Magazine voyage online gratuit Repérages Voyages n. 8

Avec ce numéro nous entrons dans la troisième année de publication de votre magazine Repérages Voyages. Une année qui s'annonce riche en perspectives d'évolution pour un magazine qui ne devait être au départ qu'un hobby. Le succès d'audience de Repérages Voyages a transformé ce petit défi personnel que je m'étais lancé en entreprise de longue haleine qui fédère des énergies venues des quatre points cardinaux.

Si certains de nos auteurs me font parvenir leurs textes et images au gré d'une escale, il en est d'autres qui vivent à l'année par-delà nos frontières : ce mois-ci nous accueillons pour la première fois un auteur francophone canadien qui vit pourtant dans les Caraïbes ainsi qu’un sportif américain qui explore les reliefs de son immense pays. Ce mélange de cultures et d'expériences fait aussi la richesse de votre magazine.

Parallèlement à nos projets nous avons aussi mis en place pour vous une page Fan Facebook, un compte Twitter, un mur de photos sur Pinterest, et plus récemment un blog qui vous permet dorénavant de rester en contact avec nos auteurs et de découvrir des infos et d'autres témoignages de voyages en attendant le prochain numéro. Je vous engage vivement à vous abonner à ce blog dès à présent afin d'être averti en avant-première de la sortie du magazine et de profiter de notre flux d'informations.

Bonne lecture !

Marie-Ange Ostré Rédactrice en Chef

Vétéran dans le monde de la technologie, il est Américain et vit entre Los Angeles et San Diego. Voyageur et photographe, il explore les moindres recoins de son immense pays au gré de treks et d’escalades de plusieurs jours. Il nous fait découvrir ici d'autres visages du Grand Canyon...

Pays traversés : France, Ukraine, Japon, Finlande, Corée, Allemagne, États-Unis, Canada,...

Il en rêve : Népal, Norvège, Chili, NouvelleZélande, Antarctique,...

Il ne part pas sans... : les yeux grands ouverts, une immense curiosité, son appareil photo et son GPS !

Yves Martel

Parcourir les 4 coins du monde pour affaires ou par plaisir fait partie de son quotidien. Curieux de nature, il prend toujours grand plaisir à goûter la cuisine locale pour adapter ensuite ses propres recettes. Suivez ce Canadien errant, amoureux de Montréal...

Pays traversés  : Canada et États-Unis de fond en comble, îles des Caraïbes, Europe,... Il en rêve  : Asie, au programme de cet été...

Il ne part pas sans...  : son ordinateur portable, et des cartes d’immigration qu’il a complétées par avance !

Hélène Caillaud

Ses voyages sont tous orientés vers la plongée sous-marine et, quand elle ne part pas, elle explore la Méditerranée et l’étang de Thau. Elle photographie sous la surface les espèces les plus petites, s’en faisant une véritable spécialité. Pour ce numéro elle plonge en Méditerranée...

Pays traversés : Égypte, La Réunion, Maldives, Indonésie, Espagne, île Maurice, Philippines,...

Elle en rêve : Komodo (Indonésie) pour les dragons, Bahamas pour les requins, Australie pour les hippocampes feuillus,...

Elle ne part pas sans... : équipement photo sous-marine et plongée, mais aussi un maillot de bain, son smartphone, la liste des espèces sous-marines pour identifier les bestioles qu’elle a vues dans la journée.

Olivier Goujon

Photo-journaliste, il court les cinq continents pour les plus grands magazines mais aussi pour le plaisir. Passionné, engagé, sa vision de l’humanité se façonne au gré de ses reportages : Yémen, Irak, Brésil,... Il est partout et nous fait découvrir l'île très peu fréquentée de Pitcairn...

Pays traversés : environ 140 pays dont récemment Ukraine, Birmanie, Irak, Iran, Yémen, Australie, Brésil, Soudan,...

Il part bientôt : Somalie, Kosovo, Macédoine, Pacifique,...

Il ne part pas sans... : un couteau suisse qu’il rachète à chaque voyage parce qu’il l’offre à son guide, un vieux chapeau acheté à un aborigène en Australie, 30 Go de musique.

Passionné de photo et de voyages, il parcourt le monde dès que son métier d'ingénieur lui en laisse l'occasion, en couple ou en famille. Les grands espaces, les volcans, la découverte des modes de vie et des civilisations l'attirent particulièrement. Il vous emmène à la rencontre du peuple Himba, en Namibie...

Pays traversés : Inde, Népal, Indonésie, Birmanie, Thaïlande, Nouvelle-Zélande, Chili, Bolivie, Pérou, Mauritanie, Mali, Libye, USA, Canada, Islande, Réunion, Maurice, Afrique du Sud, Seychelles, Namibie, et d'autres encore…

Il en rêve : Patagonie, Hawaï, Laos, Australie, Mongolie, Açores,…

Il ne part pas sans... : son matériel photo, son micro, ses chaussures de rando !

Patrick O'Neill

Didier Colin

EDITO PARTONS QUIZZ SAVOIR-VIVRE AUTEURS

François Joly

Médecin urgentiste, il se lance dans la photo à 16 ans et commence à voyager à 17, deux passions qui ne le quitteront plus. Seul ou en couple, avec ses 2 enfants, en stop, à pied, à dos de dromadaire, de cheval ou d'éléphants, il veut tout voir. Il nous entraîne à cheval à travers la Mongolie...

Pays traversés :environ 80, sur tous les continents...

Il en rêve : retourner marcher dans le désert avec les Touareg,...

Il ne part pas sans... : son appareil photo, une pharmacie bien remplie, un large choix de musique.

Lucas Lahargoue

Jeune journaliste, il réussit à allier sa passion des voyages avec son métier. Sans cesse en vadrouille, il s’exerce à capter avec son appareil photo les visages et paysages qu’il rencontre. Il nous fait visiter Vienne, en Autriche, en 24 heures !

Pays traversés : Cambodge, U.S.A., Maroc, Balkans, Inde, et même le Lichtenstein  !

Il en rêve : Brunei, Corée du Nord, Ethiopie, Bhoutan, Afghanistan, Groenland.

Il ne part pas sans... : un Ipod bien chargé, des cartes géographiques, de quoi écrire et surtout un petit bout de son Pays Basque d’origine dans le cœur.

NowMadNow

La phrase parfaite : “tout ce que je sais c’est que je ne sais rien”. Son but : apprendre. Ses armes : prendre des risques. Aline a bouclé 9 mois entre Pacifique et océan indien en entrant au coeur des populations, en évitant les sentiers balisés. Elle vient de repartir, et raconte son escale à New Delhi...

Pays traversés : Tchéquie, Canada, Australie, Vanuatu, Fidji, Indonésie, Bolivie, Laos, Birmanie,...

Elle en rêve : Alaska, Islande, Antarctique, Liban, Ethiopie, Mongolie,...

Elle ne part pas sans... : sa caméra HD, ses super-pouvoirs, sa brosse à dent, du henné. Son sac est léger...

Marie-Claude Orosquette

Photographe animalier, passionnée par les grands espaces africains, par ces petits matins du monde quand la faune s’éveille. Témoin privilégiée des beautés que nous offre Dame Nature, elle nous livre son regard sur la ville du Cap en Afrique du Sud...

Pays traversés : Afrique du Sud, Botswana, Tanzanie, Namibie, Mozambique, Kenya, Sénégal, Seychelles,...

Elle en rêve : Costa Rica, Pantanal, et tant d’autres destinations !

Elle ne part pas sans... : sa petite cafetière, un petit réchaud et un appareil photo !

Marie-Ange Ostré

Blogueuse spécialisée voyage sur Un Monde Ailleurs depuis 9 ans, elle est une référence sur Internet. Photographe, rédactrice web, passionnée de culture, gastronomie et rencontres insolites, elle collectionne les visas sur son passeport. Elle est aussi rédactrice en chef et auteur pour Repérages Voyages... Direction Hong Kong cette fois-ci !

Pays traversés : Australie, Chine, Canada, Afrique du Sud, Seychelles, Groenland, Botswana, Malaisie, Indonésie, Bahamas, Maldives,...

Elle en rêve : Bhoutan, Mongolie, Chili, Bolivie, Philippines, Myanmar,...

Elle ne part pas sans... : MacBook Pro, appareils photos, iPhone, donc ses outils de travail !

Le magazine online du voyage

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PITCAIRN

Sur un caillou perdu dans le Pacifique, le Commonwealth a oublié les mutins...

AFRIQUE du SUD

Une visite du Cap, à la pointe Sud de l'Afrique, regard d'une photographe animalier...

CHINE

Partez fêter le nouvel an chinois à Hong Kong l'année prochaine, suivez le guide...

NAMIBIE

Rencontre avec les Himbas, une ethnie semi-nomade de Namibie dans le Kaokoland...

ESPAGNE

Plongez en Méditerranée autour des îles Medes pour rencontrer foison de mérous...

MONGOLIE

En 4x4 et à cheval, partez sur les traces des derniers Mongols nomades...

AUTRICHE

Envie d'une escapade européenne ? Découvrez la Vienne romantique en 24 heures...

INDE Comment apprivoiser la dévoreuse New Delhi lorsqu'on est une fille en vadrouille...

CANADA

Quand un Canadien tombe amoureux de l'une des villes les plus célèbres du Canada...

THAILANDE

79 85 93 101

Hôtel Four Seasons sur l'île de Koh Samui dans le golfe de Thaïlande, un cocon...

OMAN

109

Sacrifiez au mythe de Sinbad sans compromis avec vos exigences de confort, au Chedi...

MALAISIE

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L'un des pays les plus riches d'Asie dévoile ses atouts sur chacun de ses marchés...

EDITO PARTONS QUIZZ SAVOIR-VIVRE AUTEURS

Oman Air, moins cher le mercredi

A saisir de suite: Oman Air, la compagnie nationale du Sultanat d'Oman, propose des offres promotionnelles, valables le mercredi uniquement, sur ses vols au départ de Paris Charles de Gaulle à destination de la Thaïlande, Sri Lanka, Malaisie, Népal, Inde, Tanzanie, Maldives et Zanzibar. Les offres sont proposées à la vente jusqu'au 15 mars 2013 (date limite d'émission) pour une période de voyage allant jusqu'au 30 avril 2013 pour toutes les destinations, et jusqu'au 30 juin 2013 pour Mascate (combinables avec TGVAir depuis 19 villes françaises).

www.omanair.com

Croisières Ponant, aux Grenadines Situé entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique, l’archipel de 32 îles et îlots de Saint-Vincent

et les Grenadines offre un panorama idyllique aux mille et un contrastes. Seul armateur français de navire de croisière, la Compagnie du Ponant propose une croisière Caraïbes à bord du Ponant, magnifique voilier trois-mâts de 88m de long (32 cabines). Complètement relooké l'hiver dernier, il est parfaitement adapté au cabotage d'île en île. A bord un moniteur de plongée permet aux passagers d’explorer l’univers sousmarin de la mer des Grenadines.

www.discoversvg.com et www.ponant.com

XL Airways, vol Paris / Miami

La compagnie aérienne française assurera trois rotations hebdomadaires entre Paris CDG (terminal 2A) et Miami à partir du 28 juin 2013. Les vols seront effectués les lundis, jeudis et vendredis à bord d’un Airbus A330-200 bi-classe. Les billets, proposés à partir de 499 € TTC l’aller/retour, sont d’ores et déjà ouverts à la vente. Cette liaison estivale vers les USA vient compléter l’offre de la compagnie sur New York, Las Vegas et San Francisco. Avec ses vols low cost long-courrier la compagnie rend la 3ème ville la plus visitée des USA accessible au plus grand nombre.

www.xlairways.fr

Sharjah accueille son premier Hilton

Le groupe Hilton Worldwide annonce l'ouverture du Hilton Sharjah, le onzième hôtel du groupe dans les Emirats Arabes Unis et son premier dans l'émirat de Sharjah. Connu auparavant sous le nom de Corniche Al Buhaira Hotel, cet établissement repris par Hilton offre 2 restaurants, 3 piscines extérieures, un centre de fitness et 259 chambres et suites avec vue parfaite sur la route de la corniche et sur le plus grand lagon de Sharjah. L'hôtel est situé à 20 minutes de l'aéroport international de Dubai, entre les émirats de Dubai et de Umm Al Quwain.

www3.hilton.com

LeQuébecmaritimevousdonnerendez-vousavecunfleuveimmenseetunique,leSaint-Laurent.QuevousfassiezletourdelaGaspésie ouempruntiezlaroutedesBaleines,quevouschoisissiezlesÎlesdelaMadeleineoulafascinanteroutedesPhares,votre itinérairevousmèneraàlarencontred’unpeuplefierdevouspartagersaculturemaritimeetsajoiedevivre.

