandis que Guillaume Joli, champion olympique avec les Experts en handball, ramène pour la seconde fois l’or à Tarare.

En basket, alors que le parcours de Tony Parker et l’équipe de France masculine a très vite été écourté, la section féminine a créé l’exploit en empochant l’argent. Grâce aux performances de ses filles, Pierre Vincent retrouve l’Asvel avec un titre de vicechampion olympique en poche. Interrogé sur l’image à garder de la compétition, l’entraineur des Verts répond : “une explosion de joie, mais laquelle ?” Avant d’ajouter : “On a eu beaucoup de moments de grandes joies. Le premier contre l’Australie, parce que c’était la première fois que l’Equipe de France les battait en compétition officielle. Contre la République Tchèque (1/4 de finale), la journée a été douloureuse parce que j’étais stressé physiquement. La victoire en demi-finale et même le match contre les Etats-Unis ont été forts. Il y a eu trop de moments pour n’en choisir qu’un !” =Laureline Coquard

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Micro, expos... Do-Do

Unique, typique, son timbre de voix résonne une trentaine de soirs par an dans les travées de Gerland. “L’animation, j’ai toujours eu ça en moi”, confie-t-il à l’aube de sa quinzième saison au micro. A 62 ans, il lui arrive encore quelquefois d’être stressé, “suivant l’enjeu ou l’importance du match”. L’homme de paroles n’en est pas moins un homme de terrain : il a pratiqué le basket pendant 36 ans à l’AL Gerland Mouche, avant de tenter une reconversion réussie dans l’animation sportive. “J’ai animé des rencontres de basket, de tennis, quelques gros évènements par ci par là.” Avant de s’engager avec le club de Jean-Michel Aulas. “Lorsque Marc Jean (l’ancien speaker, ndlr) a arrêté, l’OL est venu me voir, c’était le 1er mai 1998. J’ai travaillé à l’époque sur la Coupe du Monde 1998, faisais l’animation des villages VIP à Gerland et SaintEtienne. Juste après j’ai commencé à Gerland”. Une mission qu’il ne prend pas à la légère. “Avant chaque match, je fais des revues de presse, je m’intéresse à l’adversaire”, explique celui qui met un point d’orgue à arriver trois heures avant le début de chaque rencontre. “Depuis la pose des écrans géants au stade, je me coordonne aussi avec l’OLTV, histoire de savoir s’il y a une animation prévue à la mi-temps”. Quand on lui demande les joueurs qui l’ont le plus marqué, il a du mal à faire son choix : “Coupet, pour sa personnalité d’homme, qui a marqué une époque, Sonny Anderson et Juninho, pour ce qu’ils ont apporté chacun au club. Après il y en a tellement d’autres : Fournier, Violeau, Caveglia, Ederson, Cacapa, Govou...”.

Son nom et son visage ne vous disent peut-être rien, et pourtant, il est un acteur incontournable des soirées foot à Lyon. Dominique Grégoire est le speaker de l’OL.

Côté art Le reste de son temps, Dominique devient Donomiq, l’artiste-peintre. Son coup de cœur pour l’art a commencé par une histoire d’amour : la rencontre avec sa compagne Muriel, en 1989. “Elle est graphiste et dirige sa propre agence de communication. Elle m’a fait travailler sur un ou deux projets”, se souvient l’artiste. “Comme elle a vu que ça marchait, elle m’a poussé à sortir de l’ombre”. Depuis, l’artiste autodidacte expose régulièrement dans des galeries, et ses toiles connaissent un succès grandissant.Très sollicité par les associations (Huntington Espoir, Docteur Clown, les Liserons...), il a même réalisé une fresque pour le service de chirurgie pédiatrique de l’hôpital Edouard Herriot. “Ils cherchaient un moyen de rendre l’endroit plus sympa”, explique-t-il. “Dès qu’on me sollicite pour ce genre de choses, je dis oui tout de suite”. L’homme est généreux, engagé. Humble. Il décrit sa peinture comme “très moderne, très spontanée, dynamique, vivante, gaie, suivant l’air du temps.” Donomiq puise son inspiration dans deux thèmes qui marquent sa vie au quotidien : l’amour et l’humour. “Je travaille sur des personnages, des visages avec des couleurs très vives, et parfois même des incrustations à la bombe. J’aime changer mes techniques de peinture, en apprendre de nouvelles. Je suis un touche-à-tout”. Pour sa passion, Donomiq a fait construire un local à Décines, qui lui sert à la fois d’atelier et d’espace d’exposition. C’est cette même ville qui doit accueillir le Grand stade de l’OL en 2015. Elle sera alors au cœur de ses deux passions : l’animation et l’art.=Mikhaël Defoly

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culture

expo

Migrations de François Nussbaumer Galerie Elizabeth Couturier Du 8 septembre au 27 octobre 2012 Dans le cadre de la programmation de la 8ème édition des Rencontres Lyon Septembre de la photographie consacrée en 2012 à la Méditerranée, la galerie Elizabeth Couturier a choisi de présenter le travail de François Nussbaumer à travers la série “Migrations”. Dans cette série, François Nussbaumer nous plonge dans un univers de contrastes. Nous découvrons une série de carcasses de voitures et de véhicules de tout genre en plein désert. Comment ne pas s’interroger sur leurs histoires ? Comment ces ruines sont-elles arrivées dans ce désert aux couleurs éclatantes et pour quelles raisons ? Galerie Elizabeth Couturier - 25, rue Burdeau - 69001 Lyon

Cage’s Satie : Composition for Museum MAC Lyon Du 28 septembre - 30 décembre 2012 Cage’s Satie : Composition for Museum révèle l’admiration sans borne de John Cage pour le compositeur français Erik Satie. Le premier étage du musée s’éloigne d’une présentation classique des instruments élaborés par John Cage pour proposer des oeuvres sonores réunies et diffusées de façon aléatoire et spatialisée. Accompagnée par des vidéos rares, des partitions et des manuscrits, Cage’s Satie: Composition for Museum sollicite autant l’écoute que le regard.Au deuxième étage, deux oeuvres sont installées : James Joyce, Marcel Duchamp, Erik Satie: An Alphabet (1982), une pièce radiophonique fantasque présentée dans une configuration sonore inédite, et la très surprenante The First Meeting of the Satie Society (1985-1992) qui unit poésie, performance, art visuel, sculpture et musique grâce à la collaboration de nombreux artistes dont Jasper Johns, Cy Twombly, Merce Cunningham, Sol LeWitt. Est également présentée la collection personnelle de John Cage de “souvenirs de Satie”, dont le trop méconnu fac-similé de Vexations. Musée d’art contemporain de Lyon - Cité Internationnale - 81 quai Charles de Gaulle - 69006 Lyon - 04 72 69 17 17

