JON WEECE
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Maximet apiciur? Ataquam, teniaecte et quossunt quatium, cus que sumqui ut quaepudaerum quaectur sequi officita si debit, tes voluptint et, volut earuntotat facipsa ectur? Adigenim cus evel id mollamus doluptas perunt es que alicaecum as res explia dit estrum verspic ilignis nonempor sus, expliquas modis etur, conseque velessi taerferchil moditataqui sitat optaturi dolest mos molescid et moles secto officat utes everchil expeliti asinvel icidio excest doluptas nonseque et endanti onsequo blanihi llaboriossi conem volores sitio. Et moluptinti velenim faciate moluptum quatquam nes sedi rehentium volupta cus. Ibus autatius quiam rempedit ut es re, cumqui blate soluptas et eos adi acides quam aut velluptius es dolori desectectur, simi, imusdae ctempos et ut acculparum eostrum alique pliae coriorerior aute eturepe experum denis ipsus experovitium. Jon Weece sequi ipit, esed et facepud ipictat autem unte veliquatem ipsus con plab im quae expero ditet eos in pror ma esed et facepud ipictat autem.
15.90 CHF / 12.90 â‚Ź ISBN 978-2-940335-96-1
Quand on aime comme Dieu aime
Jon Weece
Une vie de fĂŞte avec JĂŠsus Quand on aime comme Dieu aime
Une vie de fête avec Jésus Titre original en anglais: Jesus Prom © 2014 by Jon Weece Published by arrangement with Thomas Nelson, a division of HarperCollins Christian Publishing, Inc. All rights reserved. © et édition (française): Ourania, 2016 Case postale 128 1032 Romanel-sur-Lausanne, Suisse Tous droits réservés. E-mail: info@ourania.ch Internet: http://www.ourania.ch Traduction: Mikhail Diakonov Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Segond 21 © 2007 Société Biblique de Genève http://www.universdelabible.net ISBN édition imprimée 978-2-940335-96-1 ISBN format epub 978-2-88913-590-5 Imprimé en France par Sepec
Table des matières
Avant-propos (Bob Goff)............................................................................ 9 commencer (v.) ici (adv.)........................................................................... 13 Première partie chrétien: personne (n.) qui aime (v.) les gens................................... 21 1. aimer (v.).....................................................................................................23 2. être (v.)........................................................................................................ 35 3. voir (v.)........................................................................................................ 47 4. mourir (v.).................................................................................................. 61 5. parler (v.).................................................................................................... 71 6. se reposer (v.)...........................................................................................87 7. se tourner (v.)............................................................................................97 Deuxième partie Eglise: personnes (n.) qui aiment (v.) les gens................................109 8. danser (v.)................................................................................................ 111 9. donner (v.)...............................................................................................123 10. aller (v.)...................................................................................................137 11. souffrir (v.)..............................................................................................151
12. se souvenir (v.).....................................................................................165 13. recevoir (v.)............................................................................................175 14. vraiment (adv.).....................................................................................187 Epilogue: adverbes...................................................................................193 Remerciements..........................................................................................195 A propos de l’auteur................................................................................199
commencer (v.) ici (adv.)
Je n’ai jamais été bon en grammaire. Vous n’avez qu’à interroger
madame Harding, qui a été ma prof au collège: elle pourra vous le confirmer. Pourtant, il y a quelque chose dont je suis sûr: le mot «chrétien» est d’abord un nom. Un chrétien est une per-
sonne qui suit Jésus. «Suivre» est un verbe, et j’ai appris avec le temps que les noms ont besoin de verbes.
Jésus aimait les verbes, des verbes comme «aimer», «venir»,
«se reposer», «apprendre», «entendre», «mourir», «donner» ou «aller». Alors, ne serait-il pas naturel que ceux qui affirment le suivre aiment les mêmes verbes que lui?
A un moment donné, quelqu’un a transformé le nom «chré-
tien» en adjectif. Aujourd’hui, on parle de livres chrétiens (adj.), de musique chrétienne (adj.), de tee-shirts chrétiens (adj.) ou d’écoles chrétiennes (adj.). Or, quand on utilise le mot «chré-
tien» comme un adjectif et non plus comme un nom qui aime les verbes, il perd tout son sens. Peut-être est-ce la raison pour laquelle tant d’Eglises ont aussi perdu le leur.
