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Un nouveau centre de recherche dynamise la capacité d’innovation

À Courtrai, la première pierre du centre de recherche de Flanders Make a été posée. De g. à dr. Urbain Vandeurzen (président de Flanders Make), la Ministre Hilde Crevits, Dirk Torfs (CEO Flanders Make) et Ruth Vandenberghe (bourgmestre faisant fonction de Kortrijk).

Faire partie du top en Europe, telle est l’ambition du programme du Gouvernement flamand. Quiconque veut atteindre un sommet a besoin d’une infrastructure adaptée. A Courtrai, Hilde Crevits a posé la première pièce du centre de recherche de la technologie de production de Flanders Make.

Le Président Urbain Vandeurzen est revenu sur les raisons du déploiement d’une telle infrastructure : « Quand j’analyse la situation flamande, je perçois les chiffres marquants de l’industrie. Les 11.000 entreprises du secteur représentent 16,5% du PNB et 41 milliards d’euros de valeur ajoutée. Au total, l’industrie emploie 650.000 personnes, ce qui signifie une contribution importante à l’économie. De plus, nous sommes à nouveau orienté vers l’étranger avec une industrie tournée vers l’exportation. Investir dans l’industrie, c’est investir dans la prospérité. » « Nos entreprises ont massivement investi dans l’innovation et la compétitivité, ce qui a permis au secteur de bien résister malgré le Covid-19. Malgré une baisse du chiffre d’affaires, l’impact sur l’emploi est resté limité avec une légère baisse de 2%. Simultanément, nous avons constaté que l’industrie était suffisamment créative pour explorer de nouvelles opportunités. Les marchés ont été perturbés mais les entreprises ont rapidement recherché des marchés alternatifs, des produits innovants et des nouveaux modèles d’affaires. La digitalisation a été un moteur important, voyez le contact numérique avec les clients, le suivi des installations et la mise en service à distance, le maintien des chaînes d’approvisionnement, …, qui ont sérieusement accéléré la transformation digitale. »

« Aujourd’hui, on constate que la chaîne d’approvisionnement est encore un problème aigu avec des retards importants dans la livraison de pièces. La méthodologie du flux tendu est sous pression, ce qui pousse les entreprises à ouvrir toutes leurs voiles pour maintenir la production en marche. En conséquence, elles recherchent à nouveau des opportunités plus proches pour renforcer leur chaîne d’approvisionnement. Nos entreprises misent constamment sur cette solidité. C’est ce qu’il ressort d’une enquête qui indique qu’une entreprise sur deux ne limite pas son budget d’investissement malgré la pression sur les coûts. 75% d’entre elles ont même indiqué vouloir accélérer dans un avenir proche leurs investissements dans la digitalisation – tant au niveau du produit que des processus. L’approche centrale est le concept d’Industrie 4.0. Un point d’attention important à cet égard est le développement de talents qui possèdent les compétences digitales. »

Passer de la production de masse à la personnalisation

Le CEO de Flanders Make Dirk Torfs esquisse la voie technologique suivie et ce que l’on peut attendre du centre de recherche de la technologie de production à Courtrai : « Les premiers germes du projet remontent à 2016. L’objectif était de construire un centre qui montrerait la voie et façonnerait l’avenir. Les clients veulent de plus en plus de produits sur mesure. Le passage d’une production de masse à la personnalisation et des petites séries nécessite de l’innovation. Dans le même temps, le ‘travail exploitable’ est un pilier important de notre approche. Nous voulons créer un système avec des cellules de travail flexibles et des machines qui s’adaptent au produit au moment où il doit être fabriqué. La digitalisation joue un rôle majeur dans cette configuration, notamment les simulations qui peuvent prédire l’impact des modifications de la demande du marché sur la production. »

