e n  ’ l de
News Le r i o Mir
Numéro 1/20
SOMMAIRE Page 1 : Culture La journée Kulte
Page 2 : Pratique
Le Maître a dit ! / Les rendezvous / Les contacts / La rédaction. Page 3 : BD, Livres et
Le journal des lycéens de Fauré
Octobre 2008
Prix : 0,5 euro
textes Jonathan Strange & Mr Norrell / BD par Quentin Page 4 et 5 : Sur le
“toi” du monde
Remise en cause du systeme économique / Pas... le temps / “Miroir, Ô mon miroir...”
Page 6 : Musique Arcade Fire / Asian Dub Foundation
Page 7 : Coup de gueulE My self... Control / Le saviez-vous ? Corée mortifère
Page 8 : Cinéma Appaloosa / Le premier jour du reste de ta vie Technique Plug-in Vitascene
“Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque, à te regarder, ils s’habitueront...”(René Char Les matinales) Contrairement au mouton, l’âne assume son identité...Impertin...han !!
Journée Kulte 2009 ? Les anciens la connaissent. Les nouveaux pas encore. Dépêchons nous donc de pallier cette lacune. Le mot “culte” vous dit-il quelque chose ? A connotation religieuse, il peut paraître dérangeant dans un établissement laïc tel que notre cher lycée. Mais culte peut aussi faire penser à “culture”, substantif qui, contrairement à ce que peuvent penser quelques élèves manipulés, n’est pas l’apanage d’une certaine station radio !!! Mais trêve de plaisanteries ! Au sens large, la culture désigne l’ensemble des arts, des lettres, des modes de vie ainsi que des manifestations intellectuelles ou artistiques d’une société. Culture et culte ont la même étymologie : ces deux termes viennent du latin colere qui signifie habiter, cultiver ou encore honorer. Quoi qu’il en soit, il semble que ce terme renvoie à une activité clairement humaine. Depuis 2006, au Lycée Gabriel Fauré, est organisée chaque année la Journée Culte, équivalent écourté de la semaine culturelle du Lycée Baudelaire ou de la semaine des talents du Lycée Berthollet. “Écourtée”, et pour cause ! A peine une journée chez nous contre une semaine dans d’autres établissements annéciens ! Exploit à Fauré que d’obtenir la banalisation de tout un après-midi ! Vous n’y croyiez pas ? Ils l’ont fait. Et ce, deux années consécutives. Ce projet est né de l’initiative d’une classe de terminale L arts plastiques qui souhaitait créer au sein du lycée un moment différent, un moment à part, à visée artistique. Leur idée a très vite attiré d’autres élèves et le projet culte a commencé à s’étoffer. Les projets des élèves sont financés par le FSE et le CVL. Encadrés de professeurs, les élèves se sont organisés en groupe qui travaillaient sur différents thèmes : musique, danse, théâtre, ergonomie (on leur doit les fameuses toilettes rouges de R400 !), arts plastiques, cinéma, jonglage, … L’idée principale est de permettre aux élèves de travailler en autonomie, sur le long
terme, afin d’apprendre à monter un projet. Il s’agit également de favoriser l’investissement des élèves dans la vie de l’établissement en leur offrant la possibilité de concrétiser des initiatives dans leur période de passage au lycée. Cette Journée Culte fut une réussite, l’atmosphère y était festive et les représentations nombreuses. Le projet fut reconduit l’année dernière, avec le même succès. Quant à cette année, l’organisation de la Journée Kulte (le K est une innovation du cru 2008 !) est un réel combat. L’administration l’avait d’abord autorisée pour ensuite revenir sur sa décision et même arracher les affiches ! Mais un noyau dur d’élèves, ultra motivés, ont hardiment négociés avec le proviseur M. Gaucher et ont finalement obtenu gain de cause. Ce qui paraît normal puisque cette interdiction, qui peut sembler arbitraire, niait purement et simplement les libertés de réunion et d’affichage du lycéen. La Journée Culte 2008 aura donc lieu, pas d’inquiétudes ! Elle se tiendra début mai, sur une journée complète. Un programme sera établi pour la matinée tandis que l’après- midi, nous pourrons découvrir librement les différents projets présentés.Les projets en cours vont des arts plastiques à la danse, en passant par l’audiovisuel et la musique. Un concert de clôture sera organisé au gymnase. Des tracts d’information seront distribués dans les semaines à venir et le Miroir de l’âne ne manquera pas de vous informer des évolutions de cette Journée Kulte ! Nous souhaitons donc un bon courage aux organisateurs et soyez nombreux à les rejoindre afin de faire de cette journée un évènement mémorable ! A voir les photos des éditions 2007 et 2008 : http://gabrielfaure.wordpress.com/2007/09/05/journee-rose-2/ Alice
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édito Le journal de Fauré, saison 2, c’est parti. La presse écrite se meurt, qu’importe, la résistance s’organise. La communication virtuelle est décidément trop virtuelle pour être honnête. Les journalistes de Sumbalein, le journal de l’an dernier, sont tous partis...ils ont malheureusement eu leur bac...Ce sont des choses qui arrivent décidément trop souvent dans les lycées. Mais de courageux repreneurs ont jeté leur dévolu sur le navire en péril pour le remettre à flot. Et pour bien marquer leur territoire, ils l’ont rebaptisé... Voici donc le Miroir de l’Âne, pour vous servir...N’hésitez pas à venir grossir l’équipe de rédaction et à tenter l’aventure. Nous travaillons le vendredi de 12h30 à 13h30 en salle T.203 (salle informatique) et sur internet.
