Écho des Caps N° 1456

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e r e i P t n i a Vil e de S

N° 1456 • 13 octobre 2016

DANS VOTRE JOURNAL Le magnet « Trier, c’est recycler »

OCTOBRE ROSE - LA MAIRIE SOUTIENT L’ÉVÈNEMENT p. 3

ÉGALITÉ RÉELLE OUTRE-MER : « ... UNE AMBITION NOUVELLE » p. 7

TROPHÉES BASQUES DE L’ÉCHO + CROSS DE L’ÉCHO p. 13, 14, 15 ET 20



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LES LUNDIS DE L’ESPACE CULTUREL « Un franc succès » La Commission Vie Culturelle a lancé pour l’été 2016 des rendez-vous gratuits qui se voulaient innovants ! Chaque lundi des mois de juillet et août une animation était proposée ; en tout, ce n’est pas moins de 7 animations musicales qui se sont déroulées à l’heure de l’apéro (18 h 30 / 19 h 30) auxquelles il faut ajouter 2 diffusions de DVD en plein air (21 h). Un franc succès pour cette première année ! Une centaine de personnes en moyenne étaient présentes chaque lundi. Une programmation éclectique a ainsi été offerte au public grâce à la participation des artistes locaux qui ont répondu très rapidement à notre appel. Chacun présentant un style musical différent et des répertoires très riches ! Ce qui nous a permis d’écouter des variétés françaises, anglophones, du musette mais également des compositions de grande qualité pour le plus grand plaisir de tous. Pour clore la saison estivale, deux diffusions en plein air ont eu lieu. Nous avons été contraints de modifier le calendrier et de les reporter au vu des mauvaises conditions météorologiques. Elles ont eu lieu plus tardivement dans la saison dont une la veille de la rentrée des classes ce qui expliquerait un public moins nombreux (environ 30-35 personnes) que les années passées, mais néanmoins présent. Grâce à l’accès facile de l’espace et à son entrée aménagée, nous avons eu le plaisir de recevoir très régulièrement des spectateurs à mobilité réduite qui ont pu profiter de ces moments de détente. Un grand merci aux agents municipaux pour l’entretien des lieux et du matériel ainsi qu’à nos techniciens de cet été : Bernard et Eric. Merci également à nos artistes locaux qui ont répondu présents et qui sont la clé du succès de cette opération. Merci aussi à Gisèle et Véronique, mes collègues au Conseil municipal. Rappelons que cet espace est disponible pour toutes formes d’art et que chacun peut s’y produire. • Karine Le Soavec Quédinet Vice-présidente de la Commission Vie Culturelle

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OCTOBRE ROSE : SENSIBILISATION ET SOLIDARITÉ La Mairie soutient l’évènement PARTY IN PINK ZUMBA Dans le cadre de la manifestation Octobre rose, Lady Fit organise pour la 3e année à St-Pierre le Party in Pink à la salle des fêtes de Saint-Pierre (prêtée gracieusement par la Ville de Saint-Pierre) le 28 octobre prochain. Elle a pour but de sensibiliser les gens au dépistage et à la recherche du cancer du sein. Lors de cette soirée, Lady Fit invite toutes les personnes intéressés à cette action « à venir s'éclater au son de la Zumba, ou simplement venir regarder dans une optique de sensibilisation et ce dans une ambiance festive. » Lumière, projecteurs système de son, buffet, et punch seront proposés. Différentes animations et des cadeaux seront tirés au sort. DRESS CODE : Rose, rose en encore du rose ! Tous les fonds récoltés seront reversés à l'association : Susan g KOMEN for the cure. Attention les places sont limitées: pré-vente 20€ / à la porte 25€ Les billets peuvent être achetés à La Maison Hélène, au magasin Ün1k, lors des cours de zumba avec Lady Fit.

Arborer le ruban rose est une façon de « sensibiliser l’opinion publique au cancer du sein tout en gardant un message d’espoir : lutter contre le cancer, c’est avant tout lutter pour que la vie continue, et avec elle, la joie de vivre ». •

SENSIBILISATION ET SOLIDARITÉ La Mairie a décidé de soutenir l’évènement OCTOBRE ROSE pour marquer sa solidarité et pour sensibiliser le public à la lutte contre le cancer du sein. Le ruban rose, symbole de cette lutte, sera mis à la disposition des agents ayant un véhicule de service. Le ruban sera accroché sur l’antenne de chaque voiture ou camion de la Mairie en signe de solidarité sur la période allant du 14 au 28 octobre.

