Automne / Hiver 2015 by Magazine Ruth

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Avancer sans FARDEAUX

Déshydratation

libre de performance

courir saintement

« Le monde était tellement

« Être libre de la performance, c’est aussi faire ce que l’Esprit nous met à cœur, même s’Il est le seul à le voir. Son joug est doux et léger... »

« Le vrai repos, c’est être libre, sans idole. Parce que je veux travailler pour lui, avec les bons motifs. »

attirant. Il y a quelques jours de cela...Il aspirait toutes mes préoccupations. Tellement, qu’il m’a fait oublier Toi. »

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courir « saintement» par Rachel Bergeron-Labelle

LIBRE DE PERFORMANCE par Catherine Côté

rappels quotidiens

RUTH | Magazine

table des matières

par Sheila Gaudreau Aubut

DESHYDRATATION par Camille Hébert

mission en Haiti par Émilie Bérubé

test MBti par Andréa Turcotte

citations

Graphiste Laury Haines

RĂŠdactrices en chef AndrĂŠa Turcotte

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Sheila Gaudreau Aubut

Le vrai repos, c’est être libre, sans idole. Parce que je veux travailler pour lui, avec les bons motifs. COURIR « SAINTEMENT »

par Rachel Bergeron-Labelle

out va toujours trop vite. La vie nous pousse plus vite que nos jambes ne peuvent courir. Et tout est toujours pressant. En 2010, Statistiques Canada a démontré qu’un Canadien sur quatre était grandement stressé. Pourtant, c’est maintenant bien connu. Tout le monde est d’accord! « L’éloge à la lenteur » fait bien du sens. Alors pourquoi suis-je encore prise dans un élan de vitesse, malgré moi? Je pose donc la question suivante : y a-t-il quelque chose de mal à être rapide? Dieu ne nous demande pas d’accomplir quoi que ce soit dans un délai prédéterminé. Une chose qu’il nous demande, par contre, c’est de pratiquer le repos.

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Ouf! Le repos. Juste lire le mot est une thérapie en soi. Évidemment, il faut des Marthe dans ce monde pour servir les repas, faire le lavage, ramasser les dégâts. Mais, même les Marthe doivent être des Marie, parfois. Jésus a dit à cette servante de cœur qui se plaignait du comportement inactif de sa sœur : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses, mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée. » (Luc 10.41-42) Une chose intéressante que je remarque dans ce verset, c’est que Jésus n’a pas demandé à Marthe de se joindre à Marie. Marie a choisi la bonne part, qui n’est pas l’inactivité, mais plutôt la proximité avec Jésus. Le problème de Marthe n’était pas son service. Le problème de ces mains travaillantes était qu’elles servaient loin de Jésus.

Oui, la lenteur peut s’avérer un remède efficace lorsque la vie fait rage. S’arrêter et apprécier chaque moment est excellent et nécessaire. Mais que faire lorsque la vie tournoie et ne s’arrête pas? Que faire lorsque notre nouveau-né pleure de faim? Que faire lorsque notre enfant de 7 ans revient de l’école avec des devoirs pleins le sac, que le souper attend d’être brassé, que le mari est en retard, que la soeur de 4 ans crie parce que le chien vient de manger son dessin? S’arrêter n’est pas toujours une option. Regarder au ciel les bras tendus est souvent plus une image (et un espoir) qu’une réalité. Une vie de moine n’est pas possible, la plupart du temps. Et bien que je sois parfaitement d’accord avec l’idée d’avoir des temps planifiés de tranquillité, le vrai repos n’a rien à voir avec l’état de notre corps. Mais, il a tout à voir avec l’état de notre Esprit. « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués... et je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11.28) Jésus ne dit pas de s’arrêter, de planifier une fin de semaine de congé sans tâche ou d’ignorer les cris de nos enfants pour obtenir la paix. (Quoique je ne sois pas contre une fin de semaine de congé en amoureux!) Jésus dit seulement de venir à lui. Tout entier. Crier à Lui. Pleurer nos luttes. Partager nos peines. Lui démontrer nos angoisses. Gémir nos doutes. Supplier la paix. « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et courbés sous un fardeau, et je vous donnerai du repos. Acceptez mes exigences et laissezvous instruire par moi, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. En effet, mes exigences sont bonnes et mon fardeau léger. » Matthieu 11.28-30

C’est en changeant une couche que tu peux prier pour que ton nouveau-né dorme un peu plus cette nuit; c’est en ramassant un dixième dégât que tu peux réclamer de la patience; c’est en réconciliant une chicane que tu peux implorer que tes enfants comprennent le sacrifice de Jésus pour eux; c’est dans les dettes que tu peux crier et déposer chaque sou aux pieds de Celui qui t’aime plus que tout. Au pieds de Celui qui est mort pour que tu puisses changer une couche avec amour; Celui qui a été la patience ultime avec des disciples embêtants pour que tu sois patiente avec tes enfants; Celui qui a payé la plus grande dette pour que tu puisses réaliser qu’aucune dette n’est trop grande pour Lui. Venir à Lui est bien simple : c’est par la prière que nous pouvons nous approcher de notre papa céleste. «Apprendre à prier ne nous offre pas une vie moins chargée, mais un coeur moins chargé. » Une vie de prière, Paul E. Miller, page 24.

