Ekwe_8_julio_2019

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EKWE NAZARETH Maison de Formation Saint Joseph Manyanet

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Digital n° 8, Juillet 2019


EDITORIAL Je vous laisse avec le dernier magazine de cette année. Nous en avons déjà 8 entre les deux ans. Nos jeunes nous parlerons de leur étape finale de philosophie et de pédagogie,

Chers amis de la Mission Manyanet : Nous sommes à la fin du mois de juin et une autre année à la Maison Manyanet arrive à sa fin. Elle a commencé en septembre avec de nombreux défis lancés. Nous serions 13 personnes dans la maison, 11 aspirants, et deux prêtres, puis la formation des jeunes devenait plus complexe, passant de n’avoir seulement que des étudiants de philosophie et de pédagogie à en avoir deux plus en théologie. Différents, horaires, étude de l'espagnol deux après-midi par semaine, la catéchèse sur deux endroits et tout assemblé pour essayer d'avoir une vie de communauté comme axe principal.

De la façon dont ils se voient comme postulants, la visite du Père Délégué et du Père Taulats dans la chronique et les vécus de notre vie communautaire. Je suis sûr qu'ils seront de votre intérêt. A l’année prochaine !

Sommaire

Une bonne nouvelle nous est arrivée. Éric est déjà au noviciat en Colombie (5 mois déjà) et quatre jeunes ont commencé le postulat. Nous cheminons petit à petit, mais sûr du projet, grâce à la collaboration de tous. Notre ONG MANYANET SOLIDARIO, les familles de nos centres d'apostolat, ont financés plusieurs projets solidaires pour améliorer l'école, les salles de classe et la sécurité des aires de jeux. Merci à tous ceux qui rendent possible que nous puissions mener à terme les projets pour le bien des élèves et de la maison de formation.

Editorial, P. Emilio

P.1

20ans de sacerdoce (Pos. Michel)

P.2

Visite des Peres

P.6

(Charles, Théo)

Interview des postulants (Christian) P.8 Mot des finissants. (Benjamin, Théo) P.15

Pour terminer, onze jeunes et professionnels, viendront passer 24 jours avec nous dans le 11eme camp de travail social et sanitaire. Ce sera comme l'année dernière une expérience enrichissante qui nous aidera tous. Nous sommes aussi heureux que vienne le P. Reniel, récemment ordonné diacre pour nous aider au camp de travail aussi. 1

Mot de maman Marie (Michel)

P.16

Présentation du camp (Théo)

P.17

Chronique (Isaac)

P.19


20 ans de sacerdoce

donnaient. Merci à tous, j'ai pu payer les études, avoir des chaussures De football, petit déjeuner et manger chaque jour à l'école, pouvoir aller aux excursions,

Les Peres José Maria JUANPERE et Emilio BERBEL tous deux responsables de la maison de formation Saint Joseph Manyanet célèbrent leur vingtième anniversaire de vie sacerdotale. Voici en quelques lignes leurs mots.

Voyages de fin d’année... puisque nous étions une famille (Père et fils) à faible ressources. La relation s'est rendue plus forte entre la communauté et moi, quand à 14 ans on m'a demandé si je pouvais aider le collège et la communauté, en faisant le concierge à la demi-journée et assistant du responsable de sport le samedi. C'était un moyen de contribuer avec mon effort à tant d'aide reçue. Je faisais le concierge dans les milieux de journées après les cours du matin, en répondant au téléphone et aux personnes qui venaient ; et les samedis responsables des sports en fournissant le matériel nécessaire aux équipes (en mettant les tables et chaises des arbitres, les filets, donnant les balles, nettoyer et ramasser tout...) dans chacun des sports qu'il y avait chaque samedi. Surtout dans les samedis qu'ils avaient une formation permanente et qu'ils ne pouvaient pas y être. Cela a fait qu’ils forment chaque jour une part de ma famille et moi la leur. L'une des mille anecdotes que je pourrais compter c'est qu'un jour le P. Roig m'a amené à la maison une table et une chaise de classe de l’école pour ma chambre pour pouvoir faire les devoirs et étudier mieux. Sans aucun doute l'aspect de solidarité social qui a marqué ma vie et qui est en moi, est né depuis petit vécu en lui-même, grâce à la congrégation et de nombreuses entités. J'aimais aider les gens parce que je l’ai vécu dans ma vie.