Iris Levasseur Galerie IUFM Confluence(s) Du 13 septembre au 26 octobre 2012 C’est avec des couleurs résolument vives et parfois acides qu’ Iris Levasseur choisit de s’intéresser à ceux qui déambulent dans Paris et dans sa périphérie. Ceux qui ont du mal à se maintenir à la verticale, les gens de la rue. Elle les dessine sur le vif afin de les incorporer dans des scènes qui s’apparentent aux rêves. De ces images relativement nettes et détaillées, qui émergent d’un fond parfois maculé de coulures, découle une certaine tension. L’univers pictural d’Iris Levasseur est un curieux mélange de pesanteur et de légèreté, de réalité humaine et de rêves. En peintre chorégraphe, elle questionne les corps et leur évolution dans l’espace, donnant naissance à des scènes monumentales aux interprétations ouvertes qui imposent leur présence physique au spectateur. Galerie Iufm Confluence(s) - 5 rue Anselme - 69004 Lyon

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culture

dvd

Moonrise Kingdom / Sortie DVD : 25 septembre De : Wes Anderson Avec : Bruce Willis, Edward Norton, Frances McDormand,Tilda Swinton, Jason Schwartzman, Jared Gilman... Genre : Comédie dramatique Une histoire tourmentée et étonnante, d’enfants et d’adultes, pendant des jours de tempête de l’été 1965. Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, deux jeunes amoureux prennent la fuite : toute la ville se mobilise pour les retrouver...

Cosmopolis / Sortie DVD : 25 septembre Réalisateur : David Cronenberg Acteurs : Robert Pattinson, Juliette Binoche, Paul Giamatti, Mathieu Amalric, Samantha Morton... Genre : Drame Dans un New York en ébullition, l’ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.

Contrebande / Sortie DVD : 25 septembre De : Baltasar Kormakur Avec : Mark Wahlberg, Kate Beckinsale, Ben Foster, Giovanni Ribisi, Lukas Haas Genre :Thriller Chris Farraday a tiré un trait sur son passé criminel et s’est construit une vie paisible avec sa femme Kate et leurs deux fils, jusqu’au jour où son jeune et naïf beau-frère Andy manque à ses engagements dans une opération de trafic de drogues montée par l’inquiétant petit caïd local Tim Briggs. Pour aider Andy à s’acquitter de sa dette, Chris est forcé de reprendre du service et se tourne vers ce qu’il connaît le mieux : la contrebande.

Indian Palace / Sortie DVD : 12 Septembre De : John Madden Avec : Judi Dench, Maggie Smith,Tom Wilkinson, Dev Patel, Bill Nighy Genre : Comédie Des retraités britanniques partent en Inde, où la vie est moins chère. Ils arrivent au Marigold Hotel, un palace dont des publicités leur ont vanté les mérites. Quoique le nouvel environnement soit moins luxueux qu’imaginé, ils sont pour toujours transformés par leurs expériences communes, découvrant que la vie et l’amour peuvent recommencer lorsqu’on laisse son passé derrière soi.

Men In Black 3 / Sortie DVD : 24 septembre De : Barry Sonnenfeld Avec :Will Smith,Tommy Lee Jones, Josh Brolin, Jemaine Clement, Emma Thompson,Alice Eve... Genre : Science-fiction, Action L’agent J doit revenir à temps, et plus précisément dans les années 1960, pour rendre visite au jeune agent K. Le méchant du film, Boris, voyage dans le temps pour essayer de tuer l’Agent K afin de déclencher une chaîne d’événements qui se traduira par la fin du monde.

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culture

théâtre

Sellig - épisode 3 La Bourse du Travail Le 22 septembre 2012 Ces one man shows séduisent un public captif qui raffole de ses portraits qui rivalisent de justesse et de drôlerie. Car Sellig, il est vrai, dresse avec perspicacité une galerie de personnages, véritables héros de notre quotidien. Issu d’un milieu populaire qu’il revendique, il s’inspire de sa vie personnelle et de situations rencontrées, une réalité flirtant toujours avec une certaine irréalité, passant successivement d’un monde à l’autre. Le public plébiscite ces clins d’œil au vécu et aime se reconnaître dans ses sketchs : Le déménagement de ma sœur, les animaux domestiques, Castorama, l’ultra communication, l’écologie et le zen… Il définit son humour avant tout comme un pur divertissement qui s’adresse aux petits comme aux grands. Chez Sellig il n’y a effectivement ni politique, ni sexe, ni provocation. Il est vrai qu’il rie avant tout de lui-même et n’hésite pas à être la victime de ses propres sketches. 205, Place Guichard - 69003 Lyon – 04 78 60 11 77

Sur la plage abandonnée... Le Rideau Rouge Du 4 au 29 septembre 2012 La comédie la plus familiale et déjantée débarque à Lyon ! Suivez les aventures de 4 sous doués de la survie perdus en plein Triangle des Bermudes ! Quand un bateau de croisière s’échoue et déverse sur une île une fille au caractère bien trempé, un G.O. raté, un employé des pompes funèbres et un cuisinier de seconde zone, troublant par la même occasion les habitudes des chefs des tribus locales, le rêve vire soudain au cauchemar. Les choses se corsent quand ces sous doués de la survie réalisent qu’ils se trouvent en plein milieu du Triangle des Bermudes... A vos marques. Prêts ? Embarquez... Riez ! 1, place Marcel Bertone – 69004 Lyon – 01 48 65 97 90 – www.rideaurouge.com

La vérité sort de la bouche de Vérino Salle Molière Le 28 septembre 2012 Jeune talent de la scène humoristique, Vérino a déjà remporté plusieurs prix d’humour grâce à ses sketches hors du commun et bourrés d’énergie! Sur scène il gesticule, bondit, danse, mime à merveille et joue de l’espace tel un personnage de cartoon fantasque et délirant. Vous n’en reviendrez pas ! Oscillant entre “stand up” et jeu, Verino nous emmène dans un univers BD bien à lui. Passant de la réalité à l’absurde avec une liberté et une énergie hilarante, il nous parle de nous... mais avec le petit décalage qui crée la surprise : c’est tout simplement imprévisible et drôle. Salle Molière, Salle Witkowski - 18, Quai Bondy - 69005 Lyon – 04 78 28 03 11 34

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culture

musique Benjamin Biolay : Vengeance

C’est trois ans après avoir publié l’album La superbe, qui avait fait l’objet d’un bel accueil médiatique et d’un engouement certain du public, que Benjamin Biolay fera son retour dans les bacs avec un nouveau disque de chansons originales. Le chanteur n’a pas été absent durant ces trois dernières années, assurant la promotion de La superbe et travaillant sur différents projets dont le premier album posthume d’Henri Salvador, Tant de temps, sorti en juin, ou encore le dernier album d’Isabelle Boulay, Les grands espaces, sorti au mois de novembre et certifié disque de platine. Benjamin Biolay a également pris le temps d’entrer en studio pour enregistrer le titre Let’s Forget avec Julia Stone. Le duo figure sur le nouvel album de la chanteuse australienne, By The Horns, paru en mai. Cette chanson a par ailleurs fait l’objet d’un clip tourné en noir et blanc et dévoilé le mois denier.