Est-il possible de briller sans s’épuiser?

Parce que je ne suis pas prête à accepter de laisser mes fardeaux à ses pieds. Je tiens mes problèmes si fort que les marques sur mes mains prouvent le désarroi de mon âme. Laisser mes fardeaux, mes peurs, mes angoisses, mes succès, mes tentations, mes péchés, mes plus grands tourments ne plus avoir le contrôle est tellement difficile que c’est ce qui m’éloigne du repos.

Le joug de Jésus, je pense, c’est d’aimer. Aimer parce que j’ai été aimée. Aimer Dieu, aimer Jésus, aimer son mari, aimer ses enfants, aimer ses parents, aimer ses amis, aimer ses voisins, aimer la Bible, aimer la prunelle de Dieu - l’Église. Aimer. « Si nous aimons les gens et si nous avons le pouvoir de les aider, nous serons donc oc-

cupés. Apprendre à prier ne nous offre pas une vie moins chargée, mais un cœur moins chargé. Au milieu des occupations extérieures, nous pouvons créer une tranquillité intérieure, nous avons une plus grande capacité d’aimer… et donc d’être occupés. » Une vie de prière, Paul E. Miller, page 24. Le vrai repos, c’est être à ses pieds - à chaque instant, tout en travaillant. Le vrai repos, c’est vérifier l’état de notre cœur. Le vrai repos, c’est être libre, sans idole. Parce que je veux travailler pour lui, avec les bons motifs. Le vrai repos, c’est l’abandon de tout. Le sacrifice de tout. « C’est seulement lorsque je m’abandonne que je suis vraiment libre. » Rend Collective. Parfois, je dois aller vite. Parfois, je peux être plus zen. Mais en tout temps, je dois être près de Dieu pour courir « saintement » et en paix.

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Pourquoi avons-nous tant de difficulté à trouver la paix? Pourquoi le repos semble-t-il bien enterré sous les couvertures de la vie? Pourquoi le calme et le silence sont-ils tellement tranquilles que, justement, on ne les entend pas!?

Le vrai repos, c’est faire confiance. C’est croire que Dieu a un meilleur plan. C’est « accepter [les] exigences » de Jésus. C’est permettre au créateur de me changer. C’est accepter le joug de Jésus - qui est doux et léger. C’est être près du cœur de Dieu. C’est désirer tellement sa volonté que la mienne n’est plus importante. C’est vouloir aimer, plus que tout, ce que Dieu aime. Le « moi » n’est plus important. Jésus est tout ce qui compte. Jésus, et être à ses pieds.

Mais le verset 29 est plus difficile à accepter : « Acceptez mes exigences et laissez-vous instruire par moi. » Il est là le problème.

Libre de performance par Catherine Côté

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ous vivons dans une société axée sur la performance. Elle se manifeste partout. Même dans l’église. Pendant plusieurs années, j’ai cherché à performer dans la vie chrétienne. Je sentais que je devais prouver mon attachement à Jésus en faisant toujours plus. Je désirais plaire à Dieu, aux autres, au pasteur, aux responsables. Je voulais être à la hauteur de mon idéal chrétien. Plus je m’impliquais, plus je me sentais valorisée. J’étais appréciée pour ce que je faisais et on vantait mon zèle. Pour continuer d’avoir l’approbation des autres et de Dieu, je cherchais à me surpasser.

Parfois, ce qui nous pousse à en faire plus, c’est la culpabilité de dire non ou le sens du devoir. On se dit facilement : si je ne le fais pas, qui va le faire? La pression qu’on s’impose conduit souvent à l’anxiété, l’épuisement, l’insatisfaction ou la démotivation. Puis, j’ai eu une prise de conscience. Pourquoi y avait-il si peu de puissance dans ma vie? Je sentais qu’il me manquait quelque chose. Mes efforts humains n’obtenaient que des résultats humains. J’ai compris que je devais arrêter d’être une Marthe qui s’agite à servir le Seigneur et devenir une Marie qui s’assoit aux pieds de Jésus pour recevoir. Oui, vous avez bien lu : recevoir.

