Le magazine online du voyage
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4
numéro décembre 2011
YEMEN VANUATU CHINE FINLANDE BALI
Qat, son péché mignon Le saut d’une récolte Sur la route de la soie A fond en Laponie ! Quand l’argot s’invite en cuisine
EDITO
AUTEURS
ACTU
PARTEZ
PHOTO
V
oici venue la fin d’une année tumultueuse tant sur le plan politique que sur celui de l’environnement : catastrophes naturelles et nucléaires, inondations, sécheresse, famine, guerres et révolutions. Laissons 2011 tirer sa révérence... Pourtant cette année est né Repérages Voyages, le premier magazine online gratuit sur le thème du voyage, rédigé par des auteurs passionnés qui ont envie de partager avec vous leurs expériences à travers le monde. Dans ce numéro nous vous emmenons de nouveau sur les cinq continents, depuis la jungle guyanaise jusqu’en Laponie, sur la route de la soie et dans les montagnes du Yemen. Une bien étrange cérémonie se déroule sur une île du Vanuatu, et la cuisine balinaise se transforme en apprentissage de l’argot. Que ce soit dans une course contre la montre à New York ou dans les réserves privées d’Afrique du Sud nous vous montrons, nous vous racontons. Une surprise vous attend en janvier mais je ne vous en dis pas plus... Toute l’équipe des auteurs de Repérages Voyages vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année, ici et ailleurs !
Marie-Ange Ostré Rédactrice en Chef
Profitez-en ! -- chaque page de pub est cliquable ! N’hésitez pas à entrer dans le monde de chacun de nos annonceurs, ils sont une valeur ajoutée à ce contenu. -- cliquez sur les sites d’information indiqués à la fin de nos articles pour en apprendre davantage sur une destination, un hôtel ou une organisation. -- cliquez sur les icônes disséminées au fil de ces pages chaque fois que nous souhaitons attirer votre attention sur les réseaux sociaux, les galeries photos ou les blogs de nos auteurs. Découvrez leur univers !
repérages voyages 1
repérages voyages 2
EDITO
AUTEURS
ACTU
PARTEZ
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V
oici venue la fin d’une année tumultueuse tant sur le plan politique que sur celui de l’environnement : catastrophes naturelles et nucléaires, inondations, sécheresse, famine, guerres et révolutions. Laissons 2011 tirer sa révérence... Pourtant cette année est né Repérages Voyages, le premier magazine online gratuit sur le thème du voyage, rédigé par des auteurs passionnés qui ont envie de partager avec vous leurs expériences à travers le monde. Dans ce numéro nous vous emmenons de nouveau sur les cinq continents, depuis la jungle guyanaise jusqu’en Laponie, sur la route de la soie et dans les montagnes du Yemen. Une bien étrange cérémonie se déroule sur une île du Vanuatu, et la cuisine balinaise se transforme en apprentissage de l’argot. Que ce soit dans une course contre la montre à New York ou dans les réserves privées d’Afrique du Sud nous vous montrons, nous vous racontons. Une surprise vous attend en janvier mais je ne vous en dis pas plus... Toute l’équipe des auteurs de Repérages Voyages vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année, ici et ailleurs !
Marie-Ange Ostré Rédactrice en Chef
Profitez-en ! -- chaque page de pub est cliquable ! N’hésitez pas à entrer dans le monde de chacun de nos annonceurs, ils sont une valeur ajoutée à ce contenu. -- cliquez sur les sites d’information indiqués à la fin de nos articles pour en apprendre davantage sur une destination, un hôtel ou une organisation. -- cliquez sur les icônes disséminées au fil de ces pages chaque fois que nous souhaitons attirer votre attention sur les réseaux sociaux, les galeries photos ou les blogs de nos auteurs. Découvrez leur univers !
repérages voyages 1
repérages voyages 2
AUTEURS
EDITO
ACTU
PARTEZ
PHOTO
Didier Colin
Passionné de photo et de voyages, il parcourt le monde dès que son métier d'ingénieur lui en laisse l'occasion, en couple ou en famille. Les grands espaces, les volcans, les rencontres avec un peuple et une civilisation l'attirent particulièrement. Didier vous propose un séjour à la neige, en Finlande... Pays traversés : Inde, Népal, Indonésie, Birmanie, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Chili, Bolivie, Pérou, Mauritanie, Mali, Libye, USA, Canada, Islande, Réunion, Maurice, Afrique du Sud, Seychelles, et d'autres encore… Il en rêve : Patagonie, Hawaï, Laos, Australie, Mongolie, Açores,… Il ne part pas sans : son matériel photo, son micro, ses chaussures de rando !
Marie-Ange Ostré
Blogueuse spécialisée voyage sur Un Monde Ailleurs depuis 7 ans, elle est une référence sur Internet. Photographe, rédactrice web, passionnée de culture, gastronomie et rencontres insolites, elle collectionne les visas sur son passeport. Elle est aussi rédactrice en chef pour Repérages Voyages... Pays traversés : Australie, Chine, Canada, Afrique du Sud, Brésil, Seychelles, Groenland, Botswana, Egypte, Bahamas, Maldives, USA, Tonga, Marquises,... Elle en rêve : Bhoutan, Mongolie, Chili, Thaïlande, Bolivie, Philippines, Myanmar,...
Valérie Virorello
Thibaud Savouré
Blogueuse culinaire depuis 6 ans, elle adore découvrir lors de ses voyages les traditions gastronomiques des pays visités. Quand elle ne prend pas l'avion, c'est depuis sa cuisine parisienne qu'elle s'évade en revisitant les recettes d'ailleurs.
Ingénieur commercial dans une multinationale, il vit à Singapour depuis plus de 4 ans. Voyageur insatiable, il explore chaque année les moindres recoins de l’Asie, de l’Indonésie jusqu’aux confins de la Corée ou du Japon. Il explore avec vous le carrefour de la route de la soie en Chine, Kashgar... Pays traversés : Inde, Philippines, Chine, Thaïlande, Japon, Indonésie, Brunei, Bangladesh, Myanmar,...
Pays traversés : Maroc, Danemark, Angleterre, Espagne, Italie, Belgique ...
Il en rêve : Bhoutan, Mongolie, Groenland !
Elle en rêve : Mongolie, Turquie, Mali.
Il ne part pas sans : son petit carnet, une carte du pays, et un bon bouquin !
Elle ne part pas sans : carnet de notes, smartphone, lunettes de soleil et appareil photo.
Jean-Luc Metzker
Elle ne part pas sans : MacBook Pro, appareils photos, iPhone, donc ses outils de travail !
Olivier Goujon
Photo-journaliste il court les 5 continents pour les plus grands magazines mais aussi pour le plaisir. Passionné, engagé, sa vision de l’humanité se façonne au gré de ses reportages : Yémen, Irak, Brésil,... Il est partout et nous livre son regard sur la plante préférée des Yéménites... Pays traversés : environ 140 pays dont récemment Ukraine, Birmanie, Irak, Iran, Yémen, Australie, Brésil, Soudan,... Il part bientôt : Somalie, Kosovo, Macédoine, Pacifique,... Il ne part pas sans : un couteau suisse qu’il rachète à chaque voyage parce qu’il l’offre à son guide, un vieux chapeau acheté à un aborigène en Australie, 30 Go de musique.
Laurent Breillat
Photographe amateur, il n'a pas encore beaucoup voyagé mais a bel et bien attrapé le virus. Prochaine destination et pas la dernière : l'Inde. D'ici là, Laurent aide les débutants en photo sur son blog et vient d'ailleurs de sortir un guide sur le choix d'un objectif. Il vous conseille sur les meilleurs objectifs à emporter en voyage. Pays traversés : l'Irlande seulement... pour le moment ! Il en rêve : Inde, Nouvelle-Zélande, Argentine, Kenya,... Il ne part pas sans : son appareil photo bien sûr, son netbook, et des rêves plein la tête.
repérages voyages 3
Marion Merceron
Jeune étudiante en communication à Nantes, elle passe un semestre aux USA en 2009 et y repart régulièrement depuis qu’elle est tombée sous le charme de cet immense pays qui se dévoile un peu plus à chacun de ses voyages. Elle vous entraîne à New York pour 24 heures chrono ! Pays traversés : Etats-Unis, Espagne, Irlande, Angleterre, Italie, Rhodes. Elle en rêve : Canada pour ses paysages enneigés et enfin goûter au vrai sirop d'érable ! Et la Grèce, pour les plages et l'histoire. Elle ne part pas sans : chaussures à talons, carnet de voyage, maillot de bain, PC, livre de poche.
Nelly Massoud
Auteur pour un guide de voyage et photographe à ses heures, elle plaque tout pour partir se perfectionner en plongée et photographie sousmarine en Polynésie. Elle choisit ses destinations en fonction de deux critères : le soleil et la mer. Séduite par la Guyane, elle vous fait découvrir ce bout de France aux confins de l’Amérique du Sud. Pays traversés : Polynésie, Réunion, Ile de Pâques, Egypte, Guyane, Cuba, Australie, Ecosse, Guadeloupe,… Elle en rêve : Galápagos, Palau, Sri Lanka, Seychelles,… Elle ne part pas sans : appareil photo, boules Quiès et claquettes !
Photographe amateur, travaille depuis près de 20 ans dans l’humanitaire. Actuellement basé en Gambie, il a vécu en Afghanistan, en RDC, en Sierra Leone et 5 ans dans le Pacifique avec les Fidji comme ancrage. A fait une première carrière dans le cinéma en tant que producteur et distributeur. A trop côtoyer les horreurs de la guerre, il est aujourd’hui séduit par les dernières contrées vierges et inhabitées telles l’Antarctique et le Grand Nord. Pays traversés : près de 130 pays dont dernièrement le Bhoutan, le Groenland, l’Islande, le Sénégal et la Guinée-Bissau. Il en rêve : Costa Rica (début 2012), Mongolie, et gorilles du Rwanda. Il ne part pas sans : 2 boîtiers et 6 à 7 objectifs, son MacBook Pro et deux disques durs, son iPhone.
Fabrice Lebon
Aline Gernay
Pays traversés : île de la Réunion mais pas en totalité, île Maurice, Guadeloupe et ses iles, France, et Quebec.
Pays traversés : Hongrie, Tchéquie, Canada, Australie, Vanuatu, Fidji, Indonésie,...
Photographe réunionnais de naissance, inspiré par la faune, les paysages, le volcan, les sports extrêmes et les modèles féminins, fasciné par les belles lumières du levant et du couchant, il vous offre ses plus belles émotions vécues sur le volcan de la Fournaise !
La phrase parfaite : “tout ce que je sais c’est que je ne sais rien”. Son but : apprendre. Ses armes: prendre des risques. Aline vient de boucler 9 mois entre Pacifique et océan indien en entrant au coeur des populations, en évitant les sentiers balisés. Elle raconte Bali, avec un regard définitivement différent...
Il en rêve : Afrique, Costa Rica, Australie,... le monde quoi !
Elle en rêve : Alaska, Islande, Antarctique, Liban, Ethiopie, Mongolie,...
Il ne part pas sans : sac photo horriblement lourd, lunettes de soleil et un couteau.
Elle ne part pas sans : sa caméra HD, ses super-pouvoirs, sa brosse à dent, du henné. Son sac est léger...
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Didier Colin
Passionné de photo et de voyages, il parcourt le monde dès que son métier d'ingénieur lui en laisse l'occasion, en couple ou en famille. Les grands espaces, les volcans, les rencontres avec un peuple et une civilisation l'attirent particulièrement. Didier vous propose un séjour à la neige, en Finlande... Pays traversés : Inde, Népal, Indonésie, Birmanie, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Chili, Bolivie, Pérou, Mauritanie, Mali, Libye, USA, Canada, Islande, Réunion, Maurice, Afrique du Sud, Seychelles, et d'autres encore… Il en rêve : Patagonie, Hawaï, Laos, Australie, Mongolie, Açores,… Il ne part pas sans : son matériel photo, son micro, ses chaussures de rando !
Marie-Ange Ostré
Blogueuse spécialisée voyage sur Un Monde Ailleurs depuis 7 ans, elle est une référence sur Internet. Photographe, rédactrice web, passionnée de culture, gastronomie et rencontres insolites, elle collectionne les visas sur son passeport. Elle est aussi rédactrice en chef pour Repérages Voyages... Pays traversés : Australie, Chine, Canada, Afrique du Sud, Brésil, Seychelles, Groenland, Botswana, Egypte, Bahamas, Maldives, USA, Tonga, Marquises,... Elle en rêve : Bhoutan, Mongolie, Chili, Thaïlande, Bolivie, Philippines, Myanmar,...
Valérie Virorello
Thibaud Savouré
Blogueuse culinaire depuis 6 ans, elle adore découvrir lors de ses voyages les traditions gastronomiques des pays visités. Quand elle ne prend pas l'avion, c'est depuis sa cuisine parisienne qu'elle s'évade en revisitant les recettes d'ailleurs.
Ingénieur commercial dans une multinationale, il vit à Singapour depuis plus de 4 ans. Voyageur insatiable, il explore chaque année les moindres recoins de l’Asie, de l’Indonésie jusqu’aux confins de la Corée ou du Japon. Il explore avec vous le carrefour de la route de la soie en Chine, Kashgar... Pays traversés : Inde, Philippines, Chine, Thaïlande, Japon, Indonésie, Brunei, Bangladesh, Myanmar,...
Pays traversés : Maroc, Danemark, Angleterre, Espagne, Italie, Belgique ...
Il en rêve : Bhoutan, Mongolie, Groenland !
Elle en rêve : Mongolie, Turquie, Mali.
Il ne part pas sans : son petit carnet, une carte du pays, et un bon bouquin !
Elle ne part pas sans : carnet de notes, smartphone, lunettes de soleil et appareil photo.
Jean-Luc Metzker
Elle ne part pas sans : MacBook Pro, appareils photos, iPhone, donc ses outils de travail !
Olivier Goujon
Photo-journaliste il court les 5 continents pour les plus grands magazines mais aussi pour le plaisir. Passionné, engagé, sa vision de l’humanité se façonne au gré de ses reportages : Yémen, Irak, Brésil,... Il est partout et nous livre son regard sur la plante préférée des Yéménites... Pays traversés : environ 140 pays dont récemment Ukraine, Birmanie, Irak, Iran, Yémen, Australie, Brésil, Soudan,... Il part bientôt : Somalie, Kosovo, Macédoine, Pacifique,... Il ne part pas sans : un couteau suisse qu’il rachète à chaque voyage parce qu’il l’offre à son guide, un vieux chapeau acheté à un aborigène en Australie, 30 Go de musique.
Laurent Breillat
Photographe amateur, il n'a pas encore beaucoup voyagé mais a bel et bien attrapé le virus. Prochaine destination et pas la dernière : l'Inde. D'ici là, Laurent aide les débutants en photo sur son blog et vient d'ailleurs de sortir un guide sur le choix d'un objectif. Il vous conseille sur les meilleurs objectifs à emporter en voyage. Pays traversés : l'Irlande seulement... pour le moment ! Il en rêve : Inde, Nouvelle-Zélande, Argentine, Kenya,... Il ne part pas sans : son appareil photo bien sûr, son netbook, et des rêves plein la tête.
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Marion Merceron
Jeune étudiante en communication à Nantes, elle passe un semestre aux USA en 2009 et y repart régulièrement depuis qu’elle est tombée sous le charme de cet immense pays qui se dévoile un peu plus à chacun de ses voyages. Elle vous entraîne à New York pour 24 heures chrono ! Pays traversés : Etats-Unis, Espagne, Irlande, Angleterre, Italie, Rhodes. Elle en rêve : Canada pour ses paysages enneigés et enfin goûter au vrai sirop d'érable ! Et la Grèce, pour les plages et l'histoire. Elle ne part pas sans : chaussures à talons, carnet de voyage, maillot de bain, PC, livre de poche.
Nelly Massoud
Auteur pour un guide de voyage et photographe à ses heures, elle plaque tout pour partir se perfectionner en plongée et photographie sousmarine en Polynésie. Elle choisit ses destinations en fonction de deux critères : le soleil et la mer. Séduite par la Guyane, elle vous fait découvrir ce bout de France aux confins de l’Amérique du Sud. Pays traversés : Polynésie, Réunion, Ile de Pâques, Egypte, Guyane, Cuba, Australie, Ecosse, Guadeloupe,… Elle en rêve : Galápagos, Palau, Sri Lanka, Seychelles,… Elle ne part pas sans : appareil photo, boules Quiès et claquettes !
Photographe amateur, travaille depuis près de 20 ans dans l’humanitaire. Actuellement basé en Gambie, il a vécu en Afghanistan, en RDC, en Sierra Leone et 5 ans dans le Pacifique avec les Fidji comme ancrage. A fait une première carrière dans le cinéma en tant que producteur et distributeur. A trop côtoyer les horreurs de la guerre, il est aujourd’hui séduit par les dernières contrées vierges et inhabitées telles l’Antarctique et le Grand Nord. Pays traversés : près de 130 pays dont dernièrement le Bhoutan, le Groenland, l’Islande, le Sénégal et la Guinée-Bissau. Il en rêve : Costa Rica (début 2012), Mongolie, et gorilles du Rwanda. Il ne part pas sans : 2 boîtiers et 6 à 7 objectifs, son MacBook Pro et deux disques durs, son iPhone.
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Aline Gernay
Pays traversés : île de la Réunion mais pas en totalité, île Maurice, Guadeloupe et ses iles, France, et Quebec.
Pays traversés : Hongrie, Tchéquie, Canada, Australie, Vanuatu, Fidji, Indonésie,...
Photographe réunionnais de naissance, inspiré par la faune, les paysages, le volcan, les sports extrêmes et les modèles féminins, fasciné par les belles lumières du levant et du couchant, il vous offre ses plus belles émotions vécues sur le volcan de la Fournaise !
La phrase parfaite : “tout ce que je sais c’est que je ne sais rien”. Son but : apprendre. Ses armes: prendre des risques. Aline vient de boucler 9 mois entre Pacifique et océan indien en entrant au coeur des populations, en évitant les sentiers balisés. Elle raconte Bali, avec un regard définitivement différent...
Il en rêve : Afrique, Costa Rica, Australie,... le monde quoi !
Elle en rêve : Alaska, Islande, Antarctique, Liban, Ethiopie, Mongolie,...
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repérages voyages 4
Le magazine online du voyage
15
YEMEN
23
GUYANE
33
VANUATU
41
CHINE
49
INDONESIE
57
USA
Des feuilles précieuses à mâcher longuement, des feuilles qui n’ont pas de prix !
Un lancement de fusée au-dessus de la jungle amazonnienne, dans le feu de l’action...
Ils sautent pour favoriser les bonnes récoltes, au péril de leur vie, une initiation...
Aux confins de la route de la soie dans le Nord-Est de la Chine musulmane...
Apprendre le langage populaire en découvrant les subtilités de la cuisine balinaise...
Découvrir New York City en 24 heures chrono pour tout voir, et tout vivre...
repérages voyages 5
63
FINLANDE
En Laponie finlandaise les activités sportives se multiplient au coeur de l’hiver...
69
AFRIQUE SUD
Les safaris de chasse ont laissé place aux safaris photos, préservation des fauves...
77
REUNION
La Fournaise, l’un des volcans les plus actifs du monde, sous le regard de Fabrice...
89
CANADA
Un hôtel urbain, design, de charme : pour les affaires ou pour un long week-end...
95
MALTE
Quand le temps s’arrête entre ciel et mer sur Gozo : maison d’hôtes de charme...
101
GASTRONOMIE
Le tour du monde des spécialités de Noël pour enrichir vos menus de fêtes...
6 repérages voyages
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Des feuilles précieuses à mâcher longuement, des feuilles qui n’ont pas de prix !
Un lancement de fusée au-dessus de la jungle amazonnienne, dans le feu de l’action...
Ils sautent pour favoriser les bonnes récoltes, au péril de leur vie, une initiation...
Aux confins de la route de la soie dans le Nord-Est de la Chine musulmane...
Apprendre le langage populaire en découvrant les subtilités de la cuisine balinaise...
Découvrir New York City en 24 heures chrono pour tout voir, et tout vivre...
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FINLANDE
En Laponie finlandaise les activités sportives se multiplient au coeur de l’hiver...
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AFRIQUE SUD
Les safaris de chasse ont laissé place aux safaris photos, préservation des fauves...
77
REUNION
La Fournaise, l’un des volcans les plus actifs du monde, sous le regard de Fabrice...
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CANADA
Un hôtel urbain, design, de charme : pour les affaires ou pour un long week-end...
95
MALTE
Quand le temps s’arrête entre ciel et mer sur Gozo : maison d’hôtes de charme...
101
GASTRONOMIE
Le tour du monde des spécialités de Noël pour enrichir vos menus de fêtes...