Berry : Les passagers “Nous sommes des passagers, il faut se dépêcher”... Ce sont les mots que la chanteuse Berry entonne dans son nouveau single Les passagers. Des mots que Daniel Darc a écrit à la demande de l’artiste, signant un titre qui ne se serait peut-être jamais retrouvé sur le nouvel album de Berry sans sa participation. C’est ce que l’interprète de Demain nous expliquait lors d’un entretien accordé à l’occasion de la sortie de son deuxième opus Les passagers : “J’ai fait appel à Daniel Darc pour m’aider à écrire un texte. Je lui ai présenté la situation en expliquant que l’album était bouclé, qu’on attaquait les mix le lendemain. Il est venu, il a écrit : Nous sommes des passagers, il faut nous dépêcher. C’était la phrase que j’avais envie d’écrire et il y est arrivé”, nous confiait Berry.

Imany : The shape of a broken Vous avez forcément entendu sa voix ces derniers mois. Et pour cause, Imany a, non seulement, été nominé aux Victoires de la musique 2012 mais elle a également sorti un premier opus, baptisé The Shape of a Broken Heart, qui a su séduire le public. La preuve, ce premier album a été certifié disque de platine grâce notamment au succès de son premier single, You will never know.

Diana Krall : Quiet Nights Pour son prochain disque intiulé Quiet Nigths et à la façon de sa consœur Eliane Elias, Diana Krall revisite les grands succès de la bossa nova avec des pièces écrites par le légendaire Antonio Carlos Jobim (The Boy From Ipanema, Quiet Nights) et des chansons populaires comme Walk On By de Burt Bacharach. C’est suite à un voyage au Brésil qu’elle aurait trouvé l’inspiration de ce nouvel opus. Diana Krall n’est plus cette fille timide qui chantait Peel Me A Grape. Aujourd’hui, entourée de ses deux enfants âgés de deux ans et de son mari, le musicien de rock anglais Elvis Costello, Diana affirme n’avoir jamais été si heureuse qu’en ce moment… et l’album en est le reflet : “Je me sens davantage femme, je crois. Cet album est en quelque sorte une lettre d’amour, mais très sensuelle et un peu érotique. C’est certainement un truc à écouter aux petites heures de la nuit.” LYONnews

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photos ÂŠ Alain Rico

culture

interview télé

Jean-Pierre Foucault par Laurent Argelier

Derrière un homme de télévision ou de radio peut se cacher un être au passé peut-être un peu plus compliqué que les autres.

n Etes-vous fatigué d’entendre à longueur de journée votre célèbre formule “c’est votre dernier mot” ? Absolument pas ! Je préfère cela à l’indifférence croyez-moi. C’est une signature que je suis fier d’entendre répétée. Je suis même inquiet du jour où cela va s’arrêter. n Vous publiez un très beau livre “La couleur des souvenirs” chez Albin Michel. Pourquoi ce besoin de vous raconter ? C’est quelque chose que j’ai déjà fait il y a une dizaine d’années. J’ai voulu renouveler l’expérience avec un peu plus de recul. Je souhaitais expliquer, à celles et ceux qui me feront l’amitié de me lire, que tout n’est pas aussi beau et facile pour un animateur qu’ils peuvent le croire. Derrière un homme de télévision ou de radio peut se cacher un être au passé peut-être un peu plus compliqué que les autres. n En effet, votre passé a connu beaucoup de solitude et de larmes. 38

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Le petit garçon que j’étais a souffert de la disparition extrêmement brutale de son papa et toutes les questions liées à ce drame. Il a reçu deux balles dans le dos alors qu’il effectuait un séjour en Algérie, et tous les camarades de l’école ont voulu savoir ce qu’il s’était passé, pourquoi lui, etc. Pour fuir tout cela, je me suis caché derrière un immense sourire et l’apprentissage du métier que j’exerce aujourd’hui. n Jean-Pierre Foucault, révéler certaines de ses fêlures et se mettre à nu n’est pas chose facile. C’est même très difficile. Mais je sais que certains de mes lecteurs se retrouveront dans mon histoire. Ils pensaient qu’ils étaient seuls à avoir vécu telle ou telle épreuve, maintenant ils savent que non. Nous sommes nombreux à masquer les douleurs du passé. n Travailler à la radio était votre rêve d’enfant. Voilà 47 ans que vous le réaliser jour après jour. Quel est votre prochain rêve ?

Continuer à exercer mon métier avant que l’on ne me jette des pierres dans la rue (rires). n De quoi avez-vous besoin pour être heureux ? J’ai besoin de continuer, de profiter des miens avant qu’ils partent. n Vous qui aimez le football, que pensez-vous du comportement de certains joueurs de l’équipe de France au cours de l’Euro 2012 ? Cela m’étonne de Samir Nasri, puisque c’est de lui que vous parlez. Il est issu du centre de formation de Marseille et c’est un jeune bien élevé. Il doit traverser une période un peu difficile mais je pense qu’il va se ressaisir. n Avez-vous prévu un jour, ou une nuit, de vous réconcilier avec Geneviève de Fontenay ? C’est le cadet de mes soucis.

culture

interview cinéma

François Cluzet par Laurent Argelier

J’ai toujours rêvé d’être célèbre, c’était un rêve de môme. n François Cluzet, parlez-nous de votre personnage. Mon personnage est un type baroudeur, globetrotteur, pas vraiment un professionnel mais plutôt un amateur de l’aventure. Un jour il décide de revoir son ami d’enfance avec lequel il avait des projets du temps où ils étaient ensemble aux Beaux- Arts. Leur carrière artistique a échoué mais ils veulent mettre à bien une idée : faire un film porno. Comment parvenir à réaliser un porno d’une manière cérébrale ? Surtout que le sexe est une histoire de physique. ça va se compliquer… n Concernant ce personnage, en quoi dérange-t-il ? J’ai l’impression qu’il est issu de la libération des mœurs. Pour lui l’amour est un acte simple, qui se pratique au quotidien. n En quoi diriez-vous que votre personnage vous ressemble ? Je ne sais pas. Tous les acteurs ont envie d’être quelqu’un d’autre. On passe notre vie à vivre dans la peau d’un autre ensuite on fait des pauses où on redevient soi-même.

n Intouchables est un film qui va marquer la mémoire collective pour longtemps. C’est un peu comme un titre olympique quand on rencontre un succès aussi énorme, la vraie question c’est que fait-on après ? Après on continue parce qu’un succès énorme on ne le doit pas seulement à un seul ou deux acteurs. Il fait 45 millions d’entrées dans le monde, ça nous dépasseJ’ai fait 70 films dont beaucoup de bides et je n’en étais pas entièrement responsable donc je ne me sens pas non plus entièrement responsable de ce succès. Je prends ça avec délice, avec plaisir et je continue ma voix d’acteur. Bien sûr on pourrait se dire qu’il est préférable de s’arrêter là, par peur que ça ne se représente plus jamais, mais non je suis encore jeune, j’ai envie de continuer et de faire de films ayant moins de succès mais ça fait partie de la carrière. n A quel moment avez-vous eu le déclic d’embrasser la carrière de comédien ? J’avais une dizaine d’années et je faisais partie d’un orchestre de rock. Je ne jouais d’aucun instrument mais je chantais en yaourt les succès des Beatles. On était

