Lyon News Novembre 2012

Page 1

Actualité Société Economie Politique Magazine

er Dossi is o du m ,

LYON news

llage : Emba s, rugby e l e c d a t spec passions les 3 e Carillon Jérôm

n°9 • Novembre 2012

societe Bellecour : trois jours de réflexion sur un monde plus solidaire Politique Eau : Gérard Collomb prive le Grand Lyon d’une régie publique Monde Présidentielles américaines : comment votent les Lyonnais ? urbanisme Tunnel Croix-Rousse : comment éviter les bouchons ?


2

LYONnews


novembre

sommaire Société

Cité de la gastronomie : et si c’était Lyon ? Bellecour : trois jours de réflexion sur un monde plus solidaire

4 6

Justice

Menaces de mort : Alexandre Gabriac relaxé Duchère : un prof frappé par un parent

8 9

Politique

Le GIPN fête ses 40 ans à Lyon avec Manuel Valls Eau : Gérard Collomb prive le Grand Lyon d’une régie publique

10 12

Économie

Lyon-Dubaï : décollage le 5 décembre Pionnier de l’e-commerce, le Lyonnais LDLC lance sa franchise

14 15

Monde

Présidentielles américaines : comment votent les Lyonnais ? Tunisie : “Je crains encore d’autres tremblements”

16 18

Urbanisme

Tunnel Croix-Rousse : comment éviter les bouchons ?

20

environnement

Rhône-Alpes fait son miel à la Confluence

21

Assurances Cabinet Baud & Associé

22

Dossier du mois

Spectacle, rugby… Jérôme Carillon emballe les Lyonnais

24

Sport

Asvel : la saison de tous les défis U17 : quatre Lyonnaises championnes du monde

Culture

Événement, cinéma, théâtre, musique, expo, livres, hi-tech Interviews Jean-François Copé, Pierre Sarkozy - Mosey

Loisirs

Sélections bars & restos Interview chef Cédric Garin de Victoria Hall Attitude Club Affaires Apéro Audi A7 Sportback Le Hopper, premier service européen de taxi-moto électrique ! Ma p’tite déco par Sandrine Michel Chambon Mode shopping : Tramps, Smart Beauté & Tendance fitness Quiz Région Rhône-Alpes

28 29 30/41 34/35 42/44 46 48/49 50 52 54 56/58 60/62 64

LYONnews

3


societe

© Office du Tourisme et des Congrès du Grand Lyon

Cité de la gastronomie : et si c’était Lyon ?

Dijon, Beaune, Tours et Chevilly-Larue, associée à Rungis, se disputent le dossier aux côtés de Lyon. Versailles, un temps candidate, a jeté l’éponge. Consacrée autrefois capitale de la gastronomie par l’humoriste et critique culinaire Curnonsky (1872-1956), la capitale des Gaules prévoit de dédier au projet 3500 m² au sein de l’HôtelDieu. Un chantier estimé entre 15 et 20 millions d’euros par Gérard Collomb. Mais voilà, le maire semblait avoir perdu foi en ce projet. Interrogé par l’opposition au conseil municipal de septembre, il a déclaré qu’il n’a “pas trouvé un seul investisseur qui veuille mettre de l’argent dans cette Cité de la gastronomie, car ils pensent qu’il n’y aura pas de retombées suffisantes.” Des propos qui ont suscité l’ire de l’opposition. “Quand on se lance dans une compétition, on se donne les moyens de gagner”, s’est écrié Emmanuel Hamelin (UMP) dans un communiqué. Même son de cloche chez 4

LYONnews

Cinq villes françaises se sont portées candidates pour accueillir la Cité de la gastronomie, un espace censé mettre en musique le repas gastronomique des Français, classé au patrimoine immatériel de l’Unesco.

le conseiller communautaire centriste Marc Augoyard. “Je reste pantois face à votre manque de détermination sur un projet qui est important pour le développement et le rayonnement de notre métropole”, a-t-il écrit dans une lettre ouverte. Le dédain du maire allait jusqu’à snober un rassemblement de soutien organisé par les Toques blanches, piliers du dossier lyonnais. Le dimanche 30 septembre, une trentaine de chefs, sommeliers et boulangers ont posé pour une photo sur les marches de l’Hôtel de ville. Si l’opposition, Denis Broliquier, Emmanuel Hamelin et Michel Havard en tête, s’est ruée sur l’occasion, malgré une pluie battante, aucun élu de la majorité n’a été aperçu aux Terreaux. “C’est dommage”, commentait alors le restaurateur Christophe Marguin, “cette Cité, c’est important pour l’image de la ville et pour nous tous.” Puis, revirement sur l’aile du premier magistrat. Vendredi 5 octobre, Gérard Collomb indiquait subitement avoir

trouvé un accord avec Eiffage pour assurer le financement de ce projet à l’Hôtel-Dieu. “Je suis comptable des bonnes finances de la ville”, a-t-il justifié. “On est parvenu à une base de financement équilibré, deux tiers pour Eiffage, un tiers pour nous.” De quoi ravir les restaurateurs.“Notre dossier est bon, Lyon est légitime pour l’emporter”, a commenté le chef étoilé Christian Têtedoie qui a co-rédigé la candidature. Lundi 15 octobre, la délégation lyonnaise, emmenée par Gérard Collomb, a été auditionnée par la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA) au Ministère de la culture. “Notre sentiment, c’est que ça s’est plutôt bien passé”, a commenté le sénateur-maire à l’issue de la réunion, entouré de l’architecte Albert Constantin, du chef Régis Marcon et du patron d’Eiffage, Bernard Vitiello. La MFPCA doit rendre son verdict avant la fin de l’année. Une présentation du projet aux Lyonnais est également prévue. =M.A.


1 cours de la Liberté • 69003 LYON LYONnews

5


societe Bellecour : trois jours de réflexion sur un monde plus solidaire les différentes structures. Puis, en novembre de la même année, Lyon accueille son premier Village de la solidarité internationale à Bellecour.

Partage de ressources

© Ville de Lyon

Avec sa devise “Une seule planète… à partager ?”, l’édition 2012 met le cap sur le développement durable. “Hier, les biens que nous donnait la terre étaient sans fin renouvelables. Si un territoire était épuisé, il était possible d’en trouver un autre ailleurs. Désormais nous n’avons plus d’ailleurs”, rappelle Hervé Derriennic, président de Silyon.

Conférences, spectacles, ateliers, jeux, projections-débats, expositions, repas équitables ou encore marché solidaire sont au menu de la 10ème édition du “Village de la solidarité internationale”, qui se tiendra à Bellecour du 16 au 18 novembre. “Lyon compte un grand nombre d’associations dans le domaine de la solidarité internationale”, note Hubert JulienLaferrière, conseiller municipal et vice-président du Grand Lyon en charge de la coopération internationale (photo). Des structures comme Handicap international, Vétérinaires sans frontières, l’Ecole Bioforce ou encore la Fondation Mérieux sont nées ici. “Quand je suis arrivé en 2001, je me suis aperçu qu’il se passait pas mal de choses dans l’agglomération, à l’occasion de la Semaine nationale de la solidarité internationale. Mais comme chacun faisait ça dans son coin, il y avait peu de visibilité” , se souvient l’élu. Une première réunion avec une centaine de partenaires a lieu début 2002 à l’Hôtel de ville. Elle donne naissance au réseau “Solidarité internationale Lyon” (Silyon), qui fédère 6

LYONnews

Cette année, le village s’organise autour d’une exposition multimédia installée sur plus de 200 m². Jeux de rôle, projections, supports multimédias et audiovisuels invitent au questionnement sur la gestion durable et équitable des ressources naturelles. Sans oublier les nombreuses animations pour apporter une touche festive : concerts, bal du monde, batucada, flash mob, ou encore une manifestation décalée aux slogans ironiques sur le thème : “un monde plus égoïste est possible”. En parallèle, le festival “Sol’enfilms” invite à découvrir nombre d’initiatives solidaires à travers le cinéma et à échanger avec les associations présentes lors de chaque séance. 24 salles de cinéma participent partout dans le Rhône (et un peu au-delà).

Focus sur le Bénin Pour la première fois, un pays sera mis à l’honneur : le Bénin. “L’un des pays les plus pauvres de la planète”, rappelle Hubert Julien-Laferrière. “Mais c’est une démocratie qui fonctionne, avec des élections libres et une presse indépendante.” Les visiteurs pourront découvrir les actions de coopération menées depuis 1999 par la Ville de Lyon en faveur de la capitale béninoise, Porto-Novo. Les services de la propreté, de l’assainissement et de l’eau de la Ville et du Grand Lyon font ainsi bénéficier leurs homologues béninois de leur savoir-faire. “Nous menons également un projet avec le Sytral qui fournira 25 bus réformés, afin que les jeunes puissent se rendre à l’école ou à l’université en transport en commun”, explique l’élu. Contes du Bénin, dégustation de spécialités béninoises et conférence sur la place de la femme dans ce pays d’Afrique occidentale, permettent ainsi de clôturer la manifestation aux rythmes africains.=M.A.


LYONnews


justice © http://www.lyonmag.com

Menaces de mort : Alexandre Gabriac relaxé

Les faits remontent au 23 mai. Après avoir été évacué d’un bar danois du Vieux Lyon, où il avait ses habitudes, Alexandre Gabriac, ainsi qu’un jeune nationaliste bordelais, auraient réitéré des menaces de mort à l’encontre du serveur, en faisant notamment le geste d’égorgement. L’audience s’est tenue le 10 septembre dans une ambiance électrique, une trentaine de militants nationalistes avaient fait le déplacement pour soutenir leur leader. “Tant pis si demain sur vos blogs et gazettes, je me fais traiter de procureur juif, marxiste ou gay”, leur avait lancé le représentant du ministère public, Stéphane Javet. Avant de rappeler le passé agité de Gabriac. Elu en 2010 au Conseil régional sur la liste du Front national, il a été exclu du parti en avril 2011 par Marine Le Pen, après qu’une photo de lui avait circulé sur Internet. Celle-ci le montrait en train de faire le salut nazi devant un drapeau à la croix gammée. En réaction à son exclusion, il a fondé les “Jeunesses nationalistes”, un groupuscule d’extrême droite, censé “ras8

LYONnews

sembler tous les jeunes orphelins que le Front National laissait derrière sa débâcle”. En avril dernier, le jeune élu de 21 ans a de nouveau fait parler de lui en Italie où il était allé rendre hommage à Mussolini. Puis, l’affaire du pub danois lui ayant déjà valu douze heures de garde à vue, Alexandre Gabriac, s’est retrouvé à nouveau derrière les barreaux le 29 septembre, pour avoir participé à Paris à une manifestation nationaliste, en dépit de l’interdiction par la préfecture de police. Pour le procureur du tribunal correctionnel de Lyon, “ces engagements extrémistes sont de nature à engendrer une peur particulière. Ces menaces sont susceptibles d’être mises à exécution. Cela nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire”. Des propos qui ont fait hurler la défense. “Les heures sombres, c’est de vouloir condamner quelqu’un sans preuve. Les réquisitions sont un tissu de préjugés. Il n’y a aucun fait”, s’était écrié l’avocat des deux prévenus, Maître Pierre-Marie Bonneau.

Le procureur avait requis deux mois de prison ferme à l’encontre du conseiller régional Alexandre Gabriac. Le tribunal correctionnel l’a finalement relaxé le 22 octobre dernier. Les preuves matérielles faisaient effectivement un peu défaut dans ce dossier. L’accusation n’a pu se baser que sur une seule déposition écrite, celle du serveur, qui ne s’était pas rendu à l’audience. Et les images captées par une caméra de vidéosurveillance, installée à proximité du bar ne permettaient que de distinguer un groupe de trois personnes sortant précipitamment de la terrasse du pub. L’élu nationaliste avait alors beau jeu de crier à la “manipulation médiatique”. “A la place d’un délit au faciès, on pourrait dire qu’il a été victime d’un délit de sales idées”, avait ajouté Maître Bonneau. “Si la vidéosurveillance confirmait la présence des deux individus sur les lieux, nous ne pouvions pas distinguer le geste d’égorgement allégué par l’employé”, a dû reconnaître la présidente du tribunal, justifiant ainsi la relaxe des prévenus. La gérante du pub, jointe par le site Rue89Lyon, entend également tourner la page : “Pour nous, l’affaire est réglée car ils ne sont pas revenus.” =M.A.


© Michael Augustin

© Michael Augustin

justice Duchère : un prof frappé par un parent

L’émotion était palpable jeudi 11 octobre au lycée de la Martinière à la Duchère. Une grande partie des 2350 élèves que compte l’établissement, s’étaient rassemblés en fin de matinée devant le bâtiment A. Deux jours plus tôt, un prof d’EPS avait été passé à tabac par le père d’une élève.

Mardi matin. Le cours d’EPS assuré par Jean-Luc Réocreux a commencé. Myriam G., élève en seconde, bavarde. Remarques du prof. Myriam continue. Pour la faire taire, l’enseignant lui donne une petite tape avec une pochette plastifiée. Un geste qui ulcère l’élève qui exige des excuses. L’enseignant l’exclut du cours et l’envoie chez le conseiller principal d’éducation (CPE). L’adolescente appelle alors sa mère qui appelle à son tour le père. Quarante-cinq minutes plus tard, Lotfi G., le père, fait irruption dans le gymnase, visiblement très énervé et armé d’une matraque télescopique, selon Jean-Luc Réocreux. Devant les élèves, il frappe l’enseignant au visage et au thorax. Résultat : un œil au beurre noir, de multiples contusions et une incapacité totale de travail (ITT) de six jours pour le professeur de sport. Aux élèves, le père lance : “Vous n’avez pas intérêt à parler, sinon je vous tue !” “Notre collègue a très bien réagi. Il a tenté de se protéger sans chercher à se défendre car il savait qu’il était en présence d’élèves”, souligne Yves Boissel, le proviseur du lycée, averti immédiatement par la concierge du gymnase qui avait d’abord appelé la police. “Il ne l’a pas vu venir car nous ne sommes pas habitués à ce genre d’événements. Notre établissement est très paisible”. L’enseignant a été rapidement pris en charge par les pompiers.

