ECHO 1227 DU 29 OCTOBRE 2010

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n pourra toujours faire ce que l’on veut et ce que l’on peut, il est totalement impossible de satisfaire tout le monde. Il y en aura toujours pour dire que vous ne faites pas assez, pas assez bien, que vous n’allez pas suffisamment loin ou, à l’inverse, trop loin, que vous êtes trop timoré à leur goût ou alors trop téméraire. Cela se traduit par des réactions comme « rien n’est fait en matière de traitement ou d’exportation des déchets », « les rues sont un véritable gruyère », « est-ce qu’il y avait vraiment besoin de ça ? »… j’en passe et des meilleures.

– Éditorial ] « On ne fait jamais attention à ce qui a été fait ; on ne voit que ce qui reste à faire. » [ Marie Curie ]

Quand ce langage est tenu par certains citoyens pas toujours au fait de ce qu’il se passe dans la commune, parfois trop facilement enclins aux « y’a qu’à », je di-

Conseil municipal « Pédagogie » ≥ Karine Claireaux Maire de Saint-Pierre

rais presque que c’est le jeu, même s’il n’est pas toujours drôle. Mais quand ce genre de propos est tenu par des élus, là je dis mauvaise foi caractérisée et/ou inconscience totale par rapport aux réalités et aux règles budgétaires. Lorsqu’un élu qui se dit responsable et soucieux des deniers publics résume, comme ce fut le cas lors de la dernière séance du Conseil Municipal, un travail de longue haleine et en profondeur sur le budget qui nous a permis (il y a maintenant quatre ans) de faire de substantielles économies de, je cite : « dépenses soidisant incompressibles, qui finissent par l’être » et que la maîtrise des dépenses est due, et je cite là encore « aux recrutements de nouveaux agents municipaux plus jeunes, donc moins coûteux », les bras m’en tombent. Un résumé de ce genre est la négation même de toute connaissance en matière de préparation et d’exécution budgétaires. La majorité municipale ferait aussi preuve : « d’un immobilisme budgétaire immodéré »… Que nous demande-t-on ? Sous prétexte que les taux sont bas, de nous endetter à nouveau alors même que nous savons avoir encore au moins deux années à passer avant de retrouver des capacités d’emprunt intéressantes ? Tous les efforts consentis devraient-ils être anéantis juste parce qu’il ne faudrait pas « encore » aller demander à l’État de nous aider en matière d’investissements ? Je laisse à ceux qui en font le choix l’option de s’endetter, mais ce ne sera pas ce que je proposerai lors du vote du Budget Primitif 2011.

Toujours dans la même intervention, je bâtirais ma légitimité sur, je cite : « le scepticisme ambiant »… parlant des inquiétudes budgétaires municipales. Plus loin par contre, il m’est demandé pourquoi il me semble plus opportun d’attendre 2012 pour emprunter car, et je cite toujours : « en quoi la situation financière de notre commune en 2012 sera meilleure, par-delà la baisse de la dette ? »… Et c’est moi qui suis accusée de faire preuve de scepticisme ? Comprenne qui pourra… Enfin, je finirai par la différence entre un « budget de rigueur » et une « exécution rigoureuse du budget » car cette notion ne semble pas être claire pour tout le monde. En effet j’ai « osé » dire que le Projet de loi de Finances 2011 était un véritable budget de rigueur proposé par le gouvernement. Je m’entends répondre à cela que je parle de « rigueur » chez les autres mais que c’est pourtant bien ce qui se cache derrière ce que je qualifie de « nécessaire exécution rigoureuse » du budget… En guise d’explication je répondrais seulement cela : Nous avons eu durant la période du protocole de restructuration budgétaire, un budget que l’on peut qualifier de « rigueur » car nous avons dû comprimer les dépenses de fonctionnement de manière drastique et augmenter les impôts et taxes. Cette période est aujourd’hui terminée. Mais l’« exécution rigoureuse » d’un budget n’a rien à voir avec cela et doit être le quotidien des collectivités locales, que ce soit en période difficile ou en période faste. Mais cela aussi, c’est le « b a ba » d’un exécutif au sein d’une collectivité responsable. •

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Vie municipale

93e Congrès des Maires Quel avenir pour les communes ? Le 93e Congrès des Maires de France aura lieu du 23 au 25 novembre prochains, au Parc des Expositions, Porte de Versailles à Paris. Le thème retenu cette année : « Demain, quel rôle et quels moyens pour les communes et leurs intercommunalités ? ». Ce Congrès se tiendra sur fond d’inquiétudes alors que les collectivités locales doivent faire face, pour élaborer leurs budgets 2011, à un contexte marqué par des bouleversements majeurs, qui affecteront le paysage du financement local au-delà de la seule année 2011. [ Avenir, compétences… ] En présentant à la presse le thème du 93e Congrès des Maires de France, Jacques Pélissard, Président de l’AMF, n’a pas manqué de rappeler que « l’actualité des collectivités locales a été dominée cette année par les réformes financières et institutionnelles ». « Les évolutions en cours ont fait naître des interrogations, pour ne pas dire des inquiétudes, quant à l’avenir des communes et des intercommunalités », de préciser Monsieur Pélissard qui est aussi Député-Maire de Lons-le-Saunier. Quelles seront les compétences des communes demain ? Comment articuleront-elles leurs actions, entre elles, d’une part, avec les départements et les régions, d’autre part ? Comment progresseront leurs ressources financières ? Quelle sera la part de l’impôt local et des dotations de l’État ? Toutes ces questions seront à l’ordre du jour du Congrès auquel participeront les Maires de SaintPierre et de Miquelon. [ Réunion des Maires d’outre-mer ] Mme Karine Claireaux et M. Stéphane Coste seront présents, la veille du Congrès, à la séance plénière des Maires d’outre-mer réunis à l’Hôtel de Ville de Paris à l’initiative de Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, et Jacques Pélissard, le Président de l’Association des Maires de France. MM. Delanoë et Pélissard ouvriront les débats qui s’articuleront autour de trois thèmes : • Quels moyens pour améliorer l’autonomie financière des communes ? Un thème très important dans un contexte caractérisé par le gel des dotations de l’État auquel s’ajoutent des contraintes spécifiques aux collectivités ultramarines. • Le Maire et les politiques de proximité en matière de protection sociale ? • Préservation de la biodiversité et lutte contre les pollutions : un thème qui s’impose en cette année 2010, déclarée année internationale de la biodiversité, car l’outre-mer contribue, de façon déterminante à la position unique de la France en ce domaine, sur la scène internationale. La journée des Maires d’outre-mer sera clôturée par l’intervention attendue de Mme Marie-Luce Penchard, la Ministre de l’outre-mer. [ Débats ] Cinq thèmes principaux seront débattus lors du 93e Congrès des Maires ; des débats auxquels participeront des personnalités de premier plan et une centaine d’intervenants : - Le maire et la précarité économique et sociale. - Réforme territoriale, la nouvelle donne. - Finances locales : 2010, l’année de tous les chantiers. - Aménagement du territoire : de nouvelles offres de services pour corriger les inégalités territoriales. - Table ronde « Le bonheur d’être maire ? ». Par ailleurs, des débats en ateliers aborderont de nombreux sujets d’actualité : logement ; accueil de la petite enfance ; école et rythme scolaire ; vieillissement de la population et démographie médicale ; commerce et urbanisme ; évaluation des politiques de développement durable dans les communes ; gestion des risques naturels ; nouveau cadre d’action européen pour les maires… Pour Jacques Pélissard, ces quatre journées seront l’occasion « pour tous les élus territoriaux de s’informer, d’échanger et de porter leurs préoccupations et leurs interrogations, tant sur la nouvelle donne territoriale et financière que sur les contraintes de l’action publique locale ». • J.-L. Mahé

