Écho des Caps N° 1380

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Samedi 11 octobre

Samedi 4 octobre

l’écho caps ] Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

des

Ville de Saint-Pierre

≥ Conseil de Surveillance de l’IEDOM Entretien avec le Gouverneur de la Banque de France ≥ Concours Philatélique

≥ Exposition

≥ La Nuit Blanche

Quarante-sept exposants 189 études variées p. 07

« Aller à la marée ! » Proposée par la MNE p. 10-11

Des animations insolites Jusqu’au bout de la nuit p. 12

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écho des caps n° 1300 • vendredi 6 juillet 2012

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Hebdomadaire municipal gratuit n° 1380 3 octobre 2014


≥ Bibliothèque de Saint-Pierre

Exposition de Joëlle Olaïsola « Créer, s’émerveiller, partager permettent de s’épanouir et de passer d’agréables moments » À partir du mardi 7 octobre et jusqu'à la fin du mois, la Bibliothèque de Saint-Pierre accueillera dans ses locaux une exposition de Madame Joëlle Olaïsola, une artiste aux styles et goûts très éclectiques.

En ce moment, je m'inspire beaucoup de Jean-Claude Roy, ces œuvres offrent du mouvement et dégagent de l'énergie. Les couleurs sont lumineuses et la matière semble vivante. Je suis très attirée par ces productions qui représentent notre environnement. »

Joëlle s'est décidée à montrer au public ses peintures : tableaux, mais aussi quelques œuvres sur galets, poteries et vaisselle.

Par le passé, Joëlle a également réalisé des maquettes pour des timbres, à l'encre, au pastel, à la gouache et à l'huile ; elle a très récemment publié un livre sur l'Archipel. • Valérie Vidal

Joëlle nous parle de son parcours artistique et de ses inspirations :

« J'ai toujours aimé dessiner, créer, utiliser de la matière et de la couleur. Différentes activités m'ont permis de satisfaire ces envies. Vers l'âge de dix-huit ans, j'ai commencé à prendre des cours dans divers domaines : la poterie, les réalisations avec du sable et la peinture. Mon premier professeur Jean-Jacques Oliviero m'initia à la peinture, puis Jean-Claude Girardin continua d'assurer les cours proposés dans une salle du lycée. Durant quelques années, j'ai mis de côté quelques activités pour me consacrer à ma famille. À quarante ans, j'ai décidé de peindre à nouveau, j'ai donc assisté aux cours de Michelle Foliot et ai suivi les cours de dessin de Patrick Derible. Toutes ces personnes m'ont prodigué des conseils et m'ont apporté leur expérience et leurs techniques. J'ai apprécié tous les cours qui se déroulaient dans une ambiance conviviale. J'aime de nombreux styles : le naïf, le figuratif, l'abstrait... J'apprécie l'art pictural sous toutes ses formes et me régale quand je déambule dans les musées. Je n'ai pas encore assez de pratique pour développer mon propre style, j'espère que l'avenir me permettra de m'affirmer et d'entrer plus dans la création. 02] écho des caps n° 1302 2012 1305 • vendredi 28 19 septembre octobre 2012


vie municipale Dans l’objectif de sécuriser l’alimentation en eau de la ville, le chantier de remplacement des deux aqueducs de la ville de SaintPierre a débuté le 15 septembre. Il y a quatre ans, le 29 septembre 2010, l’une des deux conduites principales alimentant la ville de Saint-Pierre s’est rompue dans la soirée. Les agents de la voirie sont intervenus efficacement pour rétablir l’approvisionnement en eau et réparer le tuyau en fonte de 300 mm de diamètre. Les observations sur place ont permis de constater la dégradation avancée de la canalisation dont une partie chemine sous la carrière du Fauteuil. En 2013, la Régie a mené des études pour établir un nouveau tracé le long de la route Iphigénie et déterminer les meilleurs matériaux pour répondre à nos exigences de qualité. Au total, 1 500 mètres d’aqueducs seront remplacés. La Société de Travaux Publics SARL est en charge de la fourniture et de la pose des nouvelles conduites sous le contrôle de la société Ingénierie des Îles, maître d’œuvre. Le montant total de l’opération s’élève à 1 046 590,91 euros, dont 850 000 euros apportés par le Fonds Exceptionnel d’Investissements (ministère des Outre-Mer) et 196 590,91 euros d’autofinancement de la Régie Eau & Assainissement. Dans un souci de développement durable, ce chantier met en œuvre des matériaux certifiés pour leur longévité et pour leur sécurité. Les nouvelles canalisations sont faites d’une fonte élastique moins sensible aux mouvements du terrain, isolée des courants électriques vagabonds et revêtue d’une double protection de qualité alimentaire. Le marché impose également le réemploi dans les tranchées du verre broyé issu de la collecte sélective du verre : 60 tonnes ont déjà été livrées pour être mises en œuvre par l’entreprise. • Martin Detcheverry, Adjoint au Maire.

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≥Régie Eau & Assainissement Chantier de remplacement des aqueducs de la ville

≥ Pour en savoir plus • Les travaux se situent en bordure de la route Iphigénie, entre la zone artisanale et la station de traitement des eaux. • La circulation pourra être ralentie ou temporairement alternée lors du branchement des propriétés riveraines. • Le phasage du chantier doit assurer la continuité du service public de l’eau pour la ville. Les perturbations ne concerneront que les riverains au moment de leur connexion au nouveau réseau. • Pour la sécurité de tous, la ville de Saint-Pierre vous recommande la plus grande prudence aux abords du chantier.

≥ Avis d’appel public à la concurrence - procédure adaptée Marché de Travaux – Déchèterie : Enrobés et Travaux annexes Identification de l’organisme qui passe le marché : Mairie de Saint-Pierre • 24 rue de Paris, B.P. 4213, 97500 Saint-Pierre Téléphone : 05-08-41-10-50, Télécopieur : 05-08-41-43-13 • www.mairie-stpierre.fr Objet du marché : Enrobés et Travaux annexes Renseignements relatifs aux lots : marché unique. Délai d’exécution : précisé à l’article 3 de l’acte d’engagement Étendue de la consultation : procédure adaptée article 28 du Code des Marchés Publics. Lieu d’exécution : 97500 Saint-Pierre Caractéristiques principales : Fourniture et mise en œuvre d’enrobés et de travaux annexes pour la future déchèterie de Saint-Pierre. Critères d’attribution : Le pouvoir adjudicateur attribue le marché à l’offre économiquement la plus avantageuse conformément aux critères suivants, pondérés de la manière suivante : Le prix – Coefficient 0,70 ; La valeur technique de l’offre – Coefficient 0,30 La négociation, dans le cadre de cette procédure est autorisée. Date limite de réception des offres : mercredi 15 octobre 2014 à 11h45. Délai de validité des offres : 90 jours Mode de règlement : Mandat administratif, délai de paiement < 30 jours dès réception de la demande d’acompte Présentation des offres : Le dossier à remettre par les candidats placé sous enveloppe cachetée comprendra les pièces demandées au règlement de consultation. Conditions d’envoi ou de remise des offres : L’offre devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal à l’adresse ci-dessus ou remise contre récépissé à cette même adresse. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées. Autres renseignements : Le dossier de consultation est téléchargeable sur le site internet de la Mairie de Saint-Pierre : www.mairie-stpierre.fr. Date d’envoi du présent avis à la publication : 26 septembre 2014