Un agresseur multi-récidiviste Lotfi G., interpellé l’après-midi même par les forces de l’ordre et placé en garde à vue, a été présenté deux jours plus tard au tribunal correctionnel de Lyon en comparution immédiate. “Je vous présente toutes mes excuses. Et aux élèves aussi”, a bredouillé l’agresseur, avant que la présidente ne renvoie l’affaire au 6 novembre, en raison de l’absence des élèves ayant assisté à la scène. Déjà condamné à huit reprises pour violences, vols et outrages, le père, qui travaille comme tourneur-fraiseur en intérim, a été envoyé en détention provisoire en attendant son procès. Poursuivi pour violences aggravées et menaces de mort, il risque cinq ans de prison. “Le lycée de la Martinière est un bon établissement, où il fait bon vivre et travailler”, a déclaré Jean-Luc Réocreux devant le tribunal. Surnommé Astérix par ses élèves, en raison de sa moustache et de ses épais cheveux blonds, l’enseignant y travaille depuis 18 ans. “C’est la première fois qu’un évènement de ce genre se produit. J’espère que ce sera la dernière.”=M.A.

LYONnews

9


politique

© Michael Augustin

Le GIPN fête ses 40 ans à Lyon avec Manuel Valls

Prises d’otages, mutineries, arrestation de forcenés, escortes de détenus dangereux, les Hommes en noir sont sur tous les fronts. Créé en 1972, à la suite des évènements tragiques de Munich, le Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) vient de fêter ses 40 ans à Saint-Cyr-au-Mont-d’or, en présence du ministre de l’intérieur Manuel Valls. Lors des Jeux olympiques de 1972, un commando palestinien prend en otage puis tue onze membres de l’équipe olympique d’Israël. Un choc qui incite de nombreux pays à se doter d’une force de police capable de faire face à une telle situation. Le 27 octobre de la même année, les premiers GIPN voient le jour en France. Environ 200 hommes composent aujourd’hui les Groupes d’intervention de la police nationale, répartis en dix unités (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes, Strasbourg, Nouméa, Pointe-à-Pitre et Saint-Denis-de-la-Réunion). Ils sont recrutés au sein des effectifs de la police nationale au terme d’une sélection particulièrement exigeante. Chaque année, sur quelque 600 demandes, seule une vingtaine de candidats réussit à intégrer le groupe. 10

LYONnews

L’ensemble des GIPN forment, avec le Raid, la Force d’intervention de la police nationale (FIPN).Tandis que le Raid est connu pour son intervention dans l’assaut de l’appartement de Mohamed Merah, le GIPN a d’autres faits d’armes à son actif. C’est lui qui, le 7 juin dernier, également à Toulouse, a délogé un homme armé des locaux de Météo France. Deux semaines plus tard, il est intervenu lors d’une autre prise d’otage dans une agence du CIC, toujours dans la ville rose. Plus proche d’ici, les hommes du GIPN de Lyon ont été appelés le 6 août à Dijon pour libérer un couple, séquestré par leur gendre.

Démonstration de force devant Manuel Valls La cérémonie des 40 ans s’est déroulée à l’Ecole nationale supérieure de la police à Saint-Cyr-au-Mont-d’or. Coursepoursuite, intervention de véhicules blindés et d’un hélicoptère étaient au menu d’une démonstration qui mar-

quait le point d’orgue des festivités. Une Peugeot blanche fait crisser ses pneus dans la cour de l’école, coursée par une voiture de police. Les deux malfaiteurs ouvrent le feu, blessant l’un des fonctionnaires. Son collègue appelle alors le GIPN en renfort. L’occasion pour ces policiers d’élite de faire étal de leur savoir-faire et de leur matériel. Véhicule blindé pour secourir le policier blessé, poste de commandement mobile, unité cynophile, équipage héliporté, casques, boucliers pare-balles, tenue de camouflage. Lourdement armés, il ne leur a fallu qu’une vingtaine de minutes pour déloger les deux bandits du bâtiment de l’école où ils s’étaient réfugiés. Une démonstration qui s’est déroulée sous l’œil attentif de Manuel Valls. Le ministre de l’intérieur a tenu à saluer le professionnalisme des policiers. “Vous êtes de plus en plus indispensables dans une société qui a tendance à perdre ses repères”, leur a-t-il lancé. =M.A.


LYONnews

11


politique Eau : Gérard Collomb prive le Grand Lyon d’une régie publique de la distribution dès 2015. D’autres villes ont déjà franchi le pas, comme Grenoble en 2000 et Paris en 2010.Avec succès. Grenoble est aujourd’hui la ville où l’eau est la moins chère : 113,08 euros par an, soit 41% de moins qu’à Lyon. Au Grand Lyon, un groupe de travail, réunissant tous les partis politiques, a planché sur plusieurs scénarios : retour en régie publique, nouvelle délégation confiée à un prestataire privé ou un système mixte. Jusqu’à ce que Gérard Collomb ne siffle la fin de la partie. Le 8 octobre, il a annoncé en marge d’une conférence de presse que sa décision était prise, l’eau lyonnaise restera dans le privé. Pour un retour en régie, il aurait fallu s’y prendre plus tôt, a-t-il expliqué en substance : “Intégrer 371 personnes (soit le personnel des prestataires actuels, ndlr), ça ne se fait pas en claquant des doigts. Et puis une fois que vous les avez embauchés, ce sont des fonctionnaires, c’est pour la vie”, a-t-il déclaré.

Depuis 1986, la distribution d’eau potable du Grand Lyon est confiée à trois prestataires privés :Veolia (ex-Compagnie générale des eaux) qui gère ce service dans 33 communes, la Lyonnaise des eaux (20 communes) et la Saur (2 communes), les villes restantes étant régies par des conventions particulières. Alors que cette délégation de service public expire en février 2015, le Grand Lyon s’interroge sur le mode de gestion à adopter au-delà de cette date. Mais pas son président, Gérard Collomb qui a déjà tranché.

Intox. “Tous les acteurs de régies publiques (…) sont maintenant embauchés dans le cadre du statut de droit privé et ne sont en aucun cas intégrés comme fonctionnaires territoriaux”, rappellent plusieurs élus dans une tribune publiée sur le site Rue89Lyon. En réalité, Gérard Collomb se méfie des salariés du public, qu’il considère surtout comme de potentiels grévistes. Pour néanmoins éviter que les dérives de l’actuel contrat ne se répètent, une “autorité organisatrice de l’eau” sera créée sur le modèle du Sytral qui gère les transports en commun du Grand Lyon. Elle comptera 15 à 20 personnes et sera chargée de “suivre au jour le jour les informations données par le délégataire.”

Les trois géants des services aux collectivités se partagent un gâteau évalué à 125,7 millions d’euros en 2010. L’affaire est juteuse.Véolia affiche ainsi une rentabilité de 12,1% et la Lyonnaise de 10,8%. Pour cause, l’eau lyonnaise est la troisième plus chère de France après celles de Toulon et Marseille : 192,23 euros par an pour 120 m3, soit la consommation moyenne d’un foyer de quatre personnes (chiffres de 2009).

Depuis, les autres partis de gauche, naguère fervents défenseurs de la régie publique, se dégonflent les uns après les autres. Le Gaec, pilier de la majorité colombiste, se dit prêt à voter la délégation à condition qu’elle n’excède pas huit ans. Les communistes, saluent “les avancées obtenues”, histoire de dire qu’ils ne voteraient pas contre. Seuls les Verts s’opposent encore à toute nouvelle privatisation.

A contrario, le service d’assainissement des eaux usées, géré en régie publique directement par le Grand Lyon, est le deuxième moins cher de France (95,56 euros pour 120 m3).Autant d’arguments pour que nombre d’associations, syndicats et partis politiques de gauche réclament un retour en régie

Un collectif créé fin 2011 avec une vingtaine de structures favorables à la gestion publique de l’eau, appelle néanmoins les Lyonnais à se rendre au prochain Conseil communautaire le 12 novembre, qui tranchera l’avenir de l’eau lyonnaise pour les huit à dix années à venir.=M.A.

12

LYONnews


LYONnews

13


economie Lyon-Dubaï : décollage le 5 décembre

© Emirates Airlines

Trois ans après l’arrêt de la liaison Lyon - New York, l’aéroport de Lyon tente une nouvelle aventure intercontinentale. A partir du 5 décembre prochain, un avion de la compagnie Emirates Airlines se posera cinq fois par semaine sur les pistes de Saint-Exupéry.

Il affirme avoir tiré les leçons de l’échec de la liaison transatlantique.“Nous croyons au projet”, insiste Thierry Aucoc, directeur général France d’Emirates,“nous ne sommes pas juste là pour tenter un coup.” L’entreprise pointe“la position géographique de Dubaï et l’efficacité de son hub”. Et Emirates n’est pas n’importe qui, ajoute le président de l’aéroport Saint-Exupéry Philippe Bernand : “La compagnie relie la moitié de la planète : Asie, Asie du sud-est, Océanie, Afrique.” Le vol quitte Lyon le soir à 21h, tous les jours sauf le jeudi et le dimanche, et arrive à 6h30 du matin à Dubaï. Parfaitement à temps pour prendre une correspondance vers l’une des 126 destinations desservies par la compagnie. A moins de rester à Dubaï, 9ème ville la plus visitée au monde.Au retour, l’avion ne décolle que dans l’après-midi pour une arrivée à Lyon à 19h40. L’appareil, un Airbus A340-500 Tri class, propose 12 sièges en première classe, 42 sièges en business et 204 sièges en classe économique. Après Paris et Nice, Lyon est la troisième destination française d’Emirates, qui ne propose que des vols long-courrier.“Lyon est au centre d’une région extrêmement dynamique”, souligne Thierry Aucoc, qui pointe également la proximité des stations de ski et 14

LYONnews

les“manifestations importantes”, à l’instar de la Fête des lumières, qui peuvent intéresser la clientèle orientale.“On a la capacité de faire venir à Lyon des Chinois, Indiens, Pakistanais, Sud-africains” veut croire le directeur général de la société. La capitale des Gones devra toutefois faire face à la concurrence de Génève, qui dispose déjà d’une liaison quotidienne, pas spécialement surchargée, le taux de remplissage n’étant que de 70%. A Lyon, l’objectif est de 85%, soit quelque 114 000 passagers par ans. La compagnie, qui se targue de parler 120 langues différentes à bord de ses avions, mise surtout sur sa qualité de service. Elle assure ainsi la présence d’au moins une personne francophone sur ses vols. Les passagers voyageant en première ou en business peuvent faire appel à une navette qui les récupère à domicile et les dépose à l’hôtel. Le prix d’appel pour un aller-retour se situe entre 750 et 800 euros en classe éco et 2500 euros en business. “C’est une formidable opportunité pour Lyon”, se félicite Philippe Bernand, qui compte aussi sur l’arrivée d’Emirates pour “tirer (le niveau de service de l’aéroport) vers le haut”. =M.A.


economie Pionnier de l’e-commerce, le Lyonnais LDLC lance sa franchise

© LDLC

lions d’euros de chiffre d’affaires”, raconte-t-il, non sans fierté.

Avec 176,9 millions d’euros de chiffre d’affaires, la discrète société lyonnaise LDLC est l’un des poids lourds de la vente en ligne en France. Spécialisée dans les produits high-tech, elle s’ouvre aujourd’hui à la franchise. Tout a commencé en 1997. Laurent de la Clergerie, jeune ingénieur en électronique, développe dans l’appartement des ses parents des logiciels de gestion de boutiques. Comme ses clients lui demandent des solutions clé en main, il leur vend également le hardware. Nous sommes alors au tout début de l’Internet. “J’ai voulu me créer une page perso pour me lancer dans le développement web”, se souvient-il. Aux États-Unis, il déniche un hébergeur qui propose également un petit module de commerce en ligne. LDLC.com est né. Pour l’enseigne, Laurent de la Clergerie ne fait pas

dans la difficulté : il prend simplement ses initiales. Les affaires commencent doucement : dix machines vendues le premier mois, trente le suivant. Des ordinateurs que le jeune ingénieur assemble lui-même. “Il m’a fallu quatre heures pour monter le premier”, sourit-il.

Une première boutique en 1998 Le jeune chef d’entreprise voit grand. Dès l’année suivante, il ouvre sa première boutique, rue de Marseille : 300 m² répartis entre stock et espace de vente. “Nous avons réalisé 5 mil-

Depuis, le magasin a déménagé à Vaise (photo). Plus grand (300 m² rien que pour l’espace commercial), les ventes augmentent : 9 millions d’euros par an. Une boutique ouverte en 2006 dans le 15ème arrondissement de Paris réalise, elle, 6 millions d’euros, la concurrence étant plus rude dans la capitale. Capitalisant sur ces expériences, la société qui compte aujourd’hui 324 salariés, s’ouvre désormais à la franchise. “Nous comptons accueillir notre premier franchisé en mars ou avril 2013”, annonce Laurent de la Clergerie, aujourd’hui président d’une société cotée en bourse. “LDLC dispose d’une notoriété nationale qui inspire confiance”, ajoute Olivier, son frère, qui assure la direction générale. “Nous souhaitons profiter du rayonnement des boutiques pour créer une vraie synergie avec le site.” Ou plutôt les sites, puisque le groupe LDLC en possède aujourd’hui sept, dont quatre marchants. Si la plupart sont spécialisés dans l’informatique, le groupe s’est diversifié en 2006 en lançant Maginéa.com, un site dédié à l’univers de la maison. Et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “Les idées ne manquent pas”, rigole le PDG. Qui pourrait ajouter un site de vente de prêt-à-porter à son portefeuille. “Mais pas avant deux ans.” =M.A. LYONnews

15


monde Présidentielles américaines : comment votent les Lyonnais ?