Pendant longtemps, j’ai cru que recevoir était égoïste. Il me semblait que donner, aider, se sacrifier était tellement plus « spirituel »! J’ai donc fait quelque chose de totalement contraire à ma nature : je me suis libérée de tous mes ministères, et pendant plusieurs mois, je n’ai eu comme mission que de chercher l’intimité avec Dieu. J’ai arrêté d’avoir les « wow! » des autres devant mes accomplissements. J’ai appris à me satisfaire du « wow » de Dieu. Lorsqu’on devient indifférent aux compliments et aux critiques des autres, on est libre de vivre devant l’audience d’un Seul.

« Être libre de la performance, c’est aussi faire ce que l’Esprit nous met à cœur, avec Lui, même s’Il est le seul à le voir. Son joug est doux et léger, et Il n’a jamais voulu nous imposer un fardeau. »

Guitar pixabay.com/Splitshire

Oeuvrer à partir de l’intimité est complètement différent. Je n’ai jamais vu une branche se forcer pour faire sortir une pomme! Dans Jean 15, on voit que si on reçoit l’amour de Jésus et qu’on y demeure, Son amour va découler sur les autres naturellement. Lorsqu’on est en communion avec l’Esprit, c’est Lui qui agit à travers nous. Voilà la puissance qui manquait tant à ma vie... Être libre de la performance, c’est aussi faire ce que l’Esprit nous met à cœur, avec Lui, même s’Il est le seul à le voir. Son joug est doux et léger, et Il n’a jamais voulu nous imposer un fardeau. Il nous accorde simplement la joie de participer à ce qu’Il fait. Et devinez quoi? Les amoureux accomplissent plus que les travailleurs. 5 minutes de ministère par l’Esprit ont plus d’impact dans le Royaume que 5 ans d’acharnement par nos forces. Dieu n’est pas ton patron, Il est ton Papa.

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Même mon culte personnel avait souvent été une performance. On peut lire 3 chapitres de la Bible et passer à travers une longue liste de requêtes sans vraiment connecter avec Dieu. Mais là, je me suis présentée devant Lui vulnérable, désespérée pour Sa présence et je lui ai ouvert mon cœur. J’ai reçu Son amour. J’ai senti que le Père m’a dit (et Il te le dit à toi aussi) : Je t’aime, ma fille. Tu es précieuse comme la prunelle de mes yeux et Je suis si fier de toi. Tu me plais et Je suis satisfait de toi; Jésus a tout accompli. Ma bien-aimée, J’ai autant d’affection pour toi que pour mon Fils. Jésus n’est pas mort pour que tu puisses me servir, Il est mort pour que cette relation intime entre toi et moi soit possible.

Rappels quotidiens par Sheila Gaudreau

Les pensées qui m’assaillent à mon réveil sont rarement tournées vers Dieu. En fait, si je ne fais pas d’effort pour contrer ma tendance naturelle, avant même de m’en apercevoir, j’ai révisé mentalement mon horaire et fait un inventaire complet des problèmes que je pourrais rencontrer au cours de la journée. Dernièrement, j’ai lu un article de John Piper, dans lequel il confessait avoir un problème sembable. Pour contrer ce penchant, il a dressé une liste de 10 vérités qu’il relit chaque matin. La liste ci-dessous contient 5 vérités tirées de son article, et 10 autres de mon cru. Je vous encourage à créer votre propre liste et à vous rappeler chaque matin qui Dieu est, et qui vous êtes en Lui! 1) Dieu existe. (Exode 3.14; Jean 8.58) 2) Dieu m’aime. (Romains 5.8; Jean 16.27; Jérémie 32.40–41) 3) Jésus est mort pour moi et à cause de cela Dieu promet de faire concourir toutes choses à mon bien. (Romains 8.28; Romains 8.32) 4) Rien sur la terre ne mérite mon espoir. (Jérémie 2.13; Galates 6.14) 5) J’ai toutes les raisons du monde d’être heureuse. (Philippiens 4.4; 1 Pierre 1.8–9) 6) La Terre n’est pas ma destination finale. (Hébreux 11.13–16) 7) Mon bonheur ne dépend pas de l’estime et de l’affection que les autres me portent. Je ne vis pas pour ma propre gloire, mais pour celle de Dieu.