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[ Littérature ] Prix RFO du Livre Alexis Gloaguen sélectionné L’information nous a été confirmée, le « Prix RFO du Livre » sera décerné jeudi 25 novembre à 18 heures. Le jury, présidé par Laure Adler, propose cette année une sélection riche d’ouvrages salués par la critique mais également de livres moins connus et pourtant hauts en couleurs. Romans, nouvelles, écrits poétiques… la sélection 2010 du « Prix RFO du Livre » rend hommage à la diversité et à la richesse de la littérature ultramarine. Pour la 16e édition du prix, les membres du jury ont retenu 7 ouvrages :

« L’affaire de l’esclave Furcy » Mohammed Aïssaoui, Éditions Gallimard. « En attendant la montée des eaux » Maryse Condé, Éditions JC Lattès. « Photo de groupe au bord du fleuve » Emmanuel Dongala, Éditions Actes Sud. « Les affres d’un défi » Frankétienne, Éditions Vents d’ailleurs. « Les Veuves de verre » Alexis Gloaguen, Éditions Maurice Nadeau. « Dalonaz é shamayaz » (Bises et bisbilles), Céline Huet, Éditions Udir. « Saisons sauvages » Kettly Mars, Éditions Mercure de France. Le « Prix RFO du Livre » sera remis au lauréat par Laure Adler en présence des autres membres du jury et de Claude Esclatine, Directeur délégué auprès du Président pour RFO / France Ô.

Soutien à la création littéraire ultramarine Le « Prix RFO du Livre » marque la volonté de France Télévisions de promouvoir une littérature d’une grande richesse pourtant souvent méconnue du grand public. Saluant depuis seize ans le talent singulier des écrivains originaires ou amoureux des territoires d’Outre-Mer, le « Prix RFO du Livre » se veut une référence pour les libraires, les éditeurs et l’ensemble des lecteurs francophones. •


[ vie municipale ] Par Jean-Louis Mahé

CNFPT-Collectivités Un partenariat efficace

[ Prendre en compte les spécificités ] Le slogan est répété à l’envi par nos politiques : « la chance de la République Française est d’avoir des régions diverses comme les collectivités d’outre-mer ». Seulement, ces collectivités sont évidemment différentes sur le plan géographique, culturel, sociologique… Autant de différences qui deviennent des spécificités et qu’il convient de prendre en compte. À son niveau, le CNFPT l’a bien compris. Il propose donc des solutions adaptées aux différentes collectivités. « Si la convention est triennale, le programme d’actions est défini chaque année en fonction de l’évolution des besoins. Nous montons des projets à la carte. Il faut s’adapter aux spécificités de chacun et cela nous oblige à être innovants pour ces territoires qui sont pour nous, des laboratoires d’une décentralisation en constante évolution », explique Marie-Christine Rousseau, Responsable de la Mission outre-mer au CNFPT. [ Programme à la carte ] L’École Nationale d’Application des Cadres Territoriaux d’Angers (ENACT) devenu depuis l’INSET d’Angers (Institut National Spécialisé d’Études Territoriales) s’occupe depuis plus de 7 ans des projets des collectivités d’outre-mer et met en œuvre plu-

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En novembre 2008, une convention triennale de partenariat a été signée entre le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) et les trois collectivités de l’Archipel regroupées au sein de l’Agence Territoriale pour la Formation des Agents et la Promotion des Collectivités (ATFPC) de Saint-Pierre et Miquelon, dont le Maire de Saint-Pierre assume la Présidence. Pourquoi un tel partenariat ? Parce que depuis plus de dix ans maintenant, le CNFPT s’engage à répondre à la demande des collectivités d’outre-mer qui souhaitent « professionnaliser leurs agents pour rendre le meilleur service public possible ».

Un partenariat avec le CNFPT s’imposait notamment en matière de formation professionnelle des agents des collectivités publiques de l’Archipel.

sieurs types d’actions. « Nous avons mobilisé des compétences internes au CNFPT », précise le Directeur Philippe Rutten, « et nous avons par ailleurs un réseau de responsables territoriaux qui ont cette capacité d’adaptation à différents milieux, sur lequel nous nous appuyons. Cela nous permet d’être réactifs pour assurer les interventions ». [ Partager des expériences ] Chaque année, l’INSET d’Angers organise des rencontres avec l’ensemble des partenaires ultramarins pour faire « le bilan des activités et construire la programmation de l’année à venir ». En juin 2009, les premières rencontres CNFPT-Collectivités d’outre-mer se sont déroulées sur le thème : « Relations Humaines, un enjeu de développement des territoires et des institutions ». « Une excellente initiative », avoue Mme Karine Claireaux, le Maire de Saint-Pierre, « car elle a permis la rencontre d’ultramarins qu’a priori rien ne rapprochait (mis à part le fait d’appartenir à l’outre-mer) mais qui, au

fil des jours, ont pu apprendre des autres, partager des expériences et tisser des liens qui ne sont pas prêts de se rompre ». Une seconde rencontre est d’ores et déjà programmée du 6 au 10 juin 2011. [ Nouvelle feuille de route ] En septembre dernier, le Conseil d’Administration du CNFPT a validé le Projet National de Développement (PND) de l’établissement pour les cinq prochaines années. Les objectifs ont été fixés par le nouveau Président du CNFPT, François Deluga. Le PND prévoit notamment « des ajustements organisationnels pour permettre de définir clairement les missions de chaque structure : siège, délégations et écoles ». Parmi ces ajustements figure la constitution du réseau d’expertise territoriale composé des écoles du CNFPT, coordonnées par l’INET, l’Institut National des Études Territoriales. « Faire de la territorialisation des formations un des outils du développement des territoires. Se placer à l’écoute des collec-

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tivités, répondre à leurs besoins, accompagner leurs politiques publiques en favorisant chaque fois que possible l’approche à l’échelle de plusieurs collectivités », c’est l’un des enjeux du nouveau PND. [ ATFPC ] Un partenariat avec le CNFPT s’imposait notamment en matière de formation professionnelle des agents des collectivités publiques de l’Archipel. Le Maire de Saint-Pierre en était convaincu. Le CNFPT a répondu très favorablement à cette demande de partenariat et mit sur pied très rapidement « une mission de diagnostic des attentes et des besoins en matière de formation et de conseil des Collectivités de Saint-Pierre et Miquelon ». Karine Claireaux : « en quelques jours, de manière très efficace et structurée, nous avons pu poser les bases d’un plan de formation à mettre en place rapidement. Nous partions de rien, mais nous savions où nous voulions aller. Nous avons mesuré avec réalisme le chemin à parcourir et avons établi un calendrier à rebours. Charge à nous ensuite de nous donner, chaque année, les moyens de nos ambitions ». Les Collectivités se sont regroupées en association appelée Agence Territoriale pour la Formation des Agents et la Promotion des Collectivités de Saint-Pierre et Miquelon, association avec laquelle le CNFPT a signé une convention triennale de partenariat en novembre 2008. « Ce partenariat est riche. Il nous permet de satisfaire les besoins, qu’ils soient collectifs ou individuels. Il nous donne aussi accès à une expérience sur le terrain, au sein même des collectivités métropolitaines, ce qui est un atout précieux et demande à être amplifié à l’avenir », précise encore Madame Claireaux. En plus des différentes formations mises en place avec le CNFPT depuis 2008 à l’endroit des personnels et de l’encadrement (culture institutionnelle, projets structurants…), la Municipalité de Saint-Pierre va expérimenter, à partir de janvier 2011, la démarche de l’entretien individuel. Il a pour objectif premier d’apprécier « les résultats professionnels obtenus par l’agent eu égard aux objectifs qui lui ont été assignés et aux conditions d’organisation et de fonctionnement du service dont il relève ». Il sera aussi l’occasion d’évaluer « les perspectives d’évolution professionnelle de l’agent ». Il portera également sur ses « acquis de l’expérience professionnelle » et « ses besoins de formation ». •