Entre 13 000 et 14 000 ressortissants des Etats-Unis habitent la région, estime le consulat américain de Lyon, dont la plupart à Lyon et Grenoble. Comme leurs compatriotes restés outre-atlantique, ils sont appelés aux urnes le 6 novembre. “It’s a freedom that you defend. Vote !” (Une liberté à défendre. Votez !), peut-on lire sur une affiche collée dans la salle de réunion du consulat américain de Lyon. “Nous avons beaucoup communiqué sur ces élections”, affirme Mark Schapiro, le consul. Plusieurs messages ont été adressés à un fichier d’un millier d’électeurs et chaque personne s’étant rendu au consulat est repartie avec une note d’information sur le déroulement du vote à l’étranger. Les expatriés doivent voter par correspondance, aucun dispositif n’est prévu au consulat. “Nous ne pouvons pas installer 50 urnes”, pointe Victor Vitelli, délégué aux affaires publiques. Car chaque état américain a sa propre loi électorale et procède à son propre décompte des bulletins. Sans oublier que le tiers du Sénat et la totalité de la Chambre des représentants sont renouvelés en même temps, avec des candidats différents dans chaque état.

US Election Night à Lyon Le 6 novembre à Lyon, un millier de personnes, Français et Américains, sont attendues à l’hôtel Hilton de la Cité internationale pour suivre en direct la soirée électorale lors de la désormais traditionnelle “US Election Night”. Plusieurs animations sont prévues à partir de 21h pour tuer le temps jusqu’à la proclamation des premiers résultats partiels. Une table ronde avec des universitaires lyonnais et grenoblois planchera ainsi sur la situation aux Etats-Unis 16

LYONnews

et tirera un bilan des années Obama (en français). Puis, des supporters démocrates et républicains seront invités à défendre les couleurs de leurs champions lors d’un débat (en anglais). Snacks et rafraichissements sont prévus tout au long de la soirée, tandis qu’un groupe de blues assurera l’animation musicale. Les entrées (tarif plein : 21 euros, étudiants : 16 euros) sont en vente sur le site de l’America House de Lyon (www.americahouselyon.org) ou sur place (25 euros).

Il n’y a pas qu’Obama et Romney Outre les partis démocrate et républicain, 14 autres formations ont investi des candidats : des Verts aux Libertariens, du Parti de la justice à celui des objectivistes. Sans compter une bonne centaine de candidats indépendants, souvent présents que dans un seul des 50 états américains. Les Etats-Unis s’étendant sur trois fuseaux horaires et chaque état ayant ses propres horaires de vote, les premières estimations devraient être annoncées à partir de 1h30 du matin, heure française, tandis qu’il faudra sans doute attendre 5h pour connaître les résultats quasi-définitifs. Nuit blanche en perspective donc pour Mark Schapiro. “Ca sera difficile pour moi de me coucher avant”, soupire le consul.=M.A.


LYONnews

17


© DR

monde Tunisie : “Je crains encore d’autres tremblements” Karima Souid est l’une des 10 députés qui représentent les Tunisiens de France à l’Assemblée constituante. Un an après, cette Vénissiane tire un bilan sans concessions. n Pourquoi la nouvelle constitution a pris autant de retard ?

femme. Est-ce que sa place dans la société tunisienne est menacée ?

n La situation économique se dégrade en Tunisie. Comment le pays peut-il s’en sortir ?

Un temps considérable a été perdu à se poser des questions existentielles, mettant en danger notre modèle civilisationnel. La société tunisienne a passé une partie de l’année à trembler. Tous ces tremblements ont pris du temps et mettront du temps à cicatriser.

Je ne le crois pas car la société civile est vigilante, car la femme tunisienne est elle-même vigilante. J’avais dit à ce sujet que si la femme est vue comme complément de l’homme, pourquoi ne pas voir l’homme à son tour comme complément de la femme. J’espère avoir été entendue.

En rétablissant la confiance. La confiance c’est de la sécurité,c’est de la clarté et c’est faire ce que l’on a promis.

La constitution ne pourra être adoptée que lorsque les véritables questions seront enfin discutées : régime politique, loi électorale, instances constitutionnelles. Je crains encore d’autres tremblements.

Beaucoup de personnes redoutent une dérive vers un état islamique. n

Nous n’avons pas modifié l’article 1 de la constitution qui dispose que la Tunisie est un état musulman de langue arabe... Mais comment cet article sera-t-il interprété ? L’ancien président Bourguiba en avait fait une lecture moderne et ouverte sur le monde. Quid de la nouvelle jurisprudence constitutionnelle en la matière ? Rien de clair. Une interprétation stricte peut nous amener non loin de la charia. D’où l’importance de la cour constitutionnelle et de sa nouvelle composition. n Les islamistes parlent de “complémentarité” de la 18

LYONnews

Vous représentez le parti Ettakatol, classé progressiste, mais minoritaire. Quelle influence a-t-il pu avoir dans les négociations ? n

Une influence faible, à l’image de son poids réel. Une influence qui s’est de plus en plus affaiblie puisque plusieurs de nos députés ont quitté le groupe parlementaire. Je reconnais que le Président Ben Jaafar (issu d’Ettakatol, ndlr) avait pesé de tout son poids sur la question de la charia mais je regrette qu’il n’ait pas toujours été le gardien du temple qu’on attendait. Toutefois, je lui reconnais par moment beaucoup de vigilance que je n’ai malheureusement pas trouvée en certains ministres d’Ettakatol du gouvernement. Puis, Ettakatol a eu une communication faible et inaudible. Or, c’est essentiellement sur ce terrain que le parti était attendu par la société civile.

La révolution a été faite pour des questions essentiellement de pauvreté et de précarité dans les régions enclavées de l’intérieur du pays. Aucune réalisation majeure n’a été menée dans ces régions, ni de projets d’infrastructures, ni de commencement de preuve de bonne volonté, ni de début d’illusion. Alors que des sommes importantes ont été budgétisées pour ces régions. n Quel regard les Tunisiens de France portent-ils sur la situation en Tunisie ?

Je vais régulièrement sur le terrain leur dire à quel point c’est difficile. Les Tunisiens en France sont habitués à la démocratie et n’aiment pas la langue de bois. Pour leur être fidèle, j’ai souvent été très énergique dans mes interventions. Cela ne m’a pas valu que des amis mais je suis venue défendre les objectifs de la révolution. Personnellement, j’ai beaucoup appris. Je tente au quotidien, parfois maladroitement, de faire bouger de quelques centimètres de véritables montagnes mais j’ai espoir. Ne dit-on pas que les premiers pas sont la moitié du chemin ? =Propos recueillis par Michael Augustin


LYONnews

19


urbanisme Tunnel Croix-Rousse : comment éviter les bouchons ? Fermé à partir du 5 novembre, le tunnel de la Croix-Rousse ne rouvrira que le 5 août 2013. Neuf longs mois pendant lesquels les 47 000 automobilistes qui l’empruntent quotidiennement doivent trouver d’autres solutions.

Neuf mois qui mettront la patience des automobilistes à rude épreuve. Car si des itinéraires de substitution sont prévus, ils passeront par des secteurs déjà passablement encombrés en heure de pointe. Les automobilistes provenant de l’Ouest lyonnais seront dirigés vers le tunnel sous Fourvière et le boulevard périphérique nord (BPNL), ceux provenant du Nord, vers l’A46 et les quais de Saône. Puis, pour le trafic local, une déviation sera fléchée par le quai Saint-Vincent et la rue Grenette. Cette dernière verra ainsi sa fréquentation augmenter de 40% !

La ligne D du métro (Vaise – Vénissieux, en passant par Bellecour), également très chargée aux heures de pointe, verra sa fréquence augmenter de 10%. Parallèlement, le Grand Lyon aménage une dizaine de parcs relais provisoires (1 200 places) dans le Val de Saône et l’Ouest lyonnais, à proximité des gares TER et des lignes de bus. “Je pense qu’il va y avoir deux mois très difficiles”, avant que les automobilistes ne prennent leurs marques, concède Pierre Abadie, viceprésident du Grand Lyon en charge des déplacements.

Sur le BPNL (45 000 passages quotidiens avant les travaux), le Grand Lyon attend une hausse de 8 à 10% du nombre de voitures. Pour fluidifier le trafic, l’ouvrage a été élargi à trois voies entre le viaduc du Rhône et le branchement de l’A42 (sens ouest-est). Puis, le prix des abonnements baissera de 20%, entre le 1er novembre 2012 et le 31 août 2013. “Le but est de faire augmenter le nombre d’abonnés”, explique Jean-Luc da Passano. Car, munis d’un badge, ils passent moins de temps aux péages.

Des travaux de sécurisation

20

LYONnews

Après le percement d’un deuxième tube, rendu obligatoire suite au tragique accident du tunnel du MontBlanc (1999), la deuxième phase des travaux consiste maintenant à rénover complètement cet ouvrage inauguré en 1952 par Edouard Herriot. Ventilation et éclairage seront ainsi mis aux normes, sans oublier le désamiantage. De nombreux automobilistes se demandent toutefois pourquoi le Grand

Lyon ne fait pas passer le trafic dans le nouveau tunnel, le temps de la rénovation de l’ancien. D’autant plus que les chantiers des rives de Saône (voir Lyon News de septembre) et du pont Schuman apporteront leur lot de désordre supplémentaire. “Parce que nous devons creuser onze galeries entre les deux tubes, pour permettre le passage de l’un à l’autre”, répond Gérard Collomb. La fermeture complète permet surtout au Grand Lyon de gagner du temps en rénovant en même temps les deux entrées du tunnel. Côté Saône, l’ouvrage arborera ainsi une façade toute en arrondi pour suivre les courbes du fleuve, tandis que le fronton côté Rhône se parera de pierres en écho au vigoureux fleuve. “Cette concomitance n’est pas le fait d’un hasard ou de quelconques contraintes techniques ou administratives”, juge de son côté le maire du 2ème, Denis Broliquier. Qui soupçonne la majorité municipale de vouloir finir le chantier coûte que coûte en 2013, avant qu’il ne vienne parasiter les municipales de 2014.=M.A.


environnement © Michael Augustin

Rhône-Alpes fait son miel à la Confluence

Lyon paradis des abeilles ? Il faut le croire. La ville compte quelque 200 ruches référencées par les services vétérinaires. Un chiffre auquel il faut ajouter tous les apidés ayant élu domicile dans des cheminées abandonnées et d’autres endroits délaissés. Depuis juin, 300 000 copines supplémentaires de Willy et Maya sont arrivées. Hébergées depuis 2007 par le Conseil régional Rhône-Alpes, elles viennent de faire le déménagement de Charbonnières à la Confluence. Installées sur le toit de l’Hôtel de région, elles bénéficient d’une vue imprenable sur les balmes de la Saône. “Elles évoluent dans un rayon de 3 km”, explique Sosthène Fayolle, l’apiculteur qui s’occupe de ces petites bêtes. De quoi aller butiner jusqu’à Fourvière.

La Confluence a gagné 300 000 habitantes d’un coup le 22 juin dernier. Petites, rayées jaune et noir, elles bourdonnent désormais sur le toit de l’Hôtel de région.

Les abeilles en danger Chaque ruche compte environ 10 000 occupantes à la sortie de l’hiver et 60 000 au plus fort de la saison estivale.A Charbonnières, elles fabriquaient jusqu’à 100 kilos de miel par an, qui était ensuite distribué aux Rhônalpins, notamment à l’occasion des Apidays, une fête annuelle organisée dans le cadre du programme “Abeille, sentinelle de l’environnement”. Lancé en 2005 par l’Union nationale de l’apiculture française (Unaf), ce programme a pour but d’informer le grand public sur les dangers qui pèsent sur les apidés.

Chez les Fayolle, on est apiculteur depuis 1938. Une tradition familiale transmise de père en fils, puis en petit-fils. Ce dernier est aujourd’hui à la tête de plusieurs centaines de ruches qu’il déplace dans toute la région au gré des fleuraisons, entre la plaine de l’Ain et les hauteurs savoyardes.

Utilisation intensive de pesticides, développement de monocultures, disparition des haies et des prairies fleuries, urbanisation grandissante mais aussi réchauffement climatique et parasites nouveaux, menacent la survie des abeilles. Ces insectes sont pourtant essentiels pour la biodiversité, puisqu’ils contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et à fruits de la planète. “Notre agriculture, sous l’influence d’un modèle intensif, a créé des dégâts considérables sur l’environnement et les ressources naturelles”, dénonce Jean-Jack Queyranne, président du Conseil régional.

Les six ruches de la Région, elles, ne bougent pas. Leur miel permet ainsi de déceler la variété des plantes présentes dans leur rayon d’action. Mais également de détecter les polluants qui se posent sur les fleurs en milieu urbain. Le premier cru de Confluence, attendu en juin prochain, sera à ce titre riche en enseignements.

On estime entre 20 et 30% la perte hivernale chaque année. “Si on ne faisait rien, dans quelques années, il n’y aurait plus d’abeilles”, note Sosthène Fayolle. Bien que les apiculteurs s’efforcent de remplacer les colonies disparues, leur nombre diminue de plus en plus. Rhône-Alpes comptait ainsi 91 100 ruches en 2010, contre 104 500 dix ans plus tôt.=M.A.

Tradition familiale

LYONnews

21


assurances La protection juridique

Définition : C’est l’ensemble des services mis à votre disposition pour vous permettre de faire respecter vos droits - Séverine Baud, Courtier Cabinet Baud et Associé photo / © Alain Rico en demande comme en défense - et d’accéder plus facilement à la justice si la défense de vos intérêts l’exige. Pour faire face à une situation conflictuelle, ou qui risque de le devenir, on se sent souvent désarmé, faute de bien connaître ses droits ou de disposer des moyens financiers pour intenter un procès ou s’y défendre. A chaque situation difficile que vous pouvez rencontrer dans votre quotidien, l’assurance de protection juridique vous soutient et vous accompagne. • En premier lieu, elle vous permet d’accéder à des conseils et à de l’information juridique délivrés par des juristes spécialisés. Ces renseignements vous permettent d’être informé sur les textes applicables à votre situation et sur les arguments que vous pouvez faire valoir dans le cadre de votre défense. • En second lieu, elle vous permet d’être épaulé pour mener à bien la résolution amiable de votre litige. Vous pourrez ainsi 22

LYONnews

obtenir plus rapidement gain de cause, dans le strict respect de vos intérêts. • Enfin, l’assurance de protection juridique prévoit la prise en charge des frais de justice, par exemple les honoraires de votre avocat et les frais d’experts. Vous aspirez, de façon légitime, à défendre ou à faire valoir vos droits : la protection juridique vous facilite l’accès au droit et vous ouvre les portes de la justice. Savez-vous qu’en France, près de 45% des foyers sont déjà équipés d’une assurance de protection juridique, convaincus que cette assurance leur apporte aide et soutien pour mieux maîtriser les ficelles de la justice et de la loi ? Savez-vous que cette branche d’assurance séduit de plus en plus de citoyens ? Elle connaît une progression de plus de 10% par an !

