Lyon News - Juillet Aout 2012

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n°6 • Juillet-Août 2012

societe Une carte de fidélité pour visiter le Rhône Justice David Metaxas se raconte Politique Dominique Nachury Thierry Braillard Monde Le Lyonnais tué en Afghanistan environnement Grand Lyon : une éco-cité de 3000 hectares


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juillet•août

sommaire Société Handicapés : un nouveau logiciel pour savoir combien ils sont Une carte de fidélité pour visiter le Rhône

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Justice David Metaxas se raconte 15 ans pour la rixe mortelle de Saint-Jean

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Politique Dominique Nachury : la consécration d’une élue de terrain

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Thierry Braillard : un avocat pour Lyon à Paris

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Interview Alain Juppé par Laurent Argelier

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Économie La création d’entreprises en baisse à Lyon

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Rhônexpress souffle ses 2 bougies et veut séduire davantage

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Lyon compte 2708 terrasses cet été

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Monde Le Lyonnais tué en Afghanistan était père de deux enfants

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Urbanisme “On sort le Grand trou de son trou”

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environnement Grand Lyon : une éco-cité de 3000 hectares

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Assurances Baud & Associés : L’audit en protection sociale

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Dossier du mois Najat Vallaud-Belkacem : “Je n’ai de leçon de courage à recevoir de personne.”

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Sport OL : les deux visages d’un club

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Jeux olympiques, nos Gones direction London

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Culture Évènements, cinéma, théâtre, musique, expo, dvd, livres, internet, hi-tech

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Loisirs Sélections bars & restos Auto & Moto Shopping déco par Sandrine Michel Chambon Mode : Maillots de bain homme / Bijoux et accessoires Bloom Beauté & Remise en forme Wellness Jeux et Horoscope

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societe Handicapés : un nouveau logiciel pour savoir combien ils sont

© MAXPPP

“Combien y a-t-il de handicapés dans le Rhône ? Je n’en sais rien”, avoue François Baraduc, pourtant vice-président en charge du sujet au Conseil général. La raison : la gestion du handicap est éclatée entre une multitude d’intervenants : Conseil général, Etat, associations. Pas facile ainsi d’avoir un aperçu global de la population concernée et de ses besoins. Pour y voir plus clair, le Département vient de mettre en place un logiciel centralisé. Son utilisation doit être généralisée en 2013. L’enjeu est de taille. La politique handicap représente le plus gros budget du département du Rhône. Fort d’une enveloppe de 228,9 millions d’euros (en hausse de 4,7%), le poste dépasse depuis 2010 celui de l’enfance. 41 structures, souvent associatives, se répartissent le gâteau. Elles accueillaient 3714 personnes fin 2011. Un nombre en forte hausse : 914 places ont été crées depuis 2003. Mais ce chiffre est loin de représenter la totalité de la population, car le Département n’a la charge que des handicapés adultes. Les enfants et les soins à domicile relèvent de la compétence de l’Agence régional de santé (ARS), c’est-à-dire de l’Etat. Sans compter ceux qui n’apparaissent dans aucune statistique. C’est le cas de toutes les personnes handicapées qui vivent dans leurs familles, sans demander d’aide à personne. “Il est quand même important de 4

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les connaître”, s’inquiète François Baraduc. “Car un jour les parents seront trop vieux pour s’occuper de leur enfant handicapé, qui devra alors être accueilli dans une structure adaptée.” Autre indicateur : le nombre de demandes reçues à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) : 102 406 en 2011. Or, une même personne pouvant déposer plusieurs dossiers (allocations, hébergement, soins…), ce chiffre ne permet pas non plus de recenser la population globale. S’y ajoute la multiplication des fichiers dans les différentes associations et son lot de doublons pour finir de brouiller les cartes. Pour avoir des chiffres fiables, le Département a ainsi décidé en 2009 la mise en place progressive d’un logiciel baptisé sobrement “Rhône + Etablissements”. Développé sur

mesure,“il permet d’avoir une vision précise et concrète des besoins de transformation et de création de places”, se réjouit-on au Département, saluant “un outil d’aménagement du territoire qui indique les endroits en manque de places.” C’est en tout cas ce qu’espère la collectivité. Si la grande majorité des structures (l’équivalent de 90% des places) utilisent aujourd’hui le nouvel outil, l’ARS ne commencera que cette année et ne sera pas complètement opérationnelle avant 2013. “Le logiciel ne peut fonctionner que si chacun veille à remettre à jour ses données”, prévient François Baraduc. En attendant, le Département estime qu’il manque 217 places d’accueil d’ici 2015. Pour être sûr de ne pas se tromper, 392 places supplémentaires ont été budgétisées. =M.A.


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societe Une carte de fidélité pour visiter le Rhône

© Salva Terra

© Touroparc

© CFTB

© Château de Pizay

Rhône Tourisme lance Tip top, une carte de fidélité, valable au départ chez 37 partenaires. Elle est gratuite et permet de bénéficier de réductions exclusives sur de nombreuses activités de loisirs proposées dans le département, comme jouer au chevalier, apprendre à cuisiner, visiter un zoo ou voyager en train à vapeur.

Tirée dans un premier temps à 200 000 exemplaires, la carte est distribuée dans un millier d’endroits dans le département (offices de tourisme, mairies, MJCs, médiathèques...) mais également lors d’opérations promotionnelles dans la rue et dans certains centres commerciaux. Gratuite et nominative, elle vise à faire connaître aux Rhodaniens la diversité de l’offre de loisirs proposée dans le département. Une fois la carte en main, le porteur doit l’activer sur le site www.rhonetourisme.com. Pour la majorité des activités, il bénéficie alors d’une entrée gratuite, à condition d’être accompagné d’au moins un autre adulte. Une offre intéressante dans laquelle les structures partenaires se retrouvent également. “Nos clients sont essentiellement des étrangers ou des Français d’autre régions mais très peu de locaux”, note ainsi Nathalie Rivoire, directrice de Lyon le grand tour (visites de la ville en bus à impériale). “Or, les 6

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Lyonnais, qui ont profité de notre visite guidée se rendent compte qu’ils ne connaissent pas leur ville si bien que ça et reviennent avec des amis.” Même constat à Yzeron aventure. “Beaucoup de Rhodaniens connaissent Yzeron mais pas notre parc”, raconte Gaëtane Thieffry, la gérante, qui propose à ses clients des parcours d’accrobranche et des courses d’orientation. Elle participe à l’opération “pour étendre (sa) présence.” “La liste des partenaires sera étoffée dans quelque temps”, précise Catherine Infante-Laffay, directrice de Rhône Tourisme. Elle vise une soixantaine d’organismes participants. La liste complète est régulièrement mise à jour sur Internet. “Nous avons à cœur de fédérer tous les prestataires du tourisme et de loisirs autour d’actions innovantes et de leur proposer des solutions visant à augmenter leur fréquentation, notamment en temps de crise”, conclut la directrice. = M.A.


EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE MONUMENTALE

PLACE BELLECOUR LYON

UNE EXPÉRIENCE PHOTOGRAPHIQUE INÉDITE Cette exposition propose une immersion dans l’univers du Rhône et de la Saône. Une invitation à changer de point de vue sur votre environnement quotidien.

© Thierry Bazin

THIERRY BAZIN

DU 28 JUIN AU 12 AOÛT 2012

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justice David Metaxas se raconte Il y a un peu tromperie sur la marchandise ! “Michel Neyret, mon meilleur ennemi” s’intitule le livre que l’avocat lyonnais David Metaxas vient de publier. Or, dans l’ouvrage il est finalement très peu question de l’ex numéro deux de la PJ lyonnaise, Michel Neyret, mais beaucoup de David Metaxas.

Le livre n’est pas une autobiographie, bien que saupoudré ci et là de quelques souvenirs de gosse ou d’étudiant. C’est un best of de procès médiatiques, défendus par l’avocat, dans lequel le nom de Michel Neyret n’apparaît que furtivement, en pointillés, comme pour créer de toutes pièces un fil conducteur. Mis en examen lui-même à Paris et Dijon, le pénaliste lyonnais de 35 ans a visiblement besoin de se raconter. Voire peut-être de se la raconter. Son livre est ainsi ni plus ni moins que le récit narcissique de la jeune carrière de l’ambitieux avocat. Violeur pédophile, trafiquant d’armes, assassin, djihadiste, ou encore braqueur…, David Metaxas ne fait pas la fine bouche dans le choix de ses clients. “Plus l’affaire est grave, plus cela l’excite”, écrit-il. Pour lui, l’exploit est à la mesure du défi. Encore faut-il en convaincre le lecteur. Pour cela, l’avocat lyonnais n’est pas avare de précisions. Il étale ainsi sur cinq pages l’histoire de Marie, sept ans, sauvagement vio8

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lée, n’oubliant aucun détail du supplice infligé à la fillette, comme s’il se délectait du caractère à la fois odieux et indiscutable du crime commis. Pour mieux se féliciter d’avoir réussi à faire acquitter l’agresseur au bénéfice du doute, après avoir “acculé”, “pilonné” la jeune victime lors de l’audience. Ajoutant avec la froideur d’un rapport médical : “Ma stratégie porta ses fruits : après cette confrontation, la jeune fille se défenestra.” Et de conclure : “je compris que la robe d’avocat me permettait tout”. Pourquoi alors se gêner. David Metaxas se vante ainsi d’avoir livré les coordonnées de témoins à des mafieux ou d’avoir prêté main forte aux trafiquants de drogue à qui il apprend “comment masquer la triangulation des téléphones portables, dissimuler des avoirs fiscaux, tromper l’Office central de répression des stupéfiants (…).

L’avocat du milieu Brillant avocat, “jeune, dynamique, hyperactif, hyper réactif”, selon ses propres dires David Metaxas n’est pas moins avide de médiatisation et traine une réputation sulfureuse. Pilier des nuits lyonnaises, abonné aux

bouteilles magnum, l’homme dérange nombre de ses confrères. Autoproclamé “l’avocat du milieu lyonnais”, David Metaxas voue une admiration à peine dissimulée aux braqueurs et autre go-fasteurs. “Etre lancé à fond, sans jamais s’arrêter, aller au bout coûte que coûte, sans regarder derrière, cela me ressemblait un peu”, peut-on lire. Quitte à verser dans la poésie de roman de gare en évoquant l’eldorado des trafiquants : “Casablanca, ses maisons blanches le long de la plage, les odeurs de jasmin dans les rues au soleil couchant” et la vallée du Rif, “verte de plants de cannabis qui poussent tranquillement au soleil”. Mais voilà, la roue a tourné. Mis en examen dans deux affaires, l’avocat a passé deux nuits en garde à vue. Une expérience qu’il étale sur les quarante dernières pages de son bouquin, n’oubliant rien du “banc de bois en guise de lit”, des fouilles au corps, des menottes. Après avoir donné au lecteur toutes les raisons de le détester, le voilà qui vient quémander de la compassion. Et y arrive presque.. = M.A. Favre, 259 pages, 19 euros


justice 15 ans pour la rixe mortelle de Saint-Jean

© Michael Augustin

Le 9 janvier 2011 au petit matin, Mustapha Rihane, 35 ans est poignardé à mort sur les pavés de la rue Saint-Jean (Lyon 5ème). La raison : une altercation dans une boulangerie qui a mal tourné. La cours d’assisses du Rhône vient de condamner ses agresseurs à des peines entre 6 et 15 ans de prison.

Ce matin-là, vers 5h30, Mustapha Rihane, passablement alcoolisé croise dans la pâtisserie Bredz, au 4 rue Saint-Jean, trois hommes tout aussi éméchés : Mohammed Chebbab, 29, Dijlali Hendi, 32 et Karim Zini, 31 ans. Selon les dires de ces trois compères, Rihane aurait tenté de leur passer devant dans la file d’attente. Le ton monte et les protagonistes se retrouvent dans la rue pour en découdre.

Trois fêtards sans casier

Aux insultes suivent les coups. Si c’est Rihane qui dégaine le premier, frappant Zini au visage, il perd vite le dessus face à ses trois adversaires qui se déchainent sur lui. Les coups de pieds et de poings pleuvent sur ce père de famille caluirard, également frappé avec une bouteille de vodka puis poignardé à sept reprises dans les jambes et le dos.

Contrairement à la victime dont la défense a rappelé le “passé juridique”. Me Laurent Sabatier, l’avocat de Mohammed Chebbab, n’a pas manqué de préciser que l’homme, décrit par ses proches comme “généreux”, était à l’origine de l’altercation : “En entrant dans la boulangerie, il était dans la toute puissance, il cherchait la bagarre.” Des propos qui ont provoqué l’ire de la partie civile qui, elle, a crié au “lynchage” et à l’“exécution”.

Après ce déchainement de violence, les trois agresseurs et deux jeunes femmes qui les accompagnent prennent la fuite. La victime est transporté à l’hôpital Jules Courmont où elle décède de ses blessures, peu après son admission. La cavale des trois hommes ne durera qu’une bonne semaine. Le 17 janvier au matin, Mohammed Chebbab, le porteur du couteau, est arrêté à l’aéroport de Marseille Marignane alors qu’il revenait d’Algérie. Les deux autres sont interpellés dans la foulée à Lyon. C’est la publication dans la presse des images de vidéosurveillance qui a permis à la police d’identifier les trois fugitifs. Des images qui vont permettre d’établir les responsabilités de chacun. On y voit Zini savater Rihane déjà à terre et Chebbab le poignarder. Quant au troisième larron, Dijlali Hendi si les images le montrent en train de subtiliser une bouteille à un passant, les coups portés sont occultés par le store de la boulangerie.

Après 17 mois de rétention provisoire, les trois hommes ont comparu du 11 au 14 juin devant la cour d’assises du Rhône. Originaires tous trois d’Oran, ils ont été présentés comme des fêtards, aimant les boîtes de nuit, la frime et les filles. Quelques délits routiers pour Zini mis à part, leurs casiers étaient pourtant vierges.

