3 minute read

MA COLLECTION

Next Article
MON ARGENT

MON ARGENT

La créatrice Laurie Lamborelle a la mode dans le sang. Pour autant, son vestiaire est réduit, choisi avec précaution et porté jusqu’à l’usure ultime.

« Ma garde-robe est très restreinte, introduit Laurie Lamborelle. J’ai quelques pièces qui me sont chères et que je combine entre elles, selon mon humeur. » Elle veille à ne pas trop avoir de vêtements, car quand son armoire se remplit trop, elle n’arrive plus à donner de la valeur à ses vêtements et ne les porte pas aussi souvent qu’elle le voudrait. De même, elle préfère n’avoir que quelques pièces qu’elle a précisément choisies, que ce soit pour la qualité de la coupe, le choix du tissu ou le confort qu’elles procurent. « Il s’agit de pièces de stylistes dont j’apprécie le travail, comme Haider Ackermann, Ann Demeulemeester, Dries Van Noten, Olivier Theyskens, Phoebe Philo ou encore Raf Simons. Ce sont des stylistes qui sont individualistes, qui ont leur propre univers et qui tracent leur chemin de manière conséquente. Ce sont des habits que je mets depuis des années et dont je ne me lasse pas. » Si elle a beaucoup de pièces noires, intemporelles, elle a aussi ouvert son vestiaire à la couleur. Elle aime avoir un côté élégant, mais avec du contraste, comme une veste de créateur portée avec un jean déchiré. Cela passe aussi par les matières, du mat avec du brillant par exemple. « J’aime les vêtements basiques, comme un jean, une blouse blanche... Ce sont des pièces que l’on peut mettre avec tout et qui restent toujours modernes. » Elle accorde aussi de l’importance au choix de ses chaussures, « qui ajoutent une touche supplémentaire d’élégance ».

Auteur CÉLINE COUBRAY Photo GUY WOLFF

Laurie Lamborelle a un vestiaire restreint, choisi avec grand soin.

Simple et élégant

Si la gestion de la communication pour Esch2022 l’occupe évidemment beaucoup en cette année de Capitale de la culture, Jessika Rauch n’en oublie pas pour autant deux de ses passions : la gastronomie et la cuisine.

Pour 4 personnes Préparation : 20 mn Cuisson : 15 mn

POUR LA RECETTE 700 g de courgettes fraîches 5 cuillères à soupe d’huile d’olive 3 gousses d’ail

Un piment frais haché ou bien une pincée de piment séché en poudre

Une poignée de menthe fraîche

Le zeste d’un demicitron 2 cuillères à soupe d’amandes effilées

Fleur de sel et poivre

POUR LE VIN

Fossiles 2018, Château

Pauqué, Abi Duhr Tout d’abord, découpez les courgettes en deux, puis en lamelles fines dans le sens de la longueur grâce à une mandoline. Si vous avez la chance d’en avoir en provenance directe d’un superbe potager comme celui de ma maman, c’est encore mieux ! Hachez l’ail menu et ciselez la menthe grossièrement. Dans une poêle à fond épais, faites chauffer l’huile d’olive à feu moyen – j’aime utiliser une huile des Pouilles, personnellement – et ajoutez-y l’ail et les courgettes sans couvrir. Incorporez ensuite le piment et faites cuire le tout à feu doux à moyen, en remuant de temps en temps pour que les courgettes brunissent et caramélisent lentement…

Au bout de 5 à 10 minutes, lorsqu’une partie des courgettes commence à bien être caramélisée, mettez le couvercle et réduisez le feu. Poursuivez la cuisson pendant quelques minutes, en remuant régulièrement et en ajoutant un peu d’eau lorsque les courgettes commencent à coller au fond de la poêle. Salez et poivrez les courgettes lorsque leur texture compotée vous convient. Parsemez de menthe ciselée, de zestes de citron et d’amandes juste avant de servir dans une belle assiette plate. Dégustez de préférence à température ambiante, accompagné de pain grillé et d’un fromage frais de type cottage ou ricotta. J’aime aussi ajouter des figues et du miel, selon mes envies. Bon appétit !

Courgettes caramélisées aux amandes

This article is from: