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LA VIE GASTRONOMIQUE

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LA VIE ÉCONOMIQUE

LA VIE ÉCONOMIQUE

CARPE DIEM

La meilleure tête de veau de Lyon

À l’heure où le débat sur les retraites revient sur le bureau du gouvernement Macron, nous sommes passés à table avec le plus âgé des chefs lyonnais encore en activité.

Jean-Luc Mélenchon veut me mettre en « prison puisque je suis toujours au travail à 91 ans... mais je veux travailler comme Barrier jusqu’à 92 ans (trois étoiles à Tours, ndlr) », rigole Gérard Senelar, chef Toques Blanches du Carpe Diem dans le 6ème arrondissement de Lyon. Sa femme Annick (67 ans) confirme : « Chaque matin il prépare sa tête de veau... il est au taquet surtout quand il est sorti la veille ». Notre chef sur lequel le temps n’a pas de prise a bien essayé pendant deux ans de prendre sa retraite : « Je devenais fou à tel point que j’aurais pu tuer ma femme !... » Il faut dire qu’il a de qui tenir : « Mon père cuisinier tenait Le Bon Accueil à Moulins : j’ai donc commencé dès l’âge de douze treize ans à préparer la tête de veau et sa sauce ravigote qui est tout un art... Puis je suis venu à Lyon comme chef des Soucoupes Volantes à Bron. Je me levais très tôt pour être dès 5h du matin aux Halles des Cordeliers pour les bécasses mais Bocuse venait encore plus tôt à 4h30. C’est d’ailleurs moi qui ai appris à Alain Chapel à les préparer... » Ce vétéran de la bonne bouffe ne pouvait imaginer même dans ses rêves les plus fous reprendre il y a vingt-deux ans ce qui s’appelait autrefois le Red Bar où il venait dès 7h du matin dans les années 19671970 en compagnie de Roger Chapel (le père d’Alain) après leurs courses aux Halles des Cordeliers. Paul Bocuse et Gérard Nandron venaient aussi, attirés par l’ambiance plutôt débridée. « Roger Chapel qui travaillait chez Vettard au Café Neuf m’a embarqué un jour à Vichy pour toucher un coup sûr aux courses... nous ne sommes revenus que quatre jours plus tard ! » rigole le chef le plus sobre de la capitale des Gaules. Une sacrée époque dont il est le dernier survivant ! Outre la tête de veau, Gérard Sénelar excelle également dans la préparation des gibiers sur commande, ris de veau, rognons, magret de canard aux airelles, gâteau de foie de volaille et foie de veau au vinaigre de framboise qui lui valent de nombreux aficionados qui adorent son restaurant de 35 couverts figé dans le temps avec ses panneaux peints de 1936 signés Brocq. Son fils Alexandre qui l’assiste en cuisine prépare une remarquable poêlée d’escargots à déguster en toute simplicité. Avant de quitter sa table d’hôtes, le chef consent à nous livrer le secret de sa tête de veau : « Pour la préparer, je me sers chez Massot aux Halles de Lyon. Il est Champion du Monde et MOF ». Vous savez tout... CM

Carpe Diem 56, rue Molière - Lyon 6 Tél. 04 72 75 91 54 Ouvert à midi : mardi, mercredi, jeudi, vendredi Le soir sur réservation pour groupes de 10-15 personnes.

Textes : Christian Mure et Morgan Couturier – Photos © DR

Chez Grégoire Laverrière et son chef Loic Vaginay, il est facile de déguster de bonnes bouteilles.

LA VERRIÈRE Les yeux aussi gros que le ventre

Le quartier des Brotteaux accueille un nouvel établissement, baptisé « La Verrière ». Une allusion à sa décoration, comme à son instigateur, Grégoire Laverriere, dont le concept fait la part belle à la gourmandise et à de nombreuses dégustations. Au 64 de la rue Ney, dans le 6e arrondissement, choisir n’est plus renoncer. Bien au contraire. Campé derrière l’un des 42 couverts de l’établissement (une fois la partie haute ouverte, ndlr), l’idée principale est même de se laisser porter par la gourmandise. De goûter, de tester au pluriel une dizaine de plats singuliers. Car telle est la philosophie de cet établissement que la nuit ouvre à la délectation « d’une cuisine fine », préparée par Loïc Vaginay, ancien sommelier de Régis Marcon, reconverti en cuisinier avec un certain succès. MC

La Verrière - 64, rue Ney - Lyon 6e - Tél. 06 60 20 12 84

Les 150 ans DU CAFÉ DES FÉDÉRATIONS

On s’abime la vie à prendre n’importe quoi à la place du meilleur... Ce bouchon lyonnais au décor inimitable miraculeusement préservé par le temps a fêté ses 150 ans le 15 septembre 2022.

