Digital d’octobre 2020
N° 13
Editorial :
çon de faire camerounaise les enseignements que Saint Joseph Manyanet nous a donné. Ce n’est pas facile, bien sûr. Mais ce notre défi. Et nous ne le refusons pas. Les pas sont là. Et, petit à petit, nous avançons ensemble.
Nous commençons une nouvelle année. C‘est une nouvelle expérience, un nouveau pas de la Congrégation dans ces terres camerounaises. L’année passée nous avons commencé notre éditorial avec les mêmes mots. Mais cette année prend un sens différent. Dans un an plusieurs choses ont passé. Nous avons eu un confinement, des illusions, des découragements, des bonnes et des mauvaises expériences. Mais tout doit nous faire grandir en tous les aspects. Un nouvel horizon est devant nous. Après 6 ans, nous devons consolider notre présence au pays. Nous le faisons en enracinant le charisme manyanetien au Cameroun. En essayant de traduire à la fa-
Présentation: P. 3-6 Communauté: La famille première école : analyse à la lumière P. 7-8
Théologie: Une lecture de l’encyclique Fratelli Tutti
P. 9-10
Philosophie: La critique sociopolitique au regard de la pandémie P. 11-12
Blagues et conseils: P. 13
Chronique : P. 14-15
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Préséntation dé la communauté 2020-2021
Je suis P.
José María Juanpere, SF, et j’ai été nommé comme directeur du complexe Saint Joseph par la convention de travail conjointe entre le Diocèse et la congrégation.
Je suis religieux depuis 31 ans et prêtre depuis 20 ans. Toute ma vie pastorale je l’ai faite autour des écoles.
P. Emilio BERBEL MARTINEZ Age: 50 ans Années dans la communauté: 35 Anciennes communautés: école de les CORTS, San Adres, Villa franca Et mission à Yaoundé. Taches: 4ème année comme for mateur, secr étaire de la communauté et aumônier de du complexe saint Joseph de Mvolyé. But: consolidation de la maison de for mation avec les deux étapes, la pastorale au complexe Saint Joseph et le guidage des aspirants et nouveaux frères dès l’année prochaine.
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Lés
Préséntation dé la communauté 2020-2021 Fréré/futur Novicé Après ma naissance mes parents décidèrent de m’appeler Éric Stéphane TCHUENTE. Je suis issu d’une famille de quatre enfants et j’occupe le second rang. J’ai donc à cet effet deux sœurs et un frère. Je pense que je suis une personne qui aime bien blaguer et beaucoup en ce sens où ces attitudes aident non seulement à demeurer dans la joie mais aussi qu’elles sont thérapeutiques. J’aime également les travaux champêtres, la lecture et la méditation personnelle de la Parole de Dieu. Le jeune que je suis est religieux au sein de la Congrégation des Fils de la Sainte Famille Jésus Marie Joseph. Mais avant d’arborer cet attribut de religieux j’ai été aspirant et par la suite postulant avant de faire le noviciat en une année du côté de la Colombie. Au jour d’aujourd’hui Je suis en première année de théologie à l’université Catholique d’Afrique Centrale. Que dire de plus ? Juste que la vie communautaire est belle et captivante, c’est en fait ma deuxième famille
Je
me nomme Charles Chima OKOROIG-
BO, né le 25 février 1992 à ONITSHA, ANAMBRA STATE du NIGERIA. Issu d’une famille catholique et fervente de 08 enfants, je suis étudiant en licence III en faculté de Théologie de l’Université Catholique d’Afrique Centrale (UCAC_ICY). Par ailleurs je suis Postulant et candidat Novice, et étudiant en langue espagnole au Centre Culturel Espagnol (CCE) de Yaoundé.
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Préséntation dé la communauté 2020-2021 Aspirants
Je sui Gracia BAYA, originaire de la République Démocratique du Congo, étudiant à l’Université Catholique d‘Afrique centrale en 2ème année théologie. Je sui heureux de commencer cette nouvelle année dans la communauté des Fils de la Sainte Famille avec les nouveaux et par la grâce de Dieu.
Je suis Thaddée BELOBO OMGBA aspirant au sein de la congrégation des fils de la sainte famille délégation Espagne-Cameroun je suis à l’entame de ma deuxième année d’expérience en passant en philo II. Mon objectif en cette nouvelle année de formation est de faire un pas de plus dans mon cheminement vocationnel afin de parvenir et d’être un futur religieux et prêtre dans les années à venir que le Père de toute bonté et de miséricorde m’accorde cette grâce et qu’il vous bénisse.