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VÉHICULES ÉLECTRIQUES UTILITAIRES Cinq ans de bons et loyaux services La Ville de Saint-Pierre a acquis en 2010 et en 2011 deux véhicules utilitaires à propulsion électrique. Avec les nouvelles orientations qui naîtront de la COP21, quel bilan tirer après cinq ans d’utilisation ? Les deux véhicules électriques sont affectés au service de la propreté urbaine et des espaces verts. À eux deux, ils ont parcouru près de 20 000 km en 5 ans. Ces utilitaires sont dotés d’équipements pratiques et adaptés aux activités : mini-benne, réservoir à eau, lance de nettoyage haute pression, système d’arrosage des jardinières… Du point de vue mécanique, les organes mécaniques et les moteurs électriques se sont révélés fiables. Le premier véhicule a fait l’objet d’un rappel du constructeur qui l’a immobilisé plusieurs semaines. L’intervention sur le châssis a été réalisée dans les ateliers municipaux avec les procédures du constructeur.

Pour l’heure, les conditions économiques et environnementales sont moins favorables qu’en métropole pour que la municipalité envisage de déployer d’autres types de véhicules électriques dans un proche avenir. Grâce à leur gabarit réduit et à leur fonctionnement silencieux, ces véhicules se révèlent discrets et manœuvrables sur les espaces partagés. Ces véhicules apportent une plus-value pour l’entretien des espaces publics. Ils facilitent le travail des agents municipaux et ils conserveront leur place dans le parc automobile. •

Du point de vue électrique, si la recharge des batteries est peu onéreuse, un entretien régulier est nécessaire. L’autonomie annoncée par le constructeur est de 120 km par recharge. En pratique, le caractère pentu de nombreuses rues réduit nettement cette autonomie. Toutes les dix charges, les batteries sont contrôlées et les niveaux refaits si nécessaire. Les véhicules ont épuisé trois chargeurs qu’il a fallu remplacer. L’ensemble du pack d’accumulateurs a dû être changé sur le véhicule le plus sollicité, entraînant là encore plusieurs semaines d’immobilisation. Rappelons ici que le traitement des déchets des accumulateurs est à la charge du propriétaire. Au total, les frais d’entretien atteignent 1 € du kilomètre, un peu plus que les frais d’entretien constatés sur les petits utilitaires thermiques en service à la mairie. L’électricité provenant d’une centrale diésel, un véhicule électrique à Saint-Pierre rejette davantage de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique à puissance égale. Une situation qui évoluera certainement lorsque des énergies renouvelables seront introduites dans le mix énergétique insulaire.

Article rédigé avec le concours des services mécaniques, espaces verts et propreté urbaine de la ville de Saint-Pierre.

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Trier, c’est recycler !

La Ville de Saint-Pierre vous offre ce magnet pour faciliter votre tri

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Consignes de tri Bouteilles en plastique

BORNE JAUNE

On recycle dans la borne jaune uniquement les bouteilles et flacons • Les bouteilles en plastique d'eau, de lait, de soupe, de jus de fruit, de soda. • Les bouteilles d'huile végétale, les cubitainers ou bonbonnes en plastique. • Les flacons de vinaigrettes, sauce tomate ou mayonnaise. • Les flacons de nettoyant ménager, eau de Javel, adoucissants. • Les bouteilles de shampoings, gels douches ou bains moussants. Avec ou sans les bouchons… c’est vous qui choisissez !

On jette aux ordures ménagères tous les autres plastiques :

Sac en plastique, barquette, pot de yaourt, pot de crème fraîche, film alimentaire, berlingot de savon, d’eau de Javel ou de nettoyant ménager, étui de compote à boire, gobelet en plastique, tube de dentifrice, polystyrène.... Barquettes ou boîtes à œufs en polystyrène (plastique)… et tous les objets en plastique qui ne sont pas des emballages (jouets, cintres, stylos…)

On écrase bien toutes les bouteilles !

Emballages en métal tous les contenants en métal

• Les boîtes de conserve, les bouteilles de sirop, les cannettes… • Les couvercles métalliques de pots en verre…

On jette aux ordures ménagères

• Les capsules de café, les feuilles d'aluminium, • les opercules en plastique aluminisé…

Briques alimentaires toutes les briques alimentaires aplaties ou écrasées ! • Les cartons de lait, les briques de jus ou de soupe. • Les briques et briquettes de jus de fruits ou de lait chocolaté…

On jette aux ordures ménagères

• Les pailles et les suremballages en plastique.