« Les beautés et les plaisirs de la terre sont des ombres projetées par la lumière véritable dont Dieu veut nous éblouir. » 8) Tout ce que j’ai me vient de Dieu. Je n’ai aucun mérite pour les bénédictions qu’il m’accorde, et aucun droit sur elles. (1 Corinthiens 4.7) 9) Dieu est un bon papa. Il veut donner Son meilleur à ses enfants. (Luc 11.13) 10) Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. (Actes 20.35 ; Ésaïe 58.10) 11) Les beautés et les plaisirs de la terre sont des ombres projetées par la lumière véritable dont Dieu veut nous éblouir. 12) Par mon intellect, je peux anticiper les plaisirs d’une satisfaction mondaine, mais pas ceux qui accompagnent l’intimité avec Dieu. Il me faut espérer ces derniers par la foi. (Éphésiens 1.18) 13) Une vraie croissance passe par l’humilité, la prière, la foi et l’obéissance. 14) Dieu ne me demandera jamais de faire une chose qui demande plus de force qu’il ne m’en accorde. (1 Corinthiens 10.13)

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15) À chaque jour suffit sa peine. Dieu est bon et il me donnera la grâce d’affronter chaque jour. (Matthieu 6.34)

Déshydratation par Camille Hébert

« To live is Christ, and to die is gain. » C’est bien vrai. Mais ô combien difficile à appliquer chaque jour.

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Ça a été une dure semaine. Dure comme la roche. Sèche comme la poussière. Déshydratée comme le désert. Le monde était tellement attrant. Il y a quelques jours de cela... Il aspirait toutes mes préoccupations. Tellement, qu’il m’a fait oublier Toi.

Il m’a fait oublier que je ne vis pas pour moi. Je me suis demandé. Vraiment, la tête penchée. Est-ce que je veux continuer à vivre ainsi?

J’avais l’impression que tu me privais de choses qui en valaient la peine.

À sacrifier ma vie, Quand il y a tellement de choses dont jouir, À la portée de ma main.

Je me disais que je pourrais bien me foutre de tout ce cirque, Au fond.

Je n’avais plus la joie.

Je ne voulais pas te lâcher, mais je n’étais pas capable de te parler.

C’était dur comme les douze travaux; J’étais amère de croire en quelque chose qui me coûtait si cher.

J’avais de la peine. J’étais endurcie.

Mon esprit me disait de crucifier ma chair, mais mon corps et mon coeur s’y opposaient. Violemment.

« I know I’m safest when I’m in Your will and trust Your Word. I know I’m dangerous when I trust myself, my vision blurred. And I ain’t got no time to play life’s foolish games. Got plenty aims, but do they really glorify Your name? » Mais je me plaisais à être dangereuse. Je voulais me rebeller.

Flirting with sin is way too dangerous for a mere human. Mais tout ça, toute ma folie, C’était simplement parce que j’avais oublié Toi! Oublié ce que tu t’es toimême sacrifié pour moi. Oublié que tu sais ce dont j’ai besoin. Que tu aimes et apportes la joie aux tiens. J’avais oublié que mes désirs me mènent au malheur. J’avais oublié que c’est en Toi, le bonheur.

J’avais oublié Toi! Et je t’ai retrouvé, hier. Après une semaine de déshydratation. Tu m’as manqué. J’avais soif. C’est Toi que je veux. I’m back on track. « Mais je ne fais pour moimême aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. » Actes 20.24

Aaaaaaaaaaaaaaaaah

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Lecrae dans ma tête résonnait :

Je voulais faire à ma tête. Stupide moi.

Ça criait tellement fort en-dedans... Je ne savais pas quoi faire. Tout était flou dans ma tête. Il semblait que tout était un non-sens.

en MISSION EN HAITI

par Émilie Bérubé

a y est, vol AC1814, direction orphelinat Joie de Vivre, situé à Damien, Port-au-Prince, Haïti. J’y serai pour un mois. À l’instant même, je suis à bord de cet avion. La joie, l’excitation… ce voyage est une réelle bénédiction de Dieu.

Deux semaines se sont écoulées depuis mon arrivée...

Il y a à peine deux semaines, je quittais ma ville de rêve, mon travail, mes amis, mon appartement, tout mon monde...tout ça parce que Dieu m’a donné une conviction très forte, seulement un mois plus tôt, de tout abandonner pour vivre mon rêve : aider, donner, partager, soutenir, être là pour ceux qui en ont besoin.

Les enfants sont merveilleux, tellement souriants et affectueux! La majorité des enfants de l’orphelinat sont atteints du VIH, et certains souffrent de paralysie cérébrale. Ces enfants n’ont pas des histoires communes. Ils ont, pour la plupart, vécus des choses très difficiles. Pourtant, le sourire est là, et la joie abonde! C’est un grand encouragement pour moi.

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Ce rêve, d’ailleurs, ne vient pas de moi mais réellement de Dieu. Jamais je n’aurais cru partir de cette façon, et surtout pas pour aller dans un orphelinat! Moi, je rêvais de travailler dans le ministère. J’ai la conviction ferme que Dieu m’appelle à le servir dans le ministère avec mes talents artistiques. Ça, c’est mon but ultime, un but qui se réalisera probablement à long terme. Aujourd’hui, au moment même où je poursuis l’écriture de ces quelques lignes, je me trouve en Haïti. C’est avec fermeté que je vous encourage à chercher et à suivre l’appel de Dieu pour votre propre vie.

