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Une protection électronique contre les surintensités fournit de l’information sur les machines

PAR VALÉRIE COUPLEZ PHOTOS PAR PHILIPPE VAN GELOOVEN

Dans une société circulaire, les déchets ne sont plus des déchets, ce sont des matières premières pour de nouveaux produits. Govaerts Recycling applique cette philosophie depuis les années ’90. Cependant, il s’agit toujours d’un flux de matériaux qui exige le maximum des machines. L’entreprise d’Alken utilise la technologie et l’expertise de Beckhoff Automation depuis de nombreuses années. Les nouvelles bornes EL9227 offrant une haute protection et un diagnostic d’erreur plus rapide ont donc été bien accueillies.

Govaerts Recycling a lancé son activité en 1996 sans aucune expérience dans le recyclage mais avec l’ambition de faire plus avec moins. Eddy Govaerts, qui dirige l’entreprise avec sa soeur, nous explique : « Travailler dans l’exploitation des matières premières, vous ouvre les yeux sur le fait que vous êtes en train d’épuiser les ressources. Les plastiques postconsommation, des déchets pour lesquels nous étions payés à l’époque, ont été un point de départ parfait. Notre expérience familiale en bitume de recouvrement de toiture nous a développé nos connaissances en chimie, mais pour le réglage fin d’un procédé d’extrusion, ce fut d’abord une histoire de tâtonnements. Que pouvions-nous réaliser? A quelles exigences les matières produites devaient-elles répondre ? Quelles matrices fallait-il utiliser ? Dès le départ, nous avions placé la barre haut. Même si on travaillait des matières secondaires, le produit fini devait être d’une qualité irréprochable. »

Les bornes EL9227 sont également placées dans les HMI des machines. La visualisation est importante et permet aux opérateurs de ne plus ouvrir l’armoire de commande pour détecter une erreur.

315 millions de bouteilles en plastique

En 1997, la production a démarré. Ce fut le début d’une success story. Aujourd’hui, nos plaques, nos poteaux, nos terrasses, nos clôtures, nos meubles, nos articles de jeux… sont distribués dans le monde entier. Ces produits de qualité sont contrôlés et certifiés par des organismes renommés, réalisés sur mesure à partir de plastiques recyclés et donc aussi 100% recyclables.

« En innovant avec des nouveaux produits et des processus de production, nous voulons continuer à jouer un rôle de pionnier dans l’économie circulaire », résume Eddy Govaerts. L’entreprise possède sept machines et deux autres sont prévues à court terme pour absorber la croissance. L’année dernière, plus de 315 millions de bouteilles en plastique sont passées par les machines de Govaerts qui sont entièrement construites en interne. « Nous voulons maîtriser le processus de production. Pour atteindre la meilleure qualité possible, il faut pouvoir contrôler les machines et savoir précisément ce qu’il se passe à l’intérieur », poursuit Eddy Govaerts.

Fiabilité de la technologie et des collaborateurs

Le processus de production, du broyage ou des granulats au produit fini, a lieu chez Govaerts Recycling en une seule passe. Le matériau subit donc un cycle de chauffage et de refroidissement en moins, ce qui améliore la qualité et économise de l’énergie. Un fonctionnement fiable et continu est une exigence. A cet égard, l’entreprise fait confiance à la technologie de Beckhoff depuis de nombreuses années. « Pour quelle raison ? Parce que c’est une technologie de pointe qui contribue à rendre nos machines évolutives. Mais aussi parce que Beckhoff déploie des collaborateurs expérimentés au bon endroit. Notre contact Philippe Hénin sait précisément ce que nous faisons. Il est à l’écoute de nos besoins. Pour nous, la construction de machines est un processus d’optimisation permanent. Il peut donc agir de manière proactive et nous proposer des solutions. La technologie est finalement une histoire d’individus car plus elle est complexe, plus il faut du support, et c’est là que Beckhoff se distingue. »

Les bornes augmentent la fiabilité

Les bornes EL9227 sont un bel exemple d’ajout récent dans les machines de Govaerts Recycling. « Le pas vers Industrie 4.0 est important et nous permet d’améliorer nos machines », explique Wouter Thieren, qui s’y consacre depuis quatre ans. « Plus nous collectons des données, mieux nous pouvons réaliser des analyses pour prévenir les problèmes et améliorer la qualité. Les bornes EL9227 cadrent parfaitement avec cette idée. Nous travaillons avec une distribution décentralisée de circuits 24 V DC. En ajoutant deux bornes à chaque ilot E/S, les applications bénéficient d’une protection électronique contre les surintensités. De plus, les bornes nous fournissent de

Les produits de qualité de Govaerts Recycling, fabriqués à partir de plastique recyclé, sont contrôlés et certifiés par des organismes renommés.

Grâce aux bornes EL9227, Govaerts Recycling peut réaliser une surveillance conditionnelle de l’ensemble de son circuit 24 V DC.

De gauche à droite: Eddy Govaerts, Philippe Hénin, Wouter Thieren et Patrick Gielis. « La technologie est une histoire d’individus. Plus elle est complexe, plus il faut du support, et c’est là que Beckhoff se distingue », déclare Eddy Govaerts. l’information sur ce qu’il se passe. Nous réglons précisément la quantité de courant nécessaire à chaque module de couplage électronique, alimentation d’entrée et alimentation de sortie. Lorsqu’une erreur se produit, nous savons où et nous pouvons enclencher ou déclencher les bornes à distance ou via la HMI. »

Des options de diagnostic étendues, une intégration aisée

Wouter Thieren: « Nous avons tout de suite voulu la version étendue pour les options de diagnostic car les bornes EL9227 nous permettent de réaliser une surveillance conditionnelle de l’ensemble du circuit 24 V DC. Dès qu’un changement se produit dans la consommation d’énergie, nous pouvons en rechercher la cause de manière ciblée. C’est un pas de plus vers la maintenance prédictive. »

D’après Wouter Thieren, la force des bornes réside dans la combinaison entre le logiciel et le support. « Beckhoff possède le bon hardware mais aussi le logiciel pour extraire les données du hardware. Certes, il faut de la mécanique pour réaliser les mouvements, mais en travaillant le plus possible avec le logiciel, nous obtenons une plus grande liberté en tant que constructeur de machines. De plus, Beckhoff facilite l’installation car tout est pratiquement automatique. Nous en avons aussi installé dans les HMI des machines. La visualisation est importante et permet aux opérateurs d’avoir une vue sur l’erreur sans devoir ouvrir l’armoire de commande pour la détecter. »

Prévenir les problèmes

Les bornes EL9227 ont été implémentées pour la première fois il y a deux ans. Aujourd’hui, on les retrouve sur deux machines et deux autres machines en construction en seront équipées. « Il y a tant d’électronique dans les machines qu’une bonne protection s’impose. Les fusibles thermiques ne suffisent plus. Les bornes EL9227 nous donnent un signal dès que la lumière clignotante passe à l’orange, quand les premiers signes d’avertissement apparaissent. Ce diagnostic pointu nous a déjà permis d’éviter des problèmes. Nos circuits 24 V DC sont parfaitement sécurisés et protégés. Depuis l’année dernière, une réglementation stipule que les circuits 24 V DC doivent être certifiés. Avec les bornes EL9227, nous sommes parfaitement conformes aux exigences de la norme DIN EN 60204-IEC, et nous disposons d’une solution intelligente grâce aux options de diagnostic, qui peut être réinitialisée électroniquement. Voilà pourquoi les machines que nous construisons sont évolutives », conclut Eddy Govaerts.

www.beckhoff.be www.govaplast.com

EN QUÊTE D’EFFICACITÉ: ET APRÈS IE5?