trois à jouer dans la chambre de mon pote et ses sœurs me regardaient comme si j’étais un héros, j’ai eu envie de continuer avec ça. Mais le métier de chanteur me faisait peur parce qu’il fallait écrire des textes et je n’en étais pas capable. A l’âge de 13 ans j’ai vu Brel sur scène et ça m’a confirmé que je ne serais jamais un poète. Par timidité et par pudeur je me suis aperçu que si j’avais un texte je pourrais plus facilement me cacher derrière. Mais mon métier c’est tout sauf se cacher derrière un texte. n Qu’est-ce que vous n’aimez pas dans la célébrité ? J’aime tout dans la célébrité. J’ai toujours rêvé d’être célèbre. A l’époque je me prenais pour un champion de Formule 1, je donnais des interviews à hue et à dia, tout seul et je répondais. J’imaginais qu’on me faisait tellement de compliments que je finissais par répliquer modestement “Oh, n’exagérons rien !” (Rires), comme un type qui gagne des grands prix avec trois tours d’avance ! n Quelle est votre chanson française préférée ? Petite Marie de Cabrel évidemment. LYONnEwS

culture

livres

L’île des oubliés

Un jour

Demain j’arrête

Les débutantes

Victoria Hislop

David Nicholls

Gilles Legardinier

J. Courtney Sullivan

Les Escales

10-18

Fleuve Noir

Rue Fromentin

Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l’histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face se dresse Spinalonga, la colonie où l’on envoyait les lépreux... et où son arrière-grand-mère aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d’Alexis at-elle si violemment rompu avec son passé ?

Lui, Dexter, issu d’un milieu aisé, séduisant, sûr de lui, insouciant. Elle, Emma, d’origine modeste, charmante qui s’ignore, bourrée de complexes, de principes et de convictions. Nous sommes le 15 juillet 1988. Margaret Thatcher est au pouvoir, la new wave bat son plein, Dexter et Emma viennent de passer une nuit ensemble. Ces deux-là ne le savent pas encore mais ils ont vécu un coup de foudre. D’année en année, Dexter et Emma vont se chercher, se perdre, s’aimer, se détester, se séparer, et finir par comprendre qu’ils ne sont jamais aussi heureux que lorsqu’ils sont ensemble. Nous sommes le 15 juillet 2004. Tony Blair est Premier ministre, Robbie Williams cartonne et la vie, la vie qui va, réserve encore bien des surprises...

Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau voisin qu’elle n’a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux courrier… Mais tout cela n’est rien, absolument rien, à côté des choses insensées qu’elle va tenter pour approcher cet homme dont elle veut désormais percer le secret.

Sally, Celia, April et Bree se rencontrent sur le campus de la mythique université féminine de Smith, célèbre à la fois par la qualité de son enseignement et l’esprit féministe et libertaire qui y règne. Ce roman d’initiation relate leurs années de formation et leurs débuts dans la vie. Aussi captivant qu’intelligent, voici un premier roman drôle et émouvant sur la place et le destin des femmes entre choix et contraintes dans la société américaine contemporaine.

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culture

internet

La plateforme de microblogging, levier des réseaux sociaux de promotion Tumblr est une plateforme de microblogging qui se trouve à mi-chemin entre Twitter et Blogger : elle permet à ses utilisateurs de poster des articles, des images, des vidéos, des liens, des citations et des fichiers audio sur leur tumblelog, un miniblog en quelque sorte. Un peu comme pour Twitter, les utilisateurs peuvent suivre d’autres utilisateurs ou mettre leur tumblelog en espace privé. Pour la petite histoire, David Karp est le fondateur de Tumblr, qu’il a créé en 2007 avec son “lead developer”, Marco Arment (depuis septembre 2010, Marco Arment a abandonné Tumblr pour se concentrer sur le projet Instapaper). Le succès a été immédiat car plus de 75 000 blogueurs ont basculé sur la plateforme. Aujourd’hui Tumblr, c’est pas moins de 6 millions d’utilisateurs. Selon David Karp, le site gère environ 4 300 000 d’articles et 25 000 nouveaux utilisateurs chaque jour. En 2009, Tumblr avait un taux de rétention de 85 %, ce qui est énorme en comparaison d’un taux de 40 % pour Twitter. Si vous souhaitez lancer votre blog, Tumblr est réellement une solution à envisager. Outre le fait qu’il soit gratuit, c’est réellement un outil simple, puissant et qui exploite à fond tous les leviers des réseaux sociaux. Il permet donc d’atteindre une bonne visibilité rapidement et sans se compliquer la vie. Tumblr est accessible sur iPhone et BlackBerry. Le service est disponible en français depuis quelques mois.

lr.com www.tumb

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bars

photos © Alain RICO

loisirs

La Voile Verte 41, avenue Henri Barbusse - Albigny sur Saône - 06 61 71 15 49 Entre guinguette et marina, c’est un petit air de vacances qui vous attend dans ce lieu totalement hors du commun. A son cadre atypique et dépaysant, s’ajoute la bonne humeur du patron et la qualité d’une cuisine où tout est fait maison. Les amateurs de cuisses de grenouilles et de friture connaissent déjà bien cette adresse où l’on peut également savourer un bon plat de pâtes aux fruits de mer, un succulent tartare de boeuf et autres spécialités. Simplicité, convivialité et bon repas garantis.

Café du Marché

Détends toi encore…

Juste à côté du marché des quais de Saône et avec une magnifique vue sur Fourvière, ce restaurant vous propose des plats traditionnels le midi et des apéros tapas le soir, préparés par un chef venant des brasseries Paul Bocuse. Vous profiterez de la terrasse toujours ensoleillée, d’une ambiance chaleureuse et d’un accueil irréprochable.Vous vivrez également les retransmissions des matchs ou découvrirez des expos d’artistes.

La carte offre un grand choix, les plats sont travaillés, les produit de qualité et les quantités copieuses. Cette adresse située en plein cœur de la presqu’île est le rendez-vous des amis des amis des amis..., particulièrement appréciée pour son ambiance bon enfant, l’originalité de sa carte avec les noms de chansons pour qualifier les plats et le sourire du patron.

25, quai Saint Antoine 69002 Lyon 04 78 38 06 31

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8, rue du Petit David 69001 Lyon 04 78 42 54 51

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restos

photos © Alain Rico

loisirs

Maison Marie

5, rue Tupin - 69002 Lyon - 04 78 42 38 12 Conviviale et bourrée de charme sont les qualifi catifs parfaits pour la Maison Marie. A l’image de la maîtresse du lieu, Marie, formée dans l’une des brasseries de Paul Bocusee, ce lieu est un petit havre de paix. Elle y propose une cuisine fraîche et pleine de saveurs. A déguster sans modération sur la terrasse ensoleillée le jour et animée la nuit.

Le Grenette

Comptoir Saint Cyr

Idéalement situé au carrefour de la rue Grenette et du quai Saint Antoine, le café comptoir brasserie Le Grenette vous accueille du mardi au vendredi de 8h à 23h et le samedi et le dimanche de 9h à 23h. Viennoiseries, tartines et fruit pressé accompagnent vos petits déjeuners, le midi le chef vous propose une cuisine du marché.