6 repérages voyages
1375 Image Thermalies 2012 A4 OK:1375 Image Thermalies 2012 - A4 30/05/11 10:32 Page1
é d i t i on
EDITO
AUTEURS
ACTU
PARTEZ
PHOTO
Le Salon de l’eau et du bien-être
Salon des Thermalies, Paris 19 au 22 janvier 2012
Iles des Bahamas, gagnez un voyage pour deux
19-22 Janvier Carrousel du Louvre - Paris www.thermalies.com
Seul salon dédié à l’eau et au bienêtre, les Thermalies, depuis 30 ans s’inscrivent comme le révélateur de tendances en matière de santé et de bien-être. Durant 4 jours, les Thermalies proposent aux visiteurs toujours plus nombreux, un panorama complet de la thalassothérapie, du thermalisme, de la balnéothérapie et du spa. Pour fêter ses 30 ans, au Carrousel du Louvre, le Salon des Thermalies accueillera aussi les Chefs des établissements spa ou thalasso ; ils feront déguster leurs spécialités. Pour choisir votre prochain séjour de bienêtre. www.thermalies.com Roots Travel, louez un appartement à New York
New York est la ville qui ne dort jamais, pourtant il vous faudra bien trouver un logement dans la grosse pomme. Si les hôtels sont trop chers pensez à louer un appartement. Roots Travel spécialisé dans l’hébergement hors des sentiers battus propose une sélection de studios, 2, 3 ou 4 pièces dans des quartiers aussi différents que Chelsea, Midtown Manhattan, Soho, Time Square ou Upper East Side. Idéal pour découvrir New York autrement et pour des séjours plus longs. www.rootstravel.com/ repérages voyages 7
Si vous êtes inscrit(e) sur le réseau social le plus fréquenté du monde n’hésitez plus : chercher Iles des Bahamas sur Facebook et cliquez sur le lien “Elisez Miss Plongée” situé sous le logo de la page Fan des Iles des Bahamas. Il suffit de déterminer votre île plongée préférée ou celle que vous aimeriez découvrir et inscrire vos coordonnées de contact. Gratuit, et sans obligation d’achat. Rappelons que les Bahamas sont très réputées pour ses plongées sous-marines très différentes selon les îles et célèbres pour des rencontres requins ou dauphins ! www.facebook.com/
Voyages Confidentiels, du sur mesure
Voici un nouvel acteur dans le secteur du voyage de luxe. Voyages Confidentiels promet d’organiser pour vous le voyage que personne n’aura vécu, dans des conditions luxueuses et rares. Une nuit à la belle étoile dans le bush sud-africain, un dîner privé et romantique à l’intérieur des temples d’Angkor au Cambodge, ou encore une croisière sur le Nil à bord d’un vieux dahabieh sont du domaine du possible.A offrir, ou à s’offrir au moins une fois pour vivre le voyage différemment. www.voyagesconfidentiels.fr repérages voyages 8
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Salon des Thermalies, Paris 19 au 22 janvier 2012
Iles des Bahamas, gagnez un voyage pour deux
19-22 Janvier Carrousel du Louvre - Paris www.thermalies.com
Seul salon dédié à l’eau et au bienêtre, les Thermalies, depuis 30 ans s’inscrivent comme le révélateur de tendances en matière de santé et de bien-être. Durant 4 jours, les Thermalies proposent aux visiteurs toujours plus nombreux, un panorama complet de la thalassothérapie, du thermalisme, de la balnéothérapie et du spa. Pour fêter ses 30 ans, au Carrousel du Louvre, le Salon des Thermalies accueillera aussi les Chefs des établissements spa ou thalasso ; ils feront déguster leurs spécialités. Pour choisir votre prochain séjour de bienêtre. www.thermalies.com Roots Travel, louez un appartement à New York
New York est la ville qui ne dort jamais, pourtant il vous faudra bien trouver un logement dans la grosse pomme. Si les hôtels sont trop chers pensez à louer un appartement. Roots Travel spécialisé dans l’hébergement hors des sentiers battus propose une sélection de studios, 2, 3 ou 4 pièces dans des quartiers aussi différents que Chelsea, Midtown Manhattan, Soho, Time Square ou Upper East Side. Idéal pour découvrir New York autrement et pour des séjours plus longs. www.rootstravel.com/ repérages voyages 7
Si vous êtes inscrit(e) sur le réseau social le plus fréquenté du monde n’hésitez plus : chercher Iles des Bahamas sur Facebook et cliquez sur le lien “Elisez Miss Plongée” situé sous le logo de la page Fan des Iles des Bahamas. Il suffit de déterminer votre île plongée préférée ou celle que vous aimeriez découvrir et inscrire vos coordonnées de contact. Gratuit, et sans obligation d’achat. Rappelons que les Bahamas sont très réputées pour ses plongées sous-marines très différentes selon les îles et célèbres pour des rencontres requins ou dauphins ! www.facebook.com/
Voyages Confidentiels, du sur mesure
Voici un nouvel acteur dans le secteur du voyage de luxe. Voyages Confidentiels promet d’organiser pour vous le voyage que personne n’aura vécu, dans des conditions luxueuses et rares. Une nuit à la belle étoile dans le bush sud-africain, un dîner privé et romantique à l’intérieur des temples d’Angkor au Cambodge, ou encore une croisière sur le Nil à bord d’un vieux dahabieh sont du domaine du possible.A offrir, ou à s’offrir au moins une fois pour vivre le voyage différemment. www.voyagesconfidentiels.fr repérages voyages 8
Partez pour... le Mexique un séjour au Mexique jusqu’à 90 jours. Le FMT est disponible dans tous les Consulats du Mexique, auprès de toutes les compagnies aériennes et des bureaux de migration situés aux points d’entrée du territoire mexicain.
Meilleure saison
Formalités
Il suffit d'un passeport en cours de validité et d'un billet d’avion aller-retour pour se faire délivrer un formulaire de migration touristique (FMT) autorisant
Heure
Décalage horaire de - 6 heures en hiver et - 7 heures en été entre la France métropolitaine et le Mexique : en décembre s’il est 10:00 du matin à Paris il est 3:00 du même matin à Mexico.
AUTEURS
ACTU
PARTEZ
PHOTO
gardent sur un serveur distant une photocopie de leur passeport, conseil valable pour n’importe quelle destination.
paludisme en quelques régions, transmis par les piqûres de certains moustiques notamment en saison des pluies.
Electricité
Argent
Voltage 125 volts, prises avec fiches plates américaines. Les hôtels de luxe ont souvent du 220 volts. Peu d’éclairage nocturne hors des grandes villes.
Eau
En raison de la pollution des cours d’eau au Mexique il est fortement conseillé de consommer de l’eau en bouteilles.
Vaccinations
Pas de vaccination obligatoire pour les ressortissants européens mais il est conseillé d’être vacciné contre l’hépatite A et B. Risques de dengue et
Au 11 décembre 2011, 1 Euro = 18,16 pesos mexicains (MXN). Emportez des dollars américains, mais précisez que vous n’êtes pas américain quand vous achetez et évitez les grosses coupures. _
L
a république constitutionnelle fédérale des (31) Etats-Unis mexicains (Mexique) est située en Amérique du Nord, entre les U.S.A. au Nord, le Guatemala et le Belize au Sud. C’est aussi le plus peuplé des pays de langue espagnole dans le monde. Bordé par l’océan Pacifique, le golf de Californie, le golf du Mexique et la mer des Caraïbes le Mexique compte également 6000 km2 d’îles, et culmine à 5 700 mètres.
Saison des pluies de juin à mi-octobre et saison sèche le reste de l'année. Les régions côtières notamment celle du golfe du Mexique subissent des précipitations maximales au mois de septembre. De juin à novembre risque sérieux d’ouragan, surtout sur le golfe du Mexique. Evitez septembre, privilégiez mars et mi-novembre.
EDITO
Marie-Ange Ostré
Avant de partir...
Office du Tourisme Mexique : www.visitmexico.com/ Le Mexique sur YouTube : www.youtube.com/visitmex
Dans votre valise
Chemise légère à manches longues et produits répulsifs anti-moustiques adaptés aux pays tropicaux (applications répétées sur les vêtements et sur la peau découverte). Un sac de couchage si vous voyagez en transports publics (dans les autocars nocturnes et sur le train Chepe il fait très froid), un dictionnaire espagnol de conversation courante (peu d’anglais au Mexique), un K-way notamment en été, écran solaire. Une attestation d’assurance avec un numéro d’appel d’urgence (vols, accident, maladie, rapatriement). Les plus malins
repérages voyages 9
repérages voyages 10
Partez pour... le Mexique un séjour au Mexique jusqu’à 90 jours. Le FMT est disponible dans tous les Consulats du Mexique, auprès de toutes les compagnies aériennes et des bureaux de migration situés aux points d’entrée du territoire mexicain.
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Eau
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Vaccinations
Pas de vaccination obligatoire pour les ressortissants européens mais il est conseillé d’être vacciné contre l’hépatite A et B. Risques de dengue et
Au 11 décembre 2011, 1 Euro = 18,16 pesos mexicains (MXN). Emportez des dollars américains, mais précisez que vous n’êtes pas américain quand vous achetez et évitez les grosses coupures. _
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a république constitutionnelle fédérale des (31) Etats-Unis mexicains (Mexique) est située en Amérique du Nord, entre les U.S.A. au Nord, le Guatemala et le Belize au Sud. C’est aussi le plus peuplé des pays de langue espagnole dans le monde. Bordé par l’océan Pacifique, le golf de Californie, le golf du Mexique et la mer des Caraïbes le Mexique compte également 6000 km2 d’îles, et culmine à 5 700 mètres.
Saison des pluies de juin à mi-octobre et saison sèche le reste de l'année. Les régions côtières notamment celle du golfe du Mexique subissent des précipitations maximales au mois de septembre. De juin à novembre risque sérieux d’ouragan, surtout sur le golfe du Mexique. Evitez septembre, privilégiez mars et mi-novembre.
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Marie-Ange Ostré
Avant de partir...
Office du Tourisme Mexique : www.visitmexico.com/ Le Mexique sur YouTube : www.youtube.com/visitmex
Dans votre valise
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PARTEZ
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ou son équivalent chez Sigma, Canon,... (si vous avez un reflex plein format, ce sera plutôt un 24-70mm f/2.8 qui vous conviendra). En effet sa grande ouverture (à f/2.8) vous permettra une utilisation plus polyvalente, comme par exemple pour faire du portrait, ou en basse lumière (pensez aux photos de nuit plus faciles à réaliser avec un objectif de ce type). Avec sa focale, qui couvre du grand angle au petit téléobjectif, vous pourrez également faire de l'architecture et saisir des paysages ou des scènes de vie.
S
i vous partez avec un appareil photo reflex voire un hybride, vous vous demandez forcément : comment choisir mes objectifs pour être sûr de ne rater aucune occasion sans pour autant porter trop de matériel? La réponse dépend surtout de vos envies.
Bref, c'est l'objectif qui restera presque tout le temps sur votre appareil.
Analysez vos besoins
Des objectifs plus spécialisés
Il n'y a pas de solution idéale pour tout le monde, car tout dépend de vos besoins et de vos envies photographiques. La photo de voyage est souvent très diversifiée : paysages, architecture, portraits, scènes de vie ou même photos animalières. Evidemment, comme la place dans le sac n'est pas illimitée, il va falloir choisir des objectifs polyvalents, sans pour autant sacrifier la qualité.
Selon vos envies photographiques (portraits, paysages,…) et aussi ce que vous acceptez de porter, vous pouvez choisir d'emmener aussi des objectifs spécialisés dans un domaine particulier.
Pour le portrait Votre allié idéal est une petite focale fixe lumineuse, comme par exemple un 50mm f/1.8. Très économique mais aussi très léger (100 à 200g), il vous permettra de réaliser des portraits avec un arrièreplan bien flou comme il se doit, et également de photographier en très basse lumière. Pour le prix et le poids, vous n'avez presque pas d'excuse pour ne pas l'embarquer !
Pour éviter de changer trop souvent d'objectif et de trop s'encombrer, un zoom standard est absolument indispensable, mais il est vraiment recommandé de choisir un objectif lumineux, ouvrant à f/2.8. Vous pouvez choisir sans risque le Tamron 17-50mm f/2.8 par exemple, repérages voyages 11
Laurent Breillat
Un zoom standard lumineux
_
repérages voyages 12
EDITO
Quels objectifs choisir pour partir en voyage ?
AUTEURS
ACTU
PARTEZ
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ou son équivalent chez Sigma, Canon,... (si vous avez un reflex plein format, ce sera plutôt un 24-70mm f/2.8 qui vous conviendra). En effet sa grande ouverture (à f/2.8) vous permettra une utilisation plus polyvalente, comme par exemple pour faire du portrait, ou en basse lumière (pensez aux photos de nuit plus faciles à réaliser avec un objectif de ce type). Avec sa focale, qui couvre du grand angle au petit téléobjectif, vous pourrez également faire de l'architecture et saisir des paysages ou des scènes de vie.
S
i vous partez avec un appareil photo reflex voire un hybride, vous vous demandez forcément : comment choisir mes objectifs pour être sûr de ne rater aucune occasion sans pour autant porter trop de matériel? La réponse dépend surtout de vos envies.
Bref, c'est l'objectif qui restera presque tout le temps sur votre appareil.
Analysez vos besoins
Des objectifs plus spécialisés
Il n'y a pas de solution idéale pour tout le monde, car tout dépend de vos besoins et de vos envies photographiques. La photo de voyage est souvent très diversifiée : paysages, architecture, portraits, scènes de vie ou même photos animalières. Evidemment, comme la place dans le sac n'est pas illimitée, il va falloir choisir des objectifs polyvalents, sans pour autant sacrifier la qualité.
Selon vos envies photographiques (portraits, paysages,…) et aussi ce que vous acceptez de porter, vous pouvez choisir d'emmener aussi des objectifs spécialisés dans un domaine particulier.
Pour le portrait Votre allié idéal est une petite focale fixe lumineuse, comme par exemple un 50mm f/1.8. Très économique mais aussi très léger (100 à 200g), il vous permettra de réaliser des portraits avec un arrièreplan bien flou comme il se doit, et également de photographier en très basse lumière. Pour le prix et le poids, vous n'avez presque pas d'excuse pour ne pas l'embarquer !
Pour éviter de changer trop souvent d'objectif et de trop s'encombrer, un zoom standard est absolument indispensable, mais il est vraiment recommandé de choisir un objectif lumineux, ouvrant à f/2.8. Vous pouvez choisir sans risque le Tamron 17-50mm f/2.8 par exemple, repérages voyages 11
Laurent Breillat
Un zoom standard lumineux
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Pour le paysage
Un tour du monde à offrir en cadeau de fin d’année.
Même si le zoom standard est déjà suffisant pour la plupart des paysages, vous pourriez être tenté d'aller plus loin et d'emmener un ultra grand-angle. Comme son nom l'indique, ce type d'objectif vous permet d'englober une plus grande partie du paysage, ce qui peut donner des résultats grandioses si vous savez jouer de cet effet. Vous pouvez choisir le Sigma 10-20, le Tamron 10-24, etc. Ils ne pèsent que 400g environ, ce qui ne devrait pas trop alourdir votre sac. Un zoom téléobjectif Un zoom de type 70-200mm ou 70300mm vous servira sans doute moins souvent que les autres, mais vous serez bien content de l'avoir avec vous quand vous aurez envie de photographier un sujet un peu trop éloigné. Les plus légers pèsent 500 à 700g mais ils peuvent aller
jusqu'à 1kg et plus pour les plus lumineux, ce qui commencera à faire beaucoup dans le sac photo pour nombre d'entre vous. A réserver aux plus exigeants donc. Si votre voyage suppose beaucoup d'observation de la faune sauvage, vous commencerez à être à l'aise à partir de 300mm, voire 400mm. Si la photo animalière est une priorité pour vous, choisissez un zoom téléobjectif chez Sigma comme le 120-400mm, le 150500mm ou le 50-500mm. Ils pèsent entre 1,5 et 2kg par contre, gare au mal de dos! Ne négligez pas le sac photo
Pour transporter votre matériel en toute sécurité et confortablement, investissez dans un bon sac photo. Il devra contenir tout votre matériel photo (ainsi que les accessoires, cartes mémoires, etc.), et permettre d'emmener des indispensables en plus (nourriture, eau, crème solaire, etc...). Un bon sac photo peut représenter un investissement non négligeable (jusqu'à 200€ ou plus), mais il durera longtemps et votre dos vous dira merci quand vous serez en voyage. _
repérages voyages 13
Laurent Breillat
Plus d’infos ? cliquez ici !
Un livre de 124 pages, par l’éditeur du magazine Repérages Voyages repérages voyages
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Pour le paysage
Un tour du monde à offrir en cadeau de fin d’année.
Même si le zoom standard est déjà suffisant pour la plupart des paysages, vous pourriez être tenté d'aller plus loin et d'emmener un ultra grand-angle. Comme son nom l'indique, ce type d'objectif vous permet d'englober une plus grande partie du paysage, ce qui peut donner des résultats grandioses si vous savez jouer de cet effet. Vous pouvez choisir le Sigma 10-20, le Tamron 10-24, etc. Ils ne pèsent que 400g environ, ce qui ne devrait pas trop alourdir votre sac. Un zoom téléobjectif Un zoom de type 70-200mm ou 70300mm vous servira sans doute moins souvent que les autres, mais vous serez bien content de l'avoir avec vous quand vous aurez envie de photographier un sujet un peu trop éloigné. Les plus légers pèsent 500 à 700g mais ils peuvent aller
jusqu'à 1kg et plus pour les plus lumineux, ce qui commencera à faire beaucoup dans le sac photo pour nombre d'entre vous. A réserver aux plus exigeants donc. Si votre voyage suppose beaucoup d'observation de la faune sauvage, vous commencerez à être à l'aise à partir de 300mm, voire 400mm. Si la photo animalière est une priorité pour vous, choisissez un zoom téléobjectif chez Sigma comme le 120-400mm, le 150500mm ou le 50-500mm. Ils pèsent entre 1,5 et 2kg par contre, gare au mal de dos! Ne négligez pas le sac photo
Pour transporter votre matériel en toute sécurité et confortablement, investissez dans un bon sac photo. Il devra contenir tout votre matériel photo (ainsi que les accessoires, cartes mémoires, etc.), et permettre d'emmener des indispensables en plus (nourriture, eau, crème solaire, etc...). Un bon sac photo peut représenter un investissement non négligeable (jusqu'à 200€ ou plus), mais il durera longtemps et votre dos vous dira merci quand vous serez en voyage. _
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YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
Qat, le péché mignon du Yémen
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GUYANE
VANUATU
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USA
FINLANDE
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Qat, le péché mignon du Yémen
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A
u Yémen, c’est une petite feuille verte plus précieuse que l’or. On passe la première moitié de la journée à la chercher. La seconde à la mâcher. Le Qat. 11 heures. La quête commence. Première étape sur la grande place de Bab El Yemen, au cœur de la vieille ville de Sanaa. Nous avisons un groupe d’hommes à l’arrière d’un pick-up ouvert. Salutations, palabres, mouvements vifs, et finalement un geste de refus. Les petits fagots de feuilles
vertes que les hommes manoeuvrent avec délicatesse ne plaisent pas à Ahmed. Pas assez vert, pas assez frais. Le qat est un joyau fragile. Nous nous enfonçons alors dans le souk de Sanaa, entre les hautes demeures de pisé, artistiquement décorées d’arabesques blanches. Le qat est le péché mignon de l’Arabie heureuse. L’herbe folle, à la fois délice et fléau du Yémen. Les guerriers le mâchent dans les montagnes yéménites depuis le
Moyen-Âge. C’est un lien social fort. On l’offre, on l’échange, on “qate” en famille, entre amis, au café, dans la rue… Mais depuis quelques années, sa culture et sa consommation ont augmenté de manière inquiétante, jusqu’à représenter 25% du P.I.B. Les plantations occupent 200 000 hectares des meilleures terres, exclusivement entre 1400 et 1600 mètres, contre seulement 10 000 hectares voici 30 ans. Le qat emploie près de 18% de la population active du pays. Ahmed est mon chauffeur et mon guide au Yémen. Il “qate” chaque jour, comme presque tous les hommes. C’est-à-dire qu’il mâchouille du midi au soir quelques centaines de petites feuilles tendres, qu’il gobe adroitement, après les avoir détachées d’un rameau. Il répète alors ce geste sans hâte, à la manière d’un métronome qui bat une mesure lente… Avant 11 heures Ahmed est de mauvais poil. Le qat possède un puissant pouvoir d’addiction. Nous nous présentons devant une échoppe classique du souk labyrinthique : portes en chêne millénaire, trois mètres carrés de bric à brac et au milieu un homme assis en tailleur, entouré de dizaines de petits sacs en plastique contenant le précieux végétal. Le qat est cultivé tout autour de Sanaa sur des terrasses arrachées à la montagne. C’est une plante
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A
u Yémen, c’est une petite feuille verte plus précieuse que l’or. On passe la première moitié de la journée à la chercher. La seconde à la mâcher. Le Qat. 11 heures. La quête commence. Première étape sur la grande place de Bab El Yemen, au cœur de la vieille ville de Sanaa. Nous avisons un groupe d’hommes à l’arrière d’un pick-up ouvert. Salutations, palabres, mouvements vifs, et finalement un geste de refus. Les petits fagots de feuilles
vertes que les hommes manoeuvrent avec délicatesse ne plaisent pas à Ahmed. Pas assez vert, pas assez frais. Le qat est un joyau fragile. Nous nous enfonçons alors dans le souk de Sanaa, entre les hautes demeures de pisé, artistiquement décorées d’arabesques blanches. Le qat est le péché mignon de l’Arabie heureuse. L’herbe folle, à la fois délice et fléau du Yémen. Les guerriers le mâchent dans les montagnes yéménites depuis le
Moyen-Âge. C’est un lien social fort. On l’offre, on l’échange, on “qate” en famille, entre amis, au café, dans la rue… Mais depuis quelques années, sa culture et sa consommation ont augmenté de manière inquiétante, jusqu’à représenter 25% du P.I.B. Les plantations occupent 200 000 hectares des meilleures terres, exclusivement entre 1400 et 1600 mètres, contre seulement 10 000 hectares voici 30 ans. Le qat emploie près de 18% de la population active du pays. Ahmed est mon chauffeur et mon guide au Yémen. Il “qate” chaque jour, comme presque tous les hommes. C’est-à-dire qu’il mâchouille du midi au soir quelques centaines de petites feuilles tendres, qu’il gobe adroitement, après les avoir détachées d’un rameau. Il répète alors ce geste sans hâte, à la manière d’un métronome qui bat une mesure lente… Avant 11 heures Ahmed est de mauvais poil. Le qat possède un puissant pouvoir d’addiction. Nous nous présentons devant une échoppe classique du souk labyrinthique : portes en chêne millénaire, trois mètres carrés de bric à brac et au milieu un homme assis en tailleur, entouré de dizaines de petits sacs en plastique contenant le précieux végétal. Le qat est cultivé tout autour de Sanaa sur des terrasses arrachées à la montagne. C’est une plante
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Olivier Goujon
"C’est à la fois un excitant et un apaisant, on se sent costaud, un peu béat quand même..."