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> Écho dossier ENTRETIEN

« L’Archipel se trouve à un tournant de son histoire » Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, arrive à Saint-Pierre pour présider la réunion du Conseil de Surveillance de l’IEDOM qui se tient pour la première fois depuis dix ans dans l’Archipel. Monsieur le gouverneur, vous allez effectuer, le 6 octobre, votre première visite à Saint-Pierre-et-Miquelon. Quel est le sens de votre visite ? Je viens dans l’archipel en tant que président du Conseil de surveillance de l’IEDOM (Institut d’émission des départements d’outre-mer). Le Conseil se déroule chaque année par alternance dans l’un des territoires qui relève des compétences de l’IEDOM, permettant ainsi à ses membres (Banque de France, ministère de l’Économie, ministère des Outre-mer) de s’immerger dans les multiples réalités des outremer français. De l’Atlantique à l’océan Indien, et même du Pacifique s’agissant de l’IEOM (Institut d’émission d’outre-mer), les outre-mer sont en effet vastes et variés. Pourtant le besoin de banque centrale y est le même qu’en métropole, garantir la qualité des billets en circulation, superviser les banques, coter les entreprises ou assurer le traitement du surendettement : autant d’enjeux pour les deux instituts d’émission qui remplissent toutes ces missions en s’adaptant aux spécificités de chaque département et collectivité. Cette année, pour la première fois depuis plus de dix ans, la réunion du Conseil de surveillance de l’IEDOM se tient à SaintPierre. Ce déplacement m’offre l’opportunité de venir à l’écoute des acteurs économiques de Saint-Pierre-et-Miquelon, ce qui est un véritable plaisir pour moi, mais également une nécessité afin de mesurer pleinement les réalités de ce territoire. Quels sont les liens qui existent entre la Banque de France et l’IEDOM ? Ces liens sont à la fois d’ordre institutionnel et pratique. L’IEDOM agit au nom et pour le

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« Je souhaite avant tout écouter et échanger avec les autorités et les acteurs économiques de l’archipel »

compte de la Banque de France pour remplir les missions de banque centrale dans sa zone d’intervention. L’IEDOM est ainsi en quelque sorte « la Banque de France des quatre coins du monde ».

Votre visite intervient dans un contexte international et national mouvementé. Quelle est votre analyse de la situation économique actuelle en Europe et en particulier, en France ?

Au plan pratique, les liens entre la Banque de France et l’IEDOM sont étroits. Dans ses neuf agences (Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Martinique, Mayotte, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-etMiquelon) et depuis son siège à Paris, l’IEDOM met en œuvre les procédures et utilise les outils de la Banque de France pour réaliser ses missions. Je suis très attaché à ce que les synergies entre la Banque de France et l’IEDOM soient aussi développées que possible.

Depuis 2007, la zone euro a traversé une grave période de crise, d’abord financière puis économique et budgétaire. La question de son existence était même posée par les eurosceptiques. Aujourd’hui ces inquiétudes appartiennent au passé. La zone euro reste solide et elle est maintenant renforcée par les décisions de politique monétaire prises par la BCE, par la sécurisation accrue du système bancaire, et par les importants efforts budgétaires qui ont été engagés par les états.

Quel message allez-vous délivrer à vos interlocuteurs locaux? Je souhaite avant tout écouter et échanger avec les autorités et les acteurs économiques de l’archipel. Ce premier déplacement à Saint-Pierre-etMiquelon sera aussi l’occasion de rencontrer les équipes de l’agence de l’IEDOM, de mesurer le travail effectué dans des conditions tout à fait spécifiques en raison de la dimension de l’archipel et de l’agence. Les métiers sont les mêmes que dans une succursale de la Banque de France et nos nombreuses missions sont assurées ici grâce à la polyvalence des agents. Je tiens donc à saluer le travail de l’équipe, réalisé avec un grand degré d’exigence et de qualité dans des disciplines variées.

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Monsieur le gouverneur, la croissance estelle suffisante en France et plus généralement en Europe ? Cela ne vous a pas échappé, nos pays restent confrontés au défi du retour sur le chemin de la croissance et les débats portent maintenant sur le risque de déflation. Les faibles taux d’inflation et de croissance sont en effet préoccupants mais nous ne sommes pas aujourd’hui dans une situation de déflation. La BCE veille à éviter ce risque par une politique monétaire adéquate : le Conseil des gouverneurs vient de prendre des mesures fortes pour faire remonter le niveau d’inflation et pour soutenir l’activité par la reprise du crédit. Et les reformes de structures, qui doivent être poursuivies avec détermination en France, permettront de restaurer la compétitivité de nos économies. Quel regard portez-vous sur l’économie de Saint-Pierre-et-Miquelon ? Ma présence dans l’archipel sera l’occasion pour moi de mieux apprécier les réalités de la collectivité. Néanmoins, il me semble que l’archipel se trouve aujourd’hui à un nouveau tournant de son histoire, face à de nouvelles contraintes, mais également de nouvelles opportunités.

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« Il me semble nécessaire que l’économie de l’archipel s’ouvre, qu’elle crée à nouveau des flux d’échanges et qu’elle tire notamment le meilleur parti du développement exceptionnel des provinces canadiennes de la sous région »

suivre son développement durant les dernières décennies, mais il semble maintenant évident que ce modèle ne suffira pas à assurer, à l’avenir, une croissance durable. Il parait donc indispensable de trouver de véritables relais de croissance. Pour cela, il me semble nécessaire que l’économie de l’archipel s’ouvre, qu’elle crée à nouveau des flux d’échanges et qu’elle tire notamment le meilleur parti du développement exceptionnel des provinces canadiennes de la sous région. Ces questions seront évoquées lors de la réunion économique qui est programmée en ce sens le 7 octobre avec les opérateurs et les décideurs de la place, je souhaite vivement qu’elle soit l’opportunité d’un échange enrichissant.•

Pouvez-vous préciser quels sont ces éléments nouveaux ? Depuis la fin de la grande pêche dans les années 90, l’économie de l’archipel a connu une évolution en profondeur. Elle s’appuie désormais, comme dans la plupart des départements d’outre-mer, sur des transferts publics importants, sur la consommation des ménages ainsi que sur les activités du BTP. Le schéma économique basé sur ces piliers a permis au territoire de pourécho des caps n° 1380 • vendredi 3 octobre 2014

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Sur l’agenda du Sénateur-Maire

• Mardi 23 septembre - Séance de travail-débat avec le Club Produire en France en présence de Monsieur Michel BARNIER, VicePrésident de la Commission européenne. Co-présidé par Yves Jégo, Député de Seine-et-Marne, André Chassaigne, Député du Puy-de-Dôme et Renée Nicoux, Sénateur de la Creuse, le Club Produire en France réunit des entreprises et des parlementaires de tous horizons politiques. Il a pour ambition d'être le lien permanent entre les entreprises qui fabriquent en France et les parlementaires.

• Mercredi 24 septembre - Conseil national de la mer et des littoraux au siège du ministère de l’Environnement. Le CNML est associé à l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de la Stratégie nationale pour la mer et le littoral (SNML). Le CNML a un rôle de proposition auprès du Gouvernement. Il peut être consulté sur tout autre texte ou question relative à la mer et au littoral. Le CNML contribue à la coordination des politiques de la mer et du littoral : il joue un rôle d’animation des conseils maritimes de façade (CMF) et des conseils maritimes ultramarins (CMU) ; il veille dans ce cadre à la cohérence des politiques maritimes locales avec la politique nationale pour la mer et les littoraux. • Jeudi 25 septembre - Colloque à l’Assemblée Nationale « Tourisme outre-mer : osons une nouvelle dynamique ». Cette année encore, la Fédération des Entreprises D’Outre-Mer (FEDOM) a profité de la venue à Paris de l’ensemble des professionnels du milieu touristique durant TOP RESA pour organiser, en partenariat avec Daniel Gibbs, Député de Saint-Martin-Saint-Barthélemy, une table ronde consacrée aux problématiques liées à l’attractivité touristique des territoires ultramarins.

La Ministre des Outre-mer George Pau Langevin participait également à cette table ronde. Quels sont les handicaps du tourisme ultramarin ? Quelles sont les solutions concrètes à mettre en œuvre ? S’agit-il uniquement d’un manque de moyens ou de répartition budgétaire mal adaptée aux besoins du secteur ? Ne faudrait-il pas tout remettre en question et poser de nouvelles bases afin de construire un nouveau modèle de développement touristique, adapté aux spécificités de chacun des territoires ? Quel rôle les professionnels du tourisme attendent-ils aujourd’hui de leurs partenaires économiques et institutionnels ? Les compagnies aériennes françaises ont-elles bien intégré ces enjeux et sont-elles de réels partenaires dans les nouveaux besoins de développement ? Ce sont quelques-unes des thématiques qui ont été abordées lors de ce colloque. • Lundi 29 septembre - Siège de la Banque de France. Madame Karine Claireaux a été invitée à une réunion de travail au siège de la Banque de France dans le cadre de la préparation du Conseil de surveillance de l’IEDOM du 6 octobre à Saint-Pierre-etMiquelon. Cette réunion s’est déroulée en présence de Christian Noyer et d’Anne Le Lorier (Banque de France), de Nicolas de Sèze et de Philippe La Cognata (IEDOM). Lire dans notre journal l’entretien réalisé à cette occasion avec Monsieur le Gouverneur de la Banque de France.