©Jean-GuyLavoie

©MarcLoiselle ©MichelLaverdière

©MarcLoiselle ©SébastienLarose

10 règles du

savoir-vivre en voyage

Vous partez bientôt au ski en famille ou vers une île de rêve avec votre douce moitié. Ce sera peut-être votre premier voyage, ou bien vous n'y avez jamais vraiment songé : voici un petit guide du savoir-vivre en voyage...

1 - Dans l'avion, le couloir tu ne bloqueras point...

Avant de monter en avion, pendant que vous patientez devant la porte d'embarquement, préparez donc les menus objets que vous souhaitez garder à portée de main pendant le vol. Prévoyez un petit sac léger qui se placera sous le siège devant vous et glissez-y magazines, trousse de confort, bonbons, boules Quiès, lecteur de musique,... Ainsi vous ne ralentirez pas l'installation des autres passagers à bord puisque vous n'aurez pas à fouiller dans votre bagage de cabine juste avant de le placer dans le compartiment à bagages, et vous n'aurez pas non plus besoin de vous relever pour l'ouvrir dix fois pendant le vol...

2- En avion, sur le siège de devant tu ne t'agripperas point...

Qu'on se le dise : s'agripper sur le siège situé devant vous lorsque vous vous levez ou lorsque vous changez de position sur votre propre siège, appuyer comme un forcené sur le clapet de fermeture de votre tablette jusqu'à l'enfoncer dans le crâne du voyageur assis devant vous est une détestable habitude qui risque de faire monter le ton très vite sur un vol long. Servez-vous de vos accoudoirs pour vous lever, rangez doucement votre tablette, et empêchez vos enfants de donner des coups de pied dans le siège. Tout le monde y gagnera en sérénité... Et pensez à éteindre votre liseuse et votre écran de télévision si vous décidez de dormir, votre voisin vous remerciera.

3 - En voyage tu ne hurleras point...

Détendez-vous, vous venez d'arriver : ne soulagez pas les tensions accumulées au cours de ces derniers mois sur le personnel de l'hôtel qui ne mérite pas ces vociférations. Votre serveur est peutêtre en formation, comme vous l'avez été vous-même un jour. Ou bien votre femme de chambre n'est pas supposée maîtriser votre langue. Soyez tolérant...

4 - En voyage, tes sourires tu ne compteras point...

Le sourire et la politesse sont des maladies culturellement transmissibles : souriez, dites bonjour le premier, remerciez. Apprenez à prononcer correctement le prénom de votre femme de chambre (sans autre familiarité déplacée !). Et vous adoucirez le plus anti-touriste des locaux...

envie de supporter cris et hurlements ni de faire la conversation ou d'entendre " les enfants ne peuvent pas rester assis trop longtemps sans bouger ". Emmenezles courir ailleurs qu'entre les jambes des serveurs, et déjeunez avec eux au tout début du service.

7 - A l'hôtel, tes dessous tu n'exposeras point...

5

- En voyage, ton voisin tu respecteras...

Vous êtes en vacances pour vous reposer ?

Respectez aussi le repos des autres : pas de portes qui claquent, d'éclats de rire et autres interpellations tonitruantes entre amis ou avec vos enfants dans un couloir d'hôtel. Je fais la sieste après le déjeuner, ou bien je me suis couchée tôt pour partir de bonne heure en excursion demain matin et je n'ai aucune envie de participer même involontairement à vos conversations de couloir ou de balcon. Même chose sur la plage : emmenez les enfants sauter dans les vagues, pas sur le sable à portée de la serviette (et de la crème glacée) du voisin.

6 - En voyage, tu ne délégueras point l'éducation de tes enfants...

Maîtrisez l'exubérance de vos enfants ! Vos voisins de chambre ou de table sont eux aussi en vacances. Qu'ils n'en aient pas (encore) ou qu'ils aient confié les leurs aux grands-parents pour s'offrir un séjour paisible en amoureux, ils n'ont aucune

Ne faites pas sécher votre linge ou votre serviette de plage sur la rambarde du balcon en façade de l'hôtel, surtout s'il s'agit d'un hôtel de luxe (parfois moins tolérant sur les règles de savoir-vivre). Utilisez votre salle de bains, ou la cabine de douche, pour faire sécher le tee-shirt du petit dernier. Et votre lingerie n'est pas forcément irrésistible, même pour rire...

8 - En voyage, tu ne t'abandonneras point...

En escapade romantique ou en voyage de noces ?... Réservez vos ardeurs à l'espace privé de votre chambre. Les baisers et attouchements divers (même involontaires) ne sont pas tolérés dans certains pays, et les enfants rôdent toujours dans les destinations très touristiques. Si

Le sourire et la politesse sont des maladies culturellement transmissibles : souriez, dites bonjour le premier, remerciez... " "

vous vous offrez une villa avec piscine privée sur une île de rêve pour votre voyage de noces n'oubliez pas que dans celle d'à côté il y a peut-être une famille avec enfants...

9 - En voyage, de la pudeur tu conserveras...

10 jours sans faire ni ménage ni cuisine?

sont scannées à l'aéroport à l'arrivée. Respectez donc les us et coutumes du pays qui vous accueille pendant quelques jours, profitez-en pour goûter aux produits locaux ou rendez vous au bar pour consommer votre apéritif favori en bonne compagnie et servi avec le sourire.

En conclusion : ne faites pas aux autres ce que vous n'aimeriez pas que l'on vous fasse. Et mettez-vous dans la peau du garçon de plage qui crapahute sur des kilomètres toute la journée pour satisfaire vos envies, ou dans celle du directeur d'hôtel qui subit comme vous les grèves aériennes et les catastrophes naturelles et qui pourtant ne souhaite qu'une chose : vous voir revenir l'année prochaine !

Le rêve ! Qui ne doit pas tourner au cauchemar pour votre femme de chambre qui a un temps imparti pour nettoyer chaque chambre. Rangez vos sousvêtements vous-mêmes pour préserver la pudeur de tous, cachez dans un tiroir les livres de chevet exhibant une couverture susceptible de choquer (genre "SAS"). Et n'oubliez pas que sur bon nombre de destinations les "femmes de chambre" sont... des hommes.

10 - En voyage, tes habitudes tu changeras...

Vous partez aux Maldives et vos amis

vous ont recommandé d'emporter (bien cachés) pastis et saucisson sous prétexte que l'archipel est musulman ? Oubliez les idées reçues, de toutes façons vos valises

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Marie-Ange Ostré _

Namibie, l’espace à l’infini

Découvrez l’hospitalité chaleureuse et la culture fascinante des Namibiens. Vous serez ébloui par l’architecture de ses lodges qui se confondent avec l’environnement.

Partez pour… le Cambodge

en mai et juin, et l’été est marqué par les fortes pluies de mousson. Quoi qu’il en soit, les températures sont rarement inférieures à 15 degrés, excepté pour les régions montagneuses de l’est où il peut faire plus frais la nuit.

Heure

Compter + 5 heures en été et + 6 heures en hiver. Quand il est midi à Paris en août, il est 17h à Phnom Penh.

Dans votre valise

Le Cambodge est situé en plein cœur de l’Asie du Sud-Est. Ses terres plongent dans le golfe de Siam à l’ouest et sont bordées par la Thaïlande, le Laos et le Vietnam successivement du nord au sud. Phnom Penh est la capitale de ce royaume dans lequel le souverain règne sur près de 15 millions d’habitants répartis sur 181 035 km2.

Formalités

Visa obligatoire. Il faut aussi un passeport valable au moins 6 mois après la date de votre entrée. Il est possible d’obtenir ce visa d’une validité de 30 jours en ligne, à l’ambassade avant le départ ou lors de votre entrée sur le territoire (aéroports et postes frontières). Il vous en coûtera 20 € (25€ sur internet). Pensez à prévoir des photos d’identité !

Meilleure saison

Le Cambodge est soumis à un climat tropical. Privilégiez la saison sèche (octobre à avril), période où le climat est le plus agréable. Le reste de l’année l’air est très humide. Il fait particulièrement chaud

Inutile de se charger, des vêtements légers feront l’affaire. Prévoyez une petite laine si vous arpentez les deux massifs montagneux de l’est, le Mondolkiri et le Ratanakiri (bonnes chaussures indispensables). Dans les villes le revêtement est souvent mauvais, et dans les campagnes, encore plus simple, il n’y a pas de revêtement alors même si la chaleur est parfois accablante, préférez des chaussures fermées.

Emportez toujours une attestation d’assurance avec un numéro d’appel d’urgence (vol, accident, maladie, rapatriement,…). Il est aussi judicieux de conserver une photocopie de vos justificatifs d’identité sur un serveur distant, conseil valable pour n’importe quelle destination.

Electricité

Adaptateur inutile, les prises sont identiques aux prises françaises. Tension : 220 volts. Les coupures

d’électricité se font de plus en plus rares mais sont encore d’actualité. Une lampe de poche vous sera d’un grand secours.

Eau

L’eau du Cambodge n’est pas potable ! Acheter de l'eau minérale encapsulée, en vérifiant qu’elles n’ont pas déjà été ouvertes. Malgré cela ayez toujours des pastilles purificatrices si vous n’avez pas d’autre solution que l’eau du robinet ou si vous avez un doute sur la bouteille que vous venez d’acheter.

Santé

Pas de vaccins obligatoires pour rentrer sur le territoire cambodgien mais vérifier votre carnet de vaccinations : rage, encéphalite japonaise, DTP, typhoïde et hépatites. Un traitement antipaludéen est

conseillé pour les séjours de moins de trois mois. Consultez votre médecin pour un traitement adapté.

Argent

L’unité monétaire est le riel (1euro=5400 riels). Cette devise est si faible que le dollar américain est utilisé pour la majorité des échanges. Emportez 80% de dollars en petites coupures et 20% de riels.

Avant de partir...

Office de Tourisme du Cambodge (anglais) : www.tourismcambodia.com

Actu locale : www.lepetitjournal.com/cambodge

Lucas Lahargoue _

Lucas Lahargoue

Pitcairn, enfants de mutins

AFRIQUE PITCAIRN CHINE NAMIBIE ESPAGNE MONGOLIE

USA MALAISIE OMAN AUTRICHE CANADA INDE THAÏLANDE

Au milieu du Pacifique, Pirate Pawl et les descendants des révoltés de la Bounty entretiennent la mémoire de leurs ancêtres. Et, accessoirement, tentent de survivre à leur isolement...