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repérages voyages 20
Olivier Goujon
"C’est à la fois un excitant et un apaisant, on se sent costaud, un peu béat quand même..."
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incontrôlable. Le même jardin peut donner un produit médiocre aujourd’hui et goûteux demain. Il est gourmand en eau “avalant” près de 40% des ressources du pays ! Récolté à la main dès l’aube, il doit arriver sur les marchés de la capitale à 10h. Dès 11h les hommes le cherchent. A midi l’essentiel de la production journalière est écoulé. Après, il reste le qat de seconde qualité.
Ahmed est désormais rassuré et souriant. Il insiste pour que je goûte la feuille sacrée mais il faut de sérieuses quantités pour sentir les effets du qat. “Ça peut être fort”, me racontera plus tard Mathieu, voyageur curieux et gourmand se souvenant avec délice d’une semaine sous qat : “c’est à la fois un excitant et un apaisant, on se sent costaud, un peu béat quand même, je me souviens être resté scotché quatre heures à regarder un paysage moyen”. Ahmed,maintenant,me montre les secrets du souk. Le quartier des tisserands, d’où sortent laines et soieries. Celui des ferronniers et des vendeurs de jambias, le poignard traditionnel recourbé qu’on repérages voyages 21
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Cette fois le qat est bon, les petites feuilles sont moelleuses et brillantes. Elles dégagent un parfum suave. Ahmed discute le prix. Il sait pourtant qu’il n’est pas en position de force. Produit rare et instable, forte demande… Le marché favorise incontestablement l’offre par rapport à la demande! Ahmed sort une liasse de billets crasseux. L’homme lui tend un sac rouge transparent : 150 grammes de douceur. Ahmed compte 1500 rialis. 6 Euros. Le qat engloutit chaque mois plus de 30% du budget des ménages yéménites.
porte à la ceinture, celui des épices et du grain, où s’amoncellent en pyramides, safran, poivre noir, coriandre, mais aussi café de Moka et raisins secs. Les hommes travaillent derrière leurs étals, assis ou accroupis. A mesure que s’écoule la journée, leur joue gonfle, remplie de feuilles de qat, jusqu’à devenir une sorte de goitre difforme. Ils cracheront avant d’aller à la mosquée, vers 19h. Les pavés du souk deviendront alors une patinoire verte que la nuit et quelques pluies emporteront. Jusqu’au lendemain. Olivier Goujon
Je recommande...
Hôtel Arabia Felix, chambres simples dans une vieille maison yéménite :
www.arabiafelix.free.fr Au Burj al Salam, belles chambres, décor oriental :
www.burjalsalam.com Plus d’info...
Vols Paris / Sanaa’ avec Yemenia airways :
www.yemenia.com Terra Diva propose des séjours à Sanaa’ et Socotra:
www.terra-diva.com Office du tourisme :
www.yementourism.com
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incontrôlable. Le même jardin peut donner un produit médiocre aujourd’hui et goûteux demain. Il est gourmand en eau “avalant” près de 40% des ressources du pays ! Récolté à la main dès l’aube, il doit arriver sur les marchés de la capitale à 10h. Dès 11h les hommes le cherchent. A midi l’essentiel de la production journalière est écoulé. Après, il reste le qat de seconde qualité.
Ahmed est désormais rassuré et souriant. Il insiste pour que je goûte la feuille sacrée mais il faut de sérieuses quantités pour sentir les effets du qat. “Ça peut être fort”, me racontera plus tard Mathieu, voyageur curieux et gourmand se souvenant avec délice d’une semaine sous qat : “c’est à la fois un excitant et un apaisant, on se sent costaud, un peu béat quand même, je me souviens être resté scotché quatre heures à regarder un paysage moyen”. Ahmed,maintenant,me montre les secrets du souk. Le quartier des tisserands, d’où sortent laines et soieries. Celui des ferronniers et des vendeurs de jambias, le poignard traditionnel recourbé qu’on repérages voyages 21
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Cette fois le qat est bon, les petites feuilles sont moelleuses et brillantes. Elles dégagent un parfum suave. Ahmed discute le prix. Il sait pourtant qu’il n’est pas en position de force. Produit rare et instable, forte demande… Le marché favorise incontestablement l’offre par rapport à la demande! Ahmed sort une liasse de billets crasseux. L’homme lui tend un sac rouge transparent : 150 grammes de douceur. Ahmed compte 1500 rialis. 6 Euros. Le qat engloutit chaque mois plus de 30% du budget des ménages yéménites.
porte à la ceinture, celui des épices et du grain, où s’amoncellent en pyramides, safran, poivre noir, coriandre, mais aussi café de Moka et raisins secs. Les hommes travaillent derrière leurs étals, assis ou accroupis. A mesure que s’écoule la journée, leur joue gonfle, remplie de feuilles de qat, jusqu’à devenir une sorte de goitre difforme. Ils cracheront avant d’aller à la mosquée, vers 19h. Les pavés du souk deviendront alors une patinoire verte que la nuit et quelques pluies emporteront. Jusqu’au lendemain. Olivier Goujon
Je recommande...
Hôtel Arabia Felix, chambres simples dans une vieille maison yéménite :
www.arabiafelix.free.fr Au Burj al Salam, belles chambres, décor oriental :
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Vols Paris / Sanaa’ avec Yemenia airways :
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YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
Guyane, entre jungle et technologie
repérages voyages 23
repérages voyages 24
YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
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Guyane, entre jungle et technologie
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D
ans l’enfer vert de la forêt amazonienne, on aiguise son sens de l’observation. Et chaque tir d’une fusée réunit des milliers de personnes en Guyane...
Enclavée dans la forêt amazonienne, la Guyane a longtemps souffert d’une mauvaise réputation : maladie, prison, trafics d’or ou de drogues, araignées, insectes et autres serpents ont fait en sorte que ce département d’Outremer soit délaissé par les touristes. Terre de nature, de faune, de randonnées, de carnaval, de rencontres, de rhum et de bonne humeur, la Guyane m’a toujours attirée. J’aime les climats tropicaux, et j’avoue un goût avéré pour le genre de petites bêbêtes que l’on y trouve, du moment qu’elles ne me grimpent pas sur la tête ! Me voici approchant de la Guyane, ne sachant pas encore à quel point cette région est dépaysante. L’arrivée en avion me laisse perplexe. Après avoir survolé l’Atlantique bleue durant des heures, voilà enfin du vert à perte de vue. Le décor est planté : une forêt vierge, verte et luxuriante s’étend jusqu’à l’horizon. Mes premiers pas à travers cette jungle sont vite
repérages voyages 25
récompensés : un toucan par ici, un singe par là… mais trop vifs pour se laisser approcher. Les mygales, serpents et autres insectes ne se laissent observer que par des yeux d’experts. Moi qui raffole des plages de sable fin et des lagons aux eaux turquoise, les Iles du Salut comblent mon bonheur. J’y découvre les anciens bagnes, une chapelle décorée des fresques d’un faussaire et un cimetière qui fait face à l’océan. Quelques lézards d’un vert magnifique s’approchent, curieux. Les singes viennent me taquiner et semblent fort intéressés par mon pique-nique. Ces splendides îles sont la propriété du Centre Spatial Guyanais, elles sont évacuées à chaque lancement de fusée pour des raisons de sécurité. Quelques jours plus tard, bien que je me trouve toujours au beau milieu de la forêt amazonienne, me voici dans une structure bétonnée et moderne,
repérages voyages 26
D
ans l’enfer vert de la forêt amazonienne, on aiguise son sens de l’observation. Et chaque tir d’une fusée réunit des milliers de personnes en Guyane...
Enclavée dans la forêt amazonienne, la Guyane a longtemps souffert d’une mauvaise réputation : maladie, prison, trafics d’or ou de drogues, araignées, insectes et autres serpents ont fait en sorte que ce département d’Outremer soit délaissé par les touristes. Terre de nature, de faune, de randonnées, de carnaval, de rencontres, de rhum et de bonne humeur, la Guyane m’a toujours attirée. J’aime les climats tropicaux, et j’avoue un goût avéré pour le genre de petites bêbêtes que l’on y trouve, du moment qu’elles ne me grimpent pas sur la tête ! Me voici approchant de la Guyane, ne sachant pas encore à quel point cette région est dépaysante. L’arrivée en avion me laisse perplexe. Après avoir survolé l’Atlantique bleue durant des heures, voilà enfin du vert à perte de vue. Le décor est planté : une forêt vierge, verte et luxuriante s’étend jusqu’à l’horizon. Mes premiers pas à travers cette jungle sont vite
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récompensés : un toucan par ici, un singe par là… mais trop vifs pour se laisser approcher. Les mygales, serpents et autres insectes ne se laissent observer que par des yeux d’experts. Moi qui raffole des plages de sable fin et des lagons aux eaux turquoise, les Iles du Salut comblent mon bonheur. J’y découvre les anciens bagnes, une chapelle décorée des fresques d’un faussaire et un cimetière qui fait face à l’océan. Quelques lézards d’un vert magnifique s’approchent, curieux. Les singes viennent me taquiner et semblent fort intéressés par mon pique-nique. Ces splendides îles sont la propriété du Centre Spatial Guyanais, elles sont évacuées à chaque lancement de fusée pour des raisons de sécurité. Quelques jours plus tard, bien que je me trouve toujours au beau milieu de la forêt amazonienne, me voici dans une structure bétonnée et moderne,
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" Une minute plus tard on nous signale que " la fusée survole déjà l’Afrique australe !...
à dix minutes d’assister au décollage d’une fusée ! Evénement marquant en Guyane, chaque tir réunit des milliers de personnes, et plusieurs sites sont accessibles sur simple demande écrite. Dans tous les cas, une fusée qui décolle ne passe pas inaperçue et ne pas être à Kourou pour l'événement ne vous empêchera pas de la voir s’envoler. Deux heures avant, je présente mon passeport et mon invitation pour me rendre à 5 km du lanceur, sur le site d’observation baptisé Toucan. Cet emplacement est privilégié, le plus repérages voyages 27
proche de la fusée, et permet d’admirer le décollage dans son intégralité. Les 200 autres personnes qui m’accompagnent ont sortis leurs habits du dimanche pour l’occasion. Le Centre Spatial Guyanais fait les choses en grand : buffet sophistiqué et boissons à volonté pour nous faire patienter. Des écrans nous relient avec la salle Jupiter : le centre de contrôle annonce le compte à rebours. Dans une minute, tout va commencer. L’atmosphère est tendue, il n’est pas rare qu’un lancement soit annulé. “30 secondes !”, annoncent les haut-parleurs. repérages voyages 28
" Une minute plus tard on nous signale que " la fusée survole déjà l’Afrique australe !...
à dix minutes d’assister au décollage d’une fusée ! Evénement marquant en Guyane, chaque tir réunit des milliers de personnes, et plusieurs sites sont accessibles sur simple demande écrite. Dans tous les cas, une fusée qui décolle ne passe pas inaperçue et ne pas être à Kourou pour l'événement ne vous empêchera pas de la voir s’envoler. Deux heures avant, je présente mon passeport et mon invitation pour me rendre à 5 km du lanceur, sur le site d’observation baptisé Toucan. Cet emplacement est privilégié, le plus repérages voyages 27
proche de la fusée, et permet d’admirer le décollage dans son intégralité. Les 200 autres personnes qui m’accompagnent ont sortis leurs habits du dimanche pour l’occasion. Le Centre Spatial Guyanais fait les choses en grand : buffet sophistiqué et boissons à volonté pour nous faire patienter. Des écrans nous relient avec la salle Jupiter : le centre de contrôle annonce le compte à rebours. Dans une minute, tout va commencer. L’atmosphère est tendue, il n’est pas rare qu’un lancement soit annulé. “30 secondes !”, annoncent les haut-parleurs. repérages voyages 28
Nelly Massoud
Après les longs discours des principaux actionnaires, je regagne le bus qui nous ramène sur le parking. Et ce matin je contemplais une magnifique tortue luth
en train de pondre ses œufs sur une plage ! Mais ça, c’est une autre histoire… Nelly Massoud _
Un bruit étourdissant. Je peux sentir les vibrations dans le sol. Lentement au départ puis rapidement, la fusée gagne en altitude. La lumière m’éblouit. Elle se cache derrière les nuages pour ressortir une fraction de seconde plus tard, encore plus étourdissante. Des frissons m’envahissent. La foule est en délire : applaudissements, accolades et embrassades de rigueur ! Une minute qu’elle est partie, et la salle Jupiter encore en alerte du moindre problème nous signale que la fusée survole déjà l’Afrique australe ! C’est une belle réussite. Elle laisse dans son sillage des nuages qui contrastent avec le ciel parfaitement bleu.
J’aime...
L’écosystème surprenant de ce bout de France au cœur de la forêt amazonienne.
Je recommande...
Les marais de Kaw pour partir à la recherche des caïmans et observer de nombreuses espèces d’oiseaux ; une remontée ou une descente du Maroni, fleuve frontière entre la Guyane et le Surinam pour la richesse des paysages et la générosité des populations locales.
Plus d’info...
Centre Spatial Guyanais :
www.cnes-csg.fr Office de Tourisme de Guyane :
www.tourisme-guyane.com
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Nelly Massoud
Après les longs discours des principaux actionnaires, je regagne le bus qui nous ramène sur le parking. Et ce matin je contemplais une magnifique tortue luth
en train de pondre ses œufs sur une plage ! Mais ça, c’est une autre histoire… Nelly Massoud _
Un bruit étourdissant. Je peux sentir les vibrations dans le sol. Lentement au départ puis rapidement, la fusée gagne en altitude. La lumière m’éblouit. Elle se cache derrière les nuages pour ressortir une fraction de seconde plus tard, encore plus étourdissante. Des frissons m’envahissent. La foule est en délire : applaudissements, accolades et embrassades de rigueur ! Une minute qu’elle est partie, et la salle Jupiter encore en alerte du moindre problème nous signale que la fusée survole déjà l’Afrique australe ! C’est une belle réussite. Elle laisse dans son sillage des nuages qui contrastent avec le ciel parfaitement bleu.
J’aime...
L’écosystème surprenant de ce bout de France au cœur de la forêt amazonienne.
Je recommande...
Les marais de Kaw pour partir à la recherche des caïmans et observer de nombreuses espèces d’oiseaux ; une remontée ou une descente du Maroni, fleuve frontière entre la Guyane et le Surinam pour la richesse des paysages et la générosité des populations locales.
Plus d’info...
Centre Spatial Guyanais :
www.cnes-csg.fr Office de Tourisme de Guyane :
www.tourisme-guyane.com
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Promos voyage : les bons plans de Laurence ! PROMOS
LIVRES
TECHNO
Envie de par tir à petit prix tout de suite ?
Egypte, Taba à partir de 329 €
Canaries, en Club, à partir de 490 €
Marmara
Fram
Situé au pied des montagnes du Sinaï et bord de mer Rouge dans le golfe d'Aqaba. A seulement 3 km au sud de la station balnéaire de Taba Heights, à 22 km du village de Taba. Le Club Marmara Taba dispose de 287 chambres spacieuses et climatisées avec téléphone, tv, miniréfrigérateur, coffre-fort, salle de bains avec sèche-cheveux, la plupart avec balcon ou terrasse. Toutes avec vue mer. Pension complète.
Le Club Olé H10 Lanzarote Gardens est situé à 6 km d'Arrecife dans la station de Costa Teguise, à 200m de la plage de Las Cucharas. Cet hôtel animé, au confort simple, est très adapté aux familles avec jeunes enfants et adolescents qui sont accueillis en clubs.
Séjour 4*, 7 nuits à partir de 329 € Au départ de Paris et province
Il y a encore des places disponibles pour un départ le 18 ou le 25 décembre, un peu plus cher mais encore abordable pour se faire plaisir. Informations et réservation sur le site de Marmara, cliquez ici : www.marmara.com
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Le prix par personne sur base chambre double comprend les vols, les transferts, l’hébergement en demie-pension. Pour passer des vacances énergiques mais décontractées, en famille. Informations et réservation sur le site de Fram : www.fram.fr
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Marmara
Fram
Situé au pied des montagnes du Sinaï et bord de mer Rouge dans le golfe d'Aqaba. A seulement 3 km au sud de la station balnéaire de Taba Heights, à 22 km du village de Taba. Le Club Marmara Taba dispose de 287 chambres spacieuses et climatisées avec téléphone, tv, miniréfrigérateur, coffre-fort, salle de bains avec sèche-cheveux, la plupart avec balcon ou terrasse. Toutes avec vue mer. Pension complète.
Le Club Olé H10 Lanzarote Gardens est situé à 6 km d'Arrecife dans la station de Costa Teguise, à 200m de la plage de Las Cucharas. Cet hôtel animé, au confort simple, est très adapté aux familles avec jeunes enfants et adolescents qui sont accueillis en clubs.
Séjour 4*, 7 nuits à partir de 329 € Au départ de Paris et province
Il y a encore des places disponibles pour un départ le 18 ou le 25 décembre, un peu plus cher mais encore abordable pour se faire plaisir. Informations et réservation sur le site de Marmara, cliquez ici : www.marmara.com
repérages voyages 31
Séjour 3*, 7 nuits à partir de 490 € Au départ de Paris et province
Le prix par personne sur base chambre double comprend les vols, les transferts, l’hébergement en demie-pension. Pour passer des vacances énergiques mais décontractées, en famille. Informations et réservation sur le site de Fram : www.fram.fr
repérages voyages 32
YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
Vanuatu, Le saut du Ghol
repérages voyages 33
repérages voyages 34
YEMEN
GUYANE
VANUATU
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MALTE
Vanuatu, Le saut du Ghol
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P
entecôte, une île de l’archipel du Vanuatu, Pacifique. Ici les hommes sautent pour une meilleure récolte en confiant leur vie à une liane...
Aujourd’hui, je quitte Port Vila, la capitale, pour me rendre sur l’île de Pentecôte, une des îles de l’archipel du Vanuatu où chaque samedi de mi-avril à début juin, a lieu le saut du Ghol ou Naghol en bislama: une cérémonie traditionnelle qui serait à l’origine du saut à l’élastique. Le vol à bord du Twin Otter d’Air Vanuatu vers l’île de Pentecôte vaut à lui seul le déplacement, nous survolons les volcans de l’île d’Ambryn et de Lopévi, qui sont toujours actifs. Le lac de lave bouillonnant est juste sous nos ailes. Magique ! Arrivé au petit aéroport de Lonorore, j’abandonne les autres touristes, car s’il y a pour eux une aire de saut aménagée à deux minutes de marche de l’aéroport, moi, j’ai la chance d’aller sur un site plus secret, à deux heures de piste plus au Sud, où je vais assister à une vraie cérémonie de saut du Ghol.
repérages voyages 35
Mon guide m’attend, nous sautons à l’arrière d’un pick-up et debout sur le pont arrière, nous partons sur la piste de terre, secoués par les nids-de-poule, traversant à gué plusieurs rivières pour nous arrêter enfin au milieu de nulle part. La végétation est dense de part et d’autre de la route et c’est à la machette que mon guide m’ouvre le chemin. Après une quinzaine de minutes de marche, nous atteignons une large clairière. Face à nous, tout en haut de la pente se dresse une tour de bambou, d’une quinzaine de mètres. A son pied, la pente a été labourée afin de rendre le sol plus meuble. Le site est encore désert, mon guide Ati George m’explique que le village est situé plus loin, caché par la colline, et que la population devrait bientôt nous rejoindre. Les premiers arrivés sont les enfants, ils sont suivis par les femmes qui arrivent en
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P
entecôte, une île de l’archipel du Vanuatu, Pacifique. Ici les hommes sautent pour une meilleure récolte en confiant leur vie à une liane...
Aujourd’hui, je quitte Port Vila, la capitale, pour me rendre sur l’île de Pentecôte, une des îles de l’archipel du Vanuatu où chaque samedi de mi-avril à début juin, a lieu le saut du Ghol ou Naghol en bislama: une cérémonie traditionnelle qui serait à l’origine du saut à l’élastique. Le vol à bord du Twin Otter d’Air Vanuatu vers l’île de Pentecôte vaut à lui seul le déplacement, nous survolons les volcans de l’île d’Ambryn et de Lopévi, qui sont toujours actifs. Le lac de lave bouillonnant est juste sous nos ailes. Magique ! Arrivé au petit aéroport de Lonorore, j’abandonne les autres touristes, car s’il y a pour eux une aire de saut aménagée à deux minutes de marche de l’aéroport, moi, j’ai la chance d’aller sur un site plus secret, à deux heures de piste plus au Sud, où je vais assister à une vraie cérémonie de saut du Ghol.
