L’aquascaping, qu’est-ce que c’est ?
Parmi les millions de possesseurs d’aquariums, l’aquariophile passionné se «spécialise» souvent rapidement dans une branche particulière de ce hobby : certains s'intéressent à la reproduction des poissons, d'autres aux aquariums d'eau de mer, d'autres encore à certains types de poissons ou crustacés, etc... Mais il y a aussi, l’aquascaping ! L’aquascaping, c’est l’art de créer, dans un aquarium ou un paludarium, un paysage aquatique harmonieux et esthétique à l’aide de matières premières naturelles : des plantes, des roches, du bois. C’est faire se rencontrer l’art et la nature, dans ce que nous appelons un ‘’ Jardin Aquatique ‘’. Ces créations sont parfois inspirées de paysages terrestres réels; parfois, au contraire, elles sont uniquement issues de l’imagination de l’aquascaper. Cette discipline, si elle reste encore assez confidentielle au Québec, est développée principalement en Asie depuis des décennies, pour ses vertus déstressantes, esthétiques et relaxantes, mais également comme une prolongation de l’esprit des jardins japonais ou chinois visant la sublimation de la nature part la main de l’homme. Comme dans toute forme d’art, il existe diverses tendances, diverses écoles, qui produisent naturellement des décors très différents : l’école hollandaise et ses vitrines de plantes colorées et mise en valeur par la composition globale de l’aquarium, ou la mouvance des aquariums ‘’naturels’’, qui eux sont conçus pour présenter une apparence sauvage, comme si la main de l’homme n’était jamais intervenue… Entre ces deux philosophies, il existe bien évidement une infinité de voie intermédiaire, explorées en fonction de la sensibilité personnelle de chaque aquascaper. Aujourd'hui, à travers les nombreux concours nationaux ou internationaux d'aquascaping et grâce aux nouveaux produits spécialisés mis sur le marché, l'aquascaping semble être une activité pleine d'avenir, et qui offre aujourd'hui une large palette de styles plus ou moins proches du « Nature Aquarium » mais souvent inspiré par lui, la dernière tendance en vogue étant la représentation très fidèle à petite échelle de paysages terrestres, notamment forêts, arbres ou paysages montagneux. Si le défi vous intéresse, venez en discuter et en apprendre plus!
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Sommaire
Les aquariums ont un effet positif sur notre santé et encourage notre bonne humeur. Ceci fut prouvé à mainte reprise par les psychologues et leurs études sur le sujet. Un aquarium à la maison ou encore au bureau nous permet de sortir de notre routine.
L’aquarium permet de nous plonger dans un monde fantastique de comportement particulier et de routine extraordinaire que nous ne sommes pas habitués à voir, elle nous fait vivre de petites aventures de jour en jour.
04 -La plante, un être vivant 05 -Les macro-éléments 08 -Les oligo-éléments et autres 12 -Symptômes Excès-Carences 14 -Pourquoi planter un aquarium ? 15- Planter son aquarium 16 -Soin des plantes
Ceci est une édition spéciale de la revue AquatiQc. Une version qui peut être imprimé pour votre bac planté et vous aider à le conserver. Les textes originaux sont de : Joël Samelson et de Snoopy et mis en ligne sur son site officiel; membres.lycos.fr/aquariumsphotos/. Bonne lecture !
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La plante, un être vivant La plante, un être vivant Les plantes sont des organismes vivants, et par de là même, ont des besoins communs à tous les êtres vivants. Toutefois, hormis certains cas exceptionnels ( plantes carnivores ), une plante est incapable d'assimiler directement les éléments énergetiques nécessaires à sa croissance et survie. Elle utilise donc l'energie fantastique du soleil pour créer une énergie utilisable selon ses besoins et facilement stockable, les glucides ; cela s'appelle la photosynthèse. Il faut également savoir que toute plante respire de l'oxygène et rejette du gaz carbonique, mais cette respiration est masquée par la production d'oxygène durant la période de photosynthèse. Les besoins d'une plante Les besoins essentiels d'une plante sont répartis en trois groupe par ordre d'importance et d'assimilation : 1 - Air - Eau => Eau, gaz carbonique, oxygène 2 - Macro-éléments => Azote, potassium, calcium, magnésium, phosphore, soufre 3 - Oligo-éléments => Fer, manganèse, cuivre, bore, zinc, molybdène, chlore
Elements organiques
Fourni par
1 - Elements organiques ( air, eau ) Hydrogène (H) H2O (eau) CO2 (dioxyde de Carbone (C) carbone)* O2, H2O Oxygène (O) (oxygène, eau) 2 - Macro-éléments ( exigés en grande quantité ) NO3-, NH4+ Azote (N) (nitrate, amonium) Potassium (K) K+ Calcium (Ca) Ca++ Magnésium (Mg) Mg++ H2PO4-, HPO4-Phosphore (P) (orthophosphates) Soufre (S) SO4-- (sulfate) 3 - Oligo-éléments ( exigés en petite quantité ) Fer (Fe) Fe+++, Fe++ Manganèse (Mn) Mn++ Cuivre (Cu) Cu++, Cu+ BO3---, B4O7-Bore (B) (borates) Zinc (Zn) Zn++ MoO4++ Molybdène (Mo) (molybdate) Chlore (Cl) Cl* Le CO2 est trouvé majoritairement dans le CO2 libre dans l'eau mais aussi dans le carbonate d'hydrogène ( HCO3- ), l'acide carbonique ( H2CO3 ) et très rarement dans le BICARBONATE de calcium Ca(HCO3)2. ATTENTION : - Chaque élément est essentiel, même ceux qui sont peu assimilés peuvent entraîner de graves perturbations en cas de carence. - Une plante assimile ces éléments sans aucun contrôle ni aucune régulation, ce qui peut entraîner des toxicité en cas de graves excès.
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Éclairage La plante a besoin de lumière pour pousser. La matière végétale est produite par photosynthèse, processus qui exige l’absorption de lumière par la chlorophylle (pigment vert) qui se trouve dans les parties vertes de la plante, principalement dans les feuilles. Dans le processus de photosynthèse, l’énergie lumineuse fixe dans la plante le gaz carbonique et l’eau pour produire des glucides comme des sucres et de l’amidon. En règle générale, le taux de photosynthèse est fonction de l’intensité lumineuse, mais pas proportionnellement. Lorsque la durée d'éclairage est courte et les niveaux quotidiens d’énergie rayonnante sont faibles, les plantes produisent peu de glucides. Non seulement la photosynthèse est-elle limitée par le faible éclairage, mais la petite quantité de glucides produite pendant la journée est en grande partie consommée par la plante pendant la nuit. La faible quantité de glucides assimilée dans ces conditions limite beaucoup la croissance de la plante. Les plantes adultes profitent de toute augmentation d’intensité de la lumière, dans la mesure où elles reçoivent suffisamment d’éléments nutritifs et de gaz carbonique et où la température de l’eau n’est pas trop élevée. Gaz carbonique Le CO2 joue une rôle essentiel dans le processus de photosynthèse car combiné à l'eau et transformé grâce à l'énergie du soleil, il est à l'origine des glucides utilisés par la plante pour "traîter" les autres éléments et minéraux. Un taux de CO2 optimal pour nos plantes se situe entre 10 et 25ppm. Toutefois, il faut savoir que le CO2 abaisse le PH de l'eau par réaction chimique avec celle-ci, nous veillerons donc à maintenir un PH correct pour nos plantes et poissons et contrôlant l'apport de CO2. Réaction du milieu (pH) La réaction de la solution de sol/milieu (pH) influe aussi sur la solubilité des divers éléments nutritifs et, par conséquent, sur leur assimilabilité par les plantes. Dans les milieux acides (pH < 7), le calcium et le molybdène sont moins faciles à assimiler, tandis que dans un milieu basique (pH > 7), ce sont le fer, le manganèse et le zinc qui le sont moins. Un excédent de bicarbonate (HC03) peut gêner l’assimilation normale de certains éléments nutritifs. La plupart des éléments nutritifs sont assimilables quand le pH est entre 6 et 7, ce qui veut dire que la plupart des plantes ont une croissance optimale dans les milieux de ce type. Le sol Bon nombre d'éléments principaux ou secondaire qu'assimile la plante le sont par ses racines et non par ses feuilles. De ce fait, il est important, de lui apporter ce dont elle a besoin au niveau des racines et non uniquement dans l'eau. On comprend ici l'importance d'un sol nutritif sous le sable si l'on veut conserver et faire croître de belles plantes. Cette remarque devient plus importante encore lorsque l'on sait que la majorité des plantes présentes dans nos aquariums ne sont pas 100% aquatiques mais vivent pour la plupart, les pieds dans l'eau et les feuilles émergées dans une atmosphère humide ( semi-aquatique ). Il semblerait également que le milieu nutritif puisse être perturbé par une abondance de tourbe, celle-ci acidifiant à outrance le sol. De ce fait, bien que la tourbe soit particulièrement bénéfique pour nos plantes, il faut surveiller que l'acidité provoquée ne soit pas extrême et empêche l'assimilation de certains éléments nutritifs comme le cuivre ou le molybdène.