• Mardi 30 septembre - Petit-déjeuner débat organisé par le Club Mer & Océan en présence d’Arnaud Leroy, Député des Français établis hors de France, sur le thème : « Sécurité des approvisionnements énergétiques français : une réforme stratégique s’impose ! ».

vie locale

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≥ Fête de la Gastronomie Amour du savoir-faire

Du 24 au 28 septembre, 4 restaurants de l’Archipel et le Lycée Émile Letournel participaient à la 4e édition de la Fête de la Gastronomie sous l’égide de l’association Le Phare. Quelques jours autour des fourneaux pour présenter au public et mettre à l’honneur les gestes et le savoir-faire de la cuisine française et locale (Consommé de Homard, Suprême de Volaille Georges Sand et Fraise de Monte Carlo sur la carte du lycée). Le Ministère de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, organisateur, a insisté sur « l'importance de la transmission des traditions, de la formation et de l'apprentissage des métiers de la gastronomie. » Une fête culinaire qui a pris place dans toute la France et à l’étranger. Guillaume Gomez, Chef étoilé des Cuisines de l'Élysée était le parrain 2014.• J.-C. L’Espagnol

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≥ philatélie

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Concours philatélique International Une première dans l’Archipel…

« C’est l’achèvement d’un long travail. Nous avons commencé en 2011 avec une exposition de niveau national et nous avons constaté que cela avait fait déplacer bon nombre d’exposants du Canada et des États-Unis d’Amérique », explique Jean-Jacques Tillard Président de l’exposition et commissaire général. Il lui a fallu deux années de travail pour réunir 7 pays (Canada, Chili, Colombie, Équateur, États-Unis d’Amérique, France et Saint-Pierre-et-Miquelon) et mettre en place localement le premier concours philatélique international. « L’Archipel est un pays en philatélie parce que nous sommes membres de la Fédération Continentale des Amériques ». Cette première exposition a accueilli à la Salle des Fêtes Municipale 47 exposants (dont 8 de l’archipel) pour un total de 189 présentoirs (études variées) qui correspondent à peu près à 3 000 feuilles de format A4. La Ville de Saint-Pierre s’est associée avec d’autres partenaires à cet événement. Karine Le Soavec, Adjoint au Maire chargée de la vie culturelle, a souligné lors de son discours de bienvenue l’importance de ce concours. « C’est exceptionnel et historique. Exceptionnel parce que ce concours est de niveau international ; historique parce que c’est la première fois qu’il s’organise à Saint-Pierre, et nous nous devons de saluer et féliciter le Club Philatélique pour cette heureuse initiative ». Notre philatélie locale est « reconnue et distinguée lors de compétitions nationales et internationales. C’est un ambassadeur sans frontière de notre Archipel. C’est notre chance. C’est notre richesse », a-t-elle conclu. Pour les résultats nous retiendrons les prix décernés aux philatélistes de l’archipel. Le jury composé de 6 personnes (5 jurés inter-

nationaux de renommée mondiale et 1 expert) a attribué les récompenses suivantes : Palmarès 1 cadre : Fabrice Fouchard • Médaille d'Or et Prix Spécial pour « Le 15 centimes Tête de Pêcheur de Saint-Pierre-et-Miquelon » avec 93 points. • Eric Resseguier • Médaille de Vermeil pour « Saint-Pierre-et-Miquelon vu par la France en 1982 » avec 83 points • Olivier Detchéverry Médaille de Vermeil pour « Le phare de la Pointeaux-Canons à Saint-Pierre-et-Miquelon » avec 82 points. • Jean-Louis Desdouets • Médaille de Vermeil pour « Saint-Pierre-et-Miquelon – Le frigorifique 1955-1956 » avec 81 points • Rita Melin • Médaille d' Argent pour « Assistance à la grande pêche sur les Bancs de Terreneuve » avec 71 points. Palmarès multicadres : Loïc Detcheverry • Médaille de Vermeil pour « Les entiers postaux – Saint-Pierre-et-Miquelon » avec 82 points. Le grand gagnant de ce concours est l’américain A. Don Jones qui remporte la médaille Grand Or et le Grand Prix International. Avant de lâcher la présidence du Club Philatélique qu’il a occupée durant 21 ans et reprise par Fabrice Fouchard, Jean-Jacques Tillard avait l’envie de créer ce concours. Aujourd’hui c’est chose faite. « D’une part, je suis très satisfait de m’être lancé dans les compétitions, d’avoir obtenu de bons résultats dès le départ (ce qui nous a permis de devenir membre de la Fédération des Amériques appelée F.I.A.F.), et d’autre part, de démontrer que l’Archipel a un potentiel pour organiser des expositions de cette envergure. » Une autre façon de parler de nous à l’extérieur et de développer aussi une autre forme de tourisme. • J.-C. L’Espagnol écho des caps n° 1380 • vendredi 3 octobre 2014

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Décès de Monsieur G

Un gaulliste convaincu p

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mosa », confectionnaient des écussons en contreplaqué aux trois couleurs, frappés d’une Croix de Lorraine. Pour ma part, j’allais clandestinement le matin imprimer des bandeaux « Honneur Patrie – France Libre ». Ils étaient collés sur les écussons et mis en circulation.

Un regard d’acteur malicieux, un sourire espiègle, Monsieur Georges Farvacque, engagé volontaire, Chevalier de la Légion d’Honneur, s’est éteint le 19 septembre dernier à l’âge de 94 ans. Nous tenons à saluer la mémoire de cet homme, gaulliste profondément convaincu, dont la plus grande fierté était d’avoir servi la France aux côtés du Général de Gaulle. Monsieur Farvacque avait accepté de témoigner dans le numéro spécial de l’Écho des Caps Hebdo paru en décembre 1991 sous le titre « Charles de Gaulle et Saint-Pierre et Miquelon ». Nous publions des extraits de son témoignage dans lequel il livrait ses souvenirs avec précision et humilité. Ils nous permettent avec le recul de mieux comprendre l’ambiance qui régnait dans l’Archipel dans les années 40 et de mieux cerner le rôle de ces engagés volontaires qui furent aussi des résistants valeureux. Cité à l'ordre de la Brigade aérienne le 18 avril 1945, Monsieur Farvacque s’est vu décerner la Croix de guerre avec étoile de bronze. Notre hommage est une reconnaissance envers tous ceux qui, comme Monsieur Farvacque, ont fait le sacrifice de leur vie pour la démocratie, pour notre liberté. Que les jeunes générations s’en souviennent !

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Georges Farvacque, comme la plupart des habitants de l’Archipel, n’a pas entendu l’appel du Général de Gaulle. À cette époque, l’information circulait mal et la station de TSF se bornait à diffuser des communiqués laconiques. Faute de courant électrique, on arrivait difficilement à capter les ondes courtes. Quelques mois plus tard, grâce à radio Brazzaville, les Saint-Pierrais purent être correctement informés, sans aucune censure. « C’est alors, explique M. Farvacque, que j’ai pris conscience de la grande tâche entreprise par le Général et mes sentiments se sont tout de suite portés vers cette cause ». Meniez-vous, dès cette époque, une action politique ? Au cours de l’automne, un petit réseau a commencé à se former en faveur de la France Libre : la propagande se faisait sous le manteau ; le Vice-Consul britannique, M. Bartlett, me faisait parvenir des informations que je diffusais parmi mes amis. La population étant peu nombreuse, on savait, on devinait les sentiments des uns et des autres. Le comité de l’association des anciens combattants avait refusé de s’ériger en Légion, comme le préconisait une circulaire du gouvernement de Vichy, ce qui déclencha chez eux une prise de position favorable à la France Libre. Deux camarades, Armand Slaney et André Clément, tous deux disparus par la suite dans le torpillage de la corvette « Mi-