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Mon guide m’attend, nous sautons à l’arrière d’un pick-up et debout sur le pont arrière, nous partons sur la piste de terre, secoués par les nids-de-poule, traversant à gué plusieurs rivières pour nous arrêter enfin au milieu de nulle part. La végétation est dense de part et d’autre de la route et c’est à la machette que mon guide m’ouvre le chemin. Après une quinzaine de minutes de marche, nous atteignons une large clairière. Face à nous, tout en haut de la pente se dresse une tour de bambou, d’une quinzaine de mètres. A son pied, la pente a été labourée afin de rendre le sol plus meuble. Le site est encore désert, mon guide Ati George m’explique que le village est situé plus loin, caché par la colline, et que la population devrait bientôt nous rejoindre. Les premiers arrivés sont les enfants, ils sont suivis par les femmes qui arrivent en
repérages voyages 36
" Si le saut est réussi, les récoltes de
l’année seront bonnes, si tous les sauts sont réussis, elles seront exceptionnelles.
chantant, presque en psalmodiant. Elles portent un simple pagne, un grand collier d’herbe fraîchement coupée cache leurs seins nus. Les hommes tardent, ils sont partis en forêt couper les lianes qu’ils utiliseront pour leurs sauts. Chaque sauteur est responsable du choix de la liane à laquelle il va confier sa vie. Si les sauts ont lieu seulement à ce moment de l’année, c’est parce les lianes ont l’élasticité et la résistance suffisante. En dehors de cette saison, elles sont trop sèches et deviennent cassantes. Les hommes sont là finalement, il y aura six sauteurs aujourd’hui. Déjà chacun s’affaire, certains sont responsables d’attacher solidement la liane à la plateforme de saut, alors qu’au sol, à son autre extrémité, d’autres dénudent repérages voyages 37
"
les fibres qui serviront de liens à leurs chevilles. On tend la liane, vérifie sa longueur en fonction de la hauteur de chaque plateforme. Le travail est minutieux, on sent la tension bien compréhensible de ceux qui vont s’élancer plus tard du haut de la tour. J’essaie de comprendre comment ils construisent leur plateforme de saut, mon guide traduit le bislama du chef du village, qui explique que la planche depuis laquelle ils s’élancent est munie d’un système de frein, fait de petits coins de bois, qui cassent lors du saut et permettent de légèrement amortir les sauts. Tout est prêt, la cérémonie peut commencer et j’ai l’honneur et le
privilège d’être le seul étranger présent aujourd’hui. Les hommes, nus, à l’exception d’un étui pénien fait de feuilles de bananier, entament une danse et des cris viennent encourager le premier sauteur. Il va s’élancer de la plateforme la plus basse, c’est un adolescent pour qui ce saut sera le rite de passage dans le monde adulte. Il hésite longuement, les cris redoublent de ferveur, et finalement, il se laisse tomber plus qu’il ne saute. Il a vaincu sa peur et tout le village applaudit avec ferveur. Maintenant c’est au tour des adultes, pour eux un saut parfait est un saut avec lequel ils vont réussir à simplement effleurer le sol de leur épaule avant que l’élasticité de la liane ne les tire en arrière. Si le saut est réussi, la croyance
veut que les récoltes de l’année seront bonnes, si tous les sauts sont réussis, l’année sera exceptionnelle. Le premier adulte grimpe à la plateforme intermédiaire, il est accompagné de deux aides qui sont responsables de lui attacher la liane aux chevilles. La tour de bambou se balance sous le poids de ces derniers. Il est prêt, s’avance à l’extrémité de la planche et s’élance dans un plongeon parfait. Les clameurs se font plus fortes alors qu’il s’approche du sol, sa tête s’enfonce presque dans la terre fraîchement labourée, puis il est rejeté en arrière, saute sur ses deux pieds et salue la foule. La liane avait quelques centimètres de trop et il a manqué se briser le cou à l’atterrissage ! repérages voyages 38
" Si le saut est réussi, les récoltes de
l’année seront bonnes, si tous les sauts sont réussis, elles seront exceptionnelles.
chantant, presque en psalmodiant. Elles portent un simple pagne, un grand collier d’herbe fraîchement coupée cache leurs seins nus. Les hommes tardent, ils sont partis en forêt couper les lianes qu’ils utiliseront pour leurs sauts. Chaque sauteur est responsable du choix de la liane à laquelle il va confier sa vie. Si les sauts ont lieu seulement à ce moment de l’année, c’est parce les lianes ont l’élasticité et la résistance suffisante. En dehors de cette saison, elles sont trop sèches et deviennent cassantes. Les hommes sont là finalement, il y aura six sauteurs aujourd’hui. Déjà chacun s’affaire, certains sont responsables d’attacher solidement la liane à la plateforme de saut, alors qu’au sol, à son autre extrémité, d’autres dénudent repérages voyages 37
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les fibres qui serviront de liens à leurs chevilles. On tend la liane, vérifie sa longueur en fonction de la hauteur de chaque plateforme. Le travail est minutieux, on sent la tension bien compréhensible de ceux qui vont s’élancer plus tard du haut de la tour. J’essaie de comprendre comment ils construisent leur plateforme de saut, mon guide traduit le bislama du chef du village, qui explique que la planche depuis laquelle ils s’élancent est munie d’un système de frein, fait de petits coins de bois, qui cassent lors du saut et permettent de légèrement amortir les sauts. Tout est prêt, la cérémonie peut commencer et j’ai l’honneur et le
privilège d’être le seul étranger présent aujourd’hui. Les hommes, nus, à l’exception d’un étui pénien fait de feuilles de bananier, entament une danse et des cris viennent encourager le premier sauteur. Il va s’élancer de la plateforme la plus basse, c’est un adolescent pour qui ce saut sera le rite de passage dans le monde adulte. Il hésite longuement, les cris redoublent de ferveur, et finalement, il se laisse tomber plus qu’il ne saute. Il a vaincu sa peur et tout le village applaudit avec ferveur. Maintenant c’est au tour des adultes, pour eux un saut parfait est un saut avec lequel ils vont réussir à simplement effleurer le sol de leur épaule avant que l’élasticité de la liane ne les tire en arrière. Si le saut est réussi, la croyance
veut que les récoltes de l’année seront bonnes, si tous les sauts sont réussis, l’année sera exceptionnelle. Le premier adulte grimpe à la plateforme intermédiaire, il est accompagné de deux aides qui sont responsables de lui attacher la liane aux chevilles. La tour de bambou se balance sous le poids de ces derniers. Il est prêt, s’avance à l’extrémité de la planche et s’élance dans un plongeon parfait. Les clameurs se font plus fortes alors qu’il s’approche du sol, sa tête s’enfonce presque dans la terre fraîchement labourée, puis il est rejeté en arrière, saute sur ses deux pieds et salue la foule. La liane avait quelques centimètres de trop et il a manqué se briser le cou à l’atterrissage ! repérages voyages 38
Jean-Luc Metzker _
repérages voyages 39
Prêt, il s’avance à petit pas sur cette plateforme instable, manque plusieurs fois perdre l’équilibre alors que la tour bouge dangereusement. Il étend les bras en croix, la foule crie et l’encourage, il fait son show, il est le meilleur et il fait durer le plaisir pour défier les lois de l’équilibre sur une planchette branlante pendant de longues minutes. Finalement il ouvre une dernière fois les bras et s’élance en plongeon parfait, le corps en extension et vient caresser le sol de
son épaule. Tout le village court vers lui pour couper ses liens et le porter en triomphe. L’année sera bonne ! _
Les autres sauts se déroulent sans encombre mais vient le point culminant de la cérémonie : le sauteur le plus courageux grimpe lentement jusqu’au plus haut de la tour. Que ces bambous semblent fragiles tandis qu’il atteint le sommet ! Les hommes qui doivent lui attacher les chevilles trouvent appui sur des barres transversales, en équilibre très précaire.
Jean-Luc Metzker
J’aime...
Le (très rare) boeuf charolais d'Efate, le meilleur du Pacifique.
Je recommande...
A Port Vila, soyez attentif, les agences de voyage cherchent à vendre le tour qui mène à une aire de saut exclusivement pour les touristes. Exigez d'avoir accès à une vraie cérémonie sur l'île, l'expérience n'en sera que plus forte.
Plus d’info...
Office de tourisme (en français) :
http://vanuatu.travel/fr/ Informations diverses :
www.vanuatuparadise.com/
repérages voyages 40
Jean-Luc Metzker _
repérages voyages 39
Prêt, il s’avance à petit pas sur cette plateforme instable, manque plusieurs fois perdre l’équilibre alors que la tour bouge dangereusement. Il étend les bras en croix, la foule crie et l’encourage, il fait son show, il est le meilleur et il fait durer le plaisir pour défier les lois de l’équilibre sur une planchette branlante pendant de longues minutes. Finalement il ouvre une dernière fois les bras et s’élance en plongeon parfait, le corps en extension et vient caresser le sol de
son épaule. Tout le village court vers lui pour couper ses liens et le porter en triomphe. L’année sera bonne ! _
Les autres sauts se déroulent sans encombre mais vient le point culminant de la cérémonie : le sauteur le plus courageux grimpe lentement jusqu’au plus haut de la tour. Que ces bambous semblent fragiles tandis qu’il atteint le sommet ! Les hommes qui doivent lui attacher les chevilles trouvent appui sur des barres transversales, en équilibre très précaire.
Jean-Luc Metzker
J’aime...
Le (très rare) boeuf charolais d'Efate, le meilleur du Pacifique.
Je recommande...
A Port Vila, soyez attentif, les agences de voyage cherchent à vendre le tour qui mène à une aire de saut exclusivement pour les touristes. Exigez d'avoir accès à une vraie cérémonie sur l'île, l'expérience n'en sera que plus forte.
Plus d’info...
Office de tourisme (en français) :
http://vanuatu.travel/fr/ Informations diverses :
www.vanuatuparadise.com/
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YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
Kashgar, sur la route de la soie
repérages voyages 41
repérages voyages 42
YEMEN
GUYANE
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USA
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Kashgar, sur la route de la soie
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repérages voyages 42
V
éritable carrefour de la route de la soie, la ville de Kashgar se situe dans l’extrême Nord-Ouest de la Chine, dans la province du Xinjiang. Pendant près de 2 000 ans, les caravanes de marchands sont passées ici, passage incontournable entre la Chine et l’Europe. Aujourd’hui Kashgar est la capitale symbolique des Ouïghours, une population de musulmans d’Asie Centrale. L’arrivée dans cette ville mythique se mérite : il m’a fallu 26 heures de train depuis l’oasis de Turpan pour arriver (enfin !) à Kashgar. Près de 1 200 km à longer l’immense et redoutable désert du Taklimakan dont les dunes s’étendent à perte de vue… Première impression décevante. Entre les grandes avenues, les bâtiments chinois imposants et sans charme, je m’interroge: où est donc le Kashgar qui me faisait rêver ? Le berceau de la civilisation ouïghour est-il aujourd’hui réduit à cette grande ville chinoise et impersonnelle ? Heureusement, je ne tarde pas à déboucher sur l’ancien centre ville, véritable cœur historique de Kashgar.
repérages voyages 43
Imaginez un labyrinthe de ruelles et de maisons de terre, où boutiques d’artisans côtoient étals de fruits. Ici et là, les odeurs de mouton grillé emplissent l’air, comme une invitation à déguster les brochettes grillées sur le bord de la route. Impossible non plus de de résister aux “nans”, ces grands pains plats et circulaires parfumés aux épices : spécialité ouïghour, ils sont cuits dans un four traditionnel en brique et sont encore meilleurs chauds ! Autour de la mosquée Id Kah - la plus grande mosquée de la ville - la place est animée. En tenue d’apparat, une famille pose devant le minaret. Les enfants jouent avec les pigeons sous l’œil attentif des mamans dont les visages sont dissimulés sous un un épais voile marron. Tout près,
repérages voyages 44
V
éritable carrefour de la route de la soie, la ville de Kashgar se situe dans l’extrême Nord-Ouest de la Chine, dans la province du Xinjiang. Pendant près de 2 000 ans, les caravanes de marchands sont passées ici, passage incontournable entre la Chine et l’Europe. Aujourd’hui Kashgar est la capitale symbolique des Ouïghours, une population de musulmans d’Asie Centrale. L’arrivée dans cette ville mythique se mérite : il m’a fallu 26 heures de train depuis l’oasis de Turpan pour arriver (enfin !) à Kashgar. Près de 1 200 km à longer l’immense et redoutable désert du Taklimakan dont les dunes s’étendent à perte de vue… Première impression décevante. Entre les grandes avenues, les bâtiments chinois imposants et sans charme, je m’interroge: où est donc le Kashgar qui me faisait rêver ? Le berceau de la civilisation ouïghour est-il aujourd’hui réduit à cette grande ville chinoise et impersonnelle ? Heureusement, je ne tarde pas à déboucher sur l’ancien centre ville, véritable cœur historique de Kashgar.
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Imaginez un labyrinthe de ruelles et de maisons de terre, où boutiques d’artisans côtoient étals de fruits. Ici et là, les odeurs de mouton grillé emplissent l’air, comme une invitation à déguster les brochettes grillées sur le bord de la route. Impossible non plus de de résister aux “nans”, ces grands pains plats et circulaires parfumés aux épices : spécialité ouïghour, ils sont cuits dans un four traditionnel en brique et sont encore meilleurs chauds ! Autour de la mosquée Id Kah - la plus grande mosquée de la ville - la place est animée. En tenue d’apparat, une famille pose devant le minaret. Les enfants jouent avec les pigeons sous l’œil attentif des mamans dont les visages sont dissimulés sous un un épais voile marron. Tout près,
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des vieillards barbus bavardent sur un banc. Preuve de leur profond attachement à leur culture, la plupart des hommes ouïghours portent le chapeau traditionnel brodé de vert et de noir, qu’ils appellent “doppa”. Soudain, sans autre préavis qu’un grésillement de haut-parleur, c’est l’appel à la prière : toutes les activités se figent, suspendues à la voix du muezzin. Des centaines de fidèles convergent vers la mosquée… Je poursuis mon exploration de la vielle ville. Même si les vieilles maisons en brique et les ruelles confèrent à cet endroit un charme indéniable, la réalité
est moins rose : la vieille ville de Kashgar est menacée de disparition par les Hans, ethnie majoritaire en Chine. Ici et là dans la vieille ville, les bulldozers sont déjà au travail et rasent méthodiquement les maisons de brique. Officiellement il s’agit d’améliorer les conditions de vie des habitants de la ville... La culture ouïghour est menacée et les habitants semblent impuissants devant l’autoritarisme du gouvernement. Déjà, une partie du centre a été “rénovée”, et un droit d’entrée est désormais prélevé pour les touristes qui veulent visiter. En fin de journée, je m’attable dans un salon de thé traditionnel. N’allez pas imaginer un salon de thé comme
on en trouve en Europe ! Ici seuls les hommes sont admis et les vieillards qui s’y retrouvent pour siroter leur thé me semblent presque aussi âgés que les murs de ce bâtiment centenaire. Assis en face de moi, coiffé du chapeau traditionnel et arborant fièrement sa longue barbe blanche un homme me demande d’où je viens : “American ?” et quelle est ma religion : “Muslim ?”. Face à l’impérialisme chinois subi au quotidien, les Ouïghours sont heureux de rencontrer des étrangers qui s’intéressent à leur sort. Non sans fierté, je sors de mon sac le chapeau ouïghour que je viens d’acheter sur le repérages voyages 45
marché. Les yeux de mon voisin pétillent, je viens de me faire un ami ! Si un jour vous avez la chance de vous rendre à Kashgar, ne ratez pas le marché aux bestiaux, qui se tient tous les dimanches en périphérie de la ville. Réputé pour être le plus important d’Asie Centrale, les hommes viennent de toute la région pour y négocier leurs marchandises. Kazakhs, Tadjiks, Kirghizes, Ouzbeks, Afghans,… ils sont tous là ! Et pour les reconnaître c’est facile : chaque population a son propre style de couvrechef. Dans une agitation incroyable et repérages voyages 46
des vieillards barbus bavardent sur un banc. Preuve de leur profond attachement à leur culture, la plupart des hommes ouïghours portent le chapeau traditionnel brodé de vert et de noir, qu’ils appellent “doppa”. Soudain, sans autre préavis qu’un grésillement de haut-parleur, c’est l’appel à la prière : toutes les activités se figent, suspendues à la voix du muezzin. Des centaines de fidèles convergent vers la mosquée… Je poursuis mon exploration de la vielle ville. Même si les vieilles maisons en brique et les ruelles confèrent à cet endroit un charme indéniable, la réalité
est moins rose : la vieille ville de Kashgar est menacée de disparition par les Hans, ethnie majoritaire en Chine. Ici et là dans la vieille ville, les bulldozers sont déjà au travail et rasent méthodiquement les maisons de brique. Officiellement il s’agit d’améliorer les conditions de vie des habitants de la ville... La culture ouïghour est menacée et les habitants semblent impuissants devant l’autoritarisme du gouvernement. Déjà, une partie du centre a été “rénovée”, et un droit d’entrée est désormais prélevé pour les touristes qui veulent visiter. En fin de journée, je m’attable dans un salon de thé traditionnel. N’allez pas imaginer un salon de thé comme
on en trouve en Europe ! Ici seuls les hommes sont admis et les vieillards qui s’y retrouvent pour siroter leur thé me semblent presque aussi âgés que les murs de ce bâtiment centenaire. Assis en face de moi, coiffé du chapeau traditionnel et arborant fièrement sa longue barbe blanche un homme me demande d’où je viens : “American ?” et quelle est ma religion : “Muslim ?”. Face à l’impérialisme chinois subi au quotidien, les Ouïghours sont heureux de rencontrer des étrangers qui s’intéressent à leur sort. Non sans fierté, je sors de mon sac le chapeau ouïghour que je viens d’acheter sur le repérages voyages 45
marché. Les yeux de mon voisin pétillent, je viens de me faire un ami ! Si un jour vous avez la chance de vous rendre à Kashgar, ne ratez pas le marché aux bestiaux, qui se tient tous les dimanches en périphérie de la ville. Réputé pour être le plus important d’Asie Centrale, les hommes viennent de toute la région pour y négocier leurs marchandises. Kazakhs, Tadjiks, Kirghizes, Ouzbeks, Afghans,… ils sont tous là ! Et pour les reconnaître c’est facile : chaque population a son propre style de couvrechef. Dans une agitation incroyable et repérages voyages 46
Mes rudiments de ouïghour me permettent d’échanger quelques mots avec les marchands : “Combien ?”, dis-je en désignant un chameau. “6000 dollars !”, me répond son propriétaire amusé.
repérages voyages 47
_
Nul besoin d’imagination pour se transporter quelques centaines d’années en arrière, à l’époque des marchands nomades : après avoir traversé les montagnes du Pamir, les caravaniers en provenance de l’Ouest troquaient à Kashgar leurs yacks contre des chameaux avant de poursuivre leur route le long du désert du Taklimakan. Et aujourd’hui même si le nomadisme a presque disparu ce marché demeure un symbole immuable, et reste un lieu de rencontre unique pour les populations d’Asie Centrale.
Cette étape à Kashgar restera gravée dans ma mémoire de voyageur comme l’un de moments phares de mon périple à travers le Xinjiang. La gentillesse des Ouighours associée à cette atmosphère unique qui se dégage de ce labyrinthe de ruelles rend la ville de Kashgar étonnamment attachante. Mais pour combien de temps ? Les autorités chinoises semblent déterminées à “rénover” la ville, malgré ses habitants... Thibaud Savouré
J’ai aimé...
Le marché aux bestiaux du dimanche, endroit de rencontre et d’échange pour les populations d’Asie Centrale...
Thibaud Savouré
au milieu de tous les animaux (et leurs remugles), les négociations vont bon train.
Je recommande...
Se perdre dans la vieille ville, oublier son plan et suivre son instinct !
Plus d’infos...
Regardez donc le superbe film “Les Cerf-Volants de Kaboul”, qui fut en réalité réalisé à Kashgar.
_
repérages voyages 48
Mes rudiments de ouïghour me permettent d’échanger quelques mots avec les marchands : “Combien ?”, dis-je en désignant un chameau. “6000 dollars !”, me répond son propriétaire amusé.
repérages voyages 47
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Nul besoin d’imagination pour se transporter quelques centaines d’années en arrière, à l’époque des marchands nomades : après avoir traversé les montagnes du Pamir, les caravaniers en provenance de l’Ouest troquaient à Kashgar leurs yacks contre des chameaux avant de poursuivre leur route le long du désert du Taklimakan. Et aujourd’hui même si le nomadisme a presque disparu ce marché demeure un symbole immuable, et reste un lieu de rencontre unique pour les populations d’Asie Centrale.
Cette étape à Kashgar restera gravée dans ma mémoire de voyageur comme l’un de moments phares de mon périple à travers le Xinjiang. La gentillesse des Ouighours associée à cette atmosphère unique qui se dégage de ce labyrinthe de ruelles rend la ville de Kashgar étonnamment attachante. Mais pour combien de temps ? Les autorités chinoises semblent déterminées à “rénover” la ville, malgré ses habitants... Thibaud Savouré
J’ai aimé...
Le marché aux bestiaux du dimanche, endroit de rencontre et d’échange pour les populations d’Asie Centrale...
Thibaud Savouré
au milieu de tous les animaux (et leurs remugles), les négociations vont bon train.
Je recommande...
Se perdre dans la vieille ville, oublier son plan et suivre son instinct !
Plus d’infos...
Regardez donc le superbe film “Les Cerf-Volants de Kaboul”, qui fut en réalité réalisé à Kashgar.
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AFRIQUE
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Bouddha s’arrache les cheveux sur mon karma
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Bouddha s’arrache les cheveux sur mon karma
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C
ela fait des semaines que ce voyage se décante... Le plus beau voyage de ces derniers mois.
OVNI : le mec à qui on peut botter les fesses juste par plaisir et qui vous rend la pareille mais en plus gentil car vous êtes une fille-délicate. Et qui vous enroule dans une couverture quand on s’endort devant un soap indonésien. Lui, c’est mon hôte de couchsurfing. Je l’ai rencontré quarante-huit heures après avoir sniffé ma première dose d’Asie, il m’a présenté ses amis et dès le lendemain m’a proposé de rester dans un appart inoccupé. Je vis avec eux. C’est devenu mon comparse. Voisin. Guérisseur. Nourrisseur. Mais il a un défaut atroce. On accroche malheureusement tout de suite. Lui, Kitchen Slave, employé dans le meilleur restaurant de Bali, et moi, Clumsy Sister, petite soeur maladroite, je suis vite percée à jour et labellisée.
repérages voyages 51
- Tu m’apprends des mots en indonésien? - Si tu peux le nommer, tu peux le manger! Ouh, toi mon pote, tu as trouvé une technique plus piquante que mes profs de langue précédents. Je ne tarde pas à maîtriser les noms de tous les fruits et légumes. Les expressions pour les soupes aux nouilles, le tempeh frit, le tofu mariné. Bali est délicieuse. Saya lapar, j’ai faim ! On passe aux adjectifs. Mon hôte est éreinté par ses horaires, j’apprends alors à décrire son état. Je me moque de lui dans sa langue natale. Il apprécie mon attention. Le jour, il me laisse aux bons soins de sa dream team indonésienne, artistes, chamans, dévoreurs de bonne chair,
repérages voyages 52
C
ela fait des semaines que ce voyage se décante... Le plus beau voyage de ces derniers mois.
