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MA MAISON

MA MAISON

LE JOUR OÙ CATTENOM EXPLOSERA

An Zéro est un docu-fiction qui anticipe un accident à la centrale nucléaire de Cattenom. Une catastrophe qui touche de plein fouet le Luxembourg, mais concerne aussi la Grande Région et même l’Europe tout entière. La partie fiction, réalisée par Julien Becker et dans laquelle le spectateur vit la catastrophe à travers différents protagonistes, est complétée par une partie documentaire qui fait témoigner différentes personnalités, politiques et experts. Ce portfolio rassemble à la fois des photos prises par Véronique Kolber pendant le tournage et des extraits du film.

Mais An Zéro est bien plus qu’un film, c’est un véritable projet transmédia (production : Skill Lab). Autour du film sont développés une application (conçue par Thomas Tomschak) qui plonge l’utilisateur dans la narration, comme s’il vivait lui-même la catastrophe, et un site web « Futur alternatif », qui permet de discuter et d’explorer les possibilités d’une énergie responsable et durable pour demain.

Le projet sera présenté pour la première fois au public à l’occasion du Luxembourg City Film

Festival, puis sera diffusé au printemps sur Arte.

Dans les coulisses du tournage, les acteurs, déjà en costume, rejoignent le plateau.

Luc Schiltz et Charlotte Sweerts incarnent, parmi d’autres, les protagonistes principaux dans la partie fiction.

Des scènes de panique et de fuite ont été tournées dans les rues de Luxembourg.

Plusieurs experts et spécialistes interviennent dans la partie documentaire.

Cattenom, cette centrale nucléaire si familière et pourtant si dangereuse.

Le ministre de l’Énergie Claude Turmes (Déi Gréng) et le physicien Jean-Marie Brom font partie des experts invités à s’exprimer sur le sujet de l’énergie nucléaire.

Malgré l’horreur et l’angoisse, l’intimité, l’amour filial et la complicité entre une grand-mère et sa petitefille résistent.

Quand l’armée vient vous chercher jusque dans un cimetière pour évacuer la zone, on comprend alors que le quotidien ne sera plus jamais pareil.

La population fuit le territoire contaminé, mais l’autoroute est saturée, unilatéralement bien entendu.

Aux habituels panaches blancs de vapeur, s’ajoute une inquiétante fumée noire. Quelque chose s’est produit…

La population est contrainte de vivre dans des villages provisoires, dénommés « Camps Baudouin et Marie-Astrid », composés de centaines de containers.

Recueillir les témoignages pour informer la population, c’est la mission de cette journaliste interprétée par Sophie Mousel.

Se soutenir mutuellement, ne pas baisser les bras, garder espoir. Les relations humaines sont primordiales dans un moment si singulier.

Denis Jousselin interprète le rôle du lanceur d’alerte. C’est lui qui prévient que l’accident est plus grave que ce que les autorités prétendent.

La transmission d’informations et la réactivité des médias jouent un rôle important dans une situation de catastrophe comme celle-ci.

La partie documentaire permet de mettre en perspective la fiction et donne un autre éclairage sur la situation.

Alors que la vie se déroulait normalement, tout à coup, un accident à la centrale est annoncé. Il faut prévenir les citoyens, les mettre en sécurité et commencer à s’organiser.

L’horreur et l’angoisse deviennent une réalité, même à l’école. Quel sera l’avenir de ces enfants ?

Le tournage du film s’est déroulé dans les rues de Luxembourg. Un décor naturel pour une fiction plus réelle.

Pour le moment, tout ceci n’est qu’une fiction. Mais pour combien de temps ?

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