Graphisme et information

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GRAPHISME ACTUALITÉ INFORMATION

&

Manon Genty

CV5


Couverture Flying Houses Laurent Chehere 2012


GRAPHISME ACTUALITÉ INFORMATION

&

Manon Genty

CV5



Illustration de presse : édition

L’image vidéo : reportages documentaires et télévision information sur internet : surpuissance de l’image



L’édition REVUE DE PRESSE GRAPHIQUE dessins de presse LE photoreportage


Revue de presse graphique Journaux et Maquettes

Les maquettes des journaux sont élaborées de façon à atteindre une certaine cible. Pendant mon stage chez Closer je m’en suis particulièrement rendue compte. Le code couleur, la façon dont la mise en page est orchestrée, la typographie, tout ces procédés sont étudiés pour que l’estéthique du journal reflète son contenu et appelle le lecteur quand il doit choisir une revue dans un kiosque. Finalement, même sans le savoir, la maquette est la première chose que l’on regarde en feuilletant rapidement un magazine, ou un journal. D’ailleurs dans les kiosques à journaux la maquette est révélatrice du type de journal auquel on à affaire, triés par genre on croirait presque qu’ils sont triés par couleur et par typographie. Lorsque l’on s’intéresse aux journaux à vocation plus informative, car c’est le thème de mes recherches, on trouve un lectorat plus ou moins exigeant tant sur les contenus éditoriaux que sur la forme graphique. Par exemple, le lecteur du Monde


ou de Courrier International ne ressent pas forcément les mêmes besoins d’hiérarchisation de l’information que celui d’un Parisien libéré ou d’un France soir, voire d’un Metro ou d’un 20 minutes. D’ailleurs, leurs logos sont souvent révélateurs. Ainsi, dans ces journeaux qui font passer l’information avant tout, le fond avant la forme, jusqu’ou peut-on se permettre des originalités graphiques ? Parfois rébarbatives, les maquettes des quotidiens pourraient-elles avoir une autre allure tout en gardant l’esprit informatif qu’elles conditionnent ? Selon les journaux quelle place a l’image dans la mise en page ? et quel est son rôle ? J’ai choisi d’étudier les maquettes de trois journaux très différents les uns des autres, le Parisien, Courrier international et Direct matin pour comprendre les attentes, les cibles et les demandes de chacun d’entre eux. Afin de voir quelles problématiques je pourrais en dégager, et comment, si cela est nécessaire, on pourrait les améliorer.


LE PARISIEN

Quotidien d’une dizaine de feuillets Fondateurs : Émilien Amaury et Claude Bellanger Directeur : Jean Hornain Directeur artistique : Frédérique Goursolas Rédacteurs en chef : Stéphane Albouy Nicolas Charbonneau Béatrice Madeline Illustrateur récurrent : Olivier Ranson

Le Parisien (ou Aujourd’hui en France pour l’édition nationale), intitulé Le Parisien libéré jusqu’en 1986, est un journal quotidien régional français détenu par le groupe Amaury. Le siège et l’imprimerie sont situés à Saint-Ouen (SeineSaint-Denis). Le Parisien constitue, avec son édition nationale Aujourd’hui en France, le premier quotidien national d’information générale en France avec une diffusion couplée d’environ 500 000 exemplaires. Grâce à ses dix éditions départementales, il est également le premier quotidien à Paris et en Île-deFrance. J’ai choisi d’en parler car comme il se présente lui-même, le quotidien ne possède pas de position politique, ce qui est intéressant pour moi dans le sens ou il s’agit d’information objective. Ainsi les images et le graphisme sont censés aller à l’essentiel et faciliter la compréhension. Il faudra alors s’interroger plus tard sur le rôle de l’image et sa neutralité au coeur d’un journal.


D’autre part, c’est un journal particulier car il s’adresse à une cible très restreinte, les Parisiens. Les informations étantcentrées sur Paris et l’île de France. Quand au logo, bleu blanc rouge il rappelle les couleurs de la France, ce qui ne fait que renforcer la cible de son lectorat. Durant mon stage dans une agence cet été j’ai pu travailler sur un supplément du Parisien, ce qui m’a permis d’y voir un peu plus clair. La maquette rappelle celle que l’on retrouve chez la plupart des quotidiens Français, une grille sur plusieurs colonnes, des images en couleur, une typographie de titrage epaisse. Il faut que l’actualité soit impactante sans être rébarbative. Par exemple il est possible d’avoir une information en regardant simplement le titre et l’image. C’est concis, clair et sans fioritures. D’ailleurs il est difficile de trouver un quotidien avec une mise en page étudiée, faute de temps l’information passe avant tout. Alors serait-il possible de travailler un quotidien de manière graphique ? Comment allier la vitesse de l’information à une réalisation graphique ? La réalisation du supplément était un peu différente car il n’y avait pas cette contrainte de temps. Chargée de la maquette et de certaines prises de vues pour ce «spécial Cafés et Restaurants Parisiens» j’ai remarqué que l’image était plutôt mise en avant. Ici on parle d’ambiance, d’atmosphère, on veut donner envie au lecteur d’aller dans le café mentionné. Il faut donc que la photo soit aussi appétissante qu’importante dans la page. Ce qui amenait avec le texte parfois omniprésent quelques problèmes de respiration, de blancs tournants inexistants. Cependant, le graphisme des mises en page était valorisé par rapport aux pages parfois tristes et lourdes du quotidien.