Au terme de cinq heures de délibération, la cour a condamné Dijlali Hendi et Karim Zini à 6 ans de prison, avec interdiction des droits civils, civiques et de famille pendant 5 ans, et Mohammed Chebbab, le porteur du couteau, à 15 ans de réclusion criminelle. Cette dernière peine est assortie d’une interdiction définitive du territoire national. Un jugement légèrement en dessous des réquisitions de l’avocate générale qui avait demandé entre 8 et 10 ans pour les deux co-accusés. Des incidents avaient émaillé le deuxième jour du procès. Alors que Me Laurent Sabatier, interrogeait l’un des témoins et ami de la victime sur le casier judiciaire de celle-ci, un individu s’est levée dans le public et a pointé Chebbab du doigt, lançant: “Là où tu es, on va te finir”. Présenté au juge en comparution immédiate, il a demandé un délai pour préparer sa défense et sera jugé le 17 juillet. = M.A. LYONnews

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politique Dominique Nachury : la consécration d’une élue de terrain

© Michael Augustin

Une époque dont elle garde de bons souvenirs. Vice-présidente, puis présidente du comité de pilotage de la SEM Cité internationale, elle voit naître ce projet réalisé par l’architecte italien Renzo Piano. Membre du comité d’orientation du parc de la Tête d’or, elle participe au travail de fond engagé autour du parc préféré des Lyonnais. Sans oublier que la Fête consulaire, qui réunit les différentes délégations internationales présentes à Lyon, a été inventée en 1999 dans le 6ème. Elle se tenait alors place Lyautey, avant de déménager en 2001 à Bellecour.

A

61 ans, Dominique Nachury fait son entrée au palais Bourbon. Elue avec 53,24% au second tour des législatives, elle est la seule candidate UMP a avoir survécu à la vague rose lyonnaise. L’ancienne maire du 6ème se défend d’une élection facile.

“La circonscription n’est plus aussi simple, puisque le poids du 6ème arrondissement n’est plus aussi important”, souligne la nouvelle députée, élue dans une circonscription qui comprend également l’est du 3ème et le quartier de Laennec (8ème). Si le 6ème arrondissement (64%) et Montchat (52%) ont voté à droite, le reste de la circonscription a placé la candidate PS en tête. Election après élection, l’UMP y perd du terrain. Après 64,49% pour Christian Philip en 2002 et tout de même encore 56,57% pour Dominique Perben en 2007, le parti recule donc encore de plus de 3 points en 10

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2012. “Cela ne fait que 700 voix de moins qu’en 2007”, insiste la nouvelle élue. En même temps le PS en gagne 2000. “Nous sommes au plus bas de la vague”, espère Dominique Nachury, qui rappelle que, contrairement à 2002 et 2007, la dynamique présidentielle n’était cette année pas du côté de la droite.

La militante associative devenue maire d’arrondissement Ancienne présidente de la Peep au lycée du parc, Dominique Nachury n’arrive en politique qu’en 1995. Candidate sur la liste UDF, elle fait une entrée fracassante. Cette année-là, la droite remporte six des neuf mairies d’arrondissement. Au bénéfice d’une complexe alchimie, qui en réserve deux au RPR historique, deux autres au RPR tendance Chabert et les deux restants à l’UDF, elle est élue maire du 6ème arrondissement.

2001 marque justement un tournant. Les millonistes faisant une entrée en force aux élections municipales, cette juriste de formation et ancienne des HCL est battue avec 31,55 % des voix contre 33,99 % pour Nicole Chevassus, qui lui ravit le fauteuil de maire. Une déception. En parallèle, elle commence cependant à arpenter les arcanes du Conseil général. Elue simple conseillère en 1998, elle devient vice-présidente dès 2001 et s’occupe successivement de la petite enfance, jeunesse, famille et du logement. Une fonction qu’elle cumule alors avec son poste d’adjoint au maire du 6ème. Frappée par le cumul des mandats, la nouvelle députée doit abandonner l’une des deux fonctions. “Je ne sais pas encore laquelle”, indique-t-elle. Il lui reste un mois pour réfléchir. Au palais Bourbon, la petite nouvelle arrive un peu sur les pointes des pieds. “Je ne veux être ni vice-présidente du groupe ni membre du bureau, ni présidente d’une commission”, tranche-t-elle. Juste apporter son expérience et “faire valoir (s)es idées” dans les domaines qu’elle connaît : enfance, famille mais également la réorganisation territoriale, pour “mieux définir les compétences des différentes collectivités”. = M.A.


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politique

© Michael Augustin

Thierry Braillard - veut se faire l’avocat de Lyon à Paris

C’est au terme de deux batailles distinctes que Thierry Braillard s’est qualifié pour le palais Bourbon. D’abord une primaire inédite à gauche, remportée haut la main contre l’écologiste Philippe Meirieu, le candidat officiel du PS et des Verts. Puis, un second tour contre le sortant Michel Havard, gagné avec 7,5 points d’avance. Même si François Hollande a réalisé un score sensiblement identique au second tour de la présidentielle (53,98%), l’exploit est de taille puisque la circonscription n’avait jamais été à gauche dans sa configuration actuelle. Gérard Collomb en 1997 (contre Bernadette IsaacSibille), Jean-Louis Touraine en 2002 (Anne-Marie Comparini) et un certain Thierry Braillard en 2007 s’y étaient cassés les dents. La défaite de 2007 a d’ailleurs laissé un arrière-goût amer à l’adjoint aux sports. “Après le dépouillement des 100 premiers bulletins dans chacun des bureaux de vote, j’étais en tête avec 52% des voix”, se souvient le candidat malheureux. “Je me suis dit, ça y est, je suis élu”. La désillusion fut d’autant plus cruelle, puisque 12

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“Défendre les projets lyonnais au sein des ministères” parisiens, voilà la feuille de route que Thierry Braillard s’est fixée. C’est également sur ce thème que le nouveau député avait fait campagne contre Philippe Meirieu, accusé de ne pas être assez proche des préoccupations lyonnaises.

Michel Havard finit par l’emporter avec 1063 voix d’avance. Une paille. “J’aurais pu gagner, si la mobilisation avait été meilleure”, affirme Thierry Braillard aujourd’hui. Côté mobilisation, le vice-président national du PRG a mis le paquet en 2012, grâce au soutien sans faille du maire de Lyon. Marchés, conférences de presse, affiches, Gérard Collomb était partout, allant jusqu’à envoyer une lettre à chacun des électeurs de la circonscription. Le juste retour d’une fidélité irréprochable. Cela fait 30 ans que Thierry Braillard s’investit aux côtés de celui qui allait devenir sénateur-maire de Lyon. Lancé en politique en 1982, “extrêmement attiré par Michel Crépeau”, candidat radical à la présidentielle de 1981, dont il dit partager les “valeurs républicaines”, il est fier d’appartenir au PRG, le “plus vieux parti politique de France, celui d’Edouard Herriot et de Pierre Mendès France”. Depuis, cet avocat spécialisé en droit du travail n’a plus jamais lâché les semelles de Gérard Collomb. En 1983,

il participe à sa campagne dans le 9ème arrondissement, que le socialiste perd de 50 voix. Candidat pour la première fois en 1988, Thierry Braillard manque de peu l’élection au conseil d’arrondissement. En 1995, il entre au conseil municipal, après avoir été tête de liste dans le 5ème. Six ans plus tard, il mène la liste dans le 6ème et devient adjoint aux sports dans le sillage de la victoire de Gérard Collomb. Un poste qu’il n’a plus j amais quitté. Frappé par le cumul des mandats, le nouveau député s’apprête à démissionner du Conseil régional auquel il appartient depuis 1997. A l’Assemblée nationale, Thierry Braillard souhaite se faire l’avocat des projets lyonnais. “Lyon a été occulté”, accuse-t-il. “Alors que le Sytral a investi 1 milliard d’euros dans les transports en commun, l’Etat n’a versé que 25 millions.” En parallèle, il aimerait continuer à s’occuper des sports à Lyon, au moins jusqu’en 2014. Arrivera-t-il à tout faire ? “Oui” affirme sans ambages celui qui a eu comme sujet de philo au bac : “Tous les problèmes politiques, sont-ils des problèmes d’organisation ?” =M.A.


© Medias - P.Taris

politique

Alain Juppé

par Laurent Argelier

Je ne connais pas de mission plus exaltante que celle de conduire une grande ville, comme je le fais avec Bordeaux depuis 1995.

n Monsieur le premier ministre, avez-vous réalisé tous vos rêves ? Heureusement, non ! Sans cela je m’ennuierais. J’ai encore beaucoup de rêves de voyage et de lecture. Mais aussi d’autres que je garde pour moi.

n Quelles sont vos autres passions ? Je suis très attaché à ma famille et à ma femme. Je pense que l’amour est fondamental dans la vie d’un homme, plus que la politique pour ne rien vous cacher (rires). Je suis également un grand passionné de voyages, de lecture ou encore de musique.

n Quel souvenir gardez-vous de votre enfance ? Énormément de bonheur et des parents formidables ! J’avais pour habitude de décrocher le téléphone le dimanche matin pour les appeler. Ils ont disparu il y a plusieurs années, mais je me surprends encore à faire le geste. n D’où vous vient cette passion pour la politique ? Je me suis intéressé à ce que l’on appelle “la chose publique”. J’ai commencé en tant que haut fonctionnaire, ce qui m’a permis de faire parti du service public. Puis j’ai basculé dans la politique. Chose qui m’a apporté beaucoup de satisfaction ! Je ne connais pas de mission plus exaltante que celle de conduire une grande ville, comme je le fais avec Bordeaux depuis 1995.

n A propos de musique, quel est votre chanteur préféré ? Je ne connais pas la tendance actuelle, mais je suis un fan de Brel, de Brassens et de Françoise Hardy. n Quelle est votre chanson préférée ? Il est difficile de choisir. J’aime beaucoup l’Auvergnat qui inspire la générosité et l’attention portée au plus faible. n Vous arrive-t-il de rêver les yeux ouverts qu’en 2017 vous deveniez le prochain Président de la République ? Non. Pas les yeux ouverts en tous cas (rires). LYONnews

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economie La création d’entreprises en baisse à Lyon Pour la première fois en dix ans, la création d’entreprises subit un coup d’arrêt dans le Grand Lyon, comme en France. 14 600 nouvelles structures ont été fondées dans l’agglomération en 2011, contre 15 158 en 2010. En dix ans, le nombre de créations a toutefois triplé puisqu’en 2000, on n’en comptait encore que 4993. Ce succès est en partie imputable au nouveau statut d’auto-entrepreneur. La baisse enregistrée en 2011 aussi.

Malgré ce ralentissement, l’économie se porte bien dans le Grand Lyon : 14 600 entreprises créées, aucune agglomération française (hors Ile de France) n’a fait mieux en 2011. Ramené au nombre total des entreprises grandlyonnaises, cela représente un taux de renouvellement de 18,2%. Seules trois agglomérations françaises (toujours hors Ile de France) peuvent se targuer d’un meilleur dynamisme : Montpellier (19,8%), Bordeaux (18,8%) et Toulouse (18,5%).

Auto-entrepreneur : beaucoup de créations, peu d’activité Si le nombre de créations d’entreprises a connu une augmentation soutenue entre 2001 et 2008, passant de 4828 à 8157 nouvelles structures, il a littéralement explosé avec la mise en place du régime d’auto-entrepreneur. Ce nouveau statut social, qui bénéficie de démarches administratives simplifiées et d’allègements de charges sociales, représente en 2011 55% des nouvelles inscriptions. En additionnant les trois formes juridiques unipersonnelles (auto-entrepreneur, entreprise individuelle et EURL), le pourcentage des entreprises créées par une personne seule atteint même les 79%. Contre donc seulement 21% pour des projets réunissant plusieurs associés. 94,3% des jeunes structures démarrent sans le moindre salarié et 60% n’en ont toujours pas un an après leur lancement. C’est précisément la chute du nombre d’entreprises individuelles (-12,0%) entre 2010 et 2011, qui tire les statistiques vers le bas. Car en même temps, le nombre de sociétés créées a défié la crise en bondissant de 7,2%. 14

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Dans le collimateur de la nouvelle ministre de l’artisanat, Sylvia Pinel, qui le suspecte de concurrence déloyale faite aux artisans, l’auto-entrepreneuriat ne brille pas non plus par ses performances économiques. 60% des entrepreneurs n’ont qu’une très faible activité, voire pas d’activité du tout. L’une des raisons est à chercher dans l’extrême diversité des créateurs aux motivations et compétences très inégales : “étudiants, retraités, fonctionnaires, salariés parfois précaires... en quête d’un complément de revenu”, note Alain Fayolle, professeur d’entrepreneuriat à l’école de commerce EM Lyon. Car les facilités administratives et sociales leur font parfois oublier l’essentiel : le développement d’une activité viable.

Lyon ville de l’entrepreneuriat Pour aider les créateurs à se lancer et à pérenniser leur activité, et ceci quelque soit le régime juridique choisi, le Grand Lyon a mis en place le réseau Lyon ville de l’entrepreneuriat.Aujourd’hui riche de 48 structures partenaires (chambres consulaires, pépinières, structures de financement et d’accompagnement…) et 200 experts en création, il accompagne entre 10 000 et 12 000 porteurs de projet chaque année. Avec succès :“les chances de survie d’une entreprise de 3 ans sont d’environ 50%. Celles suivies par Lyon ville de l’entrepreneuriat, affichent un taux de 75%”, affirme Ronald Sannino, vice-président de la Chambre de commerce de Lyon. =M.A.


economie © Luc Benevello

Rhônexpress souffle ses 2 bougies et veut séduire davantage

1 039 396 voyageurs ont emprunté Rhônexpress en 2011, la première année complète d’exploitation, et la fréquentation est en hausse de 6% sur les 5 premiers mois de 2012. “Nous visons une augmentation de 8% sur l’année complète” annonce Yves Perrillat, le président de la société. Avec 10,8 millions d’euros de chiffre d’affaires, le service est toutefois encore déficitaire (-800 000 euros). Un résultat “normal” pour une société en démarrage, selon son président, qui prévoit l’équilibre au bout de 3 ans. “Nous sommes pile dans nos objectifs”, affirme Yves Perrillat.

Les professionnels et la Presqu’île en ligne de mire Pour améliorer sa rentabilité, Rhônexpress veut séduire de nouveaux clients. “L’offre est bien acceptée par les habitants du 3ème arron-

dissement mais moins par ceux de la Presqu’île”, reconnaît Cédric Fechter, le nouveau directeur de la société. 94% des voyageurs montent ainsi à la Part-Dieu et seulement 6% à la Soie ou le tram rouge est rejoint par le Métro A. 81 000 flyers vont être distribués et certaines stations de métro balisées pour mieux faire connaître l’interconnexion entre les deux modes de transport. Parallèlement, un film retraçant le parcours d’une jeune femme entre Bellecour et l’aéroport sera diffusée dans les rames et sur Internet. Autre cible : les professionnels. Ils ne représentent que 45% des usagers mais 62% de la clientèle de l’aéroport. Pour mieux les séduire, la société propose depuis avril 2011 des comptes entreprise, permettant aux sociétés de gérer leurs achats en ligne. Avec peu de succès toutefois : seules 45 entreprises et administrations ont adhérées en 13 mois.

