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LA VIE POLITIQUE

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STYLE AUTO

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Samedi en début d’après-midi. Dans la longue queue des voitures qui patientent pour accéder au Parking République, plus d’un tiers des véhicules proviennent des départements de la grande région : Isère, Savoie, Jura, Franche-Comté, Drôme et même Suisse.

UNE PÉTITION EN LIGNE CONTRE CETTE MESURE

PARKINGS SOUTERRAINS

Suppression de 1700 places

Dégoût, colère et incompréhension sont les sentiments ultra majoritaires après l’annonce, par la métropole écologiste, de la suppression de 1700 places de voitures au profit des deux roues dans les parkings souterrains.

Texte et photos © Marco Polisson

Les maladroites et mensongères dénégations de Fabien Bagnon, viceprésident de la Métropole, n’y auront rien fait. L’activation des trolls écolos et les contrefeux médiatiques de leurs zélés pigistes non plus : les internautes se sont emparés de la polémique « parkings souterrains » et la toile s’est rapidement enflammée au sujet de cette nouvelle aberration qui va impacter les habitants et les commerçants. À tête reposée, force est de constater que les réflexions de nos internautes ne sont pas dénuées de bon sens : « Ce n’est là encore pas l’écologie qui est en cause, qui est un vrai sujet. Ce sont les actions ridicules de ces personnes qu’elles soient écologistes ou autre d’ailleurs, c’est l’extrémisme à la logique étroite qui est en cause. » commente Alex. « Supprimer les parkings, c’est plus de voitures dans les rues stationnées à la sauvage, sur les pistes cyclables ! Continuez à transformer nos villes de bobos en cauchemar city, les dark stores prennent le pouvoir. » poursuit Flo.

VENDREDI ET SAMEDI, CES PARKINGS ACCUEILLENT DES CONSOMMATEURS DE TOUTE LA RÉGION

> Lien vers la pétition sur lyonpeople.com

Début octobre, nous avons passé une bonne heure à l’entrée du parking République, et avons relevé, tels des pandores, les immatriculations des véhicules. Souvent de grosses cylindrées, et pour un tiers d’entre eux, immatriculés dans tous les départements de la région AURA (38, 26, 42, 01, 73) et même du Jura, de Franche Comté et de Suisse. Une clientèle à fort pouvoir d’achat qui irrigue les commerces de la Presqu’île chaque week-end. Du pain béni pour les géants du commerce en ligne, comme le souligne Bertrand Guyot, si elle ne peut plus accéder au centre-ville de Lyon demain.

Pierre Oliver, maire LR du 2ème arrondissement, qui avait été le premier à dénoncer cette nouvelle mesure punitive ne s’est pas contenté de la commenter. Accompagné de trois de ses adjoints (AnneSophie Condemine, Jean-Sébastien Chaillet et Pauline Grosjean), il a mené une campagne de sensibilisation et d’information à destination des usagers de ce même parking République. Comme nous, il a eu la confirmation qu’ils arrivaient du département du Rhône mais aussi de toute la région, ni en train, ni en vélos, ni en pédalos, mais en auto. Comment feront-ils demain ? Alors que 1300 places de voitures vont être supprimées dans les parkings de la seule Presqu’ile, l’élu, dont l’arrondissement va être le plus impacté, a réaffirmé sa position : « Cette décision est un non-sens. Notre objectif est d’envoyer un maximum de véhicules dans les souterrains pour libérer de la place en surface. Nos commerçants vont être les premières victimes du dogmatisme des écologistes et des lobbys cyclistes. » Le maire du 2ème ne compte pas s’en tenir à cette action symbolique : sa pétition en ligne a déjà recueilli 5000 signatures.

Pierre Oliver, maire Les Républicains du 2ème a mené une opération de sensibilisation auprès des usagers du parking République, samedi 8 octobre

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