Vous pensez être assuré(e) en protection juridique par le biais de votre assurance auto ou de votre assurance habitation. Même si cela est effectivement le cas, ces garanties de protection juridique sont souvent limitées. Attention : la protection juridique ne doit pas être confondue avec votre assurance responsabilité civile dont le rôle est limité à vous défendre et à prendre en charge des dommages et intérêts mais seulement dans le cas spécifique où vous avez causé des dommages à autrui. Le coût annuel d’une PJ varie selon les niveaux de garanties, au sein de notre cabinet, la première formule est proposée à 33 euros TTC par an.


La nouvelle génération de courtiers à Lyon !

l’ automobile (compris les véhicules haut de gamme) habitation santé protection juridique assurance de prêts ...

23

Contact : Séverine Baud Tél : 04 86 68 50 19 Fax : 04 37 48 96 30 Email : s.baud@baud-associe.com ORIAS 08 040 512

LYONnews

23


dossier

du mois

© Ivan Dos Santos

“Je me permets cette petite folie car je n’ai aucune contrainte de rentabilité pour Camaro Productions...”

24

LYONnews

Son bureau donne sur la façade bariolée du Pôle Pixel à Villeurbanne. Co-gérant avec son frère Stéphane de l’entreprise familiale “Comptoir général d’emballage”, Jérôme Carillon a deux autres passions : le rugby et les spectacles. Comment fonctionne cet homme d’affaires touche-à-tout ? Entretien.


Spectacle, rugby… Jérôme Carillon emballe les Lyonnais n Le Comptoir général d’emballage a été créé en 1962 par votre père. La société vient de fêter ses 50 ans. Comment tout a commencé ?

Mon père était représentant en produits d’emballage chez un cousin. Un jour, il lui a demandé s’il pouvait créer sa propre affaire. Son cousin a accepté. Le 1er octobre 1962, est donc né le Comptoir d’emballage. A l’époque, il ne faisait que deux produits : du papier et de la ficelle. Depuis, ça a bien évolué, car aujourd’hui, nous avons un millier de références standards en stock. Plus les produits spécifiques que nous fabriquons pour nos clients. n Qu’est-ce qui explique cette longévité de votre entreprise ?

Nous sommes vraiment à l’écoute et au service de nos clients. C’est l’ADN de notre société. Puis, nous faisons en sorte d’apporter un service irréprochable et des produits qui offrent une valeur ajoutée. n Vous travaillez le carton, le tissu, le plastique, l’adhésif… Qu’est-ce qui vous manque encore ?

Nous ne sommes pas dans un secteur très innovant. Malgré tout, en fouinant dans les salons d’emballage dans le monde entier : Chicago, Tokyo, Düsseldorf, Moscou…, on arrive à trouver des produits vraiment originaux. Mais nous les référençons uniquement s’ils apportent une réelle valeur ajoutée à notre clientèle. n Quel chiffre d’affaires

réalisez-vous ? On vient de clôturer notre année au 30 septembre avec un chiffre d’affaires de 8,6 millions d’euros. Nous avons 2000 clients actifs, c’est-à-dire des clients qui commandent au moins une fois par an. n Vous avez pris les rênes

de la société en juillet 1995, l’année des 60 ans de votre père. Comment peut-on définir la patte de Jérôme et Stéphane Carillon ? Pendant de nombreuses années on a simplement cherché à pérenniser ce qui a été créé, ce qui fonctionne bien, tout en apportant bien évidemment notre jeunesse. Stéphane s’occupe de la partie administrative, marketing,

sociale et informatique, un domaine que je ne maîtrise absolument pas, tandis que j’ai la charge de la partie commerciale et financière. A deux, on a forcément une puissance de travail qui est plus importante. n Si vous vous projetez à dix ans, vous vous verrez où ?

J’espère qu’on sera encore là pour livrer nos clients (rires). Et j’espère qu’on aura surtout gardé la même philosophie. Qu’on aura accompagné nos clients malgré la complexité de certains dossiers et qu’on aura mis les moyens humains et techniques à leur service. n La protection de

l’environnement est une préoccupation partagée par beaucoup de Français. Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il y a trop d’emballages ? L’écologie revient effectivement de plus en plus souvent sur la table.Avec le carton, nous avons la chance d’avoir un produit 100% recyclé. Mais nous disposons d’une gamme globale. Aujourd’hui, nous avons des adhésifs écologiques à base de LYONnews

25


dossier

Dans les prochains catalogues, nous aurons des pages dédiées aux produits écologiques. C’està-dire, nos clients seront en mesure d’emballer écologiquement leurs produits. Or, si ces produits existent déjà, ils ne marchent pas encore très bien, parce qu’ils sont un peu plus chers. Les clients ne sont pas encore prêts à franchir le pas et payer un peu plus cher les produits écologiques. Nous sommes un petit peu à l’avance par rapport à la demande. Par contre, les fabricants de matières premières ont bien compris les enjeux. Je suis certain que très très rapidement, on arrive à obtenir pour les produits écologiques des prix proches de ceux qui ne le sont pas. n Il y a trois ans vous vous êtes lancé dans la production de spectacles. Votre société s’appelle Camaro. Pourquoi ce nom, qui est celui d’une voiture Chevrolet ?

Je ne suis absolument pas un fanatique de voiture. Camaro est la contraction de “Carillon” pour “Ca”, “Malo”, le prénom de mon fils pour “Ma” et “Romy”, le prénom de ma fille pour “Ro”.

n Pourquoi la production

de spectacles qui, a priori, n’a rien à voir avec l’emballage ? Camaro Productions est né d’un concours de circonstances et d’un rêve. Le Comptoir général d’emballage est le parrain des “Ballons du Progrès”. Nous récompensons tous les ans depuis une vingtaine d’années les meilleurs joueurs de l’Olympique Lyonnais. A l’occasion d’une annulation un peu tardive de cette soirée annuelle en avril 2008, j’ai eu l’idée d’organiser une soirée cabaret, en compensation pour les nombreux clients que nous avions invités.

communiquer le plus objectivement possible, pour que les spectateurs en sortant de la salle soient ravis de ce qu’ils ont vu. Je propose de plus en plus de théâtre, parce que je m’aperçois qu’il y a une forte demande. Le théâtre coûte très cher à produire, parce qu’il y a très souvent des têtes d’affiche, il faut déplacer les décors pour une soirée. C’est vraiment une logistique très lourde. Je me permets cette petite folie car je n’ai aucune contrainte de rentabilité pour Camaro Productions, si ce n’est de ne pas perdre d’argent.

Devant l’immense, l’incroyable succès que nous avons rencontré, j’ai décidé de créer Camaro Productions pour retrouver les sensations que j’avais découvertes ce soir-là. n Comment sélectionnezvous les spectacles que vous produisez ?

Déjà, en les visionnant. Je vais régulièrement le soir à Paris. Je reviens avec le TGV de 5h55 pour être au bureau à 8h20 le matin. Je visionne quasiment tout ce que je propose aux Lyonnais. Ce ne sont pas forcément toujours des spectacles très connus, mais je m’attache à ce que tous les spectacles que je propose soient de très grande qualité et je fais en sorte de

Gérard JUGNOT Francis HUSTER Eric METAYER Dernier coup de ciseaux Les 39 marches Cher Trésor Willy Rovelli Rachid Badouri Bronx Rover Couple mode d’emploi Les Chevaliers du fiel

photo © naturine

papier. Nous avons des particules de calage, les fameuses chips qu’on trouve dans les cartons, qui sont à base d’amidon de maïs, nous avons du film étirable biologique.

du mois

CA.MA.RO 1 productions

26

LYONnews


© Michael Augustin

Ca me permet de proposer aux Lyonnais des pièces de théâtre qu’ils n’auraient jamais vues. n Qui vient voir vos

spectacles ? Je suis assez surpris. J’aime bien me mettre dans l’atrium lorsque le public rentre pour voir qui sont ces gens qui m’ont accordé leur confiance. Très souvent ce sont des gens très simples, qui ont envie de se faire plaisir, de passer une très belle soirée. A 72 ou 73% ce sont les femmes qui sont décideurs et qui trainent leur mari par la manche. Je le vois sur les logiciels de billetterie. Chez moi aussi, comme chez beaucoup de personnes, c’est mon épouse qui décide de beaucoup de choses. n Quel est l’artiste que

vous rêveriez de faire venir à Lyon ?

J’aimerais avoir Laurent Gerra dans mon écurie. J’ai vu son spectacle deux, trois fois et j’adore ce qu’il fait. J’ai passé des soirées assez incroyables. C’est quelqu’un de très proche de son public, qui ne surjoue pas, c’est une vraie qualité. Mais il est malheureusement déjà bien en main… n Vous avez une autre passion, le rugby. Vous êtes partenaire du Lou.

C’est une vraie passion, qu’on se transmet de génération en génération. Notre père a été un joueur de haut niveau. Il jouait à l’époque en première division contre les plus belles équipes de France. Mon frère et moi avons évolué à un niveau beaucoup plus modeste. Et mon fils de neuf ans et demi joue également, après un passage par le hockey sur gazon. On est tous très attirés

par l’esprit, l’ambiance, les valeurs humaines, les amitiés qu’on a créé. Il y a des liens très forts qui unissent les personnes qui pratiquent ce sport. n Pensez-vous que le Lou peut remonter en Top 14 à la fin de la saison ?

Je l’espère mais je ne suis pas certain que ce soit un long fleuve tranquille. Ils peuvent y arriver mais ce ne sera pas aussi facile que le pensent certaines personnes. =Propos recueillis par Michael Augustin

LYONnews

27


© Michael Augustin

sport Asvel : la saison de tous les défis

De retour sur les parquets, l’Asvel est déjà passée au crible. Après la pire saison de son histoire, et une préparation calamiteuse (neuf défaites en dix matches amicaux), les choses s’annoncent plutôt compliquées pour la Green Team. Non seulement sur le plan sportif, cette saison 2012/2013 est plus décisive que jamais. L’histoire de l’Asvel ne s’écrira pas que sur les parquets de Pro A cette saison. Alors que le projet d’Arena de 15 000 places, prévu sur la friche ABB à Villeurbanne, est tombé à l’eau pour des raisons financières, le président de l’Asvel, Gilles Moretton reste très discret sur un éventuel plan B. De son côté, Tony Parker, actionnaire et vice-président, s’impatiente. “Aujourd’hui, la grande salle c’est plus qu’au point mort, c’est en sous-marin, au fond du trou ! Ça n’avance pas”, s’était-il énervé dans un entretien accordé à l’AFP. “Si tu n’as pas d’outil de travail, tu peux avoir les meilleures motivations du monde, c’est dur. J’ai envie de faire mon projet à l’Asvel mais si je ne peux pas, il faut que j’étudie d’autres possibilités.” Une déclaration qui a sonné comme un véritable coup de tonnerre dans les couloirs de l’Astroballe, et l’hypothèse d’un départ de Tony Parker fait réagir. Le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas a apporté son soutien au basketteur en lançant l’idée d’un partenariat entre les deux clubs dans les colonnes du Parisien : “Une fois le stade (de l’OL, ndlr) construit, il serait logique que la salle de Tony Parker et de l’Asvel soit proche du stade des Lumières. Je suis prêt à lui tendre la main et à réfléchir avec lui à ce qui pourra être fait.” Approché également par la mairie de Lyon, le club quittera-t-il son berceau villeurbannais ? Une idée qui fait hurler le maire de la ville, Jean-Paul 28

LYONnews

Bret. Lors d’une réception à l’hôtel de ville, snobée par Tony Parker, il s’est écrié : “Lyon a l’OL et le Lou, l’équilibre veut que l’Asvel reste à Villeurbanne”, pointant les généreuses subventions versée par la ville à son club (800 000 euros la saison passée).Tout en reconnaissant : “Je ne suis pas un prince qatari”. Du côté du banc villeurbannais, les préoccupations restent sportives. Avec un effectif à nouveau largement remanié, Pierre Vincent peut, cette saison, compter sur des hommes d’expérience. De retour dans la Green Team, Amara Sy semble très attaché à redonner de la superbe au maillot des Verts. “Quand on signe à Villeurbanne, on sait à quoi s’attendre”, déclarait-il à son arrivée. “C’est un club qui veut jouer les premiers rôles tous les ans. Le premier objectif est de se qualifier pour la Semaine des As, ensuite de se qualifier pour les play-offs et d’aller le plus loin possible. On va essayer de faire en sorte que le club retrouve le devant de la scène.” Chahutés lors des matches de préparation, les premiers pas de cette nouvelle Asvel en Pro A se montrent en effet plutôt prometteurs. Grâce à leur victoire héroïque, à Chalon, chez le champion de France en titre, en ouverture de cette saison, les Villeurbannais ont su prouver qu’ils pouvaient être à la hauteur de leurs ambitions. =Laureline Coquard


sport U17 : quatre Lyonnaises championnes du monde

© Getty Images

Seize nations ont pris part à la troisième édition de la Coupe du monde féminine des moins de 17 ans, sur les bords de la mer caspienne. Quatre Lyonnaises faisaient partie de la sélection tricolore, devenue championne du monde.

On avait quitté les Françaises tristes et abattues cet été, après une défaite en finale des Championnats d’Europe face à l’Allemagne (1-1, 4 t.a.b 3). On les a retrouvées motivées, revanchardes et plus battantes que jamais dans cette Coupe du monde, avec un nouveau sélectionneur, Guy Ferrier qui a remplacé Paco Rubio.