Le tram express rouge qui relie la Part-Dieu à l’aéroport fêtera ses 2 ans le 9 août prochain et accueillera en juillet son 2 millionième voyageur. Si le service est encore déficitaire, il est toutefois en nette progression.

Parallèlement, une campagne de communication sera lancée par affichage, à la radio et dans la presse, pour vanter les atouts du tram express : rapidité, ponctualité, simplicité. “Le service n’est pas encore suffisamment connu des Lyonnais”, concède Yves Perrillat.

Le prix jugé trop cher Aucun geste n’est toutefois à attendre sur le coût du billet . “Nos tarifs se situent dans une moyenne basse au niveau européen”, clame sans rire le président de Rhônexpress, malgré un prix de 25 euros pour un billet aller-retour, contre 15,90 euros pour feu Satobus. Et ceci, alors que selon une enquête interne, 69% des usagers jugent les tarifs trop élevés.=M.A.

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economie Lyon compte 2708 terrasses cet été

© Muriel Chaulet / Mairie de Lyon

Le nombre de terrasses est en constante augmentation à Lyon : 2708 cette année contre à peine 1400 avant 2007. Cette année-là, la mairie avait autorisé pour la première fois l’installation de terrasses sur les places de stationnement. Un dispositif qui a fait ses preuves. Les plaintes sont rares selon l’adjointe au commerce, Marie-Odile Fondeur.

Le 3ème arrondissement est celui qui compte le plus de terrasses : 507, suivi par le 2ème (488) et le 6ème (376). Un petit quart (605) se trouvent sur des places de parking. Les installations n’y pouvant excéder la largeur de la devanture du restaurant, les établissements occupent en moyenne 1,8 places de stationnement, soit au total un bon millier des quelque 100 000 places que compte la ville. “Nous avons très peu de plaintes d’automobilistes”, affirme Marie-Odile Fondeur. “Quelques habitants nous disent qu’ils ne peuvent pas se garer. Mais on ne peut pas souhaiter une ville animée, pouvoir manger dehors, et interdire les terrasses.” En augmentation constante depuis 2007, le nombre de parkings supprimés ne devrait toutefois plus bouger l’année prochaine, promet l’élue. En plus de l’animation, les terrasses “renforcent aussi l’économie locale” et “créent de l’emploi”, analyse l’adjointe au commerce. “Une terrasse, c’est 30% de chiffre d’affaires en plus.” Et permet dans certains cas même de lutter contre l’in16

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sécurité. “Lorsqu’on a autorisé les terrasses place de la Bourse, ça a permis de nettoyer la place. Avant il y avait des dealers, c’était sale”, se félicite Marie-Odile Fondeur.

Un cahier des charges pour garantir la qualité Chaque restaurateur doit s’acquitter d’une redevance entre 25 et 125 euros par m² et an, selon la durée de l’autorisation et l’attractivité de l’emplacement. De plus, il s’engage à respecter un cahier des charges : favoriser le bois au lieu du bambou et installer du mobilier de qualité plutôt que du plastique. “Il faut donner une image qualitative de la ville”, insiste Marie-Odile Fondeur. De plus, chaque demande est examinée par la commission de sécurité de la ville, qui veille à laisser suffisamment de place aux piétons sur les trottoirs et garantit la bonne cohabitation avec la circulation sur les places de stationnement. Quant au bruit, les Lyonnais ne semblent pas non plus dérangés, à l’en croire l’adjointe au maire, qui vante les mérites de la concertation. “Aux

Célestins, les riverains étaient réticents”, se souvient l’adjointe au commerce. “Nous avons réuni les habitants et les restaurateurs pour trouver un terrain d’entente.” Au départ, les terrasses avaient ainsi l’obligation de fermer à 19h. Comme tout s’est bien passé, elles viennent d’obtenir une rallonge jusqu’à 22h. Ca fait toujours plus tôt qu’ailleurs à Lyon où l’activité extérieure est autorisée de 7h du matin à 1h de la nuit. Sauf en centre-ville où l’ouverture est un peu plus tardive, en fonction de l’heure de passage des bennes à ordures, soit entre 9h et 11h. L’application de la règlementation est surveillée, assure la mairie. “La police municipale effectue des contrôles. Si elle constate des dysfonctionnements, il y a des sanctions”, précise Marie-Odile Fondeur. Après un premier avertissement verbal, la mairie peut ainsi ordonner la fermeture de la terrasse pendant un, deux ou trois mois, selon la gravité et la récurrence des faits, voire retirer l’autorisation. Une dizaine de sanctions auraient été prononcées l’année dernière.=M.A.


A. 1 : vrai / 2 : n°3 / 3 : n°3 B. 1 : M’Ra / 2 : Chambéry (73) / 3 : le Lycée Ampère Bourse

Et si Rhône-Alpes était un objet, un personnage historique ou une spécialité gastronomique… ? Qu’on la connaisse depuis toujours ou qu’on vienne seulement de la “rencontrer”, la région Rhône-Alpes n’a pas fini de nous étonner par sa diversité et ses richesses. Pour les découvrir ou les redécouvrir, plongez dans ce carnet, creusez-vous (un peu) la tête et découvrez tous les visages de Rhône-Alpes à travers des questions ludiques ou pédagogiques ! À vous de jouer…

C. 1 : Anne-sophie Pic / 2 : la Mère Brazier

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monde

© Gérard Dufour

Le Lyonnais tué en Afghanistan était père de deux enfants

Basé à Lyon, l’adjudant-chef Thierry Serrat, 46 ans, était marié et père de deux enfants de 20 et 18 ans. Il appartenait au Groupement inter armées des actions civilo-militaires (GIACM), installé au quartier Général Frère (Lyon 8ème). Il a été tué avec trois autres soldats dans un attentat suicide en Afghanistan, où il séjournait pour la troisième fois après 2008 et 2010. Le samedi 9 juin, à 6h40 (heure de Paris), environ 200 militaires français et afghans étaient engagés dans une opération de contrôle d’un des principaux axes routiers au Nord de Nijrab, dans la province de Kapisa, au nord-est du pays. Au cours de l’opération, des militaires sont descendus de leurs véhicules blindés pour prendre contact avec la population. C’est à ce moment-là qu’un Afghan, déguisé en femme portant la burka, a fait détoner sa charge explosive. Quatre militaires français et deux interprètes afghans meurent sur le coup. Plusieurs civils afghans, et cinq autres soldats français sont blessés, dont trois grièvement.

ont assisté à une cérémonie d’hommage en l’honneur des victimes et ont fait le point sur les dispositifs de sécurité prévus lors des sorties des unités françaises. “Lorsqu’on s’en prend à nos militaires, c’est le cœur de la nation qui est meurtri”, avait déclaré le ministre dans une allocution. Auparavant, François Hollande avait confirmé que le retrait des “troupes combattantes” françaises débutera en juillet et s’achèvera fin 2012. “Ce qui s’est passé ne change rien, n’accélère ni ne ralentit” le mouvement de retrait français, a souligné le président de la république. “Il y a un calendrier, je l’ai dis au chef d’état-major tout à l’heure et il y a la sécurité. La sécurité prime sur le calendrier, qu’on le sache”, a toutefois temporisé Jean-Yves Le Drian lors de sa visite.

Kapisa : repaire de talibans

Ces pertes sont les premières pour le contingent français depuis le 20 janvier, quand un militaire afghan avait tiré sur des formateurs alors que ceux-ci faisaient leur jogging, sans arme ni protection. Cinq hommes avaient alors péri et 15 avaient été blessés. Au total, 87 soldats français sont tombés depuis 2001.

Kapisa est l’une des régions les plus difficiles d’Afghanistan. Elle se trouve sur l’axe historique reliant Kaboul à la grande ville pakistanaise de Peshawar. Sous contrôle français depuis 2008, les accrochages avec les talibans y sont fréquents. La région se trouve également sous l’influence de plusieurs groupes armés, notamment de celui du Hezb-e-Islami, dirigé par le commandant moudjahid historique Gulbuddin Hekmatyar. C’est dans cette région montagneuse que les deux journalistes de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier avaient été enlevés le 30 décembre 2009.

Le lendemain de l’attentat, le nouveau ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian s’est rendu sur place, accompagné du chef d’état-major des armées, l’amiral Edouard Guillaud. Ils

Un hommage solennel pour les quatre militaires français a eu lieu jeudi 14 juin aux invalides à Paris, en présence de Gérard Collomb. =M.A.

87 Français morts en Afghanistan

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urbanisme “On sort le Grand trou de son trou”

© Bruno Dumetier architecte

Gérard Collomb

“C’est un quartier sur lequel nous n’avions pas encore beaucoup travaillé”, reconnaît Gérard Collomb. Depuis, il a lancé une session de rattrapage pour le secteur Grand trou / Moulin à vent (Lyon 8ème). Écoles, logements, zone d’activité et même un petit parc sont en train de sortir de terre. Et de rappeler quelques souvenirs au maire de Lyon. Délimité à l’ouest par la ligne de chemin de fer, à l’est par la rue Pierre Delore et au sud par le périphérique, le secteur se trouve à cheval sur le 8ème arrondissement et Vénissieux. C’est un quartier ou les pavillons côtoient tantôt des immeubles modestes de quelques étages, tantôt de grandes barres dans une succession assez anarchique. Ce territoire s’est constitué sur un ancien faubourg de la ville qui avait, dans l’ensemble, peu évolué depuis. Ce n’est que récemment qu’il a connu une certaine dynamique, gagnant 1500 habitants depuis 1990, ce qui porte le total à 19 000, répartis à peu près pour moitié sur les communes de Lyon et Vénissieux.

De nombreuses constructions 800 logements sont actuellement en cours de construction ou viennent d’être livrés. Et avec eux, leur lot d’équipements publics. L’école Marie Bordas a été détruite et va être reconstruite pour accueillir 18 classes, contre 10 auparavant. Un autre groupe scolaire est prévu aux côtés d’un collège sur le site de l’ancienne usine de moteurs Patay... quand le Grand Lyon l’aura acquis. Une autre friche industrielle, récemment dépolluée, doit accueillir des PME au sein d’une nouvelle zone d’activités. 20

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Abritant auparavant les usines Givaudan, spécialisées dans les arômes, le site accueillait au plus fort de son histoire quelque 180 salariés. Là aussi, les négociations sont en cours entre le propriétaire du terrain et le Grand Lyon. Un petit parc de 3 hectares, le Clos Layat, doit apporter un peu de verdure, et une annexe de la MJC de Monplaisir, place Garon-Duret, des activités culturelles et de loisir.

Un nouvel axe fort Mal desservi par les transports en commun, le quartier sera raccordé au futur tramway, dont le nom de code est pour l’instant A7. Il s’agit du prolongement de la ligne T1 à partir de Debourg (où elle arrivera début 2014), traversant le 7ème, avant de rallier les hôpitaux Est (Bron) et la Doua (Villeurbanne). “Le Grand trou sort un peu de son trou”, se félicite Gérard Collomb, qui entretien une relation toute particulière avec ce quartier. “A mon arrivée à Lyon en 1966, j’y ai loué une chambre”, se souvient ce natif de Chalon-sur-Saône. “Mon oncle qui tenait une épicerie dans le quartier, connaissait une vielle dame qui louait deux chambres au dernier étage de sa maison. J’y suis resté trois ans.” Enfin, pas tout à fait en arrivant à Lyon, car le tout premier point de chute du jeune étudiant se trouvait à Jean Macé. Une demeure qui posait cependant quelque souci au futur maire de la ville : “le propriétaire ne voulait pas que je monte des jeunes filles dans ma chambre, alors j’ai déménagé.” =M.A.


environnement

photos © Catherine Lejeune

Grand Lyon : une éco-cité de 3000 hectares

Le Grand Lyon souhaite transformer une zone de 3000 hectares entre Perrache et Feyzin en laboratoire de la ville de demain. Un projet a été présenté dans le cadre du programme EcoCités, initié par le ministère du développement durable. Préfigurer la ville de demain : sobre en énergie, attractive pour les entreprises, respectueuse des ressources et des équilibres naturels, accessible pour tous les habitants…, voilà l’ambition du programme EcoCités. Après avoir snobé une première sélection en 2009, lors de laquelle 13 villes et agglomérations françaises ont été retenues, le Grand Lyon a répondu au deuxième appel à projets, lancé cette année. “Les villes regrouperont 80% de la population mondiale en 2050”, avait rappelé l’ancienne ministre du développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet. Afin de conjuguer démographie et écologie, les projets labellisés doivent répondre à un cahier des charges précis dans plusieurs domaines : éco-rénovation, espaces verts, mobilité, production d’énergie… Le 3 mai dernier, Bruno Charles, viceprésident du Grand Lyon en charge du développement durable, s’est rendu à Paris pour soutenir un dossier de 285 pages que Lyon News a pu consulter. La zone proposée par la communauté urbaine s’étend sur trois grands quartiers : la Confluence, Gerland et la vallée la chimie.Trois secteurs “repré-

sentatifs de la diversité des situations qu’une ville durable (…) doit affronter”, souligne le Grand Lyon dans sa réponse. Et chaque quartier vient avec son lot de projets. L’éco-rénovation d’immeubles anciens est ainsi au programme de la Confluence (quartier Sainte-Blandine) et de Gerland (CitéJardins) dans le but de diviser leur consommation énergétique par quatre. “Nous voulons sortir du gadget”, souligne Bruno Charles. “L’idée n’est pas de faire un immeuble super chouette et autour ça reste bof.” De plus, une centrale à gazéification de bois, “une première en France”, selon le vice-président communautaire, raccordé au réseau de chaleur de la Confluence, devra assurer au quartier un taux d’énergies renouvelables supérieur à 70%. L’objectif est d’en faire “un quartier qui consommera moins de CO2 en 2025 qu’en 2000, malgré un triplement de la population”, espère la Courly. A Gerland, on mise sur les espaces verts. Avec le futur mail de Fontenay, la communauté urbaine souhaite créer une “colonne vertébrale verte”

nord-sud de 2 km. Une “continuité écologique” qui laissera une large place aux modes doux. Quant à la vallée de la chimie, le défi consiste à “raccorder une zone industrielle et une entrée d’agglomération urbaine(...) en créant notamment des interactions innovantes dans le domaine de l’énergie.” Le projet prévoit ainsi entre autres de récupérer la chaleur résiduelle des fours industriels afin de les injecter dans les réseaux de chaleur de l’agglomération. Mais également de développer de nouveaux procédés dans le domaine des écotechnologies. Le pôle de compétitivité Axelera, qui regroupe les principales entreprises du coin, travaille d’ores et déjà sur de nombreux projets liés notamment au recyclage et à l’énergie. Le démarrage des travaux est prévu dès cette année pour une durée de cinq ans “dans le meilleur des cas ”, selon Bruno Charles. Leur coût est évalué à quelque 108 millions d’euros, dont 32 millions de subventions espérés de la part de l’Etat, si le dossier lyonnais est retenu. Réponse à la rentrée.=M.A.