BORNE BLEUE

Les cartonnettes On recycle dans la borne bleue les cartons d’emballages ménagers

On jette aux ordures ménagères

tous les cartons simple couche, aplatis ou écrasés ! • Les boîtes de céréales, les suremballages de yaourts, • Les boîtes des jouets, les boîtes d’œuf en carton, • Les paquets de gâteaux (sans les plastiques !) • Les sacs en papier Kraft, • Les rouleaux de papier toilette, • Les paquets de lessive…

• Les emballages complexes composés de cartons et de plastique qu’on ne peut pas séparer (blister de piles ou emballages de jouets par exemple). • Les boîtes en carton souillés par de la nourriture (poulet, pizza, gâteaux…) • Les assiettes en carton, les papiers cadeaux, …

On apporte en déchèterie • Les grands emballages (autre que produits alimentaires ou ménagers) • Les grands volumes de cartons ondulés • Les livres, journaux, revues, magasines, papiers de bureau… • Les outils ou les ustensiles de cuisine…

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COMMUNIQUÉS DE PRESSE

ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE OUTRE-MER 44 lauréats de l’appel à projets dont un de SPM Ericka Bareigts, ministre des outre-mer, tient à saluer la mobilisation des porteurs de projets ultramarins autour de l’appel à projets sur l’Économie Sociale et Solidaire. Lancé à l’initiative du Ministère des outre-mer avec les Préfets de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte, cet appel à projets a été ouvert du 21 avril au 16 août 2016 dernier. Il avait pour ambition de faire émerger des projets de l’Économie Sociale et Solidaire dans huit secteurs : l’auto-construction, la santé, la mobilité durable, le numérique, l’économie circulaire, l’environnement, le tourisme alternatif et les circuits courts de l’agro-alimentaire. Cet objectif a été atteint puisque 336 projets ont été déposés, ce qui montre l’intérêt des porteurs de projets pour les potentiels de développement du secteur de l’Économie Sociale et Solidaire dans les territoires ultra-marins. 44 projets ont finalement été retenus. Le nombre de lauréats par territoire varie selon l'ampleur des projets (14 en Martinique, 12 à La Réunion, 6 à la Guadeloupe et Saint-Martin, 6 à Mayotte, 5 en Guyane et 1 à Saint-Pierre-et-Miquelon). La subvention du ministère est en moyenne de 50.000 euros. De la création de plateformes de services numériques de proximité au lancement d’une coopérative, en passant par la transformation des algues sargasses pour fertiliser les sols et l’accompagnement des personnes exclues ou isolées, chaque projet est à la fois unique, enraciné localement, et porté par des acteurs engagés. Ericka Bareigts félicite donc ces porteurs de projets pour leur dynamisme et leur détermination, l’Économie Sociale et Solidaire constituant un atout de poids pour les outre-mer, qui représente 51000 emplois et plus de 4000 employeurs. NDLR : pour Saint-Pierre-et-Miquelon, le porteur du projet est la CACIMA. L’intitulé du projet est : engagement des entreprises sur la voie du développement durable. •