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politique

Ordonnances de la LODEOM La Ministre répond au Député Lors de la séance des questions au Gouvernement, mercredi 20 octobre à l’Assemblée Nationale, la Députée de l’Archipel a interpellé la Ministre de l’outre-mer sur les ordonnances inscrites dans la Loi pour le Développement Économique des Outre-Mers (LODEOM). [ Une date butoir ] Selon les propos de la Députée, « ces ordonnances doivent être impérativement adoptées avant le 27 novembre » car, passé ce délai, « l’absence de textes signifiera que ces mesures seront perdues pour l’outre-mer et que le Gouvernement aura renoncé à tenir la parole qu’il a donnée dans la loi et devant la Représentation nationale », estime Annick Girardin. Parmi ces ordonnances, deux concernent notre Archipel, a rappelé Madame Girardin : « la réforme du système de revalorisation des pensions suivant l’évolution du coût local de la vie, ainsi que son extension tant attendue aux ressortissants de l’ENIM ; les ordonnances doivent également permettre l’extension des aides au logement, qu’il s’agisse de l’aide familiale, de l’aide sociale ou de l’aide personnalisée au logement, qui existent partout ailleurs sur le territoire français depuis 1977 – quasiment trente-cinq ans ! – et qui n’ont jamais été mises en place dans l’Archipel ». [ Des difficultés juridiques ] Réponse de Mme Marie-Luce Penchard, la Ministre de l’outre-mer : « le Gouvernement ne cherche pas à ne pas appliquer ces ordonnances, mais certaines d’entre elles sont aujourd’hui sans effet, car de nouvelles dispositions législatives ont été entre-temps adoptées par le Parlement. Je pense notamment à la loi “Hôpital, patients, santé et territoire”, portée par Roselyne Bachelot, et à la loi relative à la départementalisation de Mayotte, qui reprend à son compte des mesures prévues dans le cadre de ces ordonnances. […] D’autres ordonnances sont en cours de préparation. Elles soulèvent aujourd’hui quelques difficultés juridiques. Je pense en particulier, pour ce qui concerne SaintPierre-et-Miquelon, à l’allocation logement, qui relève de la compétence de votre territoire. Dès lors, je dois examiner de plus près l’analyse juridique qui vient de m’être remise, et je ne manquerai pas de saisir le Conseil d’État si nécessaire. Pour le reste, sachez que nous préparons ces textes. S’agissant de la retraite des fonctionnaires de Saint-Pierre et Miquelon, je suis disposée à vous recevoir, ainsi qu’une délégation, afin de vous faire un certain nombre de propositions ». • J.-L. Mahé

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[ portrait ] Par Jean-Louis Mahé

Laurie Quédinet Mention Très Bien « Le travail finit toujours par payer ». Laurie Quédinet le sait mieux que quiconque ! Cette jeune Saint-Pierraise vient d’obtenir la Mention « Très Bien » et une note de 18/20 pour la validation de son Master 2, spécialité Didactique des langues étrangères, mention anglais, à l’Université de Nantes ! Exceptionnel ! Retour sur un parcours intéressant qui nous a été signalé par le Service des Bourses d’études de la Collectivité suite à l’article que nous avons publié récemment sur Patrick Pannier. [ Orientation ] En 2003, Laurie obtient son Baccalauréat Économique et Social au Lycée Émile Letournel, option mathématiques. Pas encore très fixée sur l’orientation qu’elle doit alors choisir, Laurie décide de partir au Canada pour se perfectionner en anglais. Le Nouveau-Brunswick sera sa destination, d’autant que son petit ami y est installé pour suivre une formation en informatique. Laurie s’inscrit au Collège Communautaire du Nouveau-Brunswick, campus de Bathurst. Elle y décrochera un diplôme en langue seconde (Anglais). Même si le Canada la séduit beaucoup, Laurie décide de traverser l’Atlantique pour rejoindre Poitiers afin de débuter une Licence LLCE, langue littérature et civilisation étrangère, spécialité Anglais. La suite ? Laurie nous la raconte : « j’ai effectué la première année sur Poitiers, puis la seconde et la troisième sur Nantes. Malheureusement, j’ai dû repasser ma troisième année à cause d’une note qui était en dessous de la note plancher. Pendant cette deuxième année de Licence 3, je n’avais alors que deux heures de cours par semaine, programmées seulement pour un semestre. Cette même année, j’ai donc décidé de m’inscrire également en Licence Sciences de l’Éducation. En 2008, j’ai donc obtenu mes 2 licences ».

« Avec ma formation, je pourrais accéder à des postes tels que Responsable formation, Coordinatrice pédagogique ou encore Conseiller en formation... »

[ Didactique des langues étrangères ] « J’ai ensuite débuté un Master, spécialité Didactique des langues étrangères. Ce Master propose une formation spécialisée dans l’enseignement des langues aux adultes en milieu professionnel ou aux enfants en formation précoce et aussi à la gestion de centres de langues. Il offre également une formation à l’utilisation des TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Éducation) dans l’enseignement, à l’utilisation des laboratoires de langues et de l’enseignement à distance. Pour mon stage de fin d’études, j’ai d’ailleurs choisi de mettre en place une plateforme d’accompagnement pour un groupe

d’apprenants (des enfants âgés de 8 à 11 ans), sur laquelle des activités étaient ajoutées. J’ai donc suivi un groupe inscrit chez “Ouest Multilangues“, un Centre de formation pour adultes et enfants, installé sur Nantes. Les enfants pouvaient, après chaque cours au Centre, se rendre sur la plate-forme à l’aide d’un identifiant et d’un mot de passe préalablement créés afin d’accéder aux activités qui étaient en relation avec les cours en présentiel. Ces activités étaient surtout basées sur le jeu afin de reprendre des éléments de grammaire, de vocabulaire tout en évoquant la culture anglo-saxonne. Le stage demandé par l’Université visait normalement à analyser les besoins du Centre afin d’établir un “possible” projet puis d’en ana-

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Journée Guy Môquet Hommage à Max Leban Dans l’Archipel et dans l’ensemble de la France, la lettre de Guy Môcuet, jeune résistant de la Seconde Guerre mondiale, a été lue dans les établissements scolaires le vendredi 22 octobre, date anniversaire de son exécution par les Allemands en 1941. L’association « Souvenir Français » et celle des « Anciens Combattants », en concertation avec le professeur d’électronique du Lycée Professionnel, ont associé à cette commémoration nationale le nom d’un autre résistant, Max Leban, natif de Saint-Pierre. En 1941, Max Leban entre dans la Résistance, d’abord au Réseau « Johnny », vite démantelé, puis devient l’un des membres les plus actifs du réseau « Jade Fitzroy ». Arrêté et torturé en 1943 par la Gestapo à Saint-Malo, il est incarcéré à Rennes et transféré le 24 octobre à Paris. Condamné à mort par un tribunal allemand, il est fusillé à l’âge de 37 ans au Mont-Valérien le 2 décembre 1943. À titre posthume, une citation à l’ordre de l’Armée et une citation à l’ordre du Corps d’Armée portant attribution de la Croix de Guerre avec palme et étoile de vermeil lui ont été décernées. Max Leban, un héros de la résistance française que les élèves de la section Première S.E.N. (Systèmes Électronique et Numérique) ont découvert lors d’une exposition conduite par Madeleine et Eugène Théault, tous deux anciens combattants, engagés volontaires. • J.-C. L’Espagnol

