Écho des Caps N° 1385 by SAINT-PIERRE l'écho

BOUQUINADE du Club Lions Avenir

samedi 13 décembre 2014

préauduFeu-Rouge

l’écho caps] Archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon

des

Ville de Saint-Pierre

≥ « Rétrospective Goineau » À l’Arche dès le 15 novembre ≥ Soldats morts pour la France

≥ 67e Congrès de l’UNCCAS

≥ Bande Dessinée PJJ/APS

L’hommage de la Municipalité Un devoir de mémoire p. 04

Le CCAS de Saint-Pierre Représenté p. 05

« La jeunesse à SPM » Dernier épisode p. 15

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écho des caps n° 1300 • vendredi 6 juillet 2012

Hebdomadaire municipal gratuit n° 1385 7 novembre 2014

Envie de lire Cartes postales échangées pendant la Grande Guerre À l'occasion des commémorations du centenaire de la Première Guerre Mondiale, un nouveau livre, écrit localement, va paraître ces jours-ci : « Paul & Ambroisine de l'Île-aux-Chiens : Cartes postales échangées pendant la Grande Guerre », un ouvrage réalisé par Madame Thérèse Gervain-Claireaux. Sont rassemblées dans ce livre une centaine de cartes postales échangées entre 1915 et 1919. Elles ont été écrites soit par des hommes mobilisés dans la Marine ou dans un Régiment d'Infanterie Coloniale, soit par leur famille. On trouve dans ce livre la signature d'une vingtaine de personnes de différentes familles de l'Archipel (Familles Manet, Littré, Delisle, entre autres). Le lecteur remarquera en particulier l'histoire d’Ambroisine & Paul (Ambroisine Couëtil et Paul Manet) qui commence en 1915 par « Je vous sers la main » et se « termine » quatre ans plus tard par un mariage. Ces correspondances permettent de suivre les parcours géographiques et les évènements tragiques concernant plusieurs de leurs compatriotes. Ces hommes et ces femmes méritent qu'on leur rende hommage ; c'est l'objectif de ce livre, qui a reçu le label du centenaire 1914-1918. Un livre qui a demandé un travail laborieux de la part de l'auteur, particulièrement en ce qui concerne la relecture et le déchiffrage des cartes, mais aussi le regroupement par familles et la généalogie. La couverture et l'une des pages intérieures sont empruntées au Livre d'Or des Saint-Pierrais rassemblant tous les faits de guerre, décorations et hommages qui leur ont été décernés. Ce Livre d'Or est conservé au Musée de L'Arche. La maquette et les illustrations sont l'œuvre de Monsieur Jean-Jacques Oliviero. Une soixantaine de cartes postales présentées dans cet ouvrage sera exposée à la Bibliothèque de Saint-Pierre à partir du mercredi 12 novembre. Le lancement-dédicace du livre aura également lieu à la Bibliothèque le samedi 15 novembre, de 10 heures à midi et de 15 heures à 17 heures. • Valérie Vidal

commémoration ≥ 96ème anniversaire de la Victoire de 1918 À l’occasion de la commémoration du 96ème anniversaire de la Victoire de 1918, une prise d’armes aura lieu place du Général De Gaulle, le mardi 11 novembre 2014 à 10 heures. À l’issue de cette cérémonie, un cortège se rendra au monument aux morts des deux guerres, où des gerbes seront déposées par les autorités et les associations patriotiques. Outre la présence traditionnelle des anciens combattants, une large participation de la population et notamment celle de la jeunesse est vivement souhaitée.•

avis Mairie ≥ Circulation à double sens dans le tronçon de rue Sauveur Ledret Dans le cadre de la poursuite des travaux d’eau et d’assainissement au Centre Ville de Saint-Pierre, par la Société S.T.R, la circulation des véhicules est autorisée dans les deux sens, rue Sauveur Ledret, de la rue Saint-Jean à la rue Amiral Muselier. La circulation à double sens dans ce tronçon de rue prendra fin dès l’arrêt du chantier. • écho des caps n° 1385 • vendredi 7 novembre 2014

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devoir de mémoire

≥ Hommage à « ceux qui pour la France ont accepté de verser leur sang »

Dimanche 2 novembre, la Municipalité de Saint-Pierre offrait un service solennel en mémoire des enfants de la Commune morts pour la France. À l’issue de la messe, les personnalités, la population et la Chorale paroissiale se sont regroupées au Cimetière. Après les prières et le dépôt de gerbes, la Chorale a entonné le cantique « Aux morts de la guerre » écrit localement par le Père Bernard Hym sur une musique du Père Gilbert : « Seigneur souvenez-vous de nos frères qui sont morts dans la bataille/Nous les aimions sur la terre/Dieu reçois tes chers enfants/Paix à ceux qui pour la France ont accepté de verser leur sang. » •