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Préséntation dé la communauté 2020-2021
Originaire du sud Cameroun, mes parents m’ont donné le nom de MBASSI AWOA Alphonse David. Je suis né le 30 décembre 1998 à Yaoundé. Au sein de la congrégation des fils de la sainte famille, je parcours l’étape de l’aspiranat, couronnée par les études de Licence II en philosophie à l’Institut Supérieur de Philosophie Saint Joseph Mukasa (ISPSJM). Au cours de cette année j’entrevois fournir plus d’efforts que l’an dernier en ce qui concerne mon processus vocationnel, et ce sur tous les plans.
Je
me nomme Roger Patrick FOUDA, je suis né le dix-huit novembre 2001 à Yaoundé. Né d’une famille de 5 enfants dont je suis le deuxième. Fils de FOUDA Dieudonné Alexis et de ESSANA Marie Rosine. Etudiant de philosophie deuxième année à l’Institut supérieur de philosophie Saint Joseph MUKASA. Pour cette deuxième année d’expérience dans la communauté, je tâcherai toujours de redoubler de punch pour les différents défis à venir.
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Aspirants
Communauté comme famille
La famille, expression utilisée au quotidien par de nombreuses personnes. De ceci, bon nombre de définitions verront le jour. C’est ainsi que certaines personnes nous disent qu’elle est un ensemble de personnes vivant sous un même toi ou elle qu’elle la cellule de base de la société. Tout en prenant la seconde définition, il va s’en dire que la famille est réellement la première école de toute personne. A la suite de tout ce que nous venons de souligner, quel peut être l’impact de notre charisme auprès des familles ? De fait pour mener à bien notre réflexion nous essayerons de présenter la sainte famille modèle de toutes les familles, par la suite notre charisme et enfin l’implication ou l’impact de notre propre charisme dans les familles. Sainte Famille : modèle des familles La Sainte Famille reste et demeure le modèle de famille par excellence. Cette notification est palpable en ce sens où les trois (Jésus, Marie et Joseph) ont une confiance radicale en vers le Seigneur Dieu. La sainte Famille est tout d’abord modèle de prière et de recueillement, foyer d’amour silencieux et priant qui conduit à
une union intime, intense et étroite avec Dieu. La sainte famille est un modèle pour les autres dans la mesure où ses membres vivent l’affection et la tendresse, animées par l’énergie du bel amour qu’est la vertu de chasteté et de pureté. C’est donc un amour parfait, pur et sincère qui les unit. Dans cette famille chaque membre sert l’autre avec amour, un seul cœur les anime et les unit. Cette unité tiendra toujours même dans l’exil et dans l’épreuve : unis dans les joies et les douleurs de la simple vie quotidienne. De cette présentation succincte et précise, que pouvons-nous dire au sujet du charisme des Fils de la Sainte Jésus Marie Joseph ?
Charisme des Fils de la Sainte Famille Jésus, Marie Joseph Ce charisme est le suivant : «Promouvoir l’imitation, l’honneur et le culte de la Sainte Famille de Nazareth à travers l’éducation et l’instruction de l’enfance et de la jeunesse dans le but de former les familles chrétiennes au style de vie de Nazareth. » Ce charisme démontre a suffisante l’implication de la congrégation auprès des familles. C’est donc dire que notre pastorale met un accent particulier sur la famille afin qu’elle puisse vivre à l’exemple de la sainte famille, à travers quelques vertus ou du moins valeurs qui ont été présentées plus haut. Cependant, notons que deux
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axes majeurs sont liés : l’éducation et l’instruction ; celles-ci demeurent les piliers de la famille. C’est dans cette optique que nous sommes appelés à œuvrer afin que toutes les familles du monde à travers les jeunes puissent savoir vivre selon le modèle de Nazareth.
Communauté comme famille
L’impact du charisme dans les familles Nous pouvons souligner dans cette partie que l’éducation et l’instruction reçues par les enfants et les jeunes sont en quelque sorte l’image de la graine en germination et comme à Manyanet, le leitmotiv est la transmission des enseignements reçus, ce qui veut qu’une fois que le jeune a reçu c’est dans cet élan qu’il va aussi transmettre la bonne nouvelle reçue, comme pour dire que nous sommes tous missionnaires et par conséquent nous nous devons de partager cela au autres, c’est donc un travail en chaîne qui s’opère.