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Ces actions devaient créer un certain émoi dans la population et chez les officiels ? On voyait de plus en plus de Croix de Lorraine sur les murs des bâtiments administratifs. La tension entre le Gouverneur de Bournat et le comité des Combattants augmentait. Sur le plan économique et social, l’hiver 40 fut catastrophique, ce qui contribua à alourdir le climat de défiance à l’encontre du Gouverneur et de son aréopage de collaborateurs. Un premier volontaire partit clandestinement vers Terre-Neuve, à l’époque île britannique. Ce premier départ fut suivi de plusieurs autres. Ces voyages se faisaient de nuit. La situation ne cessait de se détériorer avec les autorités locales. La majorité de la population affichait ostensiblement des sentiments progaullistes, les tracts étaient de plus en plus nombreux. Néanmoins, aucune mesure répressive n’était prise car l’Administrateur craignait une émeute qui aurait eu de graves conséquences. Le consul des États-Unis, semblant respecter une neutralité bienveillante à l’égard de Vichy, informait son gouvernement sur la situation. Le Canada surveillait de très près l’évolution des évènements. Il était prêt à intervenir notamment pour empêcher la station de TSF de diffuser des informations météo lesquelles, affirmait-on, étaient utiles aux sous-marins allemands qui croisaient dans les parages. Vous attendiez-vous à l’arrivée des Forces Françaises Libres dans l’Archipel ? Non, c’est à la surprise générale que le 24 décembre 1941, l’Amiral Muselier se présenta avec sa flottille, à la grande satisfaction de la population. Ce fut la liesse générale. Ce fut un beau cadeau de Noël. Plein d’enthousiasme, Georges Farvacque s’engage le 30 décembre. Quittant l’administration, il décline une proposition d’affectation spéciale. Il est d’abord envoyé à la caserne d’instruction et dans les postes de garde qui entourent l’Île. Le 2 mars 1942, il embarque sur la corvette « Mimosa » à destination d’Halifax. Le 24 mars, il arrive à


[ In memoriam ]

r Georges FARVACQUE

u pétillant d’intelligence et d’humour Greenock en Écosse puis fait route vers Londres. Au centre d’accueil français, il est, avec d’autres volontaires de l’Archipel, présenté au Général de Gaulle. Ce fut un grand moment d’émotion quand le Général leur adressa quelques mots. Puis Georges Farvacque contracte un engagement dans les Forces Aériennes Françaises Libres. Atteint de daltonisme, il ne deviendra pas pilote. C’est donc très déçu qu’il rejoint, le 4 avril, le centre d’instruction militaire. Georges Farvacque est muté à l’escadrille « Ile de France », comme aide-mécanicien. Le 5 novembre 1942, Georges Farvacque est muté à l’école des mécaniciens de la R.A.F. de Cosford près de Birmingham. Il quitte l’école en mars 1943 avec la promotion 119 et la qualification A C 1 ce qui lui donne l’espoir de devenir mécanicien mitrailleur. Mais affecté à l’escadrille de Nancy, Georges Farvacque constate que les avions, bimoteurs boston, n’ont que quatre membres d’équipage et celui auquel il est affecté est déjà complet. Il peut participer aux vols d’essais et d’entraînement mais pas aux opérations de guerre. Les missions se succèdent aux missions tout au long des années 1943 et 1944. Bien des équipages manquent à l’appel. Les avions de l’escadrille à laquelle appartient Georges Farvcacque opèrent depuis la côte Est de l’Angleterre dans le Norfolk. Dans le but de préparer le débarquement, l’escadrille se rapproche de la côte Sud, à West Maynham. Quel fut votre rôle lors du débarquement ? Notre groupe était chargé de déployer un rideau de fumée devant les barges de débarquement. L’équipage du « Sergent Boissieux » fut abattu par le feu nourri venu de la côte. Les jours suivants furent consacrés à des opérations d’intrusion derrière les lignes allemandes. Dans la seule nuit du 4 août, quatre de nos appareils manquèrent à l’appel. Le 14 octobre, nous débarquons près de la frontière franco-belge et l’état-major décide de changer nos bombardiers fatigués par des appareils plus gros, mieux armés et comportant un membre d’équipage supplémentaire. C’est ainsi que je participe pour la première fois à un bombardement sur la Ruhr, pas d’avions ennemis dans le ciel, la Luftwaffe étant bien affaiblie ; le seul danger, la D.C.A. La zone de bombardements s’était étendue au Nord de l’Allemagne, notre rayon d’action nous a permis d’aller bombarder

Lubeck au Nord de Hambourg où se trouvaient les usines de fabrication d’essence synthétique. Le 8 mai 1945, il est basé à Gilze-Rygen, à la frontière allemande. Après la victoire, son escadrille reste en Hollande pour accueillir les nouvelles recrues et les former techniquement. Le 1er septembre 1945, Georges Farvacque est dirigé sur la deuxième région aérienne à Paris. Il rentre à Saint-Pierre le 24 novembre 1945, il est rendu à la vie civile le lendemain. • Il avait notre estime, notre respect Souvenirs plus personnels. Fidèle auditeur et téléspectateur, Monsieur Farvacque correspondait beaucoup avec Roselle et moi-même. Il aimait à commenter nos émissions, leur contenu, la programmation musicale. Outre des poèmes plus personnalisés adressés à Roselle, il nous livrait aussi certains textes pour les partager avec les auditeurs sous le sceau de… l’anonymat ! Parmi ceuxci « la vie de Pierre ». Son imagination débordante l’avait incité à inventer une histoire entièrement bâtie à partir d’expressions locales. Cette « vie de Pierre » connut de belles heures radiophoniques notamment dans l’émission créée par Andrée Lebailly « Viens pas piler dans mes ripes ». Nous appréciions beaucoup Monsieur Farvacque. Il avait notre estime, notre respect. Pour sa gouaille, son esprit, son sens de l’humour et de la répartie. Parmi les nombreuses chansons qu’il aimait écouter à la radio, figure « Tu le regretteras », chanson-hommage au Général de Gaulle écrite par Pierre Delanoë pour Gilbert Bécaud : « La voix, drôle de voix/Profonde et saccadée/La voix qu´on écoutait tout bas/ Les portes bien fermées/La voix qui racontait une France à ton goût/Quand elle va se taire, je te parie cent sous... que tu le regretteras, tu le regretteras Tu le regretteras beaucoup […] Cet homme légendaire/Au milieu des vivants/Le jour où on l´enterre, je te parie cent francs.../Tu le regretteras, tu le regretteras/Tu le regretteras longtemps » À notre tour « Papy Farvacque » de te dire que tes enfants, ta famille, tes amis te regretteront longtemps ! • J.-L.Mahé

L’hommage du Préfet Jean-Christophe Bouvier Nous honorons la mémoire d’un homme, Georges FARVACQUE, qui a contribué à forger l’histoire de l’archipel, l’histoire de la France ….. libre. Georges FARVACQUE, vous êtes typographe à l’imprimerie administrative lorsque débarquent les forces navales françaises libres dans l’archipel. Selon vos propres mots, « ce fut un beau cadeau de Noël ». À la suite de cet évènement, à 21 ans, vous décidez de vous engager dans les Forces Navales Françaises Libres, le 30 décembre 1941. À Londres, au centre d’accueil français vous êtes présenté au Général de Gaulle avec d’autres volontaires de l’archipel. Puis vient le temps de votre engagement dans les forces aériennes françaises libres. Vous souhaitez devenir pilote. Mais un problème de vue vous en empêche. Tant pis ! Loin d’abandonner le milieu de l’aviation, vous devenez aide mécanicien à l’escadrille « Ile de France » en Angleterre et participez ensuite aux vols d’essais et d’entraînement à l’école des mécaniciens de la RAF près de Birmingham. Un peu plus tard, vous embarquez dans les bombardiers, comme mitrailleur et subissez les tirs de la DCA. Vous êtes d’ailleurs cité à l’ordre de la brigade aérienne en Juin 1945 et vous vous voyez décerner la croix de guerre avec étoile de bronze. Vous rentrez à St-Pierre le 24 novembre 1945 et êtes rendu à la vie civile après 3 années et 8 mois de services militaires actifs. Vous retrouvez votre poste de typographe à l’imprimerie administrative, puis devenez successivement sous-économe, gestionnaire à l’hôpital et enfin aiguilleur du ciel. […] Vos conseils, vous les prodiguez jusque dans la vie politique comme conseiller général pendant 6 ans et comme suppléant du député VENDROUX. Vous prenez votre retraite en 1980. Mais actif, vous entendez le rester dans les mouvements associatifs combattants que vous représentez avec fierté lors des manifestations patriotiques locales ou nationales ; vous êtes le président de l’association des français libres de l’archipel de 1988 à 2000 (année de sa dissolution nationale), et dans les mouvements sportifs de l’archipel. Actif, vous le restez également dans vos relations avec l’État car, témoin précieux, vous êtes toujours prêt à apporter votre concours aux actions menées par le bureau des anciens combattants de la préfecture en faveur du devoir de mémoire. […] Votre investissement est un exemple pour nous tous. Le monde combattant est triste. Il vient de perdre un patriote, un camarade, un ami. C’est avec respect que je m’incline, au nom de l’État, devant la mémoire de cet homme, Georges FARVACQUE, qui depuis longtemps déjà, a pris sa place dans les plus belles pages de notre histoire nationale. •

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≥ exposition

Maison de la Nature et de l’Environnement Aller à la marée !