Une poule très relevée Les débuts de cette équipe de France n’ont pas été simples. Les Bleuettes ont été reversées dans la poule B, dite “de la mort”. Une poule qu’elles ont partagée avec la Corée du nord (vainqueur de la compétition en 2008), les Etats-Unis (large vainqueur du championnat de la zone Amériques et Caraïbes, avec 26 buts marqués, aucun encaissé), et une équipe de Gambie, euphorique après s’être qualifiée pour la première fois de son histoire. Or, les Bleuettes ont habilement négocié leurs premiers matchs. A l’issue de deux nuls contre les Américaines

(0-0) et les Coréennes (1-1), les U17 se sont qualifiées pour les quarts de finale au goal average, après avoir écrasé la sélection gambienne (10-2). “Malgré le faible niveau de la Gambie, c’était quand même un match difficile parce qu’on avait beaucoup de buts à marquer”, se souvient la milieu de terrain Delphine Cascarino (15 ans), native de Saint-Priest et auteur de trois passes décisives lors de ce match. En terminant deuxième de son groupe, la France a dû affronter le Nigéria, premier du groupe A et auteur de quinze buts en trois matchs. Une rencontre tendue que les Tricolores ne sont pas parvenues à gagner dans le temps réglementaire, malgré une supériorité numérique. Les tirs aux buts ont cependant vu la France sortir vainqueur avec 5 t.a.b. contre 3.“On était vraiment stressées parce qu’on avait perdu trois mois plus tôt en finale de coupe d’Europe contre l’Allemagne, déjà aux tirs aux buts”, avoue la milieu de terrain lyonnaise Ghoutia Karchouni. “Mais quand on est arrivées en demies, on s’est dit ‘cette Coupe du Monde elle est à nous !” D’abord, elles devaient toutefois se défaire d’une autre nation africaine : le Ghana. Vainqueur du Japon (1-0) au tour précédent, la sélection ghanéenne, n’a toutefois pas fait le poids. Grâce à un doublé de l’attaquante de

Juvisy, Kadidiatou Diani, les Bleuettes ont remporté le match (2-0) et signé la première qualification d’une équipe française pour une finale de foot féminin.

Un groupe qui vit bien “Notre force ? C’est le collectif”, explique Delphine Cascarino. “L’ambiance est super bonne, on rigolait toutes ensemble, il n’y en a pas une qui était à l’écart du groupe”, ajoute la gardienne remplaçante Cindy Perrault, qui évolue à l’OL. “Qu’il s’agisse des remplaçantes ou des joueuses, il n’y a jamais eu de prise de tête.” En finale, elles retrouvent la Corée du nord. Et c’est une Lyonnaise, Ghoutia Karchouni, qui fera une passe décisive pour l’ouverture du score des Bleuettes. Les Coréennes égalisent en deuxième mi-temps, et c’est une nouvelle séance de tirs aux buts qui doit départager les protagonistes. Les jeunes Françaises font alors preuve d’un mental d’acier et remportent l’épreuve 7 t.a.b. à 6. Les Françaises sont la première équipe européenne à inscrire son nom au palmarès de la Coupe du monde féminine U-17, imitant ainsi leurs ainés qui avaient remporté l’épreuve masculine en 2001. =Mikhaël Defoly

LYONnews

29


culture

expo

Dream House Musée d’Art Contemporain Lyon Jusqu’au 30 décembre Le concept de “Dream House” est une idée qui s’est développée à partir de l’œuvre de La Monte Young (1935) “The four dreams of China”, où l’on trouve le concept de pièce musicale infinie. Au départ la “Dream House” est un grand espace où les musiciens peuvent jouer et travailler de manière constante. En 1966, à ses débuts dans la musique électronique, l’artiste réalise que travailler avec des musiciens est onéreux et décide de créer des sons harmoniques joués en continu, permettant ainsi de combiner musique vivante et électronique. Au fur et à mesure, l’œuvre évolue avec la conception d’un environnement en lumière colorée “Light” par Marian Zazeela (1940). Le travail commun du compositeur et de la plasticienne peintre fait de “Dream House” une œuvre vivante, riche de sensations. A l’intérieur d’un espace de plus de 500 m2, l’installation lumineuse et musicale plonge les visiteurs dans un univers acoustique accordé en harmonique. Pour les deux artistes il s’agit de faire vivre une expérience inédite aux visiteurs en les invitant à déambuler au rythme des modulations sonores provoquées par leurs propres mouvements.“Dream House” est un concept original qui mixe la musique vivante et la musique électronique pour une immersion totale dans le son et ses nuances. Musée d’art contemporain de Lyon - 81 Quai Charles de Gaulle - Cité internationale 69006 Lyon - De 4 à 6 euros - Gratuit pour les -18 ans.

La France de Raymond Depardon Le Plateau, espace d’exposition de la Région Rhône-Alpes Du 15 novembre au 2 mars 2013 Le Plateau accueille cette exposition photographique présentée à la Bibliothèque Nationale de France à l’automne 2010 et reprise pour la première fois en région. Quarante-quatre vues du paysages français : des tirages argentiques en couleur de très grands formats (1,60 m x 2m), illustrent un projet de grande ouverture, “une idée folle” comme le confie Raymond Depardon : “photographier la France seul, sur une période relativement courte”. Le Plateau - 1, esplanade François Mitterrand – Lyon 2ème - Entrée libre

Climat, à nos risques et périls Archives

Jusqu’au 30 mars 2013 Les Archives de Lyon présentent, à partir du 10 octobre, une exposition participative sur les aléas du climat à Lyon de la fin du Moyen-Age à nos jours. C’est une reconstitution originale, à partir de faits historiques puisés dans les archives publiques et privées, des événements climatiques qu’ont surmontés les lyonnais. Au cours de l’exposition, l’ensemble du public, du plus jeune au plus ancien, apprend à devenir un “historien du climat” grâce à de multiples documents d’archives.

Archive municipales de Lyon - 1 place des archives, Lyon 2ème – Gratuit et sans réservation. 30

LYONnews


LYON news

vous offrent vos places de cinéma ! Répondez à la question suivante :

Qui aime jouer les abrutis au cinéma ?* et envoyez un mail avec la réponse à l’adresse suivante contact@suchastar.com Les 30 premiers mails** recevrons une place de cinéma pour le CGR Cinémas Lyon Brignais

*indice : réponse sur lyonnews.com **un seul mail par candidat sera pris en compte LYONnews

31


culture

musique

Michaël Gregorio • Bourse Du Travail Vendredi 04 Novembre 2011 “Michael Gregorio, entouré de ses musiciens, réunit en concert tous les talents musicaux actuels (Mika, Christophe Willem, Julien Doré, Grégoire, Matthieu Chedid, Christophe Maé, ...). Il incarne aussi bien les grands de la scène française (Hallyday, Bashung, Goldman...) que les stars internationales (Prince, Ray Charles, ACDC, Paul McCartney, ...) et nous replonge dans l’émotion des inoubliables (Piaf, Brel, Bob Dylan, Pavarotti...), le tout dans un savant mélange de performance, d’hommages et d’humour.”

Sting • Halle Tony Garnier Vendredi 09 Novembre 2012 De retour début 2012 avec son projet ‘live’ nommé ‘Back To Bass’, l’ex-chanteur leader du groupe Police Sting effectuera en novembre une nouvelle série de concerts dans l’hexagone en novembre. Une mini-tournée qui débutera le 7 novembre à Strasbourg et passera par Lyon, Amnéville, Nice, Bordeaux et Rouen. Après ‘If On A Winter’s Night’ entre folk et musique médiévale (2009) et ‘Symphonicities’ relecture symphonique des tubes de Police et des siens (2010), Sting a proposé durant l’hiver 2012 son nouveau projet live,‘Back To Bass’ vision rock des ses plus grands classiques.

Mika • La Bourse du travail Jeudi 15 Novembre 2012 C’est l’un des albums les plus attendus de l’année. Mika va sortir avant l’été “The Origin of Love”, son troisième disque avec certainement des titres en français. www.mikasounds.com

Lord of the dance • Halle Tony Garnier Dimanche 02 Décembre 2012 Ils viennent d’Irlande, ils ont conquis la planète. Epoustouflant. En trois ans plus de 6 millions de spectateurs ont déjà ovationné Lord of the Dance. Deux heures à couper le soufle d’un spectacle qui retrace l’une des plus célèbres légendes irlandaises, mariant de façon saisissante gigues endiablées, claquettes et rock. Spectacle Conçu par Michael Flatley, la star inconstée de la danse celtique et du “Irih Tap Dance”: s’il ne danse plus dans ce spectacle, il reste le Directeur Artistique de cette troupe, composée de 50 danseurs et musiciens. Deux écrans géants sont utilisés pour démultiplier la performance des danseurs.

Johnny Hallyday • Halle Tony Garnier Jeudi 20 Décembre 2012 “Après avoir rencontré des problèmes de santé en Décembre 2009, Johnny a dû mettre un terme prématurément à sa gigantesque tournée d’Adieu « M’arrêter là » au cours de laquelle il aura été à la rencontre de plus de 1 000 000 de personnes. D’une ténacité exceptionnelle et de nouveau en pleine forme, il a décidé de repartir sur les routes pour terminer ce qu’il avait commencé et combler son public avec un show qui promet d’être à la hauteur de la carrière de l’Idole des jeunes. Définitivement, Johnny restera définitivement l’icône des Français.” 32

LYONnews


LYONnews

33


interview

politique business

n MFM Radio c’est 100% de musique française. Quelle est votre chanson française préférée ? C’est impossible de répondre à cette question, je suis fou de chanson. Si vraiment vous me demandez de choisir, là, comme ça, tout de suite, ce sera la sublime Bahia de Véronique Sanson.

Jean-François Copé par Laurent Argelier n Jean-François Copé avez vous déjà réalisé tous vos rêves ? Non, heureusement d’ailleurs, ce serait terrible d’imaginer qu’on a déjà réalisé ses rêves. n Quel rêve n’avez vous pas encore réalisé ? Plein ! J’aurais adoré être pianiste de bar. Cette image formidable de celui qui joue du piano suffisamment bien pour pouvoir se produire à l’extérieur mais sans être suffisamment fort pour être un grand concertiste. Et qui joue du jazz ou du blues dans un bar ou on ne l’écoute pas forcément mais ou il est très heureux de jouer. Ca c’est une image que j’ai toujours adoré… n Lorsque vous jouez au piano vous éprouvez quelle émotion ? Je suis très sensible à la musique donc j’adore jouer. Lorsque je joue du piano j’oublie absolument tout le reste. Je suis totalement concentré sur ma musique. n Jean-François Copé qu’avez vous fait de vos 20 ans ? 34

LYONnews

Des tas de rêves que je voulais réaliser, notamment celui de m’engager pour mon pays. Et je suis très content aujourd’hui de pouvoir le faire même si je n’avais imaginé à quel point c’était difficile. n Que vous évoque le mot “passion” ? On ne fait rien d’important dans la vie sans passion. Je pense que c’est le plus beau mot que l’homme ait inventé. C’est aussi le plus beau de tous les sentiments. Je pense en fait qu’on ne fait rien de grand sans passion. n En un mot quelle est la qualité de François Fillon ? Un mot ?! Vous êtes très exigeant, parce que je pourrais vous en donner beaucoup des qualités de François Fillon. C’est quelqu’un de très sympathique avec qui j’ai toujours plaisir à parler même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout. Mais c’est quelqu’un avec qui j’ai toujours l’impression d’avoir des échanges intéressants.

n Et pourquoi en particulier cette chanson ? Parce que c’est une chanson qui, depuis que j’ai 16 ans, m’invite au rêve et à l’évasion. C’est une chanson d’amour magnifique qui parle d’une ville sublime, Salvador de Bahia au Brésil. Elle raconte l’histoire de Michel Berger et Véronique Sanson, c’est une très belle chanson. n Vous parlez de l’amour. L’amour pour vous c’est nécessaire, c’est presque une évidence mais c’est avant tout un moteur ? Comme je vous disais tout à l’heure on ne fait rien de grand sans passion mais on ne fait rien non plus de grand sans amour, c’est impossible. Je pense même qu’il ne faut pas craindre de donner toujours une part très affective à tout ce que l’on fait dans la vie. Il faut ne faut jamais craindre d’aimer, de détester, de rire, de mettre de l’humour même dans les moments les plus difficiles. C’est ce que j’ai appris de mes parents et de leur histoire. Dans les plus grandes épreuves il faut toujours trouver la manière d’espérer, de construire ou de reconstruire et de toujours avoir prêt de soi un petit bout d’humour. n Jean-François Copé êtes vous un homme amoureux ? Bien sur, de ma femme Nadia.


interview

politique clubbing

Pierre Sarkozy

par toute l’equipe de“Tout Lyon en parle” : Laurent Argelier, Philippe Jacquet et Lola n C’est la première fois que tu viens à Lyon ? Je suis déjà venu à Lyon parce que j’aime bien l’OL même si je suis supporter du PSG. J’ai déjà vu quelques matchs mais pour mixer c’est la première fois. n Comment tout a commencé pour toi ? J’ai toujours aimé la musique depuis tout petit. C’est quelque chose qui me parle et me touche. Je faisais des cassettes et compils à l’école. J’ai acheté mon premier logiciel à 15ans. Je suis d’origine corse donc je jouais la bas dans des clubs à Ajaccio en vacances. Et le reste de l’année j’achetais du matériel pour produire et mixer. n Quand est ce que tu as eu le déclic ? J’aimais beaucoup ce qui était french house et hip hop. J’ai fais un voyage aux Etats-Unis, en revenant j’ai acheté du matériel. Ce fut le premier déclic, j’ai décidé de m’investir plus dans ce domaine. Le second déclic est venu au moment ou j’ai reçu un chèque de la SASEM pour des musiques créées avec Sub Zero, dj à Miami pour un dvd de Jamel qui s’est très bien vendu ; je me suis alors dis qu’on pouvait en vivre et gagner sa vie avec. n Quelles sont tes références de French Touch ? Adolescent j’écoutais Daft Punk,