Les caisses volent comme des boîtes d’allumettes dans ses bras de géant. Pirate Pawl transborde à bord de la longue chaloupe une tonne de matériel, sous la pluie et par forte houle. Mais il en faut plus pour impressionner le neveu de la septième génération de Fletcher Christian, l’homme qui mena la révolte en 1789 contre le capitaine Blight, puis trouva refuge sur les côtes inhospitalières de Pitcairn.

Ils sont aujourd’hui 56 habitants à se partager le caillou battu par les tempêtes du sud. A 10 jours de mer de la Nouvelle-Zélande, 5 de l’île de Pâques et 3 de l’archipel des Gambier, en Polynésie française. C’est d’ailleurs de là

qu’arrive, 6 à 8 fois par an, l’unique cargo ravitailleur de l’île, le Claymore II. Que Pawl décharge aujourd’hui en rigolant. Décharger, c’est son boulot. Mais il est aussi postier, deux fois par semaine. Car "tout le monde a au moins deux boulots sur l’île".

Ni quai ni port à Pitcairn, mais une baie mal abritée où Fletcher, 9 mutins et quelques polynésiennes brulèrent la Bounty pour dissimuler leur présence. La chaloupe qui sert à décharger passagers et marchandises du Claymore appartient à la famille Christian. Steve la mène. Il tient aussi le bar. Andrew est responsable du matériel, et spécialiste informatique. Darralyn est l’infirmière de l’île. Et tout le monde descend des mutins à travers des croisements généalogiques à faire crépiter un ordinateur de la NASA.

A Pitcairn, il y a aussi des " outsiders " qui arrivent d’Europe ou d’Océanie  : Paul enseigne aux 9 enfants et dit la

messe du dimanche. Le docteur aime le vin d’Australie. Dave le dentiste vient une semaine tous les deux ans. Bill, le policier représente la loi. Carole, la reine d’Angleterre... Les outsiders sont arrivés en 2004, après "l’Affaire".

Pirate Pawl n’a pas toujours vécu à Pitcairn. Il a "travaillé sur les bateaux et joué au rugby en Nouvelle-Zélande". Il a connu le monde. Et puis il est rentré dans son île. Et a organisé sa vie, entre ses deux jobs, ses plongées autour de l’île à la recherche des derniers secrets des mutins, ses chasses aux chèvres sauvages sur les falaises de Highest Point ou ses balades à Saint-Paul Pool, le seul endroit de l’île où la mer est assez calme pour qu’on s’y baigne. L’île est "dure à vivre, sauvage, perdue, mais c’est celle de mes ancêtres".

Des ancêtres qui, quelques semaines à peine après leur arrivée, se sont battus pour des histoires de femmes, d’alcool et

de terrain. Au petit musée d’Adamstown (une placette entourée de 3 maisons de bois), l’événement figure sous le nom de civil war . Une guerre civile qui ne laissera en vie qu’un seul mutin  : John Adams, et quelques enfants auxquels Adams apprendra à lire et écrire. Dès lors, et contre toute logique anthropologique, la population va endurer les maladies, la consanguinité, de nouvelles disputes, la sécession des familles Quinn et Mac Cain, qui rejoindront Norfolk en Australie  ! Une résistance à toute épreuve… jusqu’à l’affaire.

Au début des années 2000, Internet est une ouverture sur le monde. Et en 2003 une enfant parle à sa famille éloignée en Nouvelle-Zélande des choses horribles qui se passaient dans l’île. Viols. Enfants abusés. Des hommes iront en prison, d’autres auraient dû. Pour leur défense, ils arguent l’ignorance, l’habitude, l’ennui même…

"Pendant des années l’île a vécu abandonnée de tous ou presque", dit Pawl, l’un des rares complètement blanchis, en lançant ses fléchettes. L’Angleterre s’est bien peu préoccupée de ses concitoyens du sud du monde. Carole, gouverneure déléguée de Pitcairn en convient : "Ils ont refusé de dépenser de l’argent pour développer l’île, assurer des liaisons, s’occuper de ses habitants…". Mais l’Angleterre ne peut pas se permettre de perdre Pitcairn. Pour Carole, c’est une question de prestige. Ce confetti d’empire est la seule possession britannique du Pacifique.

Aujourd’hui, Pitcairn panse ses plaies, revit, fête sans rancune les 60 ans du règne d’Elizabeth. "Mais la seule solution, insiste Pawl, c’est de construire le petit aéroport qui

Pirate

Pawl transborde sur la longue chaloupe une tonne de matériel, sous la pluie et par forte houle....

Olivier Goujon

nous relierait au monde une fois par semaine". Pitcairn pourrait exporter les poissons qui pullulent sur ses côtes, son miel incomparable, faire venir quelques dizaines de visiteurs, ou même accueillir un petit centre de recherche sur la biodiversité. Pour le moment, l’Angleterre a "des oursins dans les poches". Et Pawl regarde le Clamymore qui s’éloigne.

Y aller...

Consulter www.visitpitcairn.pn/ ou écrire à tourism@pitcairn.pn ) pour réserver un passage sur le Claymore II, et une chambre chez l'habitant. Priorité aux scientifiques, techniciens, médecins,... qui portent assistance. Liste d’attente : 6 à 12 mois.

Être à Mangareva

Air Tahiti Nui, http://fr.airtahitinui.com/ via Papeete), aux Gambier : 1 ou 2 jours avant le départ du cargo. Le Claymore II vient de Nouvelle-Zélande 4 fois par an et fait deux rotations depuis Mangareva. Voyage  : 3 j/2 n. Départ mardi, arrivée jeudi. Retour depuis Pitcairn le samedi. Séjour de 2 ou 11 jours sur l’île, 4 fois dans l’année.

Visa d’entrée délivré sur place. Pas de réseau cellulaire. Pas d’électricité de 21h à 8h.

Olivier Goujon _

AFRIQUE PITCAIRN CHINE NAMIBIE ESPAGNE MONGOLIE

Le souffle de Cape Town

Un vol direct vers l'Afrique du Sud, pas de visa, juste une heure de décalage horaire, pas de traitement anti-palu, et un climat méditerranéen estival d’octobre à février avec des températures avoisinant les 27°C. De bon augure...

Dénoncée par les uns, élevée au rang de cité mère par les autres, Le Cap compte trois millions d’habitants. Mon imaginaire d’enfant avait développé contes, fables et histoires de flibustiers au simple nom de Cap de Bonne Espérance, je me devais d'y aller...

Juste le temps de l’appréhender avec mes sens en éveil et j’ai déjà un vrai coup de cœur ! Le Cap respire, bouge, cette ville est à la fois cosmopolite et éclectique. Nous sommes en Afrique certes mais ici règne une ambiance balnéaire sur le waterfront, un petit coté Miami Beach dans le quartier de Camps Bay, les buildings du centre ville surplombent les petites maisons colorées du quartier malais, les docks ont pour toile de fond la célèbre Montagne de la Table, et les baleines renvoient leurs échos en direction des vignes qui bordent la ville. Comment ne pas être sous le charme ? Une irrésistible envie de tout faire, de tout voir or je sais bien au fond de moi

qu’une semaine sera bien trop courte pour profiter au maximum du Cap et de sa région.

Emprunter le téléphérique de Table Mountain permet de se retrouver à prés de 1100m d’altitude pour une vue imprenable sur la ville. La Montagne de la Table fait partie d’un parc national et l’on y trouve le long de ses sentiers

de randonnée plus de 1000 espèces de plantes, un agréable moment passé à côtoyer les nuages. Un petit tour sur la colline de la Tête de Lion pour admirer le coucher du soleil sur la célèbre Robben Island (où fut emprisonné Nelson Mandela pendant 27 ans) et il est déjà temps de redescendre dîner le long du front de mer dans l’un des restaurants de poissons et fruits de mer.

Ce matin tôt je prends la route pour le Cap de Bonne Espérance situé à environ 70km de la ville en m’arrêtant sur la plage de Muizenberg, bien connue pour ses petites cabanes de plage colorées et ses surfeurs attendant la vague. Me voici enfin au "cap des tempêtes" (ancien nom du Cap de Bonne Espérance), au confluent de l’atlantique et de l’océan indien, à l'extrême sud du continent

Plages sauvages escarpées, embruns, iode, et dans ma tête l'image des voiliers portugais et hollandais du 15ème...

africain même si en réalité le point le plus au sud est celui du Cap des Aiguilles à une cinquantaine de kilomètres plus à l’est. Une vue panoramique à couper le souffle, des plages sauvages escarpées, des embruns, de l’iode, et dans ma tête l'image des grands voiliers portugais et hollandais du 15ème et du 17ème siècles contournant ici le continent africain…

Une journée pour visiter des galeries d’arts, des musées, puis j’arpente Long Street avec son architecture coloniale et je me retrouve dans le quartier malais et ses maisons hautes en couleurs habitées par les descendants des esclaves du 17ème

siècle. En signe de protestation contre l’apartheid et leur statut de métis les habitants ont peint leur maison dans des couleurs vives et en ont fait l'un des quartiers les plus visités à ce jour.

Mon instinct de photographe animalier reprend le dessus et je ne peux pas m’empêcher de faire un tour en mer à la rencontre des otaries du Cap qui se prélassent sur les bouées et sur les pontons de la marina. Mais je préfère les petits dauphins du Cap ; ils sont au rendez-vous à la proue du bateau, proches de la côte, chassant un banc de poissons. Ensuite direction Boulder Beach (banlieue du Cap), haut lieu d’observation d’une colonie de manchots du Cap, la plus importante que l’on puisse observer en zone résidentielle. Depuis leur arrivée Boulder Bay est devenue zone protégée et leur nombre ne cesse de croître.

Alors oui, pour toutes ces raisons Cape Town a de quoi séduire. Ajoutez la route

des vins, les baleines, les réserves sauvages privées à moins de 2h de voiture, le jardin botanique regroupant la plus belle collection de protéas,... Alors promis, je reviendrai vous parler de Cape Town.

Marie-Claude Orosquette _

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Ville cosmopolite, active, culturelle, épicurienne, jeune, moderne, aux vues à couper le souffle...

Je recommande...

Louer une voiture pour se déplacer dans la région. Louer un appartement dans Cape Town, bonne solution quand on part en famille !

Renseignez-vous...

Office du tourisme : www.southafrica.net/sat/content/fr/fr/

Parcs nationaux : www.sanparks.org/

Magazine du Cap : http://www.capetownmagazine.com/

Promos voyage : bons plans de Laurence !

Envie de partir à petit prix en mars ?

Maroc

Club Marmara Dar Atlas 4*, à partir de 619 €

Marmara

Séjour 4*, 8 jours / 7 nuits à partir de 619 €

Au départ de Paris

Au cœur de la palmeraie de Marrakech, entre riads et jardins fleuris, ce club grand confort offre une vue splendide sur l’Atlas. Baigné dans une décoration marocaine raffinée, il propose des moments de détente et une série d’activités, en formule "tout compris" !

Formule avion, hébergement, pension complète. En option : supplément chambre individuelle (15€), réduction enfant -50% (sous conditions). Départs à partir du 1er mars 2013.