© Daniel Abraham

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La pêche à pied dans l’archipel est toujours présente dans nos traditions (même si elle se pratique un peu moins) et dans la mémoire d’un grand nombre de générations. La Maison de la Nature et de l’Environnement propose du lundi 6 octobre au 7 novembre à l’Arche Musée-Archives une exposition intitulée « Aller à la marée ». Cette exposition invite « à découvrir ou à redécouvrir toutes les espèces que nous pouvons cueillir et consommer localement, sur notre littoral », explique Sylvie Allen-Mahé, éducatrice à l’environnement pour la Maison de la Nature et de l’Environnement. « Cela concerne des espèces comme l’oursin, le coucou, la vignette, ainsi que d’autres espèces à venir découvrir ». Une exposition dont le but est aussi de guider les visiteurs à travers cette pratique traditionnelle. Des panneaux composés de croquis humoristiques, de nombreuses photographies contemporaines et anciennes accompagnées d’informations et d’anecdotes sur chacune des espèces présentées. On y trouve également des outils utilisés pour la pratique de la pêche à pied localement. Des visites guidées destinées principalement à tous les scolaires de l’archipel seront organisées. En parallèle à cet évènement, il y a déjà eu en amont une sensibilisation auprès des classes de maternelles et de primaires avec des sorties en bord de mer et une initiation à la pratique de la pêche à pied. « La richesse de cette exposition repose aussi sur les témoignages que nous sommes allés recueillir auprès des personnes qui pratiquent cette pêche. Les expressions locales en lien avec les espèces pêchées localement sont le fil conducteur de cette exposition, par exemple, brume de capelans », explique de son côté Florence Briand, responsable de la Maison de la Nature et de l’Environnement. Le préambule de cette exposition repose sur un inventaire des espèces du littoral pêchées dans notre archipel réalisé en 2013. • J.-C. L’Espagnol


© J.-C. L’Espagnol / V. S-P Collection Marcelle Yon

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≥ évènement

© J.-C. L’Espagnol / V. S-P

Nuit Blanche « J’irai au bout de la nuit, tout au bout de la nuit… »

Tout a commencé vendredi avec une Zumba Party Place du Général de Gaulle pour une mise en forme collective avant d’entamer la longue Nuit Blanche qui s’est achevée samedi à 8 h 30. Au Centre Culturel, l’œuvre cinématographique de Méliès a défilé sur le grand écran accompagnée de notes de piano de Killian Huet comme au temps du cinéma muet. Belle panique à L’Arche Musée-Archives transformé en atelier du Père Noël ; une livraison erronée de jouets et du retard dans les préparatifs ont obligé les lutins à embaucher une vingtaine d’insomniaques. Les jeux des cours de récréation ont ressurgi du passé du côté de la Bibliothèque Municipale. Quelques anciens élèves avaient du mal à se souvenir des règles des jeux de caniques, du saut à l’élastique, de 1, 2, 3 Soleil, de la marelle et du pirelle (joué rappelez-vous avec des boites de pastilles Valda). Nombreux étaient ceux qui ont poussé la chansonnette au Karaoké et goûter à la soupe à l’oignon du chef Pupier au Cyber Poly Gone Home avant d’embarquer dans le bus mystère aux allures militaires vers des contrées inconnues.• J.-C. L’Espagnol

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spectacle

Les Chiche Capon Une petite bombe à déclencher les fous rires

Défini comme un spectacle intelligent pour les gens qui ne veulent pas réfléchir, les Chiche Capon, humoristes déjantés, « sont imbattables dans la crétinerie flamboyante et nous emmènent dans des numéros improbables avec leur parodie burlesque de Bollywood et leur odyssée intergalactique. » Fred Blin, Patrick De Valette, Ricardo Lo Giudice et Matthieu Pillard (*) seront sur la scène du Centre Culturel et Sportif Territorial pour 3 représentations les samedi 11, dimanche 12 et lundi 13 octobre à 21 heures. « Un spectacle décalé, loufoque et divertissant donné par de joyeux drilles », lit-on dans le Figaroscope. Le Pariscope est également élogieux dans sa critique… « C’est du jeu et du plaisir pur que proposent ces 4 comédiens. (...) Une heure trente de déchaînement hors du commun. » Pour Télérama, ce sont des comédiens à découvrir… « formés à l'art du clown, qui n'hésitent pas à revêtir les accoutrements les plus ridicules ou décalés ni à se coiffer de la plus feminine des perruques pour (faire) rire, tout en évoluant dans un

registre plutôt potache. Avec leur musicien, Ricardo, tout aussi comédien et porté sur la plaisanterie qu'eux, ils créent également un spectacle très musical.» Les quatre clowns tentent de présenter un spectacle (sur la musique qui unit les hommes) qui vire évidement à la catastrophe. Les Chiche Capon n’ont peur ni du ridicule ni du lourdingue. Leur piece n’est pas aseptisée. « Un humour un peu particulier qui fonctionne pleinement : on reste hilare pendant une heure quinze, à bout de souffle à force de rire. Avec ces zozos tout droit échappés de l'asile, il faut s'attendre à tout ! » Bonne soirée… • J.-C. L’Espagnol d’après dossier de presse • (*) : Ces quatre-là maitrisent leur art : avec une solide formation de clowns, au Samovar de Bagnolet, pour trois d'entre eux (et une collaboration avec le Cirque du Soleil pour Patrick de Vallette), une longue expérience de musicien pour Ricardo Lo Giudice, les Chiche Capon n'en sont pas à leur coup d'essai. écho des caps n° 1380 • vendredi 3 octobre 2014

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Ironman France - Nice 2014

© Collection Privée

Jocya URTIZBEREA Défi brillamment relevé

John COLLINS (créateur de l’IronMan), un jour, a dit : « Nagez 3,8 Km ! Roulez 180 Km ! Courez 42,2 Km ! Vantez-vous pour le reste de votre vie. » C'est le 29 juin dernier, à Nice, que s'est déroulée la 10ème édition IRONMAN FRANCE NICE. C'est le nec plus ultra de la discipline, la performance la plus difficile parmi toutes les distances existantes. L’enfant du Pays, Jocya, a honoré cet exploit sportif, comme on le dit si bien, à la sueur de son front. Elle en est revenue fatiguée mais indemne. La Compétition comptait 2 800 Triathlètes, tout niveau confondu dont seulement 7.8 % de Féminines. Les quelques bonnets de bain roses perdus dans cette masse de bonnets bleus sur la plage ont fait frissonner l’assistance publique. > Une journée… fantastique « C'est dans la pénombre matinale que j’ai pris, avec les 2 800 autres concurrents, le départ du célèbre Triathlon de Nice. 6h15 : nous avons inondé la Plage de galets et pris la température de l’eau en attendant le départ fatidique de 6h30. Le stress monte…

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6h30 : coup d’envoi d’une journée qui allait rester marquée à jamais dans nos esprits. C’est dans une Mer Méditerranée calme que la fourmilière d’athlètes aborde deux boucles identiques de 1.9 Km de natation. J’essaie de rester calme pour éviter de faire monter mon cardio et adopte une cadence de natation qui me permette de finaliser dans un premier temps cette première épreuve. Je sors de l’eau en 1h43’ et accède au Parc à Vélo afin de me changer pour attaquer les 180 Km de route. Pour la partie cycliste, après 20 Km de plat pour s'échauffer et se mettre en jambes, un talus de 500 m - vous me direz que ce n’est rien - mais il est quand même de 12 %, allait calmer les ardeurs des triathlètes.

tiens le cap sans jamais me laisser envahir ni par la fatigue ni par la grêle qui s’est aussi invitée pendant la Course à Pied. Et c’est après 5h 07’ de marathon, qu’avec un large sourire suivi de larmes, je passais la Ligne d’Arrivée en 15h 08’. J’avais atteint mon objectif.