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vie municipale ≥ 67è Congrès de l’UNCCAS « Les CCAS au cœur des solidarités » La Mairie de Saint-Pierre était présente au 67è Congrès de l’UNCCAS, l’Union Nationale des Centres Communaux d'Action Sociale, qui s’est tenu à Nice les 15 et 16 octobre derniers, autour du thème « Le CCAS au cœur des solidarités. Observer, coordonner, agir ». Gisèle Letournel, Adjoint au Maire chargé du social, et Marie-Paule Madé, Conseillère sociale au CCAS, ont participé à ce congrès. Pour les élus locaux qui ont l’expérience de l’action sociale de proximité, et les nouveaux élus qui découvrent peu à peu l’étendue de leurs missions et leurs nombreux partenaires - Services de l’État, conseils généraux, CAF, associations, etc.– ce congrès a été celui des enjeux, des perspectives, de l’avenir de l’action sociale publique de proximité. Au cœur des débats : le rôle et les marges de manœuvre du CCAS, acteur public de proximité confronté à : - Une forte évolution des besoins sociaux... : le nombre de personnes âgées de plus de 80 ans sera multiplié par 4 en 2060 ; plus de 13 % de la population vit aujourd’hui sous le seuil de pauvreté ; le pays compte plus de 2 millions de travailleurs pauvres, etc. - De nombreuses incertitudes sur les évolutions du paysage territorial et la répartition des compétences sociales entre collectivités. - Des ressources financières limitées (le budget du CCAS repose en grande partie sur une subvention municipale), etc. Les CCAS au cœur des solidarités L’action du CCAS peut varier d’un territoire à l’autre en fonction des priorités définies localement, des besoins observés sur le terrain, des moyens humains et financiers dont il dispose. Pour autant, tous les CCAS sont investis d’une même mission de prévention et de développement social. Par son action, le CCAS lutte contre l’isolement des personnes, renforce le lien social entre les habitants de la commune, fait travailler ensemble de nombreux acteurs de proximité eux-mêmes engagés dans la lutte contre l’exclusion, aide financièrement ou matériellement les personnes en difficulté en les impliquant directement, maintient des services de proximité sur des territoires où d’autres acteurs ne vont pas ou plus... À ce titre, le CCAS est bien au cœur des solidarités ! L'action de proximité d’un CCAS repose sur trois axes forts : observer, coordonner et agir. Observer pour connaître les besoins sociaux des habitants de la commune/intercommunalité et anticiper leur évolution. Coordonner les actions et les acteurs dans une logique de prévention et d'innovation au service des plus fragiles. Agir pour permettre à chacun d'accéder à ses droits, d'être accompagné et de participer à la mise en œuvre des politiques publiques de proximité contribuant au maintien du lien social, en métropole et outre-mer. Chaque année, l’UNCCAS mène l’enquête ! Son baromètre prend le pouls de la demande sociale telle qu’elle s’exprime auprès des élus locaux et de leur CCAS. Cette année, il n'apporte aucun élément réjouissant : persistance de l'augmentation des demandes d'aides, avec comme premier motif les difficultés à payer loyer et factures d'énergie, progression des phénomènes de renoncement aux soins tandis que le non recours aux droits sociaux s'impose comme « un phénomène massif », selon les CCAS interrogés. Les familles monoparentales sont, elles, toujours « surexposées au risque de précarité ». Face à cela, les CCAS continuent de « s'adapter ». Ils ont augmenté pour deux tiers d'entre eux leur budget consacré aux aides facultatives au cours de ces trois dernières années. Ils ont dû aussi revoir les critères d'attribution de ces aides afin de « répondre à de nouveaux besoins » mais aussi « pallier un désengagement ou une diminution des aides des autres acteurs locaux. Mais l'essoufflement et le manque de moyens gagnent : un peu moins d'un CCAS sur deux estime « ne pas pouvoir fournir davantage qu'un accompagnement a minima ». Le CCAS de Saint-Pierre a pour sa part augmenté le reste à vivre ainsi que le montant de l'aide alimentaire ; de la même manière, en accordant encore plus de cotisations mutuelles, le CCAS permet à un plus grand nombre de personnes âgées d’accéder aux soins remboursés. • J.-L.Mahé

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« BIEN VIEILLIR À SAINT-PIERRE ET MIQUELON Bilan des ateliers et de la conférence

L’organisation de ces échanges devait répondre à un double objectif : faire connaître la CTSA auprès du grand public et permettre l’expression citoyenne autour d’un thème de santé publique. M. Jean-Michel Caudron, consultant en ingénierie gérontologique, a été pressenti afin d’animer ces rencontres dans le cadre de la semaine du « Bien Vieillir à Saint-Pierre et Miquelon », et d’en formaliser un retour sous la forme d’une synthèse et d’un rapport. Ainsi, les mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 octobre 2014, de « 5 à 7 », ont eu lieu trois ateliers à la CACIMA, réunissant une moyenne de 35 personnes chacun (de 15 ans à 87 ans), destinés à échanger autour des thèmes suivants (un thème par jour, dans l’ordre chronologique ci-après) : • « Place de la personne âgée dans la société » (l’adaptation de la loi « 3A »). • « Maintien à domicile ou institution » (l’accompagnement de la loi « 3A »). • « Promotion du bien vieillir à SaintPierre » (l’anticipation de la loi « 3A »). Puis, le samedi 25 octobre 2014, à partir de 16H00, dans le hall du Centre culturel, des intervenants du secteur (CCAS, CPS, Restons chez nous, MTA, Tutelle), ont tenu un stand de présentation de leurs actions. Ensuite, à partir de 18H00, dans la salle de cinéma, s’est tenue la dernière rencontre. Une synthèse des trois premières réunions a permis un débat public avec la population. Près de 80 personnes étaient présentes, dont le Préfet, le Président du Conseil territorial, le Sénateur-Maire de Saint-Pierre, le Directeur de l’Agence Territoriale de la Santé, la Directrice de la Maison territoriale de l’autonomie, le Directeur de l’hôpital…