Au cours de la dernière décennie, le secteur des moteurs s’est focalisé sur le rendement. Une nécessité car les moteurs électriques sont les chevaux de bataille de notre industrie. Tout profit réalisé a un impact immédiat sur la consommation d’énergie. Cependant, on peut se demander si la focalisation sur la classe IEx est toujours la bonne approche.

Partons un instant dans un futur fictif. Dans le numéro 698 d’Automation Magazine, on peut lire ceci : ‘Nous sommes le 1er janvier 2050. A partir d’aujourd’hui, les nouvelles classes d’efficacité entrent en vigueur selon la réglementation européenne 640/2049 relative à l’écoconception de moteurs électriques. Il est désormais interdit d’utiliser les moteurs électriques énergivores de la classe IE88, la classe IE89 doit être privilégiée. L’efficacité des moteurs doit être de minimum 99,9999998 pourcents, ce qui représente une énorme amélioration par rapport à la classe précédente qui n’atteignait que 99,9999997 pourcents.’

Ce qui précède est une prévision futuriste ‘légèrement’ exagérée, mais vous comprendrez où nous voulons en venir : y-a-t-il une limite aux futurs gains d’efficacité des moteurs ? Et quand est-ce qu’une amélioration est une véritable amélioration ? Soyons clairs : nous ne nions pas la pertinence de la réglementation européenne 640/2009 et des classes d’efficacité. Le durcissement progressif des exigences d’efficacité minimales a permis, pour les moteurs électriques, de passer d’une consommation d’énergie de 46% du total industriel vers seulement 36% actuellement (chiffres IEC). La réglementation en question en est partiellement responsable et des mérites importants lui reviennent. Le remplacement progressif des moteurs par des modèles IE1, IE2 et IE3 a donné des résultats mais il faut oser regarder l’avenir. Vaut-il la peine de passer à IE4, IE5 et aux nouvelles technologies associées ? Les coûts en matériel d’un moteur IEx ne vont-ils pas augmenter – nous en parlons plus loin – à un point tel qu’il ne sera pas possible d’atteindre de meilleur rendement ? Et quelles sont les implications pour le reste de l’installation et les derniers développements en rendement des moteurs ? Enfin, quel est l’état actuel des technologies qui suivent comme des moteurs synchrones à réluctance et les moteurs à aimants permanents ?

Comment rendre un moteur à induction plus efficace?

Il est clair qu’après 10 ans de focalisation sur l’efficacité, les fruits ont été cueillis. Pour réaliser d’autres améliorations, on s’est tourné vers une combinaison de petites adaptations et innovations qui, ensemble, conduisent à moins de pertes. Un florilège : • Les pertes Joule du rotor sont limitées en utilisant plus de cuivre (au lieu d’aluminium). • Un entrefer plus petit entre le stator et le rotor entraîne moins de réluctance (résistance magnétique). • Les pertes fer – l’hystérésis combinée – les pertes de courant de Foucault et vagabonds sont limitées en optimisant le noyau feuilleté. • L’innovation en technologie des roulements garantit moins de friction.

Les moteurs électriques représentent une part importante de la consommation électrique dans l’industrie. La question qui se pose est de savoir comment améliorer davantage l’efficacité.

• L’utilisation de meilleurs laminages limite les pertes du noyau. • Un concept plus sophistiqué du rotor et du refroidissement génère une amélioration.

Les adaptations ont cependant un inconvénient : le poids du moteur à induction a systématiquement augmenté au fil des ans, et l’inertie interne aussi. Ce qui peut conduire à des temps de démarrage plus longs. Par ailleurs, le remplacement d’un moteur à faible rendement par un modèle à haut rendement n’est pas toujours efficace dans toutes les applications. La résistance plus faible du rotor peut entraîner une augmentation de la vitesse nominaleet du courant de démarrage. Le résultat est, non seulement une puissance absorbée plus importante en continu, mais, aussi des pointes de courant lors du démarrage et donc une consommation plus élevée.

Faiblesses de la réglementation

Ceux qui connaissent peu la réglementation IEx pourraient penser que deux moteurs d’une même classe IE peuvent avoir plus ou moins le même rendement. Il est bon de faire une mise en garde à ce sujet car la classe IE est déterminée par les

performances au point de charge nominal du moteur. Dans la pratique, les moteurs sont mis en œuvre dans des applications diverses, où le fonctionnement au point de charge nominal est rarement atteint dans la réalité. Les moteurs tournant à d’autres vitesses – c’est de plus en plus le cas dans les systèmes de production flexibles actuels – peuvent donc présenter des différences significatives. Il en va de même pour le travail sous des charges variables. En outre, la réglementation était quelque peu restreinte dans le sens où elle n’évaluait que les performances du moteur alors qu’il faut considérer les performances réelles par rapport au système dans lequel se trouve le moteur. Un premier pas dans cette direction a été fait en incluant la variation de fréquence dans les étapes suivantes de la réglementation. Mais cela ne suffit pas. La performance énergétique d’une machine est plus que la simple somme des performances des composants individuels, il faut aussi tenir compte des pertes de transmission entre les composants. En outre, il existe des différences significatives dans le profil de charge entre les moteurs à induction ‘traditionnels’ et les technologies plus récentes comme les moteurs à aimants permanents et les moteurs synchrones à réluctance. Dans certains cas, le rendement réel d’un moteur à induction IE4 peut être totalement différent d’un moteur intégrant les dernières technologies dans la même classe d’efficacité.

Moteur synchrone à aimants permanents (PMSM)

Quelles sont ces ‘nouvelles’ technologies ? Les moteurs PM sont plus efficaces à bas régime que les moteurs à induction et ne nécessitent normalement pas de ventilation forcée. Comme le rotor est constitué d’aimants permanents, il n’y a plus de courant qui circule dans les barres du rotor (moteur à induction)et le rendement augmente significativement. L’inertie limitée du rotor et la bonne résistance aux charges de pointe rendent ce moteur populaire dans les servoentraînements dynamiques. Le moteur à aimants permanents a fait l’objet de discussions ces dernières années. Elles ne concernent pas tant le fonctionnement mais l’utilisation d’aimants permanents qui, de par leur rareté, ouvrent la porte à des manœuvres géopolitiques. Un argument souvent entendu mais incorrect est que la Chine ait le monopole absolu sur l’extraction de ces métaux de terres rares. On peut plutôt parler de position dominante car on trouve aussi ces métaux dans des pays comme le Brésil, le Vietnam et l’Australie. Ce qui est correct, c’est que la Chine a une part importante dans la transformation (87% en 2019) de ces métaux, mais cela est du au coût de main d’œuvre bon marché. En d’autres termes : la crainte que la Chine ne fasse grimper les prix sans contrôle est en quelque sorte injustifiée, car ils risquent d’être écartés du marché si leur prix deviennent trop importants.

Les classes d’efficacité selon la réglementation 640/2009 imposent des exigences minimales.

Pour améliorer l’efficacité, d’autres principes de fonctionnement sont mis en œuvre comme les moteurs à aimant permanent ou les moteurs synchrones à réluctance.