Les macros éléments Azote
Phosphore
L’azote contribue à la croissance des organes végétatifs (feuilles et tiges) de la plante. De forts apports d’azote favorisent une croissance végétative vigoureuse aux dépens de la croissance des racines. C’est en particulier sous forme d’ammonium ( NH4+ ) que l’azote stimule la croissance végétative. Les premiers symptômes d’une lésion causée par l’ammoniac sont la formation de petites plages chlorotiques sur les feuilles. Petit à petit, ces plages s’élargissent et se rejoignent, ne laissant que les nervures de couleur verte.
Bien qu’il soit utilisé en plus petites quantités que l’azote, le phosphore est nécessaire en permanence. Au début, il joue un rôle important dans la croissance initiale des racines, en particulier si le milieu racinaire est froid, mais il a aussi de profonds effets sur la croissance végétative de la plante. Au même titre que les nitrates dans nos aquariums, le phosphore ne devrait pas venir à manquer en raison de son omni-présence due aux phosphates. Carence
Carence
Chez les plantes à tige ligneuse, la carence en azote se manifeste par la formation de feuilles petites et fines et par la décoloration générale du feuillage. Comme l’azote est un élément nutritif qui se déplace au sein de la plante, le jaunissement se produit d’abord sur les plus vieilles feuilles. La plante entière finit par prendre une couleur vert pale, et les feuilles plus jeunes cessent de pousser. Toxicité Un excès d’azote produit des tiges vigoureuses et épaisses, des feuilles vert foncé qui s’enroulent, des entre-nœuds courts et une abondance de vrilles, de courtes tiges latérales et de fleurs. Dans les cas graves, la croissance s’arrête, les feuilles du milieu et du bas des plantes se recroquevillent et fléchissent légèrement et des points transparents apparaissent entre les nervures, qui, par la suite, deviennent jaunes et brunes. La chlorose marginale et internervale finit par brûler les feuilles, et l’ensemble de la plante s’affaisse. Concentration La teneur normale en azote des tissus végétaux est de 5 à 6 % de N dans le poids sec de la troisième feuille à partir du sommet (10 cm de diamètre), de 0,5 à 1,5 % de NO3 dans le poids sec des jeunes feuilles complètement développées ou de 2 à 3 % de N (ou de 0,6 à 1,2 % de NO3 ) dans la sève des pétioles adultes. Dans les plants carencés, l’azote constitue moins de 3 % du poids sec des jeunes feuilles et moins de 2 % de celui des vieilles feuilles. Remèdes : La plupart du temps, l'eau du robinet est excessivement chargée en nitrates. Ainsi, un bon changement d'eau avec l'eau du robinet apportera les nitrates nécessaires pour faire repartir les plantes. Il faut chercher immédiatement une solution permanente à la carence, c’est-à-dire établir la cause du problème et apporter régulièrement la quantité voulue d’engrais azoté, en fonction du besoin des plantes. Les plantes à pousse rapide ont évidemment besoin de gros apports en nitrates ( ceratophyllum, cabomba, limnophila ), c'est d'ailleurs souvent pour ces besoins qu'elles sont introduites dans nos aquariums.
La carence en phosphore se manifeste au début par un ralentissement de la croissance globale, sans symptômes caractéristiques. Dans les cas graves, les plantes se rabougrissent et les jeunes feuilles deviennent petites et rigides et prennent une couleur vert-gris foncé. Sur les feuilles plus vieilles, il se forme de grandes taches gorgées d’eau sur les nervures et entre les nervures. Les feuilles ainsi touchées finissent par se décolorer, se recroqueviller, prendre une couleur brune et mourir. Toxicité La toxicité est rare dans le cas du phosphore. Concentration La concentration normale de phosphore dans les tissus végétaux est de 0,6 à 1,3 % du poids sec des feuilles de la tige principale. On trouve davantage de phosphore dans les jeunes feuilles. L’échantillonnage se fait généralement sur la troisième feuille à partir du sommet, qui a un diamètre d’une dizaine de centimètres. Dans les plantes carencés, le phosphore constitue moins de 0,3 % du poids sec des jeunes feuilles et moins de 0,2 % de celui des vieilles feuilles. Remèdes : Le phosphore est fourni par diverses sources ( phosphates, orthophosphates, polyphosphates ) dont la principale est une réaction chimique sur les protéines ( donc en même temps que la nourriture ). De même que pour les nitrates, une action immédiate consiste souvent à faire un changement d'eau avec de l'eau du robinet afin d'apporter le phosphore nécessaire.
Info • Les plantes ont besoin de grandes quantités des éléments nutritifs suivants : azote, phosphore, potassium, calcium, magnésium et soufre.
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Les macros éléments Potassium
Calcium
Les plantes ont besoin de grandes quantités de potassium, lequel est mobile dans la plante. Le potassium est essentiel à la croissance normale. En tant que macro-élément à charge positive, il joue un rôle important en compensant les charges négatives des acides organiques produits dans les cellules et d’autres anions comme les sulfates, les chlorures et les nitrates. Par ailleurs, le potassium active plusieurs enzymes et réduit la transpiration en agissant sur l’ouverture et la fermeture des stomates. Les effets de la réserve de potassium dépendent de l’interaction avec plusieurs éléments. En règle générale, l’azote et le phosphore ont des effets antagonistes et provoquent ou aggravent une carence en potassium. Le calcium et, à un moindre degré, le magnésium entravent l’assimilation du potassium, mais une carence prononcée en calcium peut aussi entraîner une carence en potassium. L’ammonium NH4+ réduit fortement le taux d’assimilation du potassium. La carence en potassium tend à provoquer ou aggraver la carence en fer.
Le calcium se déplace dans le xylème avec l’eau, et il migre peu des vieilles feuilles aux jeunes feuilles. Quand les apports de calcium sont interrompus ou insuffisants, c’est donc au sommet de la plante que les symptômes de la carence se manifestent en premier. Le calcium joue un rôle important dans la structure et la stabilité des membranes cellulaires et, peut-être, dans la structure et la rigidité des parois cellulaires.