Le temps est au beau fixe sur les 50 premiers Km. Au fil des kilomètres nous montons en montagne pour atteindre le Col de l’Ecre, à 1000 m d’altitude, 22 Km de montée, non stop, avec des pentes allant jusqu’à 8-9 %. Je garde le moral et ma concentration est au maximum afin de gérer au mieux hydratation et alimentation, carburant indispensable à la réussite d’une telle épreuve. Et c’est en haut du Col que la pluie s’est invitée et m’a accompagnée pendant 100 Km. Vigilance était de rigueur car le parcours est devenu dangereux. Le personnel médical a commencé à être submergé de travail. Plus j’avançais et plus je croisais des cyclistes à terre. Il s’en est fallu de peu pour que je rejoigne ces triathlètes… une plaque d’égout a failli m’être fatale… Par contre, mouillée jusqu’aux os, le froid s’est emparé de moi à tel point que j’ai pensé à abandonner. Mais le mental a été plus fort et m’a aidé à passer au-dessus. « Et Dieu seul sait, à quel point j’avais froid ».

Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui m’ont suivie à travers Internet et qui ont cru en moi. • Jocya Urtizbéréa

Le Plateau Niçois et ses Cols se sont enchaînés au fil des heures, me rapprochant toujours un peu plus de la Ligne d’Arrivée. Après 7 h 54’ de vélo, je me changeais à nouveau et chaussais mes baskets afin de prendre le départ de la dernière épreuve qui n’était pas des moindre, le Marathon. Je ne sais pas quelle heure il est, mais il me reste 6 heures… De retour sur la Promenade des Anglais sous un beau soleil, j’avale les kilomètres de bitume qui me séparent de la Finisher Liner. Chaleureusement encouragée par mes amis, ma famille et tous les spectateurs présents pour l’événement, je

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Je suis IRONMAN FINISHER. La consécration de cinq mois d'efforts et d'entraînements intensifs. L’IronMan des quatre saisons, comme l’a qualifié l’animateur de la manifestation, avait été vaincu. Et c'est, noyée de bonheur que je suis rentrée à Agen, reçue chaleureusement par ma famille, mes amis et collègues de travail qui, avec beaucoup d'émotion, m'ont félicitée de ma performance.


La mémoire partagée Une rubrique animée par des résidents de la Maison de retraite accompagnés par Cathy MONTOCCHIO et Vanina DAGORT

Quelques résidents de la Maison de retraite « les Églantines » ont accepté de partager avec vous, les souvenirs de leur vie quotidienne d’autrefois ou des évènements historiques qui ont marqué leur vie. Les souvenirs s’égrènent au gré des méandres de leur mémoire et nous les recueillons avec bonheur lors d’une animation hebdomadaire. Il ne s’agit pas de faire œuvre d’historien mais de visiter la recomposition que chacune a faite de son histoire personnelle qui s’inscrit dans l’histoire locale. Peutêtre cela fera-t-il écho chez vous ? Nous espérons simplement que ces chroniques de la vie d’autrefois vous donnent envie de tendre l’oreille aux confidences de nos aînés évitant ainsi qu’elles ne s’envolent au vent, c’est notre seule ambition.

Précieuse santé Beaucoup d'enfants mouraient de maladie dans les familles. Ils avaient la « courte haleine », ils étouffaient et mouraient de bronchopathies assez souvent. On voyait passer des maladies sans savoir leur nom. Il valait mieux avoir de bonnes défenses naturelles car on n'était pas soignés comme aujourd'hui. C'est pourquoi, on utilisait des remèdes naturels pour protéger les enfants des maladies. Ainsi tous les enfants ne pouvaient échapper à l'huile de foie de morue qui était donnée en cure au printemps et à l'automne ce qui ne leur plaisait pas toujours. Les mamans confectionnaient avec des petits carrés de tissu, des sachets dans lesquels elles plaçaient du camphre acheté en pharmacie. Ils étaient portés toute l'année sous les vêtements de corps par les enfants pour les protéger de la grippe. Les gens se soignaient beaucoup par eux-mêmes, on ne voyait presque jamais le docteur, car les soins étaient entièrement payants. À Saint-Pierre, on avait le choix entre les médecins militaires de l'hôpital ou le médecin libéral. On prenait peu de médicaments. Quand on en avait besoin, le médecin donnait une ordonnance avec la liste des composants d'un traitement pour que le pharmacien puisse le préparer. À Saint-Pierre, il y a une pharmacie tenue par M.Hutton. À Miquelon, Madame Dunan préparait les médicaments prescrits par son mari. Pour calmer les douleurs, on prenait de l'aspirine ou on nous faisait des piqûres de morphine si c’était plus grave. Contre la grippe, on faisait chauffer de l'eau avec du rhum ou du whiskey, du citron, du sucre et de l'aspirine et ça passait tout seul. En cas d'anémie, on mettait de la gentiane dans du vin. À l'Île aux Marins, on pouvait se faire soigner au dispensaire où il y avait un médecin par intermittence. Les femmes enceintes allaient accoucher à l'hôpital de Saint-Pierre. À Miquelon, les accouchements des parturientes devaient se faire à Saint-Pierre pour éviter les risques, parfois les futures mamans devaient rester un mois à l'hôpital. L'isolement de Miquelon était un risque en cas de problème de santé grave car les intempéries pouvaient empêcher les évacuations. Le Docteur. Dunan a été médecin à Miquelon pendant 40 ans, il était apprécié de tous. Madame Leloche-Gaspard, était sage-femme sur Miquelon. Elle accouchait les grossesses sans problème ; quand c'était plus critique c'était le médecin qui intervenait. Quand il n'y avait pas d'électricité à Miquelon, Madame Dunan tenait le fanal pendant que son mari aidait les femmes à accoucher. Parfois les personnes étaient envoyées à l'hôpital de North Sydney par bateau ce qui était problématique car les bateaux pouvaient être bloqués par les glaces même au printemps. Soit on était en bonne santé soit on avait une santé fragile et on mourrait facilement. On vivait moins longtemps qu'aujourd'hui. On pouvait mourir sans avoir vu un médecin et partir dans de grandes souffrances. •

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Bibliothèque ••• L’équipe de la bibliothèque

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Site : http://www.biblispm.com Tél : 05 08 41 31 99 Fax : 05 08 41 71 40 Mél : bibliotheque-mediatheque@cheznoo.net

Max et Lili veulent être populaires

Sur le chemin de l’école

Dominique de Saint-Mars ; Serge Bloch Calligram Album n° 106. 2014

Pascal Plisson Walt Plisson DVD 2014

Max et Lili décident d’être populaires au sein de leur école. Jusqu’où sont-ils prêts pour atteindre ce but ? Cet album permet d’engager le dialogue avec les enfants sur le désir de plaire et l’importance de rester soi-même. La collection complète est disponible dans nos rayons, y compris les nouveaux titres : Max et Lili font du camping Max et Lili en ont marre de se dépêcher Lili invite une copine en vacances Lili a trop honte. •

Ce film raconte l’histoire de quatre enfants entre 11 et 13 ans à travers le monde. Chaque jour pour aller à l’école, ils doivent surmonter différents obstacles. Au Kenya, Jackson parcourt 15 km tous les matins avec sa sœur malgré le danger que représentent les animaux sauvages. Zahira doit marcher 22 km dans les montagnes du Haut-Atlas marocain avec ses 2 amies. Carlos se rend à cheval avec sa sœur pendant 18 km à travers les plaines de Patagonie. Quant à Samuel, un jeune indien handicapé, son fauteuil roulant bricolé est poussé par ses deux plus jeunes frères sur 4 km. Ces quatre enfants, soutenus par leurs familles, sont portés par un rêve, étudier pour exercer un métier qu’ils ont déjà choisi. Leur combativité et leur courage ne peuvent que forcer l’admiration de tous. •

