Fat
Fries and tomatoes
interview
• food truck • bons plans
évaluations
• classement • insolites
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Street food La street food est un concept de restauration urbaine. Depuis que le rythme de vie s’est grandement accéléré dans les métropoles, il est devenu necessaire de se remplir la panse au plus vite. Suite à cette demande, on voit apparaitre dans nos rues de plus en plus de spot food. Il est maintenant possible de déguster une glace au wasabi entre deux rendez-vous ou un falafel en retour de grosse soirée. Le monde est bien fait !
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Éditorial Tu aimes le gras ? Le bien gras ? Mais tu es encore un peu éméché et perdu dans Paris, Fat Magasine sera ta bible. Tu découvriras dans ce magasine, des bons plans, des tests et bien d’autres choses qui te permettront de survivre dans cette jungle urbaine. Parce qu’on te comprends, et qu’on partage la même passion ; manger, nous te dévoilons tout les mois nos astuces pour assouvire ta soif de graisse sans te ruiner. Ce mois-ci, focus sur les food truck, nouvelle tendance de la street food parisienne ainsi que sur les meilleures adresses pour bouffer à paname et bien plus encore. On ne te laisseras pas sur ta faim avec la rubrique Art/Graphisme ou tu découvrira ce qui se fait de mieux en Food Art.
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Sommaire •Interview• Kristin frederick : La camionnause qui mitonne
•Food truck• Les 20 meilleurs food truck que l’on peut voir circuler dans Paris
•Évaluations• Top 10 des meilleurs hot dogs, burgers, pizzas, kebabs et bagels de Paris
•Bons plans• Survol des nouveaux concepts sortis récemment concernant la food en général
•Les bonnes idées• Découverte des bonnes et mauvaises idées du mois en terme de street food
•Insolite• Tour du monde des concepts concernant la food
•Art et graphisme• Bouquet final en images, vous découvrierez aussi ce qu’est le food porn et 2 artistes utilisant la nourriture pour créer.
interview
Kristin Frederick et son équipe en cuisine
Kristin Frederick La camionneuse qui mitonne Avec ses burgers cuisinés à bord de son camion dans les rues de Paris, cette Californienne est devenue une icône, ce qui lui vaut le prix d’honneur du Guide Fooding 2013. Elle compte bien changer de vitesse...
• Le début La file d’attente s’étire et s’enroule autour de la place de la Madeleine comme chaque midi lorsque Kristin gare son camion sur le marché. Les Parisiens habituellement pressés attendent patiemment jusqu’à une heure leur dose d’Amérique. Dans la file, des employés, des branchés, des étudiants, des curieux, tous ont trouvé le rendez-vous sur Facebook ou Twitter. Au menu, un burger juicy et tasty pour 8 euros (10 euros avec les frites) qui n’a rien à envier à celui de New York ou Los Angeles. En moins d’un an, Le Camion qui fume est devenue l’adresse (mobile) la plus hip de la capitale. Au volant - et aux fourneaux - Kristin Frederick savoure son succès : « Cette année a changé ma vie ! », explique fièrement la Californienne de trente-deux ans. Elle lance son deuxième truck dans quelques semaines, « toujours dans le même esprit fun », sort un livre de ses recettes (« Les Burgers du Camion qui fume », aux Editions Tana) et prépare une émission de télévision « où [elle] partira à la rencontre des producteurs et des grands chefs : le rêve ! » Son ambition, très made in USA, ne s’arrête pas là. Kristin veut un camion dans chaque ville de France. Too much ? Pas tant 6
que ça, en écoutant l’enthousiasme communicatif de cette jeune femme et en découvrant que son histoire gourmande ne date vraiment pas d’hier.
• L’appel de Paris « J’ai toujours vécu dans les restaurants. Ma mère, manager d’une enseigne, recevait les clients en me portant sur son dos. Mon père était barman et maître d’hôtel en Californie et au Colorado », raconte Kristin dans le Starbuck’s où elle a l’habitude de donner ses rendez-vous - oui, l’Amérique n’est jamais très loin. Son palais s’affine grâce aux voyages familiaux. « J’ai un souvenir ému d’avoir découvert la viande de grison et les escargots dans une bonne table avec mon père. Et aussi d’une porchetta divine [un cochon de lait rôti farci, NDLR] en Toscane lorsque j’avais dix-neuf ans », se rappelle-t-elle. Après avoir étudié le marketing, Kristin quitte sa Californie. L’appel des casseroles est trop fort. Elle hésite entre le Japon et la France pour se former. Elle débarque à Paris en 2009, à l’école Ferrandi, pour apprendre la gastronomie « sans avoir vrai-
ment décidé d’en faire [son] métier ». Elle suit pourtant le parcours classique du commis, avec deux mots de français sous sa toque : « Oui, chef ! »
• La revanche de la « street food » Après plusieurs expériences dans des restaurants parisiens, elle se rappelle du Kogi, le meilleur truck de L.A., qui sert un mix coréen/tacos à se damner : « Dans ma ville, on a toujours eu un lien très fort avec les cantines mobiles. Elles sont au départ destinées aux ouvriers du bâtiment mexicains, qui peuvent ainsi se nourrir près des chantiers. Tout le monde sait que c’est là que vous trouvez les meilleurs tacos de la ville. » Elle importe le concept et se lance après réflexion dans un produit qu’elle adore, mais qu’elle ne trouve pas à son goût sur les bords de la Seine : le hamburger. Des ingrédients frais, un esprit gourmet, un petite touche de réseaux sociaux (développés par son mari, ancien informaticien devenu associé) et le buzz est en marche. Kristin devient, plus vite qu’il ne faut à une lamelle de cheddar pour fondre sur un steak, la coqueluche du phénomène « street food » que les Français découvrent à peine. Un mouvement qui naît outre-Atlantique. Depuis 2008, les Etats-Unis ont vu apparaître quantités d’échoppes proposant des menus ultra-ciblés et très marketés : falafel chic, cheese plates et crackers truck-made, oeuf sous toutes ses formes ou sandwichs cajuns à l’huître panée (demandez poulet si vous préférez). « Il y a aux Etats-Unis plus de 190.000 food trucks, dont 600 rien qu’à Portland. Il y a même à San Francisco le premier étoilé Michelin du genre, Sanguchon, qui propose de la cuisine péruvienne », explique Marie-Odile Fondeur, la vice-présidente du Sirha World Cuisine Summit qui analyse les tendances de la restauration (NDLR le prochain Sirha aura lieu à Lyon du 26 au 30 janvier 2013). « C’est un mouvement qui touche tous les pays et qui accompagne la disparition du repas du midi et l’engouement pour le mono-produit », précise la spécialiste.