« Entretemps, les premiers pas dans ce sens ont été faits avec le projet Infraflex. Il s’agit de concevoir des produits de 30 sur 30 sur 30 cm dans un système de production hexagonal (voir figure ci-apres). Selon le traitement, la structure peut être modifiée pour créer une installation flexible pouvant concevoir divers produits. Nous voulons aussi construire des composants plus lourds de manière flexible comme des machines de plusieurs tonnes. L’investissement dans ce centre va permettre de répondre aux demandes. Les entreprises viendront nous voir pour tester leurs recettes. Elles pourront alors mieux estimer le retour de leur investissement et donc produire plus

efficacement. Ici aussi, la digitalisation et le travail exploitable sont le fil conducteur. La création d’un environnement d’opérateurs intelligents sera abordé et le collaborateur deviendra l’unité centrale qui dirige les choses. »

« Un bel exemple pour moi est le centre de recherche de Stuttgart pour le secteur automobile où l’avenir de la production du secteur y est démontré. Nous voulons construire un tel centre ici qui remplit la même fonction pour la construction de machines. Si demain, une entreprise européenne a des questions sur la production, elle pourra venir les poser au centre à Courtrai. Avec les technologies que nous développons, je suis convaincu que nous pouvons faire la différence dans tous les secteurs, tant pour les grandes que les petites entreprises. La transformation digitale et Industrie 4.0 vont conduire à une industrie compétitive qui créera de la prospérité pour notre région et ses habitants. »

Un soutien supplémentaire de 11 millions

Hilde Crevits, Ministre flamande à l’Economie et l’Innovation: « Quand je viens en Flandre occidentale sud, je n’entends qu’un mot en cette période post-corona : l’ambition. Le choix de Flanders Make d’implémenter ce centre de recherche flambant neuf à Courtrai est donc un bon choix. C’est aussi un moment important parce que la campagne de vaccination s’est bien déroulée. Les entrepreneurs de Flandre occidentale sont impatients de déployer davantage leur dynamisme et leurs ambitions. Nos entreprises, et les nombreux partenaires, prennent les devants en matière d’innovation, de recherche et de développement et de développement durable. » « La crise corona amène cependant des choix importants et des renouvellements. Au cours de la période écoulée, la moitié des entreprises de Flandre occidentale ont choisi de produire des nouveaux produits et un tiers recherchaient des nouveaux marchés. Entretemps, je peux vous annoncer que la Flandre a atteint pour la première fois la norme de 3% pour la recherche et le développement. C’est révolutionnaire parce que la plusvalue est énorme pour ceux qui travaillent et habitent dans la région. Je peux aussi vous annoncer que nous accordons un soutien supplémentaire de 11 millions à Flanders Make. Ces ressources sont destinées à un nouveau projet pour renforcer la digitalisation et l’automatisation dans nos entreprises manufacturières. Jumeaux numériques, robots, cobots, réalité augmentée, … Je crois vraiment que ces technologies peuvent aider les opérateurs dans l’atelier de production. »

Le monde économique apporte sa contribution

Avec les ressources supplémentaires, 6 leaders de l’innovation industriels (Van de Wiele, Picanol, Atlas Copco, CNH, Crops, Sabca et un consortium de développeurs technologiques et de fournisseurs de Belgique et d’Europe) peuvent poursuivre le renouvellement de notre industrie manufacturière et la rendre plus durable. Le monde économique apporte aussi une contribution de 53 millions d’euros. Le nouveau site à Courtrai sera prêt en septembre 2022. Flanders Make est propriétaire du terrain et louera le bâtiment durant 27 ans via un bail emphytéotique à la société responsable du projet Stadion (Stadsbader et Ion) et chargé de la construction. D’une superficie de 6.000 m², ce sera le plus grand centre de co-création de Flanders Make qui a aussi des sites à Leuven, Lommel et Sint-Truiden et des core lab’s dans toutes les universités flamandes.

D’après Urbain Vandeurzen et Dirk Torfs, le centre va aider les entreprises à passer d’une production de masse à une personnalisation et des plus petites séries. Le bâtiment abritera des installations pour tester des systèmes de production flexibles.