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du mois

© Alain Rico

dossier

La nouvelle ministre des droits des femmes revient sur sa nomination et les grands dossiers qui l’attendent.

n Etant petite, vous vouliez déjà être ministre ? Non, ça ne me serait jamais venu à l’esprit. Je voulais être journaliste, romancière, chanteuse. Mais ministre, je ne pensais pas que c’était accessible. Je me sentais assez peu concernée par la politique. D’origine étrangère, je n’ai jamais vu mes parents voter. Puis, est venu le 21 avril 2002. J’ai pris alors conscience que chacun d’entre nous doit s’investir beaucoup plus pour éviter ce type de catastrophe qui était l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. 24

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Najat Vallaud-Belkacem : “Je n’ai de leçon de courage à recevoir de personne ” n Après des études de droit et Sciences Po Paris, vous avez rencontré Gérard Collomb. J’ai commencé à travailler dans un cabinet d’avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Gérard Collomb venait d’être élu maire de Lyon. Il m’a proposé de candidater à un poste de conseiller en charge de la démocratie de proximité. A ma grande surprise j’ai été retenue. Je suis arrivée fin 2002 à Lyon, dans une ville que je ne connaissais pas beaucoup et dont je suis tombée totalement amoureuse. C’était à l’époque où on mettait en place les conseils de quartier et la concertation avec les habitants sur les grands projets urbains. Puis, je me suis occupée d’autres dossiers comme la lutte contre l’exclusion. J’ai fait en sorte qu’un certain nombre de jeunes des quartiers populaires puissent avoir accès aux concours de la fonction publique.

n En 2004, vous êtes élue conseillère régionale, en 2008 conseillère générale et municipale, vous devenez adjointe de Gérard Collomb. Puis, en 2012 vous voilà ministre. Ca ne va pas un peu trop vite ? Je n’en serais pas là, si je n’avais pas rencontré Gérard Collomb, Ségolène Royal, puis François Hollande. Ils m’ont aidé à voir plus clair dans la façon dont je pouvais me rendre utile au service des causes et des valeurs qui étaient les miennes. En travaillant avec Gérard Collomb j’ai vu comment la décision politique pouvait concrètement changer les choses. Quand il décide de démultiplier le nombre de logements sociaux, tout en soutenant l’activité économique, on voit bien qu’on arrive à créer une ville dans laquelle on se sent bien, où tout le monde trouve sa place. La rencontre avec Ségolène Royal c’est la découverte de la difficulté du monde politique,

notamment quand on est une femme. La nécessité de se construire une carapace, d’être capable de renaitre des ses cendres. C’est comme ça que j’ai construit mon parcours, sans avoir un plan de carrière tout tracé. n Vous êtes la benjamine du gouvernement, comment s’est passée votre arrivée à Paris ? Il y a pas mal de nouveaux venus, je ne suis pas seule dans ce cas-là. Et même quand on a déjà été ministre, entendre son nom sonner sur le perron de l’Elysée dans la bouche du secrétaire général du gouvernement, c’est une expérience extraordinaire. Mon nom avait certes circulé dans la presse, mais j’avais peur d’être déçue d’autant que je n’avais jamais eu aucune garantie de la part de quiconque et surement pas du président de la République. Il n’en reste pas moins que dans la journée du 16 mai, j’ai laissé mon téléphone juste à côté de moi. LYONnews

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dossier Il a fini par sonner vers 15h30 et le président de la République me propose le ministère des droits des femmes, première surprise pour moi, et le porte-parolat du gouvernement, deuxième surprise et quel honneur ! C’est une tâche tellement impressionnante. Puis, on vous dit que le premier conseil de ministres a lieu le lendemain à 14h, et que toutes les passations de pouvoir doivent avoir lieu avant la fin de la matinée. Là, je me suis demandé comment trouver le numéro de téléphone de Valérie Pécresse, la porte-parole du gouvernement sortant, comment constituer mon cabinet, comment trouver mon quartier-général… Mon ministère est un ministère neuf qui n’hérite pas de locaux existants. Il fallait que je me batte pour obtenir un local opérationnel et bien situé. J’ai fini par m’installer dans un hôtel particulier, rue Saint-Dominique, à deux pas de l’Assemblée nationale. C’est très important pour moi parce qu’en tant que porteparole, je serai très souvent amenée à répondre aux questions d’actualité. Finalement c’est Valérie Pecresse qui trouve mon numéro de portable et m’appelle vers 23h. Le lendemain matin : passation de pouvoir, dans la foulée : premier conseil des ministres, puis premier compte-rendu.Vous êtes tout de suite lancé dans le grand bain. n Ce nouveau ministère des droits des femmes, n’estce pas un portfeuille qui est 26

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dans l’air du temps mais ne sert pas à grand-chose ? L’égalité hommes-femmes est à la fois dans l’air du temps et pas dans l’air du temps. On a l’impression qu’on a conquis la plupart des droits et qu’on n’a plus besoin de se battre. A force de penser ça, on a laissé régresser les droits des femmes. On se retrouve avec des inégalités professionnelles croissantes. En plus de l’inégalité des salaires, on est confronté à une précarisation des femmes au travail. Une femme sur trois est embauchée à temps partiel, souvent du temps partiel contraint. Elles travaillent dans des secteurs, comme la propreté, la grande distribution ou l’aide à la personne, où les horaires sont atypiques. Elles doivent avoir plusieurs boulots pour pouvoir boucler leurs fins de mois. C’est la galère quotidienne pour un nombre considérable de femmes en France. Elles se retrouvent en plus avec des retraites 40% inférieures aux hommes. Aujourd’hui, il fait beaucoup moins bon être une femme devant le marché du travail qu’un homme. Il faut donc un ministère dédié pour résoudre ces problèmes. S’agissant de l’égalité salariale, une loi existe, mais les entreprises ne sont jamais sanctionnées, parce que le dispositif de contrôle est totalement inefficace. L’inspection du travail va être renforcée et incitée à intervenir sur ce point de façon prioritaire. Il faut être

beaucoup plus sévère avec les entreprises. n La loi sur le harcèlement sexuel vient d’être abrogée par le Conseil constitutionnel. Que s’est-il passé ? Le Conseil constitutionnel a jugé que les dispositions de la loi étaient trop floues. On est d’accord avec lui. Il y a une directive européenne de 2002 qui donnait une définition beaucoup plus claire. Or, comme il n’a jamais eu de ministère des droits des femmes, cela n’a pas été considéré comme une priorité, et elle n’a jamais été transposée dans le droit français. Il existe encore des dispositions sur le harcèlement sexuel dans le code du travail, mais la sanction ne peut plus être pénale, puisque dans le code pénal, il n’y a plus rien. Il y a ainsi un vrai vide juridique pour les victimes de harcèlement qui s’est produit ailleurs, à l’université, en allant chercher un logement etc. Avec la garde des sceaux Christine Taubira, nous avons réécrit la loi, en veillant à avoir une définition très large du harcèlement sexuel, qui recouvre les différentes situations que je viens d’évoquer. La nouvelle loi les pénalise plus sévèrement. Les peines peuvent atteindre 30 000 euros d’amende et deux ans de prison. Nous allons également lancer une campagne de communication pour que les gens apprennent à faire la différence entre la drague lourde et le har-


© Alain Rico

cèlement. Souvent les victimes n’osent pas porter plainte parce qu’elles culpabilisent. Il y a à peine 1000 cas par an qui sont portés devant les tribunaux. n Vous étiez candidate aux législatives. Or, une fois ministre, vous y avez renoncé, tandis que d’autres membres du gouvernement ont maintenu leur candidature. Ne vous êtes-vous pas un peu défilée ? Ce n’est pas vraiment mon style de me défiler ! Il n’y a aucune comparaison possible avec les autres membres du gouvernement. J’étais la seule ministre dans une circonscription où François Hollande n’était pas majoritaire à la présidentielle. Nicolas Sarkozy y a fait 54% ! Depuis dix ans, à chaque fois que je me suis présentée à une élection, c’était dans un territoire de droite, pour tenter de l’arracher. C’est vrai des élections régionales de 2004 avec Jean-Jack Queyranne. La région était alors de droite. C’est vrai des élections législatives de 2007 contre Dominique Perben dans une circonscription

où Raymond Barre passait dès le premier tour. J’ai fini sur un score relativement honorable (43,43%, ndlr). C’est vrai des élections cantonales en 2008. Je me suis présentée à Montchat dans un territoire qui n’avait jamais été de gauche. Je l’ai remporté à la surprise générale avec 60%, face au conseiller sortant qui était élu depuis 1981. C’est vrai des élections municipales de 2008, où je me suis présentée dans le 3ème arrondissement, un arrondissement de droite qui n’était pas si évident que ça, que nous avons remporté dès le premier tour. Je n’ai pas de leçon de courage politique à recevoir de qui que ce soit. Le Parti socialiste m’a proposé de me parachuter dans une circonscription gagnable à Mantes-La-Joli, en région parisienne. Puis au lendemain de la présidentielle, en Picardie, puisque je suis Amienoise d’origine. J’ai refusé car je tiens à Lyon. J’ai préféré de partir au combat plutôt que de quitter cette ville. Pendant six mois, j’y ai mené une campagne extrêmement intense.

Or, quand Jean-Marc Ayrault annonce cette règle que tout ministre battu doit quitter le gouvernement, la question est simple pour moi : est-ce que pour la beauté du geste, il faut que je continue dans cette circonscription, où est-ce que je préfère rester ministre ? Je me suis dit qu’Anne Brugnera, qui fait partie de mon équipe de campagne depuis le début et pourra être tous les jours sur le terrain, fera mieux l’affaire que moi. Car au-delà de ma personne, je porte aussi les espoirs d’une immense partie de la population française. n Lyon ne commence pas à vous manquer ? Si, mais je reviens chaque weekend et sans doute plus souvent car je reste conseillère générale de Montchat et conseillère municipale de Lyon. Lyon est ma terre de prédilection, j’y suis bien et j’ai des engagements envers les Lyonnais. J’ai un peu l’impression d’être le porte-voix des Lyonnais dans ce gouvernement. =Propos recueillis par Michael Augustin

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sport

© Michael Augustin

OL : les deux visages d’un club

Les femmes au top, les hommes font flop ? Manichéen, ce jugement n’est pourtant pas loin de la vérité Alors que les joueuses de Patrice Lair ont signé cette année un triplé historique, l’équipe de Rémi Garde s’est péniblement hissée à la quatrième place du championnat, ratant du même coup la qualification pour la Ligue des champions. Du jamais vu depuis 13 saisons. Joies et déceptions, les supporters de l’OL masculin sont passés cette saison par toutes les émotions. “On a récolté le même nombre de points que l’an dernier”, se justifie Rémi Garde. Insuffisant pour monter sur le podium. “C’est dommage, mais je pense que l’on est à notre place”. Ces mots très lucides résument bien le paradoxe de la saison lyonnaise : une Coupe de France remportée, des résultats pas si mauvais, mais au final, une saison qui s’est terminée sur un goût d’inachevé.

titre cette saison, pour la première fois depuis le doublé de 2008 avec Alain Perrin.Auteurs d’un excellent parcours en coupes nationales, puisqu’ils ont atteint la finale de chacune des deux compétitions, les Gones ont réalisé notamment quelques exploits face à Lille (2-1), Paris (3-1) ou Lorient (4-2 a.p.). S’ils sont retombés dans leur vilain travers d’irrégularité en finale de Coupe de la ligue, face à Marseille, les Lyonnais se sont rattrapés dans l’autre finale, celle de la Coupe de France, remportée face aux amateurs de Quevilly (1-0). Un trophée qui ne peut toutefois faire oublier le parcours chaotique des Gones en Ligue des champions. Virtuellement éliminés avant leur dernier match de poule, ils avaient certes arraché leur qualification au terme d’un match épique contre le Dinamo Zagreb (7-1), mais c’était pour mieux sombrer en 8èmes contre l’équipe la plus faible du tableau, les Chypriotes de Nicosie.