• Burger ou aligot En France, si les consommateurs semblent prêts à manger debout - à condition que la qualité suive -, les mentalités et la loi freinent le développement de cette offre. Sébastien Ripari, vice-président de « Street Food en Mouvement » (présidée par Thierry Marx), veut faire bouger les choses grâce à son association : « Aujourd’hui, la loi est carrée, il est interdit de vendre de la nourriture dans la rue. Les camion-restos utilisent les marchés pour commercialiser leurs produits, mais doivent, en théorie, fermer en même temps que les autres commerçants. Nous voulons défendre cette cuisine de qualité et lui offrir le cadre qui lui manque. Il faut juste rappeler à l’Etat et aux mairies que la France a une vieille histoire avec la nourriture de rue. Le pâté en croûte était la street food du XVIIIesiècle. »
Si Kristin fait partie des pionniers à Paris de ce renouveau, son succès aiguise forcement les appétits. La Mairie possède actuellement une pile fournie de dossiers de néo-truckers en quête d’une carte de vendeur ambulant, seul sésame (pour le moment) pour faire parti de la vague gastro-mobilo-chic. Comment Kristin vit-elle cette arrivée massive de concurrents ? « Pour moi, cela n’est pas un problème puisque je suis sûre de proposer le meilleur burger de France ! rigole la jeune chef. Il faut que les nouveaux trucks proposent leur spécialité. Si quelqu’un vend la meilleure choucroute ou le meilleur aligot, ça marchera. » Reste un délicat problème à résoudre : comment manger une choucroute, debout dans la rue et rester digne...
Ses dates 23 octobre 1980 Naissance de Kristin Fréderick
Janvier 2009 Elle quitte sa Californie natale pour se former à l’école de gastronomie Ferrandi à Paris
29 novembre 2011 Lancement du Camion qui fume. Elle sert environ 400 burgers par semaine
Novembre 2012 Elle sert désormais 500 hamburgers par jour
Décembre 2012 Ouverture prévue du deuxième Camion qui fume à Paris
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foodtrucks
Les 20 meilleurs foodtruck Tour d’horizon des meilleurs concept de la capitale Depuis l’émergence de la tendance foodtruck et la multiplication des nouveaux concept, dur de s’y retrouver, Les cuisines se mélangent qu’elles soient américaine, française, mexicaine, vous en aurez pour tous les goûts mais aussi pour toutes les tailles du triporteur au camion en passant par les tricycles.
1 Le Camion qui fume Si vous êtes amateurs de burgers, peu de chance que vous ignoriez l’existence de ce camion fumant. On se doit néanmoins de le faire figurer dans le palmarès, ne serait-ce que pour son Barbecue, le best-seller, avec steak haché maison, cheddar anglais, bacon et onion rings, qui fait oublier l’heure de queue effectuée dès la première bouchée. Forte de son succès, Kristin Frederick vient de lancer un second camion, et s’apprête, fin juin, à ouvrir un deli... sédentaire, rue Crespin du Gast (XIe). Le Camion qui fume. Régulièrement Place de la Madeleine (VIIIe) et Porte Maillot (XVIe) au déjeuner, devant le MK2 Bibliothèque (XIIIe) et le Point Ephémère (Xe) le soir. Burger: 8€, menu burger + frites: 10 €.
2 Cantine California Autre vedette parisienne, le truck de Jordan Feilders, Américain-Canadien de San Francisco, qui entend combiner la gastronomie US avec les produits français bio (en provenance de Rhône-Alpes, Pays de la Loire et Poitou). Préférez l’un des quatre burgers aux «carnitas tacos» (épaule de porc dans des tortillas maison), un peu moins réussis. Pour le brunch et le dessert, cupcakes, carrot cakes et pancakes vous tendent les bras. Cantine California. Régulièrement au marché Saint Honoré (Ier) et au marché Raspail (VIe). Menu burger + frites: 11 €, tacos + frijoles: 10€.
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3 Le Réfectoire
4 Mozza & Co
Spécialisé dans le burger 100% français (comté 18 mois, poêlée de champignons crèmés, ketchup maison...), mais aussi la côte de boeuf, et les petits plats mitonnés, le Réfectoire de Valentine Davase est très prisé pour son brunch du dimanche au marché Pyrénées.
Ce petit nouveau, imaginé par deux fana de la buflonne, Arthur et Thibaut, met la mozzarella à l’honneur en quatre versions (classique, tressée, fumée et burrata). Une fiche vous sera distribuée, sur laquelle cocher vos desiderata: salade à composer, focaccia, plat du jour (pâtes) ou mini cannolo sicilien.
Le Réfectoire. Régulièrement au 107, boulevard Richard Lenoir (XIe) et aux 284 et 305, rue des Pyrénées (XXe). Menu burger + frites: 10 €. Brunch: 16€
Mozza & Co. Régulièrement à Neuilly, Levallois, et en bords de Seine (Alma, Orsay, Louvre). Salades: 8-15€, focaccia: 5,50€.
5 Glazed
6 Camion Gourmand
Le camion rock n’ roll d’Henri Guittet a pour ambition de dépoussiérer le monde de glace avec des parfums originaux aux noms évocateurs: Smoke On the Water (vanille de Madagascar et chanvre bio), Black Sugar Sex Magic (chocolat noir, wasabi et gingembre)...
Le Bio est souvent un vrai gage de qualité de part sa fraîcheur alors quand on nous dit que la viande est 100% française et bio, ça en devient très intéressant. Ajoutez à cela les frites fraîches et maison, façonnées avec ampir et on est bon pour la dégustation.
Glazed. Régulièrement aux champs Elysées (XIIIe). Pot individuel: 6€, le Skimo 3,50€
Camion Gourmand. Régulièrement à Montreuil, Aubervilliers et Romainville. Menu burger + frites: 10€, burger: 8€.
7 After Eleven
8 A la tête du client
Vous avez d’une bonne pizza ou d’une focaccia italienne ? Le food truck After Eleven a trouvé le remède pour vous faire plaisir tout en savourant de bons produits. Jouez là comme en italie en prenant plusieurs slices de pizzas et échangez-vous les goûts.
On y vient parfois pour le burger mais surtout pour son coté sensiblement italien avec au menu également la salade de buratta et son tartare de bœuf. La bonne idée est de remplacer les frites par un autre accompagnement afin d’alléger le repas et vous faire deux fois plus plaisir.
After Eleven. Régulièrement à Romainville et Pantin. Part de pizza: 4-5€, Focaccia: 7€.