Moteur synchrone à réluctance (SynRM)

Les fabricants de moteurs synchrones à réluctance n’ont pas ce genre de discussions sur les métaux rares car leur type de moteur n’utilise pas d’aimants. L’innovation se situe principalement au niveau du rotor. Il se compose de tôles en acier laminé qui forment une construction légère mais solide et permet le transfert magnétique. La forme est conçue avec précision pour guider la réluctance magnétique dans le rotor. En conséquence, le rotor va ‘se redresser’ avec le champ magnétique produit par les bobines du stator et maintenir cette position. Le rotor peut se déplacer précisément avec la même vitesse que le champ magnétique, d’où le nom de moteur synchrone à réluctance. Par la construction laminée, le moteur est plus difficile à magnétiser mais l’absence de pertes Joule au rotor compense ceci. La technologie en soi n’est pas neuve mais cela concerne principalement la combinaison avec le variateur de fréquence qui génère moins de pertes. Tout est-il donc rose ? Non car la technologie synRM est face à quelques défis. Le facteur de puissance est notamment un point faible. Pour l’améliorer, une structure laminée adaptée du rotor est, entre autres, à l’étude

B

A

C

Profils d’efficacité d’un moteur à induction de 10 kW (A) d’un moteur SynRm (B) et d’un moteur PMSynRM (C).

Principe du moteur synchrone à réluctance: Le rotor génère un couple lorsqu’un champ magnétique dans l’entrefer n’est pas aligné avec le rotor. Quand le rotor est aligné avec le champ magnétique, aucun couple n’est généré (a). En (b), le rotor n’est pas aligné avec le champ magnétique et un couple est généré (sens inverse de l’horloge)..

DÉCOUVREZ L’AVENIR DE L’EMBALLAGE À EMPACK MALINES

Curieux/curieuse de connaître l’avenir de l’emballage? Dans ce cas, rendez-vous au salon Empack : le seul événement professionnel dédié à l’emballage en Belgique pour tous les acteurs actifs dans le secteur de l’emballage. Après avoir été absent du calendrier durant un an suite au corona, une nouvelle édition d’Empack sera organisée les 27 et 28 octobre 2021 au Nekkerhal à Malines. Une occasion unique pour vous de trouver l’inspiration et des solutions aux défis qui vous font face, de nouer des liens précieux et de préparer votre entreprise pour l’avenir.

Quelle sera la prochaine grande nouveauté en matière d’emballage ? Vous trouverez certainement la réponse à cette question à Empack 2021. Le salon jettera un regard sur l’avenir et fera le point sur des thèmes importants comme le développement durable et la transformation digitale. Empack est aussi l’endroit idéal pour se retrouver. Deux jours durant, plus de 150 exposants et 3.200 visiteurs pourront discuter, générer de l’inspiration et partager leur passion de l’emballage dans un vaste espace de 4.000m².

Un programme professionnel de connaissances

Pas d’innovation sans savoir-faire. Empack proposera un vaste programme de connaissances. Lors des séminaires et des workshops, divers sujets actuels de l’industrie de l’emballage seront abordés plus en détail comme le développement durable, la circularité, la digitalisation, la conception d’emballage, …

Par exemple, il y a le programme ‘Groen Verpakken’ organisé en collaboration avec entre autres Fost Plus et Karine Van Doorsselaer (UAntwerpen), le Pack4Food Roadshow sur l’emballage circulaire, des workshops sur la digitalisation et l’innovation dans les processus d’emballage, des études de cas sur le Data Driven Packaging Design, etc.

Trois zones aux focus particuliers

• Packaging Innovations : une zone spécifique à Empack que les brand managers, responsables marketing, designers,…, ne doivent pas manquer. • Contract Pack Pavilion : découvrez ici les entreprises qui peuvent prendre en charge vos processus d’emballage • Take Out Corner : ‘the place to be’ si vous êtes à la recherche d’emballages durables et conviviaux pour vos plats à emporter.

Awards & réseautage

Enfin, deux remises d’awards et un drink de réseautage auront lieu à l’issue de la première journée du salon : le Trends Gazelles in packaging et la toute première édition de Verpakking & Label Award. Les Trends Gazelles Awards récompensent les entreprises à croissance rapide ou les ‘Gazelles’ dans trois catégories : les petites, moyennes et grandes entreprises. Le Verpakking & Label Award comprend deux catégories : les machines d’emballage intelligentes et les emballages innovants & les matériaux d’emballage.

Comme vous pouvez le constater, Empack sera une nouvelle fois une plateforme d’information. Le programme complet est disponible sur www.empack.be.

Pour une visite gratuite

Enregistrez-vous dès à présent sur www.empack.be avec le code BAAS1000. Envie de venir accompagné(e)? Invitez vos collègues et enregistrez-les en utilisant le même code.

Informations pratiques

Empack Malines 27 & 28 octobre 2021 Nekkerhal-Brussels North

‘NOTRE EXPERTISE PEUT AUSSI ÊTRE UTILISÉE À L’ÉTRANGER’

JOHAN DUYSTERS: « JE VEUX POURSUIVRE L’INTERNATIONALISATION ET LA DIVERSIFICATION DE MGH. »

Maintenance & Gears Heyvaert - ou MGH – est un nom familier pour beaucoup d’entre nous. Le départ en pension de Geert Heyvaert a apporté quelques changements. L’affectation de Johan Duysters amène du sang neuf à la tête de l’entreprise qui poursuit son internationalisation et sa diversification.

Le nouveau patron de MGH Johan Duysters nous raconte tout d’abord comment il a intégré MGH: « Je connais la famille Heyvaert depuis longtemps, je suis MGH depuis des années et j’ai une énorme admiration pour le développement de l’entreprise au fil des ans. Lors du départ en pension de Geert, on m’a demandé de prendre la direction, ce qui ne veut pas dire que le rôle de la famille Heyvaert est terminé, loin de là. Harald occupe une fonction dirigeante importante et Geert dispense des formations pertinentes sur les boites d’engrenages. Il transmet sa longue expérience aux nouvelles générations. »

« Poursuivre le déploiement d’une PME belge à l’étranger est un défi que je suis heureux de relever. J’ai moi-même fait une longue carrière dans l’ingénierie et endossé diverses fonctions dans la métallurgie, la construction métallique et la construction de machines. J’étais intéressé par la technologie mais aussi par sa commercialisation. Toute cette expérience vient à point nommé. »

Internationalisation

« Mes anciens emplois étaient aussi tournés à l’international et j’ai habité et travaillé à l’étranger. Je veux développer davantage l’aspect international de MGH car nous avons des atouts pour faire rayonner l’entreprise à l’étranger. Aujourd’hui, la répartition du chiffre d’affaires est d’environ 85% en Belgique et 15% à l’étranger. Nous voulons augmenter ces 15% en abordant les pays voisins de manière structurée. Nous avons ainsi déjà renforcé notre équipe commerciale aux PaysBas et réalisé plusieurs percées en France où nous avons gagné des clients. Dans une phase ultérieure, nous exploiterons le potentiel de la région de la Ruhr allemande. »

« Avec nos 35 professionnels, nous disposons d’une expertise technique particulière qui sera aussi déterminante à l’étranger. Combinée à la rapidité avec laquelle nous pouvons livrer des projets sur mesure dans divers secteurs, il s’agit là d’un grand atout. Nous disposons aussi d’un vaste stock de pièces critiques et d’un service 24/7, car le niveau de service est aujourd’hui primordial dans le choix des clients. Il faut les aider à se remettre rapidement sur les rails en cas de problème. »

« Nous sommes très forts dans toutes ces facettes et nous sommes bien armés pour poursuivre le développement. Par souci de clarté, l’ingénierie reste en Belgique mais pour le service, nous examinons l’éventualité d’ouvrir des servicecenters supplémentaires en France et aux Pays-Bas. Et comme l’expertise est déterminante, nous disposons également d’une ‘academy’ qui propose des formations aux clients, ce qui se traduit par une disponibilité supérieure et un TCO meilleur », souligne Harald Heyvaert.