La Ministre flamande à l’Economie et l’Innovation Hilde Crevits a annoncé des ressources supplémentaires pour Flanders Make.

ENERGIE ET DONNÉES REGROUPÉES DANS UN NOUVEAU CÂBLE HYBRIDE IGUS POUR MOTEURS SEW

Les moteurs de nouvelle génération doivent avoir trois attributs. Ils doivent être petits, compacts et rapides. De plus en plus de fabricants d’entraînements misent donc sur la technologie hybride pour gagner de la place. C’est la raison pour laquelle igus vient d’ajouter à sa gamme de câbles hybrides un nouveau câble dédié aux moteurs SEW avec interface MOVILINK DDI. Les clients du secteur de la manutention par exemple disposent maintenant d’un câble à longue durée de vie qui a été mis au point spécialement pour les chaînes porte-câbles.

Les câbles hybrides destinés aux entraînements assurent la transmission de l’énergie et celle des données en un seul câble. Le nombre de câbles requis diminue donc de moitié. Pour ses nouveaux moteurs à interface MOVILINK DDI, le fabricant SEW a choisi de transmettre les données, ici en l’occurrence les informations du moteur, par un élément coaxial. C’est pour que ces moteurs compacts puissent être alimentés en énergie et en données de manière sûre quand ils sont en mouvement que la société igus a mis au point un nouveau câble hybride.

« Le problème des câbles avec des éléments coaxiaux est qu’ils sont vite sujets aux défaillances dans les applications très dynamiques. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes lancés dans la mise au point d’un câble qui soit durable et souple, et qui fonctionne de manière fiable même en mouvement », explique Benoit Melamed, Responsable Projets câbles chainflex chez igus France.

Le spécialiste des câbles en mouvement s’appuie ici sur plus de 20 ans d’expérience dans le domaine des câbles coaxiaux dédiés aux applications très dynamiques. Pour le nouveau câble hybride CF280.UL.H207.D, ce sont quatre fils pour l’énergie, un fil coaxial et deux paires de commande qui ont été regroupés. Le regroupement de deux câbles en un permet à l’utilisateur de gagner 40 % de place dans la chaîne porte-câbles. Un seul câble signifie aussi moins de poids à entraîner, et donc une moindre force motrice.

Le nouveau câble à gaine extérieure en PUR peut être utilisé pour les applications avec un rayon de courbure allant jusqu’à 15 x d et convient ainsi à un emploi dans des secteurs très variés, des machines-outils au secteur automobile en passant par la manutention de produits.

28 câbles pour la technologie hybride

Avec ses 28 types de câbles pour les moteurs Siemens, Beckhoff, SEW ou encore Bosch Rexroth, igus propose déjà la plus vaste gamme de câbles hybrides sur stock destinés aux chaînes porte-câbles. En élargissant la série CF280, igus répond à la demande persistante en technologie hybride.

Le spécialiste des câbles propose également une série de câbles hybrides avec une gaine extérieure en PVC sous l’appellation CF220 (à partir d’automne 2021). La version en PVC permet de réduire encore les coûts dans le segment des câbles hybrides. Les câbles chainflex peuvent être commandés confectionnés ou au mètre. Comme tous les câbles igus, le nouveau câble hybride SEW bénéficie d’une garantie allant jusqu’à 36 mois.

www.igus.be

LES MODÈLES DE LA SÉRIE C ONT DÉSORMAIS UN NOUVEAU MOTEUR HAUT RENDEMENT À AIMANT PERMANENT

Compacts, librement combinables et plus efficaces que jamais : BOGE propose désormais certains compresseurs à vis de la série C avec moteur haut rendement à aimant permanent. Le spécialiste de l’air comprimé ajoute ainsi à sa gamme de nouvelles solutions durables pour la production d’air comprimé. Les compresseurs de la série C peuvent être utilisés dans presque tous les secteurs utilisant de l’air comprimé. Grâce aux nombreuses possibilités de combinaisons d’accessoires et de commandes, ils peuvent répondre à tous les besoins spécifiques.