A la tête du client. Régulièrement à Clignancourt et Parc des expositions. Menu burger + frites: 10€, menu Tartare de boeuf + frites: 10€
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foodtrucks
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9 Mlle Roquette
10 Leoni’s Deli
Amis italiens, vous connaissez sûrement la piadina, c’est pour cela qu’on vient chez Mademoiselle Roquette. Ce sandwich aux produits frais comme le chèvre, jambon, mozza, saumon fumé. une spécialité italienne à ne pas manquer.
Retravailler le hot dog pour lui trouver un équilibre entre france et etats-unis, c’est le créneau de ce nouveau concept. On a beaucoup aimé la simplicité de la recette et surtout son goût. Les chips sont aussi faites maison !
Mlle Roquette. Régulièrement à Porte de Versailles. Menu piadana + chips + boisson: 10€., Piadana: 7€.
Leoni’s Deli. Régulièrement à la Gaîté lyrique et à Stade de France. Menu hot dog + chips + boisson: 8,30€, Hot-dog: 5€.
11 Eat My Truck
12 Bügelski
Une bonne saucisse y a que ça de vrai, chez Eat My Truck, elles sont de toulouse, de boeuf ou de morteau. On y ajoute un peu de moutarde pour relever le tout et on est véritablement conquis, que demander de plus ?
Ici on savoure des FAT bagels dont les pains sont fabriqués dans une boulangerie juive du Marais à Paris. On y ajoute de belles tranches de pastrami et on se croirait presque dans un delicatessn aux Etats-Unis.
Eat my truck. Régulièrement à Jouy-en-Josas. Menu Hot-Dog + boisson + dessert: 10€, HotDog: 7€.
Bügelski. Régulièrement à Aubervilliers et Romainville. Menu Bagel + salade + dessert: 11€, Bagel: 7,50€.
13 Miss Pig-Food
14 L’Atelier d’Épicure
Vous aimez la viande autant que nous ? Miss Pig vous ouvrira son food-truck pour vous délecter de sandwichs à base de porc mariné, de ribs, vous pourrez également vous faire plaisir avec des meatballs. C’est gourmand et savoureux surtout dans de bons buns !
Ici on revisite la cuisine traditionnelle mais aussi italienne avec au menu la fameuse spécialité italienne typique de Romagne en Italie, anciennement appelé pain des pauvres. Ce qu’on aime c’est cette ambiance bistro qu’il arrive à véhiculier et en plus c’est bon !
Miss Pig-Food. Régulièrement au Point Éphémère. Sandwich: 6,5€.
L’atelier d’Epicure. Régulièrement à Neuilly-surSeine. Plat du jour: 8€.
15 Startruck
16 Delistreet
C’est le Food Truck Startruck qui transporte les falafels, ces fameux sandwichs à base de pain pita, salade, oignons, boulettes de pois chiche. Rien de nouveau c’est sur mais au moins, vous savez que vous pouvez en manger un peu n’importe où si vous les suivez.
Presque la street food est présente ici. Les bagels, burgers et hot-dogs se battent sur le menu. Variez les envies, vous pourrez venir y faire la semaine sans problème et n’oubliez pas de repartir avec votre cheesecake en dessert.
Startruck. Régulièrement à Paris. Falafel: 8€.
Delistreet. Régulièrement à Stade de France et Parc des Expositions. Menu burger + dessert: 11€.
17 Daily Wagon
18 Clasico Argentino
On a connu Daily Wagon avec leur premier Food Truck de Fish&Chips, ils ont dans l’esprit la food culture et se développent vite en ouvrant de nouveaux camions dédiées au burger ou à la cuisine mexicaine. C »est nouveau, c’est bon et c’est rapide, alors on aime !
Si vous aimez les empanadas, vous allez adorer le Clasico Argentino ! Des chaussons petits fourrés à la viande ou aux légumes comme on les aime. Après les restaurants, le Food Truck parcoure désormais la capitale pour vous faire découvrir la culture et gastronomie Argentine.
Daily Wagon. Régulièrement à Nanterre. Menu Fish and Chips + boisson: 9€.
Clasico Argentino. Régulièrement à Bastille et Saint-Honoré. Menu empaladas + salade + boisson + glace: 11,50€.
19 El Tacot
20 Le Tricycle
Vous connaissez assurément la cuisine mexicaine ? Burritos, Quesadillas, Tacos à base de viandes ou légumes, on en redemanderait ! On se fait plaisir, on partage et surtout il y a même une offre sans gluten au Food Truck El Tacot.
Une version veggie du hot dog ? C’est la spécificité de ce food truck qui remplace la viande par les ingrédients comme le relish, les oignons frits et nous offre ici une version intéressante du hot dog américain. A tester rapidement !
El Tacot. Régulièrement à Bailly (78) et au Point Éphémère. Menu Taco/Burito + riz: 10€.
Le Tricycle. Régulièrement au Point éphémère et à Gaîté Lyrique. Hot-Dog: 4,50-5€. 11
évaluation
Le Bentô Tofu Burger de Nanashi
Bienvenue chez Nanashi, ici nous sommes au Paradis de la cuisine japonaise. Kaori Endo associée à l’équipe du Baron a su donner à ce lieu un charme incontestable, une déco qui nous rappelle une cantine, des bentos qui nous réveillent les papilles et surtout un service très attentif et agréable…
Au menu, pas de brunch mais bien un Bentô du week-end avec trois choix à 16€, le Bentô Hambague avec sa boulette de boeuf, le saumon fumé bio avec sa galette de céréales,le Tofu Burger avec ses buns maison et sa galette de tofu. C’est celui-ci que nous prendrons, surprenant et intriguant, rassuré par les buns, nous nous lançons à l’aventure. Sur le papier, nous prenons également un jus de fruit pomme-carotte gingembre qui s’est avéré très frais & tout simplement excellent. Place au burger, la présentation nous plaît, c’est beau et plein de légumes. Les accompagnements sont frais et variés, plus qu’une chose à faire, l’attaquer ! Sachez que si vous avez très faim, vous pouvez également commencer votre déjeuner avec des « petite faim » comme un onigiri ou une pizza briochée. En bouche, dès la première bouchée, nous sommes conquis et pourtant nous partions dans un quasi-inconnu avec ce burger au tofu. Les buns maisons sont briochés à juste-mesure et permettent véritablement d’apprécier les autres ingrédients, la sauce tomate et ses légumes rôtis qui surplombent la galette sont idéals pour apporter encore plus de fraîcheur et de saveurs au burger. L’accompagnement est une salade du jour, surprise donc à la commande et nous en étions plutôt ravis lors de l’arrivée du plateau.Rien d’exceptionnel à première vue ici sauf les patates douces que nous avons adoré, nous en aurions bien redemandé tellement elles étaient succulentes. Pour conclure, Nanashi est une très belle adresse avec une cuisine simple et healthy où il faut mieux venir dès l’ouverture afin de profiter pleinement de son déjeuner. Prenez un jus maison, associez-y un bentô et repartez avec un délicieux cheesecake, votre déjeuner sera assurément une réussite. On notera que le veggie tofu burger est une très belle découverte, que tous les ingrédients sont très frais et que l’accueil tartines est des plus agréables.