Alex Gaufer, Cassius, Lemon, Alan Brax. n Moi qui mixe aussi beaucoup de house et d ‘électro, je n’ai pas la culture Hip/Hop. Tu as les deux facettes Hip/ Hop et House ? Plein d’artistes ont ce profil. Bob Sinclar a commencé en produisant du Hip Hop, Guetta, Calvin Harris également. Ce n’est pas la même culture mais ce sont les mêmes racines. La French House et le Hip Hop New Yorkais sont inspirés de Soul c’est le matériel commun de cette culture afro américaine. Et les moyens de produire sont les mêmes des machines, des sampleurs, des mpc... n Lorsque tu joues, tu ressens le public ou tu es dans ta bulle ? L’intérêt de jouer face à des gens c’est l’interaction qu’il peut y avoir entre un performer et le public. Ca n’a rien à voir mais c’est complémentaire avec le travail en studio. En studio tu penses savoir ce qui fonctionnera en club. Et en club tu te rends compte que ce qui fonctionnait en studio ne fonctionne plus. n Quel a été le public le plus réceptif à ta musique ? Les clichés sont vrais à ce niveau là. Le Brésil, c’est vraiment un public chaleureux, c’est fusionnel. Quelque soit le club populaire ou un peu plus élitiste il y a une chaleur, un appétit. Les gens sortent

non pas pour se montrer comme en Europe, mais pour célébrer. C’est très gratifiant pour un DJ. n Quels sont les avantages pour un DJ face au public féminin ? Cela favorise le contact. Ce ne doit pas être la motivation principale. Je ne pense pas que ce soir très sein et que se soit le moteur. Le succès avec les filles va et vient. Il faut vraiment quelque chose de plus solide qui te porte, la passion de la musique. n Avec qui ferais- tu un featuring ? Un de mes rêves absolus serait de faire un morceau électro avec Di Angelo qui est l’inventeur de la New Soul qui a produit des artistes comme Amy Winehouse. n On peut retrouver tes mix ou podcast sur internet ? J’ai un soundclod : Mosey ou j’ai posté un podcast avec Sub Zero et puis quelques remix et edit. Si vous me suivez tous les 15 jours je poserais des nouveautés. n D’où vient ton nom de scène Mosey ? Ce la vient d’un vieux terme anglais qui veut dire se balader sans trop se presser. Je trouvais que ca me ressemblait. Flâner c’est une manière d’avancer dans la vie mais en prenant son temps et prenant le temps de s’arrêter sur la route s’il faut regarder ou observer. LYONnews

35


culture

théâtre

Un Grand Cri d’Amour de Josiane Balasko Salle Rameau Vendredi 16 novembre Alors qu’une pièce de théâtre risque de tomber à l’eau suite à l’absence imprévue de l’actrice principale, un producteur un peu verreux va mettre au point une série de combines plus horribles les unes que les autres afin de pouvoir assurer la promotion de sa pièce sur un coup médiatique... Ses stratagèmes vont mettre face à face deux comédiens qui se détestent cordialement.... et un metteur en scène qui va vivre les pires répétitions de sa vie ! Le rythme est mené tambour battant, les dialogues percutants et on ne cesse de rire face à cette succession de coups bas ! Salle Rameau - 29, rue de la Martinière - Lyon 1er - 04 78 27 23 59

Soif Espace Jean Poperen Samedi 17 novembre Un homme, une femme, longtemps inséparables, ne se sont pas vus depuis cinq ans ; s’ils ne s’étaient pas croisés dans un restaurant quelques jours auparavant, qui sait combien de temps aurait duré cette inexplicable séparation ? La joie de se retrouver est grande, un brin fébrile, et le vin, qui sait ouvrir les âmes, appelle à l’éveil des sens. Cette étrange soirée va offrir à ces deux-là l’occasion, rare, de mesurer la profondeur des liens qui les unissent, et en découvrir les limites, si fragiles et si floues, faîtes de tant d’énigmes. L’amitié doit-elle passer par la soif de l’autre, pour être rassasiée ? Espace Jean Poperen - 135, rue de la République - 69330 Meyzieu - 04 72 45 16 75

Un petit coup de blues Complexe du Rire C’est officiel : Jacques Chambon, le Merlin de “Kaamelott”, est un auteur de pièces à succès ! Vous avez adoré “Ta Gueule” ? Sachez que cette nouvelle comédie est déjà culte ! Vous pensiez que les bureaux sont vides la nuit... Erreur ! Il s’y passe des choses étranges. Quand un cadre sous pression rencontre un sosie d’Elvis, le show et le business se mélangent et nous font passer du blues au rock sans perdre le tempo... Un petit coup de blues? Plutôt un grand moment de jubilation interprété par deux formidables acteurs : Nicolas Gabion (l’attachant seigneur Bohort de la série d’Alexandre Astier) et Damien Laquet qu’on a pu voir dans de nombreux succès sur les scènes parisiennes et lyonnaises. Complexe du Rire - 7, rue des capucins – Lyon 1er – 04 78 27 23 59 36

LYONnews

© www.studio556.fr

Du 7 novembre au 19 janvier 2013


charcuterie Bonnard charcuterie fine

Ouveture exeptionnelle du magasin : les dimanches 9, 23 et 30 décembre & les lundis 17, 24 et 31 décembre

photos © matthieu cellard

Renommée pour ses saucissons de Lyon, rosette et jésus et ses quenelles à la cuillère, l’équipe de la Charcuterie Bonnard vous accueille toute l’année pour vous présenter son savoir-faire artisanal 36, rue Grenette - 69002 Lyon - 04 78 42 19 63 www.charcuteriebonnard.fr


culture

Le couvre feu d’octobre Lancelot Hamelin L’arpenteur Octavio, jeune Français d’Oran, en Algérie, vit une passion avec Judith. Mais l’été 1955, il doit tout quitter pour rejoindre Paris afin d’y suivre ses études universitaires. Lasse de l’attendre, se sentant abandonnée, Judith se jette dans les bras du frère aîné d’Octavio et l’épouse. En 1957, le couple débarque à son tour en métropole. Alors qu’Octavio s’engage dans la lutte clandestine aux côtés du FLN, son grand frère, qui est policier, choisit le camp de l’OAS. Dès lors, la tragédie est scellée entre ces trois-là, qui, malgré leurs trahisons, les querelles et tout ce qui les sépare, continuent de s’aimer en secret... Avec ce roman d’amour somptueux, qui s’inscrit dans la lignée de L’adieu aux armes d’Ernest Hemingway, Lancelot Hamelin nous fait revivre les violences de la guerre d’Algérie qui ont été commises sur le territoire français, notamment à Paris, en veillant à montrer les crimes et les tourments de deux camps. 38

LYONnews

livres

Les Bidochon sauvent la planète Christian Binet Fluide glacial Dans ce nouvel opus, Robert et Raymonde Bidochon découvrent l’écologie, d’un point de vue consommateurs. Raymonde Bidochon est devenue une adepte à l’excès d’un mode de vie écologique, entrainant son compagnon Robert peu concerné par la nouvelle lubie de sa femme. Environnement, co-voiturage, économies d’énergie, tri sélectif, les Bidochon découvrent les joies et les peines de l’écologie. Savoureux et drôlissime.

Homo erectus

Avant la chute

Tonino Benacquista

Fabrice Humbert

Gallimard

Le Passage

“Pour certains, il s’agissait d’un rendez-vous réservé aux hommes, où il était qu e s t io n d e fe m m e s . D’autres, en mal de solidarité, y voyaient le dernier refuge des grands blessés d’une guerre éternelle. Pour tous, d’où qu’ils viennent et quoi qu’ils aient vécu, c’était avant tout le lieu où raconter son histoire.”

En Colombie, la famille Mastillo tente de survivre sur son lopin de terre dans la jungle.Au Mexique, le sénateur Fernando Urribal, à l’abri dan son grand domaine, partage son temps entre la capitale et l’Etat de Chihuahua. En France, dans une cité, le petit Naadir vit paisiblement au milieu des siens en tâchant de ne pas voir l’irruption des dangers. Progressivement, tous vont pourtant voir leur existence basculer. Vaste fresque d’un monde qui se défait, le roman de Fabrice Humbert raconte la montée des périls, le basculement des sociétés mais aussi l’énergie de la vie. Avec le sens de la narration qui a fait le succès de “L’origine de la violence” et de “La fortune de Sila”, il relate notre histoire à tous.


LYONnews

39


culture

high-tech

I-pad mini Comme attendu, Apple a présenté sa nouvelle tablette petit format, l’iPad mini. À un prix malheureusement plus élevé que celui espéré.

Il aura fallu attendre plus de 45 minutes pour découvrir l’iPad mini. 45 minutes durant lesquelles Apple et Tim Cook, dont le style vestimentaire s’est légèrement amélioré depuis le mois dernier, se sont auto congratulés sur la réussite de la marque avant de présenter plusieurs nouveaux ordinateurs. Si le MacBook Pro Retina Display HD de 13,3 pouces et le iMac ont retenu notre attention grâce à leur finesse record (5 mm pour le iMac !), cela n’était pas suffisant pour nous faire oublier la raison de notre présence à cette Keynote - pour une fois diffusée en streaming par Apple : le nouvel iPad.

celles attendues : écran de 7,9 pouces avec une résolution de 1024 x 768 pixels (ce qui implique l’absence d’un écran Retina), 7,2 mm d’épaisseur pour un poids de 308 grammes (contre 652 grammes pour l’iPad), appareil photo 5 megapixels et présence du processeur A5. Apple s’est ensuite lancé dans un comparatif douloureux pour la Nexus 7 pouces de Google. Si les tablettes font globalement la même taille, à 2cm près, le contenu pouvant être visionné en mode surf sur le web est différent : 35% de plus en mode portrait, 67% en mode paysage.

Un iPad boosté en apéritif À notre grande surprise, il y a finalement eu deux iPad pour le prix d’un (c’est une façon de parler évidemment). Un iPad 4e génération, boosté par le processeur A6X a d’abord été présenté. Muni du nouveau connecteur lightning, d’une nouvelle caméra frontale HD, et pourvu d’une autonomie de 10 heures (comme le New iPad), il est dès à présent disponible en pré-commande à partir de 509 € en version 16 Go Wi-Fi. Conséquence de cette inattendue tablette : le New iPad disparaît purement et simplement de la circulation, après seulement 7 mois de commercialisation !

Après une dernière vidéo vantant les grands mérites de cette nouvelle tablette petit format, avec notamment la confection de la plus petite batterie jamais réalisée par Apple, le prix a été annoncé. Et même applaudi par l’assistance alors qu’il est pourtant supérieur de 90 euros à celui qui circulait dans la presse depuis une semaine. L’entrée de gamme, une version 16Go Wi-Fi, s’élève ainsi à 339 €. Apple n’a donc pas cédé aux sirènes du low-cost et reste fidèle aux valeurs de Steve Jobs. Quand bien même ce dernier avait toujours promis de ne jamais faire une tablette plus petite que sa création initiale…

L’iPad mini sans surprise…

Prix

Puis est venu le tour de l’iPad mini, appellation d’ailleurs confirmée immédiatement. Sa taille réduite lui permet de tenir dans la main, en mode portrait. Le design est lui une sorte de copier-coller de l’iPhone 5 avec une coque arrière aluminium noire pour la version black et grise pour la version blanche. Quant aux caractéristiques, elles sont

Wi-Fi: 16 Go - 339 €, 32 Go - 439 €, 64 Go - 544 € Wi-Fi + Cellular : 16 Go - 469 €, 32 Go - 569 €, 64 Go - 674 €

40

LYONnews

…sauf le prix

Disponible le 26 octobre en précommande, le 2 novembre en magasin. Source : www.gqmagazine.fr


culture

cinéma

Une nouvelle chance / Sortie : 21 novembre 2012 Réalisé par : Robert Lorenz Avec : Clint Eastwood,Amy Adams, Justin Timberlake Genre : Drame Un découvreur de talents spécialisé dans le baseball voit sa vie basculer avec la perte progressive de sa vue. Il décide pourtant de faire un dernier voyage à Atlanta, accompagné de sa fille, à la recherche d’un talent prometteur.

Les 5 légendes / Sortie : 28 novembre 2012 Réalisé par : Peter Ramsey Avec : Alec Baldwin, Hugh Jackman, Jude Law Genre : Animation Les Cinq Légendes raconte l’aventure fantastique d’un groupe de héros, tous doués de pouvoirs extraordinaires. Lorsque Pitch, un esprit maléfique, décide de régner sur le monde, ces 5 légendes vont devoir, pour la première fois, unir leurs forces pour protéger les espoirs, les rêves et l’imagination de tous les enfants.

Black Bird / Sortie : 9 janvier 2013 Réaliser par : Stefan Ruzowitzky Avec : Eric Bana, Olivia Wilde, Charlie Hunnam Genre :Thriller Addison et sa soeur Liza sont en fuite après un casse qui a mal tourné. Suite à un accident de voiture, ils se séparent pour rejoindre la frontière canadienne alors qu’une tempête de neige se prépare. Addison sème la terreur sur son passage, pendant que Liza rencontre Jay, un ex-boxeur en route pour fêter Thanksgiving chez ses parents. Le chemin des deux fugitifs ne va pas tarder à se croiser…

Populaire / Sortie : 28 Novembre 2012 Réalisé par : Regis Roinsard Avec : Romain Duris, Déborah François, Nicolas Bedos, Bérénice Bejo, Eddy Mitchell, Miou-Miou Genre : Comédie Printemps 1958. Rose Pamphyle, 21 ans, vit avec son père, veuf bourru qui tient le bazar d’un petit village normand. Elle doit épouser le fils du garagiste et est promise au destin d’une femme au foyer docile et appliquée. Mais Rose ne veut pas de cette vie. Elle part pour Lisieux où Louis Echard, 36 ans, patron charismatique d’un cabinet d’assurance, cherche une secrétaire. L’entretien d’embauche est un fiasco. Mais Rose a un don : elle tape à la machine à écrire à une vitesse vertigineuse. La jeune femme réveille malgré elle le sportif ambitieux qui sommeille en Louis… Si elle veut le poste, elle devra participer à des concours de vitesse dactylographique. Qu’importent les sacrifices qu’elle devra faire pour arriver au sommet, il s’improvise entraîneur et décrète qu’il fera d’elle la fille la plus rapide du pays, voire du monde ! Et l’amour du sport ne fait pas forcément bon ménage avec l’amour tout court…

LYONnews

41


bars

© fou d’images

loisirs

Juliette 41, rue Juliette Récamier - 69006 Lyon - 04 78 52 83 80 Situé au cœur de Lyon, le Café Juliette vous accueille dans un cadre contemporain et intimiste. Ce bar à cocktails a été baptisé en l’honneur de Juliette Récamier, une jeune mondaine à l’époque napoléonienne. Installé au bar ou dans la mezzanine à l’esprit boudoir, vous pourrez siroter de savoureux cocktails, à accompagner d’une assiette à partager. Tous les adeptes de bonne musique et de convivialité s’y pressent quel que soit le jour de la semaine. Ouvert du lundi au samedi de 7h30 à 1h.