Carence
Les symptômes de la carence en potassium se manifestent en premier sur les plus vieilles feuilles (qui restent le plus touchées) et progressent de la base vers le sommet de la plante. Dans l’ensemble, la croissance est arrêtée, les entrenœuds sont courts et les feuilles sont petites. La chlorose survient presque toujours en premier sur les bords des plus vieilles feuilles, qui s’enroulent souvent vers le bas. Par la suite, la chlorose s’étend aux zones internervales, vers le centre de la feuille, et la nécrose marginale des feuilles s’ensuit. Bien que le bord des feuilles meurent, les nervures restent vertes pendant un certain temps. La carence en potassium est rare, mais elle peut survenir rapidement si la solution nutritive du milieu aquatique ne contient pas assez de potassium. Toxicité Il est rare qu’un excès de potassium constitue un problème, à moins de provoquer la carence d’autres éléments nutritifs (calcium, magnésium ou fer). Concentration La concentration normale de potassium dans les tissus végétaux est la suivante : 0,4 à 1 % du poids sec du limbe de jeunes feuilles (10 cm de diamètre) (la concentration est bien plus forte dans les pétioles : de 8 à 15 %), et entre 3 500 et 5 000 ppm dans la sève des pétioles. Il faut s’attendre à des symptômes de carence et à une baisse du rendement si la concentration de potassium tombe au-dessous de 3,5 % du poids sec du limbe des feuilles ou au-dessous de 3 000 ppm dans la sève des pétioles. Remèdes : On peut mettre dans l'aquarium une solution de 4g de sulfate de potassium diluée dans un litre d’eau. Il n’est toutefois pas possible de fournir aux plantes tout le potassium dont elles ont besoin en ayant seulement recours aux ajouts ci-dessus.
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Carence
La carence en calcium est rare dans une eau avec un KH supérieur à 4. Au début de la carence en calcium, des points blancs transparents apparaissent près des bords et entre les nervures des feuilles les plus jeunes. La chlorose internervale est fréquente, mais les nervures restent vertes. Les plantes cessent de pousser et les entre-nœuds sont courts, en particulier en haut de la plante. Les plus jeunes feuilles restent petites et leurs bords se recroquevillent vers le haut. Les vieilles feuilles, par contre, se recroquevillent vers le bas. Dans les cas graves, les pétioles deviennent fragiles et les feuilles tombent facilement, les fleurs avortent et le point de végétation meurt. De plus, les racines des plantes carencées sont peu développées, plus épaisses et plus courtes qu'en temps normal. En général, elles deviennent brunes et ont peu de poils absorbants. Les interactions et antagonismes complexes entre le calcium et d’autres cations sont examinés dans la section sur le potassium. Concentration La concentration normale de calcium dans les tissus végétaux est la suivante : 1,5 % du poids sec des jeunes feuilles (10 cm de diamètre) ou 5,0 % du poids sec des jeunes feuilles entièrement développées. Les symptômes de la carence se manifestent quand la concentration de calcium passe audessous de 0,5 % du poids sec des jeunes feuilles (10 cm). Remèdes : Pour remédier rapidement à une carence en calcium, il faut effectuer un petit changement d'eau avec une eau dont la dureté est assez élevée afin de faire remonter le KH et ainsi mettre à disposition le calcium contenu dans le principal élément du KH : CaCO3. Si pourtant le KH est satisfaisant ( >=4 ), la réaction de précipitation n'a pas lieu car le milieu est probablement trop acide.
Soufre La carence en soufre est rare, parce que c’est un polluant fréquent. Toutefois, une trop forte concentration de soufre peut causer une accumulation excessive de sels et nuire à l’assimilation du molybdène.
Les macros éléments Magnésium Carence
Les premiers symptômes de la carence en magnésium sont la chlorose marbrée et les taches brunes des feuilles dans la partie inférieure de la plante. Des taches jaunes commencent à apparaître dans les zones internervales, tandis que les nervures restent vertes. Le bord de la feuille peut rester vert, même dans les cas les plus graves où les zones internervales jaunes sont nécrosées et sont devenues brun pâle. La carence peut être causée par une forte concentration de potassium, de calcium ou d’ammonium, ou encore à une trop grande acidité du milieu. Dans ces conditions, la plante a des difficultés à assimiler suffisamment de magnésium, ce qui l’oblige à transférer le magnésium des vieilles aux jeunes feuilles. La carence se produit aussi si la proportion de magnésium dans le milieu aquatique tombe au-dessous de la concentration minimale recommandée ou n’est plus en équilibre avec les autres cations (K+, Ca++, NH4++, H+).
Wikipédia
Toxicité Les symptômes de la toxicité, la brûlure marginale des feuilles vert foncé, sont rares. Ils se manifestent si le milieu aqueux a une forte teneur en magnésium. Concentration La concentration normale de magnésium dans les tissus végétaux est la suivante : de 0,5 à 0,7 % du poids sec des jeunes feuilles (10 cm de diamètre), plus élevée dans les plus vieilles feuilles (de 0,5 à 0,9 % dans les jeunes feuilles ou de 15 à 2,0 % dans les vieilles feuilles saines). Les symptômes de la carence se manifestent quand la proportion de magnésium dans les jeunes feuilles (10 cm de diamètre) passe au-dessous de 0,35 % du poids sec. Remèdes : On peut mettre dans l'aquarium une solution de 4 g de sulfate de magnésium diluée dans un litre d’eau. Attention à ne pas surdoser, les feuilles sont très sensibles au contact avec le sulfate de magnésium, celui-ci étant principalement assimilé par les racines.
• Un macro-élément est un élément chimique qui, chez un homme de 70 kilogrammes, représente plus de 5 grammes, et nécessite un apport journalier supérieur à 50 mg. • Chez les végétaux, ce sont des éléments nutritifs nécessaires en grandes quantités à leur croissance et leur développement. Il n'y a donc aucun rapport avec leur taille. Il s'agit d'agents de construction que l’on trouve dans les solutions dans le sol sous forme d’ions surtout sous formes conjuguées (NH4+, NO2-). Les macroéléments sont surtout, mais pas exclusivement, impliqués dans la structure des molécules, ce qui explique en partie la nécessité d’apports importants. Leur concentration est inférieure à 0,1 % dans la matière sèche.
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Les oligo-éléments et autres Fer Une petite quantité de fer est indispensable à la synthèse de la chlorophylle. Le fer est immobile dans la plante. Carence
Les symptômes de la carence en fer ressemblent à ceux de la carence en magnésium, mais se manifestent presque toujours sous forme de chlorose des jeunes feuilles en période de croissance rapide. Au début, les plus jeunes feuilles deviennent jaune-vert ou jaunes, mais les nervures restent vertes. Par la suite, la chlorose s’étend aux nervures, en commençant par les plus petites, puis les feuilles touchées prennent une couleur allant du jaune citron au blanc. Les tiges cessent ensuite de pousser, et la nécrose apparaît sur les feuilles qui ont perdu toute leur chlorophylle. Des symptômes se manifestent également sur les tiges latérales. Comme la carence en calcium, la carence en fer est le plus souvent induite. Les causes indirectes de la carence en fer peuvent être les suivantes : un substrat/milieu trop alcalin un substrat trop riche en manganèse un substrat anaérobie une croissance insuffisante des racines la mort des racines par étouffement Dans un aquarium, la carence en fer peut avoir comme origine un substrat mal adapté ou trop tassé, empêchant les racines de "respirer". La solution étant un apport de fer sous forme d'engrais liquide ou solide anti-chlorose ou spécial pour aquarium. Toxicité Une dose excessive de fer entraîne généralement une carence en manganèse, ce qui indique une fois de plus la forte concurrence entre le fer et le manganèse dans la plante.