Ici, tout est un autre monde. Ici, ma vie n’est pas du tout la même. Ici, la vie requiert un dévouement et un renoncement à soi-même.

Dans deux semaines, je quitterai l’orphelinat. Je retournerai au Québec, mais je ne connais pas la suite. Quel sera mon prochain projet, mon prochain but, mon prochain voyage? Pour l’instant je l’ignore totalement, mais j’avance avec foi, un jour à la fois, étant attentive à la voix de Dieu et sachant qu’Il dirige toutes choses. Laisser Dieu diriger chaque détail de nos vies n’est pas une chose facile à faire, mais lorsqu’on Lui remet toutes choses, chaque journée, chaque projet, chaque action, la paix intérieure et la joie sont si immenses qu’il est impossible de les

Émilie Bérubé Voyage missionnaire en Haiti

comprendre sans les avoir expérimentés.

et nous les aidons très peu.

La paix de Dieu est tellement réconfortante... Wow! Abandonnez-vous à Lui et les bénédictions abonderont dans vos vies.

S’il vous plaît, allez aider.

Émilie Bérubé

Je lance également un appel à tous les chrétiens. S’il vous plaît, regardez autour de vous. Regardez les besoins près de vous et loin de vous. Ici, en Haïti, il y a tellement de besoins que j’ai peine à croire qu’autant de gens vivent comme ils le font. Beaucoup vivent dans des conditions atroces et ils n’ont rien... les besoins sont ÉNORMES! Au Québec, nous avons bien plus que le nécessaire, et peu de gens le réalisent vraiment. Si seulement chaque Québécois ne vivant pas dans la pauvreté donnait un peu de son salaire, en se privant de 2 ou 3 restos, nous serions en mesure de faire une très grosse différence. Je mentionne Haïti, mais il y a des tonnes et des tonnes de pays qui ont de grands besoins,

Par contre, pour ceux qui sont en mesure de partir quelques semaines pour aider, je vous le conseille. C’est une expérience qui changera votre vie. Sur cette dernière note, je recommande fortement le livre « Crazy Love » de Francis Chan à toute personne qui désire mieux connaître Dieu et être mieux équipée pour être à Son écoute. Abandonnez-vous à Lui. Que toute gloire Lui revienne. « Soyez enracinés en lui et construisez toute votre vie sur lui. Soyez toujours plus fermes dans la foi, conformément à l’enseignement que vous avez reçu, et soyez pleins de reconnaissance. » Colossiens 2.7 « Soyez actifs et non paresseux. Servez le Seigneur avec un cœur plein d’ardeur. » Romains 12.11

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N’essayez pas de planifier votre vie dans les moindres détails, et ne faites AUCUN projet par vous-mêmes. Que CHAQUE moindre plan ou projet soit entièrement dirigé pour Lui et par Lui. Réaliser que l’on doit tout faire en ayant les yeux fixés sur Lui n’est pas évident, mais c’est la base d’une vie de paix et d’espérance.

Et si vous ne pouvez pas aller directement sur les lieux, donnez à distance!

Test MBTI Jugement(J) ou Perception(P) par Andréa Turcotte

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usqu’à présent, dans les trois magazines précédents nous avons présenté un test pour vous permettre d’identifier vos tendances. Premièrement, dans votre façon de vous orienter et de tirer votre énergie (Extraversion ou Introversion), ensuite face à votre tendance dans le processus pour capter les informations qui vous entourent (Sens ou Intuition) et finalement, au dernier test nous avons vu vos préférences lors de vos prises de décisions. Dans cette édition, vous pourrez distinguer ce qui influence votre style de vie, et comment vous aimez que les activités de votre vie se déroulent, soit de façon ordonnée (J) ou spontanée (P). Ce test est inspiré du MBTI (Myers-Briggs Type Indicator). Nous en avons créé une version maison, qui n’est donc pas certifiée, mais qui peut tout de même vous donner une petite idée de votre tempérament. Ceci a pour but de vous aider à mettre en mots les grandes lignes de votre personnalité et à mieux comprendre celle des gens qui vous entourent. Ce test ne constitue qu’un outil et n’est donc ni infaillible ni complet ! Le but de cet exercice n’est pas de dire hors de tout doute que, si vous avez telle personnalité, vous agirez forcément de telle façon,