OVNI : le mec à qui on peut botter les fesses juste par plaisir et qui vous rend la pareille mais en plus gentil car vous êtes une fille-délicate. Et qui vous enroule dans une couverture quand on s’endort devant un soap indonésien. Lui, c’est mon hôte de couchsurfing. Je l’ai rencontré quarante-huit heures après avoir sniffé ma première dose d’Asie, il m’a présenté ses amis et dès le lendemain m’a proposé de rester dans un appart inoccupé. Je vis avec eux. C’est devenu mon comparse. Voisin. Guérisseur. Nourrisseur. Mais il a un défaut atroce. On accroche malheureusement tout de suite. Lui, Kitchen Slave, employé dans le meilleur restaurant de Bali, et moi, Clumsy Sister, petite soeur maladroite, je suis vite percée à jour et labellisée.
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- Tu m’apprends des mots en indonésien? - Si tu peux le nommer, tu peux le manger! Ouh, toi mon pote, tu as trouvé une technique plus piquante que mes profs de langue précédents. Je ne tarde pas à maîtriser les noms de tous les fruits et légumes. Les expressions pour les soupes aux nouilles, le tempeh frit, le tofu mariné. Bali est délicieuse. Saya lapar, j’ai faim ! On passe aux adjectifs. Mon hôte est éreinté par ses horaires, j’apprends alors à décrire son état. Je me moque de lui dans sa langue natale. Il apprécie mon attention. Le jour, il me laisse aux bons soins de sa dream team indonésienne, artistes, chamans, dévoreurs de bonne chair,
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ils savent tout faire. N’ayant jamais vu une demoiselle voyageant seule, ils ordonnent alors aux trois toutous du lotissement de me suivre partout dans mes déambulations erratiques : “The dogs will protect you when we aren’t there for you”. La dream team me donne un téléphone portable en cas de besoin (on ne dit pas non à un Indonésien prévenant). Enfin si, on dit non : tidak. Mais ça ne marche pas pour un Indonésien prévenant. Je vis dans la ville la plus sûre d’Indonésie, repérages voyages 53
Ubud, centre névralgique et culturel de l’hindouisme balinais. Je suis choyée par une bande d’amis, le loyer de mon appartement est de 80 centimes par nuit et j’ai des gardes du corps à quatre pattes. Je suis dans un pays imaginaire. Le soir Kitchen Slave rapporte des petits plats emballés dans du papier journal. Je dois tout goûter... et nommer. Dans mes oreilles, mélange constant d’anglais et d’indonésien, et sur les lattes de bois du temple à ciel ouvert c’est poisson mariné, piments rouges, tempura de légumes. Je
mange, je nomme. Cela fait cinq semaines que je vis avec eux, que je passe chaque jour avec l’un ou l’autre, un scooter, un vélo, les chiens, les singes, les temples à découvrir. Je ne veux pas partir. Je veux... apprendre des insanités. J’aime cet endroit, je balise tous les chemins, j’ai une cicatrice de Bali sur mon genou, je mange balinais à chaque repas. Il faut que je puisse jurer en indonésien ! - Comment dis-tu FUCK YOU BASTARD en bahasa indonésien ?
Papillonnement des yeux de Kitchen Slave. Il sourit car il me sourit tout le temps : “I can’t teach you that. It is bad for your karma”. Mon Kitchen Slave est bouddhiste. Ce sera un “non” bouddhiste. Calme, bienveillant, amical. - Et HOLY SHIT ?... Oh... DICK HEAD ? Là si c’était physiologiquement possible, je couinerais des yeux. C’est important, je te révèle une grande partie de moi repérages voyages 54
ils savent tout faire. N’ayant jamais vu une demoiselle voyageant seule, ils ordonnent alors aux trois toutous du lotissement de me suivre partout dans mes déambulations erratiques : “The dogs will protect you when we aren’t there for you”. La dream team me donne un téléphone portable en cas de besoin (on ne dit pas non à un Indonésien prévenant). Enfin si, on dit non : tidak. Mais ça ne marche pas pour un Indonésien prévenant. Je vis dans la ville la plus sûre d’Indonésie, repérages voyages 53
Ubud, centre névralgique et culturel de l’hindouisme balinais. Je suis choyée par une bande d’amis, le loyer de mon appartement est de 80 centimes par nuit et j’ai des gardes du corps à quatre pattes. Je suis dans un pays imaginaire. Le soir Kitchen Slave rapporte des petits plats emballés dans du papier journal. Je dois tout goûter... et nommer. Dans mes oreilles, mélange constant d’anglais et d’indonésien, et sur les lattes de bois du temple à ciel ouvert c’est poisson mariné, piments rouges, tempura de légumes. Je
mange, je nomme. Cela fait cinq semaines que je vis avec eux, que je passe chaque jour avec l’un ou l’autre, un scooter, un vélo, les chiens, les singes, les temples à découvrir. Je ne veux pas partir. Je veux... apprendre des insanités. J’aime cet endroit, je balise tous les chemins, j’ai une cicatrice de Bali sur mon genou, je mange balinais à chaque repas. Il faut que je puisse jurer en indonésien ! - Comment dis-tu FUCK YOU BASTARD en bahasa indonésien ?
Papillonnement des yeux de Kitchen Slave. Il sourit car il me sourit tout le temps : “I can’t teach you that. It is bad for your karma”. Mon Kitchen Slave est bouddhiste. Ce sera un “non” bouddhiste. Calme, bienveillant, amical. - Et HOLY SHIT ?... Oh... DICK HEAD ? Là si c’était physiologiquement possible, je couinerais des yeux. C’est important, je te révèle une grande partie de moi repérages voyages 54
" Les insultes c’est comme les bons plats : " ça pique, réveille les sens, fait découvrir une autre part de la culture populaire.
là... Je bataille avec les intonations en répétant “DICK HEAD”, signe ostensible de l’importance christique du mot.
Sauf quand… les comparses musulmans et hindouistes de la dream team indonésienne flanchent et m’apprennent ces quelques petites choses que mon voisin bouddhiste me refusait jusqu’alors. _
Mais il ne dit jamais NON mon voisin indonésien. Après ma minute enfant gâtée frustrée, on va manger (pas de lien de cause à effet, ni de compensation post-traumatique).
respectueux et de compassion suraiguë. Ce n’est pas gagné !
Aline Gernay
- Tu ne t’énerves jamais, hum ? Ai-je eu la mine ébahie d’une dépravée devant la profession de foi d’un abstinent? Peut-être.
Aline Gernay
J’essaie de lui montrer les joies cathartiques des insultes infamantes. Au pire, c’est drôle. Sourire bienveillant et cuillère de son babi guling : je dois tout tester, même s’il commande toujours trop de plats et que le porc luisant... me plaît peu. Mais les insultes, c’est comme les bons plats : ça pique le palais, réveille les sens, nous fait découvrir une autre part de la culture populaire ! Thèse, antithèse, synthèse, Kitchen Slave n’est pas convaincu. Je dois m’attaquer à un mur de gentillesse polie, de bouddhisme
_
repérages voyages 55
J’aime...
M'étourdir dans une rizière, être réveillée par un requin des récifs, m'endormir avec des gloussements de gecko.
Je recommande...
Le warung Pulau Kelapa : une maison en bois de style javanais, une découverte sidérante de saveurs raffinées, un patron-artiste, des prix minuscules. Où ? à Jalan Raya Sanggingan, Ubud, Bali. Un resto plus bobo niché dans une rizière, avec une carte tendance fusion : Sari Organic, Ubud, Bali.
www.sari-organik.com/ Plus d’infos...
ONG de défense de l'environnement balinais, en pleine mutation : Plastic Free Bali // Bali Cantik Tanpa Plastik :
www.plasticfreebali.org/index.html repérages voyages 56
" Les insultes c’est comme les bons plats : " ça pique, réveille les sens, fait découvrir une autre part de la culture populaire.
là... Je bataille avec les intonations en répétant “DICK HEAD”, signe ostensible de l’importance christique du mot.
Sauf quand… les comparses musulmans et hindouistes de la dream team indonésienne flanchent et m’apprennent ces quelques petites choses que mon voisin bouddhiste me refusait jusqu’alors. _
Mais il ne dit jamais NON mon voisin indonésien. Après ma minute enfant gâtée frustrée, on va manger (pas de lien de cause à effet, ni de compensation post-traumatique).
respectueux et de compassion suraiguë. Ce n’est pas gagné !
Aline Gernay
- Tu ne t’énerves jamais, hum ? Ai-je eu la mine ébahie d’une dépravée devant la profession de foi d’un abstinent? Peut-être.
Aline Gernay
J’essaie de lui montrer les joies cathartiques des insultes infamantes. Au pire, c’est drôle. Sourire bienveillant et cuillère de son babi guling : je dois tout tester, même s’il commande toujours trop de plats et que le porc luisant... me plaît peu. Mais les insultes, c’est comme les bons plats : ça pique le palais, réveille les sens, nous fait découvrir une autre part de la culture populaire ! Thèse, antithèse, synthèse, Kitchen Slave n’est pas convaincu. Je dois m’attaquer à un mur de gentillesse polie, de bouddhisme
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J’aime...
M'étourdir dans une rizière, être réveillée par un requin des récifs, m'endormir avec des gloussements de gecko.
Je recommande...
Le warung Pulau Kelapa : une maison en bois de style javanais, une découverte sidérante de saveurs raffinées, un patron-artiste, des prix minuscules. Où ? à Jalan Raya Sanggingan, Ubud, Bali. Un resto plus bobo niché dans une rizière, avec une carte tendance fusion : Sari Organic, Ubud, Bali.
www.sari-organik.com/ Plus d’infos...
ONG de défense de l'environnement balinais, en pleine mutation : Plastic Free Bali // Bali Cantik Tanpa Plastik :
www.plasticfreebali.org/index.html repérages voyages 56
YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
24 heures à New York !
repérages voyages 57
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24 heures à New York !
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V
ous partez pour un voyage aux Etats-Unis sans passer par New York City ? Impossible ! C’est ma ville américaine préférée! Non, vraiment, j’insiste, réservez un peu de temps pour vous y rendre. Même un tout petit peu… Tenez, pour vous prouver ma bonne foi, je vais vous montrer qu’il est possible de la visiter en vingt-quatre heures, pas plus. Top chrono ! Croquez la Big Apple à pleines dents…
9h00
On commence par le point de chute incontournable de la ville : la Statue de la Liberté. Elle se trouve dans le port, sur Liberty Island, à la pointe sud de la ville. On y accède en prenant le ferry. Depuis les attentats du 11 septembre, les règles de sécurité sont très strictes ce qui allonge le temps d’attente. Prévoyez donc au moins une demi-journée de visite. Soit dit en passant, j’ai toujours trouvé amusant que le symbole même des Etats-Unis soit en réalité un cadeau offert amicalement par les Français…
13h00
Une petite faim ? Ne ratez pas les burgers de chez Five Guys, les meilleurs du pays ! Pour preuve, il s’agit du fast-food préféré de Barrack lui-même ! Tous les ingrédients y sont ultra frais et les frites à tomber par terre. Le petit plus ? Les cacahuètes à grignoter en libre-service pendant que l’on attend sa commande. Miam ! Il en existe une dizaine dans la ville, surtout dans la partie sud. Celui près de Ground Zero est situé au 112 Fulton Street. Ouvert tous les jours de 11h à 22h. www.fiveguys.com
14h00
On reste au Sud de New York City pour se recueillir sur Ground Zero, anciennement le World Trade Center. Les témoignages affichés au niveau du mémorial sont émouvants et la vue de l’espace vide laissé par les tours jumelles est saisissante. Le musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf les mardis (12h - 18h) et dimanches (12h – 17h). www.tributewtc.org/index.php
Le parc de la Statue de la Liberté est ouvert tous les jours de 9h à 17h. www.nps.gov/stli/index.htm
repérages voyages 59
repérages voyages 60
V
ous partez pour un voyage aux Etats-Unis sans passer par New York City ? Impossible ! C’est ma ville américaine préférée! Non, vraiment, j’insiste, réservez un peu de temps pour vous y rendre. Même un tout petit peu… Tenez, pour vous prouver ma bonne foi, je vais vous montrer qu’il est possible de la visiter en vingt-quatre heures, pas plus. Top chrono ! Croquez la Big Apple à pleines dents…
9h00
On commence par le point de chute incontournable de la ville : la Statue de la Liberté. Elle se trouve dans le port, sur Liberty Island, à la pointe sud de la ville. On y accède en prenant le ferry. Depuis les attentats du 11 septembre, les règles de sécurité sont très strictes ce qui allonge le temps d’attente. Prévoyez donc au moins une demi-journée de visite. Soit dit en passant, j’ai toujours trouvé amusant que le symbole même des Etats-Unis soit en réalité un cadeau offert amicalement par les Français…
13h00
Une petite faim ? Ne ratez pas les burgers de chez Five Guys, les meilleurs du pays ! Pour preuve, il s’agit du fast-food préféré de Barrack lui-même ! Tous les ingrédients y sont ultra frais et les frites à tomber par terre. Le petit plus ? Les cacahuètes à grignoter en libre-service pendant que l’on attend sa commande. Miam ! Il en existe une dizaine dans la ville, surtout dans la partie sud. Celui près de Ground Zero est situé au 112 Fulton Street. Ouvert tous les jours de 11h à 22h. www.fiveguys.com
14h00
On reste au Sud de New York City pour se recueillir sur Ground Zero, anciennement le World Trade Center. Les témoignages affichés au niveau du mémorial sont émouvants et la vue de l’espace vide laissé par les tours jumelles est saisissante. Le musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf les mardis (12h - 18h) et dimanches (12h – 17h). www.tributewtc.org/index.php
Le parc de la Statue de la Liberté est ouvert tous les jours de 9h à 17h. www.nps.gov/stli/index.htm
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repérages voyages 60
20h00 Marie-Ange Ostré
L’heure de dîner. Prenez un taxi vers le quartier piéton de Little Italy pour une bonne pizza à déguster en amoureux, en famille ou entre copains ? Je vous conseille les restaurants de Mulberry Street pour ne pas vous tromper.
_
16h00
On peut aussi louer une calèche ou une barque dans le parc, l’atout charme… www.centralpark.com
repérages voyages 61
Le moment est venu de comprendre pourquoi on surnomme New York City “la ville qui ne dort jamais” : East Village, Greenwich Village, Chelsea et bien sûr Soho sont les quartiers les plus animés pour sortir le soir. Mon top trois des boîtes de nuits ? Le Marquee (ultra select), le Skyroom (avec une terrasse pour admirer Time Square et l’Empire State Building) et le Touch (avec un mélange de pistes de danse immenses et un lounge chic). www.ny.com/nightlife _
Cap sur l’immense et célèbre Central Park, au nord de la ville. L’endroit est étrangement paisible malgré la folie de la ville qui l’entoure. Tout le monde y trouvera son compte : les joggeurs sur les pistes de course, les flâneurs près du lac, les enfants sur les aires de jeux, les photographes… un peu partout tant le travail paysagé est réussi. N’oubliez pas de chercher le Strawberry Fields Monument qui n’a absolument rien à voir avec un champ de fraises puisqu’il s’agit de la plaque de commémoration de John Lennon, située à proximité du lieu où il a rendu l’âme. Un indice: cherchez du côté de la 72ème rue…
Minuit et +
17h00
Impossible de visiter New York City sans passer par Time Square. Vous aurez beau vous préparer à l’avalanche de signaux lumineux, je vous garantis que vous serez bluffés. Sortez la carte bleue, vous n’échapperez pas à la tentation omniprésente. Mes magasins favoris ? M&M’s pour les sucreries et l’explosion de couleurs, Toys’R’Us pour la démesure du tyrannosaure géant et de la grande roue en plein milieu de la boutique et l’Apple Store pour les gadgets moins chers qu’en France.
Marion Merceron
J’aime...
22h00 La nuit est tombée ? C’est le moment idéal pour monter en haut de l’Empire State Building à Manhattan. La vue sur la ville est imprenable et les lumières scintillantes la rendent magique. On se sent tout petit… Léger bémol : le vent souffle parfois très fort quand on se trouve sur la terrasse du 86ème étage !
Me prendre pour une héroïne de série TV en commandant un hot dog dans Central Park.
Je recommande...
Les frites “cajun” (légèrement épicées) de chez Five Guys !
Plus d’infos...
Office du tourisme spécial NY :
www.nycgo.com
Ouvert de 8h à 2h. www.esbnyc.com repérages voyages 62
20h00 Marie-Ange Ostré
L’heure de dîner. Prenez un taxi vers le quartier piéton de Little Italy pour une bonne pizza à déguster en amoureux, en famille ou entre copains ? Je vous conseille les restaurants de Mulberry Street pour ne pas vous tromper.
_
16h00
On peut aussi louer une calèche ou une barque dans le parc, l’atout charme… www.centralpark.com
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Le moment est venu de comprendre pourquoi on surnomme New York City “la ville qui ne dort jamais” : East Village, Greenwich Village, Chelsea et bien sûr Soho sont les quartiers les plus animés pour sortir le soir. Mon top trois des boîtes de nuits ? Le Marquee (ultra select), le Skyroom (avec une terrasse pour admirer Time Square et l’Empire State Building) et le Touch (avec un mélange de pistes de danse immenses et un lounge chic). www.ny.com/nightlife _
Cap sur l’immense et célèbre Central Park, au nord de la ville. L’endroit est étrangement paisible malgré la folie de la ville qui l’entoure. Tout le monde y trouvera son compte : les joggeurs sur les pistes de course, les flâneurs près du lac, les enfants sur les aires de jeux, les photographes… un peu partout tant le travail paysagé est réussi. N’oubliez pas de chercher le Strawberry Fields Monument qui n’a absolument rien à voir avec un champ de fraises puisqu’il s’agit de la plaque de commémoration de John Lennon, située à proximité du lieu où il a rendu l’âme. Un indice: cherchez du côté de la 72ème rue…
Minuit et +
17h00
Impossible de visiter New York City sans passer par Time Square. Vous aurez beau vous préparer à l’avalanche de signaux lumineux, je vous garantis que vous serez bluffés. Sortez la carte bleue, vous n’échapperez pas à la tentation omniprésente. Mes magasins favoris ? M&M’s pour les sucreries et l’explosion de couleurs, Toys’R’Us pour la démesure du tyrannosaure géant et de la grande roue en plein milieu de la boutique et l’Apple Store pour les gadgets moins chers qu’en France.
Marion Merceron
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22h00 La nuit est tombée ? C’est le moment idéal pour monter en haut de l’Empire State Building à Manhattan. La vue sur la ville est imprenable et les lumières scintillantes la rendent magique. On se sent tout petit… Léger bémol : le vent souffle parfois très fort quand on se trouve sur la terrasse du 86ème étage !
Me prendre pour une héroïne de série TV en commandant un hot dog dans Central Park.
Je recommande...
Les frites “cajun” (légèrement épicées) de chez Five Guys !
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www.nycgo.com
Ouvert de 8h à 2h. www.esbnyc.com repérages voyages 62
YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
Au coeur de l’hiver en Laponie finlandaise
repérages voyages 63
repérages voyages 64
YEMEN
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INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
Au coeur de l’hiver en Laponie finlandaise
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E
nvie de vacances d'hiver différentes, loin de la cohue des stations de ski et de la bousculade aux remontées mécaniques ? Je vous invite à découvrir les grands espaces de la Laponie finlandaise !
Moins de quatre heures après avoir décollé de Paris, c'est le premier choc: la piste de l'aéroport d'Ivalo n'est pas déneigée ! Et c'est normal : à cette latitude (nous sommes à 300 kilomètres au nord du cercle polaire) il n'est pas rare que les températures descendent sous les -30°C, et le sel est inefficace pour faire fondre la neige. Néanmoins l’atterrissage ne pose aucun problème. Les routes sont d'ailleurs dans le même état que la piste, ce qui n'empêche pas le bus de rouler à 80 ou 100 km/h… La Laponie, d'immenses étendues de taïga et de toundra, quasiment inhabitées et constellées de lacs. En hiver, gelés et recouverts d'une épaisse couche de neige, ils se transforment en un extraordinaire terrain de jeu pour qui ne craint pas le froid.
A ce propos, inutile de dévaliser les magasins de sport avant votre départ pour faire un stock de vêtements de toutes façons inadaptés aux températures extrêmes du Grand Nord : à votre arrivée, on vous remettra un équipement grand froid complet, de la cagoule aux bottes, avec lesquels - à défaut de gagner un concours d'élégance - vous ne craindrez plus les engelures. Extraordinaire terrain de jeux, mais pour quelles activités ? Oublions rapidement le ski de piste. Même s'il existe quelques stations, il s'agit plutôt de collines que de montagnes, les dénivelés sont limités et les pentes faibles, seuls les débutants y trouveront leur compte. En revanche, ce paysage est particulièrement adapté aux longues balades en raquette ou à ski de fond, très agréables au moindre rayon de soleil.