[ Souhaits ] Laurie aimerait beaucoup intégrer le service pédagogique d’un Centre de formation (en langue ou autres) mais ce n’est pas si simple : « depuis le début de ma recherche d’emploi, j’élargis de plus en plus mon champ de recherches car il n’est pas facile de trouver tout de suite le poste souhaité avec seulement trois mois d’expérience professionnelle (stage de fin d’études) dans le domaine. Avec ma formation, je pourrais accéder à des postes tels que Responsable formation, Coordinatrice pédagogique ou encore Conseiller en formation... Le problème dans ce type de parcours est que nous arrivons sur le marché du travail avec peu d’expérience. Il faut donc laisser du temps au temps ». Pour l’heure, Laurie se contente d’un poste à temps partiel, cinq heures par semaine, en qualité de formatrice d’anglais pour adultes, dans un Centre de formation pour adultes dans de multiples domaines. Elle est également inscrite dans deux entreprises pour donner des cours particuliers (anglais) à des enfants. « Mais j’espère bientôt pouvoir accéder à un poste plus intéressant », nous a t-elle confié. C’est aussi le vœu que nous formulons sincèrement pour elle ! •

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[ 18/20 pour son mémoire ] Ce qui a valu une très bonne note, 18/20, à Laurie pour son mémoire, c’est qu’elle a souhaité aller plus loin dans son projet : « après avoir installé la plate-forme, après l’avoir testé auprès de jeunes élèves, j’ai moi-même, sur les conseils de ma directrice de stage, assuré une formation pour les formateurs à l’utilisation de la plateforme. Cela dépassait totalement le cadre du stage, mais ce fut pour moi une expérience très bénéfique. J’avoue que je ne m’attendais pas à obtenir une aussi bonne note. Mais le travail intense que j’ai fourni tout au long du stage et lors de la rédaction du mémoire a, je le pense, été récompensé. Même si parfois les difficultés que j’ai rencontrées m’ont fait souvent hésiter et parfois baisser les bras ! Force est de constater qu’il est important de persister et d’avoir confiance en soi ». Laurie vient d’en faire la brillante démonstration.

vie locale

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lyser son effectivité d’un point de vue qualitatif à l’aide d’enquêtes et de questionnaires. Ce stage fut donc très enrichissant tant du point de vue personnel que professionnel ».


[ téléthon 2010 ] Par Jean-Louis Mahé

Les 3 et 4 décembre On a tous raison(s) d’y croire Si dans l’Archipel la Coordination 975 fait une pause pour mieux rebondir l’année prochaine avec de nombreuses Manifestations Force T, sachez toutefois que le Centre de promesses sera tenu par les membres du Club Lion’s Avenir. Vous pourrez donc appeler le 36-37 pendant les 30 heures du 24e Téléthon, un numéro que nous ne manquerons pas de répéter dans nos prochaines éditions tant il est primordial pour les personnes atteintes de maladies génétiques rares.

C’est un rendez-vous annuel important : les 3 et 4 décembre prochains, la France entière sera mobilisée pour aider l’AFM à gagner son combat contre la maladie.

[ La marraine ]

Anne Roumanoff, la célèbre humoriste à la robe rouge, « Madame On ne nous dit pas tout » chez Drucker, a accepté de relever le défi d’être la marraine du Téléthon 2010. « Je suis très honorée d’être la marraine de ce Téléthon. Cette année, mon investissement sera plus important que les années précédentes et en tant que marraine, je ferai du mieux que je peux pour que les promesses de dons soient plus importantes. Votre cause est belle, juste et généreuse et encore merci du fond du coeur de m’avoir choisie », a déclaré Anne Roumanoff qui succèdera à Daniel Auteuil sur le plateau de France télévisions aux côtés de Sophie Davant et de Nagui.

[ Le slogan ] Après Céleste et Léandre l’an dernier, c’est désormais la petite Juline, 6 ans et demi, qui sera l’ambassadrice du 24e Téléthon, dont la devise est cette année « On a tous raison(s) d’y croire ». Le message de l’AFM relayé par sa Présidente Laurence Tiennot-Herment est clair : « depuis 23 Téléthon, des pas de géant ont été accomplis : des enfants ont bénéficié concrètement de la médecine de demain mise au point grâce aux dons du Téléthon. Les nouvelles thérapies vont pouvoir s’appliquer à d’autres maladies. Aujourd’hui, grâce à votre soutien, on a tous raison(s) d’y croire ! ». [ Un blog pour mieux connaître l’AFM ] Il y a quelques jours, le blog « C’est dans nos gènes » réalisé par Laurence TiennotHerment, Présidente de l’AFM, Christian

Cottet, Directeur Général et Serge Braun, Directeur scientifique a été lancé. Un espace de paroles original, pour en savoir plus sur les positions et les projets de l’AFM. Pourquoi un tel blog ? Les explications de Laurence Tiennot-Herment : « qui, aujourd’hui, ne connaît pas le Téléthon et les maladies génétiques ? En 24 ans, le Téléthon est devenu un rendezvous festif et solidaire majeur dans notre pays et les maladies génétiques, souvent rares, sont sorties de l’oubli. En revanche, qui connaît réellement l’association de malades et parents de malades qui se cache derrière cela ? […] En dépit des avancées, l’action de l’AFM et l’enjeu véritable du Téléthon restent mal connus. Voire, mal compris. […] Avec ce blog, nous souhaitons vous ouvrir les portes de “notre maison“, de nos engagements et de nos projets. Mais aussi, partager avec vous notre regard, notre expertise et notre analyse sur l’actualité scientifique, politique ou sociale en lien avec notre combat contre la maladie ». On l’a bien compris, plus qu’un simple journal de bord, le blog des dirigeants de l’AFM est un carnet d’opinions : « C’est un espace d’échange et de dialogue dans lequel nous vous livrons également nos coups de cœur, de gueule ou de blues ! Parce que c’est dans nos gènes ! », de conclure la Présidente de l’AFM. Pour en savoir plus : http://www.cdansnosgenes.org/ et rendezvous les 3 et 4 décembre. •

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[ enquête ] Par Marie-Xavière Morazé

La formation professionnnelle continue dans l’Archipel

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Dans le cadre de mes recherches pour l’obtention d’un Master II Ingénierie et Conseil en Formation avec l’Université de Rouen, une enquête sous forme de ques-

tionnaire basé sur le dispositif de formation professionnelle continue de l’Archipel, a été diffusée à la population. L’objectif était de permettre à toute personne ayant eu une expérience en formation, ou ayant pu bénéficier de conseils ou d’un appui dans la réalisation de son projet professionnel, de pouvoir s’exprimer et apporter son ressenti sur ce dispositif, mais également ses idées, son mécontentement ou sa satisfaction. Le but de la recherche ayant une visée qualitative, il était en effet important de pouvoir obtenir l’avis des bénéficiaires sur le sujet, après avoir interviewé les acteurs oeuvrant sur ce même dispositif. À l’issue de cette enquête, le nombre de retours de questionnaires est très satisfaisant. Malgré la longueur du document, les gens ont pris le temps de répondre, et 135 réponses ont ainsi été comptabilisées, constituant un échantillon suffisamment représentatif pour amener des réponses objectives sur la position de la population en matière de formation.