Informations et réservation sur le site de Marmara :

www.marmara.com

Malte

The Coastline Hotel 4*, à partir de 643 €

Go Voyages

Séjour 4*, 8 jours / 7 nuits à partir de 643 €

Au départ de Toulouse

Le Coastline hotel 4* est idéalement situé au bord de la mer, au nord de l'île, près de la Baie de Salina. La qualité de son service et l'accueil chaleureux réservé à sa clientèle en font un hôtel des plus agréables pour vos vacances.

Formule : avion, transferts, hôtel 4*, demipension, hébergement chambre double, taxes aéroport. A partir du 3 mars.

Informations et réservation sur le site de Go Voyages, cliquez ici : http://sejour.govoyages.com

Nouvel an chinois,Hong Kong

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Avant de me rendre pour la première fois à Hong Kong je n'avais jamais pris conscience de l'importance quasi sacrée du nouvel an chinois...

Kung Hei Fat Choi ! Voici une expression dont vous vous souviendrez toute votre vie si vous participez aux célébrations du nouvel an chinois à Hong Kong. Mais avant d'inscrire définitivement ces quatre mots dans votre mémoire, il faudra vous laisser aller à sacrifier à quelques traditions, toutes plus attachantes - ou surprenantes - les unes que les autres pendant les trois jours précédant le nouvel an chinois, et pendant les trois jours qui le suivent.

La première est sans doute la foire du nouvel an de Victoria Park : une foule étourdissante se presse pour fêter la fin de l'année et acheter fleurs (naturelles et artificielles), fruits, gâteaux, et menues breloques à offrir dans quelques heures.

Les jeunes se regroupent autour de peluches évoquant l'animal de l'année chinoise en cours ou à venir, les plus anciens se précipitent vers les bouquets d'orchidées ou de narcisses en pots. Le tout dans un esprit bon enfant et très festif. Le lendemain c'est au marché aux fleurs, et au marché aux oiseaux tout proche, que vous admirerez les compositions florales très colorées.

Dans les jours qui précèdent le nouvel an le personnel de chaque société ou édifice privé pourra assister à une courte cérémonie située dans le hall du bâtiment : des représentations de la danse du dragon célèbrent la fin de l'année en attendant la fameuse parade du nouvel an et son gigantesque feu d'artifice.

La parade se déroule sur une quantité de chars décorés par de grands sponsors locaux, avec des troupes de chanteurs et danseurs qui ont longuement répété des chorégraphies mettant en valeur

la culture nationale. Quant au feu d'artifice... Il s'agit de l'un des deux plus beaux feux d'artifice qu'il m'ait été donné de voir avec celui du nouvel an de Sydney, c'est dire ! Il faut absolument vous assurer d'un emplacement de choix pour admirer celui de Hong Kong en réservant par exemple et longtemps à l'avance une chambre d'hôtel avec vue sur la baie de Hong Kong : le feu d'artifice est tiré depuis plusieurs barges au-dessus de la baie, et les explosions assourdissantes résonnant à l'infini entre les buildings rivalisent avec l'explosion des fusées multicolores en un savant spectacle pyrotechnique de très grande qualité. Mémorable !

Suivent alors quelques jours de festivités. L'une d'elles, très prisée et très chinoise, vous mènera jusqu'à l'hippodrome de Hong Kong pour assister aux courses et au spectacle en plein air où les invités de prestige se bousculent devant les caméras de télévision.

Pour déjeuner et sortir un peu de la ville vous pourrez vous rendre à Lam Tsuen dans les Nouveaux-Territoires pour lancer vous aussi votre voeu dans l'arbre à souhaits : Lam Tsuen Park est célèbre pour ses deux énormes banyans ( "wishing tree") . A chaque nouvel an des milliers de Chinois écrivent un voeu sur un carré de papier de couleur, le suspendent à une clémentine qui doit être ensuite lancée le plus haut possible dans l'arbre : si le voeu reste suspendu, il se réalisera dans l'année.

Un matin, rendez vous dans l'un des temples les plus renommés de Chine : Wong Tai Sin rassemble ici taoïstes, bouddhistes et confucianistes. Vous pourrez vous joindre aux Chinois qui viennent prier et brûler des bâtonnets d'encens sur des rituels ancestraux (grande affluence au moment du nouvel an donc évitez l'après-midi).

Impressionnant !

Au nouvel an la couleur de rigueur est définitivement le rouge, à marier avec l'or. Si vous êtes invité à participer à un dîner, il vous faudra arborer l'une de ces couleurs sur vos vêtements et vos hôtes se feront alors une joie de vous expliquer chaque rituel,chaque cérémonie.N'oubliez pas non plus les menus cadeaux, qui entretiennent chance, bonheur et amitiés. Une pièce de monnaie peut suffire, à condition qu'elle soit dissimulée à l'intérieur d'une petite enveloppe de papier rouge.

Réservez dès à présent votre billet d'avion afin de célébrer à Hong Kong le prochain nouvel an chinois. C'est une période inoubliable en ce petit territoire chinois qui, en outre, a encore de jolis secrets très authentiques à dévoiler. Profitez-en pour découvrir l'un des villages de pêcheurs ou faire une promenade en bateau sur la mer de Chine. Dépaysement assuré !

Marie-Ange Ostré _

La danse du dragon célèbre la fin de l'année en attendant la fameuse parade du nouvel an et son gigantesque feu d'artifice...

J’aime...

Le mélange de culture entre Asie et vieille Europe, même si l'Asie est plus largement représentée. Goûter à tout !

Je recommande...

Venir sans a priori, et se laisser porter par l'esprit de fêtes et de célébrations. En profiter pour découvrir aussi la Hong Kong "nature" avec ses villages de pêcheurs.

Renseignez-vous...

Office du tourisme de Hong Kong (en français) : www.discoverhongkong.com/france

Vol direct avec Cathay Pacific : www.cathaypacific.com

Hôtel Grand Hyatt : hongkong.grand.hyatt.com

Himbas, bergers du Kaokoland

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C'était pour nous une évidence : dans notre circuit en Namibie, il fallait faire une escale en pays Himba. L'histoire et le mode de vie de cette ethnie coincée aux confins de la Namibie et de l'Angola dans la région inhospitalière du Kaokoland, la "terre lointaine", sont en effet fascinants...

Les Himbas sont une branche de l'ethnie bantoue Herero mais contrairement à ces derniers dont les femmes portent aujourd'hui de grandes robes colorées de style victorien, les missionnaires n'ont jamais réussi à convaincre les femmes Himbas de couvrir leur poitrine : elles ne portent pour tout vêtement qu'une sorte de jupe en peau de chèvre. En revanche la coiffure et les accessoires sont très sophistiqués et codifiés pour donner des informations sur leur statut (célibataire, mariée, nombre d'enfants,…). Enfin, les femmes s'enduisent tout le corps d'un

onguent fabriqué à base de cendre, de graisse animale et d'hématite qui les protège du soleil et des insectes. C'est cette pommade qui leur donne cette couleur rouge si caractéristique. Elles ne se lavent jamais, mais pratiquent des fumigations déodorantes avec des plantes et des écorces.

Les Himbas sont des pasteurs dont les troupeaux de vaches et de chèvres, propriété des femmes, sont la seule richesse et l'immense fierté. Ils sont au nombre d'environ 10 000 répartis pour les deux tiers en Namibie et le troisième en Angola. En raison de l'aridité du Kaokoland, ils sont semi-nomades et se déplacent plusieurs fois par an. Pour cette raison, leurs possessions sont réduites au strict minimum, et leurs villages sont très simples : un kraal (enclos à bétail en branchages épineux), quelques cases faites de bois, feuilles de palme, terre crue et bouse de vache, et un emplacement pour le feu sacré qui ne

Les missionnaires n'ont jamais réussi à convaincre les femmes Himbas de couvrir leur poitrine...

doit jamais s'éteindre. En saison sèche, il n'est pas rare que seuls les femmes et les enfants soient au village, les hommes suivant les troupeaux à la recherche de pâturages.

Les Himbas sont animistes, et le culte des ancêtres est au cœur de leurs croyances  : les défunts, qui continuent à vivre sous une autre forme, sont des messagers entre les vivants et les dieux. Ils sont enterrés à proximité du kraal, et leurs sépultures sont décorées de cornes de vaches.

Il y a quelques années encore, l'accès au Kaokoland était long et compliqué ; mais désormais on peut rejoindre la ville d'Opuwo (la bien nommée, car son nom signifie "la fin"), capitale de la région, par une route revêtue, les touristes sont de plus en plus nombreux à venir visiter les Himbas. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Difficile à dire. C'est un apport de ressources supplémentaires : pour

visiter un village il faut demander la permission au chef et traditionnellement apporter quelques cadeaux (farine, huile, sucre,…) et les Himbas commencent à vendre du petit artisanat et des bijoux aux visiteurs. Mais c'est aussi l'intrusion brutale de la "civilisation" et ses travers (4x4, argent, téléphone portable, alcool) dans un mode de vie inchangé depuis des générations.

Autre danger qui menace les Himbas, le projet de création d'un barrage sur la rivière Kuene, qui noierait non seulement les meilleurs pâturages, mais aussi et surtout les sépultures des ancêtres, et donnerait ainsi un coup d'arrêt définitif au mode de vie traditionnel. Il semblerait toutefois que ce projet soit en passe d'être abandonné, peut-être en raison de l'intérêt récent de la communauté internationale pour le peuple Himba. Tout espoir de préserver leur culture et leur mode de vie n'est donc pas perdu...

Didier Colin _

J’aime...

L'impression de rencontrer l'Afrique telle que les grands explorateurs du XIXème siècle l'ont découverte..

Je recommande...

La Namibie est immense et très variée ; si on en veut un bon aperçu, il faut y passer au moins deux ou trois semaines, On peut compléter le séjour par la visite des chutes Victoria, sur le fleuve Zambèze.

Renseignez-vous...

Office du tourisme  : www.namibiatourism.com.na/

Association Kovahimba (aider les Himbas à protéger et à valoriser leur culture ancestrale) : www.association-kovahimba.net

Lecture  : "Pieds Nus sur la Terre Rouge", de Solenn Bardet

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Medes,sanctuaire des mérous

Le long de la Costa Brava espagnole, face à la ville de L’Estartit, voici le magnifique archipel des Medes : 7 îlots s’étendent sur 23 hectares.

Carall Bernat, Ferrenelles, Meda Gran, Meda Xica, Medellot,… Des noms bien connus des plongeurs, des spots incontournables...

9h30, rendez-vous sur le quai pour gonfler et embarquer nos blocs. C’est la première fois que je vois une gestion commune des blocs de plongée et de leur gonflage. Une dizaine de bateaux de plongée s'alignent les uns à coté des autres. Ambiance préplongée de bon aloi, les regards se croisent, les conversations s’engagent, et chacun prend le temps d'observer au loin les îles Medes qui patientent sous une météo clémente.

Ces îles habitées au XVème siècle par des moines ayant construit une fortification sont aujourd’hui désertes. En 1983 elles deviennent l’une des plus grandes réserves naturelles de faune et de flore méditerranéennes et abritent désormais de nombreuses espèces, rarissimes ailleurs, ici à profusion. Un paradis pour les mérous, les raies aigles et les barracudas  ! Le tout à quelques kilomètres des côtes françaises.

Les plongées sont organisées dans le plus strict respect de l’environnement, en tenant compte du confort du plongeur: 450 plongées par jour, maximum. Les clubs situés à L'Estartit se sont entendus pour orchestrer les plongées sur des sites de plongée différents, pour un nombre de plongeurs limités. De ce fait, les plongeurs ne se retrouvent jamais en surnombre sur un site, idéal pour les photographes et pour les amoureux du monde sous-marin qui peuvent observer la richesse naturelle des fonds en toute quiétude.