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À noter que « l’Écho des Caps », la radio et la télévision de l’archipel, très actifs pour annoncer et couvrir l’événement, ont pu contribuer à sa réussite tout en permettant de libérer la parole d’un certain nombre de retraités, 130 personnes différentes mobilisées sur les 3 ateliers et le débat public étant un vrai succès à la taille de Saint Pierre et Miquelon.

de fluidité dans les parcours en permettant des aller-retours entre le domicile et l’établissement. Celui-ci pourrait être une plateforme de services diversifiés : accueil de jour, accueil de nuit, hébergement tempo-

Il est principalement ressorti de ces ateliers qu’il fallait sortir des représentations traditionnelles pour considérer la personne âgée comme une ressource pour la société, riche d’une expérience de vie et de savoirfaire dont il s’agit d’organiser la transmission. Bien vieillir, c’est aussi prendre soin de sa personne tout au long de la vie par une hygiène de vie adaptée, tant sur le plan alimentaire que physique et intellectuelle. Si le choix du vivre à domicile est prépondérant, il arrive un temps où l’institution s’impose à chacun. Il s’agit de développer l’offre de services permettant le maintien à domicile le plus longtemps possible, mais également d’offrir des alternatives institutionnelles intermédiaires à la maison de retraite actuelle, cette dernière renvoyant des représentations très négatives aux usagers. Les échanges riches et variés des débats ont permis d’aborder de nombreux points dont voici quelques éléments : • Développer des projets innovants adaptés aux spécificités du territoire. Exemple un pôle d’expérimentation domotique pour faciliter la vie à domicile et prévenir notamment les risques de chute, motif d’entrée en établissement. • Afin de laisser à la personne âgée le choix de son parcours résidentiel en fonction de son projet de vie, réfléchir à des réponses et des organisations plus souples mettant plus

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Dans un contexte national qui voit le parlement étudier le vote d’une loi relative à l’adaptation de la société française au vieillissement, dite « loi 3A » (anticipation, adaptation et accompagnement), la CTSA de Saint-Pierre et Miquelon (commission territoriale de la santé et de l’autonomie, instance de démocratie sanitaire et médicosociale, mise en place par la loi hôpital santé patient territoire du 21 juillet 2009) a souhaité organiser dans la continuité de la Semaine Bleue, pour faire « vivre la démocratie sociale », un débat public autour d’une large partie de la population, à savoir les retraités et les personnes âgées.

raire, garde de nuit itinérante, baluchonnage et hébergement avec la possibilité de réversibilité des réponses. •Le soutien aux aidants (besoin de répit et d’accompagnement) qui se sentent souvent seuls • Proposer de la médiation familiale pour faciliter la gestion de conflits intra familiaux. • Développement des familles d’accueil pour l’hébergement permanent ou de l’accueil temporaire. • Manque des maillons entre les résidences pour personnes âgées du CCAS qui sont sans services et la Maison de retraite. • Devant les difficultés de mise en place d’un service de portage de repas à Miquelon, réflexion à mener sur un projet citoyen reposant sur l’organisation d’un réseau de bénévoles pour la confection des repas le week-end pour les personnes âgées les plus fragiles. Ces repas seraient des occasions de créer du lien social entre les générations en basant la relation sur l’échange.

démocratie sociale

• Importance de consulter les personnes concernées elles-mêmes sur ce qu’elles attendent pour leur vieillesse : quelle maison de retraite de demain ? Quels services ? • Travail à faire sur le rapport à la vieillesse et à la mort souvent liés et qui influe sur les représentations de la personne âgée et des Maisons de retraite. • Projet d’une nouvelle résidence avec un espace intergénérationnel pour permettre des échanges ponctuels avec d’autres générations. • La question du choix du type de prise en charge et de sa qualité nécessite aussi de se poser celle des moyens. C’est un choix de société, choix individuel ? Quels moyens eston prêt à mettre pour rester à domicile dans de bonnes conditions, pour être hébergé dans des établissements plus confortables ? Quel mode de financement de l’avancée en âge ? • Nécessité d’une éducation à l’autonomie toute la vie pour préparer son vieillissement pour qu’il se passe au mieux et dans le respect de notre projet de vie. • Il faut pouvoir accompagner au mieux les divers points de rupture qui fragilisent les personnes, comme le passage à la retraite, le divorce, le veuvage et qui contribuent à l’isolement social • À l’arrivée à la retraite, les personnes qui ont surinvesti leur travail et n’ont pas développé de relations sociales ou d’activités extraprofessionnelles, peuvent se retrouver isolées ou sans projets. • Penser des formations pour les jeunes retraités sur tous les aspects de la retraite avec un bilan de compétences à la clé pour valoriser les savoir-faire et les compétences des personnes au-delà de leur métier ; les mettre en relation avec des associations qui auraient besoin de volontaires. La prévention concerne tout le monde tout le long de la vie. … L’ensemble des propos recueillis lors des différentes réunions sera retranscrit dans le rapport final qui sera à la disposition du public.