Les compresseurs à vis de la série C de BOGE se distinguent depuis toujours par leur construction compacte et modulaire : même sous forme de stations d’air comprimé entièrement équipées, avec réservoir et sécheur, ils présentent le plus faible encombrement de leur catégorie. Dans la classe de puissance de 5,5 à 11 kW, BOGE propose désormais certains modèles avec un moteur à aimant permanent. Dans sa catégorie, le modèle C 7 PM, avec son moteur d’entraînement de 5,5 kW de puissance nominale, offre la meilleure combinaison débit/rendement et le plus faible niveau sonore pour un encombrement réduit. Dans la classe des 7,5 kW, le nouveau modèle C 9 PM est lui aussi un « best in class » et associe les avantages du modèle précédent à un débit et un rendement améliorés.

Grande facilité d’entretien grâce aux composants séparés

Les compresseurs sont conçus pour fournir un débit élevé en fonctionnement continu. Le nouveau moteur à aimant permanent assure un débit accru pour une consommation inchangée. Le besoin en énergie réduit des compresseurs est tout à l’avantage des utilisateurs : il est de moins 6 % sur le C 9 PM. Contrairement à de nombreux concurrents, BOGE conçoit ses compresseurs avec un étage de compression et un moteur à aimant permanent séparés. Ceci comporte de nombreux avantages, notamment en termes de facilité d’entretien, nettement supérieure. Grâce à leur modularité, les compresseurs de la série C à moteur à aimant permanent peuvent être combinés aux accessoires correspondant précisément aux besoins du client. Les utilisateurs peuvent ainsi utiliser le compresseur seul ou avec un réservoir (modèle R). Ils peuvent également l’associer à un sécheur (modèle DR). Les compresseurs sont de plus compatibles avec les commandes générales avancées de BOGE, qui permettent une utilisation simple et efficace et l’optimisation du fonctionnement. Les compresseurs à vis à moteur à aimant permanent seront disponibles chez BOGE dès le 1er septembre 2021.

Grâce au moteur haut rendement à aimant permanent, les nouveaux modèles de la série C assurent un débit accru pour une consommation inchangée.

www.boge.com

Le principe de construction unique à étage de compression et moteur à aimant permanent séparés augmente nettement la facilité d’entretien des compresseurs.

INDUSTRIE TECHNOLOGIQUE : REPRISE À DES VITESSES VARIÉES

Au 1er trimestre 2021, le chiffre d’affaires de l’industrie technologique était 6% supérieur à son niveau du 1er trimestre 2020. Les indicateurs avancés montrent que l’activité reste soutenue au 2e trimestre. Toutefois, par soussecteur, les dynamiques sont encore très différentes.

L’activité de l’industrie technologique a poursuivi son redressement au 1er trimestre. La hausse des cours des métaux nonferreux , l’évolution au sein des assembleurs automobiles et la dynamique dans l’IT-Solutions ont porté le chiffre d’affaires à un niveau très élevé. Dans la plupart des secteurs, l’activité était proche de son niveau d’avant-crise. Toutefois, des situations très divergentes caractérisent les sous-secteurs.

La conjoncture reste favorable

La demande pour les produits et de services de nos secteurs présente des dynamiques positives. L’industrie et la construction se sont nettement redressées, les entreprises ont recommencé à investir. Enfin, la consommation des ménages se redresse, mais plus lentement. Dans ce contexte, le baromètre BNB de l’industrie technologique a atteint un niveau record. Cependant quelques facteurs défavorables restent présents comme de fortes hausses de prix, voire une pénurie, de matières premières ou de composants.