La réingénierie à la cote

« Nous sommes traditionnellement actifs dans l’industrie lourde : la production d’acier, les raffineries de sucre, l’industrie du ciment et de la transformation. Notre mission est de préserver la fonctionnalité des entreprises en proposant des solutions complètes et indépendantes de marque, notamment des groupes d’entraînement électromécaniques avec le moteur, la boîte d’engrenages, les accouplements et freins associés, … Comme il s’agit de l’industrie lourde, les puissances et les poids sont conséquents. Des couples de 1 million de Nm ou plus, des puissances de moteur jusqu’à 1 MW, des poids de 25 tonnes pour une boîte d’engrenages ne sont pas des exceptions. Nous nous chargeons aussi de

l’ingénierie, de la révision et de la mise à niveau, ainsi que des révisions d’urgence. Quand une ligne de production complète tombe en panne chez le client, il faut disposer d’une organisation bien huilée pour résoudre son problème. »

« Ces dernières années, nous remarquons que la réingénierie à la cote. Jadis, les lignes de production étaient conçues pour environ 10 ans, une période considérablement raccourcie de nos jours, et au cours de laquelle des adaptations ont lieu aux entraînements. Il y a plusieurs raisons à cela : il faut produire d’autres produits, il y a des changements sur le marché, les exigences en sécurité évoluent, on veut des charges plus lourdes, … La demande accrue en flexibilité chez les clients finaux est à la base de cette évolution. Et n’oublions pas que les possibilités techniques d’aujourd’hui ne sont pas comparables à celles d’il y a 10 ans », ajoute Harald Heyvaert.

« En termes de diversification, il faut aussi s’attendre à des changements passionnants. Nous poursuivons l’intégration d’Industrie 4.0. Grâce à la vaste expérience de MGH (notamment l’analyse RCFA sur les boîtes d’engrenages), nous pouvons réaliser des surveillances en ligne pointues à partir d’un nombre limité de capteurs/points de mesure. Nous proposons aux clients un trajet de croissance pour évoluer d’une maintenance curative et préventive vers une maintenance prédictive et proactive. Les clients sont demandeurs de cela. Un second point est le développement d’une approche contractuelle ‘as-a-service’, via laquelle nous voulons soutenir le client dans le domaine de la maintenance et de la surveillance. Et nous étudions bien entendu d’autres opportunités. Actuellement, nous sommes dans le top 3 au Benelux. Nous voulons continuer à nous développer pour devenir à terme un acteur majeur en Europe occidentale. »

MGH PENDANT LA PANDÉMIE

Nous nous sommes demandés comment MGH avait vécu l’année et demie écoulée. Comment une entreprise axée sur le service a-t-elle fait face à la situation ? Johan Duysters: « L’industrie en soi ne s’est jamais vraiment arrêtée. Nous avons poursuivi les révisions et autres missions de maintenance. Le problème était plutôt que de nombreuses tâches de maintenance devaient être préparées par les planificateurs ou les ingénieurs. Comme ces personnes travaillaient chez elles, ce n’était pas évident de suivre les procédures strictes dans les délais. A un moment, nous avons eu des retards mais la situation est aujourd’hui normalisée. Mieux : nous assistons à une forte reprise qui compense la perte de revenus. Aujourd’hui, ce n’est plus le corona mais la chaîne d’approvisionnement qui requiert de l’attention. Et les profils techniques se font rares. Nous avons actuellement des postes vacants pour un responsable d’atelier, des ingénieurs, des dessinateurs industriels et des techniciens. Nous pourrions accepter plus de travail si nous avions ces profils. Dans le même temps, on remarque que nos clients sont aussi aux prises avec cela et externalisent leur maintenance. Ils reviennent alors nous voir. Il y a donc toujours du pain sur la planche. »

www.mgh.be

« Avec nos 35 professionnels, nous disposons d’une expertise technique particulière qui sera aussi déterminante à l’étranger. »

NOUVEAU MEMBRE INDUMOTION: SCHNEIDER ELECTRIC

SCHNEIDER ELECTRIC: DES SOLUTIONS DE GESTION DE L’ÉNERGIE ET D’AUTOMATISATION POUR PLUS D’EFFICIENCE ET DE DURABILITÉ

Schneider Electric est un acteur mondial présent dans plus d’une centaine de pays dont le siège est établi en Belgique à Uccle. L’entreprise fournit des solutions de gestion de l’énergie et d’automatisation pour les habitations, les bâtiments, les centres de données, les infrastructures et l’industrie.

Les solutions tant matérielles que logicielles organisent le transfert d’énergie. Pensez aux tableaux électriques, aux bornes de recharge, aux systèmes de gestion des bâtiments et aux solutions pour les constructeurs de machines.

L’entreprise la plus durable au monde

Dans un monde toujours plus électrique et digital, Schneider Electric veille à ce que ses clients deviennent plus efficaces et durables en énergie. L’entreprise a pris les devants dans ce domaine et est un véritable pionnier. Elle vient d’ailleurs d’être élue entreprise la plus durable au monde par l’organisme de recherche canadien Corporate Knights.

Durabilité et valeur économique pour les clients

L’ électricité est l’un des meilleurs vecteurs pour écologiser la demande énergétique. Schneider Electric travaille avec ses clients à la conception, l’implémentation et le suivi de stratégies pertinentes de gestion d’énergie. La prise de conscience que la focalisation sur la durabilité et la valeur économique ne doivent pas s’exclure mutuellement augmente d’année en année.

Plus efficace et plus sûr

Les produits et les services de Schneider Electric aident les clients à gérer leurs besoins énergétiques de manière plus efficace et plus sûre. Au cours des dernières décennies, l’intérêt s’est étendu aux centres de données, au stockage et autres sources énergétiques distribuées, et aux solutions intelligentes qui favorisent l’électrification et l’efficacité énergétique.

Un logiciel intelligent pour économiser de l’énergie

Schneider Electric investit massivement dans les logiciels intelligents qui s’avèrent cruciaux pour la collecte des données (consommation et efficacité) mais aussi pour la conversion des données en des actions concrètes. Par ailleurs, Schneider Electric croit dans la puissance d’un paysage ouvert et dans une collaboration étroite avec les partenaires de la chaîne. Les produits étant pratiquement tous connectés au cloud, les logiciels et matériels de tiers peuvent dès lors être intégrés. Ce qui contribue aussi à des solutions durables et économes en énergie pour les clients.

www.se.com/be

DES LAMPES DE SIGNALISATION LED COMPACTES – INTÉGRANT ÉVENTUELLEMENT IO-LINK

Murrelektronik a développé une nouvelle série de lampes de signalisation LED qui répondent aux demandes exigeantes de l’automatisation industrielle. La série Comlight56 comprend des versions monochromes et des nouveaux modèles multicolores avec une interface IO-Link intégrée.

Les lampes de signalisation de la série Comlight56 utilisent des LED de haute puissance pour délivrer des signaux clairs dans les machines et les installations. Grâce à la coupe prismatique innovante du boîtier extérieur, les lampes brillent d’une luminosité exceptionnelle. La série Comlight56 comprend des versions monochromes et des nouveaux modèles avec une interface IO-Link intégrée.