Situé à Saint Cyr au Mont d’Or, cet demeure dispose d’une salle à manger spacieuse où fauteuils en velours et lustre en fleur vous transportent dans un univers campagne chic. Vous pourrez déguster un repas fin, rempli de saveur préparé par le chef Pascal Nolin qui revisite une cuisine de tradition. Enfin, vous pourrez profiter du jardin d’été avec sa grande terrasse protégée, en vous imaginant dans votre propre maison de campagne.

2, rue Grenette 69002 Lyon 04 78 42 32 01

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17, route Lyon 69450 Saint Cyr au Mont d’Or 04 78 83 30 52

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interview chef

Pierre Molin du Plato par Fabienne

Comme dans n’importe quel métier, je pense que la réussite passe par le travail.

n Pierre Molin, vous êtes aujourd’hui un chef reconnu, membre de l’association “Les toques blanches”. Quel est votre parcours ? J’ai un parcours professionnel relativement classique. J’ai appris le métier au sein de l’école hôtelière de Chamallières dans le Puy-de-Dôme. J’y ai également obtenu mon brevet de technicien hôtelier. Après cela j’ai fait mes armes à droite et à gauche, notamment en France mais aussi à l’étranger.Au début des années 90, j’ai fait mon retour à Lyon en tant que chef de cuisine au Caro de Lyon. n Vous avez également œuvré chez Georges Blanc. Quel souvenir en gardez-vous ? Ce fut l’une de mes meilleures expériences. Tout d’abord parce qu’il s’agit d’une très grande maison. Trois étoiles au Michelin, c’était le summum pour le petit cuisinier que j’étais ! A l’époque, il y avait du personnel, des conditions de travail révolutionnaires par rapport à ce que l’on pouvait trouver ailleurs. Cette aventure m’a ouvert énormément de portes par la suite. n Vous êtes aujourd’hui chef au Plato, situé sur les pentes de la Croix-Rousse. Quelle est l’histoire de ce restaurant ? 46

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Le Plato était à l’origine le restaurant de Daniel Ancel. Un personnage haut en couleurs de la gastronomie lyonnaise ! A l’époque, mon beau frère était son maître d’hôtel, et il nous arrivait souvent de nous retrouver autour d’une partie de tarot à la fin de nos services respectifs. Courant 2003, après une partie peut-être un peu plus arrosée que les autres, Daniel Ancel m’a dit de sa grosse voix :“Pierre, j’en ai assez, je veux vendre mon affaire !” Je lui ai répondu :“Alors je la reprends !”. En juillet 2003, je suis devenu propriétaire du restaurant. Il faut ajouter à cela quatre à cinq mois de travaux pour que le lieu me corresponde. Et nous voilà 10 ans après ! n Parlons cuisine. Quelles sont les spécialités du Plato ? Elles varient au fil des saisons. En été, nous travaillons principalement le poisson frais. En hiver, la carte proposera davantage des SaintJacques ou des poissons de rivière tels que le sandre. Selon la saison nous privilégierons aussi le gibier, et la volaille de Bresse, indissociable de mon passage chez Blanc! Tout en essayant de suivre les nouvelles tendances et l’évolution des goûts. n Vous dites que les choses ont changé ?

Lorsque j’ai commencé à travailler au milieu des années 80, il était impensable de trouver un menu sans une entrée, un plat, un fromage et un dessert. Aujourd’hui, l’heure est aux formules “plat/ dessert”. Peut-être a-t-on moins de temps à consacrer à la table aujourd’hui. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que les choses sont très différentes d’il y a trente ans ! n Selon vous, d’où vous vient votre succès ? Comme dans n’importe quel métier, je pense que la réussite passe par le travail. Et je sais que certains très bons cuisiniers ne sont pas encore reconnus. Mais peut-être ai-je eu la chance de m’installer sur le plateau de la Croix-Rousse, pauvre en concurrence directe puisque aucun restaurant ne se ressemble. n Quels sont vos projets ? J’aimerais reprendre un autre établissement. Cela me permettrait de me “dégager” de la Croix-Rousse, via l’arrivée d’un associé, et partir sur un autre projet. Projet pour lequel je me mettrais plus en recul. J’arrive à 50 ans, et je n’ai pas vu mes enfants grandir. Je pense qu’il est important de rattraper le temps perdu !

Brake France Corbas

16-18 avenue Montmartin • 69960 Corbas • 04 78 20 78 72

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loisirs

auto

Maserati Gran Turismo Sport Le constructeur d’automobiles italien, propriété de Fiat, effectue des changements dans sa gamme de véhicules pour 2013. En effet, la Gran Turismo Sport vient remplacer deux modèles : la Gran Turismo S et la Gran Turismo S automatique. Ce faisant, la Sport se retrouvera entre les Gran Turismo de base et MC. Le modèle Sport se révèle donc le plus puissant et le plus rapide de la gamme. Maserati la commercialisera en juillet aux ÉtatsUnis, mais les intégrera au marché canadien à compter du mois de septembre à un prix qui devrait osciller entre 130 000 et 140 000 $. 48

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Mécanique atmosphérique construite par Ferrari Le moteur qui anime cette Maserati Gran Turismo Sport 2013 est nul autre qu’un V8 atmosphérique de 4,7 litres d’origine Ferrari. Cette mécanique développe une puissance de 453 chevaux et produit un couple de 384 livres-pieds à 4 750 tours par minute. Ce V8 profite de l’injection multipoint. Il y a rumeur, cependant, que cette mécanique cède la place à un nouveau moteur V8 turbocompressé à injection directe de carburant à compter du milieu de l’année 2013. Ce V8 devrait d’abord voir le compartiment-moteur de la Quattroporte avant de glisser sous le capot de la Gran Turismo Sport. Jumelé à cette superbe mécanique atmosphérique, dont la sonorité est littéralement envoûtante, on trouve une boîte de vitesses automatique ZF à 6 rapports avec convertisseur de couple et leviers de sélection en fibre de carbone au volant. Cette boîte est magnifique-

ment adaptée à ce moteur Ferrari. Pour ajouter l’insulte à l’injure, la rumeur veut que le constructeur italien dote sa Gran Turismo Sport d’une boîte de vitesses à 8 rapports d’ici deux ans, ce qui aura sans doute comme effet d’améliorer la consommation de carburant de la bête.

Habitacle et carrosserie L’extérieur de la GT Sport profite de la nouvelle signature de Maserati. À l’avant, on trouve des phares de jour à diodes électroluminescentes ainsi que des phares de nuit adaptatifs qui pivotent sur 15 degrés pour éclairer dans les courbes. La voiture comporte également des prises d’air avant qui dirigent de l’air frais sur les freins Brembo pour les refroidir ainsi que des jupes de bas de caisse qui améliorent sa tenue de route.

si certains chroniqueurs ont critiqué le volant, plat à la base, il reste qu’il présente une excellente prise en mains et donne un peu plus de place pour les genoux du conducteur. La position de conduite est presque parfaite pour un véhicule de ce type.