Une équipe de coupes

Les féminines sur le toit de l’Europe

S’ils ont raté le championnat, les Gones ont néanmoins réussi à remporter un

Le contraste est saisissant avec l’équipe féminine qui, elle, a survolé l’épreuve

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européenne. 39 buts marqués, 1 seul encaissé, 8 victoires pour 1 nul, le parcours européen des Fenottes est impressionnant, à l’image du match de demi-finale, où les Lyonnaises avaient littéralement fait boire la tasse au double champion européen de Potsdam, sous des trombes d’eau et sur un terrain détrempé, pour finalement s’imposer 5-1. Qualifié de “meilleur club au monde” par le magazine allemand Kicker, l’OL féminin est ensuite allé défendre son titre en Allemagne, au stade olympique de Munich contre Francfort (2-0). Insatiables, les joueuses lyonnaises ont également enchaîné un cinquième titre de championnes de France d’affilée, en allant battre Juvisy sur son terrain (3-0), et remporté leur première Coupe de France depuis 2008 contre Montpellier (2-1). Un sans faute récompensé pour 11 Lyonnaises par une sélection en équipe de France et une participation au JO de Londres. Contre seulement 2 joueurs lyonnais retenus pour l’Euro 2012. = Mikhaël Defoly


sport © F. Trabouillet

Jeux olympiques Nos Gones direction London

Plus que quelques jours maintenant avant le rendez-vous sportif de l’année : les Jeux olympiques. Attendus à Londres, dès le 27 juillet prochain, les sportifs lyonnais seront dignement représentés. “On the road to London”, telle est la devise des basketteurs français. Même si les Villeurbannais, Kim Tillie et Edwin Jackson appelés dans la pré-liste, ne fouleront finalement pas le parquet de la Basketball Arena londonienne, on y trouvera évidemment le vice-président de l’Asvel, Tony Parker, et le champion NBA, pigiste de la Green Team cette saison, Ronny Turiaf. Du côté de la section féminine, Lyon ne sera pas représenté sur le parquet mais sur le banc, puisque le sélectionneur n’est autre que Pierre Vincent, l’entraineur de l’Asvel. Toujours dans la Basketball Arena auront lieu les finales de handball. Un rendez-vous où espèrent se retrouver les Françaises, qualifiées lors du TQO de Lyon en mai dernier, mais également les hommes, tenant du titre. Nés en banlieue lyonnaise, Cyril Dumoulin,Arnaud Bingo et Guillaume Joli, sont actuellement en préparation avec la présélection de Claude Onesta. Autre sport très attendu par la délégation française : la natation. Bien que seul

Romain Sassot, sélectionné pour le 4 x 100m, 4 nages, ne représente le Lyon Natation, on retrouvera Laure et Florent Manaudou, ainsi que Matthieu Rosset, (plongeon), respectivement natifs de Villeurbanne et Lyon. Sara Labrousse, née à Rillieux-la-Pape participera, elle, aux épreuves de duo de natation synchronisée. En Athlétisme, il faudra surveiller les performances du Lyonnais Garfield Darien sur le 110 m haies, et de la spécialiste du lancer du disque du Lyon Athlétisme, Mélina Robert-Michon. Quant aux épreuves d’aviron, elles seront l’occasion d’apercevoir le rameur du Lyon AUN, Franck Solforisi, mais également Mathias Raymond, étudiant à l’Université Jean Moulin (Lyon 3). En escrime, alors que Laura Flessel a été élue porte-drapeau de la délégation française, la fleurettiste, Corinne Maitrejean tentera de ramener une médaille à son club du Masque de Fer (Lyon 6ème). Les clubs gymniques enverront également leurs champions :

Cyril Tommassone (cheval d’arçons) et Yann Cucherat (barres parallèles) de la Convention Gymnique de Lyon, ainsi que Youna Dufournet (barres asymétriques) des Lucioles de Lyon. L’OL sera sans aucun doute le club rhodanien le plus représenté grâce aux filles de l’OL. Sarah Bouhaddi, Céline Deville, Sonia Bompastor, Corine Franco, Laura Georges, Wendie Renard, Sabrina Viguier, Camille Abily, Louisa Nécib, Eugénie Le Sommer et Elodie Thomis espèrent un premier titre olympique. Mais alors que tous ces Lyonnais sont toujours en préparation, et que certains se battent encore pour décrocher leur qualification, les festivités ont déjà commencés pour les Asulistes, Chris Lamont, et Mark McGiven, fraichement recruté pour la saison prochaine, tous deux britanniques. Coéquipiers dans la sélection du pays hôte, ils ont participés au célèbre parcours de la flamme olympique, qui arrivera à Londres lors de la cérémonie d’ouverture. =Laureline Coquard LYONnews

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événements

Salon Résidence & Bois L’événement 100 % éco-construction Du 12 au 14 octobre Le Salon Résidence & Bois à Lyon-Eurexpo tiendra sa 8ème édition. Le rendez-vous en Rhône-Alpes à ne pas manquer pour tous les porteurs de projets en construction bois et éco-construction, mais aussi le plein d’idées pour l’agrandissement et la surélévation de l’habitat. La Région Rhône-Alpes a toujours été en France, une des régions pilote en matière de construction bois. Alors que la moyenne nationale est d’environ 11% de maisons bois parmi les constructions neuves, ce chiffre grimpe à 16 % en Rhône-Alpes, d’après une récente étude nationale de la construction bois (juin 2011). Chaque année, ce sont près de 2500 nouvelles maisons bois qui sont construites dans notre région. En Rhône-Alpes, la filière bois représente 12 300 entreprises et plus de 40 000 emplois. Fort de ce terreau propice à l’éco-construction, Résidence & Bois accueille le grand public pendant 3 jours de rencontres et d’échanges en octobre prochain à Lyon Eurexpo. Eurexpo - Avenue Louis Blériot - Chassieu - 04 72 22 33 44 - www.eurexpo.com

Dimensions variables à l’IAC Du 4 Juillet au 19 août 2012 “Les œuvres réunies dans l’exposition Dimensions variables ont en commun l’expression d’une manière de se positionner dans le monde, qui passe par des outils de mesure et un rapport mathématique, topographique à l’univers. En géomètres du sensible, les artistes présentés tentent de rendre visible l’impalpable, l’imperceptible, ce dont on n’arrive pas à se faire une représentation. Considérée de manière aussi bien mentale que physique, la mesure de l’espace peut se matérialiser par des volumes de l’invisible (l’air, un sommet inaccessible), par des traces d’actions captant les micro-variations d’un itinéraire individuel, par des objets ou dispositifs d’enregistrement des distances. Les dimensions relevées par les artistes sont le plus souvent générées par un mouvement – marche, déambulation, arpentage, errance... – dont le témoignage prend parfois le risque d’effacement ou de dématérialisation. Que les œuvres jouent sur des réalités insaisissables, ou qu’elles apparaissent comme des objets usuels, par exemple des outils de mesure manipulés, elles utilisent une codification standard dont elles mettent en question l’évidence. Ainsi, ce qui est mesuré, voire quantifié, est le plus souvent aléatoire, invérifiable, à la limite de l’absurde...” Institut d’art contemporain - 11, rue Docteur Dolard - 69100 Villeurbanne 04 78 03 47 00 - www.i-ac.eu

Les Dimanches de l’Ile Barbe Dimanche 22 juillet Les Dimanches de l’Ile Barbe sont de retour pour une 13 édition avec toujours au programme : spectacles de rue, classique, jazz et musiques du monde. Dans le cadre du Festival Tout l’ Monde dehors ! 15h30 La Cie “Et Ta Sœur” : Mêlant mât chinois et danse tango, dans un univers décalé, “Sa mère” évoque un conflit entre deux sœurs. Une fois sur scène, elles ne peuvent cacher leurs différends. 17h uKanDanZ : Un style unique, une rencontre singulière entre un quartet électrique et Asnake Guebreyes, charismatique chanteur de la scène d’Addis Abeba.. Quel plaisir ! 18h30 Ben Kalla Mento Cloub : Résolument d’essence amicale, le Ben Kalla Mento Cloub est un projet de musiciens réunis pour remettre au gout du jour le répertoire caribéen des années 50. ème

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Quai Georges Clémenceau - 69009 Lyon 30

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cinéma

Ça de Stephen King au cinéma Ça, It, appelez-le comme vous voulez : il n’empêche, le roman de Stephen King publié en 1986 nous avait fichu une sacré frousse lorsqu’il fut adapté en téléfilm. On pensait en avoir fini avec le clown menaçant de l’histoire : il reviendra finalement au cinéma d’ici peu. Les studios Warner Bros avaient acheté les droits du roman en 2009, mais depuis rien de plus ne s’était passé. Il faut dire que les réticences étaient nombreuses pour ce projet d’adaptation d’un must, parmi tant d’autres, de l’épouvante, que l’on doit bien sûr au maître incontesté du genre, Stephen King. Ça avait déjà l’objet d’une adaptation pour la télévision, mais comme cela a bien souvent le cas avec les matériaux de Stephen King, le résultat final avait beaucoup déçu, et notamment parce que de nombreux éléments du roman, très dense, avaient été totalement ignorés. C’est probablement pour cela, qu’en ce qui concerne ce nouveau projet, il est question de diriger un film en deux parties, afin de pouvoir exploiter à fond le récit. Ça se développe en effet sur deux axes temporels différents, un premier dans lequel on suit des adultes et un second dans lequel on apprend ce à

quoi avaient été confrontés ces adultes lorsqu’ils étaient enfants, en 1958. Dans la petite bourgade de Derry dans le Maine, sept enfants, Mike Hanlon, Bill le Bègue, Eddie l’Asthmatique , Ben le Gros, Stan le Juif , Richie la Grande Gueule et la charmante Beverly, qui s’étaient eux-mêmes regroupés sous le nom de “Club des Ratés”, ont effet rencontré une créature dont ils auraient souhaité ne jamais croiser le chemin. Ça est en effet une monstruosité tapie dans les égouts de la ville, se nourrissant des enfants et de leurs terreurs les plus secrètes, elle peut prendre des formes multiples mais elle apparaît le plus souvent en clown. Mais à cette époque les enfants, en s’alliant, et au prix de nombreux sacrifices, avaient réussi à terrasser la créature. Mais 27 ans plus tard, Ça se rappelle à leur bon souvenir, leur apprenant que la terreur ne meurt jamais. C’est ce que Mike, le seul à être resté à Derry, va devoir apprendre à ses anciens camarades. LYONnews

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interview musique

Gilbert Montagné par Laurent Argelier

Les politiques considèrent encore le handicap comme secondaire.

n Votre double album “live à la salle Gaveau” est enfin arrivé! A l’intérieur on retrouve plusieurs de vos succès et des titres inédits. Racontez-nous. Ce fut un événement magnifique, et cela m’a donné envie d’en faire un DVD (accessible aux personnes aveugles ndlr). J’ai eu la chance d’avoir avec moi un public particulièrement chaud ! Un public qui criait de joie tellement fort qu’il a du fil à retordre à l’ingénieur du son (rires). n Parmi les titres inédits de l’album, on découvre une émouvante reprise de “Si vous saviez”. Cette chanson parle de votre femme Nicole et de la place qu’elle tient dans votre vie. Nicole est la plus belle histoire de ma vie. C’est une belle personne, avec beaucoup de cordes à son arc. Elle sait faire tout ce que je ne sais pas et ne veux pas faire. Nous avons d’ailleurs une devise à la maison qui dit “Nicole travaille et moi je m’amuse”. n Vous gronde-t-elle de temps en temps ? Oh mais je ne me laisse pas faire ! n La mode veut que l’on réinterprète ses plus belles chansons en duo. L’idée vous tente-t-elle ?

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Cela pourrait arriver, mais uniquement si je le décide. Je ne vous cache pas que je trouve l’industrie musicale de plus en plus terne, notamment les maisons de disques. Elles nous ont mis dans la panade en ne croyant pas à l’internet, et ont confronté le public au téléchargement illégal. Il suffirait d’augmenter très légèrement les forfaits internet et répartir les gains entre les artistes pour que tout s’arrange. n Le film “Intouchable” a-t-il fait évoluer les mentalités selon vous ? Cela n’a pu qu’apporter quelque chose, c’est certain. Mais il reste encore beaucoup à faire, notamment sur l’accessibilité des lieux publics. n Puisque nous parlons cinéma, vous venez de clore le tournage d’un film dans lequel vous jouez votre propre rôle. Oui en quelques sortes. Ce qui m’a plu, c’est que le réalisateur Thomas Landman a validé le rôle que je souhaitais pour mon personnage. Je ne fais pas que chanter, mais cela vous le découvrirez en novembre. n Dites nous en plus ! Je me trouve de l’autre côté de l’Atlantique, dans une situation plutôt fun...

n Vous vous élevez contre les pistes cyclables installées au milieu des trottoirs... Lorsque j’ai accepté la fonction de secrétaire général chargé du handicap auprès de l’UMP, j’ai réalisé beaucoup de choses. Les commissions se réunissent mais font trop peu de choses, ou prennent trop de temps pour les réaliser. Les politiques considèrent encore le handicap comme secondaire. n Vous avez beaucoup d’humour concernant votre handicap. Que pensez-vous de ceux qui vous parodient ? C’est un honneur. Etre dans la conscience collective, c’est vraiment cool. Et puis je ne vois pas les images, donc j’échappe à beaucoup de choses (rires). Mais lorsque j’entends Nicolas (Canteloup) m’imiter je trouve cela super ! Je surveille même ma façon de parler à cause de lui (rires). n Selon vous, qui connaissez bien l’UMP, quel serait le meilleur président pour le parti : Copé, Fillon ou Juppé ? Je n’ai pas envie de prendre parti pour l’un ou pour l’autre. Il y a vraiment d’autres priorités.


culture

musique

Gotan Project : Tango 3.0 Le pari était risqué, mais n’en a que plus de mérite : mélanger du tango à de l’électro aurait pu choquer ou lasser, mais il n’en est rien. Philippe Cohen Solal et son équipe ont su prendre un tournant laissé par l’électro-jazz de musiciens comme Saint-Germain pour y ajouter leur touche (très personnelle) ouvrant de ce fait un nouvel horizon musical. L’enjeu est doublé lorsqu’il s’agit d’un live car le groupe se confronte également au préjugé du genre “l’électro n’a pas sa place dans les salles de concert’’. Mais c’est avec succès que Gotan Project s’impose sur la scène du Casino de Paris avec la ferme intention de ne pas se confiner à la dimension lounge que peut prendre leur musique.

Norah Jones : Little Broken Hearts C’est l’histoire d’une peine de coeur. La dernière fois, c’était déjà le cas, et ça avait donné The Fall. Sauf que le coupable n’était pas le même homme. Autre bourreau (un mystérieux auteur de fiction), même conséquences : Norah Jones a rassemblé les éclats de son petit coeur brisé dans Little Broken Hearts, son nouvel album, qui vient de paraître. Sombre mais lumineux et transperçant dans la justesse de ses humeurs, à peine romancées et émaillées de ce qu’il faut d’éléments intimes pour que l’auteure ne quitte pas son usuelle réserve, Little Broken Hearts réussit le tour de force d’entretenir l’intérêt de bout en bout grâce à une grande puissance dramatique, se faisant bande-son d’une love story qui ne finit pas en happy end.

Mac Miller : Blue Side Park Blue Side Park, est le premier album du studio du rappeur Mac Miller, seulement âgé de 20 ans, et originaire de Pittsburgh (Wiz Khalifa notamment). Le jeune artiste, actif depuis 2007 à coup de nombreuses mixtapes, se fait connaitre en 2010 avec K.I.D.S (Kickin’ Incredibly Dope Shit), et le titre Knock, Knock, qui connait un franc succès sur Youtube et iTunes. 2011, année de sortie de la mixtape Best Day Ever, et son single Donald Trump, qui atteint la 79ème place du Billboard Hot 100 en début d’année, ainsi que du EP On And On And Beyond. L’album du jeune prodige sorti en Novembre 2011, et le premier single Frick Park Market, à atteint le top 10 des téléchargements iTunes US le jour de sa sortie.