Courrier INterNational Hebdomadaire d’une cinquantaine de pages Fondateurs : Pierre Bergé et Guy de Wouters Directeur : Eric Chol Directrice artistique : Sophie-Anne Delhomme Rédacteur en chef : Jean-Hébert Armengaud

Courrier international est un hebdomadaire d’actualité, publié à Paris. Il donne à lire, chaque semaine, une sélection de la presse mondiale, traduite en français. Depuis sa création en novembre 1990, Courrier international a repris dans ses colonnes 1 300 journaux différents, depuis le New York Times jusqu’au Quotidien des Maldives, soit quelque 25 000 journalistes cités. Grâce à l’apport de la “plus grande rédaction du monde”, Courrier international suit l’actualité mondiale, cherche à l’anticiper, et offre à ses lecteurs, par la confrontation des points de vue, une grande ouverture sur la complexité du monde. Il atteint une diffusion payée de 207 142 exemplaires en 2007, pour un tirage de 265 457 exemplaires. Le 11 avril 2011, Courrier international reçoit le prix du Club des directeurs artistiques, catégorie presse magazine. Il y a quelques années j’ai assisté à une conférence avec le


directeur artistique de l’époque qui insistait sur l’importance du graphisme dans le magazine. Notamment pour les unes qui étaient alors très soignées, il nous avait parlé de toute la recherche iconographique autour de ces images, parfois la création de concours d’illustration ou de photographie pour trouver la perle qui figurerait sur la première page. Aujourd’hui encore on se rend compte que graphiquement le magazine fait la différence par rapport aux autres journaux d’actualités. Tout d’abord ce format plus grand qui attire l’oeil et met en valeur l’image. D’autre part, à l’occasion des 20 ans du journal, en 2010, le Courrier international change son logo et sa maquette et prend un parti très graphique avec le choix du jaune et d’une typographie arrondie et innovante. Autour du slogan «Apprenez à anticiper» le journal se doit d’être contemporain et avant-garde. Un pari risqué mais méritant lorsque l’ on fait le tour de la presse française d’un point de vue graphique. La mise en page est donc elle aussi revisitée, avec des efforts typographiques et des éléments qui interviennent pour créer quelques accidents afin de garder un rythme dynamique à la lecture du journal. Quelquefois on trouve des images plein pot, on est plongé dans l’actualité, le lecteur voyage face à des visuels qui racontent l’actualité internationale. C’est pourquoi le courrier international vise un lectorat peut être plus élitiste, qui sera sensible à cet esprit moderne et contemporain. Le fond est autant étudié que la forme, la rédaction n’écrit pas d’articles car ils reprennent des journaux du monde entier, ils jouent donc la carte de l’esthétique mais aussi l’originalité des sujets traités. Selon moi cela peut être autant une qualité qu’un défaut car si l’on ne possède pas une connaissance rigoureuse de l’actualité il est parfois difficile de comprendre ces articles très denses, de plus, les images très illustratives ne suffisent pas forcément à comprendre le sujet, néanmoins elles restent agréables à regarder.


Direct Matin Quotidien d’une quinzaine de feuillets Directeur général, directeur de la publication : Serge Nejar Rédacteur en chef : Ludovic Pompignoli

Direct Matin est un quotidien gratuit existant uniquement en France. Il est distribué dans le métro le matin au côté de ses concurrents 20 minutes et Métro. Il est distribué à 400 000 exemplaires en Île-de-France, et à plus d’un million en France, proposant aussi des quotidiens gratuits à Montpellier, Lyon, Marseille, Bordeaux et Lille. De 2006 à 2010 le journal gratuit Direct Soir était distribué le soir appartenant également au groupe Bolloré. Mon choix à propos de ce journal peut paraître étrange étant donné sa réputation peu glorieuse. Pourtant j’ai souhaité en parler car je trouve le concept du quotidien gratuit à lire dans le métro intéressant tant au niveau de la forme que du fond. De plus la qualité assez médiocre du journal soulève des problématiques sur les façons de l’améliorer afin de le rendre digne d’intêret.


Graphiquement il y a beaucoup à redire, les informations sont entassées dans une maquette assez lourde soulignée par ce code couleur marron et rouge. La typographie mélant titrage à empattements et texte courant linéaire n’est pas forcément du plus bel effet. Cependant, Direct Matin est un journal qui se lit en diagonale entre 4 stations de métro, il faut qu’il soit assez percutant pour être compris rapidement et divertir. L’image a donc sa place car elle facilite la lecture. La cible est constituée de travailleurs pressés souhaitant accéder à une information facile et rapide. Le logo dans un phylactère rouge rappelle la donnée d’information, d’autre part on retrouve l’attachement au groupe Bolloré car c’est le même que celui de la chaine Direct 8, seule la couleur change. En matière d’innovation on se rend compte que le quotidien à du travail à faire. Alors comment pourrait-on l’améliorer ? Lui redonner un aspect plus attirant tout en restant sobre et efficace ? Il ne faut pas oublier que ce quotidien entièrement financé par les annonceurs n’a pas de budget illimité et qu’il ne dispose que d’une petite rédaction d’une vingtaine de journalistes. Mais sa portée est forte lorsque l’on réalise le nombre de tirages, et surtout la densité de personnes qui l’ont entre les mains le matin. Retravailler ce journal sur la forme et le fond serait justement un moyen de rendre toutes ces personnes sensibles au graphisme et à l’importance de la mise en page. Tout en tenant compte des moyens financiers il pourrait être intéressant de repenser un journal gratuit qui jouerait sur l’impact tout en étant recherché et intéressant.


Dessins de presse Le dessin de presse a pour particularité de délivrer un message en lien avec l’actualité. Le plus souvent au-delà de l’illustration le dessinateur prend partie, dénonce, se moque, met en perspective, critique… Autrefois, cela existait déjà avec la gravure. Le dessin a toujours été dans la société un moyen d’exprimer son opinion. Le dessin de presse utilise différents procédés : La caricature est un dessin qui révèle ou accentue certains aspects, souvent physiques, déplaisants ou ridicules. Elle se fonde sur l’exagération, du trait ou de la situation, pour faire rire, pour se moquer mais doit cependant permettre une identification immédiate du personnage comme un portrait. Le stéréotype est une opinion toute faite, réduisant les singularités, cliché, lieu commun. Le dessin de presse utilise le stéréotype pour représenter un groupe par un personnage unique. Par exemple, Plantu dessine un homme en costume, ventru, fumant le cigare, pour représenter un patron ou les patrons en général. La provocation est destinée à faire réagir le lecteur, elle comporte une part de transgression ( vulgarité, désacralisation ). C’est un jeu sur les limites, les limites de l’acceptable varient selon les publics, les régimes politiques, les époques, les cultures.


Le paradoxe présente une situation qui va à l’encontre de la manière de penser habituelle. L’auteur cherche à faire réagir en heurtant la raison ou la logique. L’ironie est le contraire de ce que l’on dit. Le dessinateur semble donner pour vrai une idée mais exagère le dessin de façon à montrer la mauvaise foi d’ une position. L’allusion est une manière d’évoquer une personne ou une chose sans en faire expressément mention. Elle est sous-entendue et implicite. L’allusion à des évènements, à des représentations supposés connus du lecteur permet d’établir une complicité avec le lecteur. Par exemple désigner un homme politique par son seul prénom permet au lecteur qui suit l’actualité de l’identifier. Les jeux de mots représentent des expressions imagées prises au pied de la lettre. L’anachronisme mélange des éléments d’époques différentes. Représenter un homme politique actuel en empereur romain permet de critiquer son autoritarisme. L’absurde consiste à pousser la logique à l’extrême, parfois jusqu’au non sens. L’humour noir porte sur des sujets graves comme la mort. Il est dérangeant car il joue avec nos angoisses.

Le Sida en Afrique Plantu 2000


RÉFÉRENCE

«Cartoons», la rubrique de Courrier International présente une selection de dessins de presse par des auteurs internationaux autour de l’actualité du monde. Un rien (du tout) l’habille. dessin de Danziger paru dans NRC Handelsblad

Syrie : fin en vue ? dessin de Haddad paru dans Al-Hayat


Un changement radical dessin de Schot paru dans NRC Handelsblad

Les JO, c’est sûr! dessin de Martyn Turner paru dans The Irish Times

Arafat sous toutes les coutures dessin de Tiounine paru dans L’Avenir


RÉFÉRENCE

C… comme un taliban dessin de Mix & Remix paru dans L’Hebdo

Caricature de Mahomet du journal Jyllands-Posten par Kurt Westergaard


Aujourd’hui avec toutes les techniques de production d’image que nous avons, le dessin de presse à t’il encore sa place ? Loin d’avoir un réèl impact sur la société, ne dispose t’il pas d’une simple portée humoristique ? Jusqu’où peut-on aller avec le dessin ? Aujourd’hui est-il encore possible d’être condamné pour une image mal interprétée ?

