LUBIE
M E AT PAC K I N G
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SOHO
DISTRICT RÉALISATION MOUNIA ARRAKI PHOTOGRAPHIE ASSIA OUALIKEN
Escarpins à lacets en daim, AQUAZZURA, 5 500 DH et minaudière en toile et métal doré, OLYMPIA LE TAN, 13 600 DH, les deux chez UN TEMPS POUR ELLE. Derbies en cuir et plastique, POLLINI chez CHIC AVENUE, 6 300 DH.
Chapeau en feutre, détail en gros grain, UTERQÜE, 695 DH. Minaudière en résine et métal doré, THALÉ BLANC chez CHIC AVENUE, 14 650 DH. Bottines en poulain, DIOR, 11 000 DH.
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STYLE
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Alors qu’il ouvre des boutiques dans le monde entier, Michael Kors, créateur atypique et businessman revendiqué, est au climax de sa carrière. Retour sur le parcours d’un homme lucide qui croit au bonheur, mais pas au hasard.
tout l’intellectualisme qu’avaient certains créateurs de l’époque.” Pendant ce temps, il relance l’activité de sa maison, en affermissant ses bases. “Quand ça n’allait pas, je me demandais si mes vêtements n’étaient pas finalement trop simples, si je ne devais ppas faire des créations plus extravagantes, confesse-t-il. Puis rapidement, je me suis dit : ‘Mais pourquoi les gens iraient chez Michael Kors pour ça ?’ J’ai donc préféré réaffirmer mon style, en M l’assumant et en l’appuyant.” Ce style, justement, suit une doctrine qu’il arbore en porte-étendard de toutes ses collections, jusqu’à celle présentée dans cet immense hangar abritant son jet privé à Shanghai : sporty, sexy et glam. Du sportswear, ses livraisons ont la simplicité et la versatilité. L’expression consacrée dirait “elles vont avec tout” mais, attention, sans jamais être dénuées d’élégance. Une facilité preppy qui en agace certains. “Pour moi, ‘commercial’ n’est pas une critique. Cela veut dire ‘qui donne envie d’acheter’. Je ne vais pas m’excuser d’être réaliste et concret !” Avant d’ajouter : “Vendre, c’est mon éducation”.
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SPORTY, SEXY, GLAM
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LE LUXE DÉMOCRATISÉ
Par
LOUIS BOMPARD 3
lignes de sa vie de styliste. Il dessine la robe de mariée de sa mère Joan, en l’allégeant des rubans et ornements de rigueur. Un style est né. À la fin des années 1970, il rejoint New York et le Fashion Institute of Technology, qu’il quitte assez rapidement, convaincu que la mode s’apprend véritablement en vivant. “Ma vraie école, c’était le Studio 54”, clame-t-il aujourd’hui. Alors que la boutique Lothar, dans laquelle il travaille, le laisse exposer quelques-unes de ses créations, un acheteur du grand magasin voisin, Bergdorf Goodman, tombe sous le charme et commande une collection au jeune homme. La marque Michael Kors voit le jour à ce moment-là, en 1981.
L’ÉCOLE DE LA VIE
Il faudra attendre trois ans et un bouche-à-oreille tonitruant pour qu’il présente son premier défilé, qualifié par le Women’s Wear Daily de “collection de sportswear classique de luxe, à la fois chic et minimaliste”. Ce style, devenu marque de fabrique, lui collera à la peau. Alors sur une pente ascendante faite de bonnes coupures de presse et de clientes déjà addicts, Michael Kors doit pourtant faire face à une banqueroute en 1993, qui l’obligera à mettre en suspens son business jusqu’en 1997. Cette même année, Bernard Arnault va le chercher de l’autre côté de l’Atlantique pour prendre la direction artistique de Céline. L’intéressé à une idée sur les raisons de son recrutement : “C’était les premières heures de la global fashion, cette tendance qui court encore aujourd’hui et qui veut que tout aille toujours plus vite. Moi, je savais créer rapidement, car je ne m’embarrassais pas de
Michael Kors semble vouloir être l’homme de tous les records. Entre l’homme triomphant sur un podium à Shanghai, où il a célébré l’ouverture de son premier flagship chinois en mai dernier par un défi lé baptisé “Jet-set”, et un certain Karl Anderson Jr. qui vit le jour en 1959 à Long Island, un itinéraire pas toujours rectiligne s’est glissé. Prenez votre respiration : conter Michael Kors ne laisse pas le temps de souffler. Mais au fait, Karl qui ? C’est en réalité à 5 ans que celui qui deviendra créateur a décidé de prendre le patronyme que tout le monde lui connaît aujourd’hui. Sa mère se remariant, elle lui laissa choisir un prénom qui irait mieux avec son nouveau nom. Va donc pour Michael David Kors. C’est également à cet âge-là, quelques mois après avoir joué dans une pub pour des céréales, qu’il écrit les premières
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1. MICHAEL KORS AVEC MIRANDA KERR. 2. KAROLINA KURKOVA ET HILARY SWANK.