Vous voulez un peu plus d'action ? Alors la motoneige est faite pour vous. Accessibles avec un simple permis de conduire, assez faciles à maîtriser après quelques heures de pratique, les engins qu'on met à notre disposition sont des machines puissantes et confortables qui peuvent atteindre les 80 km/h. On prend vite confiance, parfois trop d'ailleurs, jusqu'à la sortie de piste - sans risque dans l'épaisse couche de neige poudreuse, l’occasion de faire un peu d'exercice et de se réchauffer en remettant la machine dans le droit chemin ! J'ai vraiment adoré la motoneige, et notamment les randonnées en fin de journée, dans la lumière si particulière du grand Nord, ou même la nuit, lorsque nous sommes partis à la poursuite des aurores boréales… Je vais vous en reparler. Autre sport mécanique, plus pour le fun que pour les randonnées : le quad sur glace! Prenez une bande d'amis, un parking enneigé, tracez un circuit sommaire, et organisez un concours chronométré: on s'amuse beaucoup, et même les jeunes ados peuvent participer! Quand on
repérages voyages 65
commence à avoir un peu froid il y a toujours à proximité une kota, l'habitat traditionnel lapon en bois, plus ou moins ouvert sur l'extérieur, avec un foyer central autour duquel on peut déguster une soupe ou une boisson chaude. Et si les bruits de moteur vous paraissent incongrus dans ces étendues naturelles, il y a d'autres moyens de se griser de vitesse. La promenade en traîneau à rennes est une attraction touristique qui n'en est pas désagréable pour autant: confortablement installé dans son traîneau, au chaud sous les peaux de rennes, on profite du paysage au son des grelots de l'animal. Pour un peu on se prendrait presque pour le Père Noël (qui, selon la rumeur, habite dans la région mais je ne vous ai rien dit !). Mais l'expérience à ne manquer sous aucun prétexte c'est le traîneau à chiens. Nés et bâtis pour courir, ces animaux ont une force de traction extraordinaire. Le musher (pilote) novice est d'ailleurs mis en garde au moment du départ : il arrive souvent, lorsqu'il lâche les freins, que l'enthousiasme des chiens désarçonne le repérages voyages 66
E
nvie de vacances d'hiver différentes, loin de la cohue des stations de ski et de la bousculade aux remontées mécaniques ? Je vous invite à découvrir les grands espaces de la Laponie finlandaise !
Moins de quatre heures après avoir décollé de Paris, c'est le premier choc: la piste de l'aéroport d'Ivalo n'est pas déneigée ! Et c'est normal : à cette latitude (nous sommes à 300 kilomètres au nord du cercle polaire) il n'est pas rare que les températures descendent sous les -30°C, et le sel est inefficace pour faire fondre la neige. Néanmoins l’atterrissage ne pose aucun problème. Les routes sont d'ailleurs dans le même état que la piste, ce qui n'empêche pas le bus de rouler à 80 ou 100 km/h… La Laponie, d'immenses étendues de taïga et de toundra, quasiment inhabitées et constellées de lacs. En hiver, gelés et recouverts d'une épaisse couche de neige, ils se transforment en un extraordinaire terrain de jeu pour qui ne craint pas le froid.
A ce propos, inutile de dévaliser les magasins de sport avant votre départ pour faire un stock de vêtements de toutes façons inadaptés aux températures extrêmes du Grand Nord : à votre arrivée, on vous remettra un équipement grand froid complet, de la cagoule aux bottes, avec lesquels - à défaut de gagner un concours d'élégance - vous ne craindrez plus les engelures. Extraordinaire terrain de jeux, mais pour quelles activités ? Oublions rapidement le ski de piste. Même s'il existe quelques stations, il s'agit plutôt de collines que de montagnes, les dénivelés sont limités et les pentes faibles, seuls les débutants y trouveront leur compte. En revanche, ce paysage est particulièrement adapté aux longues balades en raquette ou à ski de fond, très agréables au moindre rayon de soleil.
Vous voulez un peu plus d'action ? Alors la motoneige est faite pour vous. Accessibles avec un simple permis de conduire, assez faciles à maîtriser après quelques heures de pratique, les engins qu'on met à notre disposition sont des machines puissantes et confortables qui peuvent atteindre les 80 km/h. On prend vite confiance, parfois trop d'ailleurs, jusqu'à la sortie de piste - sans risque dans l'épaisse couche de neige poudreuse, l’occasion de faire un peu d'exercice et de se réchauffer en remettant la machine dans le droit chemin ! J'ai vraiment adoré la motoneige, et notamment les randonnées en fin de journée, dans la lumière si particulière du grand Nord, ou même la nuit, lorsque nous sommes partis à la poursuite des aurores boréales… Je vais vous en reparler. Autre sport mécanique, plus pour le fun que pour les randonnées : le quad sur glace! Prenez une bande d'amis, un parking enneigé, tracez un circuit sommaire, et organisez un concours chronométré: on s'amuse beaucoup, et même les jeunes ados peuvent participer! Quand on
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commence à avoir un peu froid il y a toujours à proximité une kota, l'habitat traditionnel lapon en bois, plus ou moins ouvert sur l'extérieur, avec un foyer central autour duquel on peut déguster une soupe ou une boisson chaude. Et si les bruits de moteur vous paraissent incongrus dans ces étendues naturelles, il y a d'autres moyens de se griser de vitesse. La promenade en traîneau à rennes est une attraction touristique qui n'en est pas désagréable pour autant: confortablement installé dans son traîneau, au chaud sous les peaux de rennes, on profite du paysage au son des grelots de l'animal. Pour un peu on se prendrait presque pour le Père Noël (qui, selon la rumeur, habite dans la région mais je ne vous ai rien dit !). Mais l'expérience à ne manquer sous aucun prétexte c'est le traîneau à chiens. Nés et bâtis pour courir, ces animaux ont une force de traction extraordinaire. Le musher (pilote) novice est d'ailleurs mis en garde au moment du départ : il arrive souvent, lorsqu'il lâche les freins, que l'enthousiasme des chiens désarçonne le repérages voyages 66
pilote et que le traîneau parte sans lui! S'ensuivra alors une course poursuite à motoneige qui peut parfois durer plusieurs kilomètres ! Nous n'avons pas subi cette mésaventure mais nous avons pu constater que 6 chiens pour un traîneau biplace, ça court très vite ! Il est très facile d’organiser des excursions à la journée, voire des randonnées de plusieurs jours, où l'on dort dans des refuges pour partager la vie de l'attelage. Souvenirs de lectures de Jack London… Enfin la Laponie, c'est aussi l'ambiance chaleureuse des hôtels ou des maisons d’hôtes, après une longue journée dans
_
le froid piquant, et le bonheur absolu du sauna qui élimine les courbatures de la journée ! Et le point d'orgue de votre séjour, c'est bien évidemment l'observation des aurores boréales. A cet égard, les hivers 2011-2012 et 20122013 sont particulièrement propices en raison de l'activité solaire. Ce spectacle indescriptible vous laissera un souvenir inoubliable ! Didier Colin J’aime...
Didier & Alexandre Colin
L'espace, la lumière, le sauna en fin de journée...
Je recommande...
Le séjour authentique et les activités encadrées par Philippe, le guide québécois passionné :
www.spotravel.com Plus d’info...
Des aurores boréales :
www.banditdenuit.com Office de tourisme Finlande :
www.visitfinland.com
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repérages voyages 68
pilote et que le traîneau parte sans lui! S'ensuivra alors une course poursuite à motoneige qui peut parfois durer plusieurs kilomètres ! Nous n'avons pas subi cette mésaventure mais nous avons pu constater que 6 chiens pour un traîneau biplace, ça court très vite ! Il est très facile d’organiser des excursions à la journée, voire des randonnées de plusieurs jours, où l'on dort dans des refuges pour partager la vie de l'attelage. Souvenirs de lectures de Jack London… Enfin la Laponie, c'est aussi l'ambiance chaleureuse des hôtels ou des maisons d’hôtes, après une longue journée dans
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le froid piquant, et le bonheur absolu du sauna qui élimine les courbatures de la journée ! Et le point d'orgue de votre séjour, c'est bien évidemment l'observation des aurores boréales. A cet égard, les hivers 2011-2012 et 20122013 sont particulièrement propices en raison de l'activité solaire. Ce spectacle indescriptible vous laissera un souvenir inoubliable ! Didier Colin J’aime...
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L'espace, la lumière, le sauna en fin de journée...
Je recommande...
Le séjour authentique et les activités encadrées par Philippe, le guide québécois passionné :
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Des aurores boréales :
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AFRIQUE
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Afrique du Sud, à l’état sauvage...
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lle fascine, inquiète, intrigue, c’est l’Afrique du Sud. Mandela est son emblème, sa faune est son atout...
Ce pays grand comme une fois et demi la France est l’un des berceaux de l’humanité : ici des fossiles prouvent que les premiers hommes sont apparus il y a environ 3,6 millions d’années.Aujourd’hui 60% des 49 millions d’habitants vivent en zone urbaine, répartis dans les grandes villes que sont Johannesburg, Pretoria, Durban, Le Cap. Une population qui assume et pratique 11 langues officielles issues pour la plupart de ses groupes ethniques Xhosa, Tsonga, Sotho, Swazi, Zoulou,... Lorsqu’on parle de l’Afrique du Sud, on évoque sa route des vins, l’insécurité dans le pays, son ancien président, et ses parcs nationaux. Je ne connais rien en matière de vins, ou si peu. L’histoire du pays fut maintes fois relatée, et je n’ai pas craint l’insécurité en sachant que mes pas me portaient au coeur de ce que ce pays qui porte le nom d’un continent a de plus beau : sa faune. Ancienne nation du safari, l’Afrique du Sud doit son développement touristique actuel à la mise en place d’un programme de préservation de l’environnement. En
repérages voyages 71
développant ses parcs nationaux et en favorisant les réserves privées, elle assure la pérennité de certaines espèces et maintient l’expansion d’autres animaux. Vous ne verrez pas tout lors d’un premier voyage, sauf si vous décidez de vous installer sur place pour y vivre chacune des saisons : la migration des espèces, leur mode de reproduction, leur vie quotidienne fait qu’il vous faudra choisir la période qui vous convient en fonction souvent des animaux que vous souhaitez observer. Je me suis rendue dans la province de l’Eastern Cape, ou Cap Oriental, au Sud-Est du pays. Cette province abrite quelques-unes des plus belles réserves privées de l’Afrique du Sud ; ces réserves sont indispensables à la bonne gestion des animaux et à leur protection tout en favorisant l’emploi des populations locales. Trente touristes génèrent trois emplois, un direct et deux indirects. Comment traduire l’émotion ressentie quand un 4x4 de brousse ouvert à tous vents s’arrête au sommet d’une colline dans la savane et que la brise porte jusqu’à vous le parfum musqué d’un félin? Tous vos sens sont aux aguets : vos yeux scrutent chaque ombre sous les
repérages voyages 72
E
lle fascine, inquiète, intrigue, c’est l’Afrique du Sud. Mandela est son emblème, sa faune est son atout...
Ce pays grand comme une fois et demi la France est l’un des berceaux de l’humanité : ici des fossiles prouvent que les premiers hommes sont apparus il y a environ 3,6 millions d’années.Aujourd’hui 60% des 49 millions d’habitants vivent en zone urbaine, répartis dans les grandes villes que sont Johannesburg, Pretoria, Durban, Le Cap. Une population qui assume et pratique 11 langues officielles issues pour la plupart de ses groupes ethniques Xhosa, Tsonga, Sotho, Swazi, Zoulou,... Lorsqu’on parle de l’Afrique du Sud, on évoque sa route des vins, l’insécurité dans le pays, son ancien président, et ses parcs nationaux. Je ne connais rien en matière de vins, ou si peu. L’histoire du pays fut maintes fois relatée, et je n’ai pas craint l’insécurité en sachant que mes pas me portaient au coeur de ce que ce pays qui porte le nom d’un continent a de plus beau : sa faune. Ancienne nation du safari, l’Afrique du Sud doit son développement touristique actuel à la mise en place d’un programme de préservation de l’environnement. En
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développant ses parcs nationaux et en favorisant les réserves privées, elle assure la pérennité de certaines espèces et maintient l’expansion d’autres animaux. Vous ne verrez pas tout lors d’un premier voyage, sauf si vous décidez de vous installer sur place pour y vivre chacune des saisons : la migration des espèces, leur mode de reproduction, leur vie quotidienne fait qu’il vous faudra choisir la période qui vous convient en fonction souvent des animaux que vous souhaitez observer. Je me suis rendue dans la province de l’Eastern Cape, ou Cap Oriental, au Sud-Est du pays. Cette province abrite quelques-unes des plus belles réserves privées de l’Afrique du Sud ; ces réserves sont indispensables à la bonne gestion des animaux et à leur protection tout en favorisant l’emploi des populations locales. Trente touristes génèrent trois emplois, un direct et deux indirects. Comment traduire l’émotion ressentie quand un 4x4 de brousse ouvert à tous vents s’arrête au sommet d’une colline dans la savane et que la brise porte jusqu’à vous le parfum musqué d’un félin? Tous vos sens sont aux aguets : vos yeux scrutent chaque ombre sous les
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Marie-Ange Ostré
" Avec ses parcs nationaux et ses réserves privées, l’Afrique du Sud assure la pérennité de certaines espèces. "
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Marie-Ange Ostré
" Avec ses parcs nationaux et ses réserves privées, l’Afrique du Sud assure la pérennité de certaines espèces. "
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taillis, vos oreilles guettent le moindre froissement d’herbe, votre odorat traque la direction du vent pour débusquer le fauve. Expérience sensorielle qui vous transporte aussi au temps de Karen Blixen ou de Livingstone. Et soudain, au détour d’un virage, voici un zèbre des montagnes. Un zèbre me direz-vous. Non, pas n’importe quel zèbre: un zèbre des montagnes. Qu’at-il donc de spécifique par rapport à ses confrères rayés ? Justement, ses rayures : elles sont rondes, régulières, et aucune autre rayure ne s’interpose entre elles. En 2010, les rangers eurent une agréable surprise : la population totale de l’Equus zebra zebra de son nom latin était estimée à 2700, on en dénombra 3000, presque tous identifiés dans des réserves privées. Désormais protégé puisque déclaré vulnérable, son prix est monté à 30 000 Rands par tête (jusqu’à 3000 € tandis qu’un zèbre commun coûte trois fois moins cher). Une loi
interdit la production, la vente ou l’achat de produits issus de zèbre en Afrique du Sud. La semaine dernière, des monstres ont réussi à contourner les clôtures, barrières et protections érigées par les rangers d’une réserve privée : en participant à une visite normale avec des touristes, l’un d’entre eux a averti des complices de la présence, avec point GPS envoyé par SMS, d’un rhinocéros blanc. Quelques minutes plus tard, un hélicoptère survolait la zone, l’animal a été abattu pour satisfaire la convoitise d’amateurs de corne dite aphrodisiaque. La corne de rhino est vendue aux alentours de 80 000 U$ le kilo (environ 60 000 €). Comment peut-on arrêter le massacre ? N’est pas sauvage celui que l’on croit... Plus les voyageurs se rendront en Afrique du Sud, plus l’économie liée au tourisme
_
protégera ces espèces dont certaines sont en voie d’extinction. Néanmoins, il faut se rendre en Afrique du Sud pour découvrir aussi les traditions, la culture des peuples San, Xhosa et Zoulous. Il faut se gorger de grands espaces et d’immenses paysages. Et comprendre que ce pays est en plein développement. Vous aimerez ! Marie-Ange Ostré J’aime...
L’extraordinaire sentiment paradoxal de liberté et d’espace que l’on peut avoir à l’intérieur même d’une réserve. Les parfums de la brousse, la passion des rangers pour les animaux, les sons la nuit dans ce berceau de l’humanité.
repérages voyages 75
Je recommande...
Les réserves privées de l’Eastern Cape : Inkwenkwezi, Mpongo Park, Mount Camdeboo. Elles ont toutes des espèces en commun mais chacune en a quelques-unes en particulier que les autres n’ont pas.
Plus d’info...
Office du tourisme :
www.southafrica.net Réserve Inkwenkwezi :
www.inkwenkwezi.com/ Mount Camdeboo :
www.mountcamdeboo.com/ Mpongo Park.
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taillis, vos oreilles guettent le moindre froissement d’herbe, votre odorat traque la direction du vent pour débusquer le fauve. Expérience sensorielle qui vous transporte aussi au temps de Karen Blixen ou de Livingstone. Et soudain, au détour d’un virage, voici un zèbre des montagnes. Un zèbre me direz-vous. Non, pas n’importe quel zèbre: un zèbre des montagnes. Qu’at-il donc de spécifique par rapport à ses confrères rayés ? Justement, ses rayures : elles sont rondes, régulières, et aucune autre rayure ne s’interpose entre elles. En 2010, les rangers eurent une agréable surprise : la population totale de l’Equus zebra zebra de son nom latin était estimée à 2700, on en dénombra 3000, presque tous identifiés dans des réserves privées. Désormais protégé puisque déclaré vulnérable, son prix est monté à 30 000 Rands par tête (jusqu’à 3000 € tandis qu’un zèbre commun coûte trois fois moins cher). Une loi
interdit la production, la vente ou l’achat de produits issus de zèbre en Afrique du Sud. La semaine dernière, des monstres ont réussi à contourner les clôtures, barrières et protections érigées par les rangers d’une réserve privée : en participant à une visite normale avec des touristes, l’un d’entre eux a averti des complices de la présence, avec point GPS envoyé par SMS, d’un rhinocéros blanc. Quelques minutes plus tard, un hélicoptère survolait la zone, l’animal a été abattu pour satisfaire la convoitise d’amateurs de corne dite aphrodisiaque. La corne de rhino est vendue aux alentours de 80 000 U$ le kilo (environ 60 000 €). Comment peut-on arrêter le massacre ? N’est pas sauvage celui que l’on croit... Plus les voyageurs se rendront en Afrique du Sud, plus l’économie liée au tourisme
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protégera ces espèces dont certaines sont en voie d’extinction. Néanmoins, il faut se rendre en Afrique du Sud pour découvrir aussi les traditions, la culture des peuples San, Xhosa et Zoulous. Il faut se gorger de grands espaces et d’immenses paysages. Et comprendre que ce pays est en plein développement. Vous aimerez ! Marie-Ange Ostré J’aime...
L’extraordinaire sentiment paradoxal de liberté et d’espace que l’on peut avoir à l’intérieur même d’une réserve. Les parfums de la brousse, la passion des rangers pour les animaux, les sons la nuit dans ce berceau de l’humanité.
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Je recommande...
Les réserves privées de l’Eastern Cape : Inkwenkwezi, Mpongo Park, Mount Camdeboo. Elles ont toutes des espèces en commun mais chacune en a quelques-unes en particulier que les autres n’ont pas.
Plus d’info...
Office du tourisme :
www.southafrica.net Réserve Inkwenkwezi :
www.inkwenkwezi.com/ Mount Camdeboo :
www.mountcamdeboo.com/ Mpongo Park.
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5
" Photographier, c'est mettre dans la même ligne
de mire la tête, l'oeil et le coeur.
"
par Henri Cartier-Bresson
repérages voyages 77
par Fabrice Lebon
Ses thèmes de prédilection sont la faune, les paysages et les éruptions volcaniques. Inspiré par les paysagistes à l'anglo-saxonne, fasciné par les lumières enchanteresses mais parfois difficiles du levant et du couchant, il explore l’île de La Réunion dans ses moindres recoins et transmet une partie des émotions qu’il a pu ressentir en vivant ces instants parfois intenses sur les pentes du volcan de la Fournaise, dans l’océan indien.
portfolio 78
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" Photographier, c'est mettre dans la même ligne
de mire la tête, l'oeil et le coeur.
"
par Henri Cartier-Bresson
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par Fabrice Lebon
Ses thèmes de prédilection sont la faune, les paysages et les éruptions volcaniques. Inspiré par les paysagistes à l'anglo-saxonne, fasciné par les lumières enchanteresses mais parfois difficiles du levant et du couchant, il explore l’île de La Réunion dans ses moindres recoins et transmet une partie des émotions qu’il a pu ressentir en vivant ces instants parfois intenses sur les pentes du volcan de la Fournaise, dans l’océan indien.
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L’éruption magique Le 2 avril 2007 une fissure éruptive s'ouvre dans les Grandes Pentes. L'activité se concentre entre 600 et 500 mètres d'altitude près du rempar t du Tremblet. Impor tantes coulées de lave prés du village du Tremblet, semant la désolation. Estimation provisoire : 120 millions de mètres cubes de lave ont été émis depuis le début dont 40 millions pour la seule plate-forme qui s’est édifiée en mer, d’une superficie évaluée à 30 hectares.
repérages voyages 79
portfolio 80
L’éruption magique Le 2 avril 2007 une fissure éruptive s'ouvre dans les Grandes Pentes. L'activité se concentre entre 600 et 500 mètres d'altitude près du rempar t du Tremblet. Impor tantes coulées de lave prés du village du Tremblet, semant la désolation. Estimation provisoire : 120 millions de mètres cubes de lave ont été émis depuis le début dont 40 millions pour la seule plate-forme qui s’est édifiée en mer, d’une superficie évaluée à 30 hectares.
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Grignotage de route Les différentes coulées ont suivi la longue et haute paroi délimitant l'Enclos côté Saint-Philippe près du village du Tremblet, jusqu'à recouvrir et faire disparaître la route nationale 2 reliant SaintPhilippe et Sainte-Rose. Les coulées peuvent avoir un aspect lisse (lave cordée) ou un aspect rugueux et très abrasif (lave AA, grattons). A cer tains endroits la lave s'est accumulée sur près de 100 mètres de hauteur.
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portfolio 82
Grignotage de route Les différentes coulées ont suivi la longue et haute paroi délimitant l'Enclos côté Saint-Philippe près du village du Tremblet, jusqu'à recouvrir et faire disparaître la route nationale 2 reliant SaintPhilippe et Sainte-Rose. Les coulées peuvent avoir un aspect lisse (lave cordée) ou un aspect rugueux et très abrasif (lave AA, grattons). A cer tains endroits la lave s'est accumulée sur près de 100 mètres de hauteur.