Une partie de la population, notamment les personnes les plus isolées, n’a pas participé à ces débats. Il y a à réfléchir à une stratégie adaptée pour recueillir la parole de ces différents publics vers lesquels il faut aller à la rencontre. La principale préconisation issue de ces débats propose la création d’une résidence autonomie visant à compléter l’offre d’habitat proposé par le CCAS de Saint-Pierre. Exploitant l’emplacement de l’ancien hôpital en centre ville et intégrant l’unité de vie encore vide sur Miquelon, cette résidence aurait vocation à être une plateforme de services sociaux/médicosociaux et de dispositifs médicosociaux/sanitaires, adaptant la complémentarité et la cohérence de ceux-ci à la taille de l’archipel. Cette résidence autonomie/centre de ressource pour son territoire aurait comme principales missions : • D’être le maillon intermédiaire d’un parcours de l’habitat pour des personnes de 60 ans et +. • D’être le maillon intermédiaire d’un parcours de l’habitat pour des personnes en situation de handicap de moins de 60 ans. • D’être le carrefour de services d’évaluation et d’accompagnement des parcours de vie des personnes à risque de perte d’autonomie (PAERPA), autour de la Maison territoriale de l’autonomie, mobilisant des compétences aigues en cas de situation complexe (« gestionnaire de cas » de MAIA [maisons pour l'autonomie et l'intégration des malades d'Alzheimer], médiation familiale et autres plateformes de répit pour les proches aidants, etc.). • D’être une plateforme de services développant des solutions n’existant pas encore à Saint-Pierre et Miquelon (accueil de jour, accueil de nuit, garde itinérante de nuit, hébergement temporaire, baluchonnage, etc.), optimisant les services existants (service polyvalent d’aide, d’accompagnement et de soins infirmiers à domiciles) et mobilisant des moyens sanitaires adaptés à la taille de l’archipel (centre médico-psychologique, ré-

seau de soins palliatifs, réseau de lutte contre la douleur, hospitalisation à domicile, etc.), soutenant selon les nécessités, en termes de compétences, voire en termes de gouvernance, les associations intervenant dans le champ du social et médicosocial. • D’être carrefour et centre ressources d’une dynamique facilitant le « vivre ensemble à travers nos âges » sur l’archipel, à travers une revalorisation de la place des plus âgés dans la vie de la cité qui permettrait de lutter contre l’isolement et le sentiment de solitude des plus âgés Cette résidence autonomie/centre de ressource pour son territoire serait un élément structurant pour la politique de l’autonomie sur l’archipel, à travers le nouveau schéma territorial gérontologique, qui sera conçu avec celui du handicap et le prochain plan territorial de santé, dans un seul schéma cohérent pour les besoins de Saint-Pierre et Miquelon, y associant tous les acteurs institutionnels, comme les acteurs de terrain, les usagers et l’ensemble des citoyens à travers les débats publics d’aujourd’hui et à venir de la Conférence territoriale de santé et de l’autonomie. • Jean-Paul CHAMPDOIZEAU (Vice-Président de la CTSA) en collaboration avec Jean-Michel CAUDRON (Consultant en ingénierie gérontologique).

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≥ exposition

« Rétrospective Goineau » Peintures à l’huile de l’artiste Raphaële Goine

« J'ai peut-être gardé de mes racines Saint-Pierraises un style un peu nord-américain et le goût pour la peinture en extérieur, que je pratique avec bonheur, ardeur, pugnacité. Ce sont des moments de plaisirs ; le produit, je l'espère en est juste cela ; du plaisir à voir. Un angle de vue particulier, une étude personnelle de la lumière, une place prépondérante données aux ombres donnent à mes paysages à la technique classique leur style contemporain », écrit Raphaële Goineau sur son site Internet. L’artiste peintre et graphiste sera dans l’Archipel à partir du 15 novembre pour nous présenter une très belle exposition « Rétrospective Goineau » à L’ Arche Musée et Archives. En parallèle, elle proposera, du 20 novembre au 7 décembre, deux stages très intensifs durant trois jours réservés exclusivement aux adultes. • J.-C. L’Espagnol

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neau

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[ santé ]

Maladie de Crohn

Une guérison prochaine ? Médicaments, probiotiques, transplantation, une révolution thérapeutique est en cours dans la maladie de Crohn qui touche plus de 60 000 personnes en France dont une majorité de jeunes. La maladie de Crohn fait partie de la famille des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Elle se manifeste par des douleurs abdominales, des diarrhées, une très grande fatigue, et touche une population jeune, âge moyen du diagnostic, entre 20 et 30 ans. De plus en plus d’enfants sont également affectés. Les traitements actuels reposent sur les corticoïdes, l’approche nutritionnelle et dans les cas les plus graves, les immunosuppresseurs les anti-TNFalpha, des médicaments issus des biotechnologies. Ces traitements permettent à la fois de traiter les poussées et de cicatriser les lésions intestinales inflammatoires durablement. « Ils viennent le plus souvent à bout des symptômes mais ne guérissent pas définitivement la maladie » souligne le Professeur Laurent Beaugerie, gastro-entérologue à l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Ces traitements ne sont pas dénués d’effets secondaires. Le risque existe de développer des infections opportunistes comme la pneumocystose, la tuberculose, voire de favoriser certains cancers comme le lymphome.