Electro Deluxe : Live in Paris Comme bon nombre de groupes naviguant sur la vaste mer des musiques improvisées, Electro Deluxe prend un dimension nouvelle sur scène. Entre les trombes cuivrées du big band et la voix soulful du chanteur, une large place est accordée à la ré-instrumentation des morceaux qui se font ensoleillés et accrocheurs au possible. De cette effusion de rythmes endiablés naît une envie irrépressible de danser, que ce soit sur “Let’s Go To Work” lors duquel James Copley lance un “Happy Birthday’’ bien mérité et joyeux à souhait, ou sur les instrumentaux furieux comme “Play’’, qui laisse une grande liberté à la créativité des musiciens. LYONnews

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théâtre

Homme Femme, mode d’emploi ! Le Boui Boui Jusqu’au 1er septembre 2012

La relation Homme/Femme ou les reflets de la vie de couple vu au Masculin, vaste programme, subtil et hilarant ! Car Savez-vous pourquoi les hommes ne trouvent pas le beurre dans le Frigo ? Pourquoi les femmes ont tant de mal à faire un créneau ? Pourquoi les hommes ne peuvent faire qu’une seule chose à la fois ? Pourquoi le hommes veulent du sexe et les femmes du romantisme ? Pourquoi les femmes ne disent pas ce qu’elles pensent ? Vous le saurez clairement, ça et bien d’autres choses, en assistant à ce petit délice de drôlerie qui fait déjà grand bruit ! Le Boui Boui - 7, rue Mourguet - 69005 Lyon - 04 78 37 40 30 - www.bouiboui.com

Mars et Venus Le Rideau Rouge Du 3 juillet au 1er septembre 2012 Les Mystères du Couple... L’homme et la femme sont... différents ! Sont-ils vraiment faits pour vivre ensemble ? “Chérie, où as-tu mis la télécommande ? Mais là où tu l’as mise mon chéri... Et ramasse tes chaussettes !” Pourquoi la femme se prend la tête ? Pourquoi l’homme est de mauvaise foi ? Pourquoi la femme se plaint et l’homme se vante ? Pourquoi l’homme est faible et la femme arrive-t-elle toujours à ses fins ? Pourquoi l’homme aime les chieuses et la femme les bad boys ? La vie de couple revue et corrigée : frustrations, malentendus, compromis, quiproquos et autres situations truculentes. Mars et Vénus ou l’inévitable odyssée d’un couple de terriens. Autopsie d’une rencontre, d’une vie de couple pour le meilleur et pour le rire. Le Rideau Rouge - 1, place Marcel Bertone - 69004 Lyon - 01 48 65 97 90 - www.rideaurouge.fr

Karim Duval : D’un commun accord Espace Gerson Du 1er août au 1er septembre 2012 Un univers musico-comique haut en couleurs avec un bonne dose d’humour noir, et des personnages plus vrais que nature ! Avec “D’un commun accord”, Karim Duval signe son tout premier One Man Show et marque d’ores et déjà son univers musico-comique où cohabitent des personnages aussi improbables que drôles. Une guitare aux allures de princesse unijambiste, un professeur de solfège roumain, un Chinois fan de Tintin et Milou, un drogué au thé à la menthe, Ginette (ou l’imperfection au féminin)... Gros mélange de saveurs ! A l’image des origines franco-sino-marocaine de cet ingénieur-humoriste ascendant musicien. Prix du public du festival du rire Catalan et des Fourres de Rire 2009 (Nice). Espace Gerson - 1, place Gerson - 69005 Lyon - 04 78 27 96 99 - www.espacegerson.com 34

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culture

expo

Rouge de plaisir au Jardin Botanique Du 24 mai au 4 novembre Le rouge est une couleur dominante, emblème d’une palette d’émotions ambivalentes : la passion, l’amour, la vie, mais aussi le danger, la destruction et la mort. On retrouve ces paradoxes dans le monde végétal, où le rouge est bien plus qu’une couleur, il peut avoir un rôle d’attraction ou de répulsion ; il peut même être une véritable arme pour certains végétaux. La nature présente une multitude de nuances de rouge que l’on retrouve en grand nombre chez les fleurs et les fruits. Un programme haut en couleur... Pour le plus grand bonheur des enfants comme de leurs parents, le parcours de l’exposition “Rouge de Plaisir” comprend de nombreuses animations sur le thème du rouge et des végétaux. L’exposition est ponctuée de panneaux humoristiques et ludiques dessinés par Frédéric Baldit autour des végétaux et de leurs couleurs. Ateliers prévus les dimanche 20 et 27 mai, 17 et 24 juin, 19 et 26 août, 23 et 30 septembre, 7 et 14 octobre. Renseignements et réservations au 04 72 69 47 78 ou animation.botanique@mairie-lyon.fr Jardin Botanique - Parc de la Tête d’Or

Bertrand Pichène à L’Antre Autre Du 3 au 28 juillet Entrez dans l’univers bariolé et décalé de petits personnages facétieux auxquels rien ne résiste : ascension d’une fleur, glissade sur une feuille, poursuites au bord d’une assiette, brasse dans une flaque de sirop... Des paysages kitsch et acidulés en guise d’invitation à se mettre en état d’été. L’Antre Autre - 11, rue Terme - 69001 Lyon - 04 72 07 89 96

Jan Demeulemeester à la Galerie Atelier 28 Jusqu’au 20 juillet La Galerie Atelier 28 présente l’exposition “Méditerranée” de Jan Demeulemeester. C’est sous le soleil de Tunisie où il s’est installé que l’artiste a puisé toute son inspiration pour ses œuvres. Il donne à voir une peinture aérée représentant directement ou indirectement son amour pour la femme : scènes de danse ou de hammam, poses alanguies sur le divan, devant la fenêtre ouverte sur les palmiers… cette femme est partout présente identifiable, alors même que le tracé n’en est parfois qu’à peine ébauché Dans la peinture de Jan Demeulemeester, les angles, les saillies, les à-plats ton sur ton, le foisonnement de couleurs et de formes se hiérarchise, prend du relief, trouve son espace, se joue de l’ombre et de la lumière, change de profil et se met en mouvement à mesure qu’on tourne autour. Galerie Atelier 28 - 28, rue Burdeau - 69001 Lyon – Tél : 04 78 28 07 72 36

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culture

dvd

La Dame en Noir

/ Sortie DVD : 14 juillet Réalisé par James Watkins Acteurs : Daniel Radcliffe, Ciarán Hinds, Janet McTeer, Roger Allam, Sophie Stuckey Genre : Thriller, épouvante-horreur, drame Arthur Kipps, jeune veuf clerc de notaire, se rend dans un village perdu pour régler la succession d’une cliente décédée. Dans l’impressionnant manoir de la défunte, il découvre d’étranges signes qui renvoient à de sombres secrets. Face au passé enfoui des villageois, face à la mystérieuse femme en noir qui hante les lieux et s’approche chaque jour davantage,Arthur bascule aux frontières de l’audelà pour décrypter une malédiction ancestrale.

Sécurité Rapprochée / Sortie DVD : 24 Juillet Réalisé par Daniel Espinosa Acteurs : Denzel Washington, Ryan Reynolds,Vera Farmiga, Brendan Gleeson, Nora Arnezeder Genre : Thriller, Action obin Frost est le traître le plus haï et le plus redouté de la CIA.Après avoir échappé au contre-espionnage pendant près de dix ans, il refait surface en Afrique du Sud. Lorsque sa cachette d’un faubourg du Cap est attaquée par un mystérieux commando, un jeune ‘’bleu’’, Matt Weston, est obligé d’assurer seul sa fuite et de le conduire dans une nouvelle résidence sécurisée.‘’Ange gardien’’ malgré lui, Matt voit dans cette mission une chance inespérée de faire ses preuves aux yeux de l’Agence. Une relation précaire s’établit entre le débutant et le renégat endurci. Mais Frost, manipulateur né, réserve quelques surprises à son candide protecteur…

Les Vacances de Ducobu / Sortie DVD : 27 aôut Réalisé par Philippe de Chauveron Acteurs : Elie Semoun, François Viette, Joséphine de Meaux, Helena Noguerra.... Genre : Famille, Comédie Lorsque la cloche retentit pour la dernière fois de l’année à lécole Saint potache, c’est la libération pour l’élève Ducobu. Enfin les vacances pour le roi de la triche ! Plus de Professeur Latouche, plus de dictée mais farniente, lecture de BD et glaces à volonté.Ducobu a à peine de le temps de rêver que son père lui annonce un tout autre programme : des vacances avec la famille Gratin. Réveil aux aurores, visites de musée, activités culturelles, Léonie et sa mère imposent leur rythme. Comme si cela ne suffisait pas...

Avengers / Sortie DVD : 29 aôut Réalisé par Joss Whedon Acteurs : Chris Evans, Robert Downey Jr., Chris Hemsworth Genre :Action Lorsque Nick Fury, le directeur du S.H.I.E.L.D., l’organisation qui préserve la paix au plan mondial, cherche à former une équipe de choc pour empêcher la destruction du monde, Iron Man, Hulk, Thor, Captain America, Hawkeye et Black Widow répondent présents. Les Avengers ont beau constituer la plus fantastique des équipes, il leur reste encore à apprendre à travailler ensemble, et non les uns contre les autres, d’autant que le redoutable Loki a réussi à accéder au Cube Cosmique et à son pouvoir illimité...

Cloclo / Sortie DVD : 5 août Réalisateur : Florent Emilio Siri Acteurs : Jérémie Renier, Benoît Magimel, Joséphine Japy,Ana Girardot, Robert Knepper Genre : Biopic Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes... Cloclo ou le portrait d’un homme complexe, multiple ; toujours pressé, profondément moderne et prêt à tout pour se faire aimer. 38

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culture

Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? Jeanette Winterson Editions de L’Olivier L’auteur anglaise décrit une enfance soumise à la tyrannie d’une mère morbide. Les mots sont apaisés mais disent sans détour la nécessité de s’émanciper. Dickens n’aurait sans doute pas renié un tel personnage. Une femme immense et sonore. Une femme “pas à la bonne échelle, plus vaste que nature”, rappelant “les contes de fées où les proportions sont approximatives et instables”. Il s’agit de Mrs Winterson, la mère de l’auteur. Cent vingt kilos d’autorité fantasque et brutale, “une femme qui passait ses nuits à faire des gâteaux pour ne pas avoir à dormir dans le même lit que mon père. Une femme qui avait une descente d’organes, une thyroïde déficiente, un coeur hypertrophié, une jambe ulcéreuse jamais guérie, et deux dentiers —un mat pour tous les jours et un perlé pour les grands jours”.

livres

Au travail (volume 1)

Le Fer rouge de la mémoire

Les Anges de New York

Olivier Josso Hamel

Jorge Semprún

R.J. Ellory

Association

Quarto Gallimard

Sonatine éditions

Il a 4 ans, et il se sent “aspiré” dans les cases dessinées qui lui “tamponnent l’esprit d’une frappe indélébile”. Il a 44 ans, et de son enfance remontent les mêmes images. Elles vont l’aider à déverrouiller sa mémoire. Car Olivier Josso dessine depuis toujours. Enigme. “Tous les enfants dessinent, après quoi seuls quelques-uns continuent, alors que la majorité lâche l’affaire. Quel est donc ce mystère ?” Dans ces pages sur papier orange —le même que celui sur lequel il jetait ses premiers croquis—, c’est l’enfant qui replonge dans l’écheveau de ses émotions, mais c’est l’adulte qui assemble les pièces du puzzle autour d’une figure clé : son père, disparu à l’âge de 25 ans quand lui-même n’en avait pas 3.

Le Fer rouge de la mémoire qui donne son titre à ce recueil de livres de Jorge Semprún, paraissant un an tout juste après la mort de l’écrivain, comme pour lui rendre hommage, est celui qui cautérise les “plaies purulentes” du passé. Jorge Semprún (1923-2011) n’a eu de cesse, dans tous ses écrits, de ne rien oublier, redoutant que les expériences qu’il avait traversées —la Résistance, l’engagement communiste, et surtout le séjour au camp de Buchenwald, entre 1943 et 1945— puissent être un jour noyées dans l’amnésie qui ronge le temps qui passe.

Frank Parish est un policier intègre mais un homme perdu, en proie au doute : il a des souvenirs obsédants et des difficultés relationnelles avec son ex-femme, sa fille et sa hiérarchie. Son père, assassiné en 1992, fut une figure légendaire des Anges de New York, ces flics d’élite qui, dans les années quatre-vingt, ont nettoyé Manhattan de la pègre et des gangs. Il n’a jamais résolu ses problèmes avec lui. Son coéquipier ayant été tué dans des circonstances très troubles, Frank - qui noie son mal-être dans l’alcool fait l’objet d’une enquête des affaires internes et on l’oblige à consulter une psychothérapeute. Il s’obstine, au prix de sa carrière et de son équilibre mental, à creuser une affaire qui semble banale, la mort d’une adolescente, persuadé que celle-ci a été la victime d’un tueur en série qui sévit dans l’ombre depuis longtemps. Il s’efforce alors de trouver un lien entre plusieurs meurtres irrésolus...

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internet

Communauté crowd-sourcing de promotion d’artistes photographes Let’s Pik, une jeune start-up Lyonnaise, bouscule le monde de la photographie et s’impose comme le pionnier d’un art démocratique et accessible à tous. Un moyen simple pour promouvoir de jeunes talents et s’offrir une œuvre à un prix raisonnable. Ouverture officielle du site le Mercredi 27 Juin 2012. Let’s Pik est la première communauté crowd-sourcing de promotion d’artistes photographes. Le site internet propose à des artistes professionnels ou amateurs de poster leurs œuvres au sein d’une communauté 2.0. Les passionnés de photos, issus de tous horizons peuvent alors y échanger, gagner en visibilité et même se rémunérer grâce à leur talent ! L’objectif annoncé est clair : démocratiser la photo d’art en offrant leur chance à des artistes prometteurs tout en proposant des œuvres à un tarif accessible pour le grand public (à partir de 79 euros pour un format 30x45cm). Ainsi, au delà de son interface communautaire, Let’s Pik bouscule les codes établis et se positionne comme LA galerie d’art nouvelle génération !

En bref, Let’s Pik c’est : n La communauté : elle fonctionne comme un véritable réseau social. Il s’agit d’un espace convivial où l’artiste peut librement présenter son travail, découvrir celui de ses pairs, suivre l’actualité de ses artistes préférés et même voter pour ses œuvres favorites. n The Art Shop : Cette boutique en ligne est le lieu où les photographies primées au sein de la communauté sont commercialisées. n Le blog : Ce blog est un es- pace d’échange sur la photo et les arts numériques au sens large : ici, on parle photo, graphisme, exposition avec un soupçon de Geek attitude à la sauce 2.0.

tspik.com http://fr.le 40

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hi-tech

Nouveau Macbook Pro

Ecran retina

Intel Core i7

C’est l’écran à la plus haute résolution jamais vue sur un portable. 5 millions de pixels dans un écran de 15,4 pouces, le résultat est stupéfiant. En fait, il offre un taux de contraste de 29 % supérieur à celui d’un écran de MacBook Pro standard.