Un habitacle au goût du jour Pour un véhicule de ce gabarit, soit un peu moins de 1 900 kilos, la suspension à 4 roues indépendantes fait des miracles. Si la voiture a déjà affiché un certain roulis, on peut dire que la version 2013, avec sa suspension améliorée et ses gros pneus Pirelli de 20 pouces, tient la route admirablement bien et s’en trouve ainsi beaucoup plus prévisible. La Maserati Gran Turismo Sport 2013, belle et efficace.

À l’intérieur, ce qui frappe d’emblée, ce sont les nouveaux sièges avec appuie-tête intégrés qui feront sans doute oublier les anciens, pas vraiment conçus pour la voiture. Et

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moto Caractéristiques techniques Moto Guzzi Nevada 750 Moteur : Bicylindre en V à 90°, transversal, 4 temps Cylindrée : 744 cm3 Puissance : 35,5 kW (48,28 ch) à 6 800 t/min Couple : 54,7 Nm à 3 600 t/min Echappement : Catalyseur à trois voies et sonde lambda Boîte de vitesses : 5 vitesses Transmission finale : Par cardan Rapport de transmission : 8/33= 1:4,125 Suspension avant : Fourche télescopique hydraulique, Ø 40 mm

Nouvelles Motos Guzzi Nevada Le millésime 2012 de la nouvelle Nevada se décline en 3 versions : “Aquila Nera”, “Classic” et “Anniversario”, toutes positionnées au même tarif public conseillé de 8499 €. La nouvelle gamme Moto Guzzi Nevada 750 bénéficie de nombreuses évolutions à commencer par une nouvelle motorisation issue de la Moto Guzzi V7, sortie en début d’année.Ainsi elle gagne en puissance (3 Kw) et en agrément avec un moteur plus onctueux grâce à un couple disponible à plus bas régime et sur une plage étendue. La consommation est également diminuée comme nous avions pu le constater sur notre essai de la V7. Esthétiquement, les retouches sont légères avec un réservoir bi-tons, des clignotants montés flexibles, un nouveaux électeur de vitesses plus ergonomique et la suppression des écopes chromées, allégeant la ligne du roadster Guzzi. Depuis son rachat par le Groupe Piaggio, Guzzi améliore la gamme existante. La Nevada profite de cette cure de jouvence. Un nouveau moteur qui sied bien à la conduite d’un roadster. Le châssis se montre à la hauteur tant que l’on adopte pas un pilote Grand Prix. Dommage que les amortisseurs arrière si fermes de l’ancienne version aient été conservés. La Nevada est une moto capable de tout faire et qui offre un style incomparable si l’on peut y mettre le prix. Sa transmission par cardan est un plus indéniable en terme d’entretien, mais aussi d’usage car elle se ne montre pas perturbante. Nomade 69, 58 chemin de la Bruyère, 69570 Dardilly 04 78 83 79 80 • nomade69.com 50

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Suspension arrière : Bras oscillant moulé sous pression en alliage léger, double amortisseur réglable en précontrainte Frein avant : Disque flottant en inox Ø 320 mm, étrier à 4 pistons séparés et opposés Frein arrière : Disque en inox Ø 260 mm Pneu avant : 100/90 V18 MC Pneu arrière : 130/90 V16 MC Dimensions : 2210 mm x 880 mm Hauteur (sans rétro) : 1120 mm Hauteur de selle : 770 mm Poids à sec : 191 Kg Réservoir : 14 Litres

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interview shopping déco Tous les mois notre magazine invite une personnalité lyonnaise pour faire son shopping déco. Dans notre show room déco, il choisit quatre articles correspondant à nos questions et nous explique pourquoi !

Ma p’tite déco...

Ce mois-ci la décoratrice Sandrine Michel Chambon reçoit Mr Sylvain BARBIER, fondateur du réseau NEOWI, associé chez l’INOVATION, 22 quai Gailleton Lyon 2 Innovation, évolution, moment de vie, clarté, fidélisation... ? Ces mots forts sont les emblèmes gravés sur le mur intérieur de l’agence. L’immobilier est un sujet au cœur de toutes les actualités. Le marché immobilier subit des crises, des hauts, des bas. Bien vendre !! Justement provoquer l’envie. Il suffit des premières minutes pour susciter le coup de cœur. Et vous, qu’avez-vous retenu aujourd’hui dès les premières minutes de la visite de notre Show Room qui vous donnerait envi de créer votre appartement témoin ? Nous allons sortir du Show Room et de mémoire vous aller vous rappeler de quatre éléments à insérer chez vous ,nous dire pourquoi et ce qu’il s évoquent. 1 Quoi ? Ces arbres en végétaux stabilisés.

4 Quoi ? Les tapis la découverte de cette matinée !!!

Pourquoi ? Immédiatement sur ma terrasse sans entretient, toujours verts avec ses éclairages les sublimant.

Pourquoi ? Une envie de se déchausser et de fouler pieds nus ces matières si douces. Une vraie relaxation. Le coté welcome de l’habitat. Après l’œil le touché.

Qu’évoque t-il ? La zen attitude, la relaxation, l’évasion.

Qu’évoque t-il ? La douceur, la sensualité. Où le placer ? Dans mon salon m’évader pieds nus... 3 Quoi ? Ce parement de mur intérieur et extérieur en ardoise de Weser

2 Quoi ? Cette multitudes de luminaires Sérip. Pourquoi ? La sensation de constellation. Qu’évoque t-il ? Ils représentent l’espace, le vide, cette hauteur donne l’envie de s’élever. Cela dépeint l’envie de beaucoup. “Et si le luxe n’était pas l’espace”. Le sentiment de respirer.

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Pourquoi ? Cela permet se sentir dedans et dehors, à la fois décoratif et protecteur. Enrichir son intérieur de matière et orner un extérieur comme les murs de pignon d’immeuble parfois disgracieux. Qu’évoque t-il ? La force et la protection, la noblesse de l’ardoise. Où le placer ? Partout un mur de salon un agrément en terrasse.

La déco allie l’aménagement de l’espace et la notion de matière qui éveille nos sens. La vue, le touchée même s’il est du regard. On ressent des sentiments..., une sensualité. Merci Sylvain.

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mode

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mode

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Cardigan Paul Smith 629�€ Chemise Fabiana Filippi 309 €

Bonnet Fabiana Filippi gris 165 € Bonnet Fabiana Filippi beige 159 €

Foulard Trussardi 179 €

Pantalon Etiqueta negra 160 €

Fuseau Moncler 199 €

Bottines à lacets Hogan 310 €

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Sac Aeronautica militare 245 €

Chaussures Hogan Rebel 310 €

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beauté

Les meilleurs aliments brûle-graisses Le tour des principales idées reçues

L’ananas est un formidable brûle graisse ! Faux

Le café aide à brûler les graisses ! Vrai

Le guarana a des vertus brûle graisse ! Vrai

Riche en fibre, l’ananas aide à calmer l’appétit sans risque pour la ligne. Mais pour profiter de vrais effets brûle-graisse il faut consommer la tige de l’ananas. Riche en bromélaïne, elle aide en effet à brûler des calories. Elle se trouve sous forme de compléments alimentaires à consommer dans le cadre d’un régime hypocalorique.