10h00, les plongeurs s’équipent et se tiennent prêts pour l'immersion. Nous rejoignons le "Paradis des Mérous" en moins de 10mn de bateau.

L'îlot Carall Bernat est un site de prédilection pour les raies aigles. Je les ai toujours observées

Carall Bernat est

là, parfois par dizaines, jamais ailleurs en Méditerranée. Ces majestés des mers s’y sont installées depuis plusieurs années et n’en partent plus  ! Contournez l'îlot, scrutez le grand bleu et vous les verrez, souvent en compagnie de barracudas. Les mérous, eux, s'y croisent en permanence. Je n’ai qu’une seule frustration sur cette plongée  : ne pas avoir pu m’approcher suffisamment de ces espèces majestueuses, je n’ai donc à ce jour toujours pas pu leur tirer le portrait  ! Ce n’est que partie remise...

Le site de Dolphin Sud est réputé pour sa grotte qui traverse l’îlot Meda Petita de bout en bout, très facile d’accès et sans risque puisqu’on y voit toujours le bleu. Ses particularités  ? Une petite statue de dauphin qui y a élu domicile, et un jeu de lumières magnifiques. Cependant je préfère une autre petite grotte à côté, moins connue des plongeurs, et qui offre pourtant le plus merveilleux des spectacles et des sensations uniques. Face à la grotte au dauphin, à quelques dizaines de mètres sur sa gauche, cette autre petite grotte permet d’accéder à

L'îlot

un site de prédilection pour les raies aigles, les mérous et les barracudas...

Hélène Caillaud

un trou d’air donnant presque sous la surface (2-3m). Tout l’intérêt consiste à aller jusqu’à ce trou d’air, faire demitour, phare éteint, et regagner la lumière progressivement en se laissant guider par celle du jour… C’est indescriptible, on se sent seul, et tous vos sens sont à l’affût du moindre rayon lumineux lorsque vos yeux sont habitués à l'obscurité. Superbe, émotions garanties  !!

Les plongées aux Medes sont vraiment faciles et peu profondes (profondeur maximum : 25m) : eau claire, rarement de courant ou juste ce qu’il faut pour se laisser bercer, une eau toujours chaude en été, et la macro n’est pas en reste ici avec une abondance de nudibranches, blennies, crevettes,... Alors foncez aux îles Medes ! Et en fin de journée vous pourrez savourer une délicieuse sangria faite maison accompagnée des tapas espagnols réputés, pour finir la journée en beauté !

J’aime...

Les plongées dans le bleu à la recherche des bancs de raies aigles.

Je recommande...

La randonnée d’une petite heure au départ de L’Estartit qui permet de rejoindre la calanque préservée de Cala Pedrosa. Le snorkeling ici est une merveille : eau translucide, peu fréquentée, et beaucoup de faune  !

Renseignez-vous...

Office de tourisme de L’Estartit et des îles Medes : www.visitestartit.com/fr

Mongolie, du mythe à la réalité

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De la fraîcheur des forêts du nord aux chants des dunes du désert de Gobi ce ne sont pas moins de 1500km de steppes sur des pistes chaotiques, et ça secoue un peu ! Extrait de mon carnet de route...

- Oulan Bator

La grande fête du naadam vient de se terminer, il fait 35°. Entre les usines du fleuron de l'industrie mongole et les immeubles d'architecture soviétique, on ne peut pas dire que cette ville donne envie d'y rester bien longtemps.

J0

Rapidement, les routes goudronnées disparaissent pour laisser place à des pistes défoncées. 3 jours de 4x4 nous séparent du lac Khovsgol et des forêts du nord. Monts et vallées se succèdent. 10h30 plus tard, nos sacs sont enfin déposés dans notre yourte. Une petite colline à proximité du camp

nous tend les bras. Instant de liberté riche en symbole, et galop dans l'ombre des chevaux du Grand Mongol... La température chute brutalement. Il est temps de regagner le camp. Sous la yourte  : épisode sauna avant de s'endormir, séquence glagla pour le réveil !

J2

La douce chaleur du duvet n'a incité aucun d'entre nous à se lever pour alimenter le poêle à bois. Le toit de notre yourte est gelé, soit un différentiel de plus de 40° en 24h ! Sur le trajet, petite halte au temple de Amarbayasgalant. Ce magnifique monastère bouddhiste fait partie des rares édifices religieux qui ont miraculeusement été sauvés du frénétique vent de destruction lancé en 1930.

J4

Nous voici enfin aux portes de la taïga sibérienne. Les Tsataans (tribu nomade d'éleveurs de rennes) viennent de lever leur camp, mais nous avons la chance de dormir dans l'un de leurs tipis sur les rives du lac.

J5

Nos chevaux nous attendent à l'entrée du camp. Les selles sont un savant rafistolage de bois, de cordages et de cuir. Un Mongol ne se plaint jamais, alors nous ne dirons rien. Nous suivons de petits sentiers qui serpentent entre troncs et montagnes. L'obscurité de la forêt laisse place de temps à autre à des prairies parsemées de fleurs où se regroupent quelques yaks. Tandis que la selle commence à entamer nos chairs, des cavaliers nous demandent de les aider à rassembler le bétail éparpillé à flanc de montagne. Nos rêves de gosses deviennent réalité.

J6

Avec le corps meurtri par les courbatures, les longues heures de pistes deviennent interminables...

J10

Au milieu de nulle part nous sommes accueillis par une famille de nomades. Après avoir révisé les dizaines de règles du savoir-vivre local, nous franchissons le pas de la porte de la yourte et nous sacrifions au rituel de l'accueil mongol : le fameux bol de lait de jument fermenté (airak) passe de main en main. Les Mongols en raffolent, nous pas vraiment ! Après quelques échanges de civilités nos sacs sont chargés sur une charrette, un sympathique yak se chargera de la tirer. Nous quittons avec soulagement le 4x4 pour 2 jours de marche.

Le toit de notre yourte est gelé, soit un différentiel de plus de 40° en 24h !

J16

Nous arrivons dans le désert de Gobi près de Khongor, une bande de 180km de dunes de sable qui se perdent au pied du massif de l'Altaï. Le grand Marco Polo est de retour pour nous accompagner dans une virée à travers les dunes à dos de chameau. Un vent très violent nous oblige à nous protéger le visage et les yeux. Il est impossible de fixer nos tentes, et l'opération se transforme vite en partie de parachute ascensionnel. Une balade au sommet des dunes nous redonnera du courage. Soudain, une petite avalanche de sable déclenche des vibrations au sol. Elles s'accompagnent d'un bruit ressemblant à un moteur de petit avion, la dune vient de se mettre à "chanter"...

J18

Notre dernière nuit se déroule sous un ciel rempli d'étoiles filantes. Un beau cadeau pour notre départ...

J’aime...

Regrouper le bétail aux côtés des redoutables cavaliers mongols. Vivre quelques jours la vie des nomades.

Je recommande...

Faire très attention au choix de son guide, la notion de service reste souvent un concept que beaucoup ignorent...

Renseignez-vous...

Office de tourisme de Mongolie : officedutourismedelamongolie.com

Lire : Guillaume de Rubrouk, "Voyage dans l'Empire Mongol".

François Joly _

Le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve.

par Guy de Maupassant

par Patrick O'Neill

Avec un métier qui lui impose de longues heures devant un ordinateur pour concevoir des logiciels sophistiqués, Patrick profite de chaque saison pour explorer les plus grands parcs nationaux des États-Unis. C'est en les parcourant à pied lors de longs treks de plusieurs jours qu'il a redécouvert la photographie pour capturer ces moments rares.

Un autre regard sur le Grand Canyon

Le désert de l'Arizona est toujours représenté sous la chaleur et la sécheresse. Cependant en hiver lorsque la neige tombe sur les hauteurs le paysage prend une toute autre dimension et dévoile une beauté différente tandis que la neige accentue les reliefs.

Grand Canyon sous la neige

Randonner à l'intérieur du parc national de Grand Canyon en hiver peut être une expérience époustouflante : le fond du canyon étant situé à 1000 mètres du sommet de la falaise, la promenade peut mener le marcheur à travers des températures douces au fond du canyon jusqu'à des tempêtes de neige quasi glacée au sommet.

Cerf mulet du Grand Canyon

On associe souvent le climat désertique à une vie quasi inexistante, sans faune ni flore. Pourtant le fond du canyon révèle une faune bien vivante. Il abrite de nombreuses espèces et notamment des oiseaux, des couguars, et ce cerf mulet (ou cerf à queue noire) spécifique à l'ouest nordaméricain.

Une géomorphologie d'une grande richesse

Le Grand Canyon offre une géologie et une géomorphologie étonnantes, notamment avec ses parois vertigineuses. Lorsque vous le parcourez, vous ne pouvez qu'être ébloui face à l'ampleur de cette merveille de la nature.

La main de l'homme

Même si on peut considérer le fond du canyon comme encore sauvage, on peut y voir la main de l'homme : le Black Bridge (pont noir) est une prouesse technique qui s'étend sur plus de 150 mètres au-dessus de la rivière Colorado. Ce pont permet la liaison - à piedentre les deux rives, nord et sud.

Le saviez-vous ?...

17 098 242 km² = la Russie est le plus grand pays au monde en terme de superficie. Mais quel est le plus petit pays du monde ?...

7 100 802 000 = le nombre d'habitants sur Terre (au 27/02/2013). Et quel est l'état le moins peuplé du monde ?

48 = le nombre de sommets dépassant les 4000m dans ce petit pays qu'est la Suisse (134ème rang mondial en superficie). Quel est le pays le plus plat au monde ?

37 730 064 = nombre d'habitants à Tokyo (en 2012), ce qui en fait la ville la plus peuplée du monde devant Mexico puis Séoul. Quel est le nom de la ville qui se trouve en 499ème position mondiale en nombre d'habitants ?

3500 = nombre d'années d'activité de l'Etna (Italie), le volcan le plus actif de la planète. Quel est le volcan le moins actif ?

6 650 = nombre de kilomètres du plus long fleuve du monde, le Nil. Et personne n'a encore réussi à déterminer quel est le fleuve le plus large !

Retrouvez les réponses à ce quizz sur notre blog Repérages Voyages :

Découvrez le blog de votre magazine Repérages Voyages en cliquant ici :

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Y’a plus de surprise : chaque année en début d’hiver, Vienne est en tête des classements européens des villes où la qualité de vie est la meilleure. Vienne ?

Est-ce certain ?... me suis-je souvent demandé, sceptique. Il me fallait vérifier sur place et je suis rentré conquis ! Mes suggestions pour une visite éclair :

9h00

Mon safari urbain démarre dans le centre historique ceinturé par le boulevard du Ring. Les rues se réveillent lentement et le soleil éclaire progressivement les grands bâtiments baroques. La Cathédrale SaintEtienne se dresse fièrement au cœur du quartier. Plus loin le palais impérial a été transformé en musée consacré à l’impératrice Sissi mais je préfère rester à l’extérieur et admirer le panorama sur l’hôtel de Ville. En revenant sur mes pas je visite la Crypte des Capucins, dernière demeure quelque peu morbide de tous les Habsbourg qui ont régné sur l’AutricheHongrie jusqu’en 1918.