Texte : Christian Mure – Photos © Fabrice Schiff et DR

C’est un « porte-bonheur » nous confie son ancien propriétaire Yves Rivoiron qui l’a tenu pendant vingt ans avant de le céder pour faire du bateau à Port Saint Louis et de la marche au Népal. Son nouveau propriétaire Jean-Luc Plasse et son associé Bruno Boutareaud résument ainsi leur véritable coup de foudre pour ce bouchon : « Cette convivialité, on ne vit ça qu’à Lyon »... Je revois encore la trogne rubiconde du Père Chauvin illuminée par la bonne bouffe et le vin gouleyant qui avait marqué son époque dans ce Café des Fédérations avec ses machons du matin pour réconforter les maraichers du quai Saint Antoine en piste dès le lever du jour. Puis ses successeurs Raymond Fulchiron (trente ans), Yves Rivoiron (vingt ans) et maintenant Jean-Luc Plasse depuis cinq ans... et toujours le même formidable engouement des amateurs de lyonnaiseries de plus en plus nombreux à être lassés des décors standardisés ! Véritable fan de l’ile toujours ensoleillée de Djerba, l’infatigable Philippe Vorburger ne s’y est pas trompé en lui remettant, en 2019, le Prix Florent Dessus au nom des Authentiques Bouchons Lyonnais regroupant 23 établissements plus vrais que nature.

L’équipage des Fédés

LE PLATEAU DE COCHONNAILLES À PARTAGER ET LES SALADIERS LYONNAIS OU L’ASSORTIMENT D’ENTRÉES VOUS METTRONT TOUT DE SUITE DANS L’AMBIANCE.

Les harengs pommes à l’huile, les lentilles affectueusement surnommées le Caviar de la Croix-Rousse, la salade lyonnaise, le saucisson chaud brioché sauce au vin ont leurs inconditionnels. Tout se partage ici : c’est l’esprit plein de convivialité de ce bouchon qui redonnerait le sourire à un Congrès d’Huissiers... Il n’est pas question de nouvelle cuisine aux portions congrues d’hôpitaux à prix exorbitants. Le foie de veau en persillade avec son gratin de macaronis fera votre bonheur... le tablier de sapeur, la quenelle de brochet sauce langoustines, l’andouillette Bobosse moutarde à l’ancienne, le ris de veau à la crème et aux morilles, le tablier de sapeur sont des plats réconfortants qui nous redonnent la joie de vivre en trinquant avec un verre de Morgon Les Charmes. Le gâteau de foie de volaille, le civet de joues de porc, le manteau de bœuf façon Tante Georgette, le saucisson chaud pistaché façon Gnafron en gratin complètent son festival de lyonnaiseries... Le saint Marcellin et la cervelle de canut s’imposent ensuite dans ce véritable musée vivant. La fameuse tarte aux pralines des Fédérations et le baba au rhum comme dans le temps concluront en beauté ce délicieux moment dans ce bouchon sur lequel le temps n’a pas de prise !

Bruno Boutareaud, associé du Café des Fédérations Café des Fédérations 8, 9, 10, rue Major Martin - Lyon 1er

Tél. 04 78 28 26 00

Service jusqu’à 22h Fermé le dimanche

Vente aux enchères de grands crus LES 500 DE PIERRE ORSI

Sous la férule de Me Cécile Conan, le chef Pierre Orsi se sépare de cinq cents bouteilles, parmi les plus prestigieuses de sa non moins, prestigieuse cave. “Une simple volonté de partager avec le plus grand nombre, la possibilité d’acquérir de très beaux millésimes”, précise le chef. Partager et transmettre, le parfait équilibre d’un chef. Et d’un homme.