Plan B

Café du marché

25, bd des Brotteaux 69006, Lyon 04 72 83 54 79

25, Quai Saint-Antoine 69002, Lyon 04 78 38 06 31

Le Plan B, c’est un bar où “on se sent à l’aise, à la cool” comme le soulignent Fabien Spinelli et Christophe Bisognien, les gérants. Atmosphère feutrée et lounge, le Plan B propose une programmation de concerts et mix électro live. Venez apprécier ces live tout en dégustant un délicieux cocktail. En bref, tout est réuni pour que vous tombiez sous le charme du Plan B.

Le Café du Marché est un endroit très agréable. Situé devant le marché Saint-Antoine, il offre une vue imprenable sur les quais de Sâone. Il reste ouvert toute la journée, propose de la restauration le midi, et le soir le café se transforme en bar. Un endroit à connaître.

42

LYONnews


Petit déjeuner / plats du jour / Apéro Tapas

cuisine du marché / produits frais Plat du jour : 9,50e Le 1er novembre ouverture de l’écaillé du Grenette ! Venez nous retrouver autour d’une sélection d’huitres, crevettes et bulots et ce tout au long de la journée... Vous pourrez dorénavant consommer iodée les samedis à partir de 11h et les dimanches à partir de 9h et ce tout au long de l’hiver

2 rue Grenette - 69002 Lyon - 04 78 42 32 01 - www.legrenette.com LYONnews

43


restos

photos © Alain RICO

loisirs

La Grotte Saint Loup

53, quai Clemenceau - 69300 Caluire-et-cuire - 04 78 28 88 39 Ce lieu convivial et raffiné nous donne l’impression de sortir d’un monde féérique où tout n’est que douceur et plaisir. Un cadre incroyable pour ce restaurant aux airs d’atelier musée : de jolies voûtes, des Harley customisées et une immense terrasse surplombant l’île Barbe. À découvrir impérativement. La Grotte est ouverte du lundi au vendredi, midi et soir, ainsi que le samedi soir. Fermeture le samedi midi et le dimanche. Pour suivre toute actualité de La Grotte Saint Loup, rien de plus simple il vous suffit de télécharger l’application “resto pocket” sur apple Store ou Android et flasher ce code à l’aide de votre smartphone et de vous inscrire dans notre mailing liste... Plus aucune soirée ne vous échappera...

Scorsese

B-52

Ce restaurant à la décoration baroque vous offre une ambiance très conviviale où tous les genres se mêlent pour passer une bonne soirée. Cuisine italienne de rigueur par le chef Luigi, c’est un vrai plaisir pour les papilles... En quelques mois cet établissement a pris toute sa place dans le paysage de vos sorties. Une terrasse intimiste pour la période estivale vient parachever ce beau projet du maître des lieux Patou.

Au B52, le chef vous propose chaque jour un plat ou une suggestion différente... Connaissant les impératifs horaires de ses clients, ce restaurant a su s’adapter à la demande et propose un service rapide le midi. Le soir, retrouvez les after-work festifs les vendredis dès 18h30 avec buffet gratuit à volonté, music live, DJ, danseuses... Un bon moyen de se détendre après une dure journée ! Sans oublier les after-week du samedi où toute l’équipe remet le paquet !

60, chemin de la Bruyère 69570 Dardilly 04 78 35 06 81

© Alain RICO

71, rue Pierre Corneille 69006 Lyon 04 72 81 62 15

44

LYONnews



loisirs

interview chef

Cédric Garin, chef au Victoria Hall par Fabienne Dumas

n Comment choisissez-vous vos produits pour qu’ils soient de qualité ?

© Ivan Dos Santos

On se déplace sur les marchés pour toujours avoir des produits de saison. Des commerciaux viennent également pour nous proposer de la marchandise de qualité. On teste les recettes bien avant de les mettre à la carte, toute la brigade participe aux essais puisqu’on discute ensemble des améliorations à apporter pour l’entière satisfaction de nos clients. n Quelle est la signature du Chef Garin ? Je n’ai pas de spécialité. J’aime la simplicité et la qualité. Au Victoria Hall, il n’y a pas qu’un chef, c’est un travail de groupe comme je vous le disais.

n Présentez-vous et racontez nous votre parcours.

n Quel plat aimez-vous travailler ?

J’ai suivi ma formation au lycée Rabelais à Dardilly. J’ai fait mon apprentissage au restaurant Daniel Léron, ensuite chez Christian Têtedoie, Meilleur ouvrier de France et Meilleur apprenti de France, ainsi qu’à la renommée Maison Troisgros. Par la suite, j’ai fait mon armée à Paris au Ministère des Affaires étrangères au Quai d’Orsay. J’ai aussi eu la chance de participer à un concours international : La Chaîne des Rôtisseurs. J’ai gagné le régional, le national et j’ai été quatrième international. J’ai touché un peu à tout : pâtisserie, boulangerie. C’est important de voir les différentes façons de cuisiner, les produits et les différentes spécialités. Je suis arrivé au Victoria Hall il y a un peu plus de 7 ans.

J’aime cuisiner la Saint-Jacques qui, pour moi, est un produit noble. J’aime le foie gras d’ailleurs on travaille avec Rougié, une grande marque Française. n Quel est votre meilleur souvenir ? C’est, sans aucun doute, toutes les grandes maisons que j’ai fait, celles qui m’ont appris à cuisiner. Ma rencontre avec Monsieur Pierre Troisgros a été formidable. C’est un vrai « Larousse » humainement parlant. n Votre pire souvenir ? C’est lorsqu’il me manque un produit à la carte et que je ne peux pas satisfaire le client.

n Comment définiriez-vous la cuisine du Victoria Hall ?

n Quels sont les évènements prévus en 2013 ?

C’est une cuisine semi-gastronomique. Aujourd’hui c’est compliqué de faire du gastro, donc cet intermédiaire nous permet de cuisiner pour tout le monde avec de bons produits frais et de qualité. Nous travaillons avec d’excellents fournisseurs comme Mons, Meilleur ouvrier de France, implanté aux Halles de Lyon et beaucoup d’autres.

Pour la 2ème année consécutive, on organise le Cocktail du Bocuse d’or, durant lequel on reçoit de grands chefs. Cela demande une vraie préparation et c’est un beau challenge. Tout ça est une vraie passion parce que mon père était dans la cuisine et mon arrière grand-père dans le vin donc la gastronomie est une histoire de famille.

46

LYON news


Brake France Corbas

16-18 Avenue Montmartin - 69960 Corbas 04 78 20 78 72

Tous les produits et plus encore en téléchargeant l’application mobile* ou sur www.brake.fr *Disponible sur iPhone, IPad et Android

LYON

47


loisirs

reportage

Au Comptoir de la Bourse Soirée “Maison Close” Le 11 octobre

© Kaiser

33 rue Bourse - 69002 Lyon 04 72 41 71 52 www.comptoirdelabourse.fr

prochain RDV le jeudi 29 novembre 48 LYONnews


us

en

-Vo dez

Pro

c

nR hai

Le mercredi novembre

21

Lyon News vous convie au

Club Affaires Apéro ! Grignotage de luxe offert

Au Comptoir de la Bourse à partir de 18h30 33 rue Bourse - 69002 Lyon 04 72 41 71 52

LYONnews

49


loisirs

reportage

Journée pour l’Assosiation “Regarde chaque jour le monde” le 7 ocotbre au DoMo...

© Kaiser

45 quai Rambaud - 69002 Lyon Tél : 04 37 23 09 23 - contact @ do-mo.fr www.do-mo.fr

50

LYONnews


loisirs

moto

Le Hopper, premier service européen de taxi-moto électrique ! Il ne fait pas de bruit, ne pollue pas et va plus vite que les bus ou les tramways ! Un nouveau mode de transport public a été lancé le 1er octobre dans la cité néerlandaise : un scooter électrique vert fluo, avec chauffeur, au prix de 2,50 euros la course. Amsterdam vient de lancer une petite révolution en matière de transports publics. La capitale économique des Pays-Bas a mis en circulation sur ses pistes cyclables le Hopper, premier service européen de taxi-moto électrique qui ne fait pas de bruit, ne pollue pas et va plus vite que les bus ou les tramways ! Depuis le 1er octobre, les habitants d’Amsterdam peuvent emprunter un scooter-taxi électrique pour assurer leurs déplacements. Ce nouveau service, imaginé par la société Hopper, a été créé en partenariat avec la municipalité et le ministère de l’Environnement, séduits par ce nouveau moyen de réduire les émissions polluantes et les nuisances sonores dans la capitale hollandaise. Un trajet est facturé 2,50 euros, quels que soient sa durée et la distance parcourue. Un prix plancher rendu possible par la pose de quatre tablettes numériques sur le top-case / dosseret passager destinées à la diffusion de publicités. Un GPS permet aux annonceurs de visualiser à quel endroit du parcours leurs annonces ont été vues par les passants. Hopper a pris soin de choisir des équivalents 50cm3 sur lesquels le port du casque n’est pas obligatoire. LYONnews

51


loisirs

auto

Pureté des formes, clarté des lignes : l’Audi A7 Sportback Surmontant des passages de roue subtilement mis en valeur, une ligne dynamique acérée court d’un bout à l’autre du véhicule. Tension visuelle… : elle s’étend, implacable, en direction des roues arrière, conférant à l’Audi A7 Sportback son allure souveraine.

Véritable ponctuation, en forme de virgule, le hayon concentre lui aussi avec précision les forces de la nouvelle venue. Son dessin, qui évoque celui d’un coupé deux portes classique, met en avant le tempérament volontaire du véhicule. Tandis que l’espace de rangement, avec sa capacité de 1 390 litres, impressionne. Le capot avant se caractérise par son dessin en V. A l’intérieur, un moteur puissant, toujours prêt à bondir. L’allure, ici encore, est souveraine. La calandre Singleframe se pare de baguettes horizontales en chrome, qui donnent à la proue son aura d’élégance. Un design d’exception confère enfin aux feux avant un surcroît de puissance. Les roues sont habillées de jantes en aluminium pour une touche de distinction supplémentaire. L’éclairage diurne à LED des feux avant 52

LYONnews

garantit une visibilité optimale, ses diodes ajoutant à l’impression de dynamisme et d’élégance.

Une technologie au service du conducteur Le système MMI® touch à commande tactile, disponible en option via le GPS Advanced, permet au conducteur de manier les fonctions de navigation et de lecture multimédia, mais aussi de téléphoner sans jamais lever les yeux de la route et en utilisant un seul doigt.

V6 3.0 TFSI quattro Ce moteur six cylindres délivre une puissance de 220 kW (300 ch). L’Audi A7 Sportback est équipée d’un turbocompresseur mécanique innovant avec refroidisseur d’air de suralimentation, offrant ainsi au moteur 3.0 TFSI®

des performances inédites tout en conservant une consommation de carburant modérée. Le moteur vous impressionnera par son couple maxi de 440 Nm et sa disponibilité dans les tours : 90 % du couple maxi est disponible sur une plage de régimes allant de 2900 à 45 00 tr/min. Grâce à sa réactivité et à sa puissance exceptionnelles quel que soit le régime, le bloc six cylindres permet tous les styles de conduite, même les plus sportifs. L’Audi A7 Sportback accélère ainsi de 0 à 100 km/h en 5,6 secondes, tout en disposant encore d’abondantes réserves de puissance au-delà. Elle est naturellement conforme à la norme d’émission Euro 5. Consommation de carburant en cycle mixte : 5,1-5,9 l/100 km Émissions de CO2 en cycle mixte : 172-190 g/km


Performance Vitesse maximale : 235 km/h Accélération : 7,9 s

Consommation Type de carburant : Super sans plomb, 95 RON Urbain : 9,6 l/100 km Extra-urbain : 6,1 l/100 km

LYONnews

53


loisirs

interview shopping déco Tous les mois notre magazine invite une personnalité lyonnaise pour faire son shopping déco. Dans notre show room déco, il choisit quatre articles correspondant à nos questions et nous explique pourquoi !

Ma p’tite déco...

Ce mois-ci la décoratrice Sandrine Michel Chambon reçoit M Daniel BUGUET, Pdg UTD: Union textile distribution, créateur du Show-room Déco de st Priest. Lieu d’exposition permanente de fournisseurs d’aménagement intérieur et extérieur réservé aux professionnels, lieu de travail pour les archis, promoteurs, commerçants, hôteliers… Daniel, bonjour, nous interviewons depuis presqu’un an des personnalités lyonnaises, nous piochons dans les 3500 m2, le décor, la matière de nos rêves. A l’aube de l’année 2013, avant tous les pronostics et prévisions de l’année future que percevez-vous pour cette nouvelle année ? En avant-première dévoilez nous les tendances de demain… 1. Quelle maison pour l’avenir ?

2. Quelle matière pour l’avenir ?

3. Quelle ambiance pour l’avenir ?

4. Quelle atmosphère pour l’avenir ?

Rendre le luxe accessible à tous et être dans son époque. Nous lançons un projet “maison ossature bois” . Concilier l’envie d’avoir une belle maison, modulaire, respectueuse de l’environnement et accessible.

Spontanément, je suis proche des matières nobles, la pierre, le bois, la laine, le métal. Les matières avec du caractère, un passé, une histoire, les matières brutes, authentiques.

Les ambiances sont surtout guidées par une atmosphère ! Se sentir bien dans un lieu, assez contemporain mais pas vide. Le contemporain confortable en sorte ! Des pièces chaleureuses pas trop chargées. La lumière naturelle est très importante, les ouvertures, les vues, les perspectives.