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En juin dernier, nous avons publié une enquête consacrée au « dispositif de formation professionnelle continue de Saint-Pierre et Miquelon ». Nous y revenons aujourd’hui… Au-delà des résultats même du questionnaire, ce travail représentait également la possibilité de pouvoir juger de l’intérêt de la population, pour la formation et l’orientation professionnelle sur l’Archipel. Les résultats de la majorité des questions sont très « parlants », et ont donc permis d’optimiser le diagnostic du dispositif qui a découlé de tous ces travaux de recherches.

Pour ces deux publics, l’orientation professionnelle apparaît incontournable afin d’offrir un espace identifié, permettant l’information tout public, l’aide au positionnement professionnel, la promotion des dispositifs existants, ou encore la remontée d’indicateurs permettant de savoir si un secteur professionnel a des débouchés localement.

Dans l’ensemble, il est intéressant de retenir d’une part, la volonté des acteurs d’œuvrer au développement du dispositif actuel, et d’autre part, l’intérêt de la population et des élus pour le sujet.

Enfin, précisons que les salariés du privé non cadre ont été ceux qui ont répondu majoritairement au questionnaire (47 %), suivi par les fonctionnaires (23 %), les réponses des autres publics se partageant les 30 % restants de manière plutôt équilibrée. Ainsi, le diagnostic amène principalement l’idée qu’il serait bénéfique de promouvoir la formation localement, offrir de l’information sur les droits des bénéficiaires en la matière, quel que soit leur statut, faciliter l’accès à la formation en développant l’aide à l’orientation, réfléchir à une possibilité de rattachement à un Organisme Paritaire Collecteur Agrée (OPCA), renforcer le travail en réseau, développer des réseaux vers l’extérieur, et constituer un maillage territorial fort sur toute la dimension formation et orientation professionnelle.

Au niveau des résultats de la recherche, le lien entre le développement économique de l’Archipel et la formation professionnelle est évident, tant pour les acteurs que pour les bénéficiaires. La volonté de maintenir et/ou développer ses compétences professionnelles par le biais de la formation, apparaît très importante à titre individuel, mais également dans le but de ne pas voir le potentiel de l’Archipel décliner. Cependant, une difficulté est constatée au niveau du recensement des besoins en matière de formation sur le territoire, amenant un décalage entre l’offre proposée et les attentes de la majorité des bénéficiaires et des entreprises. Toutefois, pour l’ensemble des personnes interrogées, le dispositif de formation professionnelle continue de l’Archipel paraît approprié, et la qualité des formations dispensées localement est jugée bonne. Les bénéficiaires souhaiteraient cependant être mieux informés du fonctionnement et des limites du dispositif, quant à la mise en œuvre de leurs droits. De plus, une clarification du rôle et de la position des acteurs oeuvrant sur le dispositif, semble nécessaire pour les acteurs eux-mêmes et pour les bénéficiaires.

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De plus, la richesse que l’Archipel possède autour de ses acteurs, des outils existants ou potentiellement existants, et des compétences humaines qui nichent au sein du dispositif, m’a particulièrement marquée. Les réponses au questionnaire et les dires de toutes les personnes interrogées, apportent en effet de précieuses idées, amenant le fait qu’un travail collaboratif cadré et dynamisé par le biais d’une approche territoriale, est un moyen clé pour améliorer notre dispositif. L’union fait la force, et comme le dit un proverbe africain : « Faire pour, sans faire avec, c’est souvent faire contre ». •


[ vie syndicale ] Propos recueillis par Didier Gil

UI CFDT SPM Après le 4e Congrès

[ La nouvelle centrale ] « Les délais de construction de la centrale sont évalués à 3 ans à partir de 2011. Il est indispensable que la population de l’Archipel et le personnel de l’entreprise soient au fait de l’information sur l’évolution de ce projet. Une transparence totale doit être de mise pour permettre une compréhension des choix économiques et des conséquences environnementales que va générer le nouvel outil industriel. » [ Le projet de réseau de chaleur ] « Il ne faut pas réfléchir bien longtemps pour imaginer l’intérêt que peut susciter ce projet. - L’économie d’énergie : lorsqu’on sait que 40 % de la chaleur du gasoil brûlé dans une centrale part en fumée, on peut imaginer les gains énergétiques réalisés si une bonne partie de cette chaleur est utilisée pour le chauffage d’établissements publics ou autres, de la centrale jusqu’au nouvel hôpital. - L’emploi : nul doute que la gestion et la maintenance de cette activité nouvelle, génèreront un besoin en ressources humaines. Ce

© V.S-P/J.-C. L’E.

Le 4e Congrès de l’Union Interprofessionnelle CFDT s’est tenu dans la semaine du 2 au 9 octobre. Après une vingtaine d’années à la tête du Syndicat et de l’action revendicative locale, Philippe Guillaume, secrétaire général sortant, a laissé la barre du navire à Véronique Perrin, jeune militante Saint-Pierraise. De même, à EDF SPM, l’heure de départ en retraite approche pour le représentant syndical CFDT Jacky Walsh. Parallèlement, la Fédération Chimie Énergie CFDT s’inscrit sur un schéma identique à celui de l’UI CFDT et met en place, pour les prochaines échéances électorales de novembre 2010, une équipe rajeunie. Patrick Plantegenest, représentera la FCE CFDT au quotidien lors des instances représentatives du personnel de EDF SPM, en lien permanent avec L’UI CFDT. Il sera chargé de porter, auprès de la Direction des Systèmes Énergétiques Insulaires (DSEI), les positionnements et les revendications du personnel et de la population de Saint-Pierre et Miquelon. Philippe Guillaume nous en dit plus.

Le Congrès de l’Union Interprofessionnelle CFDT, la nouvelle centrale EDF, l’Environnement… Le point avec Philippe Guillaume, secrétaire général sortant.

Philippe Guillaume, secrétaire général sortant, a passé une vingtaine d’années à la tête du Syndicat CFDT dans l’Archipel. projet, très imbriqué et intégré à la construction de la nouvelle centrale, doit faire l’objet d’une décision rapide, ferme et définitive des institutions publiques et d’EDF, pour mener à bien le projet global. » [ L’Environnement et la Maîtrise de l’Énergie ] « À la CFDT nous sommes très attentifs au respect de l’Environnement, à la Maîtrise de l’Énergie et au Développement durable. Nous suivrons particulièrement le projet d’installation d’éoliennes sur Saint-Pierre. Nous serons vigilants à la mise en œuvre de la convention signée cet été entre EDF et la Collectivité Territoriale, concernant la fourniture d’ampoules à basse consommation et l’aide au renouvellement des fournaises. D’autres solutions techniques innovantes pourraient voir le jour telles que les “smartgrids”, autrement dit, le développement des réseaux électriques plus intelligents. Mais d’autres sujets d’importance sont à mettre en évidence : - La déconstruction de la centrale existante : en effet, pour notre organisation syndicale, EDF devra mettre en