Texte : Christophe Magnette – Photo © Saby Maviel et DR

“ Je tiens à rassurer tout le monde : il m’en reste encore un peu.” [Rires] C’est un chef en pleine forme, et un brin goguenard, qui annonce une vente exceptionnelle, le 1er décembre 2022, de cinq cents bouteilles d’exception, extraites de “sa” cave – désormais mythique – de la place Kléber. Un florilège recensé, avec le concours de Patrick Desmurs, sommelier et directeur des achats de la Maison Orsi, “depuis trentedeux ans”, souligne fièrement le chef Orsi, qui aime à se souvenir de ceux qui, au fil du temps, ont contribué à constituer une cave exceptionnelle de neuf-mille bouteilles (!), “Olivier Mesureur et Alexandre Gonzalez (installés désormais dans leur cave respective), de même que Sacha Tilhet-Coartet, toujours en poste, à l’heure actuelle.” Considérée par beaucoup, comme la plus belle cave de Lyon, voilà l’antre de Pierre Orsi qui se déleste donc, de quelques centaines de flacons — “essentiellement des Bourgogne et Côte du Rhône”, précise Patrick Desmurs —, selon le bon vouloir de Pierre et Geneviève Orsi, tous deux enclins à permettre “à des amateurs ou à des connaisseurs de profiter de millésimes de premiers choix.” Après une collection de bronzes (uniques au monde…), en 2014, de l’orfèvrerie (au printemps dernier), c’est donc de vins dont ce grand collectionneur aspire à se séparer, en partie. Sans regret, comme toujours, pour un homme passionné qui se plaît à tourner des pages, définitivement. Reste que nous ne parlons là, que “des dérivatifs” d’un chef emblématique (place Kléber, depuis 1975 pour mémoire), qui conserve pour la cuisine, une passion inextinguible. Car, n’en déplaise aux rumeurs, le chef Pierre Orsi confirme, le sourire aux lèvres — encore une fois ! —, “qu’il entend, éventuellement, se séparer d’objets, mais pas du reste…” Fidèle au poste, qu’il s’agisse du restaurant gastronomique ou du Cazenove, le chef Pierre Orsi entend donc, poursuivre à collectionner les années, col tricolore autour du cou. Une sentence qui vaut pour aujourd’hui. Et pour demain.

Vente jeudi 1er décembre à 14h30 Hôtel des ventes d’Ainay Conan Belleville Toutes les bouteilles sont visibles en ligne sur le site de l’Etude La vente est retransmise en live sur interencheres et sur Drouot Live.

TOP 5 DE LA VENTE

À NE PAS RATER !

Romanée-Conti & Montrachet D.R.C

(millésime 2015) “Des vins mythiques !”

Musigny Grand Cru du domaine

Tawse (millésime 2018) “Un grand cru exceptionnel, par un vinificateur bourguignon, non moins exceptionnel : Pascal Marchand.”

Dom Pérignon Mathusalem

(millésime 1995) “Un contenant exceptionnel !”

Château Gilette - Crème de

Tête (millésime 1953 ; 1955) “L’antiquaire du Sauternes !”

Côte-Rôtie Côte Brune du

domaine Jamet (millésime 2010 ; 2013 ; 2014 et 2018) “Le plus grand ! Un formidable technicien en termes de vinification, dans le plus pur respect des terroirs.”

Coup de cœur Meursault – domaine Les Gouttes d’Or d’Auvenay

(millésime 2011) “Un vin élevé en biodynamie par une personnalité bourguignonne : Mme Lalou Bize-Leroy !”

BAPTISTE PIGNOL

Nouveau capitaine de la Brasserie des Confluences

Bercée depuis 8 ans par les équipes de Jean-Paul Pignol et de Guy Lassausaie, la Brasserie des Confluences respire désormais au rythme des recettes concoctées par Baptiste Pignol.

C’est sûrement le plus grand paradoxe du lieu. Le Musée des Confluences trône le long de l’A7, sans que l’on puisse manquer ses formes singulières, quand la Brasserie adjacente, pâtit encore d’un manque de visibilité. Et pourtant, admirer l’établissement niché en bordure d’un bassin illuminé, a de quoi attirer. Et mettre en appétit. Voilà toute la mission de Baptiste Pignol, épaulé du chef Matyas Feillens, promu maître à bord de ce navire d’une centaine de couverts. « J’avais envie de me challenger. C’est ce qui me fait vivre. C’est une prise de risque, mais aujourd’hui on est maître de nous-même. On fait un peu plus ce que l’on veut », évoque le jeune cuisinier de 26 ans, en référence à ces huit années passées en collaboration avec Guy Lassausaie, ce dernier signant les cartes, quand la team Pignol gérait le service. Accaparé par ses établissements, notamment le restaurant Bulle sur Fourvière, qui affiche complet jusqu’en janvier 2023, le Meilleur Ouvrier de France a donc passé la main.