C’est difficile comme question !! Avoir un lieu où l’on se sente bien. On dépasse le cocooning, se sentir bien par rapport à une couleur, une matière, une dimension. L’atmosphère est une question d’harmonie propre à chacun, L’habitat reprend une vraie position de lieu de vie. (nous ne sommes plus avec une valise à la main toujours à partir en vacances, en weekend.) C’est une vraie évolution qui va durer car il y a tellement d’agression et de stress que l’habitat est un refuge, indispensable pour se ressourcer, se sentir bien.

2.

1.

3.

54

LYONnews

Merci Daniel, pour ces prévisions qui nous ferons passer le cap du 12/12/12


Des canuts à la création contemporaine

50 lieux, 100 manifestations Balades urbaines, expositions, conférences, design textile... 50 places, 100 events : Urban walks, Exhibitions, Conferences, Textil Design...

- Photo : Gilles Defaix - Tissu : Bouton Renaud

14 - 30 NOVEMBRE

La ville comme on l’aime, festive LYONnews


loisirs

mode

Tramps – 5 rue de l’Ancienne Préfecture 69002 Lyon - 04 72 77 51 47– www.tramps.fr

Blouson Aéronautica 1170 e Chemise Paul Smith 150 e Pantalon Paul Smith jean 175 e Ceinture Aéronautica 139 e Cheche Bill Tornade 69 e Pochette ordinateur 139 e Baskets Bikkembers 220 e

56

LYONnews

photos © Alain Rico

Echarpe Bill Tornade 90 e Manteau Paul Smith 775 e Costume Paul Smith 810 e Pull Bill Tornade 155 e Chemise Bill Tornade 155 e Cravatte Paul Smith 110 e Ceinture Paul Smith 159 e Besace Paul Smith 519 e Chaussures Paul Smith 359 e


Marina Yachting première boutique en france 49 cours Vitton - 69006 Lyon - Tel : 09 83 283 283 www.marinayachting.fr


loisirs

mode

homme – 46 boulevard des Brotteaux - 69006 Lyon – 04 78 24 54 93 – www.smart.fr

Montre “Rubber” Nixon 399 e

Bonnet Moncler 125 e

Manteau “Pasterze” Moncler 930 e

Doudoune “Canut” Moncler 1025 e

Gilet Moncler 699 e

Pantalon ski Moncler 465 e

Pull Moncler 185 e

58

LYONnews


homme • 46 boulevard des Brotteaux • 69006 Lyon

www.smart.fr LYONnews


loisirs

beauté

Six conseils anti chute pour vos cheveux En bref. Lorsque l’organisme est négligé, les premières cellules à en pâtir sont les cellules à renouvellement rapide, celles de la peau et des cheveux. Conséquence ? Si vos cheveux ont tendance à trop tomber, nous vous recommandons de surveiller étroitement votre hygiène de vie. Pour vous y aider, voici 6 conseils anti chute, à suivre au quotidien. 1. Votre régime à table

3. Pas trop de tabac

Le bon régime cheveux comprend le moins possible d’aliments riches en sucres raffinés et doit vous apporter quotidiennement les cinq composants alimentaires qui sont indispensables au développement de vos follicules pileux : protéines, zinc, fer, magnésium, vitamines du groupe B.

Entre autres nuisances, le tabac diminue l’élasticité des vaisseaux sanguins, particulièrement nombreux et étroits, au niveau du cuir chevelu. Il pourrait donc réduire le flux du sang vers les racines de vos cheveux. D’autre part, le cheveu ayant besoin d’un apport quotidien en protéines soufrées, zinc et vitamines du groupe B, la cigarette, à fortes doses, pourrait être responsable d’une carence en ces éléments et avoir une répercussion sur la pousse du cheveu. Cependant, il faut être honnête, aucune étude sérieuse n’a encore prouvé que le tabac favorisait la perte des cheveux.

2. Halte au stress ! C’est l’ennemi n°1. Lorsque le stress se manifeste, il déclenche, au niveau du cuir chevelu, une série de réactions telles que compression des vaisseaux sanguins, moindre irrigation des racines, stimulation des hormones androgènes... À terme, ces réactions conduisent à l’affinement et à la chute prématurée des cheveux. Si vous perdez vos cheveux et ne parvenez pas à dominer nerveusement vos tensions quotidiennes, vous pouvez, faire une cure de magnésium. Celui-ci contribue à l’équilibre des neurotransmetteurs : c’est un régulateur naturel de l’excitabilité nerveuse, un excellent anti-stress. Notre recommandation : cure de 6 à 8 semaines, notamment aux entrées de saison (automne et printemps) à un moment où les cheveux sont plus fragiles. 60

LYONnews

4. Un peu de sport Contrairement aux idées reçues, le sport est bénéfique pour vos cheveux, il aide à éliminer les résidus sébacés. Mais il y a certaines précautions à prendre : la transpiration ne doit pas rester sur le cuir chevelu car elle risque de déséquilibrer son pH. Il faut donc ensuite bien se rincer les cheveux, ou les laver en utilisant des produits doux et peu moussants.

5. Un peu de gym pour les cheveux Comme toute autre partie du corps, le

cuir chevelu a besoin d’un peu d’exercice pour stimuler la circulation du sang et favoriser l’activité des racines. Lire notre dossier La Gym des Cheveux

6. Savoir choisir et faire son shampooing Réussir votre shampooing est partie intégrante de votre hygiène de vie, surtout si le volume de votre chevelure a tendance à diminuer. Comme le brossage des dents, l’opération requiert quelques principes-clés pour respecter l’écologie de votre cuir chevelu. • Ne pas lésiner sur le prix : ce n’est pas le nombre de shampooings par semaine qui compte, mais la qualité et la douceur du produit. • Ne pas lésiner sur le rinçage : même si vous vous lavez les cheveux tous les jours, même si vous êtes pressé, un rinçage prolongé est le b.a.-ba d’une chevelure saine. Sans lui, la chevelure est terne, le cuir chevelu et les cheveux sont plus vulnérables à la pollution de l’air. • A chaque shampooing, n’en faire qu’un : le premier lave, le second décape. / F. B.



loisirs

remise en forme L’actu minceur, esthétique et bien-être

Et si le coaching minceur était la solution ? Ouvert depuis la rentrée 2012, Wellness Institut met à la disposition des lyonnais un véritable arsenal de matériel anti-âge et minceur, des soins d’exception à petits prix et des prestations de coaching personnalisé. Sylvie Boschi, coach minceur, fait le point sur ce concept innovant.

n Quelle est la durée moyenne de cet accompagnement minceur ?

n Le coaching minceur : pour qui ? Wellness Institut : Quelle que soit la perte de poids visée, le coaching minceur s’adresse à celles et ceux qui rencontrent des difficultés à s’auto-discipliner. Un entretien initial nous aidera à déterminer votre mode de vie, vos habitudes alimentaires, vos contraintes. Effectuée à l’aide d’un impédancemètre, une analyse corporelle des masses graisseuses, aqueuses et musculaires présentes dans votre corps viendra compléter le bilan. Une fois ces éléments intégrés, votre programme minceur sur mesure peut commencer avec le soutien et les conseils d’un coach disponible pour vous accompagner. 62

LYONnews

Wellness Institut : Les cures minceur avec coaching durent entre 9 et 27 semaines en fonction de la perte de poids visée. Pour un effet booster, on ajoute parfois à la cure un programme de supplémentation alimentaire. Attention, il ne s’agit pas de remplacer les repas par des breuvages protéinés ! Nous sommes très attachés à la notion de plaisir et de bien manger. Ces suppléments viennent compléter les repas car notre accompagnement exclut toute restriction alimentaire. Nous vous aidons plutôt à revisiter votre carte de menus au quotidien.

privations excessives et vous autoriser à vivre normalement sans que quiconque ne soit en mesure de se douter que vous suivez un programme minceur.

OFFERT

sur simple appel Votre bilan avec notre coach minceur + un soin découverte en amincissement !

n Quel type de conseil prodiguez-vous ? Wellness Institut : Pour acquérir de nouveaux réflexes alimentaires, il faut réinventer votre façon de cuisiner, réorienter vos choix de manière subtile. Une raclette entre amis au programme ? Allez-s’y mais… préférez le jambon blanc au saucisson et faites la part belle à la salade ! Des conseils de bon sens et quelques astuces pour préserver votre vie sociale, éviter les

Wellness Institut Lyon 153, rue Vendôme 69003 Lyon Standard : 04 78 71 02 21 Ligne directe spa : 04 37 57 81 26 institut-lyon@wellness-sportclub.fr www.wellness-sportclub.fr/lyon/spa


LYONnews

63


jeux

Et si Rhône-Alpes était un objet, un personnage historique ou une spécialité gastronomique… ? Qu’on la connaisse depuis toujours ou qu’on vienne seulement de la “rencontrer”, la région Rhône-Alpes n’a pas fini de nous étonner par sa diversité et ses richesses. Pour les découvrir ou les redécouvrir, plongez dans ce carnet, creusez-vous (un peu) la tête et découvrez tous les visages de Rhône-Alpes à travers des questions ludiques ou pédagogiques ! À vous de jouer…

64

LYONnews


t:

g prĂŠsenten

rd Kin Lily et Richa

LYONnews

65


loisirs

horoscope novembre BALANCE

BELIER Sur le plan professionnel, certaines choses auxquelles vous ne croyiez plus se réaliseront au courant de ce mois de novembre, ne lâchez rien car votre motivation sera au centre de cette concrétisation ! Côté cœur, vous vous dévoilerez enfin, mais avec quelques maladresses.

SCORPION

TAUREAU Vous ferez preuve d’une grande délicatesse envers les autres. Vous vous montrerez très attentif à ce qui se passera autour de vous, ce qui vous transformera aux yeux de certains en un bon confident. Sachez tenir votre langue, car votre confiance sera sollicité pour des confidentes importantes !

GEMEAUX Ce sera un mois sans ! Entre changement d’heure, manque d’ensoleillement, ce mois de novembre apportera son lot de contrariétés, mais votre panache devrait prendre le dessus petit à petit. Profitez de ce mois pour sortir un peu plus qu’à l’accoutumée, la vie sociale vous réussira !

CANCER Vous serez tiraillé entre des aspirations contraires. Sachez qu’il est parfois nécessaire de prendre des risques, et qu’à force de vous poser trop de questions vous passez à côté de belles opportunités, ce mois vous obligera à prendre des décisions importantes, surtout sur le plan professionnel.

LION Entre amis, vous aurez un besoin irrépressible de dire à vos proches leurs quatre vérités. Un peu de diplomatie serait la bienvenue, car certaines amitiés fortes pourraient se délier. heureusement vous êtes un expert en rabibochage ! Côté amoureux, les célibataires devraient passer la vitesse supérieure.

VIERGE Vous sous-estimez vos capacités à réussir à mettre en forme de grands projets, l’aide d’un proche pour un projet important va vous tirer vers le haut. En amour, montrez vous plus attentionné et sachez remettre un coup de fouet lors des périodes plus molles.

Édité par la Société SUCH A STAR 1110 Route du Puy d’Or - 69760 Limonest Tél : 04 89 04 47 41 RCS : 523 99 088 Responsable de la publication & de la rédaction Dominique LAFOY / direction@suchastar.com 66

LYONnews

Les planètes seront bien intentionnées à votre égard, c’est un mois clément, mais qui pourrait vous résevrer quelques tracas financiers, ne les laisser pas vous pourrir la vie, d’autant plus qu’avec une gestion responsable vous saurez vitre reprendre pied.. Sur le plan amical, de nouvelles têtes font leur apparition et ça fait un bien fou !

En couple, votre travail pompera toute votre énergie, mais votre partenaire réussira à vous faire oublier tous vos soucis. Sachez aussi vous noyer dans une activité artistique, qui sait ce sera peut être l’occasion de vous découvrir de nouvelles vocations.

SAGITTAIRE Vous ferez preuve d’une organisation infaillible, ce qui vous permettra de parer aux situations d’urgence ou d’anticiper des difficultés à venir, ce sera particulièrement apprécié au travail, votre caractère de meneur fera mouche ! Attention toutefois à un coup de fatigue, le weekend devrait davantage rimer avec repos !

CAPRICORNE A vos côtés, la morosité ne sera pas d’actualité. Pour chasser l’ennui, vous ne serez jamais à cours d’idées : ce mois de novembre vous serez l’ami idéal pour faire la fête. Attention à ne pas dépenser l’argent sans compter, d’autant plus que certains pourraient abuser de cette générosité.

VERSEAU Inutile de crier plus fort que tout le monde pour vous faire entendre, les coups d’éclats ne vous serviront pas ce mois ! Pour la stabilité professionnelle, quelques passages à vide sont à craindre, ce sera peut être le moment de revoir certains plans pour votre avenir. N’angoissez pas inutilement, les beaux jours reviendront plus vite que prévu.

POISSON En surface, vous resterez impassible, mais intérieurement les émotions se bousculeront dans tous les sens pour une nouvelle personne qui fera une entrée fracassante dans votre vie. Une relation d’amitié, voir d’amour forte devrait en naître. ça se fera au détriment d’autres personnes qui n’auront plus grâce à vos yeux. ça sent le ménage d’automne tout ça.

Commercial Alexandre d’Aubarede 06 23 31 67 32 / commercial@suchastar.com Rédactrice en chef Oriana MARC Équipe rédactionnelle Michael Augustin, Fabienne DUMAS Ont collaboré à ce numéro Laureline Coquard, Mikhaël Defoly, chrystèle

devierne, Sandrine Michel Chambon Photographes Alain RICO, Michael Augustin Photo couverture © Ivan DOS SANTOS Graphiste Marina GLAVANOVIC Impression Brailly, 62 route Millénaire Parc Inopolis - 69230 Saint Genis Laval

PEFC/10-31-1327


LYONnews

67


le plateau

15.11.2012 – 02.03.2013 « La France de Raymond Depardon » © Raymond Depardon / Magnum Photos / CNAP

région rhône-alpes lyon - confluence tram t1 - montrochet

Du lunDi au sameDi De 10h à 19h

Bibliothèque nationale de France


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.