Lorsque l’on se rappelle du scandale des caricatures de Mahommet (page de gauche) en 2005, on peut se poser des questions sur la liberté d’expression à notre époque et dans certaines cultures, mais aussi à l’atteinte qu’une simple caricature peut avoir sur des peuples entiers : Le 17 septembre 2005, l’un des plus importants journaux danois, Politiken, a publié l’article Dyb angst for kritik af islam (Peur profonde de la critique de l’islam). Cet article traitait des problèmes rencontrés par l’écrivain Kåre Bluitgen, se plaignant que personne n’osait illustrer son livre sur Mahomet depuis l’assassinat de Theo van Gogh. Plusieurs illustrateurs ont refusé de collaborer sur ce sujet de peur de représailles. À la suite de cette autocensure, un débat sur la liberté de la presse et en particulier vis-à-vis de l’islam a eu lieu au Danemark. Dans le contexte de ce débat,le quotidien Jyllands-Posten publie le 30 septembre 2005 le Visage de Mahomet, des caricatures du prophète de l’islam. Cette publication est la réponse de douze dessinateurs à Kåre Bluitgen.Le Jyllands-Posten invite quarante artistes à donner la vision qu’ils ont de Mahomet. Douze dessinateurs répondent et leurs dessins sont publiés le 30 septembre. Les dessins illustraient un article consacré à l’autocensure et à la liberté de la presse.


Le photoreportage Une contrainte pèse absolument sur la pratique de la photo de presse, elle en conditionne par principe la réussite : c’est la nécessité impérieuse pour le photographe de se trouver sur place au moment où il se passe quelque chose. Il peut fixer sur la pellicule uniquement ce qui se trouve devant son objectif au moment où il actionne l’obturateur. Par conséquent, il lui faut être devant ou au cœur de l’événement pour en rapporter des clichés. Cette contrainte introduit une différence de taille entre la manière de procéder des photoreporters et celle des journalistes de plume, qui écrivent des articles sur l’actualité. Car ces derniers n’ont pas l’obligation d’assister en direct aux événements : ils peuvent en rendre compte sans les avoir vus. C’est d’ailleurs ce que beaucoup font : ils reprennent des dépêches d’agence, sollicitent après-coup le témoignage des acteurs concernés, voire reconstruisent le déroulement des faits lorsqu’il est controversé (y avait-il 50 000 ou 100 000 manifestants ?) Le photoreporter, lui, doit se trouver surplace. Il peut y être empêché de photographier, mais il doit y être. Jusqu’aux années 1970, dans les grands quotidiens occidentaux qui employaient des photoreporters permanents, l’une des premières étapes de l’apprentissage


de ce métier consistait à suivre dans la rue un photographe déjà chevronné pour apprendre avec lui, de lui, à anticiper les événements et à les suivre sans leur faire obstruction. C’est effectivement la double condition pour être sur place au moment voulu et pour être en mesure de restituer en images ce qui s’est passé. Photographier l’actualité requiert donc de savoir manœuvrer dans ce contexte en constant mouvement. Autant qu’un talent pour l’image, il faut détenir une science de l’événement : savoir cultiver ses sources d’information, pressentir les faits marquants, voire être dans le secret, et alors le garder pour soi. Il n’est pas rare que des photographes rapportent des clichés d’événements dont ils ont délibérément tenu éloignés les journalistes de leur propre journal, si c’était la condition pour être les seuls ou du moins les premiers. Le scoop constitue à cet égard le coup d’éclat du photoreporter, son morceau de bravoure : être le premier à donner à voir ce que personne n’a encore vu. Telle est l’ambition de tous les photographes ou cameramen de presse, leur obsession majeure. Cette obsession est constitutive du fonctionnement même de leur métier.

La jeune fille Afghane Steve McCurry 1984


RÉFÉRENCE

Robert Capa

1913-1954

Mort d’un milicien espagnol 1936

Robert Capa est la figure historique majeure, celle qui résume parfaitement cette race de photographes assimilant la presse et l’aventure. En 1938, le périodique anglais Picture Post le saluait comme « le plus grand photographe de guerre au monde ». Il n’avait alors que 25 ans, mais il s’était déjà rendu célèbre par cette photo prise lors de la guerre d’Espagne, publiée en 1937 par Life avec pour légende : « L’appareil de Robert Capa saisit un soldat espagnol au moment précis où une balle le frappe en pleine tête, devant Cordoue ». Capa affirmait : « Si tes photos ne sont pas assez bonnes, c’est que tu n’es pas assez près. » Dans le contexte d’une guerre, ce parti-pris était directement synonyme de danger, mais tel était le prix de la photographie. Le photographe devait risquer sa vie en première ligne des combats, il garantissait ainsi qu’il avait partagé la condition des soldats jetés dans les atrocités de la guerre. Une autre prouesse photographique accrut encore la gloire internationale de Capa : ce cliché rapporté du débarquement allié du 6 juin 1944 à Omaha Beach.