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A la croisée des laves Le magma expulsé de la chambre magmatique serpente sur les pentes du volcan, s’y mêlant à des roches plus ou moins dures à travers lesquelles il se fraye un passage en dessinant formes et arabesques !
repérages voyages 83
portfolio 84
A la croisée des laves Le magma expulsé de la chambre magmatique serpente sur les pentes du volcan, s’y mêlant à des roches plus ou moins dures à travers lesquelles il se fraye un passage en dessinant formes et arabesques !
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Apocalypse au vieux port du Tremblet Au summum de l'éruption le volcan déverse des quantités impressionnantes de lave dans l'océan indien, ce qui provoque un panache gigantesque de vapeur diffusant une lumière cataclysmique. Une atmosphère dantesque.
repérages voyages 85
portfolio 86
Apocalypse au vieux port du Tremblet Au summum de l'éruption le volcan déverse des quantités impressionnantes de lave dans l'océan indien, ce qui provoque un panache gigantesque de vapeur diffusant une lumière cataclysmique. Une atmosphère dantesque.
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Jets de tephras Rencontre entre Pelé (la déesse hawaïenne du feu) et sa soeur Na-maka-o Kaha'i (déesse de la mer). Après s'être déversé sur de longues pentes, la lave toujours en fusion (1200°) rencontre l'eau de l'océan Indien ce qui provoque des explosions (réactions physicochimiques) appelées “jets de tephras”.
repérages voyages 87
portfolio 88
Jets de tephras Rencontre entre Pelé (la déesse hawaïenne du feu) et sa soeur Na-maka-o Kaha'i (déesse de la mer). Après s'être déversé sur de longues pentes, la lave toujours en fusion (1200°) rencontre l'eau de l'océan Indien ce qui provoque des explosions (réactions physicochimiques) appelées “jets de tephras”.
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YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
Germain Maple Leaf Square, Toronto V ous cherchez un refuge dans la grande ville de Toronto, à proximité du lac Ontario et du centre ville ? Réservez vite au Germain Maple Leaf Square...
Trois mois plus tard, j’ai toujours du mal à définir cet hôtel : hôtel urbain, boutiquehôtel, hôtel design,... Le Germain Maple Leaf Square est un peu tout cela : un cube de verre et d’acier planté au pied de la tour CNN de Toronto, à deux pas du lac Ontario et face au centre sportif Air Canada qui, comme son nom ne l’indique pas, gère les matches de hockey et basketball pour les équipes nationales. Ce dernier aspect pourrait ne pas en intéresser certaines mais j’ai tout de même été fascinée par les 200 écrans plasma - dont celui de 12 mètres de large - couvrant les murs d’un bar immense à l’américaine. Ambiance assurée ! Outre la situation géographique exceptionnelle du Germain Maple Leaf Square (avec accès au métro en 5 minutes), c’est le charme incontestable de l’hôtel qui m’a séduite. A l’extérieur des portiers se précipitent dès que vous approchez, sinon vous ne verriez pas l’entrée. Dans le hall de béton teinté noir vous êtes happé(e) par le sourire de la Concierge (une femme!) et par celui des employés de l’accueil qui s’efforcent de parler français (Toronto est anglophone). repérages voyages 89
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YEMEN
GUYANE
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Germain Maple Leaf Square, Toronto V ous cherchez un refuge dans la grande ville de Toronto, à proximité du lac Ontario et du centre ville ? Réservez vite au Germain Maple Leaf Square...
Trois mois plus tard, j’ai toujours du mal à définir cet hôtel : hôtel urbain, boutiquehôtel, hôtel design,... Le Germain Maple Leaf Square est un peu tout cela : un cube de verre et d’acier planté au pied de la tour CNN de Toronto, à deux pas du lac Ontario et face au centre sportif Air Canada qui, comme son nom ne l’indique pas, gère les matches de hockey et basketball pour les équipes nationales. Ce dernier aspect pourrait ne pas en intéresser certaines mais j’ai tout de même été fascinée par les 200 écrans plasma - dont celui de 12 mètres de large - couvrant les murs d’un bar immense à l’américaine. Ambiance assurée ! Outre la situation géographique exceptionnelle du Germain Maple Leaf Square (avec accès au métro en 5 minutes), c’est le charme incontestable de l’hôtel qui m’a séduite. A l’extérieur des portiers se précipitent dès que vous approchez, sinon vous ne verriez pas l’entrée. Dans le hall de béton teinté noir vous êtes happé(e) par le sourire de la Concierge (une femme!) et par celui des employés de l’accueil qui s’efforcent de parler français (Toronto est anglophone). repérages voyages 89
repérages voyages 90
" Avouez que s’endormir sous le regard de ces sportifs superbement photographiés a de quoi en séduire plus d’une... " Le Germain Maple Leaf Square est une boîte à surprises : son design moderne et élégant s’accommode des préoccupations environnementales du groupe Germain. Sur chaque palier une fontaine d’eau épurée permet de remplir une carafe de verre à votre disposition dans votre chambre ; un moyen de diminuer la consommation de bouteilles plastiques (70 000 par an). Les chambres sont des modèles de fonctionnalité teintée d’élégance : mettons de côté l’ahurissante chambre en angle et son lit rond et blanc et parlons de toutes les autres. Eclairage subtil et efficace (partout, et avec interrupteur centralisé pour éviter de chercher chaque bouton au moment du coucher), large écran encastré dans le mur face au lit, système audio / réveil / iPhone dock, et salle de bains intégrée dans la chambre grâce à des murs vitrés du sol au plafond. Seul(e) vous prendrez votre douche pour ainsi dire au milieu de la repérages voyages 91
chambre, à deux vous pourrez préserver votre intimité en actionnant les stores situés stratégiquement le long des parois de la douche. Autre atout mineur mais important dans un hôtel urbain, pratique donc pour ceux qui séjournent à Toronto pour affaires : un rack de prises diverses est encastré dans la console-bureau, à côté du téléphone principal. Cette fois, promis, vous n’aurez pas à vous aplatir sous le bureau, à pousser les meubles ou à brancher votre ordinateur dans la salle de bains pour le recharger. Le petit déjeuner se prend en salle commune, au premier étage, face à la ville. De longs comptoirs blancs favorisent les échanges, des tabourets hauts comme dans votre bar favori, un buffet copieux satisfaisant toutes les gourmandises. Notez d’ailleurs la présence de ces céréales québécoises, 100% bio, croustillantes et gourmandes aux noms repérages voyages 92
" Avouez que s’endormir sous le regard de ces sportifs superbement photographiés a de quoi en séduire plus d’une... " Le Germain Maple Leaf Square est une boîte à surprises : son design moderne et élégant s’accommode des préoccupations environnementales du groupe Germain. Sur chaque palier une fontaine d’eau épurée permet de remplir une carafe de verre à votre disposition dans votre chambre ; un moyen de diminuer la consommation de bouteilles plastiques (70 000 par an). Les chambres sont des modèles de fonctionnalité teintée d’élégance : mettons de côté l’ahurissante chambre en angle et son lit rond et blanc et parlons de toutes les autres. Eclairage subtil et efficace (partout, et avec interrupteur centralisé pour éviter de chercher chaque bouton au moment du coucher), large écran encastré dans le mur face au lit, système audio / réveil / iPhone dock, et salle de bains intégrée dans la chambre grâce à des murs vitrés du sol au plafond. Seul(e) vous prendrez votre douche pour ainsi dire au milieu de la repérages voyages 91
chambre, à deux vous pourrez préserver votre intimité en actionnant les stores situés stratégiquement le long des parois de la douche. Autre atout mineur mais important dans un hôtel urbain, pratique donc pour ceux qui séjournent à Toronto pour affaires : un rack de prises diverses est encastré dans la console-bureau, à côté du téléphone principal. Cette fois, promis, vous n’aurez pas à vous aplatir sous le bureau, à pousser les meubles ou à brancher votre ordinateur dans la salle de bains pour le recharger. Le petit déjeuner se prend en salle commune, au premier étage, face à la ville. De longs comptoirs blancs favorisent les échanges, des tabourets hauts comme dans votre bar favori, un buffet copieux satisfaisant toutes les gourmandises. Notez d’ailleurs la présence de ces céréales québécoises, 100% bio, croustillantes et gourmandes aux noms repérages voyages 92
étranges : la marque Fourmi Bionique propose des mélanges “Euphorique”, “Aphrodisiaque” ou encore “Béatitude”. Délicieux !
J’aime...
Hôtel design et feutré mais chaleureux avec un accueil et un service souriant, prévenant. Détails élégants ou raffinés, et des surprises un peu partout qui suscitent la curiosité.
Je recommande...
Testez le poulet rôti du restaurant situé juste à l’extérieur de l’hôtel mais sur le même trottoir et allez prendre un verre de l’autre côté, au bar (IMMENSE) pour suivre les matchs sportifs sur 200 écrans plasma !
Plus d’infos...
Hôtel Le Germain, Maple Leaf Square 75 Bremner Boulevard Toronto (Ontario) M5J 0A1 Canada Tel : +1 416-649-7575 reservations@germainmapleleafsquare.com www.germainmapleleafsquare.com
Marie-Ange Ostré
Est-ce parce que mes activités de photographe me sensibilisent davantage ou simplement parce que je suis une femme ?... Quoiqu’il en soit si j’ai été vraiment touchée par l’atmosphère raffinée mais chaleureuse de l’endroit, je ne peux m’empêcher de ressentir le même sentiment qu’au premier jour quand je regarde aujourd’hui les photos
_
Ailleurs dans l’hôtel ce sont aussi des éclairages façon Star Trek qui embellissent un puits aveugle qui s’élance vers les étages. Ou encore une lampe en forme de cordage qui tombe du plafond. Des ampoules à led qui changent de couleur sous vos pas quand vous approchez des ascenseurs. Des pommes vertes lustrées offertes à l’unité sur de petites étagères dans les couloirs.
que j’ai faites de ma chambre : avouez que s’endormir sous le regard de ces sportifs superbement photographiés par Matthew Plexman a de quoi en séduire plus d’une... Marie-Ange Ostré
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étranges : la marque Fourmi Bionique propose des mélanges “Euphorique”, “Aphrodisiaque” ou encore “Béatitude”. Délicieux !
J’aime...
Hôtel design et feutré mais chaleureux avec un accueil et un service souriant, prévenant. Détails élégants ou raffinés, et des surprises un peu partout qui suscitent la curiosité.
Je recommande...
Testez le poulet rôti du restaurant situé juste à l’extérieur de l’hôtel mais sur le même trottoir et allez prendre un verre de l’autre côté, au bar (IMMENSE) pour suivre les matchs sportifs sur 200 écrans plasma !
Plus d’infos...
Hôtel Le Germain, Maple Leaf Square 75 Bremner Boulevard Toronto (Ontario) M5J 0A1 Canada Tel : +1 416-649-7575 reservations@germainmapleleafsquare.com www.germainmapleleafsquare.com
Marie-Ange Ostré
Est-ce parce que mes activités de photographe me sensibilisent davantage ou simplement parce que je suis une femme ?... Quoiqu’il en soit si j’ai été vraiment touchée par l’atmosphère raffinée mais chaleureuse de l’endroit, je ne peux m’empêcher de ressentir le même sentiment qu’au premier jour quand je regarde aujourd’hui les photos
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Ailleurs dans l’hôtel ce sont aussi des éclairages façon Star Trek qui embellissent un puits aveugle qui s’élance vers les étages. Ou encore une lampe en forme de cordage qui tombe du plafond. Des ampoules à led qui changent de couleur sous vos pas quand vous approchez des ascenseurs. Des pommes vertes lustrées offertes à l’unité sur de petites étagères dans les couloirs.
que j’ai faites de ma chambre : avouez que s’endormir sous le regard de ces sportifs superbement photographiés par Matthew Plexman a de quoi en séduire plus d’une... Marie-Ange Ostré
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YEMEN
GUYANE
VANUATU
CHINE
Thirty-Seven, maison de charme sur Gozo
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
MALTE
S
ur la côte Sud de l’île de Gozo dans le petit archipel de Malte se cache une maison d’hôtes si charmante que vous ne voudrez plus la quitter... Je me laisse porter par la foule qui glisse depuis le ferry jusqu’au petit port de Gozo. A peine vingt minutes de traversée depuis l’île de Malte et me voici sur la petite soeur de l’archipel au beau milieu de la Méditerranée, juste sous la semelle de l’Italie. Giuseppe s’avance, se présente: comment m’a-t-il trouvée dans cette foule? Giuseppe est le propriétaire de la maison d’hôtes qu’il a ouvert il y a moins d’un an avec sa femme Patrizia. Italiens tombés amoureux de l’île depuis une vingtaine d’années ils n’ont décidé de changer de vie que très récemment et ont fait ce que beaucoup d’entre nous se contentent de rêver : recommencer, ailleurs. Quelques minutes en jeep, des indications distillées par mon hôte visiblement désireux de me faire découvrir Gozo, et nous voici dans un village aux ruelles étroites. Murs de pierres jaunies par des siècles d’ensoleillement intensif, porte épaisse, j’entre dans une cour fleurie. Patrizia m’accueille en français, et nous jonglerons ensuite au gré de son instinct
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YEMEN
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Thirty-Seven, maison de charme sur Gozo
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ur la côte Sud de l’île de Gozo dans le petit archipel de Malte se cache une maison d’hôtes si charmante que vous ne voudrez plus la quitter... Je me laisse porter par la foule qui glisse depuis le ferry jusqu’au petit port de Gozo. A peine vingt minutes de traversée depuis l’île de Malte et me voici sur la petite soeur de l’archipel au beau milieu de la Méditerranée, juste sous la semelle de l’Italie. Giuseppe s’avance, se présente: comment m’a-t-il trouvée dans cette foule? Giuseppe est le propriétaire de la maison d’hôtes qu’il a ouvert il y a moins d’un an avec sa femme Patrizia. Italiens tombés amoureux de l’île depuis une vingtaine d’années ils n’ont décidé de changer de vie que très récemment et ont fait ce que beaucoup d’entre nous se contentent de rêver : recommencer, ailleurs. Quelques minutes en jeep, des indications distillées par mon hôte visiblement désireux de me faire découvrir Gozo, et nous voici dans un village aux ruelles étroites. Murs de pierres jaunies par des siècles d’ensoleillement intensif, porte épaisse, j’entre dans une cour fleurie. Patrizia m’accueille en français, et nous jonglerons ensuite au gré de son instinct
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repérages voyages 96
" Une maison plusieurs fois centenaire,
avec des murs épais soutenant des voûtes, pétillante de couleurs et de mobilier design...
entre la langue de Molière et celle de Shakespeare puisque Giuseppe apprend le français au fur et à mesure des clients qui viennent séjourner dans leur hâvre de paix.
repérages voyages 97
Ce matin je me promène de chambre en chambre comme Alice au Pays des Merveilles, découvrant les espaces attribués à chacune des quatre chambres qui n’en sont pas tout à fait : terrasses, balcons, salles de bains, jardin,... Chaque suite dispose de différents niveaux au gré de la construction plusieurs fois centenaire de cette maison maltaise aux murs épais soutenant des voûtes qui apportent un petit parfum de monastère. Pourtant les suites pétillent de couleurs et de mobilier glané sur tous les continents, des meubles qui dormaient dans un garage et qui ont enfin trouvé leur place dans l’univers du Thirty-Seven. Portraits insolents de Steve MacQueen ou Audrey Hepburn, peaux de vaches tannées, coffre balinais ou sièges design côtoient les stations iPod et les produits de toilette Zara Home ou Khiel’s. Chaque chambre est différente : ici une douche aux murs peints en bleu, là un brasero pour le jardin privé, ailleurs un paravent
japonais. L’ensemble est harmonieux et je peine à choisir “ma” chambre pour une nuit. Giuseppe m’entraîne déjà sur les routes de Gozo et sourit quand je m’exclame au-dessus de falaises vertigineuses qui plongent dans la grande bleue ou quand je passe de longues minutes à photographier des criques, une plage, les églises. Patrizia nous rejoint pour déjeuner dans un petit restaurant dissimulé au fond d’une anse d’où émergent des plongeurs heureux. On dit que certaines des plus belles plongées de Méditerranée se font ici, dans les eaux de Gozo. Nous partageons un plat de crevettes grillées, puis des moules cuites à l’étouffée avec des quartiers d’orange dans du papier aluminium. Déjeuner en toute simplicité comme peut l’être la vie sur cette terre sèche ébouriffée de buissons de thym et de câpres sauvages.
Pour le dîner Patrizia cuisinera un somptueux plat de pâtes à l’huile de truffe qui sera servi en terrasse autour de la piscine du Thirty-Seven. Un dîner élégant dans une atmosphère raffinée, mais en toute convivialité. Je les écoute raconter les travaux entrepris par Giuseppe pour faire de cette maison ancienne un ThirtySeven qui s’agrandira bientôt de deux chambres supplémentaires. Le Thirty-Seven fait partie de mes coups de coeur de l’année 2011 et je retournerai passer quelques jours en compagnie de Patrizia et Giuseppe qui ont fait de mon unique journée sur Gozo une escapade de charme et de sérénité. Je vous livre donc une adresse exclusive qu’il ne faut pas tarder à découvrir à votre tour, avant qu’elle ne devienne trop réputée. Parce qu’elle le mérite... _
Le Thirty-Seven porte un nom bien moderne pour une si ancienne bâtisse... Mais il est vrai que les noms maltais sont parfois bien difficiles à prononcer pour des francophones et le nombre 37 qui correspond au numéro de rue restera un mystère. Néanmoins tandis que je visite cette maison d’hôte qui hésite entre hôtel de charme et boutiquehôtel je comprends qu’ici nous sommes au coeur de Malte mais en territoire cosmopolite, né de l’inspiration de nos deux propriétaires au goût affûté au fil de voyages au long cours et du fait des origines pour moitié asiatiques de Patrizia. Du fait de leur ancienne vie aussi, liée au monde de la mode et de la communication.
"
Marie-Ange Ostré
repérages voyages 98
" Une maison plusieurs fois centenaire,
avec des murs épais soutenant des voûtes, pétillante de couleurs et de mobilier design...
entre la langue de Molière et celle de Shakespeare puisque Giuseppe apprend le français au fur et à mesure des clients qui viennent séjourner dans leur hâvre de paix.
repérages voyages 97
Ce matin je me promène de chambre en chambre comme Alice au Pays des Merveilles, découvrant les espaces attribués à chacune des quatre chambres qui n’en sont pas tout à fait : terrasses, balcons, salles de bains, jardin,... Chaque suite dispose de différents niveaux au gré de la construction plusieurs fois centenaire de cette maison maltaise aux murs épais soutenant des voûtes qui apportent un petit parfum de monastère. Pourtant les suites pétillent de couleurs et de mobilier glané sur tous les continents, des meubles qui dormaient dans un garage et qui ont enfin trouvé leur place dans l’univers du Thirty-Seven. Portraits insolents de Steve MacQueen ou Audrey Hepburn, peaux de vaches tannées, coffre balinais ou sièges design côtoient les stations iPod et les produits de toilette Zara Home ou Khiel’s. Chaque chambre est différente : ici une douche aux murs peints en bleu, là un brasero pour le jardin privé, ailleurs un paravent
japonais. L’ensemble est harmonieux et je peine à choisir “ma” chambre pour une nuit. Giuseppe m’entraîne déjà sur les routes de Gozo et sourit quand je m’exclame au-dessus de falaises vertigineuses qui plongent dans la grande bleue ou quand je passe de longues minutes à photographier des criques, une plage, les églises. Patrizia nous rejoint pour déjeuner dans un petit restaurant dissimulé au fond d’une anse d’où émergent des plongeurs heureux. On dit que certaines des plus belles plongées de Méditerranée se font ici, dans les eaux de Gozo. Nous partageons un plat de crevettes grillées, puis des moules cuites à l’étouffée avec des quartiers d’orange dans du papier aluminium. Déjeuner en toute simplicité comme peut l’être la vie sur cette terre sèche ébouriffée de buissons de thym et de câpres sauvages.
Pour le dîner Patrizia cuisinera un somptueux plat de pâtes à l’huile de truffe qui sera servi en terrasse autour de la piscine du Thirty-Seven. Un dîner élégant dans une atmosphère raffinée, mais en toute convivialité. Je les écoute raconter les travaux entrepris par Giuseppe pour faire de cette maison ancienne un ThirtySeven qui s’agrandira bientôt de deux chambres supplémentaires. Le Thirty-Seven fait partie de mes coups de coeur de l’année 2011 et je retournerai passer quelques jours en compagnie de Patrizia et Giuseppe qui ont fait de mon unique journée sur Gozo une escapade de charme et de sérénité. Je vous livre donc une adresse exclusive qu’il ne faut pas tarder à découvrir à votre tour, avant qu’elle ne devienne trop réputée. Parce qu’elle le mérite... _
Le Thirty-Seven porte un nom bien moderne pour une si ancienne bâtisse... Mais il est vrai que les noms maltais sont parfois bien difficiles à prononcer pour des francophones et le nombre 37 qui correspond au numéro de rue restera un mystère. Néanmoins tandis que je visite cette maison d’hôte qui hésite entre hôtel de charme et boutiquehôtel je comprends qu’ici nous sommes au coeur de Malte mais en territoire cosmopolite, né de l’inspiration de nos deux propriétaires au goût affûté au fil de voyages au long cours et du fait des origines pour moitié asiatiques de Patrizia. Du fait de leur ancienne vie aussi, liée au monde de la mode et de la communication.
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Marie-Ange Ostré
repérages voyages 98
J’aime...
L’intimité préservée, le calme, les fleurs, les petits recoins qui permettent de s’isoler tout en restant à l’air libre,...
Je recommande...
Gozo est une île à parcourir d’abord en jeep pour un aperçu d’ensemble puis à vélo ou en randonnée. Très beaux paysages à découvrir à l’intérieur mais aussi sur les côtes.
