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La vie économique
BANQUE RICHELIEU FRANCE Partenaire des startups françaises
Surfant sur une dynamique favorable, les marchés financiers offrent un terrain d’expression idéal pour le développement des startups. Preuve en est, le record de levées de fonds depuis le début de l’année, faisant la part belle à de multitudes licornes*. Un terrain d’expression sur lequel la Banque Richelieu France entend faire valoir son expertise.
Texte : Christophe Magnette - Photos © Saby Maviel
“ Les startups ? Nous les connaissons très bien. À commencer par le fonctionnement de leurs dirigeants qui attendent réactivité et souplesse d’un côté, échanges et prestations concises de l’autre. Je dis souvent à mes équipes : Pour une startup, aller à l’essentiel, quelques mots et un tableau Excel !” Trentenaire, Édouard Madinier, membre du Directoire et directeur Clientèle Privée de la Banque Richelieu France, s’avère un homme de son temps. S’il assume “de garder son costume de banquier en toutes circonstances”, il n’en demeure pas moins parfaitement raccord avec les us-et-coutumes d’un milieu (celui des startups) qui nécessite adaptabilité et anticipation : “Leurs sujets nous sont familiers. Comme leurs préoccupations. En outre, nous savons gérer les échanges entre startupers, une donnée importante car ce milieu forme une communauté à part entière. Au sein de laquelle, la Banque Richelieu France est fort bien implantée. Un exemple ? Parmi le Next40 [ndlr : label qui réunit quarante entreprises hexagonales censées détenir un fort potentiel technologique au plan mondial], un certain nombre d’acteurs sont proches de notre établissement”, se félicite Édouard. Il faut dire que ces derniers sont choyés : “Notre ingénierie patrimoniale nous permet de leur offrir des objectifs d’optimisation des titres non cotés, une protection de leur famille et de leurs proches, la création d’holding — bien que parfois ce montage ne soit pas nécessairement le plus adéquat — un arbitrage efficient entre patrimoine professionnel et privé voire une optimisation de la détention de l’immobilier professionnel.”
“Pourquoi un tel boom des startups ? La pandémie a profondément acceléré la digitalisation de l’économie, elles apportent une avancée techno et un afflux de liquidités.
Du sur-mesure pour un profil qui tend à se distinguer de l’entrepreneur dit classique : “Si le premier cité avait tendance à réinvestir son cash-out dans son entreprise, le second aura davantage en tête, l’envie de développer un patrimoine privé ou de se lancer dans du business angel”, estime Édouard Madinier, qui aime rappeler que sa banque demeure “dédiée au business, tournée à 100% vers son cœur de métier, la gestion de fortune.” Forte de son expérience sur le marché parisien, la Banque Richelieu France aspire donc à développer le marché lyonnais (et grenoblois), en investissant davantage l’écosystème local, “nous devons nous donner les moyens de participer à la vie de la cité”, souscrit-il. D’où le prochain recrutement de banquiers privés et des rapprochements avec des family offices (ndlr : organisation qui offre un conseil aux familles, au service — exclusif — de leurs intérêts patrimoniaux) avec pour dessein d’apporter une couleur plus régionale aux actions de la Banque Richelieu France. Une entité qui, depuis 2018, s’attèle à casser quelques codes, notamment à travers un positionnement (marqué) et une image (soignée) qui vise à exprimer l’idée qu’il n’y a pas d’avenir sans passé et vice-versa, “que l’un ne se construit pas sans l’autre”, revendique Édouard Madinier. Et quand on sait que les jeunes pousses d’aujourd’hui sont le futur de demain, on se dit qu’il y a comme une évidence à voir la Banque Richelieu France aux côtés de ceux qui écrivent l’avenir en capitalisant sur les données d’hier…
ARLIM IMMOBILIER
Depuis 1977 !
Cogérants de la marque Arlim Immobilier, Vincent Ferrari et Aurélio Rossini continuent à animer et promouvoir une marque (historique) qu’ils ont rachetée en 2013. Un duo toujours complice qui regarde dans la même direction. Arlim un jour, Arlim toujours !
Texte : Christophe Magnette - Photo Erick Saillet Ils sont marquants car marqués : par leur rencontre (en septembre 2009), lorsqu’Aurélio Rossini intègre l’agence de Champagne-au-Mont-d’Or ; le rachat de la marque Arlim (le 4 avril 2013) et enfin, par leur vision commune : faire d’Arlim Immobilier le plus important réseau immobilier lyonnais indépendant. Une marque à part entière donc, incontournable à Lyon comme dans sa première et deuxième couronne, voire plus loin encore. En atteste la vingtaine d’agences qui rayonne aux alentours certes (sans oublier l’agence de Cannes), mais aussi — et depuis peu — du côté de Bourgoin-Jallieu (dans le Nord-Isère), Saint-Paul-Trois-Châteaux, dans la Drôme, en attendant, à l’horizon 2022, de nouvelles installations encore confidentielles. « Cette marque immobilière historique, car la plus ancienne, créée en 1977 », dixit Aurélio, poursuit sa mue, portée par l’ambition et la complémentarité de deux hommes qui revendiquent plus que jamais « leur identité lyonnaise. » Et ça marche ! Pour preuve, un peu plus de 4,5 millions d’€ d’honoraires en 2020 (pour 400 ventes environ), un chiffre d’affaires en hausse de 5 % sur le premier semestre 2021, « la dynamique est bonne, la conjoncture nous porte » souligne Vincent Ferrari, non sans omettre un bémol : « Il faut se battre pour signer les dossiers. »
« IL N’Y A PLUS DE PLACE POUR L’AMATEURISME. »
Toutefois, le savoir-faire et le professionnalisme des directeurs d’agence, accompagnés de leurs quatre-vingt collaborateurs, permettent un développement croissant au groupe Arlim. « Cette crise pandémique a permis de tirer notre profession vers le haut, se félicite Aurélio, il n’y a plus de place pour l’amateurisme. » Un constat qui profite aux équipes d’Arlim Immobilier, « uniquement des professionnels », insistent les deux cogérants de la marque, qui défendent une philosophie de marque assumée : « Arlim ? un ADN 100 % lyonnais avec la transaction pour cœur de métier et des leviers en périphérie comme valeurs ajoutées, déclinés sous le vocable Arlim (Prestige ; Gestion ; Location ; Patrimoine ; Financement et Entreprise). » L’occasion pour Vincent et Aurélio de rappeler que la marque « offre des biens oscillant de 50 000 € à plusieurs millions d’€, selon les territoires. » Tout ça pour dire que les deux “papas” prennent soin de “leur” bébé. Qui n’en finit plus de grandir.