MINIMALISME GLOBAL
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3. ROSE BYRNE. 4. KARMEN PEDARU, ISABELI FONTANA, FREIDA PINTO, HILARY SWANK, MIRANDA KERR, CAMILLA BELLE ET ROSIE HUNTINGTONWHITELEY. 5. CATHERINE ZETA JONES ET MICHAEL DOUGLAS PHOTO DR
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i le chemin vers la réussite était facilement déchiffrable, celle-ci n’aurait pas le même goût. Le chemin emprunté par Michael Kors pour tutoyer les sommets de la mode lui ressemble : complexe. Lui, jet-setter invétéré et néomilliardaire, dit avoir pour mission d’off rir son lifestyle au plus grand nombre. Lui, personnage flamboyant au hâle qui l’est tout autant, dessine une mode simple, pratique et sans poudre aux yeux. Lui, qui a appris chez Céline l’exigence de l’élégance parisienne, représente aujourd’hui toute la quintessence du style américain où vendre est une religion. Et si la vie – et de surcroît la carrière – de Michael Kors était un grand puzzle qu’il faudrait résoudre pour comprendre son succès ?
6. VINOODH MATADIN ET INEZ VAN LAMSWEERDE.
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L’autre point fort de la griffe Michael Kors, qui résonne avec son côté sexy, est la volonté de faire briller la femme plus que le vêtement qu’elle porte. C’est pour cela qu’il cite Halston et Yves Saint Laurent comme exemples à suivre : pour leur “empathie” [en français dans le texte]. Un artifice sur un vêtement ne sert à rien s’il ne rend pas la femme plus belle et s’il est seulement là parce que le créateur veut se différencier de ses confrères. Enfin, et c’est sûrement la clé du succès et des profits de la griffe ces dix dernières années, Michael Kors a décidé de faire vivre au plus grand nombre ce qui par essence ne doit pas être démocratisé : le luxe et le glamour. Ainsi, il quadrille à un rythme effréné les États-Unis et le globe de boutiques, jusqu’à en compter plus de 600 aujourd’hui (alors qu’il avait dû attendre l’an 2000 et presque vingt ans de carrière pour ouvrir la première à New York). À l’intérieur de ces dernières, placées sur les axes les plus luxueux et décorées avec le faste de rigueur, Michael Kors propose des prix abordables quand les enseignes voisines font de plus en plus grimper les étiquettes. Enfin, pour que tout le monde puisse choisir sa part de rêve, il multiplie les collections (la ligne défi lé est rapidement rejointe par une seconde ligne, Michael Michael Kors, mais aussi par des accessoires, montres, jeans, bijoux, maroquinerie et même une gamme de make-up cette année) et décline à l’infini ses sacs et souliers. Une fois le départ du designer de la maison Céline acté en 2003, la fusée (ou plutôt le jet) décolle et plus rien ne l’arrêtera. Désormais, il est impossible de ne pas trouver où acheter un sac Michael Kors dans les environs. Cependant, cette nouvelle place au sommet de la mode et de son business n’est pas seulement due à l’imagination du créateur ou à son habileté marketing. Elle peut également être affi liée au personnage lui-même. En 2004, il rejoint le realityshow Project Runway où, accompagné notamment du top Heidi Klum, il juge de jeunes créateurs de mode aux prémices de leur carrière. Une présence et un charisme incontestables à l’écran, une spontanéité qui le rapproche du public et quelques piques bien senties, et le voilà devenu un pilier de l’émission jusqu’en 2012, lorsqu’il décida de quitter le jury. Ce succès d’audience le place au rang d’exemple pour une génération de designers, bien loin d’un créateur artiste mystérieux qu’il a toujours refusé d’être. Et un exemple désormais milliardaire, tout de même… Lorsqu’on lui demande quel conseil il donnerait aux jeunes créateurs, il répond, en remontant ses lunettes noires sur son nez : “Si vous voulez être heureux, vendez !”