Manganèse Les plantes ont besoin de manganèse, en très petites quantités, pour activer plusieurs enzymes, dont les plus importantes favorisent la photosynthèse et la production de l’hormone végétale auxine. En l’absence de manganèse, le peroxyde d’hydrogène s’accumule dans les cellules et les endommage. Comme le fer, le manganèse est immobile dans la plante et s’accumule surtout dans les feuilles inférieures. Carence Souvent confondue avec la carence en fer, la vraie carence en manganèse est rare. En fait, vu la concurrence habituelle entre le fer et le manganèse, une carence apparente en manganèse peut être l’expression d’un excès de fer. Les symptômes de la carence en manganèse se manifestent surtout sur les nouvelles parties de la plante. Il est souvent difficile d’établir la véritable nature d’un trouble nutritionnel, parce que les symptômes de la carence en fer, de la toxicité du fer et de la carence en manganèse se ressemblent. Ce qui distingue le plus la carence en manganèse de la carence en fer est que les nervures restent vertes tandis que les bords et les zones internervales des feuilles deviennent progressivement vert pâle, jaune-vert et jaunes. Par ailleurs, la carence en manganèse se manifeste dans les feuilles par l’apparition de taches nécrotiques ou de lésions caractéristiques. A un stade avancé, la feuille entière, à l’exception des nervures principales, devient jaune et des dépressions blanchâtres se forment entre les nervures. La carence en manganèse se produit dans les sols et milieux calcaires, dans la tourbe fortement chaulée ou dans les substrats sans sol nutritif où la solution nutritive ne contient pas de manganèse. Toxicité C’est sur les plus vieilles feuilles que se manifestent en premier les symptômes de la toxicité du manganèse : zones vert pâle et jaunes entre les nervures. Les nervures prennent une couleur rouge-brun, et de nombreuses taches violettes se forment sur les tiges, les pétioles et les nervures sur le dessous des feuilles.
Concentration La concentration normale de fer dans les tissus végétaux est de 100 à 300 ppm dans le poids sec des feuilles complètement formées (cinquième feuille à partir du haut). Les symptômes de la carence se manifestent quand cette concentration passe au-dessous de 50 ppm, mais la chlorose peut également se produire quand la teneur en fer dépasse 100 ppm. Cet écart est dû au fait que tout le fer qui se trouve dans les tissus végétaux n’est pas toujours physiologiquement actif.
Concentration La concentration normale de manganèse est de 30 à 60 ppm dans les jeunes feuilles et de 100 à 250 ppm dans les plus vieilles feuilles. Une baisse du rendement peut se produire quand la concentration passe au-dessous de 50 ppm dans les jeunes feuilles. Des symptômes de carence tendent à se manifester quand elle passe à 12 - 15 ppm. Des symptômes de toxicité apparaissent quand la teneur en manganèse atteint 500 ppm dans les jeunes feuilles et 800 ppm dans les vieilles feuilles. Il faut s’attendre à une forte baisse de la croissance si la concentration atteint 2 000 ppm dans les jeunes feuilles et 5 000 ppm dans les vieilles feuilles.
Remèdes : Quand le facteur limitant est l’apport même d’éléments nutritifs, on peut ajouter des sels de fer ou des chélates de fer (de 1.5 à 3 g de Fe-EDDHA ou de 3 à 5 g de Fe-DPTA) ou introduire une solution liquide (0,04 g de Fe-EDTA par litre d’eau) comme par exemple un engrais anti-chlorose. Toutefois, la meilleure intervention consiste à éliminer la source du problème. Contrairement à la croyance populaire, les fortes concentrations de chélates de fer sont toxiques. Il ne faut donc pas dépasser les doses recommandées, notamment au niveau des feuilles ( engrais liquide ).
Remèdes : Les symptômes de la carence disparaissent rapidement après l'ajout d’une solution de 10g sulfate de manganèse diluée. En règle générale, les solutions nutritives doivent comprendre 0,05 ppm de manganèse. La façon de remédier à long terme à la carence en manganèse consiste à apporter des engrais spécifiques pour aquarium ( en respectant les doses prescrites ), tout en faisant le nécessaire pour abaisser le pH s’il est au-dessus de la normale.
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Les oligo-éléments et autres Cuivre
Molybdène
Le cuivre agit comme activateur de plusieurs enzymes aux propriétés et fonctions diverses, dont les enzymes qui interviennent dans la photosynthèse et la respiration. Bien qu’il soit mobile dans les plantes où il est abondant, cet oligo-élément l’est bien moins dans les plantes où il est présent en quantité insuffisante. Il est donc probable qu’il existe un lien entre la concentration de cuivre dans les nouveaux tissus et l’état de la plante. Toutefois, l’analyse du milieu est plus utile que l’analyse des tissus pour repérer la carence en cuivre.
Le molybdène intervient dans de nombreuses enzymes et joue un rôle important dans le métabolisme de l’azote. Les plantes ont besoin de modestes quantités de molybdène : une moyenne de 0,2 ppm de molybdène disponible dans le sol suffit généralement. Contrairement à la plupart des autres oligo-éléments, qui sont présents dans le sol sous forme de cations, le molybdène y est présent sous forme d’anions. Il se comporte comme le phosphate. L’assimilabilité du molybdène augmente avec l’alcalinité du milieu. La carence tend donc à se produire plus souvent dans les milieux acides.
Carence La carence en cuivre ralentit la croissance et entraîne la formation d’entre-nœuds courts et de petites feuilles. Au début, des chloroses internervales apparaissent sur les feuilles adultes, mais, par la suite, les symptômes progressent vers le haut de la plante. Les feuilles finissent par prendre une couleur vert terne ou bronze, leurs bords se recroquevillent vers le bas et la plante reste rabougrie. La carence en cuivre est rare, en partie parce que les approvisionnements en cuivre sont suffisants dans la plupart des cas, vu l’emploi fréquent du cuivre dans les canalisations. Elle survient parfois quand les plantes sont cultivés dans de la tourbe et où la solution nutritive ne contient pas de cuivre. Un pH élevé du milieu réduit l’assimilabilité du cuivre, mais cet effet est bien moins important que dans le cas du manganèse, du fer et du bore. Toxicité Bien que rare, la toxicité du cuivre peut entraîner des chloroses causées par une carence en fer quand le milieu est contaminé par le cuivre provenant de sources industrielles. L’emploi généralisé de canalisations en cuivre peut causer une contamination par le cuivre. Concentration La concentration normale de cuivre varie entre 8 et 20 ppm dans le poids sec de la première feuille complètement développée (cinquième feuille). Les symptômes de la carence commencent à se manifester quand la concentration de cuivre passe au-dessous de 7 ppm et deviennent graves quand elle se situe entre 0,8 et 2,0 ppm. La carence en cuivre peut provoquer une forte baisse du rendement (de 20 à 90 %).
Carence La carence en molybdène est rare, mais a été observée dans les plantes cultivées dans la tourbe ( acidité ). Au début, les feuilles deviennent vert pâle, surtout entre les nervures. Par la suite, elles peuvent jaunir et mourir. Parfois, certaines parties des feuilles adultes restent vertes, ce qui donne aux feuilles un aspect marbré. Les symptômes se manifestent d’abord sur les feuilles inférieures puis progressent vers le haut, mais les jeunes feuilles restent vertes. La croissance peut paraître normale. Les cas graves de carence dans la tourbe ou milieux très acides peuvent réduire de beaucoup la croissance, mais, en relevant le pH (jusqu’à 6,7), cela permet de ramener la croissance à des niveaux presque normaux. Toxicité Bien que l’assimilation de grandes quantités de molybdène n’ait aucun effet nuisible sur la croissance des plantes, il y a peut-être lieu de s’inquiéter des effets que cela pourrait avoir sur la santé de nos poissons lors d'une forte concentration de molybdène dans le milieu. Concentration La concentration normale dans le poids sec des feuilles est de 0,8-5,O ppm. Les plants carencés contiennent moins de 0,3 ppm de molybdène. Remèdes : Pour la culture dans la tourbe ou milieu très acide, l’adjonction de 0,5 g de molybdate de sodium dilué dans de l'eau constitue un bon moyen préventif. L’apport de molybdate de sodium (15 mg) dans le sol ou l'ajout d’une solution de molybdate de sodium (0.25 g dilué dans de l'eau) permet de remédier à une carence.