Pour déterminer le taux d’inflammation d’une personne en général, le moyen universel est de procéder au dosage, dans le sang, d’une protéine, la CRP. Dans la maladie de Crohn, il est important de mesurer très précisément l’inflammation et sa localisation. La calprotectine est une protéine sécrétée par les cellules inflammatoires de la paroi intestinale. En la dosant dans les selles, on a un reflet fiable de l’état inflammatoire des lésions. Cet examen novateur est toujours en attente de remboursement par les autorités de santé. Côté médicaments : deux approches novatrices. Dans la maladie de Crohn, l’inflammation se situe principalement au niveau de l’intestin. On a longtemps pensé qu’elle était en grande partie aussi d’origine génétique. On sait aujourd’hui, qu’elle est bactérienne et environnementale et est une réponse immunitaire inappropriée. Cette inflammation va donc déclencher l’arrivée en masse de cellules de défense : polynucléaires, lymphocytes (globules blancs), médiateurs comme l’interleukine. Le vedolizumab bloque la migration des lymphocytes (globules blancs), responsable de l’inflammation. L’ustekinumab, déjà utilisé en dermatologie dans le psoriasis, stoppe les interleukines 12 et 23. Ce dernier devrait être disponible d’ici deux ans dans cette indication. Il a été démontré que dans la maladie de Crohn, la composition de flore intestinale était altérée. Certaines bactéries étaient déficientes et d’autres en excès. On parle de dysbiose. On ne sait pas si elle est une conséquence de la maladie ou était présente au moment où la flore s’est constituée. Des essais sont en cours pour rétablir l’équilibre de flore, avec des probiotiques. « Le bémol est que vous n’apportez qu’une ou deux voire trois souches. Et elles ne sont efficaces que pendant la prise. Ensuite, la flore retourne à son état initial » explique le Pr Beaugerie. Elle consiste à changer totalement la flore intestinale. Comment ? Attention, la méthode est un peu ragoûtante et un peu barbare ! Le malade est, tout d’abord, purgé afin de chasser les bactéries existantes. Les selles sont nettoyées et leurs impuretés filtrées. Puis, elles sont administrées de nouveau par lavement ou par coloscopie. « On recolonise ainsi l’intestin avec la flore d’un donneur sain. Je pense que d’ici quelques années, nous aurons des approches plus “élégantes“ avec des flores artificielles dans des grosses gélules par exemple. Le premier essai dans la maladie de Crohn vient de débuter dans notre service. » L’intérêt de cette technique est qu’elle pourra peut-être s’adresser à beaucoup d’autres maladies comme certains types de dépression, d’obésité, de démences. • Source : www.femmeactuelle.fr Note de la Rédaction Dans l’archipel les chiffres officiels n’existent toujours pas mais nous pouvons considérer qu’entre 40 à 50 personnes sont touchées par cette maladie non contagieuse. Un cas par an est déclaré en moyenne depuis les années 1970 ce qui représente pour une population de 6 000 habitants un pourcentage élevé. À quand une vraie étude sur cet autre problème de santé dans l’archipel ? • J.-C. L’Espagnol

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La mémoire partagée Une rubrique animée par des résidents de la Maison de retraite accompagnés par Cathy MONTOCCHIO et Vanina DAGORT

Quelques résidents de la Maison de retraite « les Églantines » ont accepté de partager avec vous, les souvenirs de leur vie quotidienne d’autrefois ou des évènements historiques qui ont marqué leur vie. Les souvenirs s’égrènent au gré des méandres de leur mémoire et nous les recueillons avec bonheur lors d’une animation hebdomadaire. Il ne s’agit pas de faire œuvre d’historien mais de visiter la recomposition que chacune a faite de son histoire personnelle qui s’inscrit dans l’histoire locale. Peutêtre cela fera-t-il écho chez vous ? Nous espérons simplement que ces chroniques de la vie d’autrefois vous donnent envie de tendre l’oreille aux confidences de nos aînés évitant ainsi qu’elles ne s’envolent au vent, c’est notre seule ambition.

La place des anciens Les vieux travaillaient longtemps, souvent jusqu'à leur mort. Les anciens avaient un rôle primordial d'aide et de soutien aux plus jeunes générations. Les grands-mères gardaient les enfants, s'occupaient des jardins nourriciers et les grands-pères faisaient la pêche avec les plus jeunes. Mais surtout ils transmettaient l'histoire des origines de la famille. Chacun avait sa place. L'entraide entre les générations était facilitée par la proximité car souvent trois générations cohabitaient sous le même toit surtout quand la grand-mère était veuve. Les petits-enfants aidaient leurs grands-parents pour le ménage, ils frottaient les planchers par exemple. Parfois un enfant de la famille, souvent l'aîné, devait aller dormir chez la grand-mère qui vivait seule pour lui tenir compagnie. Souvenir de ces grands-mères vêtues de noir en perpétuel deuil. Même les enfants pouvaient porter le deuil plus d'un an. Les grands-mères savaient tout faire de leurs mains : tricoter, coudre des vêtements, broder, cuisiner, jardiner,... On récupérait tout, rien n’était perdu : nourriture, tissus ou vêtements. Les sacs de farine en jute étaient recyclés et agrémentés de galons pour faire de jolies robes aux petites-filles. On ne jetait pas la nourriture même pas une croûte de pain, il fallait manger tout ce qu'il y avait dans l'assiette. On s'était donné assez de mal pour gagner cette nourriture ! Dans toutes les familles, on n'entamait pas un pain avant de l'avoir béni. C'était un rite sacré qui montrait l'importance de la religion dans la vie quotidienne. À table, ce sont les adultes qui avaient la parole, les enfants ne pouvaient pas parler et surtout pas couper la parole aux adultes. Au son du violon du grand-père, on dansait et chantait après le repas du soir comme une récompense après une longue journée de labeur. Chaque famille comptait un musicien et tout le monde savait chanter. Et selon la rumeur, les Saint-Pierrais savaient particulièrement bien chanter.