Le tout nouveau MacBook Pro est livré avec le processeur quadricœur mobile le plus rapide du marché : l’Intel Core i7. La technologie HyperThreading permet d’exécuter simultanément deux threads sur chaque cœur. Et, avec des cadences atteignant 2,7 GHz, 6 Mo de cache N3 et des vitesses Turbo Boost jusqu’à 3,7 GHz, ces processeurs sont plus que parfaits pour faire tourner des applications professionnelles telles qu’Aperture et Final Cut Pro. Ils prennent également en charge jusqu’à 16 Go de mémoire ultra-rapide à 1 600 MHz.

Stockage flash Lorsqu’on élabore un ordinateur portable autour d’une architecture flash, non seulement tout devient plus résistant, fiable et économe en énergie, mais tout est rapide. Le stockage flash offre des performances jusqu’à quatre fois supérieures à celles d’un disque dur classique.

Batterie longue duree

Graphisme nvidia nouvelle generation

La batterie intégrée de 95 W/h offre jusqu’à 1 000 cycles complets de charge et de décharge et jusqu’à 30 jours de veille avec démarrage instantané.

Basé sur une architecture Kepler de nouvelle génération avec 1 Go de mémoire vidéo dédiée, le processeur graphique NVIDIA GeForce GT 650M offre des performances gra-

phiques 60 % supérieures à celles de tout autre portable Apple.

Audio et visuel Deux micros intégrés, c’est quand même mieux pour se faire entendre. Lors d’un appel FaceTime, par exemple, les micros réduisent le bruit ambiant venant de l’arrière de l’ordinateur. Et avec Dictée (disponible cet été avec OS X Moutain Lion), ils créent un rayon audio adaptif qui s’ajuste intelligemment pour détecter votre voix — plutôt que le bruit ambiant.

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bars

photos © Alain Rico

loisirs

Plein Sud

3, rue Tupin - 69002 Lyon - 04 78 42 52 62 Ce bar typiquement lyonnais est situé en pleins cœur du 2ème, le Plein Sud est connu des habitués pour son ambiance conviviale et festive. Assis sur la terrasse, vous pourrez profiter du beau temps tout en prenant un verre et bénéficier de l’atmosphère estivale du quartier mercière.

Phosphore

23, quai Général Sarrail 69006 Lyon 04 78 52 13 59

1, rue de l’Antiquaille 69005 Lyon 04 78 29 40 10

Ambiance conviviale, où tout le monde se retrouve à l’heure de l’apéritif. Cet établissement vaut absolument le détour et encore plus en été pour sa terrasse où il fait bon se détendre.

Un bar standing, offrant à sa clientèle un très large choix de vins accompagné de nombreuses assiettes de jambon truffé, pata negra, tapas, etc.

© Alain Rico

Riva Café

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photos © Le Plan B

terrasses

© Fabrice Schiff

loisirs

Le Plan B

25, boulevard des Brotteaux - 69006 Lyon - 04 72 83 54 79 Une terrasse chaleureuse qui profite du lifting des Brotteaux. une cuisine soignée le midi et une carte de cocktails et tapas le soir … C’est le programme concocté par le bar restaurant le Plan B. Vous saurez être charmé par son équipe avenante, son ambiance décontractée et sa programmation musicale. Un lieu incontournable en journée comme pour l’afterwork ! Plat du jour à 10 euros – Formule (entrée + plat) à 14 euros et (entrée + plat + dessert) à 18 euros le midi. Tapas le soir. Ouvert du lundi au vendredi de 12h à 1h et samedi de 17h à 1h..

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Grotte St Loup

Plaza Lounge

53, bis Quai Georges Clemenceau 69300 Caluire-et-Cuire 04 78 28 88 39

Route de Civrieux 01600 Massieux 04 37 91 90 18

Un cadre incroyable et presque surréaliste. Il mêle un atelier musée avec de superbes Harley Davidson customisées, un restaurant doté de jolies voûtes et une immense terrasse dominant l’ïle Barbe. Un lieu au top, à découvrir impérativement !

Le Plaza Lounge fait peau neuve à l’intérieur et offre à ses fidèles clients une nouvelle terrasse à l’extérieur. Plus confortable avec ses canapés et son propre DJ...

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photos © Vincent Gouineau

1 rue Antiquaille - Site de l’Antiquaille Montée du Chemin Neuf - Lyon 5e

04 74 26 95 73 LYONnews

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restos

photos © Alain RICO

loisirs

Koodeta

6, rue Lavoisier - 69003 Lyon - 04 78 59 32 70 La décoration atypique du Koodeta a su séduire les Lyonnais. Mais celle de la terrasse, à deux pas du quartier d’affaires de la Part Dieu, les a complètement envoûtés ! Magnifiquement aménagée façon hacienda typique de la Havane, elle offre le cadre idéal pour déjeuner, dîner ou simplement prendre l’apéro en tête-à-tête ou entre amis.

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O Capot

Testa Café

51, Montée des Forts 69300 Caluire-et-Cuire 04 78 72 97 17

1, rue de l’Antiquaille 69005 Lyon 04 74 26 95 73

Des produits frais et cuisinés avec soin, un cadre qui vous transporte comme en bord de mer.

Lover dans des canapés, vous dégusterez des plats traditionnels, quel plaisir.

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Aujou rd’hu i, accom pagné de mes a mis, je découvre un lieu insolite bordé par la Saon e :

LES PLANCHES

Toute de blanc vetue, la terrasse tire son style de la guingu ette typique. Je suis accueillie par le maitre des lieux, Ha mid, qui m’escorte jusque sur les rives.

carte A peine assis, Artur Reversa de, le nouveau propriéta ire, nous suggere une . lyonnais et frais, plats de sélection une offrant ent L’heure est a la dégustation, thon mi-cuit et cuisses de grenouille divinem effet. cuisinés, le tout rythmé par le léger son d’une musique lounge du meilleur Nous décidon s alors de profiter de la partie lounge pour la suite de la journée. Mobilie r Stark et fatboys, l’endroit est neuf, beau, accueill ant.

rives du fleuve. Nouvelle surpris e, l’arrivée d’un sublim e offshore accosta nt les wakeboard, Des clients nous expliqu ent qu’ils revienn ent d’une séance de et que nous pouvon s nous y atteler. de France Nous allons nous renseig ner. Mathi eu Bouch er, ancien cha mpionjours des séance s les tous propose qu’il e expliqu nous et recoit nous de wakeboard, de ski nautique, wakeboard, paddle et tour en bateau. la Saone. Ni une ni deux, nous voici partis pour une séance de détent e sur mis restés a ux nouvea nos vers siastes enthou s 20 mn plus tard, nous revenon sur les fatboy s. Nous intégrons une convers ation passion née sur

LES MARDIS DES PLANCHES�

qualité du buffet a celle des convive s. Ces derniers nous vantent alors les mérites de ces soirées, de laces fa meuse s nocturn es. Ils nous montre nt un badge, argenté, sésa me pour accéde r a des événem ents, Julien Mathon. Ces messie urs da mes m’invit ent a me présent er a l’organ isateur30-60ans, ont été remise s aux es destiné soirées ces que alors ique Le jeune homm e m’expl distribué par l’établi ssement au gout du jour cette année. Le badge, condition d’acce s, est propre. main en s toujour e, personn par e personn au compt e-goutt e, tant convoité… C’est d’ailleu rs a la fin de la convers ation qu’il me tend l’objet

Ce lieu est défi nitiveme nt charmant sur tous les plan s. Ren dez- vous mardi !

6 quai Général De Gaulle - Albigny sur Saone - T : 04 78 91 30 88 www.lesplancheslyon.com


loisirs

resto

Ouverture de la brasserie Halles 9

Brasserie Gourmande signée Philippe Gauvreau

P

lus que jamais créateur et novateur, le chef Philippe Gauvreau souhaite aujourd’hui relever un nouveau défi : le voilà donc qui a investi la Promenade des Tuileries à Tassin la-Demi-Lune avec Halles 9, une brasserie chic et cosy de 450m2 qui propose une cuisine de brasserie haut de gamme.

Côté déco, l’esprit est à la fois sobre et accueillant, mixant pièces design et matériaux authentiques, privilégiant des couleurs chaudes et jouant la luminosité. La salle se partage entre mange-debouts et banquettes ultra confortables, pour un espace ouvert et optimisé. Aux cuisines, l’on retrouvera le complice gourmand et exigeant du Chef, son second depuis 12 ans, Fabrice De Flue : c’est à lui que Philippe Gauvreau a choisi de confier la réalisation de cette carte épicurienne. C’est donc toute la créativité et le sens des saveurs d’un chef de renommée que l’on retrouve dans des assiettes qui se réapproprient avec générosité et élégance la cuisine de brasserie.Avec cette nouvelle adresse, Philippe Gauvreau entend sensibiliser une plus large clientèle aux plaisirs culinaires et l’éveiller à la haute gastronomie.Véritable brasserie (100 places en extérieur, 150 places en intérieur), Halles 9 c’est aussi une ouverture 7/7j, de 8h à 24h : on y vient siroter son café le matin, comme déjeuner à midi pour une pause des plus savoureuses ou y dîner pour des moments gourmands et conviviaux.

A découvrir espace traiteur Un espace vente au détail attend les gourmets pressés, qui pourront y trouver les plats cuisinés, vins, chocolats, huiles… À moins de s’installer confortablement pour y déguster l’apéritif en savourant quelques plats en version mini de haute volée. HALLES 9 BRASSERIE, 4 promenade des Tuileries, 69160 tassin la Demi-Lune 04 78 36 99 99 • contact@halles9.com

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Brake France Corbas

16-18 avenue Montmartin • 69960 Corbas • 04 78 20 78 72

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loisirs

auto

RS3 SportBack : Un concentré hautes performances Un concept qui réinvente l’Audi A3 Sportback. Dans la lignée du premier modèle quattro. Un concentré de nouvelles technologies. L’A3 Sportback ajoute aux performances techniques la pureté de son design.

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n Le

dynamisme à l’état pur

La calandre Singleframe en aluminium mat et sa grille anthracite brillant confèrent à l’Audi RS 3 Sportback un dynamisme naturel. Cette face avant sportive est soulignée par des ailes avant élargies en plastique renforcé de fibre de carbone. n Un

design incomparable

Une présence souveraine : les pare-chocs redessinés avec entrées d’air surdimensionnées à l’avant et diffuseur arrière unique offrent à l’Audi RS 3 Sportback une puissance visuelle en accord avec celle qu’elle dégage sur la route. n Tout

simplement élégant

Le becquet de pavillon arrière qui exerce un appui aérodynamique sur l’arrière vient parfaire le design de l’Audi RS 3 Sportback. Une voiture de sport nouvelle catégorie dont les lettres parlent d’elles-mêmes : RS 3. Le moteur 2.5 TFSI qui équipe l’Audi RS 3 Sportback est un modèle à hautes performances. Il délivre une puissance de 340 ch (250 kW) pour une cylindrée de 2 480 cm3 et libère un couple de 450 Nm sur une plage de 1 600-5 300 t/min. Il transmet une puissance sans effort dès le bas régime pour grimper jusqu’aux 6 800 t/min de son régime maximal. La conception originale du cinq cylindres confère à l’Audi RS 3 Sportback une signature sonore unique. Le cinq cylindres offre aussi les avantages d’un bloc-moteur compact correspondant parfaitement au gabarit du véhicule, pour un faible poids et une parfaite répartition des charges. Technologies emblématiques du savoir-faire Audi, la turbocompression et l’injection directe garantissent au 2.5 TFSI une puissance élevée, un couple impressionnant et un grand rendement. Les soupapes à commande pneumatique régissent le flux d’air dans les cylindres. L’Audi RS 3 Sportback n’a besoin que de 4,6 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et filer ensuite jusqu’à sa vitesse maximale de 250 km/h (limitation électronique). *Le prestigieux prix du “Moteur international de l’année” est décerné par les grands magazines automobiles britanniques.

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loisirs

moto

Moto Guzzi V7 : Tout un état d’esprit

Il faut bien l’admettre, si cette V7 n’embarque pas toute la technologie que l’on retrouve sur les motos d’aujourd’hui, y compris l’ABS, elle revendique son authenticité face à des constructeurs qui se copient parfois les uns les autres. Néanmoins, elle n’en reste pas moins moderne car cette version 2012 a été, en partie, corrigée pour répondre aux normes Euro 4. Pas d’inquiétude de ce côté-là donc, elle respecte l’environnement avec des émissions polluantes de plus en plus réduites. Côté esthétique, cette Moto Guzzi est là aussi dans

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un monde à part et affiche fièrement sa différence face au reste de la production moto : nouveau réservoir en acier, bicylindre en V qui déborde, double échappement et équipement minimum. Même le tableau de bord se la joue à l’ancienne avec deux compteurs analogiques aux cercles chromés et les témoins standards habituels. La “Racer” exhibe même fièrement son savoir-faire italien avec une plaque en alu fixée sur le té supérieur sur laquelle a été gravée son numéro et son lieu de production. Si ça, ce n’est pas de la haute couture...

Les plus : • Puissance et caractère moteur en progrès • Version “Racer” très séduisante • Finition agréable

Fiche Technique : • Moteur : 90° V-twin, 4 temps à injection • Cylindrée : 744 cm3 • Puissance : 50 ch à 6 200 tr/min • Boite : 5 rapports • Poids à vide : 179 kg • Capacité réservoir : 22 l • Vitesse maxi : +160 km/h


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loisirs

interview shopping déco Tous les mois notre magazine invite une personnalité lyonnaise pour faire son shopping déco. Dans notre show room déco, il choisit quatre articles correspondant à nos questions et nous explique pourquoi !

Ma p’tite déco...

Ce mois-ci la décoratrice Sandrine Michel Chambon reçoit Mr Christian DRILLIEN, créateur de tendances et fondateur des Instituts Drillien, 6 cours Lafayette Lyon 6ème Artiste, esthète, dandy, Christian est un vrai metteur en scène de la Beauté. Ongles, cils, visages, massages… Christian sublime les femmes. Perfectionniste à l’extrême, amateur de voyages, fin gastronome, décorateur, Christian aime le beau, le vrai, puriste même si son métier est lié à l’artifice. Sa beauté de l’âme, sa sincérité et sa fidélité en font un personnage atypique, unique et attachant. Aujourd’hui, je lui ouvre les portes du Show Room, et le laisse nous surprendre et nous faire rêver ! Choisissez les éléments pour nous créer la pièce idéale ?

n Si le Show Room était une femme ? Qui serait-elle ? Choisissez un élément l’illustrant... Quelqu’un de raffinée, qui aime les matières nobles et dans la tendance, le fonctionnel. Quelqu’un dans le mouv aussi. Plutôt quelqu’un de mon inspiration, peut être quelqu’un d’irréel mais d’organisé. Cet ensemble, cette ligne pure sobre équilibrée, chic.

n L’élégance étant votre référence, si vous deviez créer une tenue féminine, laquelle serait-elle ? Choisissez une étoffe parmi tous nos éditeurs ?

