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JEUNESSE L’ÉCOLE DE LA VILLE-HAUTE VAINQUEURE DU CROSS SCOLAIRE
Le traditionnel rendez-vous sportif du printemps a été remporté par les écoliers de la l’école élémentaire Ville Haute.
Une cérémonie a permis de remettre le Challenge Alain Peyrefitte, récompensant l’école victorieuse, à l’ensemble des écoliers. La coupe sera détenue jusqu’à la prochaine édition du Cross scolaire du Pays Provinois. Notons qu’il faut gagner 3 années consécutivement pour conserver le challenge. Exploit qu’avaient réalisé voilà quelques années l’école de la Ville Haute.
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Le Concours Clémenceau 2022 au collège Jules Vernes
Les collégiens provinois ont remporté ce concours de la citoyenneté organisé par l’Académie de Créteil.
Déjà, en 2021, les élèves de 4e du collège Lelorgne de Savigny avaient reçu le 2e prix du concours Clemenceau leur clip « Fière ». Cette année, leurs homologues de la classe SEGPA du collège Jules Verne ont été récompensés par la première place du classement pour leur clip « Tranquille ma vie ». Sur le thème de « la sécurité du quotidien », le concours Clemenceau a été mis en place par les ministères de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports et de l’Intérieur avec pour objectif de rapprocher les jeunes et les forces de sécurité de l’État, qui œuvrent, chaque jour, au service des citoyens et de la cohésion nationale. Destiné aux élèves de 4e et de 3e de tous les collèges, le concours s’inscrit dans le cadre du programme d’enseignement moral et civique du cycle 4 qui poursuit trois finalités : l’apprentissage du respect d’autrui, l’acquisition et le partage des valeurs de la République, la construction d’une culture civique. Grâce au concours du Commissariat de Police de Provins et de le Caserne des pompiers et au partenariat de la Ville de Provins qui a mis à disposition son studio d’enregistrement, 19 collégiens ont ainsi pu s’exprimer.
On notera également l’excellente 2e place de l’Internat d’excellence de Sourdun où 12 collégiens ont réalisé un court métrage intitulé « heureusement que tu n’es pas comme ça ma fille » avec la mention créativité.
27 nouveaux bénéficiaires du permis citoyen
Les jeunes provinois ont reçu symboliquement le chèque qui leur permettra de couvrir une partie des frais de permis de conduire.
Parce que l’obtention du permis de conduire constitue aujourd’hui un atout incontestable pour l’emploi et la formation des jeunes, la Ville de Provins, dans le cadre de sa politique jeunesse, a mis en place le permis citoyen provinois. Cette initiative consiste en une aide financière destinée à financer le permis de conduire ou la conduite accompagnée d’un jeune, en contrepartie d’un engagement citoyen au sein des services municipaux ou d’une association provinoise. 27 jeunes provinois font ainsi parti de la 2e et de la 3e promotion.
Une réception a eu lieu en Mairie afin de remettre, aux 27 jeunes provinois, le chèque symbolique de 800 euros qui leur permettra de couvrir une partie des frais Leur permis. En contrepartie, Ils s’engagent dans le fonctionnement des services municipaux à hauteur de 70 heures.
MISE EN LUMIÈRE DES REMPARTS ET FEU D’ARTIFICE
LE SAMEDI 10 SEPTEMBRE, À 21H30, LES REMPARTS SERONT MIS EN VALEUR GRÂCE À UNE MISE EN LUMIÈRE À L’OCCASION DE L’ACHÉVEMENT DU PROGRAMME DE LEUR RESTAURATION.
La lumière sera blanche ou colorée et dynamique grâce à un système de gestion de la lumière. La Porte Saint-Jean et la Porte de Jouy seront éclairées grâce à des projecteurs encastrés à lumière statique et température chaude. Au total, 129 projecteurs sont installés pour valoriser ces murailles et ces portes fortifiées.
Cette mise en lumière marquera symboliquement la fin des travaux de restauration des Remparts entamés dans les années 80. Elle sera suivie d’un feu d’artifice dans le cadre du 20e anniversaire de l’inscription de Provins sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Plus de 8 siècles d’histoire
Les remparts de Provins ont été édifiés entre le XIe et le XIIIe siècles, principalement sous Thibaut IV. Ils mesurent 25 mètres de hauteur et s’étendaient à l’époque sur 5 kilomètres. Aujourd’hui, il en reste 1,2 kilomètres, principalement autour de la Ville Haute, avec les deux portes (Saint-Jean et de Jouy) et une vingtaine de tours aux formes multiples, qu’elles soient rondes, rectangulaires, en amande, octogonales, hexagonales ou encore trapézoïdales.
Si une première enceinte protégeait déjà au XIIe le châtel de Provins, qui englobait alors le donjon, la collégiale Saint-Quiriace et le palais comtal, l’histoire des fortifications de la cité s’est construite en même temps que son expansion, au fur et à mesure que le pouvoir du Comté de Champagne et de Brie
grandissait, pour affirmer et défendre son autonomie face au pouvoir royal, mais aussi pour protéger les foires qui s’y déroulaient.
Plusieurs siècles furent nécessaires à leur édification, l’ensemble subissant des modifications jusqu’au XVIe siècle.
A partir du XVIIIe siècle, l’utilité des remparts n’est plus avérée et leur entretien s’arrête. Ils deviennent, par endroits, de véritables carrières de pierres servant à construire ou à reconstruire des habitations.
On peut encore imaginer aujourd’hui le tracé complet de ces fortifications en longeant les différents boulevards qui le borde. C’est ce même tracé qui délimite le périmètre du classement de Provins au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Plus de 30 ans de restauration
Mais il aura fallu attendre 1983 et l’effondrement d’une courtine pour mettre en évidence la fragilité de ce joyau de l’architecture militaire médiévale et la nécessité de préserver ce patrimoine unique.
Une première campagne de restauration aidée par l’Etat a vu le jour en 1988 permettant de restaurer la porte de Jouy ainsi que quelques tours et courtines attenantes. La Ville de Provins a donné un coup d’accélérateur à sa politique patrimoniale en signant une convention avec l’Etat pour la remise en état progressive de ses monuments en 2004.
Grâce à cette convention, à laquelle se sont joints la Région et le Département, une grande partie des remparts a été restaurée.
La Ville de Provins a décidé de poursuivre la restauration et la mise en sécurité de ces fortifications avec une nouvelle convention signée en 2019 entre l’Etat et la Ville de Provins à laquelle sont une nouvelle fois associées la Région et le Département. La restauration des remparts de Provins, après plus de 3 décennies d’efforts de la Ville de Provins, s’achève.