Remèdes : Pour obtenir des résultats immédiats, on peut ajouter une solution de 0.25g de sulfate de cuivre dilué dans de l'eau Chlore Le chlore est le dernier élément à avoir été ajouté à la liste des éléments jugés indispensables à la croissance des plantes. La carence en chlore n’a jamais été observée, si ce n’est dans des expériences contrôlées, vu la prévalence du chlore dans l’environnement sous forme de contaminant. Toutefois, si l'eau du bac provient d'un osmoseur et que les éléments nutritifs et minéraux ajoutés ne contiennent pas de chlore, une carence est à prévoir. De même, utiliser à outrance des produits de type Aquasafe sont dangereux pour les plantes, et ce, pas seulement au niveau du chlore mais aussi au niveau des métaux nécessaires à la plante. Toxicité Un excès de chlore est un problème grave, notamment dans nos aquariums où la solution nutritive est recyclée. Les plantes n’exigent que de petites quantités de chlore (comme le fer) pour une croissance normale, mais peuvent en assimiler davantage si les réserves de chlore sont abondantes. Les grandes quantités de chlore trouvées dans divers engrais ou dans l'eau du robinet peuvent facilement causer une accumulation toxique de chlore dans la solution nutritive recyclée.
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Les oligo-éléments et autres Bore
Zinc
On ne sait pas exactement quelle fonction biochimique le bore remplit dans les plants, mais on tend à penser qu’il est indispensable à certains processus de division et de différenciation cellulaires dans les points de végétation. Le bore n’est pas mobile au sein de la plante. Une bonne croissance exige des approvisionnements continus de bore aux racines. L’assimilabilité du bore est la plus faible dans un milieu alcalin. La qualité de l’eau influe sur la teneur en bore des plantes.
Plusieurs enzymes présentes dans les plantes contiennent du zinc. De toutes les carences en oligo-éléments, la carence en zinc est celle qui a les effets les plus évidents sur la photosynthèse. Toutefois, cette carence est rare.
Carence Les symptômes de la carence se manifestent dans les points de végétation et les organes reproducteurs. Les feuilles du milieu et du bas de la plante deviennent légèrement chlorosées et fragiles. Bien que l’effet le plus caractéristique de la carence en bore soit la nécrose du sommet de la tige (point de végétation), il se produit d’autres effets : - croissance de bourgeons axillaires et ramification anormale des plantes - malformation des jeunes feuilles, dont les nervures deviennent saillantes, et raidissement des vieilles feuilles, qui se recroquevillent vers le haut - feuilles fragiles, de taille réduite, incurvées vers le haut - jaunissement marginal des feuilles inférieures, qui finissent par devenir brunes et par se recroqueviller vers le bas et le haut - racines noircies aux extrémités hypertrophiées Toxicité Le faible écart entre la carence et la toxicité est un problème particulier dans le cas du bore. De nombreuses plantes sont particulièrement sensibles à de fortes concentrations de bore dans le substrat ou dans l'eau (> 1 ppm). Vu que le bore tend à être immobile dans la plante, les premiers symptômes de la toxicité du bore se manifestent sur les vieilles feuilles. Un emploi imprudent d’engrais boratés provoque facilement la toxicité. Au début, les bords des vieilles feuilles deviennent jaune-vert, se recroquevillent vers le bas et les feuilles sont plus rondes que d’habitude. Par la suite, les symptômes progressent de la base vers le sommet de la plante et des taches nécrotiques se forment entre les nervures. La plante finit par se rabougrir, les feuilles supérieures restent petites. Concentration La concentration normale de bore dans le poids sec des feuilles varie entre 30 et 120 ppm. Les symptômes de la carence apparaissent quand elle passe à 6-8 ppm dans le cas des feuilles supérieures ou au-dessous de 20 ppm dans le cas des feuilles inférieures. Les symptômes de la toxicité se manifestent quand la teneur en bore dépasse 250-300 ppm dans les feuilles supérieures et 500-1000 ppm dans les feuilles inférieures. Remèdes : Il est facile de remédier à la carence en bore en apportant du borate de sodium, à raison de 0.25 à 0.50g dilué dans de l'eau. Il est plus difficile de remédier à un excès de bore, la seule solution étant un grand changement d'eau.
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Carence
La carence se produit quand la solution nutritive fournie aux plantes ne contient pas de zinc. La teneur normale des sols en zinc varie généralement entre 10 et 300 ppm. L’assimilabilité du zinc baisse quand le pH du milieu s’élève et en présence de carbonate de calcium ( CaCO3, élément principal du KH ). De forts apports de phosphore peuvent provoquer une carence en zinc, parce qu’il se forme des phosphates de zinc insolubles. Le cuivre et, peut-être, le fer, le manganèse, le magnésium et le calcium bloquent l’assimilabilité du zinc. Les symptômes de la carence ne sont pas bien définis, mais, en général, une légère marbrure internervale se produit sur les feuilles inférieures et progresse vers le haut de la plante. Les entre-nœuds supérieurs restent courts. La principale caractéristique de la carence en zinc est la petite taille des feuilles. Dans les cas graves, les entre-nœuds courts donnent à la partie supérieure de la plante un aspect buissonnant. La croissance générale est ralentie et les feuilles prennent une couleur jaune-vert à jaune, à l’exception des nervures, qui restent vert foncé et bien définies. Toxicité La toxicité du zinc peut être causée par des canalisations galvanisées. Elle peut aussi se produire dans les sols contaminés par des usines à zinc ou des mines de zinc voisines. La totalité du réseau nerval, normalement vert foncé, devient quelque peu noirci. L’aspect noirâtre des nervures principales permet de distinguer la toxicité du zinc de la carence en manganèse, où les nervures restent vertes. Dans les cas graves de toxicité du zinc, les jeunes feuilles deviennent jaunes et les symptômes ressemblent à ceux de la carence en fer. Concentration La concentration normale dans le poids sec de la cinquième feuille varie entre 40 et 100 ppm. Les symptômes de la carence se manifestent quand la concentration passe audessous de 20-25 ppm. La toxicité survient quand la concentration dépasse 150-180 ppm dans les feuilles âgées ou 900 ppm au sommet de la plante. Remèdes : Une pulvérisation de 1.5g de sulfate de zinc dilué dans de l'eau permet de remédier facilement à une carence en zinc. Un apport de phosphate ou de calcaire (CaCO3 ) permet parfois de réduire la toxicité du zinc.
Les oligo-éléments et autres Éléments non essentiels : Le silicium et le sodium sont deux éléments qui peuvent avoir des effets utiles ou nuisibles. •
Silicium
Le silicium est l’un des éléments le plus abondants dans le sol, où il est surtout immobilisé dans le quartz. Le silicium assimilable est présent sous forme d’acide monosilicique [Si(OH)4], mais l’assimilabilité diminue avec l’augmentation du pH. Malgré l’absence de preuve absolue que le silicium soit un élément essentiel, il existe de plus en plus d’indications de ses nombreux effets bénéfiques. Le silicium semble souvent avoir un effet stimulateur, mais son abondance dans la poussière rend difficile d’étudier ses effets sur les plantes. On a signalé que l’adjonction de 75 à 100 ppm de silice soluble (SiO2) aux solutions nutritives utilisées dans les systèmes hydroponiques produit de meilleurs rendements et réduit l’apparition de l’oïdium et le pourridié pythien. Un apport continu de silicate de potassium ou de sodium est recommandé.