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POLITIQUE

PROJET DE LOI ÉGALITÉ RÉELLE OUTRE-MER « Un commencement qui marque une ambition nouvelle » L’examen du projet de loi de programmation relatif à l’égalité réelle outre-mer a débuté le mardi 4 octobre à l’Assemblée nationale. Présenté en procédure accélérée, ce texte ne fera l’objet que d’une lecture par chambre. La ministre des outremer, Ericka Bareigts, a introduit ce texte en se livrant devant l’Assemblée à un plaidoyer pour l’égalité entre les territoires ultramarins et l’Hexagone : « Le constat est celui d’écarts et de retards, toujours très importants. (Dans les outre-mer) le taux de pauvreté est encore deux fois plus important tout comme les taux de chômage. Beaucoup trop de jeunes – entre trois et sept fois plus qu’ailleurs – s’y trouvent en situation d’illettrisme. Quant à la mortalité infantile, les taux constatés dans les DOM sont ceux observés dans l’Hexagone il y a 23 ans. Dans aucun département hexagonal une telle situation ne serait tolérée. » Elle a expliqué que le socle de ce texte est « la définition d’un horizon commun », c’est-à-dire la définition d’un « plan de convergence » qui est censé permettre d’assurer l’égalité sociale entre outre-mer et l’Hexagone d’ici « une génération », notamment en matière de droits sociaux. Mais le projet du gouvernement contient aussi des mesures plus concrètes et immédiates, comme la mise en place d’aides financières au déplacement pour les personnes en formation. La ministre a insisté sur la vision qui a présidé à l'élaboration du projet de loi, en rappelant qu'il ne s'agit pas d'une loi des outre-mer pour les outre-mer, mais bien d'une loi de la République, pour une République qui ne s’arrête pas aux rivages hexagonaux, qui affirme ses principes et fait avancer l'égalité réelle dans tous les océans. Extraits du discours de la Ministre des outremer. Plus de 150 ans après, le combat pour la dignité, la fierté, rassemblé dans le combat pour l’égalité, n’est pas terminé. Et c’est pleinement conscient de cet enjeu, que le Gouvernement continue de le mener. Jean-Paul SARTRE disait « quand une fois, la liberté a explosé dans une âme d’Homme, les dieux ne peuvent plus rien contre cet Homme-là ». Nos 2 750 000 compatriotes résidant outre-mer vivent, au quotidien, les différences de niveau de vie entre leur territoire et l’hexagone et nous ne pourrions nous résoudre à leur faire croire que la République, souvent évoquée et invoquée, est devenue une illusion, surtout pour eux. L’égalité, elle, ne se dilue pas. Ce Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République et du Premier ministre, souhaite aujourd’hui écrire une nouvelle page de cette histoire. Chacun des volets de la loi est une marche, solide et fière, vers l’égalité. Cet engagement, c’est celui du Président de la République, qui missionna Victorin LUREL pour écrire un rapport, dont les enseignements, issus d’une large consultation, ont constitué la base de réflexion du futur projet de loi. Si ce projet de loi est bien sûr un résultat collectif, il me renvient de vous en présenter le contenu. Plusieurs lignes de forces le composent. • La première, c’est la définition d’un horizon commun pour les outre-mer et d’une méthode novatrice et participative. Cet horizon, c’est celui de l’égalité réelle. Il permet de poser un cadre pour la conduite des politiques publiques dans les outre-mer. Il nous faut donc, ensemble, assurer à tous les citoyennes et les citoyens, quels que soient leurs lieux d’habitation, leur couleur de peau, leur identité culturelle ou cultuelle, les moyens adaptés pour se réaliser et progresser dans notre société, et faire prévaloir la solidarité nationale.

La méthode innovante, c’est le plan de convergence. Ces plans de convergence permettront de définir une méthode commune entre tous les acteurs pour concrétiser l’égalité réelle. Ils seront le fruit d’un travail de co-construction qui impliquera les citoyens, les associations, les acteurs économiques, les collectivités, les corps constitués. Le travail parlementaire a permis d’ajouter la dimension « égalité femme-homme » et la lutte contre l’illettrisme aux objectifs stratégiques et au volet opérationnel des plans de convergence. L’association forte des principales collectivités, cosignataires des plans aux cotés de l’État, montre bien la volonté du gouvernement d’avoir une réponse adaptée pour chaque territoire, car les attentes et les besoins sont partout différents. • La deuxième ligne de force, c’est la poursuite de la marche vers l’égalité sociale. La recherche de l’égalité sociale constitue un thème toujours actuel et attendu par nos concitoyens ultramarins. Bien sûr, de nombreuses avancées ont eu lieu. J’ai la conviction qu’il n’y a pas de progrès économique sans progrès social. C’est pour cela que j’ai défendu lors d’intenses discussions interministérielles, et grâce au soutien décisif du Président de la République et du Premier ministre, des avancées très importantes. Elles ont été obtenues : sur le complément familial, sur l’Assurance Vieillesse du Parent au Foyer, sur l’égal accès des travailleurs indépendants aux prestations familiales. • La troisième ligne de force, c’est de promouvoir et de consolider le développement économique de nos outre-mer. Valoriser les atouts, les compétences et les excellences ultramarines : voilà notre stratégie ! Cela passe par une véritable stratégie de croissance pour nos outre-mer. Selon moi, il faut développer une économie productive pleinement insérée dans le projet républicain. Les outre-mer disposent, chacun, de singularités constituant autant d’atouts pour l’attractivité de ces territoires. Montrons-les, revendiquons-les, faisons-les éclore, avec fierté, la tête haute ! • La quatrième ligne de force, enfin, consiste à construire une connectivité au service de nos territoires et de leurs habitants. Nous souhaitons agir sur la mobilité, la continuité territoriale et numérique. Ils sont la clé d’une intégration pleine et entière des outre-mer dans la République, mais aussi, d’une connexion des DOM et des COM avec leur environnement régional. Pour compléter les dispositifs en faveur de la jeunesse ultramarine, le projet de loi définit un nouveau dispositif de continuité territoriale financé par l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM). Ce débat est une étape importante que j’aborde avec responsabilité. Je crois que cet acte politique sans précédent ouvre une nouvelle page : l’écriture y est franche, courageuse, sincère. Elle ne tremble pas, sans quoi nous prendrions le risque de désespérer ceux qui attendent, non des promesses mais des actes. En un mot, ce texte est bel et bien un commencement qui marque une ambition nouvelle. Mais au-delà, ce texte est la réaffirmation du lien très fort qui unit les territoires et les habitants d’une France présente dans tous les océans. Abd AL MALIK disait « La véritable irrévérence aujourd’hui, c’est faire du lien dans une époque qui sépare les êtres. » Irrévérencieux, soyons ensemble les défenseurs d’une certaine idée de la France, une France qui se regarde telle qu’elle est, forte et unie dans toute sa diversité. • écho des caps n° 1456 • jeudi 13 octobre 2016