Plus d’infos...
Hôtel Thirty Seven 37 Munxar Road VCT 114 Munxar Gozo - Malta
Marie-Ange Ostré
Tel : +356 27 20 00 69
contact@thirtysevengozo.com www.thirtysevengozo.com Office tourisme Malte :
www.visitemalte.com
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repérages voyages 99
repérages voyages 100
J’aime...
L’intimité préservée, le calme, les fleurs, les petits recoins qui permettent de s’isoler tout en restant à l’air libre,...
Je recommande...
Gozo est une île à parcourir d’abord en jeep pour un aperçu d’ensemble puis à vélo ou en randonnée. Très beaux paysages à découvrir à l’intérieur mais aussi sur les côtes.
Plus d’infos...
Hôtel Thirty Seven 37 Munxar Road VCT 114 Munxar Gozo - Malta
Marie-Ange Ostré
Tel : +356 27 20 00 69
contact@thirtysevengozo.com www.thirtysevengozo.com Office tourisme Malte :
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repérages voyages 99
repérages voyages 100
YEMEN
repérages voyages 101
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
Tour du monde gourmand des tables de Noël
MALTE
repérages voyages 102
YEMEN
repérages voyages 101
GUYANE
VANUATU
CHINE
INDONESIE
USA
FINLANDE
AFRIQUE
REUNION
CANADA
Tour du monde gourmand des tables de Noël
MALTE
repérages voyages 102
I
l n’est pas facile de sortir de ce carcan alimentaire festif, laissez traîner votre regard sur les unes de magazines de cuisine et vous constaterez à quel point nous sommes enclavés dans nos habitudes françaises, fastueuses et gargantuesques : sempiternels foie gras, saumon fumé, volailles et chocolats. Pourtant en observant nos voisins, il m’a été facile et agréable de m'apercevoir que la simplicité peut encore régner aux repas de réveillon. En avant pour un tour du monde des tables de Noël !
pain d’épices”. La tradition veut que l’on offre une cougnolle le 24 décembre au soir pour agrémenter le petit déjeuner du lendemain, avec des mandarines et des mendiants.
Au Portugal, le dîner du réveillon est l’occasion de déguster des plats empreints de tradition telle la “bacalhau cozido” (morue cuite avec des pommes de terre, agrémentée d’un filet d’huile d’olive). Les desserts tiennent quant à eux une place prédominante : dans le nord du Portugal on sert toujours des “rabanadas” sur la table (pain perdu servi avec un sirop de Porto). Mais comme dans toutes les familles, chacune a ses propres spécialités de Noël et on peut aussi goûter des “filhoses’ (beignets au potiron auxquels on ajoute parfois des noix et/ou des raisins secs), des “aletria” (vermicelles cuits au lait sucré et saupoudrés de cannelle) et des “formigos” (gâteau de pain de mie à la cannelle).
En Inde, la communauté catholique fête Noël en servant un “bryani” (plat de fête à base de riz et de poulet avec d’innombrables épices). Pour les desserts, dans la région de Pondichery, on sert le “kuswar” : cet assortiment de 22 gourmandises sucrées demande énormément de préparation, mais une fois toutes ces petites pâtisseries disposées sur un plateau, le résultat est stupéfiant.
En Italie, même s’il y a autant de plats salés pour Noël que de régions, les “antipasti” sont légion et l’unanimité se fait autour du dessert. En effet le “Panetonne” ou “Pandoro” (brioche fourrée de raisins secs, de zestes d’agrumes et fruits confits) sont incontournables. Les Belges choisissent souvent une dinde ou une oie pour leur repas de Noël. Mais pendant le mois de décembre il est de coutume de déguster des “cougnous” ou “cougnolles” (sorte de brioche avec une pâte type pain viennois non sucrée) en plus des “speculoos” ou “bonhommes en repérages voyages 103
repérages voyages 104
I
l n’est pas facile de sortir de ce carcan alimentaire festif, laissez traîner votre regard sur les unes de magazines de cuisine et vous constaterez à quel point nous sommes enclavés dans nos habitudes françaises, fastueuses et gargantuesques : sempiternels foie gras, saumon fumé, volailles et chocolats. Pourtant en observant nos voisins, il m’a été facile et agréable de m'apercevoir que la simplicité peut encore régner aux repas de réveillon. En avant pour un tour du monde des tables de Noël !
pain d’épices”. La tradition veut que l’on offre une cougnolle le 24 décembre au soir pour agrémenter le petit déjeuner du lendemain, avec des mandarines et des mendiants.
Au Portugal, le dîner du réveillon est l’occasion de déguster des plats empreints de tradition telle la “bacalhau cozido” (morue cuite avec des pommes de terre, agrémentée d’un filet d’huile d’olive). Les desserts tiennent quant à eux une place prédominante : dans le nord du Portugal on sert toujours des “rabanadas” sur la table (pain perdu servi avec un sirop de Porto). Mais comme dans toutes les familles, chacune a ses propres spécialités de Noël et on peut aussi goûter des “filhoses’ (beignets au potiron auxquels on ajoute parfois des noix et/ou des raisins secs), des “aletria” (vermicelles cuits au lait sucré et saupoudrés de cannelle) et des “formigos” (gâteau de pain de mie à la cannelle).
En Inde, la communauté catholique fête Noël en servant un “bryani” (plat de fête à base de riz et de poulet avec d’innombrables épices). Pour les desserts, dans la région de Pondichery, on sert le “kuswar” : cet assortiment de 22 gourmandises sucrées demande énormément de préparation, mais une fois toutes ces petites pâtisseries disposées sur un plateau, le résultat est stupéfiant.
En Italie, même s’il y a autant de plats salés pour Noël que de régions, les “antipasti” sont légion et l’unanimité se fait autour du dessert. En effet le “Panetonne” ou “Pandoro” (brioche fourrée de raisins secs, de zestes d’agrumes et fruits confits) sont incontournables. Les Belges choisissent souvent une dinde ou une oie pour leur repas de Noël. Mais pendant le mois de décembre il est de coutume de déguster des “cougnous” ou “cougnolles” (sorte de brioche avec une pâte type pain viennois non sucrée) en plus des “speculoos” ou “bonhommes en repérages voyages 103
repérages voyages 104
Sablés indiens : nankhatai
Ces petits sablés indiens sont extrêmement fondants en bouche et libèrent tout le parfum puissant de la cardamome dès que l’on croque dedans. Un vrai plaisir ! Traditionnellement, ces biscuits sont préparés pour les fêtes de Noël. On peut les décorer avec des amandes, des noisettes ou encore des pistaches. Prêts à me suivre pour la recette ? Dépaysement culinaire garanti ! Ingrédients 2 tasses de farine, 1 tasse de ghee (du beurre rance indien, si vous n’en trouvez pas vous pouvez le remplacer par de la margarine), 1 tasse de sucre glace,
Au Laos une petite partie seulement des habitants fête Noël car la majorité de la population laotienne est bouddhiste. Les catholiques se réunissent entre familles et se rendent à la messe de minuit. Le “lap lao” (une salade de bœuf - cuit ou cru - avec de nombreuses herbes aromatiques) est le plat de prédilection. Lap signifie littéralement “chance”, et se trouve donc de circonstance. Au dessert, on sert des fruits frais ou des gâteaux à base de riz gluant avec bananes et lait de coco cuits dans des feuilles de bananier. En Pologne, le pain azyme tient une place importante dans la tradition de Noël. Il est partagé entre les convives en signe de conciliation. Le dîner ne comporte habituellement pas de viande le soir du réveillon ; elle est consommée pendant le repas du 25. En revanche, il est copieux et est élaboré traditionnellement de 12 plats composés de céréales, de soupe aux champignons des bois et de soupe de betteraves, en passant par le “borsh” (différents poissons bouillis, fumés et servis en gelée). Au dessert, on découvre sur les tables du “kutia” (mélange de blé
cuit, miel, raisins secs et arachides), du “piernik swiateczny” (pain d’épices au cacao), ou encore du “orzechowiec” (un gâteau aux noix). Pour s’assurer que le kutia est prêt, il suffirait d’en jeter une cuillère au plafond : s’il reste collé c’est cuit !... A tester pour les plus téméraires d’entre vous. Enfin, en Martinique, on ne fête pas Noël sans un jambon de Noël (un jambon entier cuit au court-bouillon puis caramélisé et servi avec de l’ananas) et sur la carte des desserts on trouve les flans au coco, les “sucres à coco” et les “doucelettes” (une friandise faite de lait concentré sucré, de sucre et de lait de coco) sans oublier le chocolat martiniquais (du rhum au chocolat) !
¾ cuillère à café de cardamome en poudre (ne disposant pas de cette épice sous forme de poudre j’ai utilisé 6 gousses de cardamome desquelles j’ai extrait les graines pour les broyer dans un mortier), ½ cuillère à café de levure chimique, Quelques noisettes, noix, amandes ou pistaches pour la décoration.
Préparation Préchauffer le four à 180°C (th 6). Mélanger le ghee et le sucre glace. Ajouter la farine, la cardamome et la levure chimique. Ramasser la pâte en boule et continuer à pétrir pendant quelques minutes. Etaler du papier sulfurisé sur une plaque de cuisson allant au four. Confectionnez des boules de pâte de la taille d’une noix et disposez-les en les espaçant un peu sur la plaque et en quinconce (pour permettre à la chaleur du four de bien se diffuser). Décorer d’une noisette, noix ou amande chaque boule en appuyant légèrement. Cuire au four entre 10 à 12 minutes. Laisser refroidir quelques minutes avant d’enlever les biscuits de la plaque de cuisson.
_
Il suffit donc de faire preuve d’un peu de curiosité pour s’apercevoir qu'en-dehors de nos frontières les repas de Noël ne sont pas forcément composés avec des produits alimentaires luxueux. Réunions familiales et centrage sur les traditions culinaires sont au coeur de ce moment de fête. Tout le reste est superflu. Valérie Virorello
2 cuillères à soupe de farine de pois chiche (en vente dans les épiceries orientales ou boutiques bio),
repérages voyages 105
repérages voyages 106
Sablés indiens : nankhatai
Ces petits sablés indiens sont extrêmement fondants en bouche et libèrent tout le parfum puissant de la cardamome dès que l’on croque dedans. Un vrai plaisir ! Traditionnellement, ces biscuits sont préparés pour les fêtes de Noël. On peut les décorer avec des amandes, des noisettes ou encore des pistaches. Prêts à me suivre pour la recette ? Dépaysement culinaire garanti ! Ingrédients 2 tasses de farine, 1 tasse de ghee (du beurre rance indien, si vous n’en trouvez pas vous pouvez le remplacer par de la margarine), 1 tasse de sucre glace,
Au Laos une petite partie seulement des habitants fête Noël car la majorité de la population laotienne est bouddhiste. Les catholiques se réunissent entre familles et se rendent à la messe de minuit. Le “lap lao” (une salade de bœuf - cuit ou cru - avec de nombreuses herbes aromatiques) est le plat de prédilection. Lap signifie littéralement “chance”, et se trouve donc de circonstance. Au dessert, on sert des fruits frais ou des gâteaux à base de riz gluant avec bananes et lait de coco cuits dans des feuilles de bananier. En Pologne, le pain azyme tient une place importante dans la tradition de Noël. Il est partagé entre les convives en signe de conciliation. Le dîner ne comporte habituellement pas de viande le soir du réveillon ; elle est consommée pendant le repas du 25. En revanche, il est copieux et est élaboré traditionnellement de 12 plats composés de céréales, de soupe aux champignons des bois et de soupe de betteraves, en passant par le “borsh” (différents poissons bouillis, fumés et servis en gelée). Au dessert, on découvre sur les tables du “kutia” (mélange de blé
cuit, miel, raisins secs et arachides), du “piernik swiateczny” (pain d’épices au cacao), ou encore du “orzechowiec” (un gâteau aux noix). Pour s’assurer que le kutia est prêt, il suffirait d’en jeter une cuillère au plafond : s’il reste collé c’est cuit !... A tester pour les plus téméraires d’entre vous. Enfin, en Martinique, on ne fête pas Noël sans un jambon de Noël (un jambon entier cuit au court-bouillon puis caramélisé et servi avec de l’ananas) et sur la carte des desserts on trouve les flans au coco, les “sucres à coco” et les “doucelettes” (une friandise faite de lait concentré sucré, de sucre et de lait de coco) sans oublier le chocolat martiniquais (du rhum au chocolat) !
¾ cuillère à café de cardamome en poudre (ne disposant pas de cette épice sous forme de poudre j’ai utilisé 6 gousses de cardamome desquelles j’ai extrait les graines pour les broyer dans un mortier), ½ cuillère à café de levure chimique, Quelques noisettes, noix, amandes ou pistaches pour la décoration.
Préparation Préchauffer le four à 180°C (th 6). Mélanger le ghee et le sucre glace. Ajouter la farine, la cardamome et la levure chimique. Ramasser la pâte en boule et continuer à pétrir pendant quelques minutes. Etaler du papier sulfurisé sur une plaque de cuisson allant au four. Confectionnez des boules de pâte de la taille d’une noix et disposez-les en les espaçant un peu sur la plaque et en quinconce (pour permettre à la chaleur du four de bien se diffuser). Décorer d’une noisette, noix ou amande chaque boule en appuyant légèrement. Cuire au four entre 10 à 12 minutes. Laisser refroidir quelques minutes avant d’enlever les biscuits de la plaque de cuisson.
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Il suffit donc de faire preuve d’un peu de curiosité pour s’apercevoir qu'en-dehors de nos frontières les repas de Noël ne sont pas forcément composés avec des produits alimentaires luxueux. Réunions familiales et centrage sur les traditions culinaires sont au coeur de ce moment de fête. Tout le reste est superflu. Valérie Virorello
2 cuillères à soupe de farine de pois chiche (en vente dans les épiceries orientales ou boutiques bio),
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repérages voyages 106
Livres du voyage L
PROMOS
a fin de l’année est là qui incite à offrir des livres à ceux que nous aimons. Voici ma sélection :
par Sophie Francoeur et Anne-Marie Cattelain Le Dû (Editions Chêne)
par Ghislan Bardout et Emmanuelle Périé, photographies Benoît Poyelle (Editions Chêne)
Depuis des siècles, pour un Occidental, ce qui est chinois est forcément étonnant. Vie sociale, familiale, professionnelle, religion, fêtes et manières à table,... ce petit livre à lire n’importe où très facilement évoque en quelques mots 365 us et coutumes permettant de mieux comprendre la Chine d’aujourd’hui afin de ne faire aucun impair pendant votre prochain voyage. Joli, amusant, instructif, pour tous !
Voici un gros livre, 256 pages qui pèsent leur poids, mais surtout un beau livre à offrir à tous les plongeurs sous-marins mais aussi aux aventuriers de tout poil, ceux qui pensent avoir tout vu et ceux qui ont envie de partir.
Quelques chiffres : 8 équipiers et un chien husky, 45 jours sur la banquise entre - 1°C et - 52°C à 76km du pôle Nord géographique, 51 plongées jusqu’à -35m sur 9 sites différents dans une eau à -1,8°C, 20 000 photos et 60 heures de rush vidéo, 1 seul ravitaillement par parachutage, 3 tonnes de fret, 3 équipements de plongée,...
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Acheter ce livre
Victor Hugo
repérages voyages 107
Marie-Ange Ostré
Acheter ce livre
Indispensable pour bien manger à Paris : Le Guide Lebey des Restaurants de Paris et banlieue,
ouvrage collectif (Editions Albin Michel)
Blizzard, oedème, chutes, ils ont tout affronté pour mener à bien deux programmes scientifiques : mesure de l’épaisseur de neige et de glace, adaptation de l’homme en milieu polaire. En dehors de l’aspect scientifique évoqué de façon claire et non rébarbative vous vibrerez avec eux à chaque instant, au gré de leurs péripéties. Un livre qui donne froid dans le dos mais qui se lit comme un roman !
" Lire, c’est voyager ; voyager, c’est lire. "
TECHNO
Chine, 365 us et coutumes
On a Marché sous le Pôle
Ghislain Bardout et ses équipiers ont vécu en autonomie sur la banquise de l’océan Arctique pendant 45 jours début 2010, réalisant plus de 50 plongées sous la glace. Ils en ont ramené des images exceptionnelles et inédites. Ce livre retrace au jour le jour le récit de leur aventure unique au monde, illustré par les photos superbes de Benoît Poyelle.
LIVRES
Acheter ce livre
Les guides proposant les meilleures tables de Paris sont nombreux, mais en cette fin d’année j’ai jeté mon dévolu sur le guide Lebey, le seul qui visite chaque restaurant une fois par an. L’édition 2012 qui vient de paraître recense 740 meilleurs restaurants (classés par villes) dont une centaine d’inédits sur Paris et banlieue. La différence ? Vous trouverez sur cette nouvelle édition un commentaire du dernier repas effectué dans chaque restaurant, une note sur la qualité du pain, du café et de la sélection des vins, mais aussi un prix décerné pour le meilleur plat de l’année ou la plus belle car te des vins, et un index indiquant les plus belles terrasses, les restaurants ouver ts le week-end ou après 23 heures. Le meilleur plat sucré de l’année ?... C’est un desser t tout chocolat, proposé par un restaurant... japonais ! Achetez le guide, et vous saurez où aller ! repérages voyages 108
Livres du voyage L
PROMOS
a fin de l’année est là qui incite à offrir des livres à ceux que nous aimons. Voici ma sélection :
par Sophie Francoeur et Anne-Marie Cattelain Le Dû (Editions Chêne)
par Ghislan Bardout et Emmanuelle Périé, photographies Benoît Poyelle (Editions Chêne)
Depuis des siècles, pour un Occidental, ce qui est chinois est forcément étonnant. Vie sociale, familiale, professionnelle, religion, fêtes et manières à table,... ce petit livre à lire n’importe où très facilement évoque en quelques mots 365 us et coutumes permettant de mieux comprendre la Chine d’aujourd’hui afin de ne faire aucun impair pendant votre prochain voyage. Joli, amusant, instructif, pour tous !
Voici un gros livre, 256 pages qui pèsent leur poids, mais surtout un beau livre à offrir à tous les plongeurs sous-marins mais aussi aux aventuriers de tout poil, ceux qui pensent avoir tout vu et ceux qui ont envie de partir.
Quelques chiffres : 8 équipiers et un chien husky, 45 jours sur la banquise entre - 1°C et - 52°C à 76km du pôle Nord géographique, 51 plongées jusqu’à -35m sur 9 sites différents dans une eau à -1,8°C, 20 000 photos et 60 heures de rush vidéo, 1 seul ravitaillement par parachutage, 3 tonnes de fret, 3 équipements de plongée,...
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Indispensable pour bien manger à Paris : Le Guide Lebey des Restaurants de Paris et banlieue,
ouvrage collectif (Editions Albin Michel)
Blizzard, oedème, chutes, ils ont tout affronté pour mener à bien deux programmes scientifiques : mesure de l’épaisseur de neige et de glace, adaptation de l’homme en milieu polaire. En dehors de l’aspect scientifique évoqué de façon claire et non rébarbative vous vibrerez avec eux à chaque instant, au gré de leurs péripéties. Un livre qui donne froid dans le dos mais qui se lit comme un roman !
" Lire, c’est voyager ; voyager, c’est lire. "
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Chine, 365 us et coutumes
On a Marché sous le Pôle
Ghislain Bardout et ses équipiers ont vécu en autonomie sur la banquise de l’océan Arctique pendant 45 jours début 2010, réalisant plus de 50 plongées sous la glace. Ils en ont ramené des images exceptionnelles et inédites. Ce livre retrace au jour le jour le récit de leur aventure unique au monde, illustré par les photos superbes de Benoît Poyelle.
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Applis iPhone spécial voyage PROMOS
Ski 360
Meteo Live
100 stations affichées en direct sur votre écran : infos glisse en temps réel (météo, webcam, cartes des pistes,...), infos touristiques et pratiques, mais aussi restaurants, sorties, shopping, activités, et interaction avec les utilisateurs pour échanger bons plans et recommandations (français).
Encore une appli météo direz-vous, oui mais celle-ci est compatible iPhone et iPad et elle est vraiment plus jolie. Indique aussi les vents, le degré d’humidité, la pression et la température ressentie (qui peut être différente de celle affichée). La température s’affiche directement sur l’icône d’appli sur votre écran d’accueil (anglais).
LIVRES
TECHNO
Nextflight
On a manqué son vol et on veut vérifier s'il n'y en a pas un pour le remplacer ? Cette appli possède plus de 4200 aéroports et 1200 plans de vols dans sa base de données. De quoi vous éviter de passer la nuit à l’aéroport (français).
3 indispensables, compatibles iPhone et iPad
repérages voyages 109
Wenzani
SOS Autoroutes
Capitales
Permet d'avoir accès aux guides Lonely Planet, Frommers, et Time Out, de partager vos expériences et demander des avis (anglais).
Inutile de courir jusqu’à la prochaine borne d’appel orange sur l’autoroute en cas de panne ou de détresse: connectez-vous (sur A6, A5, et A40). Gratuit.
Un design basique mais qui peut occuper les enfants: pour apprendre le nom de toutes les capitales du monde, par pays, îles et territoires (français).
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Inutile de courir jusqu’à la prochaine borne d’appel orange sur l’autoroute en cas de panne ou de détresse: connectez-vous (sur A6, A5, et A40). Gratuit.
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Le magazine online du voyage
Vous avez aimé ce numéro 4, nous travaillons déjà sur le prochain ! Néanmoins avant de vous offrir un 5ème numéro nous vous préparons une surprise par ticulière : un numéro entier consacré à une seule destination, rédigé par des auteurs qui ont à coeur de vous la faire découvrir. 140 pages de photos, de récits, pour préparer votre prochain voyage... Rendez-vous le 15 janvier prochain et joyeuses fêtes de fin d’année à tous !
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