DES PRODUITS DE SAISON ET LES MENUS CHANGÉS TOUS LES TROIS MOIS

Place donc à Baptiste Pignol et ses indémodables casquettes, dont le parcours dans divers restaurants étoilés (Ritz Paris avec Nicolas Sale, puis New York avec Daniel Boulud notamment) laisse présager d’une certaine continuité dans la qualité des mets. « On veut rester dans ce côté brasserie haut de gamme », affirme-t-il, coupant court aux idées d’une cuisine de l’événementiel. Et pour cause, le gastronome a envie de s’amuser, de profiter du cadre et de son atmosphère particulière pour proposer des mets gourmands et accessibles (à midi, le menu entrée, plat + dessert est vendu 29e). En attendant de cuisiner de la truffe blanche pour les fêtes, Baptiste Pignol espère donc performer et décupler l’attractivité de ce site ô combien séduisant, tout en stimulant l’activité de la maison familiale, désormais déchargée de la lourde concession d’Eurexpo*. « On va créer des recettes que l’on peut décliner du côté de l’événementiel. Il y a une complémentarité faisable. Le restaurant est incroyable, mais aussi un vrai lieu d’expérimentation », conclut le cuisinier Baptiste Pignol.

Brasserie des Confluences 86, quai Perrache - Lyon 2e Tél. 04 72 41 12 34

* La société C-Gastronomie va succéder à la Maison Pignol

LE PLAT CANAILLE

Les coulisses d’un restaurant confidentiel

Ouvert au printemps dernier, Le Plat Canaille bénéficie d’un excellent bouche à oreilles au fil des dégustations de sa cuisine de marché. Mais s’y attabler reste un privilège qui se mérite…

Textes : Morgan Couturier – Photos © DR Ouvert depuis le 25 avril 2022, ce restaurant d’une trentaine de couverts a donc trouvé sa place. Et conquis les estomacs voisins. « C’est très bon, mais il faut vite réserver », décrivent ainsi certains habitués, chanceux de trouver une place devenue de plus en plus chère. Tout l’inverse des prix proposés par le chef maison, Paulo Simao dont les recettes viennent réveiller le parfum des… plats canailles. Une cuisine traditionnelle, populaire, mais surtout gourmande, que l’ancien confrère du chef Laurent Bouvier a su remettre au goût du jour avec succès au point d’afficher complet tous les midis. De fait, à côté de la terrine de foie gras pistachée, best-seller de la maison, il est aisé de succomber à cette cuisine simple. Mais plaisante. Au menu de notre dégustation, une terrine de lapin aux noisettes et une tarte fine aux écrevisses, avant que nos estomacs ne trépassent de symbiose devant de délicieuses ravioles au Saint-Marcellin. Enfin, puisque le cœur a ses raisons, que la raison ignore, difficile d’échapper aux desserts du Plat Canaille. Soit l’assurance de fondre devant son moelleux au chocolat et de donner envie de revenir.

Le Plat Canaille 28, quai Arloing - Lyon 9e Tél. 04 78 83 71 28 Formule entrée + plat ou plat + dessert : 18,90€ Formule entrée + plat + dessert : 23,90€

Luc Reversade (Créateur de la Folie Douce), Brigitte et Franck Honegger en compagnie de Maroun Chedid le célèbre restaurateur Libanais

Alexis-Olivier Sbriglio avec le chocolatier Sébastien Bouillet

Philippe et Christelle Racot gagnants des meilleures bugnes dans le concours des familles.

TOQUICIMES 2022

Megève,

capitale de la gourmandise

Christophe Marguin (Président des Toques Blanches Lyonnaises) et Président du concours du meilleure pâté-croûte des montagnes, gagné par Léo Pfauwadel (Flocon de sel) et présenté par Alexis-Olivier Sbriglio

Placée sous le parrainage du chocolatier Pierre Hermé, l’édition 2022 de Toquicimes aura bercé pendant quatre jours la station de Megève, au rythme de ses préparations sucrées. Sans oublier ses concours, toujours très engagés.