Nous vous présentons d’abord les mots du Père Emilio BERBEL Ekwe Nazareth: Comment avez-vous connu la congrégation des Fils de la Sainte Famille ? P. Emilio Berbel : Il y a une première phase de connaissance de la congrégation qui a commencé depuis tout petit. À 6 ans, je suis allé au collège Sainte Famille de Reus (Safa) pour réaliser l'EGB (actuel primaire et 1er cycle Secondaire). Là, j'ai rencontré les Pères Funes, Castro, Roig, Mancini et Sorribes. Le P. Sorribes est celui qui m'a plus encouragé à être prêtre et m'a accompagné jusqu'au moment d'entrer au séminaire. Chacun d'entre eux a semé en moi la graine de la vocation. Quelques-uns à travers le sport (je faisais du football), d'autres la pastorale (nous n'étions pas très pratiquants religieux à la maison mais j'aimais aller à la recollection, les sorties de l’école et collaborer à ce qui était nécessaire) ; d'autres, à travers l'aide sociale que le collège, l’Association des parents, Caritas de Reus et la communauté me

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Une autre phase de connaissance de la congrégation est déjà à l'intérieur du séminaire. À travers les étapes que nous parcourons avant d'être religieux et prêtres, notre vocation va mûrir et la mienne a été en passant de vouloir aider les gens (être volontaire) à trouver le sens le plus profond de vouloir changer le monde (vocation religieuse). C'est là que Dieu, la Sainte Famille et Joseph Manyanet entrent dans ma vie et de leur sens le plus pleinement dans ma vocation. Et comme à l'étape précédente, d'autres personnes m’ont d'accompagnateurs sur ce chemin d'approfondissement de ma vocation (PP. Mas, Conde, Athanase, Vilanova, Bailach, Jésus D, Candido et Bosch) à chacun d'entre eux un remerciement dans cette deuxième étape qui m’a emmené au sacerdoce.

m'aidaient à développer ma vocation de religieux fils de la Sainte Famille. Cet héritage a fait que dans ma vie consacrée, j'essaie toujours d'être comme un père ou une mère ou un frère pour ceux qui en ont besoin. La deuxième partie de cette évaluation est de savoir apprendre de vos carences qu'en tant qu'humain j'ai eu, j'ai et j'aurai. Quand tu es sur le point d'entrer dans les 50 ans, ce regard d'auto-évaluation en profondeur fait que tu apprends de tes erreurs car tu n'es pas toujours la personne qui pouvait jeter un coup de main, ou donner un mot d'encouragement ou faire partie de la solution à un problème, j'ai parfois été le problème. Dans ces 20 ans, on demande pardon et assume ses jugements et continue avec les projets que Dieu et la congrégation ont pour moi. Ce sera sans aucun doute une mission bien différente (par l'âge, l'expérience du vécu et ce que Dieu nous réserve) de ces 20 autres années de sacerdoce. C'est tout un défi qui te rend plus fort pour pouvoir mieux assumer la mission qui t’es confiées.

Ekwe Nazareth : Déjà 20 ans de Sacerdoce. Comment les évaluez-vous, êtes-vous heureux et satisfait de ce que vous avez réalisé jusque-là ?