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OUTRE-MER AUTREMENT

SAINT-PIERRE ET MIQUELON

De Marc Dérible Marc Dérible, vous lancez un huitième ouvrage, pouvez-vous le définir en quelques chiffres ? Marc Dérible : 374 pages, 425 illustrations, 400 exemplaires, le format des précédents (15 par 23 cm) et, comme les précédents, notre Archipel pour sujet. Quel en est précisément le sujet ? M.D. : Un portrait contemporain de Saint-Pierre et Miquelon, à l'occasion du fameux bicentenaire, et ce, à travers la vie au jour le jour. En fait, le sujet est aussi dans ce titre programme : OUTRE-MER AUTREMENT. Petit pays, différent des autres anciennes colonies, différent de ses immenses voisins, différent de la Métropole… D'où ce mot AUTREMENT ?

E N V I E D E L I R E

M.D. : Oui, même si ce mot AUTREMENT peut faire également référence à la manière d'aborder le sujet et au choix inhabituel des illustrations. Alors de quelle manière l’avez-vous abordé ? M.D. : Pour chacune des semaines de l'année charnière 2015, on trouvera d'abord les éphémérides commentées et replacées, éventuellement, dans leur contexte. Avec, à chaque fois, un livre de référence paru sur le pays (histoire, bateaux, pêche, épaves, Prohibition, nature, cuisine, enseignement, architecture, chansons, peinture…). Ce qui aboutit à une sorte de bibliothèque de base concernant l'Archipel, depuis « ses débuts », à nos jours. Et les illustrations ? M.D. : C'est évidemment, ici, une partie essentielle du livre par la rareté de certains documents, les souvenirs évoqués, l'appui apporté aux textes. Avec une majorité d'objets faisant partie maintenant de notre Patrimoine, même si certains sont relativement récents. Et tout cela, dans quel esprit ? M.D. : C'est un natif de Saint-Pierre et Miquelon qui parle de SaintPierre et Miquelon … Dans votre précédent ouvrage « 101 Monuments de SPM », en plus du corps principal, il y avait plusieurs annexes, qu'en est-il cette fois-ci ? M.D. : Cette fois-ci, pas d'annexe mais un bonus : des pages de jeux où on est invité à reconnaître lieux, mots locaux, objets anciens… Quels sont les soucis qui ont présidé à la réalisation de ce livre ? M.D. : D'abord, un texte français, clair, dans une mise en pages sobre où le lecteur peut se retrouver facilement (pour peu qu'il ait lu l'introduction). J'espère avoir réussi au moins cela, comme le laisse supposer les premiers retours que j'en ai… Ensuite, j'ai envisagé que ce livre pourrait avoir plusieurs types d'amateurs avec des expériences, des origines, des attentes, des âges différents… Je l'ai rédigé en conséquence. Enfin, j'ai évité d'en parler avant sa publication, non pas (seulement) pour un effet de surprise mais parce que, dans ce domaine du Patrimoine aussi, il faut préférer les productions aux projets.

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Où peut-on se procurer votre livre ? M.D. : Pour l'instant, à Saint-Pierre, chez Lecturama ; à Miquelon, chez Novico et à la boutique Art Passion. Permettez-moi de vous remercier ainsi que ceux qui aident ou vont aider cette publication, notamment le Conseil Territorial. •


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C’est pris où ?

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SUR LE VIF

SEMAINE DES RETRAITÉS ET PERSONNES ÂGÉES Des animations de toutes sortes pour voir la vie en rose durant la semaine

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© Chantal Briand

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BIBLIOTHÈQUE

SEMAINE DU GOÛT Exposition de salières et de poivrières Afin de mettre les papilles gustatives à l'honneur pendant la semaine du goût, la Bibliothèque de Saint-Pierre expose à partir de cette semaine (et jusqu'à la fin novembre) une partie de la collection de salières et de poivrières de Madame Jeanine Roverch : Plus de trois cents ensembles de condiments à découvrir ! Avec des styles et des thèmes très variés, entre autres les animaux, la nourriture, la maison, les voyages, les métiers, les fêtes, etc... Et même une petite sélection « locale » !