Capa débarqua en même temps que les soldats, il photographia ses compatriotes sous le feu allemand. Il réalisa ainsi 106 clichés. Mais le laborantin chargé de développer ses films les fit sécher à une température trop élevée pour essayer de gagner du temps et les acheminer plus vite à New York, en vue de leur parution dans Life : seules 8 photos furent sauvées, très détériorées. Floues, elles n’en acquirent que plus de force et furent célébrées comme un monument inégalé de la photographie de presse. En 1954, Robert Capa sauta sur une mine alors qu’il photographiait les soldats français en Indochine. Avant lui et depuis, de nombreux autres photographes périrent dans l’exercice de leur métier. Ils contribuèrent à lui conférer cette aura dramatique qui ne fait que renforce l’impact des photographies d’actualité.

Débarquement allié en Normandie, 6 juin 1944


RÉFÉRENCE

Agence Magnum Magnum Photos est une coopérative photographique. Créée en 1947 par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William Vandivert et David Seymour, elle fut la première de ce genre à voir le jour. L’agence regroupe une soixantaine des plus grands photographes et photojournalistes du monde. Elle a des bureaux à New York, Londres, Paris, et Tokyo. Auparavant, les agences photographiques achetaient tous les droits sur les productions des photographes, une fois leurs droits vendus, ceux-ci n’avaient plus aucun contrôle sur l’utilisation de leurs photos. La création de Magnum Photos avait donc pour but de permettre aux photographes de garder un contrôle total sur les droits de leurs photos. Un photographe, s’il souhaite devenir membre de Magnum Photos, doit être « nommé » en présentant un book et en obtenant 66 % des voix du jury. Il travaille alors sous la direction d’un photographe membre de Magnum Photos, durant une période d’essai de deux ans. À la fin de cette période, le photographe « nommé » peut devenir photographe associé. Il est alors employé à plein temps pour la coopérative, sans en être encore actionnaire. Après deux ans, il a la possibilité d’accéder au statut de membre à part entière et de devenir ainsi co-actionnaire. Mais il arrive qu’un photographe « nommé » ou associé ne parvienne pas au statut de membre. Au delà des publications dans les journaux du monde entier, des livres et des expositions consacrent régulièrement l’action des photographes de Magnum Photos.

Extrait de la liste des photographes appartenant à l’agence Magnum Photos



Photographie et télévision La télévision n’a pas supprimé la photographie de presse. Il suffit pour s’en convaincre de consulter la presse quotidienne et les magazines : la photographie y est omniprésente. Mais ce qui a changé, c’est que la photographie n’est plus le médium privilégié de couverture de l’actualité immédiate. Dans la plupart des cas, elle a abandonné cet avantage à la télévision. Elle conserve ses qualités d’exclusivité lorsque la télévision se trouve dans l’incapacité d’accéder à un événement. Cela devient de plus en plus fréquent dans les conflits armés contemporains, surtout s’il s’agit de guerres civiles. Contrôler l’information est jugé si déterminant pour les pouvoirs en place que les télévisions étrangères sont le plus souvent interdites. Dans les faits, certains photographes, plus discrets que des équipes de télévision, parviennent à s’infiltrer et à envoyer des clichés qui sont les seules images publiables en pareil cas. La transformation la plus notable s’est probablement opérée dans l’esprit même des photographes : ils partent photographier en sachant pertinemment que la télévision couvrira le même événement qu’eux et même qu’elle en aura déjà donné à


voir quelque chose lorsque leurs clichés paraîtront. Ils opèrent donc constamment, désormais, en fonction de l’omniprésence de l’image télévisée. Beaucoup cherchent à faire des images en décalage par rapport à l’imagerie cathodique : soit en allant photographier des événements ou des situations négligées par la télévision, soit en les photographiant autrement.



L’image vidéo Journaux télévisés reportages / documentaires la production derrière l’image


JOURNAUX TÉLÉVISÉS Un journal télévisé est une émission d’information diffusée à la télévision et généralement annoncée par un présentateur récurrent, qui introduit des reportages ou des séquences sur des sujets internationaux, nationaux ou locaux et des chroniques récurrentes comme la météo. Les informations proviennent le plus souvent des journalistes et des correspondants de la rédaction du réseau en région ou à l’étranger. Ces informations peuvent également provenir des agences de presse internationales comme l’AFP, Reuters TV, AP TV, La Presse canadienne... qui centralisent les images d’intérêt international issues des télévisions nationales du monde entier. Le présentateur peut également résumer lui-même une information, avec image « off » ou sans image « brève ». Depuis le milieu des années 1980, le journal tout en images a introduit une nouvelle forme de journal télévisé, c’est-à-dire sans être incarné par un présentateur apparent, les nouvelles étant commentées en voix off. En France les premières actualités sont diffusées au cinéma avec le Pathé-Journal à partir de 1908, puis les Actualités françaises. Le premier journal télévisé français lui est diffusé le 29 juin 1949 à 21


heures avec des reportages commentés en direct par Pierre Sabbagh depuis les studios de la rue Cognacq-Jay à Paris. Le premier présentateur fait son apparition dans le champs à l’écran le 6 novembre 19562. Le journal télévisé de 20 heures est l’heure à laquelle les téléspectateurs sont les plus nombreux derrière leurs téléviseurs pour le suivre depuis les années 1960. Depuis, sa forme n’a quasiment pas changé, si l’on excepte, depuis la fin des années 1980, le rétrécissement au profit de l’image du temps d’antenne dévolu au présentateur et aux éditorialistes. Cette évolution est en partie due à la concurrence et à la course à l’audience. Aujourd’hui, on distingue plusieurs chaînes d’information en France, TF1 et France télévisions réunissant France 2, France 3 ou encore Arte, chacune disposant de son journal quotidien. On peut également citer M6 et Canal + mais aussi les chaînes d’information en continu telle que itélé ou BFM tv.