œuvre un suivi détaillé et transparent des travaux à réaliser pour remettre en état le site industriel. - Les huiles usagées et les matières souillées : l’évacuation et le traitement des huiles usagées et des matières souillées sont une difficulté particulièrement inquiétante. Les deux centrales de Saint-Pierre et de Miquelon n’évacuent pas depuis longtemps les déchets. Ce qui pose de sérieux problèmes de stockage. La CFDT a demandé le 15 octobre à EDF, lors de son entrevue avec Thierry Pons, le nouveau Directeur de la DSEI de tout mettre en œuvre pour trouver les solutions de traitement des déchets. Il est évident que la Collectivité Territoriale doit également prendre des dispositions urgentes pour régler ce problème sur l’Archipel. La déconstruction de la Centrale électrique pourrait être l’occasion de mettre en place un processus d’évacuation adapté. Pour conclure, à travers ces propos, chacun constatera que la CFDT se pose en partenaire social incontournable sur les dossiers énergétiques et environnementaux de l’Archipel de Saint-Pierre et Miquelon. » •

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[ revue de presse ]

Nicolas Arrossamena Premier pas chez les Bleus Dans la dernière édition de La Ligne Bleue, datée de septembre 2010, est publié un long entretien avec le jeune hockeyeur Nicolas Arrossamena qui a fait ses débuts avec les Bleus (séniors) en Pologne. Voici quelques extraits de l’entretien de Nicolas Arrossamena que vous pouvez retrouver en intégralité sur le site de la FFHG : www.hockeyfrance.com

L’Archipel est à l’honneur dans le journal d’informations fédérales de la Fédération Française de Hockey sur Glace « La Ligne Bleue ». N. A. : J’aimerais bien participer à un championnat du monde d’ici quelques années. Si les coaches estiment que je suis capable et déjà prêt, pourquoi pas dès l’an prochain ! Mais je suis conscient que j’ai encore beaucoup de travail à accomplir. En Pologne, je n’ai effectué qu’un premier pas. Il me reste encore à faire mes preuves avant de pouvoir prétendre disputer un mondial senior. Mais bon… le plus vite serait évidemment le mieux.

[ Un passionné ] « Originaire de Saint-Pierre et Miquelon, Nicolas Arrossamena, 19 ans, arrivé en Métropole il y a quatre ans afin de poursuivre en parallèle ses études en plasturgie (fabrication de matériels en plastique), vient d’être sélectionné pour la toute première fois dans l’Équipe de France senior à l’occasion de deux matches amicaux disputés récemment en Pologne et qui se sont soldés par une défaite (1-5) puis une victoire aux tirs au but (3-2). Ayant évolué sur la quatrième ligne d’attaque aux côtés de deux autres novices, Julien Baylacq et Alexandre Mulle, le jeune ailier droit numéro 90 du Club de Grenoble, qui portait le numéro 3 chez les Bleus, a pu ainsi mesurer la différence de niveau qui sépare les juniors (il a disputé un Mondial U18 et deux Mondiaux U20) et les seniors. Son père, Rémy Arrossamena, qui joua également dans l’équipe de hockey du Club de Grenoble par le passé, a certainement suivi avec fierté les premiers pas internationaux de son fiston “chez les grands“.

La Ligne Bleue : Avant vous, plusieurs hockeyeurs célèbres originaires de SaintPierre et Miquelon, comme Patrick Foliot, Yannick Goicoechea ou Arnaud Briand, ont porté le maillot tricolore. Que représentent-ils pour vous ? N. A. : Un exemple à suivre bien sûr. Surtout Arnaud Briand car c’est l’époque la plus récente. J’ai suivi sa carrière lorsqu’il jouait en Ligue Magnus notamment à Reims et à Rouen. Dès le départ, mon objectif c’était de faire comme lui : de venir en France et de jouer en Ligue Magnus. Il est d’autant plus un exemple à suivre qu’il a été également le capitaine de l’Équipe de France ». •

La Ligne Bleue : Quelles impressions vous ont laissé vos deux premiers matches internationaux avec les seniors ? Nicolas Arrossamena : Une belle émotion car nous avons joué contre l’équipe nationale de Pologne et j’ai donc pu apprendre beaucoup de choses. Ce fut en plus un beau challenge. J’ai pu ainsi prendre conscience du niveau à atteindre chez les seniors. Croyez-moi cela fait une sacrée différence lorsque l’on passe d’une catégorie à une autre ! C’est assez impression-

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nant car les joueurs sont plus âgés, plus physiques et ils patinent plus vite. La Ligne Bleue : Quelles sont vos attentes à présent que vous avez été sélectionné pour la 1re fois dans l’Équipe de France senior ?

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Dans cette même édition de la Ligne Bleue, dans la rubrique : « Le Saviez-vous ? », on y apprend que « lors de sa tournée au Canada au mois d’août 1966, l’Équipe de France innova en faisant appel pour la toute première fois à cinq joueurs originaires de Saint-Pierre et Miquelon. Ces invités de l’Archipel Français proche des côtes du Québec avaient alors pour noms Maurice Tillard, Bernard Turpin, Roger Hayes, Albert Téletchea et Guy De Arburn. Ils furent donc les prédécesseurs de futurs hockeyeurs tricolores célèbres comme le gardien de but Patrick Foliot ou l’attaquant Arnaud Briand qui deviendra le capitaine des Bleus ». • J.-L. Mahé


vie locale

Hockey Mineur

© V.S-P/J.-C. L’E.

© V.S-P/J.-C. L’E.

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Un nouvel entraîneur !

Après dix-sept ans au sein de l’Association du Hockey Mineur, Patrick Foliot a pris ses fonctions en septembre dernier en Métropole comme Cadre Technique à la Fédération Française de Hockey sur Glace. Frédéric Lévêque, trente-deux ans, reprend donc le flambeau comme nouvel entraîneur au sein de l’association et a débuté depuis quelques semaines les entraînements « hors-glace » à la salle de la Mission Catholique avant l’ouverture de la patinoire. Parti à l’âge de quinze ans du côté de Saint-Gervais (Alpes) pour suivre une filière scolaire « sport-études », Frédéric Lévêque détient son Brevet d’État d’Éducateur Sportif option « hockey » et n’est pas à sa première expérience comme entraîneur auprès des jeunes mais aussi auprès des personnes à mobilité réduite. Sa passion pour ce sport de glace le mènera à intégrer de nombreuses équipes (Toulouse, Epinal, La Roche-sur-Yon, Niort… où il occupe la place de défenseur) et lui permettra de décrocher les titres de « Champion de France » dans les catégories « Junior » et « Senior ». L’association du Hockey Mineur voit dans cette recrue une autre valeur sûre ! • J.-C. L’Espagnol écho des caps n° 1227 • vendredi 29 octobre 2010

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brèves d’actualité

Dessin de la semaine

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Vert de Terre

Le secret : toujours innover ! et idéalement, avoir la pêche…

Vert de Terre… déjà 6 années ! La pêche de la jeunesse, aujourd’hui enrichie d’une maturité venue renforcer la même raison d’être : agir pour le respect de la nature et de l’homme… Consom’acteurs plutôt que simples consommateurs… par notre choix de consommer bio et équitable, nous participons désormais ensemble à l’élaboration d’un autre monde. Mais, nous avons encore beaucoup à faire ! Alors, comme il faut toujours innover pour aller de l’avant, Vert de Terre, s’ouvrant à de nouveaux horizons, vous propose désormais ce fruit de plus : le fruit de la mer. Un océan qui nous offre des poissons de grande qualité, de l’esprit d’initiative, le courage d’affronter les risques, un bateau qui arbore les couleurs de l’Archipel, des femmes et des hommes d’ici, une pêche respectueuse de la mer, une technique de transformation performante, des analyses strictes garantissant un produit de haute qualité,… Vert de Terre ne peut qu’être en accord avec l’équipe du Béotuck… et ainsi, vous proposer les fruits de leur travail… Sitôt pêché, sitôt livré, le poisson frais vous attend à Vert de Terre tous les mardis et ce, depuis le 26 octobre. Sitôt pêché, sitôt congelé, le poisson déjà en vente à Vert de Terre ! « Elle est pas belle la Vie ? ! »

Ouvertures

Le lundi, de 14 h 30 à 19 h (Journée Fruits, Légumes et Produits laitiers) Le mardi, de 10 h à 12 h 30 et de 15 h à 18 h 30 (Journée Fruits de la Mer) Du mercredi au vendredi, de 10 h à 12 h et de 15 h à 18 h 30 Le samedi, de 10 h à 12 h.