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Sodium
Même s’il n’est pas indispensable à la croissance des plantes, le sodium profite manifestement à de nombreux plantes carencées en potassium. Dans certains cas, on peut le substituer au potassium. Il devient intéressant de savoir quelle devrait être la concentration maximale de sodium dans les solutions nutritives légèrement salines. La concentration maximale recommandée dans la solution nutritive est de 23 ppm pour la culture dans la laine de roche et de 46 ppm dans les plaques de laine de roche.
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Symptômes Excès-Carences Légende : Concerne la plante entière.
Concerne la plante entière mais symptôme différent pour les vieilles et les jeunes feuilles.
Symptôme commençant sur les vieilles feuilles.
Symptôme commençant sur les jeunes feuilles.
Chlorose, nécrose
Chlorose des jeunes feuilles. Feuilles devenant jaune citron à blanc. Les tiges cessent de pousser. Nécrose des feuilles qui ont perdu toute leur chlorophylle. Des symptômes également sur les tiges latérales.
Carence fer
Brûlure
Nervures vertes, mais bords et zones internervales des feuilles vert pâle, jaune-vert et jaunes. Apparition de taches nécrotiques ou de lésions caractéristiques. La feuille entière, à l’exception des nervures principales, devient jaune, dépressions blanchâtres entre les nervures.
Carence manganèse
Coloration anormales, malformations, etc.
Tiges vigoureuses et épaisses, feuilles vert foncé et enroulées, entre-nœuds courts, abondance de vrilles, courtes tiges latérales.
Excès azote
Coloration anormales, malformations, etc.
Zones vert pâle et jaunes entre les nervures.Nervures deviennent rouge-brun, nombreuses taches violettes sur les tiges, et les nervures sur le dessous des feuilles.
Excès manganèse
Coloration anormales, malformations, etc.
Légère marbrure internervale sur les feuilles inférieures et progresse vers le haut de la plante. Entre-nœuds supérieurs courts. Petite taille des feuilles. Croissance ralentie, feuilles prenant une couleur jaunevert à jaune, sauf nervures.
Carence zinc
Coloration anormales, malformations, etc.
Feuilles vert pâle, surtout entre les nervures, elles peuvent jaunir et mourir. Parfois, certaines parties des feuilles adultes restent vertes, ce qui donne aux feuilles un aspect marbré. La croissance peut paraître normale.
Carence molybdène
Chlorose, nécrose
Croissance arrêtée, petites feuilles, chlorose marginale puis interveinale ( vieilles feuilles en premier ). Nécrose marginale mais centre de la feuille vert.
Carence potassium
Chlorose, nécrose
Chlorose marbrée et taches brunes des vieilles feuilles. Taches jaunes dans les zones internervales. Le bord de la feuille peut rester vert. En cas grave, zones internervales nécrosées et brun pâle.
Carence magnésium
Trucs et astuces • Avoir de belles plantes sans se ruiner • On pourrait croire qu'il faille mettre une somme colossale dans les plantes et dans l'installation de son aquarium pour avoir un de ces bacs en photos qui nous font rêver. C'est faux. Vous avez moult plantes à culture facile et bon marché qui sont tout aussi belles et attrayante que ces plantes réputées "difficile" à cultiver ( NDR : mon coup de coeur va aux anubias qui sont de magnifiques plantes mais un peu onéreuses ). La liste serait trop longue pour être énoncée ici mais nous retrouvons parmi les plus classique les echinodorus, anubias, hygrophila, ceratophylum, limnophila, cabomba, etc.
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Symptômes Excès-Carences
Trucs et astuces • -Eviter les pièges • Certaines plantes ne sont absolument pas aquatiques, comme par exemple l'hemigraphis ou ces petits palmier subaquatiques à la mode. Attention, il faut une sacrée dose de soins et un bac TRES propice pour espérer conserver et peut-être faire croître de telles plantes. Si vous ne vous sentez pas capable de jouer tour à tour les soigneurs et apprentis sorciers, voici les espèces à éviter absolument : acorus, alternanthera, bolbitis, chamaedorea, chlorophytum, commelina, cordyline, cryptanthus, dracaena, fittonia, hemigraphis, lagenandra, selaginella, syngonium. Toutes ces plantes seront beaucoup mieux dans un pot ou dans un paludarium ( pour quelques unes d'entres elles ) que dans un aquarium.
Brûlure
Voir excès azote, arrêt de la croissance, feuilles du milieu et du bas des plantes recroquevillées et fléchies, points transparents entre les nervures, feuilles qui deviennent jaunes et brunes. Brûlure générale et affaissement de la plante.
Grave excès azote
Brûlure
Brûlure marginale des feuilles vert foncé
Excès magnésium
Coloration anormales, malformations, etc.
Formation de feuilles petites et fines, décoloration générale du feuillage. jaunissement des plus vieilles feuilles puis couleur vert pale générale. Arrêt de la croissance
Carence azote
Coloration anormales, malformations, etc.
Réseau nerval noirci. En cas graves, les jeunes feuilles deviennent jaunes.
Excès zinc
Coloration anormales, malformations, etc.
Ralentissement de la croissance globale, sans symptômes caractéristiques au début. puis plantes rabougries, jeunes feuilles Carence Phosphore petites et rigides, couleur vert-gris foncé. Sur vieilles feuilles, grandes taches gorgées d’eau, puis décoloration, déformation et mort.
Coloration anormales, malformations, etc.
Points blancs transparents près des bords et entre les nervures des feuilles les plus jeunes. chlorose internervale fréquente. Arrêt de la croissance. Petites feuilles, bords recroquevillés vers le haut. Vieilles feuilles recroquevillées vers le bas. En cas graves, les feuilles tombent facilement et le point de végétation meurt. Racines peu développées, plus épaisses, plus courtes et brunes.
Carence Calcium
Coloration anormales, malformations, etc. Chlorose
Croissance ralentie, entre-nœuds courts et petites feuilles. Chloroses internervales sur les feuilles adultes, puis se propageant progressent vers le haut de la plante. Couleur vert terne ou bronze, bords recroquevillés vers le bas et plante rabougrie.
Carence cuivre
Coloration anormales, malformations, etc. Chlorose, nécrose
Feuilles du milieu et du bas de la plante légèrement chlorosées et fragiles. Nécrose du sommet de la tige. Ramification anormale des plantes, malformation des jeunes feuilles, avec nervures saillantes, raidissement des vieilles feuilles, recroquevillées vers le haut. Feuilles fragiles, taille réduite, incurvées vers le haut. Jaunissement marginal des feuilles inférieures, devenant brunes et recroquevillées vers le bas et le haut. Racines noircies aux extrémités hypertrophiées
Carence bore
Coloration anormales, malformations, etc. Nécrose
Bords des vieilles feuilles jaune-vert, recroquevillées vers le bas. Feuilles plus rondes que d’habitude. Taches nécrotiques entre les nervures. Plante rabougrie, feuilles supérieures petites.
Excès bore
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Pourquoi planter un aquarium ? 1 - Beauté des plantes
3 - La concurrence des végétaux
Qui n'est jamais tombé en admiration devant un aquarium densément planté et bien entretenu ? Les plantes donnent un cachet esthétique indéniable à un aquarium. Certains aquariums sont même essentiellement des jardins aquatiques, les poissons étant relayés au second rôle et bien loin de l'attraction principale ( Bac hollandais ). Toutefois, sans verser vers des extrêmes, il est tout de même agréable de posséder un aquarium joliment planté.