www.agoria.be

Chiffre d’affaires de l’industrie technologique

SMART PRODUCTION DAY LE 26 OCTOBRE

L’Agoria Food & Beverage Technology Club et Lean Lead organisent l’événement LEAN en Belgique le mardi 26 octobre. Une initiative unique où les entreprises s’inspirent mutuellement et apprennent les unes des autres. Vous aurez un aperçu de la manière dont les autres avancent vers leur avenir. L’accent est principalement mis sur les témoignages pratiques et l’échange d’expériences. Smart Production Day met à l’honneur l’innovation et les systèmes de production lean, mais également les gens qui travaillent mieux ensemble et plus intelligemment. Des employés impliqués et motivés avec un “Smile @ Work” contribuent automatiquement à des résultats commerciaux positifs et à une image d’entreprise forte. Avec des témoignages de Vandemoortele, Delta Water Engineering, VCST, Cargill, Atlas Copco, Daikin et bien d’autres. Découvrez le programme complet sur www.agoria.be/fr/smart-production-day.

‘LES MATRICES DEVIENNENT PLUS COMPLEXES AU COURS D’UNE CARRIÈRE’

L’INGÉNIEURE BÉNÉDICTE VANDER BEKEN EST FASCINÉE PAR LA CONCEPTION DE PRODUITS MÊLANT CRÉATIVITÉ ET CONNAISSANCES TECHNIQUES

Dans notre série sur les femmes ingénieures, nous partons cette fois-ci en Flandre occidentale où TE Connectivity développe et produit des composants électromécaniques pour l’industrie automobile. Au sein de l’equipe de conception des matrices de composants, Bénédicte Vander Beken est une figure familière depuis 15 ans. Nous avons eu un entretien passionnant sur la complexité des matrices, des matériaux et des processus de conception.

Avant de tendre le micro à Bénédicte Vander Beken, revenons un instant sur les activités de TE Connectivity, un fournisseur bien connu de l’industrie automobile. Une voiture moderne renferme de nombreux gadgets électriques : des vitres, des systèmes d’injection de carburant, des capteurs, le chauffage, les modules ABS, les systèmes de caméra, le chauffage des sièges, … chaque système nécessite un connecteur qui communique l’information utile à l’intelligence de la voiture de manière sécurisée.

La fabrication de ces connecteurs est l’activité principale de TE Connectivity. Actif à l’échelle mondiale, le groupe possède un site à Oostkamp spécialisé dans les pièces complexes, fabriquées à partir de plusieurs processus de production comme l’injection plastique, le poinçonnage et une forme combinée où les contacts sont injectés avec du plastique. TE Connectivity est capable de produire des systèmes très complexes, comme des modules ABS.

Le talent linguistique devient ingénieure

Bénédicte Vander Beken a débuté sa carrière professionnelle il y a 15 ans au département conception de matrices pour les processus par injection, une tâche qu’elle exécute encore avec beaucoup d’enthousiasme. Peu de choses indiquaient au départ qu’elle allait se tourner vers le moulage par injection. Une formation EGS en Langues modernes – Mathématiques (des études secondaires), un séjour d’un an en Allemagne et une année supplémentaire en Suède dans le cadre d’un échange d’étudiant lui ont permis d’acquérir des connaissances linguistiques approfondies. Il semblait clair qu’elle allait faire une carrière dans les langues. Rien n’était moins vrai.

Bénédicte Vander Beken: « Après mes études secondaires, j’ai opté pour une formation d’ingénieur industriel à Courtrai, option design industriel. La conception d’un produit me passionne car il s’agit d’une pollinisation croisée de connaissances techniques ‘dures’ et de créativité. Ce choix n’est pas totalement tombé du ciel car mon père a été ingénieur technicien toute sa vie, notamment technicien de service international. Ce fut la raison de mon long séjour en Allemagne pendant l’école primaire. Je savais donc ce qu’impliquait le travail d’ingénieur.”