© Chantal Briand

Avis aux gourmands et aux amateurs de curiosités : cette collection sympathique assaisonnera votre quotidien d'une bonne dose d'originalité et de bonne humeur ! •

≥ Avis - de Changement de régime matrimonial Suivant acte reçu par Me. Claude L’Espagol, Greffier Notaire, à Saint-Pierre-et-Miquelon le 29 septembre 2016, il a été procédé au changement de régime matrimonial ci-après, savoir : Informations concernant les époux Garzoni Pascal, Lionel José Briand Corinne, Sophie Domiciliés à Saint-Pierre (97500) 47 rue de Paris Mariés à la Mairie de Saint-Pierre (97500) le 17 juillet 1987 Régime matrimonial d’origine : régime légal de la communauté de biens réduite aux acquêts Informations concernant la modification de régime matrimonial Modification opérée : adoption du régime conventionnelle de la communauté universelle avec stipulation d’une clause attribuant la totalité de la communauté au survivant des époux. Greffier Notaire rédacteur de l’acte : Me. Claude L’Espagnol Informations concernant les oppositions Les oppositions, s’il y a lieu, seront adressées, dans les trois mois de la date de parution du présent avis, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception ou par exploit d’huissier de justice auprès de : Me. Claude L’Espagnol, Greffier Notaire à Saint-Pierre-et-Miquelon, 14 rue Emile Sasco, B.P. 4215 – Saint-Pierre – 97500 SaintPierre-et-Miquelon.

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LES TROPHÉES BASQUES DE L’ÉCHO Belle victoire de Samuel Detcheverry et Thierry Artano

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© Chantal Briand

S P O R T S

Samedi 8 octobre – cancha du Zazpiak-Bat – Pelote basque Après une victoire en 2014, Samuel Detcheverry a inscrit une nouvelle fois son nom sur la Coupe des Trophées Basques de l’Écho offerte par la Ville de Saint-Pierre. Samuel et son collègue pelotari Thierry Artano ont pris très vite le meilleur lors de la finale qui les opposait à Aldric Lahiton et Nicolas James. Marque finale : 35 à 22. Pour la 3e place appelée aussi la petite finale, Dimitri Choi et Arnaud Siosse ont battu Stéphane Perrin et Jason Pupier : 35 à 27. Sébastien Durand, Adjoint au Maire de Saint-Pierre, a remis aux joueurs la Coupe et les paniers basques composés de délicieux produits de la Maison du Cadeau. (voir nos photos couleurs en 4e de couverture) • écho des caps n° 1456 • jeudi 13 octobre 2016

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26E ÉDITION DU CROSS DE L’ÉCHO Une météo très clémente pour saluer la victoire de Pacôme Sergent Les établissements scolaires de l’archipel sont partenaires du Cross de l’Écho des Caps depuis la création de l’épreuve grâce au soutien très actif des enseignants de Saint-Pierre et Miquelon. Cette année, 133 jeunes étaient inscrits pour les différentes courses disputées vendredi 7 octobre en toute fin d’après-midi dans une ambiance très bon enfant. Les podiums : médailles d’or, d’argent et de bronze