Buzzers et capteurs tactiles

Les lampes de signalisation monochromes Comlight56 sont disponibles dans les couleurs suivantes : rouge, jaune, vert, bleu et blanc clair. Les lampes multicolores ont une surface blanc mat et peuvent reproduire jusqu’à sept couleurs différentes grâce aux LED RGB. Les buzzers intégrés délivrent un signal sonore audible pour les applications nécessitant plus qu’un signal d’état visuel. Les capteurs tactiles capacitifs peuvent être utilisés par l’opérateur pour renvoyer une confirmation directe au système de commande. Ces fonctions fournissent un signal uniforme aux machines et aux installations.

Avec IO-Link

La série Comlight56 IO-Link dispose d’une interface IO-Link. Les lampes consomment peu d’énergie grâce à la technologie LED innovante.

Les lampes de signalisation standard ont un filetage M16 et un raccordement par borne à ressort ou un raccordement M12 intégré qui permet de les raccorder directement via un câble M12 préconfectionné. Avec les modèles IO-Link, la mise en service est très simple, même sans IODD ni outils logiciels.

Les avantages de la série Comlight56: • Modèle compact: diamètre de 56 mm • Lumière puissante, claire et lumineuse • Longue durée de vie des LED, faibles coûts d’exploitation • Solution idéale pour les espaces restreints • Montage rapide, exempt d’entretien • Degré de protection IP65 • Solution robuste, résistante aux chocs et aux vibrations • Modèles disponibles avec interface IO-Link

INDUSTRIE 4.0 EN CLASSE

RTC Vlaams-Brabant, Limburg et West-Vlaanderen organisent avec SMC Belgium un nouveau projet de 4 ans qui combine les nouvelles technologies d’Industrie 4.0 comme la RFID, les capteurs IO-link et les électrovannes, le contrôle de qualité intégré.

Le TSI 4.0 est un kit de construction que les étudiants devront monter en faisant preuve de créativité pour solutionner les problèmes mécaniques lors du processus de développement.

L’année scolaire débutera avec la table de projet 1. Pour la commande, il y a le choix entre un composant Beckhoff ou Siemens. Des cours avec des orateurs invités provenant d’entreprises participantes sont également prévus pour les étudiants participants. Le Training System Industry 4.0 peut être utilisé dans l’enseignement secondaire professionnel et technique.

Que reçoivent les établissements scolaires participants : • Les composants spécifiques des partenaires; • Les schémas électriques/plans mécaniques; • Un manuel : • Une séance d’information sur les technologies Industrie 4.0 appliquées; • L’organisation d’une communauté d’enseignants pour partager les meilleures pratiques, ainsi que les formations nécessaires pour les enseignants (éventuellement numériques).

Intéressé? Vous pouvez contactez: • Karin Wauters de RTC Vlaams-Brabant: karin.wauters@rtc.vlaamsbrabant.be • Liesbeth Schraepen de RTC Limburg: liesbeth.schraepen@rtclimburg.be • Karen Blancke de RTC West-Vlaanderen: karen@rtcwestvlaanderen.be

www.rtcvlaamsbrabant.be www.rtclimburg.be www.rtcwestvlaanderen.be www.smc.be

IN MEMORIAM

La rédaction d’Automation Magazine a appris le décès de Patrick D’Huyvetter, Sales Manager Belgique chez Hydroflex à Meise, membre de l’organisation professionnelle InduMotion asbl.

Patrick D’Huyvetter est décédé inopinément le 30 juin 2021 à l’âge de 55 ans. La direction et les collègues de Hydroflex sont très touchés par sa disparition. Patrick avait étudié les techniques de mesure et de régulation et avait été longtemps représentant chez Techna et Desco. Il travaillait depuis pratiquement 15 ans en tant que Sales Manager chez Hydroflex Hydraulics Belgium. Patrick était un collègue très apprécié, agréable et dévoué.

Automation Magazine, InduMotion asbl, Hydroflex Hydraulics Belgium NV, Hydroflex Hydraulics B.V. et Hydroflex Hydraulics Rotterdam B.V. présentent leurs condoléances à son épouse et ses enfants, aux membres de la famille et à ses amis, et leur souhaite beaucoup de force pour surmonter cette grande perte.

EURONORM DRIVE SYSTEMS, LE SPÉCIALISTE DE LA TECHNOLOGIE DES MOTORÉDUCTEURS

Depuis de nombreuses années, Euronorm Drive Systems fournit des systèmes d’entraînement et des motoréducteurs de haute qualité aux clients du secteur de la construction de machines, de l’industrie au sens large et de la maintenance industrielle.

Une équipe soudée de techniciens expérimentés, un service commercial et un service d’ingénierie traduisent les souhaits des clients en une solution sur mesure. Grâce au stock important, une logistique rodée et à l’unité de montage à Sassenheim (NL), Euronorm est capable de fournir une grande majorité des configurations d’entraînements dans un délai de livraison court. En en cas d’urgence, l’unité de montage rapide prend le relais pour assurer ce service pour nos clients.

Motoréducteurs en stock

Dans la gamme dite classique, nous retrouvons chez nous les types de motoréducteurs suivants : Les coaxiaux, les arbres parallèles et des différents types de renvoi d’angle : les couples coniques, les roue et vis et les motoréducteurs hypoïdes. Différents revêtements et options sont disponibles en fonction de l’application et appliqués en interne sur nos équipements. Euronorm dispose d’un stock pour toute configuration allant jusque 18 000 Nm avec moteur sans ou avec frein jusque 45kW.

Motoréducteurs en acier inoxydable pour l’industrie du process

Euronorm Drive Systems est également présent sur le marché des entraînements en acier inoxydable. La gamme comporte des motoréducteurs coaxiaux, à couple conique et à roue et vis avec moteur IP69K. Tous les motoréducteurs en acier inoxydable Euronorm sont conformes aux directives HACCP et EHEDG et, grâce à leur conception lisse en acier inoxydable, sont extrêmement résistants à la corrosion et à l’accumulation de saletés résiduelles.

Slewing drives et couronnes d’orientation industrielle

Les couronnes d’orientation industrielles, avec denture interne ou externe, sont aussi disponible du stock standard Euronorm. Les slewing drive se caractérisent par un entraînement à vis sans fin intégré à une couronne d’orientation. C’est une solution encapsulée idéale pour une intégration optimale. Grâce à la possibilité d’intégrer un motoréducteur en amont sur l’ensemble slewing drive, nous pouvons proposer un très large panel de couples et vitesses. Répondant ainsi à votre besoin de solution globale.

Configurez vous-même ou aide personnelle

Le service commercial est heureux de vous aider pour trouver la meilleure solution. Le configurateur en ligne d’Euronorm vous permet également d’explorer et de configurer vousmême la gamme de produits en fonction de vos souhaits spécifiques. Le configurateur fournit immédiatement une fiche technique personnalisée avec prix, délai de livraison, plans et fichiers 3D.

Get in touch!

Vous êtes curieux de savoir comment Euronorm Drive Systems peut vous accompagner sur vos problématiques techniques et d’approvisionnement ? C’est avec plaisir que nous sommes là pour vous rencontrer ! Le service commercial est joignable directement via info@euronorm.nl ou +31 252 228850.

www.euronormdrives.be

LA NOUVELLE SÉRIE D’ACTIONNEURS ÉLECTRIQUES COMPACTE D’UNIMOTION CHEZ ACT IN TIME

Unimotion, partenaire d’Act In Time, élargit sa gamme et propose les mini-actionneurs électriques MCE et MCSE.