La caféine contenue dans le café stimule la lipolyse c’est-à-dire la destruction des graisses par l’organisme. Un vrai coup de pouce pour aider à brûler quelques calories ! Mais attention : à forte dose, le café augmente le risque de problèmes cardio-vasculaire. Contentez-vous donc de 3 tasses par jour.

Souvent prescrit pour lutter contre la fatigue passagère, le guarana est riche en caféine. Dans le cadre d’un régime amaigrissant, il peut donc aider à brûler des calories et favoriser la perte de poids.Il se présente le plus souvent en gélules, à prendre chaque jour avec un grand verre d’eau.

Consommer des omégas 3 peut aider à maigrir ! Vrai Consommer des omégas 3 peut en effet aider à maigrir, mais uniquement dans le cadre d’un régime hypocalorique. Pour être efficace, ils doivent donc remplacer les mauvaises graisses habituellement consommées. Ils peuvent alors aider à réduire l’accumulation des cellules graisseuses dans l’organisme.

L’aromathérapie peut aider à brûler les graisses ! Vrai Certaines huiles essentielles peuvent en effet accélérer la lipolyse de l’organisme. C’est par exemple le cas du cèdre, de l’anis ou encore du citron, qui aideraient à brûler les calories. A utiliser en massage sur les zones ciblées ou par voie orale (citron) en l’associant à un comprimé neutre.

La soupe au chou est un fabuleux plat brûle-graisse ! Faux

Le thé vert est une vraie boisson brûle-graisse ! Vrai

Aucun plat, ni aucun aliment à proprement parler n’est véritablement un brûle-graisse. Riche en légumes et donc en fibres, la soupe au chou est cependant parfaite pour calmer les sensations de fin et limiter les fringales sans risque pour la ligne. Résultat vous mangez moins, et donc vous maigrissez !

Tout, comme le café, le thé vert contient en effet un peu de caféine qui aide à augmenter la combustion des graisses par l’organisme. Mais il est surtout riche en polyphénols qui activeraient aussi la lipolyse. Pour de vrais bienfaits n’hésitez donc pas à en boire plusieurs tasses par jour… sans sucre bien sûr !

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Les aliments acides brûlent mieux les graisses ! Faux Malheureusement les aliments acides n’ont pas plus de pouvoir brûle-graisse que les autres. Pour brûler quelques calories rien de tel que l’exercice physique et une alimentation équilibrée. Les compléments alimentaires peuvent bien sûr vous aider, mais n’en attendez pas tout ! Les compléments brûle graisse peuvent être dangereux ! Vrai Consommés dans de mauvaises conditions, les brûleurs de graisse peuvent effectivement avoir des effets secondaires. Consommer par exemple trop de caféine peut être dangereux pour le cœur. D’autres compléments alimentaires peuvent aussi provoquer des interactions avec certains médicaments. Pour les utiliser sans danger, demandez toujours conseil à votre pharmacien et respectez bien les doses recommandées.

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remise en forme

Tendance ﬁtness, quelles activités pratiquer à Lyon ?

CrossFit®*, Aqua Zumba®* et pole dance*… autant d’activités fitness à pratiquer sans modération dès le mois de septembre ! Pour les jusqu’au-boutistes… Cap sur le CrossFit® ! Fraîchement débarqué en France, l’explosif concept américain se pratique désormais dans la capitale des Gaules, au sein des établissements Wellness sport Club. au programme : dépassement de soi et esprit de groupe. ultra complète, la discipline mixe des exercices issus de l’athlétisme, de l’haltérophilie et de la gymnastique. sauter, tirer, pousser, soulever… après le warm up, les efforts s’enchaînent sur un rythme soutenu durant une vingtaine de minutes. dispensées sous la forme de cours collectifs, les séances s’adaptent à tout type de profil sportif. Pour les accros de l’aqua… Direction L’Aqua Zumba® ! Véritable succès dans sa version terrestre, la Zumba® s’offre une déclinaison aquatique encore plus ludique ! des chorégraphies endiablées s’enchaînent sur des rythmes latino, combinant mouvements de danse, bienfaits et plaisirs de l’eau. Grâce à l’action drai62

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nante et anti-capitons de l’eau, c’est avec le sourire que vous retrouvez votre corps de sirène ! l’aqua Zumba® ne nécessite pas de savoir nager. sans risque pour les articulations, elle s’adresse à toutes les tranches d’âge quel que soit votre niveau sportif. Sportive & sexy à la fois ? Choisissez la pole dance ! idéale pour conjuguer plaisir de la danse et performances physiques, la pole dance se pratique autour d’une barre verticale. en musique, vous effectuez des figures acrobatiques et des exercices de traction. renforcement global, gainage et tonification assurés ! au-delà du travail sur la gestuelle, c’est la réalisation de figures audacieuses qui vous challenge. Vous en ressortez belle et boostée ! *Cours inclus dans l’abonnement – activités au planning à partir de septembre 2012.

renseignements et inscriptions :

Wellness Sport club www.wellness-sportclub.fr

• Tassin la Demi-Lune 33 av. de la république 04 78 34 32 40 • Lyon 3e 153 rue Vendôme 04 78 71 02 21

TARIF SPÉCIAL VALABLE

du 1er au 30 septembre 2012

24,50 € TTC/mois* sans engagement - accès illimité & initiation incluse -60% sur votre inscription !** * Mensualités suivantes : 49 € TTC ** Soit 100 € au lieu de 250 € Tarif spécial valable du 1er au 30 septembre 2012

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jeux

Quizz arts & media Q2. Dans “Place des grands hommes” Patrick Bruel a donné rendez-vous à ses amis...

b. La Belle et le Clochard c. Rox et Rouky d. Bambi et Pan-Pan

a. Dans 5 ans b. Dans 10 ans c. Dans 15 ans d. Dans 20 ans

Q6. Qui a peint le fameux Autoportait à l’oreille coupée ?

Q3. Que tient la statue de la liberté dans sa main droite ?

Q7. Dans le déssin animé, les cheveux de Titeuf sont...

a. Un drapeau b. Un flambeau c. Un parchemin d. Un sabre Q4. Les comiques Chevallier et Laspalès ont joué dans une pièce intitulée “Ma femme s’appelle... Q1. La série “Caméra Café” dépeint avec humour la vie quotidienne... a. De médecins b. D’agents de police c. D’avocats d. D’employés de bureau

263715984 471938256 985426137 318594672 652871349 749263518 537642891 196387425 824159763 Sudoku 1 : Q1. d Q2. b Q3. b Q4. c Q5. a Q6. b Q7. a Q8. b Q9. c Q10. d Q11. a

Quizz : Réponses 64

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4 5 1

7 6 3

a. Blonds avec une mèche b. Noirs et rouges ébouriffés c. Roux et en brosse d. Bruns coupés afro Q8. L’une des sculptures les plus connues de Rodin est...

a. Marcel b. Raymond c. Maurice d. Gérard

a. La Philosophe b. Le Penseur c. Le Savant d. Le Rêveur

Q5. Parmi ces héros de Disney, retrouvez ceux qui sont des souris.