Arlim Développement 33, rue de la République – Lyon 2
CORSAIR
L’Île Maurice aux portes de Lyon
Embarquement immédiat le 23 octobre pour l’Ile Maurice ! Dans la lancée de ses liaisons directes hebdomadaires avec La Réunion, Mayotte et la Guadeloupe, Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair International, fait décoller son 5ème long courrier sur le tarmac de Lyon Aéroport. Interview exclusive.
Propos recueillis par Jocelyne Vidal - Photo © Joel Capillaire (Mauritius Tourisme) et DR
Lyon People : Quel est l’objectif
de cette nouvelle liaison Lyon-Île Maurice ?
Pascal de Izaguirre : Pas question pour Corsair International de ne s’intéresser qu’à Paris ! Nous souhaitons faciliter l’accès à l’océan indien, des habitants d’Auvergne Rhône-Alpes, plate-forme principale de nos départs de province, Lyon s’avérant à nos yeux l’épicentre d’un marché provincial longtemps délaissé.
Quels partenariats avez-vous noués à Lyon ?
Très optimistes et positifs sur les perspectives de développement et de croissance économique de la Région, nous avons travaillé en bonne intelligence avec Aéroports de Lyon et les autorités locales. Un partenariat très fort nous unit par ailleurs, au groupe Marietton *, il n’est donc pas impossible que nous ouvrions une agence Marietton sous l’enseigne de Corsair.
Quelles sont les destinations opérationnelles à ce jour ?
En attendant, nous avons d’ores et déjà opéré plusieurs vols au départ de Lyon, notamment en direction de La Réunion et Mayotte desservis depuis le 21 juin, tous les lundis et mercredis à 20h, avec deux retours les mardis et dimanches à 20h15 depuis La Réunion. À partir d’octobre, les départs s’effectueront tous les jeudis et samedis et les retours tous les mercredis et vendredis.
Ne s’agit-il pas aussi de vous positionner comme compagnie de référence des Outre-Mer ?
Dès le 17 décembre, nous confirmerons en effet notre position de compagnie de référence des Outre-Mer en desservant la Guadeloupe tous les vendredis à 13h50, avec arrivée à 18h10 à Pointe-à-Pitre, le retour s’effectuant les vendredis en vol de nuit avec une arrivée à 9h50 à Lyon Aéroport. Jusqu’au 25 mars, les amoureux de la nature et les amateurs de farniente pourront ainsi partir à la découverte de la Soufrière et des plus belles plages de l’Ile Papillon.
À quelle date démarrez-vous les vols vers l’Ile Maurice ?
Le 23 octobre marquera une troisième étape très importante de notre stratégie de développement en Auvergne-Rhône-Alpes. Jusqu’au 7 mai, on décollera tous les jeudis et samedis de Lyon à 19h50, pour arriver le lendemain à 14h05 à l’île Maurice. Dans le sens Maurice-Lyon, on embarquera les mercredis et vendredis à 17h55 pour être de retour le lendemain à 6h45 à l’aéroport de Lyon.
Sur quels types d’avions embarquent les passagers de Corsair International ?
Les vols de l’Océan Indien s’effectuent en Airbus A330neo, avion de dernière génération, reconnu pour ses performances environnementales. Trois avions neufs de ce type viennent de rejoindre la flotte de Corsair, un 4ème arrivera en novembre, un 5ème en avril 2022, à la faveur du plan de modernisation de notre flotte de 9 appareils longs courriers, l’une des plus jeunes du secteur, avec cinq ans d’âge moyen.
La crise sanitaire a-t-elle généré un nouveau profil de voyageur ?
La tendance des voyageurs à réserver de plus en plus tard, afin de s’adapter au contexte sanitaire local, exige une grande flexibilité. D’où notre offre « Totale Sérénité » permettant le remboursement intégral ou la modification des billets. Si les voyages individuels ont le vent en poupe, on privilégie aussi les destinations les plus sûres.
Nos territoires d’outre-mer sont-ils toujours aussi attractifs ?
Il en résulte un réel engouement pour les Antilles et La Réunion où nous enregistrons depuis juin dernier, des performances supérieures à nos attentes. Séjourner dans un environnement sécurisé, sans barrière linguistique ni risque de se trouver coincé à l’étranger en cas de problème sanitaire, rend particulièrement attractives nos destinations de l’océan indien et me conforte dans ma devise « Voyagez avec Corsair en bonne compagnie » !