Ils sont disponibles à partir d’une flasque carrée de 25 mm et d’une longueur de course de 25 mm. Une gamme complète montée avec moteur pas à pas et encodeur avec ou sans frein, fournit un produit complet prêt à être intégré. Comme autre alternative ; des brides de montage sont également disponibles, permettant l’adaptation d’une large gamme de motorisation.

Un montage moteur à l’actionneur longitudinal ou parallèle permettant de gagner de l’espace est possible. Les modèles longueurs de course standard sont disponibles de stock pour garantir un court délai de livraison.

Les actionneurs sont pré-lubrifiés et les joints piston protègent de manière optimale, offrant un fonctionnement durable et sans entretien. Comme pour les modèles plus grands PNCE et le MTV une large gamme d’accessoires de montage est disponible.

Avantages particuliers de la série MCE et MCSE :

• Disponible en tailles 25-32-45 • Longueurs de course standard : 25, 50, 75, jusqu’à 200 mm • Équipé d’une vis à billes • Vitesses jusqu’à 0,5 m/s pour le MSCE et jusqu’à 0,75 m/s pour le MCE • Précision jusqu’à +/- 0.015 mm • Fonctionnement durable sans entretien

L’équipe Act In Time est à votre disposition pour vous renseigner et vous conseiller.

www.actintime.be

LA SIMPLICITÉ DE LA PNEUMATIQUE ASSOCIÉE AUX AVANTAGES DE L’ÉLECTRIQUE

Simplified Motion Series de Festo est la solution parfaite pour les applications alliant la simplicité de la pneumatique aux avantages d’un entraînement électrique. L’axe, le moteur et l’armoire de commande sont combinés dans le variateur intégré, ce qui génère une solution optimale pour des mouvements simples entre deux positions finales mécaniques.

La Simplified Motion Series assure un movement à vitesse régulée entre deux positions finales avec, en plus, la possibilité d’une fonction de compression à force régulée. La commande par le biais de deux entrées et sorties digitales s’utilise facilement et est comparable au fonctionnement d’une soupape 5/3.

Avantages par rapport au vérin pneumatique:

• Vitesse stable, même dans une plage faible • Réglage précis de la position • Données pour la maintenance préventive • Accélération et décélération souples • Source énergétique (air comprimé) supplémentaire superflue

www.festo.be

CÂBLAGE DE MURRELEKTRONIK

Leader de marché en technique de raccordement, Murrelektronik propose une variété pratiquement illimitée de types de câbles, de coloris et de formes de connexion. Plus de types 75.000 câbles sont disponibles pour le transfert de signal, de données et la puissance, dont les longueurs varient 0,3m à 100 mètres. Il y a donc toujours un câble adapté à l’application.

Pourquoi choisir la technique de raccordement de Murrelektronik?

• Assemblages compacts à haute capacité énergétique • Connecteurs pré-assemblés • Testé à 100% pour prévenir les erreurs de câblage. • Connecteurs normalisés pour l’industrie, codés selon la tension d’application pour garantir des installations sûres et exemptes d’erreurs • Vaste portefeuille de produits et nombreuses options de couleur et de matériau de gaine de câble. • Très flexible: variété de connecteurs, de longueurs de câble et de filetages. • Certifications mondiales pour un usage dans le monde entier. • Les connexions offrent un degré de protection IP67 lorsqu’elles sont montées correctement et sont étanches à l’humidité, à la saleté et à la poussière.

www.murrelektronik.be

NOUVEAUX MODULES POUR MGB2-MODULAR

Deux nouveaux modules d’extension pour le MGB2Modular ont été ajoutées à la gamme : MCM avec des commandes, MSM avec des entrées supplémentaires.

Le module d’extension MCM étroit a deux fentes et accueille deux sous-modules munis des commandes (il existe déjà une version qui accueille quatre). Donc, le module d’extension étroit accueille en combinaison six boutons poussoir, boutons rotatifs, bouton d’urgence et interrupteurs à clé en total.

Le module d’extension MCM étroit est spécialement fait pour l’extension avec des capteurs de sécurité externes, interrupteurs de sécurité (aussi avec verrouillage), écrans lumineux et plus. Dans les deux fentes deux sous-modules peuvent être placés, chacun avec trois connecteurs M12. Des câbles jusqu’à une longueur de 50 mètres peuvent être connecté à chaque connecteur. Les sous-modules sont propres à la connexion de contacts de sécurité ou des sorties de semi-conducteurs OSSD de sécurité. La procession des signaux des dispositifs externes est sécurisée de sorte que le niveau de sécurité PL e puisse être obtenu.

Tous les composants du système MGB2-Modular sont connectés l’un à l’autre avec des câbles de raccordement ou connecteurs de couplage à un module bus constituant la passerelle vers un système bus externe sécurisé. Il y a des passerelles pour ProfiNet/ProfiSafe ou EthernetIP/CIPsafety.

La configuration est très flexible, tous les modules peuvent être utilisés indépendamment, avec ou sans les serrures de portes MGB. N’hésitez pas à contacter Euchner si vous avez besoin d’aide avec votre configuration.

Plus d’informations sur www.euchner.nl / www.euchner.be / www.euchner.lu

LIMITEUR DE DÉBIT À TRÈS HAUT DÉBIT SÉRIE AS-X778 DE SMC

Wommelgem, septembre 2021 - Les applications pneumatiques où les vérins ont un grand volume ou doivent être déplacés très rapidement nécessitent un débit élevé pour contrôler l’air comprimé. Le temps d’installation doit par ailleurs être limité, notamment pour assurer un niveau de disponibilité élevé. C’est pour cette raison que SMC a ajouté à sa gamme de limiteurs de débit AS la série AS-X778, qui permet des débits particulièrement élevés.

Les applications pick & place, les systèmes de serrage et de levage sont utilisés, dans l’industrie, partout où, par exemple, on a recours à des vérins à grand volume et à longue course ou lorsque le fonctionnement est basé sur des vérins à grande vitesse. Un débit suffisamment élevé d’air comprimé doit être disponible pour cela.

Plus de débit

Le diamètre d’ouverture de la nouvelle valve a été porté de 3 à 6,4 mm par rapport à la version précédente. Cela permet un débit maximum de 1.000 l/min (ANR) avec un diamètre extérieur du tuyau de 8 ou 10 mm et une pression d’admission de 0,5 MPa. Ces valeurs correspondent à environ 3,8 fois le débit du modèle précédent (AS-2201-F). Avec un tuyau présentant un diamètre extérieur de 6 mm, le débit maximum à pression d’admission égale (0,5 MPa) est de 700 l/m (ANR). Grace à la régulation de la soupape d’étranglement, la perte de vitesse pendant le mouvement du piston est en outre limitée. Ceci est très avantageux dans les applications à grande vitesse.

Une série solide qui s’installe en un clin d’œil

Dotée d’un filetage R1/8, le limiteur de débit de la série ASX778 est disponible dans les dimensions compactes de 10,4 x 32,1 x 36,4 mm (Ø 6 mm), 13,2 x 33 x 36,4 mm (Ø 8 mm) et 15,9 x 37 x 35,7 mm (Ø 10 mm), en fonction du diamètre du tuyau. Alors que la pression de travail minimum n’est que de 0,1 MPa, une pression de travail maximale allant jusqu’à 1,0 MPa est possible. De plus, ce modèle peut être installé sans aucun autre branchement. Le montage est rapide et facile, limitant les temps d’arrêt en cas de remplacement ou d’entretien. Un large éventail de matériaux de tuyaux (polyamide, polyamide souple, polyuréthane, FEP, PFA) permet l’utilisation de cette solution dans différents environnements et applications, de la construction mécanique au secteur automobile en passant par les industries de l’emballage et du bois.