I N F O S P O R T S

• Les Poussines : Keira Jugan, Lola Cloony et Louane Lapaix. • Les Poussins : Nolan Kerhoas, Lex Sbeghen-Lamiraud, Enzo Goris. • Benjamines : Éloïse Hutton, Eve Dodeman, Louane Palanchier. • Benjamins : Isidore Victorri, Tommy Skinner, Manu Perez. • Minimes filles : Mathilde Pillon, Isaya Heudes, Clémence Lelièvre. • Minimes garçons : Kiéran Beck, Miguel Alvarez, Ryan Jugan. • Cadettes : Marie Cormier, Léa Urdanabia, Emma Disnard. • Cadets : Luc Briand, Gabriel Divet (deux concurrents seulement dans cette catégorie). Challenge par équipes : • Poussins-Poussines : Le gang des cailloux du Collège. • Benjamines-Benjamins : Les Comixs du Collège. • Minimes : les Minimes du Lycée. À noter que personne ne s’est présenté sur la ligne de départ pour le challenge inter classes Cadettes-Cadets. Chez les adultes : • Fanny Da Silva inscrit son nom sur le Trophée après avoir réalisé un temps de 25’26’’ devant Valérie Pierrel (26’56’’) et Aline Zanaboni (28’38’’). À noter le bel engagement de Rachel Lelorieux qui a tenu jusqu’au bout avec beaucoup de volonté. • Chez les Hommes : belle victoire de Pacôme Sergent qui a couru les 7 boucles du parcours avec une belle foulée ; Pacôme améliore de quelques secondes le temps de l’an dernier avec un chrono de 37’29’’. Le podium se complète avec Alban Dabouis (42’14’’) et Bruno Kerhoas (42’36’’). Les récompenses, diplômes, médailles et trophées, ont été remis lors d’une petite cérémonie sympathique à l’Hôtel de Ville à l’invitation de la Ville de Saint-Pierre et de l’Écho des Caps. Karine Le Soavec, Adjointe au Maire, et Véronique Guibert, Conseillère municipale, se sont partagé la remise des médailles et des Trophées. Nathalie Paturel de chez Allianz, partenaire de l’événement, a offert pour sa part des places de cinéma à tous les participants ainsi que différents cadeaux siglés de l’entreprise aux trois meilleurs de chaque catégorie. Bravo à tous qui, de près ou de loin, ont contribué à la réussite de cette épreuve sportive, la plus importante en termes de regroupement de jeunes. À l’année prochaine ! (voir nos photos couleurs en 4e de couverture) •

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© Chantal Briand

et de Fanny Da Silva chez les adultes

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Bibliothèque

À l’occasion des Célébrations 2016, nous vous proposerons chaque semaine un document ••• relatif à notre histoire. L’équipe de la bibliothèque

Site : http://www.biblispm.com Tél : 05 08 41 31 99 Fax : 05 08 41 71 40 Mél : bibliotheque-mediatheque@cheznoo.net

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Bibliothèque-Médiathèque de Saint-Pierre

Eux c’est nous

L’isthme de Langlade 1886

Daniel Pennac ; Jessie Mangana Les éditeurs Jeunesse avec les réfugiés Documentaire 2015

Maurice Caperon édition Jean-Jacques Oliviero Documentaire

Ce livre est le fruit de la collaboration de plus de 40 éditeurs pour la jeunesse qui souhaitent faire passer un message de bienvenue et de solidarité envers les réfugiés. Un texte inédit de Daniel Pennac invite le lecteur à réfléchir à leur condition et à leur tendre la main. À partir des 8 lettres du mot RÉFUGIÉS, Jessie Mangana et Carole Saturno proposent 8 textes courts pour aider les jeunes à comprendre. Les illustrations sont signées de Serge Bloch, bien connu des fans de Max et Lili. •

Maurice Caperon arrive dans l’archipel en 1877. Magistrat, il y passera 28 ans exerçant différentes fonctions. Il a laissé au moins trois ouvrages sur Saint-Pierre et Miquelon, dont celui-ci consacré à l’isthme de Langlade, qui inspire actuellement Patrick Viret pour une adaptation au cinéma. Curieux, Caperon s’intéresse à tout : nature, fermes, animaux, histoires de revenants, naufrages, habitants qu’il rencontre au gré de ses promenades. C’est surtout toute une galerie de personnages hauts en couleurs qu’il dépeint dans des envolées lyriques tantôt avec condescendance tantôt avec admiration. •

Rubrique animée par Josée Gautier

En Bibliothèque De la blague Carambar au top des VDM ( vies de merde.com ), des exercices zygomatiques de Henri Salvador (Fugue en rire ou Danse de Zorba) aux rires actuels du portable, du « Tu me tiens, je te tiens par la barbichette » aux clubs du rire en passant par l’Almanach Vermot et certaines émissions cultes comme « Le tribunal des flagrants délires » (disponibles en dvd à la bibliothèque), le rire est de tous les temps, même si évidemment les périodes y sont plus ou moins favorables. La bonne blague est de tous les temps mais elle doit être bien racontée parce que c’est tout un art, aussi important souvent que la blague elle-même. Le rire est intemporel puisque c’est avant tout un état d’esprit, aussi parce qu’il nous est indispensable, ne dit-on pas « Se faire du bon sang » ? Pour preuve, s’il en faut, ces quelques bons mots de Coluche qui n’ont pas pris une ride (certains sont même plus d’actualité qu’avant !) :

« C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison » !

« Plus on est de fous moins y’a de riz » Je me marre…

« La victoire est brillante et l’échec est mat » « Certains ont l’air honnêtes, mais quand ils te serrent la main, tu as intérêt à recompter tes doigts »

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Lire aux éclats : « Le rire pour les nuls » (First) • À suivre… Danièle Girardin


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POUR VOIR LA VIE EN GRAND iné ma passion chaque jeudi à 20 h 30

udi e j Le tobre oc es 30 0 2 eur h 0 à2

L’histoire : « Fatah, petit paysan Algérien n’a d’yeux que pour sa vache Jacqueline, qu'il rêve d'emmener à Paris, au salon de l'Agriculture. Lorsqu'il reçoit la précieuse invitation devant tout son village ébahi, lui qui n’a jamais quitté sa campagne, prend le bateau direction Marseille pour traverser toute la France à pied, direction Porte de Versailles. L’occasion pour Fatah et Jacqueline d’aller de rencontres en surprises et de vivre une aventure humaine faite de grands moments d’entraide et de fous rires.»

Pour Voir la vie en grand : « La vache » est avant tout une histoire d’amitié entre le réalisateur Mohamed Hamidi et l’acteur Jamel Debbouze qui ont partagé l’aventure de « Né quelque part » le premier film d’Hamidi, une amitié est née sur ce tournage et l’acteur a donc décidé de produire le deuxième film de son pote. Avec l’envie de faire un road movie à travers la France, se souvenant ainsi de son métier d’animateur de colonies de vacances, le réalisateur a pris comme modèle et « La vache et le prisonnier » et « Little miss sunshine », deux grands modèles pour une comédie tendre et poétique. Justement il fallait trouver l’acteur qui allait donner toute cette dimension : Fatsah Bouyamed, s’il reste encore un peu méconnu du grand public « La vache » le révèle et pour longtemps on l’espère. Encore une fois, c’est l’amitié qui l’a conduit à tenir ce rôle, Jamel Debbouze et lui se sont rencontrés à la radio et chacun a suivi l’autre de près. Autre rencontre, cette fois « Sur la piste du Marsupilami », dans lequel Lambert Wilson fait une composition culte ; c’est donc en toute logique que Jamel Debbouze son partenaire dans la comédie d’Alain Chabat a fait appel à l’acteur pour une nouvelle aventure. Et évidemment il ne faut pas oublier Jacqueline, une actrice pleine de charme, pour les besoins du cinéma il a fallu trouver pas moins de 3 vaches, le reste c’est du cinéma alors chut !!! « La vache » est un vrai coup de cœur, c'est touchant, drôle, irrésistible, tendre, hilarant, émouvant, un film qui prouve qu'en restant soi même on est toujours quelqu'un de bien alors n'hésitez pas : venez nombreux voir la vie en grand ! • Cédric Lebailly

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écho des caps n° 1456 • jeudi 13 octobre 2016

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des marées Octobre 2016 Les jours décroissent de 1 heure 33 minutes MERS BASSES

Urgence médicale

Gendarmerie

Sapeurspompiers

Pharmacies de Garde du lundi 10 oct. 9 h au lundi 17 oct. 9 h Pharmacie SPM 55 28 02

du lundi 17 oct. 9 h au lundi 24 oct. 9 h Pharmacie CHFD 55 28 02

MERS PLEINES

Samedi 15 - Ste Aurélie 01:40 14:17 08:13 20:34 Dimanche 16 - Ste Marguerite - Marie 02:24 15:03 09:02 21:22 Lundi 17 - St Baudoin 03:08 15:49 09:50 22:12 Mardi 18 - St Luc 03:52 16:33 10:39 23:02 Mercredi 19 - St René 04:37 17:19 11:29 23:55 Jeudi 20 - Stes Adeline et Aline 005:24 18:07 12:21 Vendredi 21 - Ste Céline 06:15 19:02 00:52 13:16 Samedi 22 - Stes Salomé et Élodie 07:15 20:14 01:52 14:17 Dimanche 23 - St Jean de Capistran 08:28 21:44 02:54 15:22

Vil e de Saint-Pierre

Numéros utiles

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Journal édité par la Ville de Saint-Pierre Fondateur Albert Pen Directeur de la publication et Éditorialiste Karine Claireaux Co-directeur de la publication Sébastien Durand

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RÉTRO ÉTÉ 2016

Juillet 2016 - Que ́bec St-Malo - Le Sirius lors de son passage près de nos côtes © Chantal Briand

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SUR LE VIF

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LES TROPHÉES BASQUES DE L’ÉCHO CROSS DE L’ÉCHO DES CAPS (lire nos articles pages 13, 14 et 15)


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