Photos Les images sont notre lot quotidien. Le Miroir de l’Âne fait appel à votre coup d’oeil pour nous
présenter le lycée tel que nous ne le connaissons pas. N’hésitez pas à nous envoyer vos photos...
S E G
A M I
Les toilettes de l’étage R.400 ont été refaites par les élèves dans le cadre de la journée culte 2007...
La danse en 2007 (en bas) et 2008 (en haut)...
Bonne lecture...
IMAGES
E.D (Epicerie Culturelle...ouvert le dimanche)
“Ah, si on m’av ait dit !” -Ben voilà, c’e st fait...
Pratique Les rendez-vous Incontournables... - Le journal : tous les vendredis, de 12h30 à13h30 en T203. (Salle informatique) -Préparation de la journée Kulte tous les lundis, de 17h30 à 19h00 en salle d’étude. percu.alex@laposte.net Partie danse : les mercredi et vendredi (pour plus d’infos, contact : edouardhue@hotmail.fr
Les contacts : Le mail : miroir@googlegroups.com Le GoogleGroup : http://groups.google.fr/group/miroir
Le
- Le CVL (Conseil de Vie Lycéenne) Institution composée majoritairement de lycéens, chargée d’élaborer des projets “vie scolaire” - Le FSE (Foyer Socio Educatif) Association loi 1901, qui finance une grande partie des projets culturels de l’établissement. (Responsables : B.Vadon, E.Coudray).
Responsable de publication Emmanuel Delessert La Rédaction Quentin Robert Zoé Grumberg Coralie Dubost Julie Moreaux Laurène Lejeune
maî- Un projet théâtre est en cours tre a dit ! de réalisation. Le roman de Christophe Rouviller Cabaret Rouge Midi Trente sera adapté pour le théâtre. Le projet est ouvert aux élèves. Début des séances dès la rentrée des vacances de Toussaint.
Audrey Dubost Ines Lombardo Jules Garreau Alice Nikolli Océane Kummer Charleen Charon Emmanuel Jung
« Dans un texte de philo, y’a du biscuit » Mr Delessert « C’est comme un pet sur une toile cirée » Mme Lewy Berthaud
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B.D, livres & textes ncore... e t n e t is x e s les livre Si, si !
«FAURÉ-VEUR»
Humeur mineure
«Un jour ou l’autre, le livre se fermera. Et ce jour-là, ce sera trop tard. Une page se tourne. Encore une. Le livre commence à être épais. Un été de plus derrière nous. Eté 2008, Adieu. On accumule les souvenirs. Et avec eux les fous rires, les coups de gueules, les expériences, les exploits, les erreurs, les photos, les rencontres. Toutes ces petites choses qui tissent ce présent, lui donnent de la matière. Ce présent qui deviendra passé. Qui d’ailleurs est déjà passé. Un été de plus est fini. Finies les soirées qui n’en finissent pas, finies toutes ces heures à parler, à se refaire le monde. La routine reprend : bus, lycée, dodo. Adieu la chaleur, l’insouciance. Bonjour le stress et la mélancolie. Et ce jusqu’à juin. Et là,
ouvrages à découvrir
“L’Art invisible” de Scott McCloud “La bande dessinée, art séquentiel” de Will Eisner
boum ! Diplôme National du Baccalauréat. Qu’on obtiendra, pour la plupart, je le sais. Avec mention, pour beaucoup. On dira adieu aux « années lycée ». A ces années qu’on a rêvées plus que vécues. Vous les avez vues passer, vous ? Pas moi… Puis l’été recommencera. A la fois différent et éternel. Eternel dans ce qu’il aura d’ultime, de frontière. Dernier été d’une époque achevée. On sortira (beaucoup), on se reposera (un peu), on travaillera (juste ce qu’il faut), on sortira (tellement). Sans réfléchir. Et après… Et après ? Et après, on oubliera. On oubliera Fauré, on oubliera la grande majorité de ces gens qui auront partagé notre quotidien pendant trois ans. On oubliera ce qu’on a été pour se concentrer sur ce que l’on va devenir. Il restera les vrais, et encore. Et
tout recommencera : une autre époque, d’autres lieux, d’autres gens. On continuera à accumuler les souvenirs. Jusqu’à ce que le livre soit plein. Qu’on le referme. Pour toujours. A ce moment la, on dira Adieu, encore une fois. Adieu à notre Jeunesse cette fois. Et un autre livre s’ouvrira, prêt à être écrit. Je l’appellerai VieActive. Oui ces mots fonwest illusoire. On fera comme tout le monde, on grandira. On oubliera. Puis on vieillira et une fois sur le point de mourir, on se souviendra. De ce qu’on voulait être, de tout ce qu’on voulait faire et accomplir. Et ce jour-là, on ouvrira les yeux sur ce que l’on est devenu. Mais cette prise de conscience, trop tardive, ne servira à rien. Notre vie sera finie et on n’aura pas accompli le tiers de ce qu’on s’était promis de faire. Alice