≥ Annonce légale Avis de constitution Avis est donné de la constitution d’une Société présentant les caractéristiques suivantes : Forme : Société Civile Immobilière Dénomination : SCI ID-BG Siège Social : 9 bis rue Paul Lebailly 97500 Saint-Pierre Objet : Acquisition, construction et gestion immobilière Durée : 50 années Capital : 500,00 euros Apports en numéraire : 500,00 euros Gérant : Monsieur GERME Benjamin, demeurant 9 bis rue Paul Lebailly à 97500 Saint-Pierre Cession de parts sociales : soumise à l’agrément des associés Immatriculation : RCS Saint-Pierre (immatriculation en cours)

≥ La DTAM Avis de concours externe Un concours externe pour le recrutement de quatre (4) agents d’exploitation spécialisés des travaux publics de l’Etat, branche « Routes/Bases Aériennes » est ouvert au plan local au titre de l’année 2014, à la Direction des Territoires, de l’Alimentation et de la Mer de Saint-Pierre et Miquelon. Ces postes sont répartis de la façon suivante : 2 agents d’exploitation spécialisés pour la Subdivision de Saint-Pierre « cellule entretien routier et exploitation de la route » 1 agent d’exploitation spécialisé « agent polyvalent d’aérodrome » pour l’Antenne de Miquelon 1 agent d’exploitation spécialisé « atelier routes » pour l’Antenne de Miquelon Le concours est ouvert aux candidats et candidates remplissant les conditions générales exigées pour l’accès aux emplois de la fonction publique. Ils doivent en outre être titulaires d’un certificat d’aptitude professionnelle ou d’un diplôme au moins équivalent ou justifier de trois années de pratique professionnelle conduisant à la même qualification. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 10 octobre 2014 La date des épreuves écrites est fixée au samedi 25 octobre 2014 Les dossiers d’inscription et tous renseignements complémentaires peuvent être obtenus : Par téléchargement : -sur l’internet à l’adresse : www.saint-pierre-et-miquelon.developpement-durable.gouv.fr ou -à l’accueil de la DTAM à Saint-Pierre et à l’Antenne de la DTAM à Miquelon.

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Pharmacies de garde du lundi 29 sept. 9 h au lundi 6 oct. 9 h Pharmacie SPM

55 28 02

du lundi 6 oct. 9 h au lundi 13 oct. 9 h Pharmacie CHFD

41 47 47

Numéros d’appels d’urgence

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urgence médicale

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gendarmerie

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Agenda des marées octobre 2014

Les jours décroissent de 1 heure 33 minutes BASSES MERS

PLEINES MERS

inéma C

voir la vie en grand prochainement

Samedi 4 - St François d’Assise 12:14 06:08 18:43 Dimanche 5 - Stes Fleur et Camélia 01:02 13:21 07:12 19:43 Lundi 6 - St Bruno et Ste Fiona 01:56 14:16 08:07 20:36 Mardi 7 - St Serge 02:43 15:05 08:57 21:24 Mercredi 8 - Ste Pélagie 03:25 15:50 09:43 22:09 Jeudi 9 - St Denis 04:04 16:32 10:27 22:51 Vendredi 10 - St Ghislain 04:42 17:13 11:10 23:32 Samedi 11 - St Firmin 05:18 17:52 11:52 00:13 Dimanche 12 - St Wilfried 05:54 108:32 12:35

sapeurs-pompiers

Convention d’affaires Canada Atlantique – Saint-Pierre et Miquelon Tout savoir sur les différents aspects pour réussir le développement de vos affaires au Canada Atlantique ou en France via St-Pierre et Miquelon Les 15 et 16 octobre prochains, la Chambre de Commerce Française au Canada-Réseau Atlantique a le plaisir d’organiser la 1ère édition de la Convention d’Affaire Canada Atlantique-Saint-Pierre et Miquelon (FR) au Four Points by Sheraton à Halifax. Nous invitons les professionnels, entrepreneurs, organismes de développement économique, partenaires gouvernementaux, provinciaux, associatifs à venir s’informer sur les opportunités d’investissement de part et d’autre dans le contexte de la coopération régionale entre St-Pierre et Miquelon et le Canada Atlantique et dans le contexte de l’ouverture imminente des marchés européens et canadiens et obtenir des conseils pratiques pour leurs projets d’affaire. Les participants auront l’occasion de rencontrer des représentants du monde économique de chaque province ou territoire. Des dirigeants d’entreprises viendront partager leur expérience à l’échelle internationale dans ce contexte. Un point sera fait sur les accords de libre échange par le conférencier Michel Têtu. Des responsables des principales infrastructures portuaires et aéroportuaires de la région viendront présenter leur structure et projets de développement. Les participants pourront aussi rencontrer des personnalités influentes du monde des affaires tel Frédéric Gionnet de 3 plus corporation. À l’honneur également notre conférencier invité : Ianik Marcil – Économiste indépendant spécialisé dans le domaine des transformations économiques, industrielles et technologiques. Il s’intéresse tout particulièrement aux influences de ces transformations sur le risque, les stratégies de positionnement et le développement à court, moyen et long terme des organisations. Son expertise met l’accent sur les impacts de ces transformations sur le travail au quotidien des dirigeants, des gestionnaires et des membres de leurs équipes. Le programme détaillé est disponible sur le site web : www.ccfcra.ca Pour vous inscrire, https://www.eventbrite.ca/e/convention-daffaire2014-business-conference-tickets-13177202367

Le jeudi 9 octobre à 20 heures 30 De Éric Barbier avec Bérénice Bejo et Yvan Attal

L’histoire : Simon, un cambrioleur en liberté surveillée, accepte de monter sur le plus gros coup de sa vie : le vol du « Florentin », un diamant mythique mis en vente aux enchères par ses propriétaires. Pour réussir, il devra approcher Julia, l'experte diamantaire, pour qui la vente constitue un enjeu personnel et familial considérable. Au-delà d'un casse particulièrement osé, Simon entrainera Julia vers un destin qu'elle n'aurait pas pu imaginer.

La presse en parle Pour Télé 7 jours : « Renouant avec le film de bracage à la française. C'est le tandem formé par les deux comédiens qui se révèle le vrai bijou de ce casse. »

Voir la vie en grand… En trente ans de carrière, le réalisateur Éric Barbier a mis en scène pour le cinéma quatre films, c’est dire s’il prend un soin particulier à la préparation et à l’écriture de ses films. Déjà avec « Le serpent » il plongeait dans la noirceur du polar ; avec « Le dernier diamant », il reste fidèle au polar en proposant un film de casse. Renouant avec un genre un peu éteint en France, qui fleurissait dans les années 60 et 70 que ce soit « Mélodie en soussol » ou « Le casse » tous deux signés Henri Verneuil. Éric Barbier retrouve son acteur fétiche, Yvan Attal, qui prend une place de plus en plus importante dans le monde du polar français, « Rapt », « Dans la tourmente », « R.I.F. », un acteur au sommet de sa forme et qui donne à son personnage une réelle épaisseur. Face à lui, on retrouve avec délice Bérénice Bejo qui depuis « meilleur espoir féminin » est devenue meilleure actrice avec « The artist » au César, tout cela n’est pas du « Passé ». La mécanique du casse et du polar est superbement mise en lumière pour mieux dépeindre une noirceur qui sied si bien au polar. Un film qui file droit et à toute allure. Embarquez dans un engrenage infernal, retrouvez les sensations du polar, du suspens, de l’action, de l’amour, avec Berenice Bejo et Yvan Attal dans « Le dernier diamant » venez voir la vie en grand ! • C. Lebailly écho des caps n° 1380 • vendredi 3 octobre 2014