BIJOUX
DIA MONDS & SWEETS RÉALISATION MOUNIA ARRAKI PHOTOGRAPHIE ASSIA OUALIKEN
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D O LC E V I TA
Ci-contre Bracelet “Diva” en or blanc serti de diamants taille brillant, BVLGARI, prix sur demande. Bague collection “Dolce Vita” en or blanc sertie de diamants blancs, bleus et champagne, K ARA.S, 119 000 DH. Bague en or jaune sertie de diamants taille brillant et d’une topaze, DBA JEWELS chez TAMENGO, 73 000 DH. Page de droite Boucles d’oreilles en or rose, quartz fumé et diamants taille brillant, K ALLISTA, 59 400 DH. Bague en ors blanc et jaune sertie de diamants et d’une émeraude, MOUNIER & BOUVARD, prix sur demande. Pendants d’oreilles en or jaune sertis d’un diamant et d’émeraudes recouvertes d’une couche de cristal, DIAMANTAIRE BY JIHANE LAHLOU, 55 000 DH.
Manchette en or rose entièrement sertie de diamants taille brillant, TALIOR, 98 000 DH. Bague collection « Les Fleurs du Bien » en or blanc sertie de diamants blancs et champagne, de saphirs jaunes et de tsavorites, K ARA.S, 49 000 DH. Collier en or jaune serti de diamants taille brillant et de citrines taille poire, K ALLISTA, 123 000 DH.
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BEAUTÉ
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L’exubérant réalisateur australien, déjà applaudi en 2004 pour son film court promouvant ce sillage iconique de Chanel avec Nicole Kidman, met aujourd’ hui en scène la sublime Gisele Bündchen et l’acteur néerlandais Michiel Huisman. Un film qui renoue avec la tradition du grand spectacle propre à la maison de la rue Cambon. Rencontre.
près la campagne de 2012 avec Brad Pitt, Chanel revient à un glamour plus traditionnel. Sur une reprise de You’re the One That I Want imaginée par le jeune violoniste et chanteur Lo-Fang, on découvre une sulfureuse Gisele Bündchen portant les couleurs d’une femme moderne, occupée, sollicitée mais avant tout dirigée par l’amour. C’est au tour du top model brésilien, dans le sillage des Marilyn Monroe, Catherine Deneuve ou Audrey Tautou, d’avoir le privilège de représenter la célèbre fragrance française. “Gisele est véritablement un symbole de la Maison. Elle n’a jamais cessé d’évoluer en tant que femme : elle est sportive, elle va à la plage, elle a des enfants, elle a une carrière prenante, elle est ambitieuse. Cette femme a une relation affective très forte et une image incroyablement sensuelle et glamour. Et elle a également de la place pour l’amour, le vrai. En tout, elle représente à merveille la Femme N°5 de Chanel”, confie Baz Luhrmann. L’esthétique du réalisateur est omniprésente dans cette balade romantique et extravagante, où il s’immisce dans la vie d’une femme aux mille et une vies : surfeuse au petit matin sur une planche floquée d’un double C,
PAR KAOUTAR SALMY PHOTOGRAPHIE HUGH STEWART
GISELE BÜNDCHEN VUE PAR BAZ LUHRMANN
LA NOUVELLE FEMME N°5
PHOTOS : CROPPING AND MODIFICATION FORBIDDEN - LEGAL MENTION: CHANEL
LE RÉALISATEUR OFFRE UNE BALADE ROMANTIQUE ET EXTRAVAGANTE DE 3 MINUTES ET 25 SECONDES EN VERSION LONGUE OÙ IL S’IMMISCE DANS LA VIE D’UNE FEMME AUX MILLE ET UNE VIES. EN 2004, IL AVAIT SIGNÉ L’UNE DES PUBLICITÉS LES PLUS CHÈRES DE L’HISTOIRE (42 MILLIONS DE DOLLARS ! )
mannequin prenant la pose toute de Chanel vêtue lors d’un shooting photo, puis mère en pleines scènes de bonheur en compagnie de sa fille, ou encore courant dans les rues de New York en robe du soir pour aller rejoindre son homme dans une loge de théâtre… La mise en scène est parfaite, les rôles sur mesure, Baz Luhrmann égal à lui-même. En 2004, la fameuse campagne de Chanel N°5 avec Nicole Kidman c’était déjà lui. Dix ans plus tard, le réalisateur de Moulin Rouge, Roméo & Juliette et Gatsby Le Magnifique a un objectif : “La publicité que j’avais réalisée il y a dix ans était plus autour du rêve, autour de cette quête romantique. Avec Gisele, je voulais montrer le paradoxe entre la romance et la réalité. On la voit courir avec sa planche sur la plage, le regard déterminé, et quelques minutes après, elle est là à poser sensuellement dans cette magnifique robe dorée du haut de son mètre quatre-vingts. Je pense que le paradoxe réside quelque part entre cette authenticité et cette romance. Ce n’est pas uniquement ce que l’on recherche tous, c’est ce que l’on est vraiment. Karl l’a très bien exprimé sur un des sacs Chanel du défilé Spring 2014 avec son ‘Féministe mais féminine’. L’un n’empêche pas l’autre”. Le N°5 dans tout cela ? “Le sillage d’une femme très forte, sûre d’elle qui a indéniablement de la présence à l’image de Gisele”, qui contribue ici à écrire une nouvelle page de ce parfum culte né il y a 93 ans et, définitivement, l’essence même de l’éternité.