Jonathan Strange & Mr Norrell
Quentin
Deux magiciens (Mr Norrell et Jonathan Strange) font leur apparition en Angleterre sur fond de guerre Napoléoniennes. Ils mettent leur art au service de la guerre contre les Français mais bien vite les pratiques sombres de Stange déplaisent à Mr Norrell qui lutte pour rester le seul vrai magicien tandis qu’un être féerique manigance autour d’eux. Ce premier roman de Susanna Clarke, dans le style d’une œuvre romantique, pétrie d’aventures et de féérisme s’inspirant des légendes anglaises et de la comédie de mœurs à la Jane Austen nous propose une histoire de magie comme on en a jamais lu! Les personnages finement travaillés, les péripéties qui s’enchaînent sans rien laisser au hasard font toute la vraisemblance du roman dont certain diront qu’il
rivalise avec l’œuvre de Tolkien. L’auteur crée elle-même un monde magique qu’elle enrichie de notes qui le rendent plus réel encore et c’est avec délice que le lecteur se prend au jeu. Bientôt il vous sera difficile d’imaginer la guerre d’Espagne et Watterloo sans magiciens. A lire ! Meilleur livre de l’année par le Times magazine .Prix Hugo, Prix des Lecteurs le livre de poche.
Jonathan Strange & Mr Norrell édition « Le Livre de poche » 30955 10€
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Quelque part ...sur le “toi” du monde
Remise en cause du système économique Il semble impossible que ça vous ait échappé, sauf peut-être si vous habitez dans une grotte ! L’ économie mondiale est en crise. Pour nous autres pauvres lycéens, ce phénomène pourtant omniprésent dans l’actualité peut paraître nébuleux en raison de l’obscurité des termes économiques employés. Le Miroir de l’âne l’a décrypté pour vous ! Tout commence aux États-Unis (comme beaucoup des graves problèmes que connaît de nos jours notre planète) avec d’innovants prêts immobilier cependant plutôt risqués. En effet, les intérêts payés sur ces prêts augmentent au fil du temps. C’est ce que l’on appelle dans le jargon économique des prêts à taux variables. De plus, ces prêts ont été accordés à des ménages non solvables c’est-à-dire que les banques savaient pertinemment et ce, dès le départ, que ces ménages ne seraient pas en mesure de rembourser leur emprunt. Ainsi, beaucoup de ménages à faible revenu ont pu acquérir un bien immobilier. Mais très vite, ils se sont vus dans l’incapacité de rembourser leur banque en raison de la montée en flèche des intérêts. Dans ce cas, les banques saisissaient les maisons. Ce stratagème leur rapportait dans la mesure où le marché de l’immobilier était à la hausse. Ce qu’elles n’avaient pas prévu, c’était que l’immobilier allait s’effondrer. C’est ce qu’il s’est passé. Les prix de l’immobilier chutant, les banques n’ont pas retrouvé leur mise. Elles récupéraient des biens immobiliers qui n’avaient plus de valeur. Ces banques américaines ont donc essayé de se débarrasser de ces titres qui ne valaient plus rien. De nombreuses banques mondiales les ont rachetés, sans forcément savoir que ces titres n’avaient plus de valeur. Cependant, ces dernières s’étaient au
Pas...le temps
préalable assurées auprès de grandes compagnies d’assurance. D’où l’effet boule de neige : la faillite des petites banques a entraîné la chute de ces Le rythme de vie s’accélère : c’est ce que des grandes compagnies d’assurance (faillite scientifiques britanniques ont démontré en se basant sur le rythme de marche des d’AIG par exemple). La bourse s’est affolée, ainsi que les piétons. Des expériences menées dans 32 gouvernements. Ceux-ci ont essayé villes de par le monde ont montré que les de remédier à la situation en mettant citadins marchent 10% plus vite en moyen place des mesures telles que la enne qu’au début des années 1990. Cette nationalisation des organismes en accélération est due à l’utilisation de faillite, ce qui, à grande échelle, pourrait technologies comme Internet ou les témenacer le caractère libéral du marché. léphonnes portables. Notre mode de vie Les banques centrales se sont également trouvées impliquées : elles ont du s’est en effet adapté en fonction des avanréintroduire dans le système financier cées technologiques : aujourd’hui, avec la téléphonie mobile, un message peut être des sommes colossales de liquidités.