mais plutôt de révéler un peu votre tendance naturelle. Toute notre vie, transformées par l’Esprit, nous devons chercher à atteindre un juste équilibre entre les deux tempéraments dépeints. Nous sommes capables d’utiliser les deux, mais nous avons plus tendance à utiliser intuitivement l’un ou l’autre selon un certain pourcentage. Nous pouvons donc l’expliquer comme étant une tendance ou une préférence. Tous les styles sont bons, et tous les styles ont leurs points forts et leurs points à améliorer. Il suffit d’en prendre conscience pour améliorer notre compréhension de l’autre et ainsi avoir plus de facilité à nous aimer les uns les autres. Nous avons divisé le test en quatre parties; ceci est donc la quatrième et dernière partie de la série. Sur une échelle de 1 à 10, choisissez votre tendance face à un énoncé plus que l’autre. Donc 0, vous êtes à 100% comme l’énoncé de gauche et 10, à 100% comme l’énoncé de droite. Si vous choisissez 5, c’est que vous êtes à 50% comme celui de droite et à 50% comme celui de gauche, et ainsi de suite.

Sur une échelle de 1 à 10, choisissez votre tendance face à un énoncé plus que l’autre. Donc 0 vous êtes à 100% comme l’énoncé de gauche et 10 à 100% comme l’énoncé de droite. Si vous choisissez 5, c’est que vous êtes à 50% comme celui de droite et à 50% comme celui de gauche, et ainsi de suite. Je préfère un style de vie organisé et Je préfère un style de vie souple planifié. et flexible. 0

J’aime l’ordre et la structure. 0

J’aime suivre le cours des événements. 5

J’aime avoir le contrôle sur ma vie. J’aime prendre la vie comme elle vient. 0

J’aime régler les situations et terminer les projets avant d’en commencer un autre. 0

Je suis à l’aise dans les situations en développement. 5

Je gère bien les échéances et je J’attends à la dernière minute pour planifie à l’avance. respecter les échéances. 0

J’aime les emplois du temps précis et planifiés sur une courte période. 0

Je suis prêt à discuter d’un plan, mais je n’aime pas qu’il soit trop strict. 6

J’aime les surprises et les J’aime être prévenu des changements. changements de dernière minute. 2

Je prends rapidement des décisions pour régler les choses une fois pour toute. 0

Je me sers de listes de choses précises à faire au jour le jour. 0

Je retarde les décisions pour trouver de nouvelles avenues. 6

Je dresse des listes de choses à faire et cela me sert d’aide-mémoire pendant la semaine. 5

Ma fin de semaine est toujours bien Je ne me fixe aucun engagement planifiée d’avance. pour la fin de semaine au cas où j’aurais une meilleure offre. 0

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Maintenant additionnez tous vos résultats et le chiffre obtenu pourra être considéré comme un pourcentage reflétant votre tendance.

perce Juge

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Si vous avez eu entre 0 et 50 %, vous êtes Jugement (J) Cela implique que vous êtes normalement reconnue pour votre sens du devoir et de l’ordre. Vous êtes la personne qui va planifier les sorties entre amis, les activités de famille ou les événements spéciaux. Vous aimez savoir où vous allez, et quand les choses sont claires et détaillées. Vous êtes le genre de personne ponctuelle qui fait un horaire de sa journée et qui calcule tout à la minute près. Vous êtes décidée et organisée et normalement vous avez un respect naturel envers l’autorité. Vous n’aimez pas quand il y a des changements à la dernière minute et qu’il faut tout changer très rapidement; vous préférez avoir du temps pour mettre en place un plan de match solide. Vous aimez avoir le contrôle sur votre vie et les circonstances, et

vous vous sentez déstabilisée quand vous le perdez. Vous préférez normalement faire votre travail avant de vous amuser. Vous détestez être à la dernière minute et cela est contre-productif pour vous. Parfois, vous êtes tellement fixée sur la décision que vous avez prise que vous oubliez de prendre en compte les nouvelles informations auxquelles vous pourriez être confrontée. Votre force est donc vraiment l’organisation.

ception ement votre horaire et n’aimez pas planifier trop à l’avance au cas où une opportunité plus captivante ou plaisante s’offrirait à vous. Vous aimez mieux laisser les événements se dérouler et les laisser modeler votre horaire. Vous préférez envisager tous les aspects d’une chose avant de vous décider. Vous préférez comprendre le monde qui vous entoure et vous y adapter que d’en prendre le contrôle. Vous préférez voir le travail comme un amusement ou mélanger les deux que de les séparer. Vous préférez séparer vos moments de travail en de courts intervalles très productifs et ensuite prendre du repos. Parfois, vous restez tellement ouvert à toutes les options que vous oubliez de prendre une décision. Votre force est donc vraiment la spontanéité.