Q9. Quel cinéaste avait l’habitude d’apparaître dans ses films ?

a. Bernard et Bianca

a. Stanley Kubrick b. Henri Verneuil c. Alfred Hitchcock d. Sergio Leone

Sudoku 1 4 7 1 9 8 5 3 4 6 5 8

a. Paul Gauguin b. Salvador Dali c. Vincent Van Gogh d. Claude Monet

8 6 1

6 7

7 4 9

9 7 4 2 5

Q10. Quel est le titre du 3ème volet du film “Seigneur des Anneaux” ? a. Les Deux Tours b. La Communauté de l’Anneau c. La Chambre des secret d. Le retour du Roi Q11. Quelle est la profession de David Vincent dans le 1er épisode de la série “Les Envahisseurs” ? a. Architecte b. Biologiste c. Photographe d. Détective

G E N T L M E N’S C LU B

CHAMPAGNE • MASSAGE • TABLE DANCE Ouvert du Lundi au Samedi à partir de 22h 3 rue Sainte Marie des Terraux • 69001 Lyon

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loisirs

horoscope septembre BALAnCE

BELIER La rentrée professionnelle s’annonce chaotique entre manque de panache et esprit encore un peu en vacances ! Le moral lui est au top et les célibataires se montreront particulièrement en forme, multipliez les rencontres, mêmes celles sans lendemain, l’âme soeur est peut être au bout de la couette !

L’amour c’est comme le bronzage : ça s’entretient ! Ne laissez pas vos liens se détendre, à vous de remettre une pièce dans le jukebox. Les amis joueront un rôle important, mais veillez à prendre la mesure de chaque avis. Certains amis trop envahissants mériteront certainement d’être remis à leur place : à vous de le faire... avec des gants.

SCoRPIon

TAUREAU Les résolutions de rentrée sont aussi difficiles à tenir que celles de la nouvelle année pour vous ! Votre bonne volonté pourrait s’envoler ce mois ci si vous ne vous consacrer à 100% à vos nouveaux projets ! La famille jouera un rôle de premier plan ce mois ci et se montrera d’une grande aide !

Jouez de votre côté roublard pour obtenir ce que vous voulez en cette rentrée. Sur le plan professionnel, votre patience et votre esprit stratège se verront récompensés. N’oubliez pas de vous trouvez quelques défouloirs cette année : et pourquoi pas un petit rab de sport ? Vous en prendrez bien une deuxième louchée ?

SAGITTAIRE

GEMEAUX C’est encore la canicule des hormones ! En couple l’humeur est frivole, c’est le moment d’engager de nouveaux projets à deux, ils avanceront plus vite que vous ne le pensez. La rentrée financière elle s’annonce un peu plus tendue, vos économies auraient-elles fondues au soleil ?

Sachez vous détachez de votre moitié. C ‘est en se laissant respirer mutuellement qu’on apprécie davantage les moments passés à deux. Des petites déconvenues financières vont se mettre en travers de votre route. Veillez à ne pas jouer au panier percé ce mois ci, et laissez vous conseiller. “Allô, monsieur le banquier ? Vous avez passé de bonnes vacances ?”

CAnCER Même si l’on pense que vous êtes un doux rêveur, laissez dire et peaufinez votre projet pour le rendre réalisable. Votre petit grain de folie se verra entièrement récompensé. Sur le plan amoureux une phase de transition s’amorcera, et de belles choses vont germer. La stabilité sera au rendez vous, ça fait du bien n’est ce pas ?

LIon En amour, c’est l’heure des concessions. Vos caractères très opposés méritent que chacun s’attache à arrondir les angles pour éviter les éclats de voix permanents ! Au travail, le bulldozer est de sortie. Cette rentrée est placée sous le signe de l’organisation, le lion va faire rugir de plaisir ses supérieurs.

VIERGE Étonnez votre conjoint, un cadeau fait encore plus plaisir lorsqu’on ne s’y attend pas. Cette rentrée à deux se construit sur des bases solides, ce qui vous donnera une pêche incroyable pour avancer sur des projets qui pouvaient encore vous effrayer il y a peu. C’est une rentrée en confiance pour vous, votre bonne étoile vous colle au short.

Édité par la Société SUCH A STAR 1110 Route du Puy d’Or - 69760 Limonest Tél : 04 89 04 47 41 RCS : 523 99 088 Responsable de la publication & de la rédaction Dominique LAFOY / direction@suchastar.com 66

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CAPRICoRnE On range le parasol et les paréos, ce mois de septembre sent encore l’été à plein nez pour vous, et loin de vous l’idée de vous soucier du lendemain, une attitude que certains vous envieront ! D’une humeur positive, vous serez le reliquat de crème solaire dont auront besoin vos amis ! N’oubliez pas votre avenir professionnel pour autant.

VERSEAU Il n’y a pas de fumée sans feu, vous vous retrouvez face à dossier à traiter en urgence ce mois ci, vous n’auriez pas laissé trainer une affaire un peu trop longtemps ? Une fois reglé ce mois de septembre vous remettra sur les rails du travail avec beaucoup d’entrain et d’énergie. De nouvelles personnes feront une entrée fracassante dans votre vie, de belles amitiés devraient en naître.

PoISSon De nouvelles idées et des projets plein les cartons, comme à chaque rentrée vous bouillonnez. C’est le moment où jamais de vous focaliser sur un projet qui a toutes les chances de se concrétiser si vous le construisez sans trop l’ébruiter pour ne pas éveiller de jalousies. Ajoutez à ça une affaire amoureuse qui s’annonce sous les meilleurs hospices et votre bagage de rentrée est bien rempli.

Commercial Alexandre d’AUBAREDE 06 23 31 67 32 / commercial@suchastar.com Équipe rédactionnelle Michael AUGUSTIN, Fabienne DUMAS

Ont collaboré à ce numéro

Graphiste Marina GLAVANOVIC

Laureline COQUARD, Mikhaël DEFOLY, Chrystèle DEVIERNE, Sandrine MICHEL CHAMBON,

Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

PEFC/10-31-1327

France 2011 - BMF - RCS BOBIGNY 414 749 200

DEPUIS SON ORIGINE, LE RHUM BACARDI SUPERIOR SE MARIE AVEC DES PARFUMS FRAIS TELS QUE LA MENTHE ET LE CITRON VERT DONNANT CORPS À DES COCKTAILS LÉGENDAIRES COMME LE MOJITO. *MÉLANGE. LYONnews L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION. 67

Importés de Chine au Japon au début du XXe siècle, ce sont des plats traditionnels constitués de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonnés au Miso ou à la sauce soja. Ils font aujourd’hui partie du patrimoine culinaire japonais. Au Japon, on compte 34 488 enseignes de Ramen en 2012 soit un peu plus que les 32 340 restaurants de sushis ! Et chacun possède sa propre recette… Chez Ramen Shop, on aime les produits frais et nos pâtes sont faîtes maison.

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