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spectacle

Contrat rempli pour Gustave Parking

© V.S-P/Jean-Luc Drake

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Il a fallu une séance supplémentaire

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[ saint-pierre animation ] Par Marc Dérible

Archipélitude Étude et Redécouverte Cet été 2010, pour un éventuel classement, la Préfecture, en accord avec la commune de Miquelon, m’a sollicité via Saint-Pierre Animation, pour dresser l’inventaire de l’église Notre Dame des Ardilliers (construite en 1865). Parmi les objets à répertorier, figurait la toile accrochée au mur gauche de la nef… Elle représente saint Joseph charpentier aidé dans son travail par l’Enfant Jésus sous le regard de Marie, sa mère. Manifestement plus que centenaire, le tableau n’a, apparemment, subi aucune restauration malgré les dégradations, elles, bien visibles : usure de la couche picturale, écaillements partiels, craquelures, plis du support… À Miquelon, les responsables ou érudits locaux, les paroissiens âgés les plus impliqués, le carnet manuscrit du Père Heudes sur l’église dont il a eu la charge, les livres, articles et autres archives… ne purent apporter aucun renseignement à son sujet, sinon « qu’on l’avait toujours connu là ». [ Or ce tableau intrigue. ] Si le thème est classique, certains éléments ne le sont pas. À droite, les proportions du bâtiment rappellent celles de nos maisons ; les outils ressemblent à ceux utilisés autrefois chez nous ; surtout, à côté des visages bien réussis, on note certaines maladresses caractéristiques dans le traitement des mains et des pieds. La combinaison de ces facteurs fait évidemment penser au peintre local Joseph Lemoine. Né et mort à Saint-Pierre, Joseph Lemoine (1830-1886) souffrait, d’après des témoignages concordants, de surdité. Il devait avoir une certaine aisance financière puisqu’il avait engagé une femme de ménage. Employée à qui il offrit, comme cadeau de mariage, un de ses tableaux (la Vierge à la Chaise). L’acte du décès signale son statut d’artiste. Trente œuvres environ peuvent lui être attribuées : portraits de famille, marines, scènes religieuses, nature morte et aussi,

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Localement, quelques-uns de ses tableaux peuvent être admirés à l’Arche, à l’église de l’Île aux Marins, au musée Archipélitude.

des vues de Saint-Pierre. Ces dernières sont de précieux témoignages pour l’architecture, les équipements, l’activité, les couleurs de l’époque. Localement, quelques-uns de ses tableaux peuvent être admirés à l’Arche, à l’église de l’Île aux Marins, au musée Archipélitude. On sait également que Joseph Lemoine ne signait pas systématiquement tous ses tableaux. Certains lui sont donc attribués parce qu’ils font partie d’un ensemble (sur les 14 stations du Chemin de Croix de l’église de l’Île, seules 2 sont signées) ou que les évidences du style imposent son nom (voir article de l’Écho des Caps n°740 de 1998). [ Qu’en est-il du tableau de Miquelon ? ] Dans un premier temps, l’envie a été grande de chercher des indices au revers de la toile ou sous l’encadrement. Mais la fragilité de l’ensemble incitait à la prudence. Et puis, il y avait plus simple : estomper respectueusement l’épais encrassement (la patine du temps…) qui obscurcit les couleurs. Et ce, dans le sec-

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teur où un artiste appose souvent sa signature : en bas, à droite. Alors, en bas, à droite, la signature apparut. Celle du peintre en question, celle, caractéristique, des autres tableaux auxquels j’avais eu accès. Une signature en rouge, formée de l’initiale J. suivie de Lemoine, soulignée partiellement d’un petit trait. Il ne s’agit pas, évidemment, d’une découverte mais d’une redécouverte. L’auteur de la toile devait être, en effet, au moins connu de certains paroissiens de la deuxième moitié du XIXe siècle. Vieux de 125 à 150 ans, ce tableau est le plus grand de l’artiste : 155 cm de hauteur par de 125 cm de largeur (les toiles de l’île font 100 cm par 87 cm). Il est également, pour l’instant, le seul répertorié à Miquelon. Sa restauration, nécessaire, ne doit être confiée qu’à des spécialistes. Travail délicat et coûteux qui demande des fonds. Fonds qu’un éventuel classement pourrait fournir. •


Pharmacie de garde

Agenda des marées

du lundi 25 oct. 9 h au lundi 1er nov. 9 h

Les jours décroissent de 1 heure 33 min

Pharmacie SPM

55 28 02 du lundi 1er nov. 9 h au lundi 8 nov. 9 h Pharmacie CHFD

41 47 47

octobre 2010 BASSES MERS

Cinéma

voir la vie en grand présente

PLEINES MERS

Samedi 30 - Ste Bienvenue – Lune Demi Q. 08:39

21:42

02:59

15:36

Dimanche 31- St Quentin 10:00

23:01

04:08

16:46

novembre 2010 Les jours décroissent de 1 heure 7 min

Numéros d’appels d’urgence

15

urgence médicale

17 gendarmerie 18

sapeurs-pompiers

Lundi 1er- TOUSSAINT 11:26

05:19

17:54

Mardi 2 - Fidèles défunts 00:10

12:39

06:24

18:57

07:22

19:52

Mercredi 3 - St Hubert 01:07

13:38

Jeudi 4 - St Charles – Ste Karline 01:56

14:30

08:15

20:42

09:03

21:29

Vendredi 5 - Ste Sylvie 02:40

15:17

Samedi 6 - Ste Bertille – N. Lune – Marée : 84

03:21

16:01

09:49

22:12

Dimanche 7 - Ste Carine – St Ernest – 03:00

Heure d’hiver SPM 15:43 09:33 21:55

sudoku

Le jeudi 5 novembre à 20 heures 30

Problème n° 1227• niveau : expert

avec Gisele Casadesus, Gérard Depardieu, et Maurane

Scénario Germain, 45 ans, quasi analphabète, vit sa petite vie tranquille entre ses potes, sa copine Annette, le parc où il va compter les pigeons et son jardin potager derrière sa caravane, elle-même installée au fond du jardin de sa mère, avec laquelle les rapports sont très conflictuels. Il n’a pas connu son père, sa mère s’est retrouvée enceinte de lui sans l’avoir voulu, et le lui a bien fait sentir depuis qu’il est petit, à l’école primaire son instituteur l’a vite pris en grippe, il n’a jamais été cultivé, il est resté « en friche ».

La presse en parle Pour

Métro : « La Tête en friche sent bon la campagne l’été et la chaleur des sentiments. Un joli film qui fait du bien ».