La généralisation de l’IOT (Internet Of Things) dans le monde industriel demande des composants de communication facile sans programmation compliquée. Avec le nouveau variateur de fréquence FR-E800, Mitsubishi vous donne la meilleure réponse à cette demande actuelle.

FR-E800, UN CONCENTRÉ DE PERFORMANCES DANS UN VARIATEUR DE FRÉQUENCE ULTRA COMPACT

Le modèle de base, destiné à remplacer les appareils actuels FR-E700, comprend une connexion RS-485 et un arrêt sécurisé STO (Safe Torque Off), SlL2 / Pl d conforme. Le modèle évolutif, spécifiquement développé pour communication par réseau industriel, contient 2 ports Ethernet et également l’arrêt de sécurité STO, SIL2/Pl d conforme. La version EPB, le model standard en Europe, inclus les protocoles réseau Ethernet suivants : CC-link IE TSN (Time Stamped Network), CC-Link IE Field Network Basic, Modbus/ TCP et Profinet. La version EPA inclus les protocoles CC-Link et Modbus/TCP, mais également Ethernet/IP et BACnet/IP. Le modèle haut de gamme, « Ethernet safety » inclus également des entrées et fonctions de sécurité, SIL3 / Pl e conforme, tel que SS1, SLS, SBC, SSM. De plus, les protocoles Ethernet CC-link Safety, ainsi que Profisafe (model EPB) ou CIP Safety (Ethernet/Devicenet) sont aussi présents (model EPA). Un modèle compatible Ethercat (EPC) est en développement, aussi équipé du protocole FsoE (Safety over Ethercat). De plus, les variateurs de la gamme FR-E800 présentent les caractéristiques suivantes : • Automate programmable intégré permettant, entre-autre, la communication en réseau restreint d’un variateur à l’autre par le réseau Ethernet. • Température de fonctionnement : -20°C à +60°C • Coating double des composants électroniques (IEC607213-3 3C2 et conforme à 3S2) • Double gamme de puissance nominale (dual rating) pour les versions 400 VAC. • Entrainement de moteurs asynchrones IE2, IE3, et moteurs synchrones à aimants permanents avec auto-tuning intégré. • Mode vectoriel sans capteur de vitesse, • Bientôt disponible, mode vectoriel avec capteur de vitesse et position. • Programmation mobile via router wifi (Wlan-access) • Enfin, l’entretien préventif par AI (Intelligence Artificielle) avec, entre autre, un système unique d’alerte diagnostic/ préventif en cas d’usage dans un environnement agressif, (“Corrosive-

Attack-Level Alert

System“).

Le constructeur naval japonais Tsuneishi et la société anversoise CMB ont présenté le HydroBingo, le premier navire

fonctionnant à l’hydrogène. Destiné à un usage commercial, le HydroBingo peut transporter 80 passagers et est équipé de deux moteurs à double carburant (hydrogène/diesel). Ce navire écologique diminue considérablement la quantité de CO₂ et autres gaz nocifs. Les émissions de CO₂ sont jusqu’à 50% inférieures par rapport à un moteur diesel conventionnel. (www.cmb. be et www.tsuneishi.co.jp) Rockwell Automation acquiert Plex Systems pour un montant de 2,22 milliards de dollars. Plex Systems commercialise la plateforme de production SaaS single-instance, multi-tenant, offrant un accès aux systèmes avancés de planification, de production, de gestion de la qualité et de gestion de la chaîne d’approvisionnement. Plex compte plus de 700 clients et plus de 8 milliards de transactions sont réalisées quotidiennement via la plateforme. Les activités de Plex Systems seront intégrées dans la business unit Software and Control de Rockwell Automation qui fournit des solutions hardware et software pour la conception, le contrôle, la gestion et la maintenance de systèmes destinés à l’automatisation de la production. (www. rockwellautomation.com) Matthys Group, l’acteur international spécialisé dans l’ingénierie et la construction de solutions de machines, rejoint le partenariat OEM de Siemens. Cette adhésion est une nouvelle étape dans la longue collaboration entre Siemens et le constructeur de machines. Matthys Group rejoint un écosystème d’entreprises OEM qui ont le même élan à l’innovation. Par ailleurs, le partenariat vise à tirer le meilleur parti du portefeuille de produits de Siemens par le partage de connaissances afin de proposer aux clients les solutions les plus innovantes et le meilleur support. (www.siemens.com et www. matthysgroup.com) Schneider Electric remporte le 2021 Sustainability Changemaker Partner of the Year Award de Microsoft. Ce prix souligne l’impact qu’a Schneider chez ses clients lors de la définition et de la réalisation d’objectifs en matière de décarbonisation via les solutions logicielles EcoStruxure™, soutenues par les technologies de Microsoft. Durant la période de 2018 à 2020, Schneider Electric a aidé ses clients à économiser 134 millions de tonnes de CO2. (www.se.com) QING et Stäubli Robotics lancent une approche unique sur le marché agro-alimentaire. Suite notamment à la complexité de traitement des produits organiques, il n’existe pas de solution d’automatisation standard. QING est un bureau d’ingénierie de haute technologie qui possède son propre laboratoire de développement. Les deux partenaires proposent au marché agro-alimentaire un accès aux technologies les plus avancées comme le jumeau numérique, la simulation, l’IA et la vision industrielle. Au sein de son assortiment de robots, Stäubli Robotics possède la gamme Humid Environment (HE) dédiée à l’alimentaire. Cette ligne HE a été spécifiquement développée pour les environnements de production traitant les produits organiques. Ensemble, les deux entreprises proposent une approche unique pouvant conduire à une solution adaptée pour les environnements de production traitant des aliments ‘nus’ non conditionnés, conformément aux exigences d’hygiène sévères. De la transformation de la viande et de poisson aux légumes, champignons et produits laitiers. Un robot HE de Stäubli Robotics est installé dans le laboratoire de développement de QING où des démonstrations de concepts sont réalisées, ce qui évite au client de réaliser un investissement risqué au préalable. De nombreuses possibilités peuvent être proposées qui combinent les technologies de l’IA, de la vision, des données et de la simulation. Les 27 et 28 octobre, Stäubli organise les ‘Robotics Days’ à Technopolis Malines. Cet événement unique rassemblera tous les maillons de la chaîne robotique pour inspirer et soutenir les entreprises. (inscription via le site www.solutions.staubli. com/robotics-days) D’un garage à un leader mondial : le couple fondateur d’igus fête ses 90 ans. En 1964, Günter et Margret Blase prennent ensemble une décision qui allait permettre aux plastiques en mouvement de s’imposer dans l’industrie. Anno 2021, l’entreprise d’envergure internationale fournit des clients du monde entier en plastiques en mouvement sans lubrifiant ni entretien. A l’occasion des 90 ans du couple fondateur, igus a décidé de redonner vie au fameux garage. Günter Blase a compris très tôt que le plastique avait du potentiel et que son moulage par injection pouvait être une source de rationalisation dans l’industrie. Après avoir travaillé huit ans comme salarié dans une entreprise de plastique, il décide de se mettre à son compte. Son épouse Margret, qui fête aussi ses 90 ans cette année, le soutient dans sa démarche. Conseillère fiscale indépendante, elle se charge aussi de la comptabilité et des finances de la nouvelle entreprise. Pendant six ans, Günter produit des plastiques en mouvement dans son garage, en tant que sous-traitant d’une poignée de clients industriels. 56 ans plus tard, une réplique du fameux garage est érigée devant le campus-usine d’igus de 90.000 mètres carrés. A l’intérieur se trouvent quelques jalons de l’histoire de l’entreprise, et notamment la première machine de moulage par injection. (www.igus.be) Soudal, le plus grand producteur indépendant