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Si vous êtes dans cette catégorie vous êtes du genre à faire tout à la dernière minute et c’est de cette façon que vous êtes le plus productive; les dates limites vous stimulent au lieu de vous angoisser. Vous êtes reconnue pour votre spontanéité et vos millions d’idées. Vous n’aimez pas quand il y a un cadre trop rigide à vos activités, mais vous préférez toujours laisser place à l’improvisation. Vous êtes du genre à sauter sur une nouvelle occasion qui survient sans trop réfléchir. Vous avez une grande facilité à vous adapter aux différents retournements de situation et à toujours trouver de nouvelles solutions. Vous n’aimez pas vous conformer à une autorité juste par principe, mais vous respectez la compétence des gens. Vous êtes extrêmement flexibles dans

Maintenant que vous avez accompli les quatre tests, toutes les lettres que vous avez obtenues pointent vers un type de personnalité. Vous pourrez voir les descriptions dans le tableau suivant.

Si vous avez obtenu entre 50 et 100%, vous êtes Perception (P)

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Brève description des 16 types psychologiques (adapté de Casas, 1990)

ISTJ (ADMINISTRATEUR)

ISTP (PRATICIENS)

ESTP (PRAGMATIQUE)

Personnes sérieuses, calmes, réussissent bien grâce à leur concentration et leur minutie. Pratiques, méthodiques, réalistes et fiables. Voient à ce que tout soit bien organisé. Acceptent des responsabilités. Décident en fonction de ce qui doit être fait et travaillent fermement pour y arriver malgré les protestations ou les distractions.

Personnes observatrices, impassibles, calmes, et réservées. Observent et analysent la vie avec une curiosité détachée et un sens de l’humour original et parfois inattendu. S’intéressent aux causes et aux effets, au comment et au pourquoi du fonctionnement mécanique des choses et à l’organisation des données concrètes utilisant des principes logiques.

Personnes très efficaces dans la solution des problèmes immédiats. Ne s’inquiètent pas, préfèrent profiter du moment présent. Possèdent un penchant pour les choses mécaniques, les sports et aiment s’entourer d’amis. Souples, tolérantes, et en général prudentes. N’aiment pas les longues explications. Excellent dans ce qui peut être travaillé, manié, démonté et assemblé.

ISFJ (PROTECTEUR)

ISFP (CONCIALIATEUR)

ESFP (BOUTE-EN-TRAIN)

Personnes calmes amicales et responsables. Travaillent assidûment pour remplir leurs obligations. Apportent de la stabilité à un projet ou un travail de groupe. Leurs intérêts ne se situent pas dans le domaine technique. Perceptives, attentionnées, loyales, elles prennent en considération les sentiments des autres et s’y intéressent

Personnes réservées, calmes, sensibles, aimables et modestes au sujet de leurs capacités. Évitent les mésententes et n’imposent pas leurs opinions ni leurs valeurs. Ne sont généralement pas intéressées à diriger mais sont des partisanes loyales. Souvent détendues face à la tâche à accomplir parce qu’elles préfèrent profiter du moment présent plutôt que se dépêcher ou de se fatiguer indûment.

Personnes sociables, prennent les choses tranquillement, accueillantes, amicales, aiment la vie et la rendent plus agréable aux autres par leur bonne humeur. Aiment pratiquer des sports et animer des activités. Savent ce qui se passe et y participe avec empressement. Préfèrent mémoriser les faits plutôt que de maîtriser des théories. Excellentes dans les situations qui requièrent de l’habileté pratique et du bon sens avec les gens autant qu’avec les choses.

INFJ (VISIONNAIRE)

INFP (ZÉLATEUR)

ENFP (COMMUNICATEUR)

Personnes qui réussissent grâce à la persévérance, l’originalité et le désir d’accomplir ce qui est nécessaire ou demandé par la situation. Donnent le meilleur d’eux-mêmes. Pleines de forces tranquilles, consciencieuses et préoccupées par les autres. Respectées pour leurs principes solides. Susceptibles d’être admirées et suivies à cause de leurs convictions fermes sur la meilleure façon de servir le bien commun.

Personnes pleines d’enthousiasme et de loyauté mais ne parlent de ce qui leur tient à coeur que lorsqu’elles vous connaissent bien. Aiment apprendre, échanger des idées et portent un intérêt particulier à la langue et à leurs projets personnels. Ont tendance à entreprendre trop de choses à la fois mais en viennent toujours à bout. Amicales mais souvent trop absorbées par ce qu’elles font pour être sociables. Attachent peu d’importance aux biens matériels ou à ce qui les entoure.

Personnes chaleureusement enthousiastes, pleines de verve, d’ingéniosité, d’imagination. Habiles dans tout ce qui les intéresse. Trouvent rapidement une solution pour n’importe quel problème et sont toujours prêtes à aider celles qui sont en difficulté. Comptent souvent sur leur talent d’improvisation plutôt que sur la préparation. Peuvent généralement trouver des arguments irrésistibles pour ce qu’elles désirent.