Texte : Morgan Couturier – Photos © Saby Maviel

Le sujet fut propice au débat tant il devient complexe d’échapper à cette tendance. La cuisine, autant que la pâtisserie, se goûtent de plus en plus avec les yeux. À la télévision, sur les réseaux sociaux, mais aussi et surtout, à Megève, terre pendant quatre jours, de son succulent festival de la cuisine de montagne Toquicimes. Et si d’ordinaire, arpenter les allées des Halles de l’événement est déjà un défi sur soi-même pour ne pas succomber à la tentation de goûter à toutes les préparations, le millésime 2022 fut autrement plus coriace. La faute à une 5e édition tournée autour des plaisirs sucrés, des pâtisseries de montagne, mais surtout du chocolat, ce délice sublimé par Pierre Hermé, élu parrain de ce cru exceptionnel.

Vanté pour ses vertus et sa capacité à mettre de bonne humeur, ce même chocolat aura ainsi respecté ses engagements, à savoir exalter un festival gourmand par nature, où les différents concours surent apporter une touche d’indécision. Tout le contraire de Léo Pfauwadel du Flocon de sel, officiellement qualifié pour les demi-finales du championnat du monde de pâté croûte au bénéfice de sa réalisation. Autre certitude, le lancement du projet « ZEE Auberge », un centre de formation saisonnier dédiée aux métiers de l’hôtellerie-restauration par la ville de Megève et Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy. Un établissement livré en 2025, sur les terres des locaux de la Fondation Morand Allard. Une manière de prolonger les plaisirs en toute saison et de prouver que la gourmandise, est le plus joli des défauts.

Les gagnants de la meilleure fondue de Megève avec en première place : Nadine Vincent, chef du Flocons Village Les gagnants du concours Trophée Chartreuse

Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy, Pierre Hermé, parrain Toquicimes 2022, Mercotte, Olivier Couvin, chef MOF 2015 (Restaurant Paul Bocuse)

LES RÉSULTATS DES CONCOURS :

Concours du trophée Chartreuse

1ère place : Victor Topart 2ème place : Cameron Gresswell 3ème place : Thomas Rotivel

Concours de la tarte chocolat-Chartreuse

1ère place : Tess Evans-Mialet 2ème place : Bernard Meur 3ème place : Xavier Dadaux

Concours des familles de fabrication de bugnes

1ère place : Phillipe Racot 2ème place : Véronique Charvolin 3ème place : Côme Cressier

Concours de la Meilleure Fondue de Megève

1ère place : Flocons Village et sa chef Nadine Vincent 2ème place : La Petite Fontaine 3ème place : Le Refuge

Concours du meilleur pâté croûte des montagnes

Vainqueur : Léo Pfauwadel (Flocon de Sel)

Pierre Hermé, devant les tartes au chocolat-chartreuse

Gaspard Marguin (Le Président) et Baptiste Pignol (Maison Pignol) Guillaume Gomez (Ambassadeur pour la Gastronomie) Philippe Bernachon qui a préparé une mousse au chocolat avec des gants de boxe

TOQUICIMES 2022 LES APPRENTIS DU CAMPUS DE GROISY,

une partition de maître

Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, Grégory Jouanneau, Francesca Marrazzo et Christian Poncet, formateurs pâtisserie et chocolaterie (Campus de Groisy)

Jean-Philippe Tavernier, formateur pâtisserie (Campus de Groisy)

Rompus à l’exercice du festival Toquicimes depuis sa création en 2017, les équipes du Campus de Groisy ont à nouveau dévoilé tout l’étendue de leurs talents.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Ils ont ainsi excellé aussi bien dans la gestion de la préparation et du service pour toute la partie réceptif (près de 3000 repas) mais aussi dans la démonstration des professions des métiers de bouche et artisanat à la Française. De l’ombre à la lumière, il n’y a parfois qu’un pas, que les apprentis du Campus de Groisy méritent de franchir. Car si Toquicimes exhausse les chefs émérites et les talents des concurrents, les héros du festival sont souvent à retrouver du côté du centre de formation piloté par le président et la directrice de l’établissement, Arnaud Gobled et Magali Ceste. Ce sont plus de 200 apprenants qui se sont lancés au four et au moulin, dans une démonstration de leurs métiers et de la rigueur de leur formation. Une aubaine pour ces derniers, exposés pendant quatre jours aux attentes pointilleuses d’un public averti. Une belle prouesse pour ces jeunes serveurs, barmans, boulangers, pâtissiers, chocolatiers, cuisiniers et autres bouchers, charcutiers-traiteurs, sans oublier les pharmaciens et les fleuristes, pour qui les halles de Toquicimes ont vocation à devenir le point de départ d’une riche carrière. La consécration de leurs passions au service du dépassement de soi, et couronné de succès, à l’image de deux de leurs formateurs, Francesca Marazzoti et Jean-Philippe Tavernier, engagés sur deux épreuves de ce cru 2022 aux côtés de grandes étoiles de la gastronomie.