La virée new-yorkaise de L'Officiel Maroc ne pouvait se conclure que par un dîner ultra-sélect. Rendez-vous dans l'un des clubs les plus privés et les plus glam' de Manhattan.
AT OMAR'S, COMME À LA MAISON DU CHAMPAGNE ROSÉ PERRIER JOUËT BELLE ÉPOQUE POUR CÉLÉBRER LA FIN DU SHOOTING EN BEAUTÉ.
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eudi 9 octobre, à l'issue de l'inoubliable journée de shooting au cours de laquelle Johan Lindeberg a immortalisé les cinq Marocaines en couverture de ce magazine, L'Officiel Maroc donnait, en partenariat avec Absolut Elyx, un dîner au sein du plus en vogue des clubs privés de Manhattan : Omar’s. Si la séance photo a été l'occasion pour tous de faire connaissance, cette after-shoot party a permis de sceller des liens et d'envisager des projets pour l'avenir. New York ne dort jamais ; habitants comme visiteurs prennent vite le pli. LES INVITÉS À cette table décorée par les mains d’Omar Hernandez lui-même, dont je découvre qu’il a personnellement réalisé les compositions florales et disposé les chandeliers, nos cinq invitées d'honneur : Aziza Chaouni, l'architecte et professeur d'université, Salima Yacoubi Soussane, la journaliste correspondante à l'ONU, Bahija Jallal, la scientifique et chercheuse, Yasmina Alaoui, l’artiste peintre et plasticienne et Yasmina Benazzou, la designer à la tête de la création de deux maisons de tapis de luxe. Autour d’elles, Johan Lindeberg, photographe et directeur artistique de la marque de prêtà-porter BLK DNM et d’Absolut Elyx, Salwa Belamine, directrice du marketing et de la communication de Pernod Ricard au Maroc venue spécialement de Casablanca pour cet événement si particulier, Mallory Passuite et Rachel Wilkie, toutes deux de BLK DNM, sur lesquelles Johan et moi-même avons pu compter pour l'organisation de cette journée de
DE HAUT EN BAS : AU MENU, GASTRONOMIE AMÉRICAINE SIMPLE ET GÉNÉREUSE. RACHEL WILKIE LA DIRECTRICE DE CRÉATION DE BLK DNM EN COMPAGNIE DE YASMINA BENAZZOU. LA BLOGGEUSE FATZO SABRI DE LA MINUTE BLOG. LE PROPRIÉTAIRE DE OMAR'S OMAR HERNANDEZ.
shooting – l’une à la production (Mallory) et l’autre (Rachel) m’accompagnant au stylisme. Étaient également conviés à notre table la blogueuse Fatzo Sabri débarquant de Boston pour l'occasion, Tracy Rossin en charge des Relations publiques chez MedImmune ainsi que l'artiste et photographe chilien Marco Guerra, époux de Yasmina Alaoui.
Par
SOFIA BENBRAHIM
Photographie
MATTHEW OLIVE
LE MENU Chez Omar's, on a le sentiment d'être à la maison. D’abord du fait de la cuisine new-yorkaise, parfaitement agrémentée de quelques twists contemporains : croquettes de champignons, bar de ligne en nage de petits légumes, appétissante côte de veau servie sur un lit de choux en purée, moelleux au chocolat et macarons multicolores. Des plats à la simplicité recherchée, au goût proprement savoureux, servis dans une convivialité exemplaire. Ensuite, parce que fidèle à sa réputation d'hôte de qualité, Omar Hernandez le propriétaire des lieux, nous a tous chaleureusement reçus dans son antre, accompagnant
“Si la séance photo a été l'occasion pour tous de faire connaissance, cette after-shoot party a permis de sceller des liens et d'envisager des projets pour l'avenir.”
PHOTOS MATTHEW OLIVE
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Quand la Maison de Couture parisienne a présenté sa collection Croisière 2015 dans le très branché quartier industriel de Brooklyn, entre fashion graphismes et scénographie high-tech, le soleil de mai et la nuit new-yorkaise ont surtout illuminé une échappée mode au sommet du hype.