Comment s’y rendre ? Restaurant Nanashi 2 57, rue Charlot 75006 Paris. Métro : Arts et Métiers
8/10 12
Mini-Burger Trio
de La Maison Mère
La Maison Mère, c’est d’abord l’histoire d’une rencontre entre deux amoureux de la cuisine, John et Thomas. Ils sont l’adresse U.S de la célèbre « Rue des Martyrs ». L’adresse regorge d’hipsters français et internationaux qui viennent de tout Paris pour déguster un burger. Au menu, on retrouve une carte de burgers qui se concentre sur les essentiels avec un Veggie, un Fish, un Cheese, un Bacon mais avec deux belles exceptions comme le Black Label Burger qui se compose de basse côte Black Angus «USA» coupée au couteau ou encore le Chicken Cajun Burger et son poulet mariné aux épices avec guacamole & tomates piquantes. Sur le papier, nous voulions tester le plus de burgers possible à la carte alors l’idée du Mini-Burger Trio était une évidence car il réunissait les trois burgers que nous voulions tester comme le Cheeseburger, le Chicken Cajun burger et le Black label burger pour 22 euros. Retenons le trio de burgers rend très bien d’un point de vue esthétique dans l’assiette, la première critique que l’on peut émettre est que nous avons trois burgers différents avec trois buns identiques, ça aurait mérité un peu plus de recherche sur ce point. Passons à la dégustation du Cheeseburger, un steak enrobé de fromage, nous ne sommes pas séduits pas cette première version qui est bien classique, on ne se laisse pas abattre et surtout on enchaîne avec la version Chicken Cajun, le poulet était tout simplement royal, une cuisson parfaite et un goût délicieux, l’association guacamole / épices passe très bien dans ce burger, elle aide favorablement le burger à s’exprimer. On termine par le Black Label avec une viande qui avait du caractère même si on a pu la trouver quelque peu sèche. Pour conclure, nous finissions le repas sur une touche sucrée avec un cheesecake mais on nous prévient tout de suite que ce n’est pas forcément le vrai, celui avec la bonne crème que l’on savoure comme de grands gourmands. En effet, il arrive sur la table, il est beau mais ce n’est pas un cheesecake ! C’est une tarte avec une couche de crème sur le dessus et un bon sablé qui est clairement impossible à couper, à la limite du sablé décongelé… une honte !
Comment s’y rendre ? La Maison Mère 4, rue de Navarin. Tél.: 01 42 81 11 00
6/10 13
évaluation
Le Burger sauce Hipster de Blend Vous connaissez tous Blend, l’un des burger les plus côtés de la capitale. Le décor & design de la boutique est vraiment excellent, l’ambiance propre au concept vous donne incontestablement envie d’y manger un burger et même d’y revenir. Au niveau de la carte, nous sommes ici à mi chemin entre le restaurant et le fast-food, avec un choix de 7 burgers au goût unique, Blend mise à la fois sur la qualité en se concentrant sur le meilleur mais aussi en offrant une diversité de saveurs qui nous enchante. Les viandes 100% boeuf sont sélectionnées par le boucher Yves-Marie le Bourdonnec, les buns sont formés à la main et cuits sur place et les frites sont maisons. Une sélection de bons ingrédients qui explique le prix que l’on peut trouver un peu cher : 10 euros le burger / 15 euros le menu midi ( burger + frites + boisson ). Passons à la dégustation, les burgers & les frites dans leur corbeille respectives et c’est assez bien présenté ! Nous avions pris un Hamburger Cheesy ( Boeuf, Bun Nature, Cheddar anglais, Bacon, Sauce Barbecue maison, oignon, pickle, salade iceberg ) & unHamburger Sweety qui est le burger spécial du mois ( Veau, Bun Nature, Carotte, Poivrons, Menthe, Chorizo, Poivrons, Menthe ). Avant de passer à la dégustation, on remarque de suite que nos burgers sont assez petits au niveau de la taille et on sait déjà qu’un seul burger ne nous suffira pas. Mais il vaut mieux un burger de taille réduite pour un burger de qualité.. Les burgers sont coupés en deux pour se la jouer à l’Américaine mais c’est plutôt mal joué car lors de la dégustation, vous aurez bien du mal à les faire tenir dans votre main, tous les ingrédients tombant d’un peu partout… C’est l’un des gros points négatifs, le bun devrait être plus grand que les ingrédients à l’intérieur du burger afin de faciliter la dégustation ! Les frites servis avec une sauce ketchup/barbecue sont un peu décevantes car trop cuites mais surtout trop molles, on aime retrouver un peu de croustillant et là ce n’est vraiment pas le cas, dommage !
Comment s’y rendre ? Blend Hamburger 44 rue d’Argout 75002 Paris Ouverture: 12h-15h / 19h-23h
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6,5/10
Burger XXL
Bistro Burger
de Charly Bun’s St Honore
à Montorgueil Paris
Envie d’un burger, mais pas n’importe lequel, un bon FAT burger avec de la générosité et surtout du poids. Ce qu’on peut vous confirmer, c’est que c’était FAT.
Un burger pour moins de 10 euros ? C’est possible chez Bistro Burger avec une carte se composant de près de 24 burgers. Ici pas d’accompagnement compris, c’est en supplément. C’est un concept...
Au menu, une carte très complète, il y en a clairement pour tous les goûts ! Du burger californien au burger à l’avocat, on ne va pas hésiter longtemps car on part sur leBurger XXL à 15,90 euros ! Sur le papier, le burger se compose d’un bun toasté, d’un double steak haché, de fromage raclette, d’une poitrine fumée, de sauce tartare et de salade. Avec le Dr Pepper, on ne peut que valider car on adore ça ! Pas de cheese pour unir les steaks et c’est peut-être dommage, au goût cela reste tout de même tendre. Le fromage raclette en bas du burger est un peu noyé avec la sauce, ce n’est pas forcément idéal mais il amène ce côté fondant en bouche. Et une déception de taille, celle des buns qui s’avère un peu limite, il lui manque clairement un peu plus d’épaisseur…
Nous partons sur le Burger Barbecue au boeuf avec son steak de 150Gr pour 7,90 €. On y ajoute évidemment une portion de frites au cheddar pour 3,50 €. Ce qui nous fait un ensemble de 11,40 euros… Sur le papier, on est clairement déçu de se retrouver avec des frites sauce cheddar, on s’attendait plus à un mix des deux, surtout quand il s’agit des frites McCain surgeléest. La viande est 100% charolaise. Par contre, on ne comprend pas pourquoi nous avoir mis une tranche de salade entière. Passons à la sauce barbecue, le mélange est bon mais clairement rien d’extraordinaire. Ne parlons pas des buns qui n’apportent pas grand chose, heureusement qu’ils étaient toastés.