L’image journalistique Un journal télévisé classique met souvent en lumière un présentateur, l’émission commence donc en général par un plan poitrine sur ce dernier qui annonce les gros titres. En même qu’il les énonce, un montage visuel reprenant des images clés nous est proposé. Ensuite viennent les reportages avec souvent une voix off, des interviews, qui relatent l’information de la manière la plus objective possible. De temps en temps des personnalités sont invitées à participer aux émissions et alors s’en suit un dialogue champ contre champ questions/réponses. Mais le montage peut être différent selon les chaînes , on peut parfois trouver des zapping, c’est à dire des montages dynamiques reprenant les grand thèmes de l’actualité qui ne disposent pas de présentateur ni de voix off. Un journal est censé cibler tout le monde, il n’existe pas vraiment de parti pris radical, les codes couleurs restent sobres, la typographie moderne mais discrète. L’image et l’information passent avant tout. Mais il existe d’autres journaux trompeurs, je pense au grand journal et au petit journal par exemple. Tout deux classés comme des journaux traitant de l’actualité et plutôt attirant par leur originalité graphique, au rythme entrainant et au code couleur flamboyant, ne constituent t’ils pas un piège ou l’information est détournée et parfois caricaturée ? Comment détourne t’on les images et quelles sont les astuces graphique pour interesser une certaine cible à des sujets parfois rébarbatifs ?


Reportages et documentaires Le film documentaire est un genre cinématographique et télévisuel. En général, un film documentaire est de type informatif ou didactique, il utilise, soit tels quels, soit en les combinant et en les agrémentant de commentaires rétrospectifs, des documents iconographiques authentiques. Les documentaires représentent souvent le domaine de l’histoire ou des activités humaines, ou bien le monde naturel. Il s’oppose donc à la fiction. Une telle définition n’est toutefois pas stricte car un documentaire peut recouper certaines caractéristiques de la fiction, notamment via la reconstitution comme le docufiction ou à travers la réflexion en amont sur le sujet, qui peut donner lieu à un scénario plus ou moins élaboré. Le documentaire se distingue aussi du reportage. Il est parfois très difficile de faire la distinction entre un reportage et un documentaire. Il faut donc juger les œuvres dans leur globalité, sur un ensemble de critères plus ou moins subjectifs, parmi lesquels on peut citer les intentions de l’auteur, le synopsis, la durée du film, les choix de cadre, la sophistication du montage, l’habillage sonore et musical, les techniques utilisées, le langage, le traitement du temps, l’utilisation d’acteurs, les


reconstitutions, les mises en scènes, l’originalité. Il est aussi possible de distinguer le documentaire du reportage en évoquant le fait que l’auteur d’un documentaire appelle la réalité à soi, tandis que le rapport est inverse pour le reportage Le reportage est d’abord un compte rendu d’événements auxquels assiste le journaliste sur le terrain.Le reportage filmé se distingue du documentaire par le choix d’un angle, c’est-à-dire d’un point de vue qui servira de fil conducteur. Sa mission n’est pas de développer une problématique mais plutôt d’apporter un éclairage complémentaire à une information d’actualité. Un reportage filmé ne peut prétendre faire œuvre d’objectivité. Le choix de l’angle, des témoins interrogés, des lieux et des évenements filmés constitue déjà un parti pris. La manière de filmer est aussi un élément subjectif qui révèle la personnalité et les intentions du journaliste. Des critiques comme Pierre Carles et Daniel Schneidermann dénoncent régulièrement les dérives du reportage télévisé. Pour Pierre Bourdieu, le reportage est victime de la logique commerciale du journalisme qui privilégie les sujets « qui font vendre » et les personnalités « qui passent bien ».