≥ Avis MODIFICATIF La Direction des Territoires, de l'Alimentation et de la Mer communique, La date limite de remise des offres de la consultation lancée par la Collectivité Territoriale pour la réalisation de mains courantes intérieures et extérieures au Centre Culturel et Sportif, initialement prévue le lundi 10 novembre 2014 à 16h00, est reportée au mercredi 12 novembre 2014 à 12h00 au plus tard. Les entreprises intéressées pourront se procurer le dossier à l'accueil de la DTAM à Saint-Pierre, tous les jours ouvrables de 9 h 00 à 11 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 (15 h 30 le vendredi). Les offres devront parvenir au secrétariat du Conseil Territorial à St-Pierre.

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Bibliothèque ••• L’équipe de la bibliothèque

Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Site : http://www.biblispm.com Tél : 05 08 41 31 99 Fax : 05 08 41 71 40 Mél : bibliotheque-mediatheque@cheznoo.net

Ma poubelle est un trésor

Le ventre notre deuxième cerveau

Martin Meissonnier - Pascal Signolet CNRS DVD Documentaire 1 h 31

Cécile Denjean Arte DVD Documentaire 55 mn

Ce documentaire nous fait voyager dans les poubelles du monde entier pour découvrir différentes manières de recycler nos déchets. Pour contrer les problèmes dus à la pollution ainsi qu’à la raréfaction des matières premières, des solutions sont trouvées dans différents secteurs. Les auteurs de ces actions sont de simples citoyens, des entrepreneurs, des scientifiques ou des élus. Un reportage au ton positif qui montre que « les décharges d’aujourd’hui sont peut-être les mines de demain ». •

L’influence de notre cerveau sur notre système digestif est connue depuis longtemps, mais ces dernières années, des chercheurs ont découvert qu’il existe plus de 200 millions de neurones connectés dans le ventre, qui veillent sur notre digestion et transmettent des informations à notre cerveau. Dans les universités et CHU de plusieurs pays, des spécialistes étudient ces échanges qui semblent permettre de réaliser un diagnostic précoce de certaines maladies neuro-dégénératives. De plus, les milliards de bactéries abritées par ce deuxième cerveau influenceraient notre personnalité. Un reportage très intéressant comportant des images de synthèse spectaculaires. • Rubrique animée par Josée Gautier.

le dessin de la semaine

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Pharmacies de garde

Agenda des marées

du lundi 3 nov. 9 h au lundi 10 nov. 9 h

Les jours décroissent de 1 heure 7 minutes

Pharmacie CHFD

41 47 47

du lundi 10 nov. 9 h au lundi 17 nov. 9 h Pharmacie SPM

55 28 02

Numéros d’appels d’urgence

urgence médicale

gendarmerie

novembre 2014

BASSES MERS

PLEINES MERS

inéma C

voir la vie en grand prochainement

Samedi 8 - St Geoffroy 03:16 15:53 10:48 22:08 Dimanche 9 - D. Latron et St Théodore 03:52 16:31 10:29 22:48 Lundi 10 - St Léon le Grand 04:28 17: 08 11:11 23:29 Mardi 11 - ARMISTICE 1918 - St Martin 05:05 17:47 11:53 Mercredi 12 - SS Christian et Émilien 05:45 18:28 00:11 12:37 Jeudi 13 - SS Brice et Bryan 06:30 19:26 00:58 13:26 Vendredi 14 - St Sidoine et Ste Sidonie 07:23 20:14 01:51 14:19 Samedi 15 - St Albert et Ste Vickie 08:30 21:22 02:50 16:18 Dimanche 16 - Ste Marguerite 09:49 22:28 03:53 16:19

sapeurs-pompiers

Le jeudi 13 novembre à 20 heures 30 De Jean-Pierre et Luc Dardenne Avec Marion Cotillard et Catherine Salée

L’histoire : Sandra, aidée par son mari, n’a qu’un week-end pour aller voir ses collègues et les convaincre de renoncer à leur prime pour qu’elle puisse garder son travail.