La pièce la plus féminine est pour moi la chambre, son dressing et sa salle de bain. Une suite en somme. La suite d’un hôtel avec des matières pures naturelles, le lin, le drap de laine, du lin au mur dans les teintes taupe, des draps de gros lin. De la flanelle dans le mobilier. Du bois au sol comme ce parquet vieilli à l’aspect brut.

L’élégance et la sobriété , le chic racé ! Une robe simple, épurée, soit de couleur mais toujours une pointe de blanc, une matière vinyle. Ces tissus m’évoquent les années Courrege, Paco Rabbane et m’inspirent, les lignes sobres des robes des années 60.

n Ayant côtoyé beaucoup de très belles femmes ! Quel objet déco symbolise le mieux la femme ? Son charisme ! Choisissez un élément la représentant ? Un beau vase symboliserait la femme, car c’est garni de fleurs qui font parties des quatre forces spirituelles. La fleur est la féminité. Ce vase est étonnant comme les femmes. Le décalage entre le socle en métal solide et le haut n Amateur de beaux endroits, ressemblant au plissé d’une quelle est la pièce d’un apparjupe qui évoque la légèreté. tement qui est la plus féminine. 54

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Je viens d’effectuer un tour du monde en 20 minutes. D’où, l’organisation, la complémentarité, la vocation des lieux…. Comme la femme en somme ! Merci Christian.


Photos © Ville de Lyon M. Chaulet

LA CONFLUENCE, c’est aussi les BALADES

(

2, 5 km en bord de Saône LYONnews

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mode

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loisirs

beauté

Le vieillissement de la peau L’été est déjà là et l’envie de s’exposer au soleil se fait irrésistible : comment résister au soleil lorsqu’il vous tend les bras, allongé sur une chaise longue en profitant du son des vagues ? Pourtant, malgré ces dures tentations estivales, le soleil représente un risque pour votre peau, et en accélère notamment le vieillissement.

Quels sont les gestes à accomplir pour retarder le vieillissement de votre peau ? Tout d’abord, une bonne hygiène de vie est le premier secret à observer. • Parmi les facteurs décisifs de ce phénomène, une exposition modérée aux rayonnements du soleil est essentielle, ainsi qu’une protection solaire puissante : les écrans totaux ou crèmes à forte protection (SPF 30, 50), contre toute attente n’empêchent pas le bronzage et procurent à votre peau une isolation contre les mauvais rayons du soleil. Ce dernier, avec le temps, est le pire ennemi d’une peau jeune. N’oubliez pas également à bien hydrater vote peau après chaque exposition (Biafine, après soleil…). • Tabac et alcool en excès œuvrent également à la dégénérescence des cellules de la peau : raison de plus pour modérer sa consommation, qui en plus de nuire à la santé de vos cellules cutanées agit sur le bon fonctionnement de votre corps. 60

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• D’autre part, il est conseillé d’opter pour une alimentation saine et équilibrée, privilégiant les fruits et légumes riches en antioxydants, et de pratiquer une activité physique régulière. Certains produits participent également au bon entretien de votre visage mais aussi de votre corps, visant à retarder encore l’apparition des premiers signes du vieillissement de la peau. • Une bonne crème anti-rides sera une alliée précieuse. Pas question, en revanche, de la choisir au hasard. Il existe aujourd’hui une large palette de soins anti-âge adaptés à tous les types de peau. La plupart de ces produits fonctionnent d’ailleurs comme des crèmes solaires, dont vous trouverez l’indice de protection sur le flacon. En fonction de votre type de peau (sèche, grasse ou mixte), de votre âge et de votre sexe, il est préférable de se diriger vers des crèmes anti-rides spécifiques. Pour éviter les faux-pas, demandez conseil à une esthéticienne,

ou mieux encore, prenez rendezvous avec un dermatologue. • Aussi, le vieillissement de la peau peut se combattre à l’aide de traitements plus musclés dont le remplissage des rides en fait partie. Le collagène est souvent utilisé à cet effet, mais la graisse du patient est de plus en plus utilisée à son détriment, directement prélevée sur une partie peu visible du corps, afin d’éviter tout risque d’allergie. Elle est alors injectée sous la peau, et comble les rides en surface. L’intervention est rapide et ne requiert pas d’hospitalisation prolongée. • Le laser est également très prometteur, puisqu’il fait disparaître cicatrices et taches brunes, tout en lissant les traits du visage. • Enfin, les peelings et dermabrasions, qui sont en réalité comme des “ponçages” des couches superficielles de la peau, sont efficaces. Néanmoins, ces pratiques sont à effectuer avec précaution et doivent être suivies de manière minutieuse par un professionnel, chez un dermatologue ou en clinique. =Samantha Jonin


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loisirs

remise en forme

Nouveau à Lyon Le phénomène CrossFit® débarque chez Wellness ! Lancé en France en mars dernier, le célèbre concept né aux USA dans les années 80 s’ajoute au planning de rentrée des activités proposées par Wellness Sport Club. Nos spécialistes du fitness Laurent Clamaron (Gérant Wellness Sport Club) et son directeur, Laurent Alcocer vous présentent cette nouvelle discipline. n En quelques mois, le CrossFit® est devenu la coqueluche des adeptes du fitness, comment expliquez-vous cet engouement ? WSC : Le CrossFit® cultive le goût du challenge et de la performance tout en préservant la notion de groupe. Idéal pour expérimenter ses propres limites dans le cadre d’un programme ultra complet qui mixe des exercices issus de l’athlétisme, de l’haltérophilie et de la gymnastique. On saute, on tire, on pousse, on soulève… Les efforts s’enchaînent à un rythme soutenu, l’intensité est là ! n Athlétisme, haltérophilie, gymnastique… Le CrossFit® est-il accessible aux débutants ? WSC : Tous nos cours comportent des 62

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niveaux d’intensité variable. Nous cultivons avec conviction la notion de démocratisation du sport. De la jeune maman au sportif aguerri en passant par le senior, nos cours de CrossFit® réuniront tous les adhérents Wellness Sport Club désireux de tester le concept ! n Et côté équipement ?

• Tassin la Demi-Lune 33 av. de la République 04 78 34 32 40 • Lyon 3e 153 rue Vendôme 04 78 71 02 21

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du 1er au 31 juillet 2012

WSC : Le corps incarne la machine la plus importante du programme ! Le matériel technique nécessaire à l’entraînement est fourni par le club. Côté participants, prévoir une serviette pour éponger les fronts en sueur et une précieuse bouteille d’eau pour se désaltérer.

Wellness Sport Club www.wellness-sportclub.fr

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loisirs

jeux

Quizz : culture générale a) Au Mexique

c) 28 lettres

b) Au Kenya

Q9. Quel est le nom de l’acteur, jeune héros de “The Faculty” et “Pearl Harbor”?

c) Au Pérou Q6. De qui est cette citation : “Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point” ?

a) Ralph Fiennes b) Colin Farell

a) Blaise Pascal

c) Josh Harnett

b) René Descartes

Q10.Dans quel film Jamel Debbouze faitil ses premiers pas ?

c) Emile Zola

a) Le Petit Robert

a) En Mauritanie

b) Encyclopédie Universalis

b) Au Maroc

c) La Bible

c) Au Mali Q2. Qu’est-ce qu’un gibbon ?

Q4. Quel est le nom de l’Avare de Molière ?

a) Un oiseau

a) Harpagon

c) Zola

b) Un singe

b) Tartuffe

c) Un serpent

c) Géronte

Q3. Quel fut le premier livre imprimé par Gutenberg ?

Q5. Où se trouve le mont Popocatepetl ?

Q8. Au temps du prophète Mahomet, l’alphabet arabe comprenait :

a) Le fabuleux destin d’Amelie Poulain b) Zonzon c) Le ciel les oiseaux et ta mère!

a) Descartes b) Montaigne

a) 22 lettres

Q1.a Q2.b Q3.c Q4.a Q5.a Q6.a Q7.a Q8.c Q9.c Q10.b

Q1. Dans quel pays habitent les Maures ?

Q7. De qui est cette citation : “Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices aussi bien que des plus grandes vertus” ?

Réponses :

b) 25 lettres

Quelles stars se cachent derrière ces flou ?

Rihanna

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3 Romain Duris

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2

Christophe Dechavanne

1


jeux

Sudoku 2

4 5 7 3 6 2 8 4 7 1 9 2 4 6 3 8 3 2

7 2 8 4

1 3 6 9 5 8 4 7 9 1 6 9 5 3 8 2

5 1 9

1 2 5

2 9 1

4 7 5

2

7

6

8 4 5 7

3 8 3

Mots cachés a u r i t A N I E É E S U S M O D E G S E Y C H E L L E S É R U A É D G C V M L I É R G N C G M L B C M A A D O A O U É E A O O G D L A N N N U M I G N E N I N É B U L A U Y O N A T G A B O N R I B I D A C E L R O C E T U R I O M L A T E B A M O E B R L B E L G I O U E F Y G S U I S S E C N A R F O R L O U I S I A N E N O G O T I L G D A H C T R W A N D A E O G L E N L U X E M B O U R G U M A D A G A S C A R A D A U E M A U R I C E N I G E R N E

5 2 Sudoku 2 : 639 125 478 714 938 562 285 647 139 846 573 291 321 894 756 597 216 384 173 829 645 953 461 827 468 752 913

Sudoku 1

Sudoku 1 : 931 425 678 625 789 431 781 361 529 246 593 817 597 814 263 813 672 954 378 247 195 152 938 476 479 156 382

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ALGÉRIE Belgique BURUNDI BÉNIN CANADA CENTRAFRIQUE COMOPRES France GABON GUINEE LIBAN LOUISIANE Luxembourg MADAGASCAR MALI MAURICE MAURITANIE MONACO NIGER RWANDA SEYCHELLES SUISSE SÉNÉGAL TCHAD TOGO VANUATU LYONnews

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loisirs

horoscope juillet BALANCE

BELIER Un début de mois qui donne le sourire ! L’été vous réussit bien, mais attention à ne pas trop donner dans les excès, la santé pourrait en prendre un coup ! Au travail cette dernière ligne droite, c’est le moment de marquer des points !

TAUREAU Un coup d’œil à votre compte en banque s’impose… Attention à ne pas trop la jouer panier percé ce mois ci ! Sur le plan sentimental l’été vous donne des ailes, les couples se trouveront un nouvel élan dans un grand projet : mariage, bébé, déménagement, rayez les mentions inutiles.

GEMEAUX Le bon ami, celui qui sait encaisser les coups sans rien dire, et votre côté bonne patte sera sollicité ce mois ci ! En amour, on dirait que Johnny Depp et Vanessa Paradis ont déteint sur vous ! Attention aux périodes orageuses !

CANCER C’est secret story chez vous ! Sachez tenir votre langue surtout sur les confidences de vos amis les plus proches, tâchez de ne pas vous mettre en porte-à-faux ! L’humeur câline du mois c’est vous ! Chaud devant, chaud sous la couette !

LION Un mois en dents de scie avec quelques susceptibilités qui vont remonter à la surface, le bon moment pour faire un vrai tri dans les amis et les connaissances, sachez faire cette nuance ! Le coeur des célibataires sera plus aoûtien que juilletiste, un peu de patience, votre heure viendra !

VIERGE Trop entreprenant et prêt à marcher sur les autres pour avancer... au travail c’est l’image que certains pourraient avoir de vous, mais ce ne sera pas pour déplaire à votre patron ! Sachez abattre les bonnes cartes au bon moment pour vous dégager un peu l’horizon ! En amour attention au coup de foudre, celui qui fait mal !

Édité par la Société SUCH A STAR 1110 Route du Puy d’Or - 69760 Limonest Tél : 04 89 04 47 41 RCS : 523 99 088 Responsable de la publication & de la rédaction Dominique LAFOY / direction@suchastar.com 66

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Y a de la friture sur la ligne ! en amitié vous avez du mal à vous faire recevoir 5 sur 5 ! Des liens forts pourraient se distendre par votre faute, soyez vigilent ! Multipliez les sorties et les rencontres ce mois ci, ressortez votre panoplie de fêtard, ça va vous faire un bien fou !

SCORPION Vous attirerez la sympathie de nouvelles connaissances, on a envie de vous faire confiance aujourd’hui, vous allez remporter l’élection du meilleur ami haut la main ! Profitez de ce ballotage favorable pour vous faire accorder quelques faveurs... on vous les passera !

SAGITTAIRE Un projet presque oublié pourrait se concrétiser sous une nouvelle forme sans grand effort. C’est très appréciable, mais ça ne doit pas vous pousser à vous reposer sur vos lauriers, mais c’est vrai que tourner au ralenti cet été ne vous fera pas de mal, l’année a été éprouvante !

CAPRICORNE La crise ? quelle crise ? Pas celle du coeur, y a un vent de changement qui souffle sur la vie à deux : se donner plus de liberté tout en se rapprochant c’est possible et vous allez le tester ! Les célibataires devraient se poser moins de questions... on a le droit de s’amuser après tout !

VERSEAU Des retrouvailles avec une personne perdue de vue pourraient s’amorcer ! A vous de faire le premier pas et de ravaler une vieille colère ! L’été sera chaud comme le chantait Eric Charden, le vôtre sera bouillant.

POISSON Une mauvaise nouvelle risque de s’abattre sur vous, et comme souvent le choc est rude, mais la digestion rapide ! Vous rebondirez très vite pour vous faire un té qui pourrait rester dans les annales ! Des vacances bien ficelées pourraient vous redonner le sourire !

Commercial Alexandre d’Aubarede 06 23 31 67 32 / commercial@suchastar.com Équipe rédactionnelle Michael Augustin, Fabienne DUMAS

Samantha jonin Photographes Alain RICO, Michael Augustin Photo couverture © Alain RICO

Ont collaboré à ce numéro

Graphiste Marina GLAVANOVIC

Laureline Coquard, Mikhaël Defoly, chrystèle devierne, Sandrine Michel Chambon,

Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

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