Tel que présenté au paragraphe antérieur, cette vision fut l’idéal du fondateur, car ayant constaté que tout repose sur la famille, car sans famille pas de société, et sans bonne famille où règne l’amour, le dialogue, la fraternité, la tolérance…, en société, il y aura discontinuité des membres. Au regard de la société d’aujourd’hui où règne toujours les différents maux, fort est de constater que nous ne sommes pas arrivé à l’idéal du fondateur, d’où l’urgence d’œuvrer au tant que faire ce peu afin que l’esprit d’individualisme disparaisse au profit d’une communauté où l’on devrait mettre en exergue l’entraide, la solidarité, l’amour… A la suite de ce que nous venons d’affirmer, une autre dimension vaut la peine d’être mentionné ici : à l’instar de la rencontre avec les parents que ce soit pour des conférences, la visite des familles sans toutefois oublier la visite domiciliaire de l’image sainte famille. S’agissant de la famille comme première
école, il est clair que cette affirmation est juste et vrai en ce sens où l’enfant reçoit tout de ses parents et il passe plus de temps avec eux, il va de soi que les parents sont les premiers éducateurs de leur progéniture. Une fois que l’enfant commence déjà à recevoir une instruction à l’école, les parents doivent continuer à travailler avec eux et déjà Saint Joseph Manyanet avait mentionné cet aspect, et qui de nos jours semble être bien appréhendé par les pédagogues en ce sens où les parents participent dans le suivi intégral de l’enfant. En définitive, il va s’en dire qu’au sein de la congrégation des Fils de la Sainte Famille, le charisme se résume en ceci : éduquer et instruire la jeunesse et l’enfance tout en aidant les familles à vivre selon le style de Nazareth. Dès lors comment comprendre l’implication de ce charisme au sein de la première école : la famille ? C’est cette question de fond qui nous a permis à essayer de voir comment notre charisme s’implique au sein de la famille. En vue de mener à bien cette réflexion, nous avons dans un premier temps essayé de présenter quelques valeurs qui font de la sainte famille le modèle des familles. Cet aspect nous a fait présenter de manière succincte notre charisme et nous avions terminé avec l’impact du charisme dans les familles. A l’issue de cette réflexion nous nous rendons compte d’un fait du moins important à plus d’un titre ; l’évolution de la société où l’amour, la paix, la tolérance règnent dépendra l’éducation que chacun reçois au sein de la famille. Dans ce même sillage le très Saint pape Jean Paul II affirme : « l’avenir du monde et de l’Eglise passe par la famille. »1
Fr. Éric Stéphane TCHUENTE, Théo I
JEAN-PAUL II, Exhortation Apostolique Familiaris consortio, 1982, p. 173. 8
Théologie
Une lecture de l’encyclique Fratelli Tutti du Pape François les confessions religieuses à s’unir à la prière et la Fratelli Tutti « Tous frères », est le nom de pénitence pour demander la grâce de la guérison de la nouvelle encyclique du souverain pontife, le cette tragique et historique crise sanitaire battait et Pape François, qui en est à la troisième de son pon- continue de battre son plein. Le souverain pontife,
tificat dont la première fut Lumen Fidei signée en est à fond de réitérer la spiritualité de saint Fran2013 et la seconde Laudato Si, signée en 2015. Ce çois qui selon laquelle, Dieu, Père est l’unique titre, se réfère aux admonitions du Saint François source de la fraternité entre les humains et, même, d’Assise son saint patron qui lui a inspiré cette der- étend l’amitié de la société jusqu’au cosmos lorsnière : « considérons, tous frères, le Bon Pasteur : qu’il parle de la « Fraternité cosmique » qui d’une pour sauver ses brebis, il a souffert la passion et la certaine façon unit toutes les créatures : « frère soleil, sœur la lune, sœur l’eau ». Le patronage de
croix».
François commente et se montre insistant sur la capacité de ce sujet, puisqu’il estime qu’avec l’es-
prit de communion humaine, ils sont nécessaires pour la construction d’une « société plus juste », loin des inégalités, injustice, des violences physiques et morales (des guerres, des peines de mort) que souvent victimes les petits peuples.