DE CHIC ET DE DIOR
Par
SOFIA BENBRAHIM
Photographie
SOPHIA CARRE, PARI DUCOVIC, ADRIAN GAUT, JASON SCHMIDT ET KEVIN TACHMAN.
LE CARRÉ DE SOIE RÉINTERPRÉTÉ, THÉMATIQUE PRINCIPALE DE LA COLLECTION.
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FRONT ROW
HISHAM OUMLIL TAILLEUR DE LA HYPE Se faire un nom dans le milieu de la mode ? Hisham Oumlil en avait l’étoffe. De Casablanca à New York, l’as du sur mesure esquisse sa success-story. Plongée dans l'intérieur du créateur, dont le quotidien est partagé entre Manhattan, où il a son appartement et son atelier, et ses voyages d’affaires dans le monde.
Par AÏDA SEMLALI
Photographie BRENT CHUA
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Célébrer la réussite ? Certainement. Mais écouter son cœur et avoir foi en soi surtout. C’est le sentiment que partagent ces cinq Marocaines que L’Officiel Maroc a réunies le temps d’un shooting à Manhattan. Yasmina Alaoui, Yasmina Benazzou, Aziza Chaouni, Bahija Jallal et Salima Yacoubi Soussane racontent, avec beaucoup d’humilité, leurs parcours exceptionnels. Découverte de cinq femmes fascinantes immortalisées par le photographe et directeur artistique d’Absolut Elyx, Johan Lindeberg. Elles sont une fierté pour notre pays.
MOROCCAN POWER GIRLS Texte et stylisme
Photographie
SOFIA BENBRAHIM
JOHAN LINDEBERG
lles habitent Washington, New York, Toronto, mais surtout sillonnent le monde à longueur d’année ; aussi, organiser une telle rencontre relevait-il du miracle. Elles ont néanmoins répondu présent à l’invitation de L’Officiel Maroc, sensibles à l’intérêt que des compatriotes leur portent. Chacune de ces femmes de talent considère que persévérance et détermination finissent par payer : artiste cotée, journaliste correspondante à l’ONU, directrice de création internationale, architecte – enseignante et chercheuse de pointe ; aussi différents soient leurs parcours, elles présentent un certain nombre de traits communs. Elles sont nos ambassadrices, en particulier dans cette Amérique du Nord friande d’exemples de réussite. Des femmes au sommet qui, à la sueur de leur front, se sont offert le rêve américain. Le vrai. De véritables emblèmes du système méritocratique où, elles en sont toutes d’accord, passion, apprentissage et dévouement constituent les valeurs essentielles de parcours aboutis, aussi bien sinon davantage sur le plan personnel que professionnel. Ces femmes ont su réinventer leur propre idée du bonheur,
chacune à sa façon est heureuse. Comment atteindre une telle plénitude avec autant de responsabilités ? Elles ont des réponses qui finalement tombent sous le sens : découvrir son talent, que toutes nous posséderions, et en faire son arme. Il s’agirait donc de tracer sa route, d’accepter de se laisser guider par plus instruit que soi et d’avoir les yeux constamment ouverts sur le monde. Cette ouverture à l’autre, l’idée de rencontrer de nouvelles personnes et de vivre une expérience inédite a contribué à les convaincre de se présenter un jeudi matin dans notre studio photo new-yorkais. Il a fallu un peu plus de dix minutes pour que chacune tombe le masque de la réserve et peut-être même d’une certaine timidité, pour s’offrir en toute simplicité à une équipe “d’étrangers”, se laissant maquiller, coiffer, habiller pour enfin être immortalisées par Johan Lindeberg. Chacune à son rythme, elles se sont laissé dompter par l’objectif du photographe, dévoilant au passage leur atout majeur : un entrain à tout rompre. Les images qui suivent reflètent cette énergie ultra-positive, typique de personnes bien dans leurs têtes et dans leurs baskets. Des exemples à suivre.
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Caftan en velours de soie entièrement brodé au fil d’or, incrusté de perles et de sequins et fini de sfi fa et d’akads. Ceinture en velours de soie, NAJIA BENJELLOUN. Page de gauche : Caftan robe en tulle et shantung de soie, brodé sur le buste de perles et de cristaux, ceinture coordonnée, RABÉA TELGHAZI SALMERON.
SIMPLY THE BEST Mousselines, tulles, dentelles ou velours de soie, tantôt brodés tantôt ornés de cristaux. Florilège des plus beaux caftans de cet hiver.
Stylisme
MOUNIA ARRAKI
Photographie
LAURE BERNARD