envoyé, reçu et lu en quelques secondes. De ce fait nous devenons plus pressés. Cependant, cet empressement est considéré comme dangereux pour la santé. Les personnes pressées sont stressées, passent moins de temps avec leurs amis, n’ont pas le temps de faire de l’exercice, mangent peu ou mal, boivent et fument plus. Elles sont moins disposées à aider les autres et ont plus de risques d’être victimes d’une maladie cardiaque. Que retenir des hypothèses et des pourcentages de ces scientifiques anglais qui n’ont rien trouvé d’autre pour gagner de l’argent que de chronométrer toutes les personnes qui se déplaçaient à pieds dans une trentaine de villes ? Hé bien ! à partir de maintenant, ne vous pressez plus pour arriver à l’heure en cours, prenez justeCependant, à long terme, cette crise ment votre temps, arrivez en retard, pour ne risque-t-elle pas de mettre en péril montrer à tout le monde en quoi consiste le système capitaliste tel que nous le une vie saine, et si les profs ne comprenconnaissons ? nent toujours pas votre démarche, ditesleur que vous ne faites qu’allonger votre espérance de vie... Mais le problème fondamental que pose cette crise (déjà plus importante en volume que la crise de 1929) est la perte de confiance dans le système bancaire mondial. La création monétaire repose en effet sur l’accord de crédits par les banques, qui est à l’origine même de la crise que nous traversons. De plus, aujourd’hui, l’argent n’a plus rien de concret, il est totalement dématérialisé. Ce caractère immatériel de l’argent nécessite donc une confiance absolue dans le système monétaire, confiance profondément ébranlé (pour ne pas dire envolée) par l’intervention de cette crise. Cependant, il faut remarquer qu’à ce jour la crise n’a touché que les banques financières, elle n’a pas encore atteint la population lambda.
Par Zoé et Alice
© Chappatte
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...sur le “toi” du monde Le vent tourne Le scrutin approche, la tension monte. Vous avez tous entendu parler des élections présidentielles aux EtatsUnis. Barack Obama, le candidat démocrate est à ce jour en tête des sondages avec plus de 50% des intentions de vote contre environ 40% pour John McCain, le candidat républicain. En effet, l’intervention de la crise financière a coûté cher aux républicains, jusque-là plutôt populaires. Rappelons que McCain est le direct successeur de Georges Bush : même appartenance politique, mêmes tendances économiques… Vétéran de la guerre du Vietnam, John McCain a aujourd’hui 72 ans. Sa campagne est d’ailleurs très axée sur son patriotisme et sa grande expérience, sa carrière politique. Obama est donc dénigré : on le présente comme incapable de faire face aux menaces internationales, en particulier aux menaces terroristes. Car l’argument sous-jacent appartient à un autre registre. Obama étant noir, il est victime d’un racisme, triste phénomène qui est toujours latent aux EtatsUnis. En plus de penser qu’il aurait une attitude amicale envers les pays soupçonnés de cautionner le terrorisme (et en particulier le terrorisme islamique), beaucoup d’américains ne veulent tout simplement pas de Président noir à la tête de leur pays. Mais la crise financière aura cependant rapporté à au moins une personne ! En effet, en tant que direct successeur de Bush, que l’on rend en partie responsable de cette crise, McCain n’apparaît pas aux yeux des américains comme le plus compétent pour régler la crise. Ainsi, par défaut, Obama s’en trouve valorisé. Les américains le considèrent capable de redresser la situation. Avec ce retournement de situation, on commence à réentendre parler de l’âge trop avancé de McCain pour devenir Président. Le vent tourne donc, en faveur des démocrates. Cependant, et en dépit des sondages, il se pourrait que le fond raciste de la société américaine ait raison d’Obama car même si les mouvements néonazi ou les membres survivants du Ku Klux Klan ne sont que minoritaires, la majorité de la population américaine garde de tenaces préjugés envers les noirs. Rendez vous donc le 4 novembre pour les résultats ! Et en attendant, je vous propose d’aller jeter un œil par curiosité aux clips de campagne que tournent presque chaque jour les deux candidats. Ils sont disponibles sur You Tube. En France, cette pratique étonne mais elle est tout à fait normale, et même traditionnelle, aux Etats-Unis. Les candidats tournent de petits vidéos clips diffusés en prime time qui font leur propre éloge ou descendent en flamme leur adversaire. Certains sont même comiques, à l’image d’un clip d’Obama qui énumère toutes les fâcheuses ressemblances entre Bush et McCain. A voir absolument, un des clips de McCain, très axé sur le patriotisme, qui a été détourné avec des images des Simpson ! Rafraîchissant. Alice