La presse en parle Pour La Croix : « Marion Cotillard, transformée, remarquablement dirigée et pleinement investie dans son rôle, est une expérience bouleversante à vivre. Le cinéma des Dardenne, ancré dans le réel, sobre, économe de ses effets, fuyant toute facilité, atteint ici un degré rare de densité. On ne sort pas de ce film-là, on le garde en soi. »

Voir la vie en grand… « Rosetta », « Le fils », « Le gamin au vélo », « Deux jours une nuit », tous ces films sont signés des quatre mains des Frères Dardenne ; tous ont cette même patte : un cinéma sec sans fioriture, un cinéma tendu, avec l’émotion à fleur de peau. Leur cinéma touche à l’universalité avec des sujets de société importants. Dans « Deux jours une nuit », les Frères Dardenne s’attaquent au monde du travail, un monde impitoyable, un monde où on doit défendre à tout prix son emploi, un monde du chacun pour soi, de l’individualisme, un coup de maître ! « Deux jours une nuit » est la claque qui fait réfléchir. Chacun d’entre nous peut se reconnaître dans le personnage de Sandra cherchant par tous les moyens à sauver son emploi. Et pour incarner cette Sandra, qui d’autre que Marion Cotillard pouvait à ce point faire vivre le drame de Sandra ! C’est aussi l’occasion de retrouver leur acteur fétiche, Olivier Gourmet. Un rôle en or pour Marion Cotillard, une interprétation bouleversante, « Deux jours, une nuit » est un film dense, fragile, qui vous prend aux tripes et vous fera voir la vie en grand ! • C. Lebailly écho des caps n° 1385 • vendredi 7 novembre 2014

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≥ Avis d’appel public à la concurrence - procédure adaptée Marchés de Fourniture – FOURNITURE DE LAMES A NEIGE Identification de l’organisme qui passe le marché : Mairie de Saint-Pierre 24 rue de Paris, B.P. 4213, 97500 Saint-Pierre Téléphone : 05-08-41-10-50, Télécopieur : 05-08-41-43-13 www.mairie-stpierre.fr Objet de la consultation : Fourniture de lames à neige Décomposition en lots : Marché à lot unique Délai de livraison : à préciser dans l’offre. Étendue de la consultation : procédure adaptée, article 28 du Code des Marchés Publics. Marché à bons de commande (article 77 du code des marchés publics) Lieu de livraison : Centre Technique Municipal - Caserne DAGUERRE Rue Georges DAGUERRE 97 500 SAINT-PIERRE Critères d’attribution : Le pouvoir adjudicateur attribue le marché à l’offre économiquement la plus avantageuse conformément aux critères suivants, pondérés de la manière suivante : - Le prix, apprécié au vu du bordereau de prix – Coefficient 0,50 ; - La valeur technique de l’offre – Coefficient 0,30 - Le délai – Coefficient 0,20 La négociation, dans le cadre de cette procédure adaptée, est possible. Date limite de réception des offres : Mercredi 19 novembre à 11h45. Délai de validité des offres : 90 jours Mode de règlement : mandat administratif, délai de paiement < 30 jours dès réception de la facture Présentation des offres : Le dossier à remettre par les candidats, placé sous enveloppe cachetée, comprendra : 1 - un Acte d'Engagement (AE) daté et signé par les représentants qualifiés de toutes les Entreprises qui seront signataires du marché : cadre ci-joint à compléter. 2 - le Cahier des Clauses Particulières acceptés; 3 – un mémoire technique décrivant la fourniture proposée et permettant d’apprécier la valeur technique de l’offre ; 4 - le bordereau de prix (BPU) 5 – le détail estimatif (DE) Conditions d'envoi ou de remise des offres : L’offre devra être adressée par pli recommandé avec avis de réception postal à l’adresse ci-dessus ou remise contre récépissé à cette même adresse. Elle devra parvenir à destination avant la date et l’heure indiquées sur la page de garde du présent règlement. Autres renseignements : Le dossier de consultation peut être téléchargé sur le site internet de la Mairie de Saint-Pierre : www.mairie-stpierre.fr. Date d’envoi du présent avis à la publication : 29 octobre 2014

Ville de Saint-Pierre

Numéros utiles

* Outre le numéro du standard à utiliser durant les heures d’ouverture des bureaux, vous pouvez également joindre la Mairie de Saint-Pierre par télécopie. D’autres numéros peuvent aussi vous être utiles, notamment en cas d’urgence.

Mairie standard : 41 10 50 Pôle Voirie : 55 80 77 ou 55 80 65 Pôle bâtiment : 55 80 78 ou 55 57 18 Traitement des eaux : 55 80 61

Fourrière [ Fourrière ] Service Fourrière : 55 19 75 Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Fondateur Albert Pen Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Co-directeur de la publication Claude Arrossaména

Rédacteur en chef Jean-Louis Mahé : 05 08 41 10 91

≥ Enquête Cimetière La Municipalité de Saint-Pierre procéde à une enquête visant à récupérer le maximum d’informations sur les héritiers des concessionnaires dont les concessions sont dites à l’abandon. Cette enquête concerne pour le moment le carré : 9 Si vous avez des informations à nous transmettre, faites le nous savoir, soit en nous envoyant un mail ou en contactant Patricia Foliot • Portable : 55 80 76 • Patricia.foliot@mairiestpierre.fr Voici la liste des concessions concernées pour le carré 9 9 A 1 Mme Briand Octave 1931 9 A 3 Vve Lejeune Denys 1931 9 A 12 Barbe Dominique 1932 9 A 15 Cordon Victor 1932 9 A 17 Vve Zavala Gratien 1932 9 A 21 M Macé Joseph 1932 9 B 1 Htiers Petitpas Joseph 1932 9 B 8 Vve Mouluison Eddie 1932 9 B 14 Vve Cormier Gustave Jules, Treick Louis 1933 9 B 15 M Gens Alexandre 1933 9 B 17 Vve Briand Edouard 1933 9 C 6 M Audouze Joseph 1934 9 C 10 Vve Ilharreguy Joseph1934, Mme Ilharreguy Paul 1966 9 C 12 Melle Vigneau Julia 1934 9 C 13 Arthur Charles 1934, Melle Leclavier Alice 1964 9 C 20 M Planté Alexis 1934 9 D 18 Vve Lelorieux Victor Georges 1935 9 F 1 Vve Mahé Pierre 1938, M Allen Mahé Joseph 1969 9 F 20 Walsh Mickaël 1936 9 G 13 Hacala Pierre 1938 9 G 18 Melle Poirier Amélie 1937, Melle Poirier Emilie 1962 9 G 19 M Urvutavaru Jean 1937 9 G 20 Allen Mahé Joseph 1937