11h00

Cap au sud, je passe devant la belle ambassade de France et arrive au Palais du Belvédère. En traversant un beau jardin à la française je monte progressivement vers ce magnifique bâtiment semblant dominer toute la ville du haut de sa colline. Là aussi l’intérieur est transformé en musée et j’y admire les plus belles œuvres de Gustav Klimt dont Le Baiser, tableau star dans le monde entier. www.belvedere.at/en

12h00

A la sortie du Belvédère mon estomac crie déjà famine. Au coin d’une rue adjacente je m’installe chez Salm Bräu , une brasserie authentique comme je les aime. Dans l’assiette, un bon goulash fait maison et dans le verre, une bonne bière brassée dans les cuves visibles au bout de l’alignement des tables en bois qui accueillent les clients. Ambiance garantie.

Rennweg 8, 3ème arrondissement. Service tous les jours de 11h à minuit

http://www.salmbraeu.com/

14h00

L’Autriche aussi a son Versailles. Le château de Schönbrunn est le lieu le plus visité du pays, un peu excentré (prenez le tramway). C’est en l’admirant depuis la cour d’honneur que je mesure son gigantisme. Avec ses 1441 pièces je me dis que l’ex résidence d’été de Sissi ferait un beau terrain de cache-cache. Aujourd’hui seule une quarantaine est ouverte au public mais elles offrent un bel aperçu du style et des fastes de l’époque. Autour du château le parc de 200 hectares qui faisait office de réserve de chasse est devenu un cadre unique pour une balade romantique à quelques lieues du centre ville de Vienne.

Ouvert 365 jours par an.

www.schoenbrunn.at/fr.html

16h30

Comme son nom l’indique, le café viennois est… viennois. Impossible de ne pas le tester. A l’heure du goûter, je m’installe dans le salon douillet du très connu hôtel Sacher pour déguster une belle tasse coiffée de crème fouettée le tout saupoudré d’un chocolat fin. Pour l’accompagner j’opte pour le fameux Sachertorte, gâteau de chocolat moelleux et de confiture d’abricot créé en 1832 par le premier maître des lieux.

Situé derrière l’Opéra, ouvert tous les jours de 8h à minuit www.sacher.com/

19h00

Proche du Danube, le parc d’attraction du Prater est l'un des plus anciens d’Europe (fin du XVIIIème siècle). Depuis 1896 la grande roue domine le site et offre un beau panorama sur toute la ville. En me promenant à travers les allées du parc au crépuscule je retrouve l’ambiance du film Le Troisième Homme qui fut réalisé ici en 1949. Le parc est en accès libre mais les attractions sont payantes.

Grande roue ouverte jusqu’à 21h45 en hiver, 23h45 en été.

www.praterservice.at/en

21h00

Pour terminer la journée direction l’opéra ! Celui de Vienne est l’un des plus prestigieux au monde. Des dizaines de représentations se succèdent chaque année depuis 1869 entre le 1er septembre et le 30 juin. Ce soir c’est Carmen, récemment on y jouait la Traviata ou Don Giovanni. Les plus grands opéras se jouent encore à guichets fermés dans cette salle grandiose.

Faites la queue 1h avant la représentation du soir sur le flanc gauche du bâtiment et vous obtiendrez peut-être un billet vendu en dernière minute à petit prix.

www.wiener-staatsoper.at

J’aime...

Déguster des cafés viennois sur la banquette en velours de l’hôtel Sacher.

Je recommande...

Les viennoiseries du magnifique Café Central ou de la pâtisserie Demel.

Plus d’info... Office du tourisme :

www.wien.info/fr

Lucas Lahargoue _

Lucas Lahargoue _

Premières respirations indiennes

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On m’avait prévenue : l’Inde est différente. Malgré deux ans en solo sur les routes, je prends cette réalité tangible et physique en pleine figure.

Pour mes premiers pas en Inde, je voulais absolument privilégier la lenteur et ne pas quitter New Delhi sans une longue immersion dans ses quartiers. Harcelée par un agent touristique jusqu’aux portes de ma chambre, décontenancée par des regards insondables, ici je suis une fille, et plus qu’ailleurs : une fille seule et blanche.

Découvrir la ville en négligeant consciencieusement mon plan et filer dans les ruelles à la recherche d’un patriarche ou d’une bande d’enfants ?… Non, pas ici. Après le désœuvrement et les doutes des premiers jours, je

comprends enfin qu’ici je vais devoir changer de stratégie. Je dois trouver un allié indien. Je me mêle alors au monde grouillant des chauffeurs, ces invisibles qui voient tout.

Mon chauffeur du jour, Timbal, me fait rire avec son anglais très personnel et rythmé. Je l’imite inconsciemment en roulant mes R avec insistance. La main sur le klaxon, le vieux conducteur me parle de sa fille à laquelle il consacre tout son salaire. Âgée de huit ans, elle est déjà en pension, loin de l’agitation de Delhi. Plus tard, elle sera docteur "car tu sais, tous les docteurs des New-Yorkais sont indiens".

Par-dessus la cacophonie de Delhi je lui parle du bidonville des jongleurs, situé en périphérie de la ville. Instantanément son regard me fait déchanter. Timbal est le quatrième taximan qui refuse de m’y

conduire. L’obscurité tombe sur Delhi, je dois regagner mon camp de base : l’Inde noctambule est un monde d’hommes. Pour autant, la nuit est presque aussi bruyante que le jour.

Le lendemain matin, mon chauffeur finit par se plier à l’une de mes requêtes et accepte de jouer les traducteurs pour partir à la rencontre des marchands ambulants sur les grands axes routiers de New Delhi.

C’est ainsi que je croise Sabu, jeune vendeur de livres. On partage un repas tandis qu’il me parle, un sourire lumineux tatoué aux lèvres, des coulisses d’un travail épuisant. L’organisation est rodée et tous les enfants partagent leurs recettes

quotidiennes. Cette organisation serait syndicale si elle ne cachait pas la présence de parrains de l’ombre qui extorquent aux enfants le prix de la "protection". Sabu me présente alors à son cousin, mutilé dans un accident agricole. Sans bras droit, il cale les livres dans une sacoche de fortune. Mais il est difficile de garder son cousin inactif puisque c’est lui qui réalise les meilleurs chiffres de la bande, son handicap décuplant les ventes auprès des automobilistes.

Avant que nos chemins ne se séparent, Sabu tient à ce que je rende visite à l’une de ses amies. Dans un marché populaire du Old Delhi, on se met en quête d’une vendeuse qui pratique la médecine ayurvédique. Méthode millénaire qui

Mon statut encombrant de fille va me permettre de pénétrer les rituels du quotidien de la moitié silencieuse de l’Inde...

commence à faire timidement école en France, l’ayurveda est ici un rituel quotidien. Avant de me proposer un diagnostic, Naya me montre sa trousse de toilette : un dentifrice à la girofle, un autre au miswak surnommé "l’arbrebrosse à dent", une huile aux feuilles de neem et un onguent capillaire à l’huile piquante de moutarde. Je ris, sans repère face à ses produits de prédilection. Et le maquillage dans tout cela  ? Elle sort alors d’une pochette délicate un bâtonnet de kajal et me montre comment souligner mes yeux. Sur la nuque, un peu d’essence d’amlas - petites baies blanches acidulées - et je suis prête à être auscultée.

Tandis que la guérisseuse rabroue mon interprète, bien trop masculin, je réalise que mon statut encombrant de fille va me permettre de pénétrer les rituels du quotidien de la moitié silencieuse de l’Inde. Modifiant sur un rythme de

marche forcée mes projets d’exploration de bidonvilles et autres acrobaties urbaines, la naïveté des premiers jours se transforme peu à peu en plongée ludique dans le monde des femmes, dans le strass des préparatifs des mariages, dans la douceur des saris, dans les ateliers des cuisinières. L’Inde a ses codes, ses rythmes ; novice je vais m’y adapter.

J’aime...

La street food indienne, arrosée d’un thé chai terriblement sucré !

Je recommande...

Découvrez les parcs de New Delhi, surtout le Lodhi Garden, ainsi que le lac de Hauz Khas Village.

Renseignez-vous...

Page Facebook, Incredible India, une porte-ouverte critique et sensible sur l’Inde tentaculaire : www.facebook.com/

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Amoureux de Montréal...

Je suis Canadien. De passage à Montréal pour les fêtes de fin d'année je lunch avec mon mentor de toujours, monsieur Richard Villeneuve. Je lui fais part de cet article que je dois rédiger à votre attention, une conversation de trois heures...

Nous n’avons pas parlé des nombreux festivals qui attirent des millions de touristes chaque année à Montréal  : le festival Juste Pour Rire, une institution avec des ramifications à Toronto, Chicago et Sydney. Ou bien le festival Montréal en Lumière qui nous réchauffe en hiver grâce à sa gastronomie et à ses nuits blanches (avec un hôtel de glace). Ou encore l’International des Feux d’Artifices qui, l’été, illumine les yeux des enfants et des plus grands depuis 1985. Avec une incroyable diversité, chacun

des quartiers ethniques a son festival  : italien, grec, chinois, caribéen, etc…

Le Festival de Jazz est pourtant de loin mon préféré  : 10 jours de concerts extérieurs ou en salle, pour différents styles musicaux joués par une pléiade d’artistes locaux et internationaux. On y a vu au cours des 30 dernières années des légendes telles Ray Charles, Pat Metheny, Miles Davis, Ella Fitzgerald ou Bob Dylan ainsi que Michael Bublé, Norah Jones, Prince, Diana Krall et bien sûr le groupe québécois Uzeb.

Nous n’avons pas parlé de l'aspect sportif de la ville. Pourtant Montréal tient son Grand Prix de Formule 1 en juin sur le circuit Gilles Villeneuve depuis 1978. L’équipe de hockey Le Canadien est celle qui a remporté le plus souvent un championnat professionnel, tous

circuits confondus. Les Jeux Olympiques s'y sont déroulés en 1976. Le Circuit Professionnel de Tennis s’y arrête chaque année. La Professional Golf Association vient y faire son tour. Et les amateurs de sports de combat sont comblés  : ces gladiateurs des temps modernes tirent peut-être leur force de leurs ancêtres coureurs des bois. Pour n’en nommer qu’un, Georges St-Pierre (GSP pour les connaisseurs), est l’athlète canadien le plus connu mondialement.

Nous n’avons pas parlé non plus de l’architecture unique de Montréal, bastion européen en Amérique du Nord. Il n’existe pas d'autre endroit au monde où un Européen et un Américain peuvent se sentir chez eux autant l'un que l'autre. L’architecture est autant française, anglaise que nord-américaine. Les églises sont d’une beauté unique, et

tout visiteur se doit de visiter la Basilique Notre-Dame. Ce joyau vous laissera bouche bée.

Nous n’avons pas parlé du côté culturel de Montréal qui a fait connaître au monde entier Céline Dion, le Cirque du Soleil, l’Orchestre Symphonique et sa nouvelle salle de spectacles, les Grands Ballets Canadiens, Simple Plan, Leonard Cohen, Oliver Jones et plus récemment Corey Hart, Roch Voisine, Robert Charlebois, Véronic DiCaire, ou Garou...