“Miroir, Ô mon miroir, dis moi...” Après son triomphe électoral en avril dernier, Silvio Berlusconi, à nouveau Président du Conseil italien, s’assure un gouvernement résolument à droite et profite d’une opinion publique favorable. Les nouvelles mesures, ambigues à nos yeux étrangerssont populaires chez notre voisin transalpin. Le « berlusconisme » ressemble de plus en plus au fascisme, s’alarme l’ancien résistant Giorgio Bocca, cité dans Courrier International. En effet, la coalition de droite menée par Berlusconi soutient régulièrement la réhabilitation du fascisme en tentant de l'absoudre de ses pages les plus noires. Ainsi Gianni Alemanno, maire actuel de Rome au passé fasciste et l’un des leaders de la tendance radicale de l’Alliance nationale (formation hyper nationaliste italienne), a défendu le fascisme dans Corrieredella Sera en le dissociant de dérives telles que les lois raciales qui sont « le mal absolu ». De même, le ministre de la Défense et président de l’Alliance Nationale, Ignazio La Russa, rendait hommage aux com-
battants de la « république sociale de Salo » qui étaient restés fidèles au Duce après le renversement d’alliances de l’Italie en 1943. La valorisation de la culture fasciste passe également par des projets concrets tels que la valorisation de l’architecture fasciste dans les "città di fondazione", villes italiennes fondées ou révisées sous la direction de Benitto Mussolini (1883-1945) pendant la période du «Ventennio fascista » entre 1922 et 1945. Mais Berlusconi a su s’attirer l’approbation publique grâce à une campagne électorale axée sur la sécurité et la peur des immigrés, et en s’appliquant à réaliser une
bonne partie de son programme depuis son entrée en fonction. Le fait qu’il ait la mainmise sur la télévision italienne et puisse ainsi diriger l’opinion publique joue aussi en sa faveur. Il a réussi à évincer l’opposition, peut-être par ses mérites, mais aussi par l’absence de mérite du Parti Démocrate, dont les dirigeants sans cesse contestés n’arrivent pas à s’imposer. Enfin l’assimilation mécanique du law and order (ensemble de normes sévères imposées pour forcer les criminels et les délinquants à marcher droit) encouragée par le gouvernement justifie sans doute l’absence de réaction de l’opinion publique face à certaines décisions. Par diverses mises en scène, l’opinion pblique est maintenue sous pression dans le cercle vicieux de la peur. Une campagne de haine et de discrimination raciale lancée contre les immigrés en est l’illustration ; ainsi, le problème Roms a débouché sur l’adoption du fichage des Roms de plus de 14 ans présents à Rome, Milan et Naples. L’adoption le 24 juillet par le Parlement du « paquet sécurité » contre l’immigration clandestine et la criminalité est particulièrement significatif : création d’un délit d’immigration clandestine, renforcement des peines contre l’accusé immigré clandestin, expulsion facilitée des immigrés irréguliers, punition à l’encontre de propriétaires abritant des clandestins. De plus, elle prévoit le déploiement d’environs 3000militaires pour protégers les sites « sensibles » des villes principales du pays, ainsi que le renforcement des pouvoirs des maires dans le domaine de la sécurité. Enfin, elle accorde l’immunité judiciaire aux quatre plus hautes charges de l’état, donc au président du Conseil. Le chemin vers un nouveau totalitarisme n’est donc pas si incroyable pour Giorgo Bocca : peur de l’étranger, acceptation d’un fascisme (même revu), impunité du gouvernement… la démocratie est pas à pas dévalorisée voire violée. Comme le souhaite le journal Famiglia Cristiana : «Espérons que ne se concrétisent jamais les craintes d’une renaissance chez nous d’une autre forme de fascisme». Audrey
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! u e p n u e t Musique u o Ec Arcade fire Arcade fire, groupe canadien formé en 2000 autour du couple Win Butler/Régine Chassagne, à l’origine de deux albums transcendants : Funeral (2004) et Neon Bible(2007), surprend toujours de par son originalité et de par la puissance de ses chansons. Comment définir le genre de ce groupe ? Dire que c’est du rock parait beaucoup trop primitif. Pour ceux qui écoutent, cela semble sans doute indescriptible par ailleurs. Pour ainsi dire, depuis les grands groupes de rock des années 1960, aucun nouveau groupe n’avait suscité un tel engouement. Est-ce en raison de l’effet qu’ils provoquent sur les foules en concert ? Certains parlent d’un effet quasiment mystique. Le groupe est quelquefois comparé à un messie, il hypnotise les foules allant parfois jusqu’à provoquer les pleurs du public sur certaines chansons. Mais qu’est ce qui provoque cette folie ? Aux premiers abords en effet, le groupe parait très mystérieux. Composé de 10 musiciens maniant de la guitare jusqu’à l’orgue et habitant tous ensemble dans une ancienne église, on pourrait croire à une sorte de secte. D’ailleurs, le titre de leurs albums représente assez bien ce côté étrange. Mais le titre du premier album Funeral n’est en fait pas anodin. Durant l’enregistrement de l’album, tout le groupe a souffert de nombreuses pertes dans leurs familles respectives et a ainsi décider de leurs rendre hommage. Cependant, ne soyons pas rebuté à l’annonce d’un album morbide. Bien que d’une infini tristesse, cet album est réellement un disque impressionnant. Aucune erreur, que ce soit du côté des mélodies ou bien des paroles. Ainsi, l’enfance et la mort sont deux thèmes prépondérants de l’album. Comme dans Tunnels ou deux enfants tentent de creuser un tunnel dans la neige afin de rester éternellement dans le monde
de l’enfance et de ne pas être atteint par la perversité du monde adulte. Quatre chansons s’appellent ainsi «neighbordood » (quartier ou voisinage), thème étroitement lié à ceux de l’enfance et de la mort. Le quartier étant la communauté, l’endroit où l’on retrouve ses amis permettant ainsi a chacun de partager la tristesse et la mort omniprésente dans la vie de tous les jours. La musique est bien évidemment en accord avec ces thèmes. Qui n’a pas frissonné a l’écoute de neighborhood#1 (Tunnels), la première chanson de l’album, au son de ce piano qui semble pouvoir emmener les morts au paradis ? Les mélodies, bien que peu évidentes aux premiers abords, se livrent progressivement, et dévoilent une richesse instrumentale hors du commun. Tout au long de l’album se suivent des mélodies puissantes. Le violon nous fait trembler, la superposition de voix de Win Butler et de Régine Chassane a de quoi émouvoir aux larmes, l’effet de chœur ainsi que l’orgue sont transcendants. Neon Bible, le deuxième album, n’a aucun moment de faiblesse. Sous chaque chanson paraissant tout d’abord anodine, se cache un trésor de créativité. Au fil des écoutes, on s’aperçoit que la voix de Win Butler s’est affirmée, pouvant passer de la sobriété comme sur le titre éponyme de l’album « neon bible », allant jusqu’au déchainement comme sur « intervention » ou bien la fin de « my body is a cage ». Enfin, alors qu’un grand nombre de morceau de Funeral se terminaient en instrumentale entrainante mais aux nuances encore folk, les finaux sont ici beaucoup plus denses avec un orgue plus que puissant qui nous rappelle indéniablement le son d’une église… Mais justement, le dernier arcade fire n’aurait-il pas été enregistré dans une église ? L’un des groupes indie les plus connu du moment n’a pas fini de surprendre… Zoé
Asian Dub Foundation Asian Dub Foundation est un groupe britannique dont les influences vont du dub au ragga, en passant par le hip-hop, le punk (ils reprennent notamment « Police on my back » des Clash sur une démo du même titre…), le dancehall, le drum’n’bass, le jungle, et même les chansons folkloriques bengal … Depuis leur création en 1993, ils ont acquis une notoriété internationale, notamment grâce à leur prise de position politique contre le capitalisme ainsi que le rascisme et l’intolérance dont est victime la communauté asiatique au Royaume-Uni. L’aventure Asian Dub Foundation commence véritablement au sein de la Farringdon Community Music House à Londres, où des ateliers étaient conçus pour enseigner aux enfants d’origine asiatiques les bases de la technologie de la musique. Là, un des responsables des ateliers, un dénommé Aniruddha Das, dit Dr. Das, entreprend de monter un sound system avec un élève, Deeder Zaman, dit Master D, un rappeur bengali de 14 ans, et John Pandit, qui deviendra Pandit G. Le sound system fait ses premières démos en 1993, dans un climat de violence antiasiatique. Il ne se fait pas attendre alors pour lancer des textes engagés… Au fil du temps, le groupe acquiert en notoriété et accueille de nouveaux membres, comme Chandrasonic, réputé pour sa singulière manière de jouer de son instrument : utilisant les distorsions au maximum sur une guitare qu’il accorde comme un sithar, il lui arrive bien souvent de jouer avec un couteau… Parmi la dizaine d’albums que compte leur discographie, je vous conseille « Facts and Fiction », leur tout premier, paru en 1995, ainsi que « Enemy of the Enemy » (2003). Un nouvel album doit paraître prochainement… En concert au BRISE-GLACE le 4 décembre
Avis à tous les nouveaux pirates de l’ère technologique ! Ecouter de la musique est votre lot quotidien ? Vous êtes jeunes et vous êtes pauvres ? Tous les moyens sont bons pour satisfaire vos désirs ? Le téléchargement illégal est puni par la loi mais vous passez outre et risquez aveuglément votre intégrité ? DEEZER est fait pour vous ! Rare site légal à proposer de la musique gratuitement, sans limite et en quantité, il vous permettra d’assouvir vos désirs d’écoute, sans ne plus courir aucun risque. Zoé