Pour conclure, que Charly Bun’s nous offre un burger où chaque ingrédient se superpose, n’apporte rien de transcendant, il aurait fallut plus d’harmonisation. On a apprécié mais on n’a pas véritablement été conquis.
C’est donc une adresse où vous pourrez manger pour votre petite faim, les burgers restent corrects mais n’apportent pas plus de saveurs qu’un burger maison et surtout que les frites au cheddar ont très peu d’intérêt même si on apprécie clairement la sauce… On salue cependant la fraîcheur des ingrédients !
Comment s’y rendre ? Charly Bun’s St Honoré 36 Place du Marché SaintHonoré, 75001 Paris Ouverture: 12h-15h / 19h-23h
Comment s’y rendre ? Bistro Burger 26 Rue Montorgueil, 75001 Paris Ouverture: 12h-15h / 19h-23h
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4/10 15
top 5
Top 5 de la street food Podium des meilleurs restaurants de chaque catégorie
pizza burger Depuis l’émergence de la tendance foodtruck et la multiplication des nouveaux concept, dur de s’y retrouver, Les cuisines se mélangent qu’elles soient américaine, française, mexicaine, vietnamienne, vous en aurez pour tous les goûts mais aussi pour toutes les tailles du triporteur au camion en passant par les tricycles.
1.HAND : Un léger changement de décor en 2012 mais une carte qui ne bouge plus depuis 2010 maintenant. 2.BLEND: Malgré une grande déception gustative lors de son ouverture, Victor & son équipe nous ont séduit au fur et à mesure de nos visites 3.PARIS NEW YORK : Nous ne sommes pas en reste avec des burgers qui nous rappellent les Etats-Unis, des recettes fraîches, l’association de très bons ingrédients et certains comme le Smoky Blue pour les plus FAT d’entre nous 4.BIG FERNAND: Des burgers à la française, une équipe chaleureuse, des frites croustillantes, que demander de plus ? 5.LE REFECTOIRE: C’est un Food Truck mais pas n’importe lequel, place aux burgers généreux avec des fromages comme du Comté ou de la Raclette.
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1. L’ALICE PIZZA : Une chose est sûre, la qualité des produits utilisés est indiscutable, une agréable sensation de fraicheur atteint notre palais quand on goute à la pizza. 2. LE NAPOLETANO: C’est une adresse assez cotée de la capitale, donc très fréquentée. La particularité de ce restaurant est qu’il possède un véritable four à bois. 3. PIZZA CHIC: est l’une de ces adresses connues des fans de la pizza à Paris, la preuve étant faite de par la queue qui s’entasse devant le restaurant.L’établissement n’a pas à rougir de sa réputation, car les pizza ont des atouts : leurs sauces ! 4. L’AMICI MIEI: C’est probablement la pizza la plus équilibrée de ce classement. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Contrairement aux pizza précédentes, l’Amici Miei n’a pas de défaut majeur. 5. AL TAGLIO: C’est une adresse connue de tous les «routards» et amateurs de bonne cuisine pas chère et originale : en tout cas si les pizza sont simples, le concept lui est particulier ! En effet, les pizza y sont vendues au poids et à la coupe.
kebab
hot dog 1. MOSAIQUE : Un petit kiosque au cœur du Marais, tellement petit que certains n’y font même pas attention en passant devant. Ici on est bon pour une petite faim à 3 euros pièce. 2. LITTLE FERNAND : Quand le spécialiste du burger décline sa recette pour le hot dog, on est conquis. Place à des recettes françaises et très bien travaillées, c’est la haute gastronomie de la restauration rapide. 3. LE GLASS : Si vous êtes parisien, vous connaissez sûrement ce bar branché au style résolument NewYorkais. On reprend la même équipe et un nouveau lieu pour Le Glass. Ici un hot dot à 7 euros et des recettes aux tendances mexicaines. 4. EAST SIDE BURGER : Une adresse végétarienne ? La carte vous propose un choix de trois hot dogs 100% Vegan avec du Sweet Relish ou Onions ou Cheddar. Et tout cela pour 3.60 euros. 5. DOG’S CAFE : Ici on choisit d’abord sa viande entre saucisse de Francfort ou saucisse de volaille, ajoutez-y des pommes de terre sautées aux oignons sur le dessus.
1. RESTAURANT VITAMIN : La rue d’Avron, un haut lieu du kebab à Paris et il n’y a qu’à tendre la main pour qu’un généreux kébabiste y dépose le précieux sandwich. Celui-ci est particulièrement abondant : vous aurez du mal à venir à bout de l’énorme portion de cette viande doucement parfumée. 2. RESTAURANT FRANCE-GOURMET : Un vrai kebab à l’ancienne, authentique, surtout les soirs de match quand la salle est blindée de mecs en jogging scotchés devant l’écran. En plus, il porte bien son improbable nom : la viande de mouton, la sauce (surtout la blanche), le pain et les frites frôlent la perfection. 3. RESTAURANT ISTANBUL: Tout le monde à Paris ne parle que de lui et ceux du quartier des Batignolles ne jurent que par cette adresse. La preuve : il faut peu souvent faire la queue avant d’être servi. 4. ZEUS: Ici on ne dit pas kebab mais shawarma. C’est aussi une femme, Sandes, qui tient la broche et confectionne ellemême des sauces originales: Vous ne revez pas c’est bien du guacamole dans cette petite soucoupe. 5. KILL BILL: C’est le paradis. Une ambiance comme on les aime : des chefs très très sympas, du tropico plein le frigo. A cela s’ajoute une carte pleine de produits gras et de sandwich repoussant les limites des qualités nutritionnelles, mais surtout une viande succulente.