Pour parler du documentaire et du reportage je voulais m’appuyer sur le documentaire Opération Lune de Stanley Kubrick. Il avait fait polémique car il démontrait que l’ascension sur la lune était une mascarade et que personne n’y avait jamais mis les pieds. Bien sûr c’était volontairement de la contre information, mais tout le monde était tombé dans le piège. Les spectateurs y ont cru, et se sont sentis trahis. Un documentaire peut parfois jouer avec la fiction, mais il existe des reportages ou la réalité est détournée voire falsifiée. On scénarise des évênements pour parler d’actualité. Il serait intéressant de se pencher sur ces faux-reportages et démanteler le montage pour comprendre comment avec de simples images on peut parvenir à piéger le spectateur.



image production tv La production derrière l’im


mage : Les jeux olympiques


Image et J.O En tant qu’évènement international et incontournable les Jeux Olympiques qui ont lieu cet été sont retransmis sous toute les coutures. Alors comment sont orchestrées les images pour toucher au plus près la réalité ? Pour faire vivre les émotions et les sensations sportives à l’autre bout du monde ? Car derrière chaque sportif il y a un pays qui le soutient et vibre devant l’image de ses exploits. En général, pour évoquer ce genre de grands évènements, les journaux et l’information mettent en place des «dossiers spéciaux». Ainsi ils inventent un logo, une charte, des bandeaux. Et l’évènement en question est tout de suite reconnaissable. J’ai pu assister lors de mon stage chez Closer a la réalisation d’un logo spécifique pour les présidentielles mis en forme au moins 6 mois à l’avance. Cette programmation d’évènements spéciaux souligne aussi la question du direct à la télévision. Alors comment une équipe de production met en place ces «directs» ? il serait intéressant d’aller voir et peut être assister au montage d’une émission en direct pendant la réalisation de ce mémoire.


AUX JO, LES PHOTOGRAPHES SONT REMPLACÉS PAR DES ROBOTS L’agence de presse Reuters va envoyer aux JO de Londres une équipe de robots pour photographier l’événement, rapporte Wired. 11 robots seront installés dans des endroits normalement inaccessibles à des photographes humains. Les appareils seront essentiellement accrochés au plafond des stades et un photographe au sol les télécommandera grâce à un joystick. Certains ont même été suspendus à plus de 30 mètres de haut. Chaque appareil sera équipé de trois objectifs différents (24-105mm, 70-200mm et un téléobjectif) et pourra pivoter sur trois axes. Il pourra aussi contrôler la vitesse d’ouverture, la sensibilité à la lumière et la taille de l’image. Les clichés seront ensuite envoyés directement sur le fil Reuters pour être édités. Fabrizio Bensch, inventeur des appareils photos robots avec son collègue Pawel Kopczynski, détaille la conception de ces robots sur son blog Reuters. «Sur n’importe quel événement sportif, quand il n’y a pas de place pour le photographe, ou si on a besoin de capturer un moment d’une autre perspective, on peut utiliser une technologie télécommandée. On voulait rendre possible l’impossible; tout comme les athlètes des Jeux olympiques». L’idée leur est venue en 2009, et le premier appareil-photo robot a été testé aux championnats du monde d’athlétisme de septembre 2011 en Corée du Sud. C’est à Londres que plusieurs appareils de ce type seront utilisés en même temps pour la première fois. Une initiative qui risque de fausser la concurrence. Se battre contre des robots, ça n’est «pas très fairplay» explique Wired. Mark Reblias, photographe aux JO, confirme. «Je ne peux rien faire. Peut-être que je vais devoir moderniser mon matériel et installer un matériel robotique moi aussi. Ce serait très cher, mais c’est peut-être le prix que je vais devoir payer». Pour l’instant, les 11 appareils robots prendront des photos de sports «dramatiques», selon les photographes. Le ping-pong, le taekwondo, la boxe, l’escrime, ou encore l’haltérophilie par exemple. Ils seront aussi installés au-dessus des parquets de basket, des pistes d’athlétisme et des salles de gymnastique.


France télévisions orchestre la diffusion des J.O en France, voici l’extrait d’un article trouvé sur Slate. fr et qui parle justement de cette proximité entre l’évènement et la télévision.

« LES JEUX OLYMPIQUES, PRODUIT TÉLÉVISUEL IDÉAL Les JO, c’est aussi deux semaines de surexposition télévisuelle de sport dans tous ses états. Et pour cause, la compétition est la rencontre parfaite entre le sport et les besoins de la télé. Préparez-vous à entendre parler des Jeux olympiques. A la télé, à la radio, dans les journaux. De tôt le matin à tard le soir. En période de JO, il n’y a plus place médiatique pour les insurgés syriens, le président normal ou la guerre des chefs à droite. La compétition aux cinq anneaux est devenue un évènement planétaire. Un genre de grand-messe orchestrée par les médias en live et en quadricolore. Plus que toute autre compétition sportive, les Jeux fournissent aux réalisateurs télé les trois éléments qu’ils recherchent le plus dans le sport, du rythme, de l’empathie et du spectacle. L’empathie Pendant une retransmission sportive, l’image nous montre autant les réactions des athlètes que leurs exploits. «C’est la base, confirme Jean-Bernard Marie Moles, producteur et réalisateur à la retraite. L’aléa entraîne de l’émotion, c’est cela que l’on montre.» Lors du lancer du poids, la caméra s’attarde autant sur le visage