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≥Nom Avis d’appel à la acheteur : concurrence - procédure adaptée et adresse officielspublic de l'organisme Marchés de Fourniture – FOURNITURE D’UN VEHICULE UTILITAIRE Identification de l’organisme qui passe le marché : Mairie de Saint-Pierre / Régie eau et assainissement 24 rue de Paris, B.P. 4213, 97500 Saint-Pierre Téléphone : 05-08-41-10-50, Télécopieur : 05-08-41-43-13 www.mairie-stpierre.fr Objet du marché : FOURNITURE D’UN VEHICULE UTILITAIRE Renseignements relatifs aux lots : La fourniture est traitée par un marché unique. Délai de livraison : à préciser dans l’offre (article 3 de l’acte d’engagement) Etendue de la consultation : procédure adaptée, article 28 du Code des Marchés Publics. Lieu de livraison : Station de traitement des eaux brutes de Saint-Pierre 97500 SAINT-PIERRE Caractéristiques principales : Fourniture d’un véhicule utilitaire destiné à la régie eau et assainissement de la ville de Saint-Pierre, 97500 Saint-Pierre et Miquelon. Délai de livraison : à préciser dans le cadre de l’acte d’engagement. Critères d’attribution : Le pouvoir adjudicateur attribue le marché à l’offre économiquement la plus avantageuse conformément aux critères suivants, pondérés de la manière suivante : Le prix – Coefficient 0,60 ; La valeur technique de l’offre – Coefficient 0,30 Délai – Coefficient 0.10 La négociation, dans le cadre de cette procédure adaptée, est possible. Date limite de réception des offres : Mercredi 29 octobre 2014 11h45. Délai de validité des offres : 90 jours Mode de règlement : Mandat administratif, délai de paiement < 30 jours dès réception de la facture Présentation des offres : Le dossier à remettre par les candidats placé sous enveloppe cachetée comprendra les pièces suivantes : 1 - un Acte d'Engagement (AE) daté et signé par les représentants qualifiés de toutes les Entreprises qui seront signataires du marché : cadre ci-joint à compléter. 2 - le Cahiers des Clauses Particulières acceptés (CCP) ; 3 - un mémoire technique décrivant la fourniture proposée et permettant d’apprécier la valeur technique de l’offre; Conditions d’envoi ou de remise des offres : L’offre devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal à l’adresse ci-dessus ou remise contre récépissé à cette même adresse. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées. Autres renseignements : Le dossier de consultation est téléchargeable sur le site internet de la Mairie de Saint-Pierre : www.mairie-stpierre.fr. Date d’envoi du présent avis à la publication : 24 septembre 2014

Ville de Saint-Pierre

Numéros utiles

* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverture des bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuvent aussi vous être utiles, notamment en cas d’urgence.

Mairie standard : 41 10 50 Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65 Pôle bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18 Traitement des eaux : 55 80 61

Fourrière [ Fourrière ] Service Fourrière : 55 19 75 Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Fondateur Albert Pen Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Co-directeur de la publication Claude Arrossaména

Rédacteur en chef Marchés de Fourniture – FOURNITURE D’UN FOURGON Identification de l’organisme qui passe le marché : Mairie de Saint-Pierre 24 rue de Paris, B.P. 4213, 97500 Saint-Pierre Téléphone : 05-08-41-10-50, Télécopieur : 05-08-41-43-13 www.mairie-stpierre.fr Objet du marché : FOURNITURE D’UN FOURGON Renseignements relatifs aux lots : La fourniture est traitée par un marché unique. Délai de livraison : à préciser dans l’offre (article 3 de l’acte d’engagement) Étendue de la consultation : procédure adaptée, article 28 du Code des Marchés Publics. Lieu de livraison : Caserne Daguerre, 97500 Saint-Pierre Caractéristiques principales : Fourniture d’un fourgon pour le service Voirie de la commune de SaintPierre. Délai de livraison : à préciser dans le cadre de l’acte d’engagement. Critères d’attribution : Le pouvoir adjudicateur attribue le marché à l’offre économiquement la plus avantageuse conformément aux critères suivants, pondérés de la manière suivante : Le prix – Coefficient 0,60 ; La valeur technique de l’offre – Coefficient 0,30 Délai – Coefficient 0.10 La négociation, dans le cadre de cette procédure adaptée, est possible. Date limite de réception des offres : Mercredi 29 octobre 2014 11h45. Délai de validité des offres : 90 jours Mode de règlement : Mandat administratif, délai de paiement < 30 jours dès réception de la facture Présentation des offres : Le dossier à remettre par les candidats placé sous enveloppe cachetée comprendra les pièces suivantes : 1 - un Acte d'Engagement (AE) daté et signé par les représentants qualifiés de toutes les Entreprises qui seront signataires du marché : cadre ci-joint à compléter. 2 - le Cahiers des Clauses Particulières acceptés (CCP) ; 3 - un mémoire technique décrivant la fourniture proposée et permettant d’apprécier la valeur technique de l’offre; Conditions d’envoi ou de remise des offres : L’offre devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal à l’adresse ci-dessus ou remise contre récépissé à cette même adresse. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées. Autres renseignements : Le dossier de consultation est téléchargeable sur le site internet de la Mairie de Saint-Pierre : www.mairie-stpierre.fr. Date d’envoi du présent avis à la publication : 24 septembre 2014

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Jean-Louis Mahé : 05 08 41 10 91 redaction.echo@mairie-stpierre.fr

Photographe et rédacteur Jean-Christophe L’Espagnol photographe.echo@mairie-stpierre.fr

Infographiste Steve Yon : 05 08 41 10 95 infographie.echo@mairie-stpierre.fr

Responsable de l’imprimerie Yannis Lepape : 05 08 41 10 93 imprimerie.echo@mairie-stpierre.fr

Secrétariat et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90 secretariat.echo@mairie-stpierre.fr

Collaboration Jean-Luc Drake (Photographe) jean-luc.drake@cheznoo.net

Journal en ligne www.mairie-stpierre.fr

Pour nous joindre L’Écho des Caps Hebdo, rue Georges Daguerre • BP 4213 • 97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33

Tirage 2 900 exemplaires Commission paritaire numéro 68511

écho des caps n° 1380 • vendredi 3 octobre 2014


≥ Dernière émission philatélique

Les premières voitures Raphaële Goineau (maquette) ; juillet 2014

[ partenaires de la semaine]

LA MUTUELLE DES ÎLES SAINT-PIERRE ET MIQUELON ET LE GROUPE AREAS LA FORCE DE DEUX MUTUELLES POUR DES CONTRATS EFFICACES

Multirisques : Habitation – Artisans – Commerçants Responsabilité Civile – Vie Privée et Professionnelle Assurance Automobile Accidents de la Vie Multirisques Scolaires, Chasse, etc.

Téléphone : 05 08 41 28 69 - Télécopieur : 05 08 41 51 13 Email : mispm@cheznoo.net

écho des caps n° 1377 • vendredi 12 septembre 2014

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≥ Dernière émission philatélique

≥ Sport Basque

Le Trophée de l’Écho des Caps Finale ce samedi 4 octobre La finale Paleta pelote gomme pleine opposera ce samedi 4 octobre, si le temps le permet, Aldric Lahiton / Dimitry Choi à Samuel Detcheverry / Mathieu Orsiny. Aldric Lahiton et Dimitry Choi ont battu en demi-finale Stéphane Perrin et Thierry Artano sur le score de 35 à 28. L’autre demi-finale opposait Samuel Detcheverry et Mathieu Orsiny à Steve Sabarots et Nicolas James. Ces derniers se sont inclinés 21 à 35. La finale du Trophée de l’Écho des Caps est programmée samedi en fin d’après-midi. L’heure de la rencontre sera confirmée par avis radio •

Diptyque SPM EXPO 2014 « Grand Or » Livie-Laure Tillard (maquette). septembre 2014

TYPOGRAPHIE : Le Journal Officiel était imprimé avec ce procédé à « l’Imprimerie du Gouvernement » jusqu’au début des années 80.

© J.-C. L’Espagnol / V. S-P (photo d’archives)

≥ Dernière minute À l’occasion du Conseil de surveillance de l’IEDOM, la Poste tiendra un bureau temporaire à l’Hôtel Jacques Cartier le lundi 6 octobre de 11 heures à midi et de 14 heures à 15 heures 30. Les clients pourront y oblitérer les timbres de Saint-Pierre-et-Miquelon d’une valeur de 33 centimes (pli local) et de 66 centimes (pli métropole). Une carte souvenir sera également émise par Club Philatélique.


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