Si un chrétien est une personne (singulier) qui suit Jésus, une
Eglise est faite de personnes (pluriel) qui suivent Jésus. Tout
comme chrétien, Eglise est un nom. Un nom destiné à aimer les
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verbes. Plus spécifiquement, un nom qui doit aimer les mêmes verbes que Jésus, puisque l’Eglise doit refléter Jésus.
Je ne veux pas avoir l’air de pointer quelqu’un du doigt, mais il me semble que certains d’entre nous ont perdu leurs verbes.
Lorsque nous perdons nos verbes, nous devenons ce que le
monde ne manque pas de déclarer à notre sujet: des hypocrites. Un hypocrite n’est rien d’autre qu’un nom sans verbe: des amants qui n’aiment pas… des donneurs qui ne donnent pas… des suiveurs qui ne suivent pas…
Nous avons besoin de moins d’adjectifs et de plus de verbes.
Avez-vous remarqué les adjectifs que l’on associe au nom «chrétien»?
«C’est une chrétienne si aimante!» «C’est un chrétien si généreux!» Aimant. Généreux. Peut-il y avoir d’autres sortes de chrétiens? Un chrétien peut-il être un chrétien sans être aimant et généreux? Si un chrétien n’aime pas et ne donne pas, est-il vraiment un chrétien? Peut-
être vaut-il mieux poser la question de la façon suivante: un chrétien peut-il ne pas être une personne aimante et généreuse? Avez-vous relevé les adjectifs que l’on associe au nom «Eglise»? Eglise baptiste
Eglise luthérienne
Eglise traditionnelle Eglise moderne Eglise noire
Eglise blanche 14…
Une vie de fête avec Jésus
Dans le Nouveau Testament, le mot qui apparaît le plus souvent devant le mot «église», c’est l’article défini «la». L’Eglise.
L’Eglise à Philippes… L’Eglise des Thessaloniciens… L’Eglise à Ephèse…
J’aime un autre mot que Jésus a associé à «Eglise». Il a dit à
Pierre: «Je construirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne l’emporteront pas sur elle» (Matthieu 16.18, italique
ajouté).
J’aime vraiment cela. Son Eglise. De la même façon que l’Eglise appartient à Jésus, j’appartiens aussi à Jésus. C’est valable pour vous aussi. Nous appartenons à Jésus. Il est le chef. Nous le suivons (v.). Quand nous suivons Jésus, nous n’avons pas besoin d’adjectifs pour nous décrire.
Je suis un chrétien. Nous sommes l’Eglise. Point. Quand nous suivons Jésus, nous aimons comme Jésus aime.
Quand nous suivons Jésus, nous donnons comme Jésus donne. Ce qui importe, ce n’est pas l’adjectif qui décrit le nom; c’est au verbe que nous devons faire le plus attention.
Dans ce livre, j’aimerais brosser le simple portrait d’une simple personne (un chrétien) et de simples personnes (l’Eglise) qui aiment les verbes que Jésus aimait. Je suis convaincu que, si nous
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aimons les verbes que Jésus aimait, nous aimerons aussi les
mêmes personnes que lui. C’est là que la vie devient amusante! Un verbe amusant pour commencer, c’est le verbe «sauter».
Quand j’étais à l’école primaire, on m’a invité à un anniversaire chez Chris. J’avais vraiment hâte d’y être, car c’était la première fois que l’on m’invitait à une fête où des filles étaient également conviées. Et en particulier Sarah Grossnickle.
Elle m’épatait, et elle portait un appareil orthopédique. Je n’ai pas la moindre idée de la raison pour laquelle je vouais un tel culte aux bagues dentaires étant petit, mais c’était le cas. Peut-
être trouvais-je pratique d’avoir des morceaux de caoutchouc dans la bouche. Ou peut-être étais-je séduit par l’idée d’avoir un jour dans ma classe une fille aux dents parfaites.
Toujours est-il que j’étais follement épris de Sarah Grossnickle. En classe, je lui ai envoyé plusieurs fois des papiers avec des
cases à cocher: «Oui», «Non», «Peut-être». A deux reprises déjà, elle avait coché la case «Peut-être», et j’allais enfin pouvoir lui donner une raison de cocher la case «Oui».
Tous les enfants de ma classe se tenaient sur une terrasse dans le jardin de Chris. Ses parents étaient en train de construire une
piscine. Ils avaient fait creuser un immense trou, et il y avait
un gros tas de terre à environ 3 mètres du bord de la terrasse. Alors, comme de coutume entre garçons de 10 ans, un défi a été lancé.