Les plantes et les algues occupent le même chainon écologique. De ce fait, avoir des plantes en bonne santé dans son aquarium enrayera l'apparition et la propagation de la majorités des algues en les privant des éléments nutritifs essentiels. Les algues peuvent toutefois apparaître dans un bac ayant un excès de nitrates ou de phosphates ou un manque de lumière. 4 - Le bien-être des poissons
2 - L'utilité des plantes Les plantes jouent deux rôles essentiels dans nos bacs. La première évidence est la production massive d'oxygène ( en fonction du nombre de plantes et de leur biorythme ) qui remplace naturellement ces petits bulleurs inadaptés à certains bacs. En effet, la diffusion massive par bulleur dans l'eau a plusieurs effets non désirés : - Un PH élevé - Le dégazage du CO2 provoquant l'arrêt de la croissance des plantes et des carences prévisibles ( voir les sections macro-éléments et oligo-éléments ) - Leur bruit rapidement insupportable En simplifiant au maximum, on peut dire que si une plantes possède beaucoup de lumière et tous les éléments nutritifs nécessaires, la diffusion d'oxygène est massive et largement suffisante pour les poissons et autres êtres vivants. Mais l'utilité des plantes ne s'arrête pas là ! Elles sont également utilisées comme "usine à déchet", absorbant les nitrates, phosphates et autes éléments souvent en excès dans nos aquariums, permettant un espacement des changements d'eau ( mais ne les substituant pas ). ATTENTION : Mêmes si ces éléments sont jugés comme indésirables, il faut ABSOLUMENT qu'il y en ait une quantité non négligeable dans l'eau, sous peine de voir mourrir vos plantes rapidement. Les dénitrateurs et apports en eau osmosée pure par exemple peuvent être dangereux pour vos plantes, car ils les privent des éléments nutritifs dont elles ont besoin. Le mieux étant un nombre de plantes et poissons adaptés de façon à ce que votre taux de nitrate reste stable voir même légèrement déclinant si votre eau du robinet est fortement chargée en nitrates.
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Hormis notre intérêt et plaisir personnel, il faut savoir que les plantes sont aussi très importantes pour nos chères écailles, leur offrant abris, décor naturel et accessoirement support de ponte, et abaissant par là-même le stress potentiel. Certains poissons se montreront plus facilement s'ils savent qu'ils peuvent aller s'abriter immédiatement dans les plantes en cas de danger. NDR : Une expérience personnelle ( et malencontreuse ) a démontré que le comportement des poissons est lié intimement au nombre et à la santé des plantes : En quelques jours, deux de mes plus gros bouquets de plantes à pousse rapide ( limnophila et cabomba ) avaient été décimés par ma faute. Le résultat fut des poissons cachés et stressés, toute sorte de maladie menaçant et même s'emparant de certains de mes pensionnaires ( 3 morts ). Rapidement, de nouvelles plantes furent mise dans le bac, limnophila, hygrophila et quelques anubias nana en plus. La réaction ne se fit pas attendre : un platy avec une mycose menaçante a gueri en 72H, un autre au comportement douteux ( hydropisie ? ) également, mes kuhlis ont repris leur belle robe marbrée et sont de nouveau visible, tout comme les cardinalis ! Conclusion On voit ici que les plantes sont bien plus qu'un simple accessoire dans notre aquarium, et à condition de les soigner, elles contribuent grandement au bien être de vos occupants comme longuement expliqué ci-dessus. Certains calculs prévoient une plante pour 2L d'eau réels mais sans arriver à ces extrêmes, nous considérerons qu'une plante achetée pour 10L d'eau est un bon compromis du fait des boutures engendrées. Choisissez également des plantes à pousse rapide pour l'arrière de votre bac ( donc biorythme élevé ) et des petites plantes à pousse lente pour l'avant de votre bac pour un esthétisme certain.
Planter son aquarium Plantation en arc de cercle.
Le choix Tout d'abord, il faut choisir ses plantes et leur place en fonction de leur taille habituelle. Non pas la taille telle que vous l'achetez chez le vendeur du coin mais bien la taille réelle qu'elle fera au bout de quelques semaines dans votre bac. En effet, nombre de plantes ont une taille standardisée de vente, qui est parfois très loin de sa taille habituelle. Nous disposerons donc les plus grandes plantes derrière les plus petites par ordre de grandeur : Les petites plantes au premier plan Les plantes moyennes au second plan - Les grandes plantes au dernier plan Une telle disposition offre une perspective accrue et un plaisir des yeux non négligeable
Légende:
Sable
Petites plantes
Plantes moyennes
Grandes plantes
La mise en place C'est à ce moment là qu'intervient notre esprit créatif. Il est d'ailleurs recommandé de se faire un petit croquis sur papier avant d'acheter les plantes ou autre roches et souches en magasin. Par souci de simplicité, nous ometterons de mentionner la disposition des roches et des souches. Sachez simplement que leur effet visuel est lui aussi d'une grande importance car il produit dans votre bac un décor avec monts et vallées, anfractuosités et plaines cassant la linéarité d'un sol plat et plutôt fade. Plusieurs structures typiques s'offrent ainsi à vous pour mettre en valeur vos plantes et tout le décor : Plantation linéaire.
Ce type de plantation est des plus classiques et reprend typiquement la disposition énoncée plus haut. Vous disposez ainsi les grandes plantes au fond de votre bac et ainsi de suite. Même si cette façon de procéder est esthétique, elle n'en manque pas moins d'un certain cachet. Il faudra donc agrémenter le tout de quelques souches ou pierres non calcaires. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire de posséder énormément de plantes pour ce type de plantation.
Plus recherché que le type linéaire, ce type de plantation met en valeur les grandes plantes et les plantes moyennes ou solitaires. Plantation en arc de cercle inverse.
Cette disposition est l'une des plus abouties et des plus esthétiques, offrant un plaisir des yeux naturel et mettant en valeur toutes les plantes de l'aquarium. La petite grève de sable fin laissée au centre conviendra à certains poissons grégaires ou poissons de fond appréciant ce type d'attention. Une variante possible est de mettre au centre un massif de petites plantes en groupe, en dégageants largement les côtés. La colline.
Cette dernière disposition met en valeur les plantes moyenne et les plus pletites plantes. Il faut créer un effet de colline avec le sable ( au besoin disposer quelques pierres pour retenir celui-ci de l'effondrement ) et disposer les plantes par ordre de grandeur comme sur le schéma. Cette disposition est superbe lorsqu'elle est aménagée correctement, toutefois, il faut disposer d'un certain volume pour qu'elle donne tout son cachet. De plus, du fait de la hauteur non négligeable de "l'effet colline", les très grandes plantes ne conviendront pas forcément. Avant de mettre vos plantes à l'intérieur de votre bac, celui-ci doit avoir une eau tiède dont la température est stabilisée. Certes vos plantes supporteront quelques variations, mais il est parfaitement exclu de planter dans une eau fraîchement sortie du robinet aux environs de 10°C ! Votre eau doit donc être entre 20 et 25°C. Après avoir mis en place le sol, le sable et les quelques roches ou souches, il vous faut remplir votre aquarium au 1/3 de sa capacité. Rincez ensuite vos plantes sous l'eau tiède à 20 - 25°C en prenant soin de ne pas abîmer feuilles ou racines. Une fois le rinçage effectué, vous pouvez planter selon le schéma que vous aurez concocté ( pour planter facilement et correctement vos plantes, voyez la section "Soin des plantes" ).