En effet, dans ce beau texte, le saint père
développe, scrute et décline la fraternité humaine et l’amitié sociale. Thème qui le tient à cœur, si non qui lui est cher depuis le début de son mandat pontifical au siège Apostolique. Toutes les allusions du pape concernant ce thème auraient commencé plus tôt au cours de l’année, le 14 mai 2020 lors de la messe à la maison Sainte Marthe : Saint François d’Assise a dit : « tous frères ». Le successeur de Pierre l’avait évoqué pour exhorter à toutes
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Théologie
Mais aussi le pape propose quelques pistes pouvant réaliser ce qui lui est cher, pour ne pas demeurer dans le dogmatisme néolibéral, une pensée pauvre et répétitive : invite au dialogue entre le local et l’universel dans le cadre des suites de la pandémie qui nous est contemporaine. A ce propos, il faut la « meilleure politique », ce qui renvoie dos à dos aux échecs des populismes et du libéralisme; « les religions au service de la fraternité dans le monde » car elles font partie de la construction de la paix, une identité propre de Dieu.
la vocation de la paix à toutes les religions et enfin l’unité des chrétiens dont il en rappelle l’urgence tel qu’il en est pour la mise en œuvre de ce beau texte.
Gracia BAYA, ASF, Théo II
Outre l’appel à la fraternité humaine, le successeur de Pierre, lance sept (7) autres appels : la réforme de l’ONU dont l’autorité est coptée par quelques pays, l’inadmissibilité de la peine de mort, l’accueil des migrants, la condamnation des formes d’esclavage, l’admonestation visant à terminer les usages des armes nucléaires,
Message de réconfort du Pape François, adressé au Cameroun à l’occasion du massacre des écoliers de Kumba « Je me joins à la douleur des familles des jeunes écoliers sauvagement assassinés samedi dernier à Kumba, au Cameroun. Je suis très déconcerté, par un acte aussi cruel et insensé, qui a arraché à la vie des petits innocents alors qu’ils suivaient des leçons à l’école. Que Dieu éclaire les cœurs afin que de tels actes ne se répètent plus jamais et que les régions tourmentées du nord-ouest et du sud-ouest puissent enfin retrouver la paix. Je souhaite que les armes se taisent et que puissent être garantis la sécurité de tous et le droit à l’éducation et à un avenir. J’exprime aux familles, à la ville de Kumba et à l’ensemble du Cameroun, mon affection, et j’invoque le réconfort que seul Dieu peut donner. » Pape François, mercredi 28 octobre 2020
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Philosophie La critique sociopolitique sur la pandémie
Le monde en général et l’Afrique en particulier sont confrontés aux pandémies. Il y’en a une qui fait d’ailleurs l’actualité depuis huit mois, il s’agit du Covid-19. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on parle de pandémie en cas de propagation mondiale d'une nouvelle maladie. Quand survient donc la pandémie, l’Etat et ses appareils de prévention et de protection des citoyens, déploie une armada de mécanismes pour éviter l’hécatombe. Cependant, force est de constater que ce souci de l’Etat de barrer la route à une pandémie est en permanence remis en cause par les citoyens et la classe politique non dirigeante.
La pandémie du Covid-19 en 2020 a d’importantes conséquences sociales, politiques, mais aussi économiques, financières, culturelles, et environnementales. La question pour comprendre le monde est intrinsèque aux philosophes. Aristote le dit en ces termes : << c’est en effet, l’étonnement qui poussa comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. >> Être philosophe c’est donc avoir une certaine capacité à l’étonnement. De ce fait, ce qui se passe dans cette pandémie provoque l’étonnement, renvoie à la compréhension ou plutôt l’incompréhension. Comprendre ainsi cette question liée à la nature nous pousse à chercher des réponses aux interrogations ni communes, ni naturelles. Car le monde entier subit cette crise sanitaire ou nous nous retrouvons désarçonnés lorsqu’on nous annonce << tu vas vivre le confinement…, tout sera fermé etc. >>
mières est, comme disait Ernst Cassirer « le siècle de la critique » (Cassirer, 1966, p. 275). Dans une très large mesure, la sociopolitique, partant de la sociologie hérite de ce concept de la critique, pour attirer l’attention des gouvernants. Et dans le cas d’espèce, pour attirer leur attention sur la gestion de la pandémie.
La pandémie vient poser des questions sociétales et politiques de fond. Ces questions se posent sur plusieurs plans. Les citoyens et les politiques qui constituent l’environnement sociopolitique ne vaudraient rien s’ils ne faisaient que conforter, répéter et valider la gestion d’une pandémie par l’Etat. Toutefois, les membres de la société civile et les politiques à la conquête du pouvoir, adressent souvent leur questionnement et leurs critiques comme si la pandémie était une chose banale et ordinaire. Ce n’en est pas une et c’est en cela qu’elle est bouleversante, traumatisante et qu’elle provoque une anxiété parfaitement légitime même pour les gouvernants. Malgré la critique sociopolitique de la pandémie, Il existe un consensus général en politique mais aussi en sciences sociales sur la pandémie et sa gestion. Cependant, cette critique que certains appellent diagnostic qui n’est pas nouveau, avait déjà été formulée dès le XIXe siècle avec la naissance de l’idée d’une politique sociale. Même l’expansion extraordinaire de l’État-providence dans les Trente années Glorieuses après la Deuxième Guerre mondiale, jusqu’au milieu des années 1970, s’était toujours accompagnée d’une critique, d’un diagnostic ou d’un pronostic de crise.