bagel 1. BAGELS AND BROWNIES : Vous voulez du choix et du goût ? Vous avez tapé à la bonne porte, ici on choisit comme un enfant dans une pâtisserie parmi les ingrédients comme le thon, le rosbeef, la dinde, les sauces et on l’accompagne d’un pain au pavot, fromage, céréales. 2. MORRY’S : L’une des adresses les plus historiques de Paris, on comprend pourquoi quand on regarde de plus près la carte. Au menu des pains au cumin, tomates, oignons et pour les ingrédients, on se fait plaisir avec du bacon, cream cheese, saumon, magret… 3. STANZ : On vient chez eux pour un seul bagel, le Smoked meat qu’on aime bien surtout pour la viande fumée et sa moutarde au miel. On peut sortir des sentiers battus avec celui à la raclette ou au foie gras pour les plus frenchy. 4. SLICE : On vient visiter le Passage des panoramas et on tombe sur Slice pour se faire un bagel sur le pouce ou à emporter. Concentrez-vous sur les classiques, le saumon cream cheese passe bien en bouche et il s’avère rassurant. 5. SÉSAME : C’est devenu l’un de nos spots préférés en passant le long du Canal St Martin surtout lorsque les premiers rayons de soleil sont au rendez-vous. Ici on mange un bagel généreux pour l’heure du brunch avec sa salade en accompagnement, et on peut vous assurer que votre déjeuner est une réussite totale.
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bon plan
pouet-pouet.com Le nouveau détecteur de food trucks Depuis la rentrée, ce nouveau site Internet proposera une cartographie des food trucks en France. Pratique pour les urbains qui veulent manger vite, bien et branché.
À partir de maintrenant les clients de food trucks pourront localiser leur camion de restauration ambulante favori grâce à un nouveau site Internet. La tendance du food truck, née à New York aux ÉtatsUnis, semble s’installer durablement sur l’Hexagone. Ces camions de restauration, qui ont la particularité d’être sans adresse fixe, donnent généralement rendez-vous à leur clientèle via les réseaux sociaux. Ce rituel est-il sur le point de prendre fin ? Le collectif de serveurs et de barmen No More Penguins s’apprête à lancer un site internet qui pourrait s’avérer bien utile aux accros de ces cantines 18
de rue. Le 1er septembre prochain, Pouet-Pouet. com fera son apparition sur la Toile. Sur ce site, les food trucks seront indiqués sur une carte de France avec l’une des cinq mentions suivantes : hier, déjeuner, dîner, demain et après-demain. Les fans de La Popote, qui propose une cuisine franco-suisse aux alentours du golfe de Saint-Tropez, n’auront plus de mal à trouver leur cantine itinérante, tout comme les habitués du Camion qui fume et ses spécialités nord-américaines à Paris.
mangerlanuit.fr Le premier portail de restauration nocturne Besoin d’un endroit où manger quand le reste du monde a les yeux fermé ? Mangerlanuit.fr est un site fait pour vous. Véritable guide nocturne il vous sauvera la vie plus d’une fois.
Les noctambules connaissent bien cette dure situation : Après une longue et éprouvante soirée, le supplice interminable de déambuler dans les rues jusqu’au levé du soleil est un passage obligé pour qui veut se restaurer. Non content d’attendre les premiers metros, le Parisien affamé doit prendre son mal en patience le temps que les restaurateurs pointent le bout de leurs nez. Vous voici à présent esclave et zombie. Tout cela n’est plus qu’un vieux souvenir avec un tout nouveau concept de site internet. vMangerlanuit.fr innove en vous proposant un listing de tous les restaurants ouvert de 22h à 6h selon votre région. J’indique mon département et
ma ville et je trouve dans l’instant l’adresse la plus proche de moi pour manger et ce à n’importe quelle heure de la nuit, une révolution. Fini le petit creux au milieu du soir qui ne peut être comblé. Désormais la faim n’a plus d’heure. Chaque jour de nouveaux spots sont ajoutés grâce à la participation de tous les membres de la communauté. De quoi élargir vos horizons culinaires nocturnes. Vous y trouverez également des évalutations. Pizzas, bagels, hot-dogs, kebabs ou encore le simple plaisir d’un hamburger, tout est permis. Merci qui ? 19
les bonnes idées
les bonnes idées Depuis l’émergence de la tendance foodtruck et la multiplication des nouveaux concept, dur de s’y retrouver, Les cuisines se mélangent qu’elles soient américaine, française mexicaine, vietnamienne, vous en aurez pour tous les goûts mais aussi pour toutes les tailles du triporteur au camion en passant par les tricycles.
n°1
Food truck dédié a la dégustation d’huitres dans Paris Avec une semaine des dîners presque parfaits d'Inès ou d''Isabelle à Quimper, nous avons pu découvrir les nombreux produits de la mer. Outre le poisson et autres fruits de la mer, l'un des produits phare de la côte Atlantique, ce sont les huîtres. Depuis hier, les ostréiculteurs de Charente-Maritime se baladent à bord de leur beau camion bleu dans Paris pour faire découvrir ou redécouvrir aux passants les plus belles huîtres de leur région. Les professionnels que vous pourrez rencontrer à bord de ce food truck vous conseillerons et aiderons à trouver les meilleures huîtres ainsi que les meilleures recettes afin de sublimer ce fruit de mer.
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n°2
Street Chef, une nouvelle émission qui met en avant la street food Fans de cuisine de rue, la nouvelle émission de France Télévisions est faite pour vous.Street chef met la street food à l'honneur. Orchestrée par l'humoriste Cartouche, l'émission présente quatre jeunes devant gérer ensemble leur food truck. A l'issue des vingt jours de compétition, le gagnant aura la possibilité de suivre une formation dans une prestigieuse école de cuisine.
Un des participants de l’émission devant le foodtruck
• Des rôles bien précis
• Un coup de feu éprouvant
Chaque semaine, autour d'un thème précis, Rosany, Alexandre, Manon et Sébastien devront s'adapter aux attentes de leurs clients. On ne saura rien des candidats après avoir visionné le seul premier épisode, à l'exception de Rosany, Brésilienne de 21 ans au caractère bien trempé, présentée à travers un court reportage: elle y avoue ne s'être mise à la cuisine qu'en arrivant en France il y a trois ans.
Cette étape s'avèrera cruciale pour l'équipe. Afin de présenter des recettes fiables à leurs futurs clients, les quatre cuisiniers devront prendre en compte les conseils de leur coach Thomas. Lors du coup de feu, Rosany, Alexandre, Manon et Sébastien n'auront qu'une heure et demie pour vendre un maximum de menus.