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CORÉE MORTIFÈRE
!! t u u u u u Coup uuu gueule... Chude My Self...control Ce n’est peut-être qu’une impression mais il semblerait que nous soyions beaucoup plus nombreux cette année au self dont l’organisation ne cesse de changer. En plus d’être déjà nombreux nous accueillons nos voisins collégiens des Balmettes, mais ceci n’est pas une nouveauté. Début septembre le passage prioritaire était encore d’actualité mais il a subitement disparu semant la panique (euh oui, tout est relatif!) chez les élèves. Nous n’avons pas eu d’explication ni d’excuse. Un malheureux mot à été scotché à la vie scolaire et à l’endroit désormais désert du passage prio. Il est juste dit que les élèves terminant à 11h sont prié de passer à 11h30. Sauf que les élèves recommençant les cours à 13h ou ayant leur cycle de piscine ne sont pas pris en compte. L’attente pour accéder au self devient alors de plus en plus longue et l’exaspération est de plus en plus présente. On se bouscule, on crie, on se pousse, les plus chanceux sont ceux dont la tête dépasse du troupeau. Les autres passent après. C’est la loi du plus fort ! Mais quelle attente ! Une demi-heure de queue pour pouvoir retirer un plateau et tant pis pour les têtes en l’air ayant oublié leur carte. Vient ensuite la périlleuse aventure de l’obtention d’une entrée, d’un plat chaud, d’un dessert et d’un malheureux bout de pain (heureusement qu’il existe d’ailleurs !) mais là encore il
faut faire le parcours du combattant ! On recommence à se bousculer sauf que la mission devient plus délicate car les plateaux sont pleins alors on se retrouve vite avec une tâche de sauce ou de crème au chocolat sur la manche.
Dans votre état d’adolescent incompris, il a déjà du vous arriver de penser que cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue… Se lever tous les matins à 6h30, quelle torture… Pour chasser toute pensée de ce genre de votre tête, vous devriez faire l’expérience de vos propres funérailles. C’est-à-dire, lire votre testament et vous enfermer dans un cercueil. Hmm… Sceptiques ? Pourtant, le concept du « bien-mourir », lancé en 2004 en Corée du Sud, a déjà séduit près de 50 000 personnes. Dans un pays où le taux de suicides est le plus élevé, une idée de ce genre peut se révéler en effet profitable. Quelques entreprises ont même déjà construit leur propre salon funéraire. Mais en quoi consiste exactement ces funérailles fictives ? Sur un fond de musique solenelle, on lit son testament et on adresse une bonne parole à ses amis et à sa famille, « à Béber (traduction en français), mon bouldogue, à Sabrina, ma chatte, à Paul, mon poisson rouge, je vous aime et vous dit adieu ». Il arrive parfois que le ou la futur(e) mort(e) ne puisse retenir ses larmes, et la scène n’en devient que plus tragique… ( Il est utile de préciser que ces funérailles se font en groupe, ainsi, on peut imaginer qu’ils sont peut-être une vingtaine dans la salle à sangloter et à appeler leur chien « Bébêêêr ! » avec des trémolos dans la voix…) Après la lecture du testament, on s’allonge dans un cercueil. Un croquemort en habit traditionnel vient refermer et clouer le couvercle avant de verser de la terre dessus. Ensuite, les pompes funèbres quittent la salle pendant cinq minutes, le temps pour les morts de se rendre compte de l’absurdité de leur situation : ils sont enterrés, comme des morts, et pourtant ils sont vivants. Toute cette mise en scène peut sembler ridicule, et pourtant, les « défunts » prennent tout cela au sérieux. Ils repartent, le porte-monnaie plus léger (un enterrement de ce genre coûte dans les 300 000 wons, soit un peu plus de 150 euros) et se mettent à regretter leurs erreurs et prendre conscience de la beauté de la vie. Hé bien, si vous en avez un peu marre de votre vie, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
Ce self n’a peut-être pas été conçu de manière pratique mais ce n’est pas une raison pour réserver toute une aile aux chers collégiens ! La disposition éclatée n’est pas des plus idéales mais nous, lycéens, sommes beaucoup nombreux et nous pourrions normalement accéder à Coralie l’autre borne de distribution de plats chauds. Pour réguler le trop plein d’élèves au self, l’hypothèse d’un espace sandwich ou d’une cafétéria à l’intérieur de l’espace Fauré à déjà été évoquée. Mais comme d’habitude les projets ont du mal à percer le jour. À vous d’agir !
Débris
d’huma
nités so
nores
Côté Cave(s)
Océane
Le Savions-nous ?