La première acception de la notion de critique remonte au XVIIIème siècle. Tant sur le plan esthétique que philosophique, le siècle des Lu11
Philosophie Tout est politique La critique politique sur la pandémie repose sur le paradigme politique qui trouverait son fondement dans la déclaration de Rousseau dans les Confessions, selon laquelle « Tout tient à la politique ». Au cœur du paradigme politique se tiennent deux relations antithétiques que l’on peut formuler comme suit : là où il y a politique, c’est-à-dire expérience de la liberté, la critique tend à régner en maitre ; inversement là où règne la politique la critique s’efface de l’expérience des hommes et fait l’objet d’une entreprise de destruction. Les citoyens et la classe politique non dirigeante, dans leurs rapports avec l'État, ses institutions et sa gestion des crises notamment de la pandémie, feront toujours usage de la critique. Car chaque entité voudra toujours faire entendre son idéologie. Car c’est de la promotion idéologique dont il est réellement question.
Un mot sur l’Institut Supérieur de Philosophie Saint JosephMukasa (ISPSJM):
Le procès de l’État déliquescent dont la critique sociopolitique dénonce l’inconscience face à la pandémie ne cessera jamais. D’ailleurs, elle anime la cité. Même s’il est regrettable que certains intellectuels font très peu pour sortir la classe dirigeante de sa déchéance politique et sociale face à la pandémie.
Thaddée BELOBO, ASF, Philo II exigences. Aux autres étudiants qui ne répondent pas à ces exigences, l’ISPSJM décerne le Diplôme de l’Institut. À partir de l’année académique 2018-2019, en collaboration avec l’Université de Yaoundé I et dans le but de confirmer son insertion dans le système LMD, l’Institut a commencé un processus pédagogique de formation en vue d’une Tutelle académique, avec la possibilité d’octroyer la Licence Universitaire en Philosophie aux étudiants. C’est dans cet Institut que les philosophes de la Congrégation des fils de la Sainte Famille font leur parcours, au Cameroun.
L’ISPSJM a été créé en 1989 par quatre congrégations religieuses qui en sont les membres fondateurs: Congrégation des Fils de l’Immaculée Conception (CFIC), les Missionnaires Oblats de Marie (OMI), la Société de l’Apostolat Catholique (SAC)? Et les Missionnaires des Saints-Apôtres (MSA). En 1999, la Congrégation de la Mission (CM) s’est associée à ce groupe. Les Mis- L’Institut est aussi ouvert à toute personne qui désire sionnaires Clarétains (CMF) font avoir une formation solide en Philosophie et qui remplit les conditions d’inscription. désormais partie du consortium. L’ISPSJM a été reconnu par l’Archidiocèse de Pour plus d’informaYaoundé par décret du 03 avril 1989 et approuvé par tion, bien vouloir la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples et vous rapprocher du par la Congrégation pour l’Education Catholique le siège de l’Institut sis 26 juin 1989. depuis 1992, l’Institut a été affilié à à Nkolbisson au lieu l’Université Pontificale Salésienne (UPS) de Rome dit « Colline des qui décerne le Baccalauréat canonique (cycle de 03 Clarétains » ans) aux candidats de l’Institut qui répondent à ses
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Blagues et conseils
Conseils pour être en forme • 1) Dormez ! • 2) Hydratez-vous ! • 3) Mangez 5 fruits et légumes frais par jour • 4) Faites du sport ! • 5) Pratiquez le yoga des yeux • 6) Détendez-vous • 7) Prenez l’air ! • 8) Faites-vous plaisir • 9) Assainissez votre maison
Roger Patrick ELOUMNDEN FOUDA, ASF, 13
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Equipe de production: Maison de Formation Saint Joseph Manyanet Montage: MBASSI AWOA Alphonse David Supervision: Congrégation des Fils de la Sainte Famille Facebook: manyanet ydé-cameroun Blog: Yaoundé.Manyanet.org