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redaction.echo@mairie-stpierre.fr

Photographe et rédacteur Jean-Christophe L’Espagnol photographe.echo@mairie-stpierre.fr

Infographiste Steve Yon : 05 08 41 10 95 infographie.echo@mairie-stpierre.fr

Responsable de l’imprimerie Yannis Lepape : 05 08 41 10 93 imprimerie.echo@mairie-stpierre.fr

Secrétariat et accueil Clarisse Hacala : 05 08 41 10 90 secretariat.echo@mairie-stpierre.fr

Collaboration Jean-Luc Drake (Photographe) jean-luc.drake@cheznoo.net

Journal en ligne www.mairie-stpierre.fr

Pour nous joindre L’Écho des Caps Hebdo, rue Georges Daguerre • BP 4213 • 97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 • Fax 05 08 41 49 33

Tirage 2 900 exemplaires Commission paritaire numéro 68511

écho des caps n° 1385 • vendredi 7 novembre 2014

LA JEUNESSE À SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON Sam, 17 ans, et Joe, 16 ans, fréquentent une structure nommée « Sqatt » où toutes les tranches d’âge sont autorisées.

À ce propos, Tim, 9 ans, vient également dans cette structure. Nick, âgé de 8 ans et ami de Tim, fréquente souvent cet endroit. Zoé, 15 ans, est la petite amie de Joe.

Chapitre IV - dernier épisode : le lendemain Qu’est-ce que tes vieux ont dit ?

Oh les gars, ça craint… Les parents de Zoé ont appelé pour savoir ce qu’elle avait fait hier soir.

Arrivée de Joe

Joe, comment va Zoé ?

On a un problème, Zoé est rentrée à l’hosto…

Ils m’ont demandé ce qu’on avait fait, mais j’ai rien dit.

te… la fê p fait arrive o r t a i Elle à ce qu nfond co ! Voil n o d user quan er et ab s u s’am

Mais qu’est-ce qui lui est arrivé ?

Prochaine soirée, faudra peut-être un peu plus de responsabilité !! Les parents sont en crise car on n’a pas assuré avec Zoé…

Joe, tu devrais aller auprès d’elle, tu nous donneras des news.

En tout cas, terminé les soirées… On a déconné…

Fin

prévention

≥ « La jeunesse à Saint-Pierre-et-Miquelon » une BD issue d’un projet PJJ/APS La Protection Judiciaire de la Jeunesse et l’Association Action Prévention Santé ont confié à cinq jeunes mineurs la création d’une bande dessinée. « L’objectif de ce nouveau projet était de les rendre acteurs afin qu’ils aient une meilleure prise de conscience des risques encourus lors d'une soirée entre jeunes », explique Aurélie Lévêque, Conseillère en Économie Sociale Familiale à l’Association Action Prévention Santé. Les premiers épisodes de cette BD rédigée par ces jeunes mineurs avec leur langage bien à eux ont été diffusés dans nos éditions précédentes. Cette semaine, nous vous proposons le dernier épisode intitulé « Le lendemain ». Rappel : Le graphisme a été réalisé à l’Écho des Caps, avec la participation de Laura et d’Alexandre, stagiaires au sein de notre Rédaction en 2013-2014. Cette bande dessinée n’avait d’autre but que de mieux sensibiliser les jeunes aux effets nocifs du tabac, de l’alcool et de la drogue. • écho des caps n° 1385 • vendredi 7 novembre 2014

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≥ Arrêt sur images

Visite d’État du Président François Hollande au Canada Pour intensifier les échanges entre les deux pays

≥ Le Chef de l’État a été reçu avec les grands honneurs à Banff en Alberta, à Ottawa, à Québec et à Montréal.

≥ Le Président François Hollande à la Chambre des Communes à Ottawa.

≥ Le Chef de l’État s’est recueilli au pied du Monument commémoratif de guerre du Canada, où un soldat Canadien tombé à la bataille de Vimy, lors de la Première guerre mondiale, est enterré.

≥ Résidence du Gouverneur Général du Canada à Ottawa. Le Sénateur de Saint-Pierre-et-Miquelon avec les autres Parlementaires invités par le Président Hollande. À gauche sur la photo, Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie.

≥ Le Président Français a reçu du Premier Ministre du Québec l’insigne de Grand Officier de l’Ordre National du Québec, la plus haute distinction honorifique de l’État Québecois.

≥ Le Président François Hollande a assisté, en présence du Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, à la présentation de l’Unité Mixte Internationale CNRS-Université Laval « Takuvik » sur les changements climatiques.