Pour leur baptême du feu, les quatre chefs en herbe vont devoir concocter, ah tiens, comme c'est étonnant, des hamburgers. Cartouche nommera un nouveau chef à chaque épreuve. Celui-ci devra définir les rôles de ses coéquipiers: commis, vendeur ou commercial. Lors de cette première émission au marché d'Argenteuil (95), c'est Rosany qui prend le pouvoir.L'émission de 52 minutes est divisée en deux parties: le premier jour montrant les préparatifs et le second où nos quatre jeunes doivent vendre un maximum de leurs produits. Durant la première phase, les quatre cuisiniers doivent élaborer leurs menus, faire leurs courses -avec un budget de 400 euros- et effectuer un menu-type qui sera dégusté puis jugé par Thomas Clouet, créateur culinaire.
A l'issue des deux jours, chaque semaine, les candidats accorderont à leurs pairs une note, sous forme de nombre d'étoiles -10 étant le maximum- jugeant leurs prestations respectives. Après huit semaines de compétition, le Street Chef 2012 sera celui qui aura récolté le plus grand nombre d'étoiles.
Cartouche, le présentatur de l’émission 21
n°3
Le cronut A New York, le cronut est le nouveau dessert qu’il faut absolument essayer. Hybride entre croissant et donut, cette invention made in France crée des files d’attente de 40 minutes. Qui se cache donc derrière ce succès ?
Entre la pâtisserie française et la pâtisserie américaine à la mode cupcake, c’est parfois le choc des titans. Les fans de viennoiseries et de pâtisseries américaines ont enfin trouvé le compromis : le cronut ! Hybride entre le croissant et le donut. Grâce au chef pâtissier français Dominique Ansel, les New Yorkais peuvent à présent goûter à cette viennoiserie hybride bien particulière. Décrit comme très léger, le cronut se vend comme des petits pains à la Dominique Ansel Bakery. Tous les jours, la boulangerie située rue Spring à New York se voit envahie par une centaine d’amateurs de cronuts, pouvant faire la queue pendant 40 minutes. L’afflux est tel que l’établissement a dû limiter l’achat du cronut à deux pièces par personne ! Surtout que le parfum de cette viennoiserie change chaque mois (ce mois-ci, c’est citron érable). Voyant le succès arriver à pas de géant, son inventeur, Dominique Ansel a déposé sa marque il y a plusieurs mois. Le cronut est donc officiellement devenu une marque déposée en mai 2013. Dominique Ansel a travaillé avec les plus grands : sept ans pour Fauchon et six ans en tant que chef pâtissier exécutif au réputé Restaurant Daniel à New York. Il est même arrivé à exporter aux USA un produit purement breton : le kouign-amann, qu’il sert dans sa boulangerie. Depuis quelques années, le travail de ce natif du nord de Paris est encensé par la critique : en 2007, Dominique Ansel remporte le prix du Meilleur menu dessert des Etats-Unis ; en 2009, il a été classé par le "Dessert Professional Magazine" parmi les 10 meilleurs chefs pâtissiers américains ; en 2010, le "Time Out New York" a désigné Dominque Ansel comme étant l’un des chefs pâtissiers à connaître absolument à New York. Alors que certains produits made in France sont boycottés aux USA, comme la mimolette fromages, Dominique Ansel vit, lui, le rêve américain depuis peu. 22
les bonnes idées
Le cronut burger Cette nouvelle invention du chef patissier Dominique Ancel a générer bien des concept autour du cronut, voici notre préféré : Le Cronut Burger.
Le cronut burger fait son apparition peut de temps après l’appartition du cronut. Sa pâte feuilleter et son gout particulier ont fait naitre une nouvelle demande: déguster cette pâtisserie avec du salé, que ce soit du bacon, du jambon ou encore un steack. C’est alors qu’est né e cronut burger. Chacun peut ainsi se permettre d’ouvrir en deux son cronut afin d’y mettre ce que bon lui semble pour apprécier un bon repas en mélangeant sucré / salé. 23
insolite
insolite Fat fait le tour du monde Fat fait le tour du monde et déniche les nouveaux concepts. Et oui, la nourriture faisant maintenant partie intégrante de notre quotidien, certains imagine des concepts plus fou les uns que les autres. Vous découvrierez aussi que certaines idées ne sont pas si bonnes que ça !
Le Magic Restroom Cafe Mauvais goût bonjour ! Voici le Magic Restroom Cafe, le nouveau restaurant à la mode à Los Angeles et dédié entièrement aux WC, de la chaise jusqu’au dessert… Le lieu où vous n’inviterez jamais un rencard.
Ce restaurant a été inspiré par un concept taïwanais du même acabit dans lequel les plats sont servis dans des toilettes et des urinoirs en porcelaine. Ce que je ne comprends pas dans l’histoire, ce n’est pas tant le fait qu’un tel restaurant existe, il y a bien assez de dingos sur terre pour inventer et concrétiser des concepts à la con chaque jour. Non, ce que je ne comprends pas, c’est plutôt les clients du restaurant. Qui peut avoir envie de manger assis sur un chiote, s’essuyer la bouche avec du PQ et manger dans un urinoir ? Au moins, si on leur sert de la merde, ils ne pourront pas dire qu’ils n’avaient pas été prévenus…
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insolite
Le Golden Phoenix Il s’appelle le Golden Phoenix et c’est certainement le cupcake le plus cher du monde (mais également le plus moche et le plus indécent).
Vous en rêviez, Dubaï l’a fait. Dans cette ville où le luxe et la démesure sont rois, Shafeena Yusuff a préparé le cupcake le plus cher du monde. Cxe petit gâteau a été préparé à base d’or alimentaire et de chocolat. Sa confection a nécessité 48 heures de travail et il est cuisiné sur demande. Bien sûr, il faudra se rendre à Dubai pour le goûter, et aussi avoir au moins 815 euros en poche. Ce cupcake est totalement comestible grâce à l’or alimentaire utilisé. Pour les ingrédients, la pâtissière n’a utilisé que le haut de gamme. Pour le chocolat, celui-ci est un premium Amedei Porcolona, qui est une variété de cacao en provenance d’Italie. En ce qui concerne la matière grasse, c’est un beurre biologique de chez Rachel’s. La vanille utilisée provient d’Ouganda. Le Golden Phoenix va surtout vous émerveiller par l’or dont il est enduit. Pour une petite touche de décoration, les fraises sont bien évidemment d’origine biologique et
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enduites de feuilles d’or de 23 carats. «Nous avons vu des gens essayer de faire les cupcakes les plus chers du monde, cependant, ils n’étaient jamais comestibles puisqu’ils étaient incrustés de diamants et d’autres composants.» a déclaré Vinay Hall qui est le directeur du Bloomsbury’s Boutique Café.