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Appaloosa Ou sont passés les western d’antan ? Avec de l’action à tous les coins de saloon, des cadavres à tous les coins de locomotives ? Appaloosa perd le pari, et ne rallume pas la flamme des colts de John Wayne, Henry Fonda ou Gary Cooper. Une présence honorable, à défault de prestance, pour Ed Harris et Viggo Mortensen mais une erreur de casting monumental dès le début qui ne vous loupe pas, si des fois vous l’aviez loupé. René Zellweger pas encore descendue de sa locomotive, toute greluchement endimanchée, empotée de valisettes et cartons à chapeaux, fait déja la cour à Ed Harris avec une voix française des plus irritantes.Ils ont dû faire un concours de la voix la plus niaise possible pour le rôle féminin... Remarquez-que, ça colle plutôt bien aux mimiques de la Renée... Et Ed Harris qui justement de sa belle voix grave ne trouve jamais ses mots. C’est pas grave, son fidèle bras droit le grand Viggo joue pour l’occasion le rôle du petit Robert en cas de panne : “Inca... incaré..., rhha aide-moi, comment on dit ? Incarcération ?! Ah, voila ! Merci. On vas t’incarcéré bandit, assa... assins... rhaaa ! Des dialogues palpitants et littéraires (sic) qui renouvellent le genre du western (re-sic). Il est apparement difficile pour M. Harris de mener deux combats de fronts (acteur et réalisateur pour Appaloosa), ce qui donne au final un western timoré, qui fait tout à moitié. Une moitié de méchant (Jérémy Irons, secouez-le nom d’un p’tit ch’val de bois ! ), des rôles secondaire transparents, des cadrages plan...plan... des paysages presques absents , du moins sous-utilisés, un duo de héros bien moins charismatique et ravageur que souhaité (la faute aux dialogues encore une fois) et une grosse bétise pour LE rôle féminin du film... Attendons toute-fois le DVD pour le revoir en V.O si le courage du cowboy solitaire est avec nous. Mais bon, Appaloose quand même un peu... Jules
Technique Adeptes du montage, amoureux de la vidéo, voici ici votre rubrique montage! A chaque édition découvrez un nouveau plug-in de montage, un nouveau logiciel ou encore un tutorial pour Adobe Première Pro! Posez vos questions et découvrez de nouveaux procédés de montage expliqués pas à pas, et pourquoi pas des liens vers des sites et des forums où trouver vos réponses ! Plug-in VITASCENE Produit par ProDAD, VITASCENE est disponible en plug-in pour Adobe Première Pro 1.5 et CS3 (mais également pour Movie Maker, avid et pinnacle). Programme utile pour les amateurs d’effets visuels il vous permettra de créer des effets dans un style TV (publicités, intro d’une émission…) mais peut également être utile pour mettre en valeur l’esthétique d’un plan. Le programme propose filtres et transition. Sont disponibles des effets brillances, Film ancien, Flou, Rayonnement, Etoiles…
Ciné
Mais reg
arde !!
Le premier jour du reste de ta vie, de Rémi Bezançon. Avec Jacques Gamblin, Zabou Breitman, Marc-André Grondin, Cécile Cassel...
Le deuxième long-métrage de Rémi Bezançon a beaucoup fait parler de lui depuis sa sortie. En effet, il présente de façon originale l’histoire d’une famille racontée sur 15 ans, ce qui nous permet de voir évoluer et grandir les personnages, chacun à sa manière. Face à tous les évènements importants de la vie, les uns restent calmes et les autres partent en vrille, tout ça raconté avec un humour mordant et une tendresse présente du début à la fin. On voit donc des looks changeant au fil des années, les fréquentes engueulades avec les parents, les déceptions sentimentales, les perpétuelles remises en question où il y a un passage obligé... Tout le monde est forcément passé par là donc toutes les générations sont concernées; quelque soit notre âge c’est impossible de ne pas s’identifier à un des personnages. Même si on pourrait avoir tendance à croire que c’est un film qui ne ferait que nous rappeller notre habituel chaos familial, ce n’est pas le cas ici car le réalisateur s’efforce de nous montrer que chaque famille n’a jamais la même histoire et que c’est à chaque fois un recommencement.Il y arrive avec succès, avec un casting très bien choisi et constitué entre autres de jeunes acteurs comme Déborah François ou Marc-André Grondin qui apportent un mélange de fraîcheur, de mélancolie et d’humour. L’histoire de ce film, on la connait; on la vit. Et on aime. Inès
>Formats d’importation ASF, AVI, BMP, GIF, JPEG, PGM, PNG, PPM, PSD, SGI, TARGA, TIFF, WMF >Formats d’exportation AVI, JPEG, PNG, PPM, SGI, TARGA, TIFF >Standard vidéo PAL, NTSC, HD >Matériel requis Carte graphique DirectX 9 avec Shader 2.0 Carte graphique 256MB min. >Fonctionne sur Windows 2000, Windows XP, Windows 2003, Windows Vista Téléchargeable gratuitement sur: http://www.prodad.de/fr/vitascene_std_details.html BON MONTAGE !! Quentin
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