contracté de l’athlète venant d’effectuer son tir que sur le mouvement en lui-même. Les JO offrent encore plus d’émotions. D’une part, leur fréquence –tous les 4 ans– en fait un évènement exceptionnel. D’autre part, la multiplication des épreuves permet au spectateur d’être en permanence dans plusieurs états. Jean-Bernard Marie Moles, qui est aussi titulaire d’un doctorat et réfléchit sur sa profession, note que cette tendance nous a poussé à vouloir voir l’avant et l’après des épreuves. Au rugby, la caméra est souvent présente avant les matchs dans les vestiaires. Au handball, le public s’était insurgé contre France Télévision quand celle-ci avait coupé la cérémonie de remise des médailles en 2001. L’émotion de l’épreuve ne prend son sens que dans le contexte de la concentration (ou l’assurance) avant le début et la déception (ou la joie) après. Avec les JO, le téléspectateur passe d’un état à l’autre quasiment simultanément. On sera avec le sprinteur assuré de passer les qualif’, on souffrira avec le marathonien en plein effort, on sera concentré avec le cycliste avant l’épreuve tout en se félicitant de la médaille du rameur.


Le rythme On vient de l’évoquer, mais c’est un sujet primordial. La glorieuse incertitude du sport peut être aussi ennuyeuse que spectaculaire. Pourtant, il n’y a rien de pire pour un producteur de télé qu’un temps faible. «Dans le sport, il existe des temps faibles que l’on meuble avec des interviews ou des ralentis. La télé c’est du temps plein, tout le temps», raconte notre témoin. France Télévisions l’a bien compris. Regardez leur traitement de Roland-Garros. Leurs règles sont simples: 1. De l’empathie, on préfère montrer un français en train de perdre, qu’un beau match entre deux favoris. 2. Du rythme, si un match est trop lent, on envoie Nelson Monfort interviewer quelqu’un qui n’a rien à dire. 3. Encore du rythme. Au moindre arrêt de jeu, on montre un ralenti du point précédent. Parfois il s’agit juste de voir une balle taper le haut du filet, mais au moins, ça remplit. Les JO, avec leurs 302 épreuves en deux semaines, permettent aux réalisateurs fous de s’amuser à zapper d’une épreuve à l’autre continuellement. Pour regarder une discipline en exclusivité, il reste le streaming. Le spectacle Quand on regarde une épreuve sportive on veut voir des gestes techniques improbables, des performances exceptionnelles et, si possible, historiques. Ajoutez à ces trois éléments l’exacerbation du patriotisme dans une compétition internationale réunissant 204 délégations et la possibilité de raconter de belles histoires de l’athlète amateur confronté aux plus grands professionnels du monde dans sa discipline. Vous obtenez un spectacle parfait pour le plus grand nombre, fédérateur sur des valeurs consensuelles et exportable.» Olivier Monod




information sur internet : surpuissance de l’image


Aujourd’hui avec l’expansion des réseaux sociaux l’information est partout, accessible à tous. Avec le concept de «partage» chacun relate les informations qui l’a marqué et en fait part à son réseau. Pendant les présidentielles facebook est devenu le théâtre de débats envenimés et de partages de photos en tout genre. Des caricatures ou des images glorifiantes de son candidat favori. A l’heure actuelle, chacun est son propre journaliste, on peut rédiger des articles, creer des images et les mettre en ligne comme bon nous semble. Mais ou s’arrête l’information ? Il devient difficile de trier, et l’on peut vite s’égarer dans un océan de rumeurs et de ragots en tout genres. Puis vient la question du droit à l’image, les photos volées modifiées et utilisées. Les montages, les atteintes à la vie privée. D’autre part, les politiques, les vedettes, toutes ces personnes que l’on voit dans la presse ou à la télévision sont aujourd’hui accessible via twitter et facebook, il est possible de les ajouter en ami, de leur parler et même de regarder leurs photos de vacances. L’information n’ a presque plus besoin de médiateur puisqu’elle est là, en direct. Combien de journalistes se sont fait réprimander pour avoir prononcé le tweet de trop.


Enfin il y a aussi ces populations qui aujourd’hui n’ont pas encore accès à internet et à cette prolifération d’images. L’information est très limitée et il devient même difficile pour eux de savoir ce qu’il se passe dans leur propre pays. Comment réagiraient ces peuples au contact de cet instrument médiatique ? Plus qu’un média, internet est le plus grand réseau d’informations jamais connu. Tout existe, tout y est recensé. Alors comment se profile l’avenir de ce réseau ? Est ce que le presse écrite et la télévision vont tendre à disparaitre au profit des tablettes numériques et des chaines d’information continue sur youtube ? En tant que graphiste, je réalise que les formations print sont de moins en moins recherchées. Aujourd’hui c’est un atout de maîtriser le web. Sera t’il possible un jour d’allier les deux ?

Take this lollipop est une application facebook qui met en garde contre la diffusion d’images.




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