Belle à croquer, tu seras Pour dénoncer les excès des régimes et rappeler les bienfaits du pain, les boulangers britanniques ont décidé de lancer, en pleine Fashion Week, un parfum qui sent le pain.
Ils ne manquent pas d’humour ces boulangers anglais ! Alors que la Fashion Week battait son plein, la Fédération Anglaise Des Boulangers a lancé ce parfum qui porte le nom de «Eau de Toast». Le but n’étant évidemment pas de parfumer sa boulangerie et ainsi d’attirer le chaland, mais de rappeler à tous les bienfaits du pain et de ramener ainsi le pain à la mode. Avec ce parfum, La Fédération explique que le pain n’est pas responsable d’une
prise de poids et qu’il ne faut pas le supprimer de son alimentation. Si vous souhaitiez vous procurer ce parfum, cela risque d’être compliqué parce qu’il n’est commercialisé qu’à Londres en édition limitée. D’autant plus que nos amis anglais semblent avoir très rapidement épuisé les stocks… Mais le site de la Fédération Anglaise Des Boulangers vous invite à créer votre propre parfum en faisant toaster votre pain à la maison !
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art et graphisme
art et graphisme Parcequ’on ne vous laissera pas sur votre faim ... On vous aime et on veut vous le faire savoir, donc on vous offre le dessert. On vous laisse finir ce numéro de Fat par un florilège des meilleures photos et graphisme lié à la Food mania en général: Vous retrouverez ainsi le Food Porn ainsi que le collectif Fat and Furious qui s’amuse avec des burgers, créant de visuels imprésionnant.
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Le Food Porn Tout d’abord : non, on ne parle pas de pornographie. Le « food porn » n’a aucun lien avec tout ça. Le Food porn est présent depuis l’invention de moyen de communication comme internet, le terme lui a été atribué plus tard. Il désigne la manière quasi-érotique de présenter les aliments.
Revenons un peu en arrière. Dans les années 70-80, la redéfinition des valeurs sociétales a donné lieu à un déficit de transmission, engendrant des générations privées de cette hérédité gastronomique. Internet est donc devenu le premier lieu de transfert de savoir culinaire. Les blogs de cuisine se sont multipliés. Certains sont même devenus de mini-célébrités sur la toile. Dans une époque où les métiers de services sont rois, la cuisine, une activité manuelle, est valorisée. Tout est une question de partage. On associe souvent la cuisine avec l’amour, avec l’affection. Mais l’instant qu’attendent le plus ceux qui s’échinent derrière les fourneaux, c’est celui du feedback, du commentaire. Cuisiner est une façon de se sentir mis en avant, récompensé. Des émissions comme Top Chef ou Un diner presque parfait ont porté aux nues cette propension au commentaire, voire à la notation. Mais aussi à l’attention portée à l’esthétique dans la cuisine. Aujourd’hui, les réseaux sociaux permettent de partager ses activités avec une audience décuplée. Les « foodies » (les amateurs de bonne cuisine) photographient ainsi de plus en plus leur nourriture pour la partager avec leurs amis ou followers. C’est ce qu’on appelle le « Food porn ». A l’origine, ce terme désignait la manière quasi-érotique dont les aliments étaient esthétisés dans les spots TV, dans lesquels on découvrait des tomates ruisse30
lantes comme des reins de femme, ou des légumes avec des courbes sensuelles… Aujourd’hui le terme « porn » est utilisé dans différents contextes, généralement pour désigner un magma d’images alléchantes traitant d’un sujet.
depuis : lorsque l’on photographie, que l’ont met en scène ce que l’on mange, c’est une manière de se mettre en scène soi même, de se raconter. D’autant que l’alimentation représente une bonne part de notre quotidien.
Plus la photo est belle, plus le plat est alléchant, et plus elle va devenir un véhicule de conversation sociale, de feedback. Dans une époque qui célèbre la documentation quasi-quotidienne de l’existence, la photo est devenue un outil de conversation par l’image.
Aujourd’hui, tout le monde peut prendre en photo, partager et commenter ses plats. La multiplication des appareils photo n’est pas non plus innocente au phénomène, et les fabricants comme Nikon ou Canon l’ont bien compris : il existe sur la plupart des APN des réglages « nourriture » qui améliorent les gros plans et rendent les couleurs des aliments plus vives.
En 1825, Anthelme Brillat-Savarin écrivait « Dis moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es ». Les choses n’ont pas changées
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art et graphisme
Fat and Furious Déjà en couverture du numéro de Fricote Magazine, le duo de designers français Thomas et Quentin a fondé le collectif Fat & Furious Burger, mettant ainsi en scène avec talent leur mets préféré dans diverses situations. Si vous souhaitez en decouvrir plus, voici leur site internet : http://fatandfuriousburger.com
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Carl Warner Carl Warner est un photographe anglais qui crée des paysages alimentaires, constitués de toutes sorte d’aliments.
Depuis son studio à Londres, Carl Warner, rassemble les meilleurs ingrédients pour composer des photo-
graphies mêlant environnement et aliments. L’objectif de Carl nous dépeint un voyage pictural, où la lumière naturelle apporte un sens réel à ces scènes. Chacune des photographies est construite à partir d’ingrédients scrupuleusement choisis pour leurs formes et leurs couleurs. Pour garder la fraicheur de ces paysages, Carl Warner travaille dans la rapidité sur des maquettes qui ont une durée de vie limitée. Un seul coup d’œil est insuffisant pour découvrir la richesse des détails de ces fresques. Au début, nous rentrons dans un monde réel. Puis peu à peu, les détails nous transporte dans un monde imaginaire sans fin. Aujourd’hui son travail est considéré comme un des plus innovant et original. Il nous invite à regarder ce que nous mangeons et regarder le monde dans lequel nous vivons. Grâce à ses ‘foodscapes’, Carl Warner connaît aujourd’hui une renommée mondiale. Si vous souhaitez en decouvrir plus, voici leur site internet: http://Carlwarner.com
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• 1 : Pasta Island • 2 : Chocolate Express • 3 : Candy Cottage 36
• 4 : Prawn Crustaceans • 5 : Bread Village • 6 : Crockerville
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• 7 : Tatziki Bridge • 8 : Cucumber Bridge • 9 : Raspberry River
• 10 : Mount Mushroom • 11 : White Castle
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Fat
Fries and tomatoes
RĂŠdacteurs en chef Harold Piquet, Magali Tirard
Directeur de Publication Michel Seban
Graphistes Harold Piquet, Magali Tirard
Maquetistes Harold Piquet, Magali Tirard
Imprimeur De Toutes les Couleurs
Pigistes Harold Piquet, Magali Tirard
Journalistes Les Echos, FastandFood
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