Nous n’avons pas parlé du circuit gastronomique qui s’est développé au cours des vingt dernières années grâce à des chefs de réputation internationale. Ces chefs savent exploiter les produits locaux qui sauront plaire aux plus exigeants des épicuriens. Je vous conseille de réserver plusieurs mois à

Arrêtez-vous au fameux Montreal Pool Room rue Saint-Laurent et demandez "deux

roteux et une graisseuse"...

l’avance dans ces restaurants car les listes d’attente sont très longues. Si vous êtes un peu comme moi et aimez rencontrer les locaux dans leur quotidien, vous irez manger un Roast Beef #2 avec patates pilées à La Taverne Magnan, déguster un smoked meat chez Schwartz avec un pickle , savourer le bagel chez Fairmount. Si votre estomac est encore solide à 3h00 du matin et pour reprendre une bonne expression québécoise, arrêtez-vous au fameux Montreal Pool Room rue Saint-

Laurent et demandez "deux roteux et une graisseuse". Je vous laisse la surprise. Si vous en voulez encore, remplacez la graisseuse par une poutine  : un délice nocturne réputé maintenant dans toute l'Amérique du Nord.

Nous n’avons donc pas parlé de ce que le lecteur retrouvera en feuilletant les guides touristiques. Nous avons simplement parlé de la joie de vivre. Montréal est une ville où on peut marcher à toute

heure du jour en toute quiétude, en toute saison. Les terrasses extérieures débordent de clients dès le début de la fonte des neiges au printemps. L’été, on peut flâner de quartier en quartier et s’arrêter dans les boutiques sans oublier les marchés Atwater et Jean-Talon. L’automne, il fait bon se promener au Mont-Royal pour la beauté des feuilles des arbres qui changent de couleur.

L’hiver est le moment idéal pour visiter la ville souterraine : 30 km de tunnels couvrant 12  km2 représentant 80% de l’espace de bureau et 35% de l’espace commercial du centre-ville. 500 000 personnes l’utilisent chaque jour.

Pour conclure monsieur Villeneuve et moi nous sommes quittés, et il m’a confié en toute sincérité: "Montréal est la ville où je veux mourir" . Que dire de plus sinon, bienvenue à Montréal  !

Yves Martel _

J’aime...

La « Joie de Vivre » , ce sentiment de bien-être que l’on retrouve dans tous les quartiers.

Je recommande...

Prendre une consommation sur une terrasse dès votre arrivée pour discuter de votre itinéraire avec vos voisins de table.

Renseignez-vous...

Office de tourisme du Canada : http://fr.canada.travel/

Office de tourisme de Montréal : www.tourisme-montreal.org/Accueil/

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Dans un cocon au Four Seasons, Koh Samui

Il existe des hôtels dans ce monde qui vous font oublier le peu d'intérêt de la destination, des espaces privilégiés qui vous projettent dans un tel cocon que vous ne souhaitez plus en sortir...

Je viens d'arriver sur l'île de Koh Samui, située dans le golfe de Thaïlande à moins d'une heure de vol de Bangkok. J'ai oublié de convertir des devises et je regrette très vite de n'avoir pas réservé de transfert avec l'hôtel que j'ai sélectionné pour un séjour d'une semaine : le Four Seasons Koh Samui.

Lorsqu'il s'agit de luxe j'apprécie le charme très personnalisé de toutes petites structures, ou, à l'autre l'extrême, la garantie irréprochable d'une organisation parfaitement rodée, mais dans le plus bel environnement.

Four Seasons figure sur ma liste des 5 meilleurs groupes hôteliers de luxe : aussi ne suis-je point surprise lorsque, en pénétrant dans le charmant nid d'aigle qui constitue la réception de l'hôtel, je reste bouche-bée : le soleil caresse une jungle touffue révélant à peine les toits paillés des villas de l'hôtel. A l'arrière-plan, la mer, jusqu'aux îles voisines. Somptueux.

Petit bracelet de jasmin, serviette rafraîchissante parfumée de citronnelle, et le gracieux sourire thaïlandais signent les premières minutes de mon tout premier séjour en Thaïlande. Et comme chaque fois que je découvre un pays, je suis exigeante. Je veux être éblouie, rentrer chez moi gavée de souvenirs, de saveurs, d'images entêtantes. Très vite on m'accompagne en voiturette de golf sur les méandres du chemin qui dévale la colline sous les palmiers et les arbres de toutes essences : puis, une volée de marches en bois, un rideau que l'on

soulève et... me voici "chez moi" pour 7 jours. J'ai beau avoir connu de nombreux très beaux hôtels je ne peux m'empêcher de sourire...

Une grande terrasse rectangulaire aux lattes de bois sombre constitue une esplanade entre les pièces de ma villa et le paysage. Entre les deux, "ma"

Four Seasons Koh Samui _

piscine privée, long couloir bleu d'une profondeur de 1,65m qui me permettra de faire des longueurs chaque matin au réveil. Par-delà ce bassin saphir j'admire le golfe de Thaïlande et sa brume enveloppant le sommet des îles d'en face, la tumultueuse Koh Phangan réputée pour ses "full moon party".

Quand le personnel s'efforce de m'entraîner à l'intérieur de ma chambre et de la grande salle de bains répartie en petites pièces indépendantes je note au passage une belle hauteur sous ce plafond couvert de bambou tressé, façon thaïlandaise. Plancher de bois verni et tapis de coton natté, baignoire design face à la baie vitrée pour vous permettre

de prendre un bain en admirant le panorama, éclairages subtils et bureau avec wi-fi de grande qualité. J'abandonne les fleurs d'orchidées ornant les draps de bain et je retourne sur la terrasse. De grandes chaises longues me tendent les bras, je m'y endors en me noyant dans le paysage...

Ai-je rêvé le spa enfoui sous les arbres et dont vous redescendez à la lueur des bougies en fin de journée ? Ai-je rêvé les délices savourés du petit déjeuner

jusqu'au dîner dans une explosion de parfums thaï même si fromages français et pâtisseries étourdissantes restent au menu ? J'ai même eu le plaisir de retrouver ici au Four Seasons le chef catalan très talentueux que j'avais interviewé dans un autre grand nom de l'hôtellerie des Maldives il y a trois ans. Notez d'ailleurs que les plats servis sur demande dans votre villa ou sur la plage de sable blanc ont la même qualité que celle des assiettes déposées devant vous dans l'un des deux restaurants. Vous

Ai-je rêvé le spa enfoui sous les arbres et dont vous redescendez à la lueur des bougies en fin de journée ?....

prendrez très vite goût à cette intimité préservée par un personnel charmant et aux petits soins...

Avec tant d'années de voyages intensifs derrière moi je dois admettre que le Four Seasons Koh Samui est le tout premier hôtel qui m'ait donné l'envie (assouvie) de ne pas quitter son enceinte. Après deux explorations somme toutes décevantes d'une demi journée à travers l'île je suis chaque fois bien vite revenue au nid. Et ma conscience se satisfait, avec un soupçon de remord malgré tout, de pouvoir justifier d'un climat suffisamment peu clément pendant ces quelques jours pour m'avoir empêchée d'explorer les fonds marins et les îles alentours. Néanmoins si je revenais sur l'île de Koh Samui c'est au Four Seasons que je prendrais ancrage.

J’aime...

Profiter de la mise en valeur du paysage superbe sans bouger de ma chaise longue, que ce soit sur la plage ou depuis ma villa haut perchée...

Je recommande...

On vous dira sans mentir que toutes les villas ont leur charme. Pour profiter de la vue au maximum (avec tarif raisonnable) demander le rang 400 (le numéro de ma villa ? 403).

Renseignez-vous...

Four Seasons Koh Samui

Surat Thani 84140

Koh Samui - Thaïlande Tel : 66 77 243 000

www.fourseasons.com/kohsamui/

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Exotisme et design, The Chedi

En arrivant au sultanat d'Oman je ne pensais pas découvrir un hôtel d'architecture très contemporaine aux portes du désert...

Je suis arrivée de nuit, après un vol direct en provenance de Paris sur la confortable compagnie aérienne nationale Oman Air. Dans l'avion déjà l'influence de la culture omanaise se faisait sentir ; en entrant dans ma chambre j'avise de suite la coupelle de dattes rondelettes qui me projettent définitivement dans l'imaginaire du livre des Mille et Une Nuits. Je vais passer quelques jours dans l'un des deux derniers sultanats indépendants au monde : Oman.

Ce n'est qu'au réveil que je prendrai la mesure de mon dépaysement tout en appréciant l'architecture très design de l'hôtel The Chedi. En ce début de matinée de février je découvre ma chambre toute de murs blancs et bois sombre, agrémentée de stores textile qui filtrent la lumière à travers d'étroites mais très

hautes fenêtres dans les murs épais. Sur les rives du golfe d'Oman mieux vaut ne pas trop inviter la lumière à entrer…

Banquettes basses, urnes contenant de jolies ou savoureuses surprises, fleurs disséminées ici et là, on se surprend à vouloir tester tout ce qui est mis à disposition et à adopter le "way of life" d’Oman  : cafetière à long bec, pipe à eau, loukoums et pistaches,…

Se rendre jusqu’au restaurant pour prendre un petit déjeuner est une agréable promenade  : des pièces d’eau séparent les bâtiments bas dissimulés sous la cime des palmiers. De jolis chemins pavés de grège serpentent entre des labyrinthes de buis taillé. Ici le désert se fait oublier et le regard se porte inexorablement sur l'horizon  : la longue plage déserte est léchée par une mer d'huile. Face au restaurant je contemple la piscine autour de laquelle sont disposées des chaises longues protégées du soleil intense par des claies.

Au Chedi le buffet du petit déjeuner est à la fois exotique et pantagruélique  : votre appétit ou votre gourmandise ne suffiront pas à épuiser les délices qui sont proposés, à commencer par les fruits frais. Pour déjeuner vous hésiterez entre les nombreux plats proposés à la carte, harmonieux mélange de cuisine légère mais sophistiquée. Pour le dîner et plusieurs fois par semaine vous profiterez d'un espace dédié au barbecue avec des brochettes de viandes et crustacés d'une qualité irréprochable ainsi que des salades

et poêlées aux saveurs du Moyen-Orient, le tout à la lueur de flambeaux et de bougies à ciel ouvert. Exotisme assuré  !

Depuis le Chedi vous pourrez vous rendre à Mascate, capitale du sultanat, en quelques minutes et découvrir les souks ou arpenter la promenade face au port. Ou partir en exploration dans le désert grâce à une excursion organisée par le concierge de l'hôtel et y passer une nuit ou deux. Si vous préférez vous reposer n'oubliez pas de déguster une pâtisserie à

Le spa vous plongera dans l'univers de Sinbad ; ambiance miel, figues et dattes dans des lumières ambrées...

l'heure du thé sur l'une des terrasses en plein air, ou de vous offrir un massage ou un traitement pour le corps au spa qui vous plongera dans l'univers de Sinbad dès que la masseuse posera une main sur votre dos. Ambiance miel, figues et dattes dans des lumières ambrées.

Membre du réseau prestigieux Leading Hotels of the World, The Chedi s'adresse aux voyageurs d'affaires tout autant qu'aux touristes soucieux de qualité mêlée d'authenticité. Le confort moderne, la qualité de la table et le service souriant et affable participent à la beauté du souvenir que vous garderez du sultanat d'Oman. Il ne fait que 26°C à l'heure où je rédige cet article fin février, la meilleure période de l'année  ! Notez enfin que la population omanaise est ravie d'accueillir des visiteurs français et se montre chaleureuse et désireuse de vous aider dans votre découverte, ce qui fait d'Oman une élégante alternative au clinquant des émirats voisins.

Marie-Ange Ostré _

J’aime…

Une semaine de déconnexion totale entre mer et désert sans l'opulence écrasante des émirats voisins. Les longues promenades sur la plage déserte.

Je recommande...

Profiter de chaque espace de cet hôtel destiné à multiplier les expériences pendant votre séjour. Passer au moins une nuit dans le désert.