INTJ (PERFECTIONNISTE)

INTP (CONCEPTEUR)

ENTP (INNOVATEUR)

Personnes qui ont généralement des idées originales et beaucoup de dynamisme pour réaliser leurs idées et leurs objectifs. Quand la question les intéresse, ont un talent marqué pour organiser les tâches et les mener à bien avec ou sans aide. Sceptiques, critiques, indépendantes, et déterminées, elles sont souvent entêtées. Doivent apprendre à céder sur les détails pour gagner les points importants.

Personnes calmes et réservées. Aiment surtout les matières ou travaux théoriques ou scientifiques. Logiques et analytiques dans la solution des problèmes. Généralement, elles sont surtout intéressées par les réflexions intellectuelles, très peu aux rencontres sociales et aux discussions vides de sens. Ont tendance à avoir des intérêts clairement définis. Ont besoin des carrières où leurs grands intérêts peuvent être utiles et mis à profit.

ESTJ (ORGANISATEUR) Personnes pratiques, réalistes, pragmatiques, avec un penchant naturel pour les affaires ou la mécanique. Pas intéressées aux choses ou aux sujets dont elles ne peuvent se servir, mais peuvent se donner à la tâche si c’est nécessaire. Aiment organiser et diriger des activités. Peuvent être bons administrateurs, particulièrement si elles font attention de prendre en considération les sentiments et points

ENFJ (ANIMATEUR) Personnes sensibles et responsables. S’intéressent généralement aux opinions des autres. Essaient de venir à bout des situations en tenant compte des sentiments d’autrui. Peuvent présenter une proposition ou diriger une discussion avec aisance et tact. Sociables, populaires et sympathiques, elles sont sensibles à l’encouragement et à la critique.

ESFJ (NOURRICIER) ENTJ (MENEUR)

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Personnes cordiales. Franches, bonnes en classe et meneuses d’activités. Se sentent généralement à l’aise dans tout ce qui demande un raisonnement et exige un entretien intelligent comme l’art oratoire. D’habitude bien informées et avides d’ajouter des éléments à leur bagage de connaissances. Peuvent parfois paraître plus à l’aise et confiantes que leur expérience ne justifie.

Personnes chaleureuses, verbales, populaires et consciencieuses. Sont des coopératrices nées et des membres actifs de comités. Ont besoin d’harmonie et savent la créer. N’oublient jamais de faire leur bonne action. Travaillent mieux quand on les encourage. Peu d’intérêt pour les raisonnements abstraits ou les domaines techniques. S’intéressent à tout ce qui touche directement et visiblement à la vie des gens.

« Quand nous voulons être autre chose que ce que Dieu veut, nous voulons ce qui, en réalité, ne nous rendra pas heureux. Ces divines exigences qui, à nos oreilles naturelles, rendent un son de despotisme plutôt que d’amour, nous conduisent, en réalité, là où nous voudrions aller, si nous savions ce qui nous est bon. » p.78

La notion divine de “bien” diffère de notre notion humaine, mais il ne s’agit pas d’une différence absolue; elle diffère de la nôtre, non pas comme le blanc du noir, mais comme le cercle parfait diffère de la première tentative que fait l’enfant pour dessiner une roue. Quand l’enfant aura appris le dessin, il saura que le cercle qu’il trace est bien celui-là même qu’il essayait de tracer dès le début. » p.61 (C.S. Lewis, Le problème de la souffrance)

« J’ai longtemps prié pour obtenir davantage de foi, m’imaginant qu’un jour j’en serais rempli aussi soudainement que la foudre s’abat sur un arbre. Mais rien ne s’est produit jusqu’au jour où j’ai lu que la foi vient de ce que l’on entend et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ. J’ai ouvert ma Bible et je me suis mis à l’étudier sérieusement afin de mieux connaître mon Dieu. Depuis ce jour-là, ma foi n’a cessé de croître! » D.L. Moody

CITATIONS

Adolphe Monod’s Farewel

Adolphe Monod est un pasteur français qui a vécu durant les années 1800. Lorsqu’il était âgé de 54 ans, une maladie grave l’a fait souffrir et l’a contraint à rester alité jusqu’à son décès, quelques mois plus tard. Au cours de sa maladie, les membres de sa congrégation ont continué de s’assembler auprès de lui, à son chevet, afin d’être encouragés par la parole de Dieu. Les derniers enseignements de ce pasteur bien-aimé ont été recueillis par ses fidèles, puis publiés sous la forme d’un livre, Les adieux. Un livre qu’il faut savourer lentement pour être en mesure d’apprécier toute la richesse des vérités spirituelles profondes qui le remplissent, d’un couvert à l’autre - des vérités saisies par un homme qui a appris à connaître et à aimer davantage son Sauveur dans la douleur. par Sheila Gaudreau

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