européen de mastics, de colles et de mousse PU a démarré à la Everdongenlaan à Turnhout la construction d’un site de production entièrement automatisé et hyper moderne de 20.000 m² qui permettra, en 2023, de doubler la capacité de

production de Soudal en Belgique. L’investissement s’élève à 40 millions d’euros. La construction de la nouvelle usine est une réalisation de Naessens Industriebouw et Vanhout.pro d’après un concept d’Architects in Motion (AIM). Soudal a actuellement des projets de construction dans douze de ses 23 sites de production dans le monde, principalement des investissements dans l’augmentation de ses capacités de production et de stockage. « Dans cette ‘usine du futur’, de grandes quantités de mastic seront automatiquement mélangées et conditionnées. Cette automatisation poussée signifie une diminution drastique des déchets et de la consommation d’énergie. Ce site 5 avec son score Breeam exceptionnel sera un exemple pour les nombreuses autres usines que Soudal construira dans le monde à l’avenir », a déclaré Dirk Coorevits, managing director de Soudal. (ww.soudal.com) Une

innovation qui change un marché: le ctrlX AUTOMATION de Bosch Rexroth redéfinit l’automatisation dans l’industrie.

Cette capacité à l’innovation est aujourd’hui soulignée par une distinction importante avec le Prix allemand de l’innovation 2021. L’initiative, fondée en 2010 par WirtschaftsWoche, Accenture et EnBW, a proclamé le 25 juin Bosch Rexroth lauréat dans la catégorie ‘Grandes entreprises’ sous le haut patronage du ministre allemand Peter Altmaier. La remise du prix s’est tenue sous la forme d’un événement numérique. Lors de la Foire de Hanovre (numérique) en avril dernier, Bosch Rexroth a également remporté le Hermes Award – le plus prestigieux prix technologique international – pour son SVA R2 Subsea Valve Actuator, une autre récompense qui souligne la capacité d’innovation de l’entreprise. (www.boschrexroth.com)

SPEAKERS’ CORNER POUR LES EXPERTS EN TECHNIQUE.

LES PIÈGES D’UNE START-UP

De temps en temps, plus que par le passé, il arrive que de jeunes hauts potentiels développent ou (ré) inventent un produit ou un service technique unique. Ils disposent d’une avance dans un domaine en termes de connaissances technologiques, ont de l’expérience et des perspectives qu’ils couplent à de la créativité et des compétences en conception.

Par produit ou service technique unique, nous entendons quelque chose d’extraordinairement nouveau, d’unique en son genre, dont la technologie et le brevet sont légalement protégés par un/des brevet(s). Cette avancée technologique donne un petit monopole pendant quelques années. Les inventeurs/développeurs sont convaincus d’avoir ce qu’il faut pour lancer une entreprise qui saura se distinguer sur le marché. Mais bien souvent, le succès rêvé n’est pas au rendez-vous. Pourquoi ?

Ce qu’un entrepreneur envisage de développer et de produire n’est pas le plus important pour le succès du start-up. Ce qui est décisif, c’est ce que le client pense acheter, son besoin actuel ou potentiel (ressenti ou non). Lancer un produit ou un service unique n’est pas un gage du succès. Les clients accordent de l’attention à un ‘produit unique’ si le message du starter est pertinent. La promesse du starter et sa mise en œuvre dans des produits, le service et la distribution, doit correspondre à des besoins actuels ou potentiels. Bref, des produits uniques sans lien avec les besoins du client conduisent à un non-succès. Développez des produits ou des services que le marché veut.

La cause principale

La cause principale de l’échec des start-ups est le sousfinancement. Les starters sont naturellement très enthousiastes quant à l’unicité de leur produit ou de leur service. Elles pensent que le client est prêt à l’acheter ou à l’utiliser dès son introduction sur le marché. Les entrepreneurs débutants collectent de l’argent auprès des 3 F’s : Family, Friends, Fools. En cas de sous-estimation du temps d’introduction, ils sont obligés de faire une deuxième voire une troisième ronde de financement. Les financiers initiaux deviennent méfiants, décrochent ou posent des conditions de financement plus sévères (intérêt élevé ?). Les banques deviennent frileuses. Conséquence: il y a trop peu d’argent pour lancer le produit.

Le flamant rose est un très bel oiseau qui se tient généralement sur une patte. Est-ce une base suffisante pour un succès durable? Hélas, un seul produit ne suffit pas pour des années de succès ! Un produit ou un service unique ne reste pas unique. Malgré la protection de la technologie ou du modèle, de nouvelles technologies intégrant la même fonctionnalité peuvent être développées. Les brevets expirent. L’évolution des besoins des consommateurs et des entreprises ou la nouvelle législation fait que le produit perd en attractivité. Une start-up technique doit investir en permanence dans des nouveaux produits uniques. Bien souvent, l’entrepreneur débutant veut montrer qu’il réussit et met la priorité sur la construction d’un immeuble de bureaux prestigieux, un investissement inutile.

Managership ou leadership? Le managership comporte un certain nombre de processus qui peuvent garantir un fonctionnement souple d’une entreprise. Les managers doivent veiller à ce que tout soit organisé et contrôlé dans les temps, dans les limites du budget, avec un minimum de personnes, sans problèmes. Le leadership définit à quoi devrait ressembler l’avenir de la start-up, aligne les individus (tous les nez dans la même direction), inspire et stimule les collaborateurs, et s’efforce de réaliser la vision malgré les obstacles.

Les start-ups perdent leur dynamisme au bout de quelques années par manque d’un leadership visionnaire, d’un bureaucratie croissante, de rivalités mutuelles, de la non compréhension des opportunités du marché et de la non perception des menaces. De nombreuses start-ups sont surgérées et sous-dirigées. Seul un leadership visionnaire peut drainer les nombreuses sources d’inertie organisationnelle. Dans une start-up d’une certaine taille, les deux sont nécessaires. Une unité de production ou de distribution doit être gérée. Une start-up doit être dirigée (dans son ensemble).

Robert baron Stouthuysen (92) a travaillé comme manager, entrepreneur et investisseur. Jusqu’en 2004, il était président du conseil d’administration de Janssen Pharmaceutica. En tant que président du Vlaams Economisch Verbond (VEV – plus tard VOKA), il fut l’initiateur du projet Plato où des cadres de grandes entreprises soutiennent et accompagnent les petites entreprises émergentes dans leur développement. Déjà en 1992, il avait organisé une journée d’étude sur le télétravail et était depuis 2015 un promoteur actif de l’enseignement numérique (à distance ou en ligne), sous une forme d’apprentissage mixte. Sous la pression du Covid-19, les hautes écoles et les universités ont dû passer à l’enseignement en ligne, sans y être préparées.

ATB Automation

Mechanics Motion Control

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