J’étais en train de manger un paquet de bonbons (probablement le troisième ou quatrième) quand je me suis lancé. Je voulais placer la barre très haut pour que personne n’ose m’imiter.
Alors j’ai pris mes marques – roulement de tambour – et j’ai eu 16…
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droit à un sourire de Sarah, ce qui n’a pas manqué de me donner un trop-plein de motivation. Je pouvais presque entendre la chanson You’re the Inspiration de Chicago dans ma tête lorsque j’ai pris mon élan. Avec vitesse et force, j’ai posé mon pied droit sur le bord de la terrasse pour sauter. Malheureusement, la planche a cédé et, au lieu de m’élever dans les airs, je me suis affalé. Heureusement pour moi, ma chute a été ralentie par un clou qui a accroché mon pantalon. Malheureusement pour moi, ce clou a complètement arraché mon pantalon. De plus, je suis tombé la tête la première sur un joli tas de briques rangées sous la terrasse. Quand j’ai repris conscience, bien qu’encore dans les vapes, j’étais emmené au service des urgences, à l’arrière d’une belle Cadillac aux sièges en cuir. Et ces fichus bonbons étaient en profond désaccord avec moi. Pour le dire élégamment, j’avais «renoncé au droit de propriété» sur eux, tellement qu’aucun produit sur le marché ne pouvait nettoyer la saleté dont j’étais la cause à l’arrière de la luxueuse auto. Personne d’autre que moi n’avait sauté de la terrasse ce jour-là. J’étais le seul à avoir sauté. Quelque part entre cette terrasse et le bureau derrière lequel je suis assis aujourd’hui, j’ai perdu le courage de prendre des risques. Certains diraient que c’est un signe de maturité, d’autres d’intelligence. Cependant, je pense que, plus nous fêtons d’anniversaires, moins il nous reste de verbes. Notre vocabulaire de verbes s’amenuise au fil du temps.
commencer (v.) ici (adv.)
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Je suis allé à l’université, puis je me suis marié, j’ai eu deux enfants, j’ai obtenu un emploi, j’ai acheté une maison, j’ai commencé un plan d’épargne, et j’ai fini par conduire une fourgon-
nette (je ne m’explique toujours pas comment cette dernière chose a pu m’arriver).
Au milieu des «tu dois», il est facile de perdre de vue les «tu peux».
Je peux suivre Jésus. Il est le chef. Il est mon chef. Il est votre chef. Il est notre chef. Nous pouvons suivre Jésus. Quel privilège pour nous! Lorsque nous suivons Jésus, il nous amène plus souvent à des personnes qu’à des endroits. C’est pourquoi il y a un risque à suivre Jésus. Le suivre est simple mais pas confortable.
Ma prière pour vous est simple mais pas confortable non plus. Tellement simple qu’il s’agit en fait d’un seul mot. Un verbe. Sauter. C’est un verbe qui a besoin d’un nom. Je pense que vous êtes le nom qui lui manque. Inscrivez votre nom ici: «……………….. a sauté aujourd’hui».
Il peut sembler plus confortable de rester sur la terrasse avec tout le monde. Mais, en fait, rester sur la terrasse n’est pas confortable; c’est surtout ennuyeux. Alors, allez-y! Sautez. Laissez de côté ce que vous tenez dans les mains ou ce qui vous retient.
Et sautez. 18…
Une vie de fête avec Jésus
JON WEECE
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«Dans ce livre, j’aimerais brosser le simple portrait d’une simple personne (un chrétien) et de simples personnes (l’Eglise) qui aiment les verbes que Jésus aimait. Je suis convaincu que, si nous aimons les verbes que Jésus aimait, nous aimerons aussi les mêmes personnes que lui. C’est là que la vie devient amusante!» Un Dieu généreux, un Dieu qui aime. Et les chrétiens, dans tout ça? A l’aide de 13 verbes caractéristiques de l’enseignement et de la vie de Jésus, l’auteur nous incite, à titre individuel (les chrétiens) et collectif (l’Eglise), à marcher véritablement à la suite d’un maître qui nous aime. Pour mener une vie chrétienne authentique. Marié et père de deux enfants, Jon Weece est depuis l’an 2000 pasteur de Southland Christian Church, dans le Kentucky (USA). Se définissant comme une communauté de disciples de Jésus, cette Eglise n’hésite pas à manifester son amour pour autrui de manière peu conventionnelle. Auparavant, Jon a été missionnaire en Haïti durant 4 ans.
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Quand on aime comme Dieu aime