Renseignez-vous...

The Chedi

North Ghubra 32, Way No. 3215

18th November Street

Mascate, Sultanat d'Oman

Tel : (968) 24 52 44 00

www.ghmhotels.com

Office du tourisme d'Oman (en français) : www.omantourisme.com

Compagnie aérienne nationale Oman Air : www.omanair.com

Malaisie, ses marchés gourmands

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USA MALAISIE OMAN AUTRICHE CANADA INDE THAÏLANDE

La Malaisie n'est pas un pays, c'est une destination : nulle part ailleurs en Asie vous ne trouverez une telle pluralité de cultures, de traditions, de paysages, et de... spécialités culinaires !...

La Malaisie est une destination de voyage qui s'adapte à tous les budgets, des plus royaux aux plus modestes. Si je ne prends en compte que mes découvertes culinaires j'ai ainsi goûté à chaque catégorie avec la même gourmandise, avec la même objectivité et dans la même recherche : celle du goût, de l'originalité, de la qualité avant tout, sans jamais

être déçue. J'ai eu l'occasion de visiter plusieurs marchés au cours de mon voyage, des grands et des petits, à Kuala Lumpur, dans l'archipel de Langkawi et au Sarawak sur l'île de Bornéo : c'est chaque fois une fête des sens ! Les yeux, les papilles, l'odorat, l'ouïe et le toucher, tout est sollicité sur n'importe quel marché en Malaisie.

Les cuisinières de toutes confessions, de toutes origines, profitent ici d'une abondance extraordinaire de produits disponibles. Les marchés regorgent de fruits et légumes, mais se limiter à cette liste déjà longue serait oublier la diversité des produits de la mer et des épices.

Kuala Lumpur. En arpentant Jalan Petaling (marché de rue) dans cette capitale vieille de 150 ans, un Malais me révèle l'un des secrets de la diversité de la gastronomie en Malaisie : "Lorsque le pays s'est construit les Indiens ont apporté les épices (cardamome, muscade,...), les Chinois ont apporté les légumes, et pour adoucir le tout, les Malais ont ajouté de la noix de coco". Dans le vieux quartier chinois les mamies cuisinent sous des bâches les abritant du soleil : tranches d'aubergines frites, poissons séchés puis frits et relevés d'une sauce rouge, ou mets colorés et riches dont la composition restera secrète...

A Kuala Lumpur j'ai passé une bonne heure chez un seul marchand de légumes et autres curiosités gourmandes au Wet Market, en essayant de lui extorquer des

secrets de conservation et de préparation de ces aliments ultra-frais, ou au moins leur nom : jantung pisang (coeur de la fleur rose de bananier, à préparer en salade), keladi (nom utilisé en Malaisie et à Singapour) à préparer comme un gros tubercule racine, tempeh (préparation à base de soja fermenté, à frire pour un dessert), etc...

A Kuching au Sarawak, province malaise sur la grande île de Bornéo, j'ai passé une soirée extraordinaire à déambuler au marché nocturne (indispensable !) : on y accueille le visiteur avec le sourire, et les Malais ont à coeur de vous faire goûter tout ce qu'ils vendent. Ici encore n'hésitez pas à louer les services d'un guide local si vous souhaitez en apprendre davantage sinon vous passerez à côté du nom de ces produits inédits et vous ne pourrez

Le tempeh, à l’état de pâte de soja, puis frit.

Les Indiens ont apporté les épices, les Chinois ont apporté les légumes, et pour adoucir le tout, les Malais ont ajouté de la noix de coco...

Au native market de Serian ne manquez pas le karipap et les crêpes apam balik.

pas demander comment on les prépare, sans compter que vous n'oseriez pas goûtez ! Ce serait dommage.

N'importe quel habitant vous indiquera l'emplacement du Night Market à Kuching, mais arrivez un peu avant le coucher du soleil pour voir tous les commerçants même si la foule est déjà présente. Paradis des végétariens, vous achèterez des "feuilles" de tout ! A faire bouillir, ou frire dans une poêle, accompagnées simplement d'ail ou d'un peu de piment. Vous trouverez également toutes les variétés, ou presque, de mangues et de légumes racines comme le taro. Mais sans doute préférerez-vous les spécialités locales tel le keropok lekor, ces grandes chips de poisson ou de crevette à tremper dans une sauce piquante, ou plus sucré, les kek lapis (qui signifie "plusieurs couches") : gâteau sucré du Sarawak constitué de plusieurs couches fines superposées et très colorées de préférence, souvent découpé en petits cubes. A la fin de votre visite, promis, vous n'aurez pas besoin de dîner !

Il existe aussi un marché beaucoup moins connu des touristes : le Native Market au village de Serian, au Sarawak. Fascinant, et tout aussi gourmand même si vous ne saurez où donner de la tête puisqu'on y cuisine à la minute et que vous n'aurez de cesse de tout goûter. Poissons séchés, légumes soigneusement alignés, mais

aussi beignets (de tout !), boissons colorées au lait de soja, pâtisseries,... Ma préférence ira vers des petits chaussons farcis de pommes de terre au curry (karipap), et vers les apam balik, crêpes fourrées de cacahuètes pilées et sirop de palme brun, un délice !

J'ai parcouru nombre de petits marchés en Malaisie, et si certains peuvent paraître franchement exotiques (j'ai aperçu du serpent sur l'un d'entre eux, pourtant sa vente est interdite) vous trouverez votre bonheur partout : la curiosité naturelle du voyageur est sollicitée à chaque instant, l'appétit du photographe est exacerbé, et la gourmandise de l'épicurien n'est jamais rassasiée...

Marie-Ange Ostré _

J’aime...

La culture mixte de la Malaisie a offert à ce pays une richesse gastronomique extraordinaire, faites la diète avant de partir !

Je recommande...

Louez les services d'un guide local pour profiter de tout, goûter à tout, et en apprendre davantage. Indispensable !

Renseignez-vous...

Office du tourisme de Malaisie : www.tourismmalaysia.gov.my/fr-fr/fr

Malaisie sur Facebook : www.facebook.com/malaisietourisme

Compagnie aérienne nationale : Malaysia Airlines

www.malaysiaairlines.com/fr/fr.html

Livres du voyage

Thaïlande Gaspard Walter (Editions de La Martinière)

Ce n'est pas un livre de voyage à proprement parler puisqu'il ne s'agit pas d'un guide touristique, encore moins d'un livre d'information. Les Editions de La Martinière proposent ici un livre différent : avec une volonté d'interaction entre le papier et l'internet, en flattant néanmoins les lecteurs qui ont gardé le goût du livre papier, de la belle image et du bel ouvrage. La reliure elle-même laisse apparaître les cahiers encollés, mais à l'intérieur de ce livre il vous faudra dénicher les quelques quarante liens indiqués par le signe @ pour vous rendre sur internet et entrer le numéro de la page (je vous laisse acheter le livre pour obtenir l'adresse précise). Ensuite, vous découvrirez 40 petits films vidéo qui complètent cette belle aventure dans ce livre de 352 pages tout de même.

Gaspard Walter est un jeune auteur-photographe, baroudeur depuis plus de dix ans. Il a participé à l'illustration par l'image de nombreux livres publiés notamment sur l'Asie. Ses photos dans cet ouvrage sont le reflet de son ressenti d'un pays dont on a déjà (presque) tout raconté, tout montré. Pourtant, j'ai été surprise par son regard et surtout par sa façon d'explorer des aspects moins connus - ou, au contraire, des clichés - soulignés par une lumière parfois glauque, souvent tendre. L'ambiance chromatique du livre tout en teintes chaudes donne à ces photos exposées souvent en double-page une couleur presque surannée sur des sujets pourtant d'actualité.

Cet ouvrage néanmoins se lit aussi comme un voyage, une traversée d'une Thaïlande presque discrète à l'opposée des idées reçues. On y aperçoit les hôtels fréquentés par l'auteur, les restaurants ou bars qu'il a appréciés, et même une recette de cuisine ici ou là sans compter quelques pages avec des recommandations pratiques.

Un très beau livre donc, à s'offrir ou à offrir, que vous connaissiez déjà la Thaïlande ou pas encore.

Acheter ce livre

Lire, c’est voyager ; voyager, c’est lire.

Victor Hugo

Guide de l'Amateur du Chocolat, ouvrage collectif (Editions Petit Futé)

Pourquoi ce livre dans une sélection de livres destinés au voyage ? Parce qu'il évoque l'histoire du chocolat (en Amérique du Sud), la culture du cacao (en Afrique notamment) et son développement en Europe, et surtout les meilleurs points de vente en France, en Belgique et en Suisse.

Musées, films, salons d'exposition, et instituts de beauté, le Petit Futé explore toutes les pistes qui mènent au cacao transformé en produit de consommation courante ou de luxe. Reste ensuite à apprendre à le déguster, et à le conserver.

Ce petit livre de 238 pages trouvera aisément sa place (après une première lecture) dans la boîte à gants de votre voiture : au gré de vos explorations à travers nos départements français (la Corse n'est pas oubliée) vous pourrez alors dénicher les plus grandes adresses autant que les petits établissements discrets mais non moins savoureux. Chez vous, vous pourrez vous lancer dans la confection de nombreuses recettes traditionnelles (gâteau Forêt Noire, cannelés au chocolat) ou plus originales (escargots de Bourgogne au chocolat).

Un livre pratique, à petit prix, à consommer sans modération !

Vendée Globe 2012-2013

Pierre-François Bonneau (Editions Le Chêne)

Marie-Ange Ostré _

Voici le livre officiel de la 7ème édition de la course du Vendée Globe qui s'est terminée en début d'année, couronnée par un record. Retrouvez l'histoire des premières éditions de ce tour du monde qui ne se déroule que tous les quatre ans depuis 1989, et celle de l'édition 2012-2013 avec des photos somptueuses qui font souffler un vent de grand large sur les 192 pages de ce libre à offrir à tous les amoureux des océans ou aux navigateurs en herbe.

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Ces bracelets sont tressés avec la cordelette utilisée pour la fabrication des parachutes. Indestructibles, ils peuvent être dénoués pour remplacer un lacet sur une chaussure de randonnée, ou sécuriser un équipement en escalade. Affichez une alerte médicale : diabète, allergies, groupe sanguin, etc...

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Au sec, Decathlon

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Le magazine online du voyage

Repérages Voyages

Magazine gratuit

publié sur Internet par Editions Tucana

3 bis, rue de l’Alboni 75016 - Paris (France).

ISSN  2260-7714

Directeur de publication

Sylvie Vollet

Rédacteur en chef

Marie-Ange Ostré editions.tucana@gmail.com

Graphiste maquettiste

Lydia Su

Graphiste carte et icônes

www.itsabeautifulday.fr

Secrétaire de rédaction

Didier Colin

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Et Associés 17, rue de Choiseul

5002 - Paris (France)

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33 (0)1 83 64 51 26 bernard.mignon@et-associes.com

www.reperages-voyages.com

Photo de couverture

Baie de Hong Kong, par Marie-Ange Ostré

Collaborateurs sur ce numéro

Laurence Amat, Hélène Caillaud, Didier Colin, Olivier Goujon, François Joly, Lucas Lahargoue, Yves Martel, NowMadNow, Patrick O'Neill, Marie-Claude Orosquette, Marie-Ange Ostré.

© Editions Tucana - 3 bis rue de l’Alboni - 75016 Paris (France)

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Nous travaillons déjà sur notre numéro de printemps !

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