Les chocolatiers du Campus

Les barmans

Inauguration officielle de l’édition 2022

Alexis-Olivier Sbriglio (Animateur Toquicimes), Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy, Catherine Jullien-Brèches, maire de Megève, René Meilleur (La bouitte), Mercotte, Pierre Hermé, parrain des Toquicimes 2022, Marc Veyrat, Guillaume Gomez, ambassadeur pour la gastronomie française, Emmnuel Renaut (Flocons de Sel) et Vincent Guerlais, pâtissier-chocolatier Christian Poncet (Formateur chocolatier et glacerie) Pierre Hermé et Jean-Philippe Tavernier, formateur pâtisserie

Les serveurs du Campus

Pierre Goux, apprenti cuisinier au restaurant Paul Bocuse, finaliste meilleur ouvrier de France, le chef Maroun Chedid (restaurant Rytage à Beyrouth) et le chef M.O.F Olivier Couvin (restaurant Paul Bocuse) Les boulangers qui ont fabriqué sur place tous les jours Marc Veyrat et un apprenti du Campus de Groisy

Les apprentis en pharmacie

La formation boucherie du Campus

CAMPUS DE GROISY

Inauguration de l’espace Olivier Couvin

Olivier Couvin, Vincent Le Roux (restaurant Paul Bocuse) et Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy

Khangai Taivan, le chef Olivier Couvin, M.O.F (restaurant Paul Bocuse), Daniel Losserand, grand maître de la confrérie des Chevaliers du Bon Pain des pays de Savoie et Philippe Piquet, formateur Campus de Groisy

Grégory Jouanneau, formateur pâtisserie Campus de Groisy et le chef Olivier Couvin Arnaud Gobled, président du Campus de Groisy et Olivier Couvin

Partie prenante du Campus de Groisy, le tout nouvel espace Olivier Couvin a été inauguré le 18 octobre dernier. Alliant innovation et performance, le site, développé sur 500 m2, a vocation à optimiser la formation des jeunes apprenants.

Texte : Morgan Couturier - Photos © Saby Maviel

Comme pour tout plat qui se respecte, il fallait soigner la touche finale, trouver le dernier ingrédient à une recette onctueuse. Sur le Campus de Groisy, celui-ci est donc venu de l’inauguration de l’espace Olivier Couvin, un laboratoire d’excellence dont le seul nom suffit à décrire la qualité du site. En nommant ce dernier du nom du MOF, chef dans les cuisines du restaurant Paul Bocuse, le Campus de Groisy se laisse ainsi porter à l’idée d’un futur étoilé. De quoi justifier la nomination du site en tant que centre d’excellence, par le président la Région AURA, Laurent Wauquiez, en février dernier. La crème de la crème a vocation à envahir cet espace pédagogique. Aux élèves d’y ajouter un brin de gourmandise. Pour que la recette soit un succès !

Gilles Reinhardt, M.O.F (restaurant Paul Bocuse), Arnaud Gobled président Campus de Groisy, Olivier Couvin, M.O.F (restaurant Paul Bocuse), et François Houpert (ENODIS)

Jean-Luc Botti, M.O.F (Campus de Groisy), Marie-Odile Fondeur (Fondation Olivier Ginon), Catherine Botti (MOF Primeur) et Claire Chambon (Marché de Gros Lyon Corbas)

Florence Segransan (CAPI), le chef Olivier Couvin (restaurant Paul Bocuse), et son épouse, Aline (Bellecour Vision Clinique) et Yanick Fressenon (Maison Fressenon)

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