Voir la vie en grand… Jean Becker, cinéaste populaire,

Réponse du n° 1226

Régles du jeu : Vous devez remplir toutes les cases vides en placant les chiffres 1 à 9 une seule fois par ligne une seule fois par colonne et une seule fois par zone de neuf cases. Chaque zone de 9 cases est marquée d’un trait plus foncé. Vous avez déjà quelques chiffres par zones pour vous aider.

retrouve dans « La tête en friche » son interprète de « Elisa », Gérard Depardieu. Le réalisateur et son co-scénariste Jean-loup Dabadie concoctent pour l’acteur un personnage aux allures de grosse brute, mais qui cache une naïveté et une gentillesse, qui se prend d’amitié pour une vieille dame merveilleusement incarnée par Gisèle Casadesus, grande dame du Théâtre. Jean Becker a toujours su se faire rencontrer des personnages opposés et aime aussi tourner ses films dans une France plus profonde, loin des grandes villes. Son attachement à la terre et aux valeurs qu’elle véhicule est dans ce film très bien mis sur pellicule. L’émotion est palpable à chaque seconde, une émotion habilement dosée avec du rire, car le film est jalonné de dialogues excellents, un vrai régal. Pour apprécier le nouveau film de Jean Becker, pour retrouver des acteurs absolument sublimes de justesse, pour s’amuser et être ému et pour... Voir la Vie en Grand ! • Cédric Lebailly • www.cg975.fr écho des caps n° 1227 • vendredi 29 octobre 2010

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[ Loterie CFDT ]

[ C.H.F.D ]

* Résultats de la loterie du 4e congrès CFDT : N° 2921 – Passage pour 1 personne St John • N° 3900 – Passage pour 1 personne St John • N° 1293 – Passage pour 1 personne St John • N° 1590 – Passage pour 1 personne St John • N° 1979 – Bon chez Hardy de 140 euros • N° 2944 – Bon chez Hardy de 140 euros • N° 3060 – Bon chez Hardy de 140 euros • N° 3486 – Bon au Feu de Braise de 60 euros • N° 2761 – Bon au Feu de Braise de 60 euros • N° 2193 – Bon achat chez Clochet de 50 euros • N° 3451 – Bon Brasserie des Îles de 50 euros.

Missions médicales

[ À louer Appartement ] * À louer, appartement 2 pièces, grand séjour, 1 chambre. Tél : 41 25 74.

Avis de marché EDF * Dans le cadre du projet de construction de sa nouvelle centrale, EDF a lancé un appel à candidature portant sur le Lot 1 « Terrassement ». Les entreprises intéressées peuvent se procurer le dossier à l’adresse suivante : http://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:3100 12-2010:TEXT:FR:HTML

En outre, il est porté à la connaissance des entreprises que la date de remise des dossiers de candidatures pour le lot 2 « Centrale » est portée au 15 décembre 2010. L’avis rectificatif peut être consulté à l’adresse suivante : http://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:3072 63-2010:TEXT:FR:HTML

Enquête publique La Préfecture Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon Avis d’ouverture d’enquête publique * Par arrêté n° 523 du 25 octobre 2010, le Préfet de Saint-Pierre et Miquelon a prescrit l’ouverture d’une enquête publique relative au projet de création de la réserve naturelle nationale des « Grand et Petit Colombier ». Pendant la durée de l’enquête, soit du lundi 15 novembre 2010 au mardi 14 décembre 2010 inclus, le dossier sera tenu à la disposition du public à la Mairie de Saint-Pierre, à la Mairie de Miquelon et à la Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon aux heures habituelles d’ouverture. Toute personne pourra consigner ses observations sur les registres d’enquête prévus à cet effet ou les adresser par écrit au Commissaire Enquêteur au siège de l’enquête à la Mairie de SaintPierre. Madame Mary-Lyse BAUDOUX-PLAS, Commissaire Enquêteur, se tiendra à la disposition des personnes qui désireraient être entendues, à la Mairie de Saint-Pierre :

- le mardi 16 novembre 2010 de 9 h à 12 h ; - le jeudi 25 novembre 2010 de 9 h à 12 h ; - le samedi 4 décembre 2010 de 9 h à 12 h ; - le mercredi 8 décembre 2010 de14 h à 17 h ; - le mardi 14 décembre 2010 de14 h à 17 h. Le Commissaire Enquêteur se tiendra à la disposition des personnes qui désireraient être entendues, à la Mairie de Miquelon : - le mardi 23 novembre 2010 de 9 h 30 à 12 h 30 ; - le vendredi 10 décembre 2010 de 14 h à 17 h. Le rapport et les conclusions du Commissaire Enquêteur seront déposés à la Mairie de SaintPierre, à la Mairie de Miquelon ainsi qu’à la Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon dès leur réception. Toute personne physique ou morale concernée peut demander communication des conclusions motivées du Commissaire Enquêteur. Les demandes de communication de ces conclusions doivent être adressées au Préfet de la Collectivité Territoriale. Saint-Pierre, le 25 octobre 2010, Le Préfet.

Offre d’emploi Tribunal * Le Tribunal Supérieur d’Appel de Saint-Pierre et Miquelon recrute, pour une durée de 6 mois renouvelable, un ou une vacataire afin de pourvoir un poste de secrétariat à temps complet. Cet emploi requiert des compétences, notamment en matière de saisie de données, de classement, de reproduction de documents et d’accueil du public. La rémunération est calculée sur la base de l’in-

dice nouveau majoré 292 applicable à la fonction publique de l’Etat. Les dossiers de candidature, accompagnés d’un curriculum vitae et d’une lettre de motivation sont à déposer à l’accueil du Tribunal avant le jeudi 4 novembre à 17 heures, ou à adresser à : Monsieur le Président du Tribunal Supérieur d’Appel, B.P. 4215, 97500 Saint-Pierre et Miquelon.

Mise à jour de la liste des missions médicales confirmées par le CHFD :

- Dr Jean-Marie GUSTIN, stomatologie : du 25 octobre au 5 novembre 2010. - Dr Dr Frédéric BAUX, gastro-entérologie : du 8 au 19 novembre 2010. - Dr Jacques MARTEL, dermatologie : du 15 au 19 novembre 2010. - Dr Patrice LAFOND, O.R.L. : du 22 novembre au 3 décembre 2010. - Dr Marie-Bernadette ALDEBERT, pédiatrie : du 29 novembre au 3 décembre 2010.

Les rendez-vous sont pris par téléphone au secrétariat médical : 41 14 01.

Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Site internet www.mairiestpierre.fr Fondateur Albert Pen (Février 1982) Directeur

de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Rédacteur en chef Didier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé 05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Sébastien Drake et Jean-Christophe L’Espagnol 05 08 41 10 95 Impression Yannis Lepape 05 08 41 10 93 05 08 41 10 94 Photographes Jean-Luc Drake (J.-L. D.)

jean-luc.drake@cheznoo.net Jean-Christophe L’Espagnol

Avis de dissolution Annonce légale INSUL’AIR PRODUCTIONS Société à responsabilité limitée au capital de 8 000 euros Siège social : 25, rue Boursaint 97500 Saint Pierre RCS Saint-Pierre et Miquelon 423 357 667 000 14 * Par décision du 13 janvier 2010, la société LA PASSERELLE, associé unique de la société IN-

18]

SUL’AIR PRODUCTIONS, a décidé la dissolution anticipée de ladite Société. La dissolution entraîne la transmission universelle du patrimoine de la société à l’associé unique, sans qu’il y ait lieu à liquidation. Les créanciers peuvent faire opposition à la dissolution dans le délai de trente jours à compter de la présente publication. Le mandataire Me Bruno CLAIREAUX

écho des caps n° 1227 • vendredi 29 octobre 2010

(J.-C.L’E.) jclespagnol@gmail.com

Pour nous joindre L’Écho des Caps rue, Georges Daguerre • BP 4213 • 97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33 courriel

echohebd@cheznoo.net

Tirage 3 000 exemplaires Commission paritaire numéro 68511




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