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Soin des plantes L'apport de nutriments
Le cordon chauffant
La première chose qu'il faut savoir pour bichonner nos petites pousses vertes, est que la majorité des plantes présentes dans nos aquariums ne sont pas aquatiques mais palustres. En effet, ces plantes poussent certes les pieds dans l'eau mais les feuilles émergées en grande partie ou en totalité. Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi vos echinodorus à feuille larges et rondes lors de l'achat fabriquaient bien vite des feuilles "épée" ???? Tout simplement parce que la feuille ronde de cette plante est le modèle émergé et la feuille épée le modèle immergé.... Et oui, les cultivateurs de ces plantes ne les font pas pousser dans l'eau ( trop de perte lumineuse, culture non naturelle ) mais seulement les pieds dans l'eau avec un degré d'hygrométrie dans l'air extrêmement élevé, soit les conditions quasi-naturelle de ces plantes. La réaction première de cette différence est que certaines plantes fraîchement achetées vont perdre leur feuilles inadaptées pour en fabriquer d'autres longtemps après. La plante réellement aquatique se reconnait par des feuilles les plus nombreuses et les plus fines possibles avec un réseau racinaire faiblement développé lui servant simplement d'ancrage.
Avoir un cordon chauffant dans le sol est considéré par beaucoup comme nécessaire pour un bac densément planté. En fait le but unique d'un cordon chauffant est de créer un mouvement d'eau par différence de température et ainsi réapprovisionner les racines en oxygène et rendre plus disponible les oligo-éléments. Toutefois attention : Premièrement un cordon chauffant n'est pas indispensable ( même s'il aide beaucoup ) et deuxièmement il s'agit de faire très attention au choix du modèle, un cordon trop puissant aura deux effets négatifs et dangereux : - Il va faire souffrir les racines par la chaleur développée largement supérieur à la température de l'eau et si la limite supportée par la plante est atteinte ou dépassée, celle-ci va mourir très rapidement rapidement. - Un cordon chauffant est très rarement compatible avec un sol riche, faisant fermenter celui-ci.
Pourquoi faire un tel discours sur les plantes palustres et aquatiques ? Vous avez - ou aurez - sans forcément vous en soucier, un nombre conséquent de plantes palustres dans votre aquarium ( Attention, le terme palustre est ici employé pour des plantes semi-aquatique, et non pas des plantes typiquement terrestres ). De ce fait, vous ne pouvez pas leur apporter ce dont elles ont besoin uniquement dans l'eau. Ces plantes se nourrissent en effet essentiellement par leur racine et un sol riche est nécessaire pour avoir une végétation luxuriante. Ce type de sol sera composé d'argile ( excellent réservoir nutritionnel ), de tourbe pour acidifier le milieu racinaire et de sable à forte granulométrie pour permettre une emprise des racines et "aérer" plus facilement le sol, un peu de latérite pouvant apporter une dose de fer supplémentaire. Un apport d'engrais liquide dans l'eau est bénéfique pour les plantes ( engrais pour aquarium ). De même, les mélanoïdes sont des escargots très bénéfiques, car ils aèrent et brassent le sol. Si vous avez beaucoup de plantes, le milieu peut très rapidement perdre le fameux CO2 vital pour celles-ci. Il faudra à ce moment là opter pour une injection de CO2 artisanale ou industrielle. Le manque de CO2 ne devient un problème que lorsque l'assimilation de celui-ci par vos plantes ne permet pas de compenser leur respiration. Dans une moindre mesure, elles pousseront simplement moins vite sans aucune perturbation. L'apport de lumière, de CO2, et de nutriments doit être plus ou moins proportionnel. Si vous avez peu de lumière, la consommation de nutriments et de CO2 sera plus faible que si vous éclairez
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En conclusion, si vous désirez mettre un cordon chauffant, choisissez toujours le plus faible possible.
Les pots de laine de roche Certains se demandent s'il faut oui ou non enlever ces pots provenant de la culture hydroponique. La réponse est mitigée : -Si vous possédez un sol nutritif, ces pots ne vous seront d'aucune utilité, voire même néfaste pour la plante à moyen terme. Il faut les retirer ainsi que la laine de roche à l'intérieur. Cette opération est assez longue et fastidieuse pour ne pas endommager les racines. -Par contre si vous ne possédez aucun sol nutritif et qu'il s'agit de plantes palustres, la laine de roche emmagasinera plus facilement les nutriments que le sable unique. Il peut être donc être judicieux à ce moment là de les conserver.
Soin des plantes La plantation Pour planter correctement vos plantes sans les faire souffrir et pour les aider à repartir rapidement ( une plante subit toujours un choc lorsqu'elle arrive chez vous ), il suffit d'appliquer ces deux méthodes : 1 - Racines fines et longues ( exemple hygrophila, vallisnéria ) Enveloppez le maximum de racine entre vos doigts tendus et creusez avec ceux-ci en maintenat les racines à l'intérieur. Retirez ensuite votre main délicatement en ramenant du sable sur les racines à l'aide de votre autre main. De cette façon les racines seront profondément ancrées sans avoir souffert. Lorsque vous retirez votre main, maintenez la plante régulièrement avec vos doigts pour éviter qu'elle ne remonte elle aussi. Cela demande un peu de pratique mais votre plante repartira plus rapidement et plus vigoureusement. 2 - Racines épaisses et courtes ( exemple anubias barteri ) Prenez la plante à pleine main en faisant attention de ne pas écraser une feuille. Posez-la au sol et enterrez-la en pratiquant un mouvement circulaire. Avec votre autre main, ramenez le sable dans le trou pour égaliser le tout et maintenir la plante. N'enterrez jamais le rhizome d'une plante ( partie épaisse et horizontale de certaines plantes ) Enfoncez toujours vos plantes d'1 ou 2 centimètres en plus de ce que vous souhaitez car celle-ci vont remonter légèrement après la plantation.
La taille Toute feuille quasiment morte ou morte doit être retirée du bac car, non seulement elle va "salir" l'eau par sa décomposition, mais aussi parce que la retirer évitera à la plante de lui apporter des nutriments inutilement. Votre plante fera donc ainsi plus rapidement de nouvelles pousses. Attention, il est très subjectif de considérer une feuille comme perdue. Cela peut aller de la simple petite tache nécrosée à la feuille totalement morte depuis deux semaines. Si votre plante ne comporte pas beaucoup de feuille, attendez que celle-ci soit totalement morte pour la retirer, sinon, retirez-là dès que vous la jugez inutile pour la plante. On peut ainsi utiliser des ciseaux, une lame de rasoir ou ses ongles pour couper les feuilles endommagées.
Éditorial
• Les plantes sont les joyaux de votre aquarium au même titre que les poissons. Méme si vous avez les plus beaux poissons sur le marché, vous obtiendrez un résultat médiocre, si la plantation de votre aquarium n’est pas harmonieuse. Il existe un très grand nombre de plantes aquatiques aux formes et aux couleurs très variées. La culture des plantes aquatiques et l’harmonise de la plantation sont des activités qui peuvent devenir passionnantes et très gratifiantes. • Malheureusement, je trouve le nombre d’espèces disponibles sur le marché Québécois est un peu limité. Et comme pour les poissons, la nécessité d’augmenter la rentabilité aboutit à une baisse de la qualité. En effet, il est déplorable de voir que l’immense majorité des plantes aquatiques mises à la vente ait été cultivée en mode hydroponique (hors de l’eau). Les plantes aquatiques, ainsi cultivées, vont souvent pourrir ou parfois leur feuillage va se transformer lors de leur repousse dans l’eau. Ces méthodes associées aux mauvais conseils de certains vendeurs aboutissent au découragement de nombreux aquariophiles. Si l’on respecte quelque règles simples, les plantes aquatiques sont pourtant bien plus prolifiques que les plantes aériennes.
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