« Pendant ma formation d’ingénieur industriel, nous avons été familiarisés au cours Plastiques qui m’a tout de suite plu. A l’issue de ma formation, j’ai donc ajouté à mon cursus d’études un master supplémentaire en transformation industrielle des plastiques au KHBO à Ostende. Avec le groupe d’étudiants, nous avons visité de nombreuses entreprises de la région et mon intérêt n’a fait que croître. »

Conception et amélioration des matrices

« A l’issue de mes études, je suis tout de suite entrée chez TE Connectivity où j’ai rejoint l’équipe de développement des matrices. Je travaille au département conception de matrices pour l’injection, une équipe de 15 personnes où ma fonction se compose de deux tâches principales : la conception de nouvelles matrices pour de nouveaux produits et l’optimisation des matrices existantes. Lors de la conception de nouvelles matrices, nous partons en principe des plans du produit du client, sur base desquels nous dessinons et développons la matrice. Parfois, il existe déjà des variantes de produit et nous pouvons les utiliser comme base pour obtenir les bonnes dimensions du nouveau composant, ou nous partons d’une feuille blanche. »

« Pendant la conception, nous réalisons notamment des simulations qui nous aident à donner un feedback au développement de produit et à l’automatisation. Les problèmes éventuels peuvent être résolus au préalable. Nous avons toujours besoin d’un certain nombre de prototype pour obtenir une matrice correcte à 100%, mais le nombre a diminué. Les simulations sont une aide précieuse dans notre quête vers le ‘first time right’.’

Nous travaillons aussi pour soutenir la production. Ce volet consiste principalement à adapter et à optimiser les matrices existantes et à résoudre rapidement les interruptions de production. L’interaction entre la pratique et la conception rend l’ensemble très intéressant, car on est parfois confronté à des problèmes qui ne sont pas toujours clairs sur la planche à dessin. Travailler avec un groupe de personnes pour éliminer les obstacles est passionnant. Nous travaillons aussi pour nos collègues TE à l’étranger, tant sur de nouveaux projets que des optimisations. Mes talents linguistiques sont bien utiles ! »

La complexité augmente

« Au cours de mes 15 années de carrière, la complexité croissante des pièces que nous produisons ici me frappe le plus. La technologie de conception a également évolué avec cette complexité. La méthode d’évaluation via des mesures a complètement changé, le numérique nous donne plus de perspectives et d’information par rapport à l’ancienne méthode. Les informations à transmettre avec nos plans ont également augmenté afin que les collègues étrangers sachent exactement ce que renferme le concept. A côté de cela, nous sommes impliqués dans les améliorations des processus pour produire plus rapidement et plus efficacement. »

« Mon paquet de tâches est resté plus ou moins le même au fil des ans mais la technologie a énormément évolué. Les demandes des clients ont changé ; ils veulent plus de

flexibilité, une vitesse de production supérieure et une miniaturisation poussée. Ces nouvelles demandes sont la raison pour laquelle nous avons développé le concept 2K Modular Molding, qui permet de produire 2 pièces en plastique totalement différentes avec 2 granulats différents en parallèle. Les deux produits peuvent être fabriqués indépendamment des besoins du client et changés très rapidement via un système d’échange modulaire. Cela a un impact sur le temps de conversion, ce qui permet de répondre plus rapidement aux demandes du marché. »

Women in Networking

Le fait que les femmes soient les bienvenues chez TE Connectivity est illustré par le groupe ‘Women in Networking’. Bénédicte Vander Beken: « Lorsque j’ai débuté, j’étais une des rares femmes de l’équipe, mais la part a entretemps augmenté et l’entreprise y accorde de l’attention. Depuis quelques années, des activités spécifiques sont organisées sous le dénominateur Women in Networking. Elles sont très diverses et ouvertes à tous. Il n’était pas évident d’en organiser au cours de la période passée, mais dans des conditions normales, des visites d’entreprises sont planifiées, des conférences et des sessions sont organisées et des workshops sont prévus pour affiner les compétences générales et la créativité. Cela permet de réunir les femmes de l’entreprise et a un impact positif sur la connexion mutuelle au travail. »

www.te.com

<< Depuis quelques années, des activités spécifiques sont organisées sous le dénominateur Women in Networking. >>

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