Ekwe Nazareth : La mission en Afrique ; comment l’avez-vous accueillie ? P. Emilio Berbel :

P. Emilio Berbel : Oui satisfait de ma vocation. Et C'est pour ça que je résume tous ces 20 ans en deux parties. La première partie de l'évaluation est de totale gratitude à Dieu pour tous les biens humains et spirituels qu'il m'a donné ; même si je n'ai pas pu profiter de plus de temps du plus fondamental de certaines personnes (mes parents et ma sœur) décédés. Pourtant Dieu s'est chargé de pallier cette carence en me donnant plus de gens qui jouent le rôle de père, de mère et de frères (en commençant par mes oncles et cousins parentaux) et d'autres qui

Dans ma vie, je n'avais pas de plans d'atterrir en Afrique. Oui en Amérique du sud, car les camps de travail que nous faisions et les communautés religieuses qui visite faisaient penser qu'à un moment donné, le destin pourrait arriver. Mais les plans de Dieu ne sont pas toujours ceux que l'on pense et a été le Cameroun, presque sans se préparer très, celui qui m'a ouvert les yeux de l'Afrique. Accepter d'aller au Cameroun était toute une nouvelle mission pour moi. Cela m'a ouvert un horizon mental 3


et religieux nouveau dans toutes les perspectives, de l’ecclésial, de la solidarité, de la famille et de l'éducation. J'avais des idées sur l'Afrique (économie, religion, famille, éducation, traditions, tribus) qui ont donné un tournant radical grâce à ce que je suis ici et d'autres qui ont été confirmées avec l'expérience. Ça m'a fait grandir en tant que personne et prêtre et le partager avec les mêmes camerounais faits que tu te sentes plus accueilli et que tu sentes plus en toi la mission. Si une chose te donne la maison de formation, c'est de te sentir jeune et de supposer que tu dois être à la hauteur des jeunes. Ici, la population est très jeune et si vous êtes entouré d'eux tous les jours, vous devez avoir les piles mises. Même si ce n'est pas toujours facile.

nouvelle évangélisation dans leur pays, intégrer, améliorer ou garder le bon de chaque culture et tradition, dans la façon de travailler, de vouloir, dans la nouvelle vision tribale, enracinée dans la culture et mélangé à l'ère d'internet. Ses difficultés ; un chômage structurel, la sous industrialisation du pays, les maladies qui mettent très bas (55 ans) le niveau d'espérance de vie... et tant d'autres, ne doivent pas nous empêcher de continuer à faire les efforts pour être créatifs, pour apporter à l'église et au monde une autre vision qui se perd en Occident, devant la famille, les anciens, l'hospitalité... que tant de Camerounais anonymes continuent à se battre pour un Cameroun différent malgré toutes les difficultés. C'est un grand défi. Le défi en tant que Mission Manyanet, c'est de continuer à grandir selon nos possibilités ; avoir une maison propre et vivre en tant que communauté et maintenir la formation des jeunes à la vie religieuse et la pastorale familiale et éducative comme axes prioritaires. Bientôt, nous aurons une maison proche, nous continuons à aider à transformer un collège diocésain en tant que directeur et aumônier, et surtout nous sommes en train de former des Camerounais à être eux le moteur de leur changement, surtout dans ce qui ne fonctionne pas. Les camps de travail permettent à des jeunes ou des professionnels d'autres pays (professeurs de nos écoles ou d'autres jeunes) de voir que ça vaut la peine de consacrer un certain temps de votre vie ici et que vous sortez transformer. Défis et difficultés, beaucoup. La foi, beaucoup. Des gens qui voie et qui nous accompagnent, beaucoup. Dès lors, nous

Ekwe Nazareth : Quelles perspectives pour le futur ? P. Emilio Berbel : En tant que congrégation, nous avons le défi nous inclure et inclure le message de Nazareth aux familles du Cameroun. Apprendre à intégrer, renouveler, assumer, compléter, créer et confirmer, notre tradition comment Congrégation, le catholicisme, les visions différentes de la famille, la solidarité qui cohabite avec le colonialisme encore latent ; l'œcuménisme, l’inter- religiosité dans les quartiers, fait que l'effort est important et en vaut la peine et que nous mettons l'accent sur le travail et les projets avec les Camerounais, à travers la complémentarité. Ce n'est pas facile mais c'est si fascinant de le vivre. Les futurs enfants de la sainte famille africaine doivent être des protagonistes de la 4


demandons que vous continuiez avec notre mission Yaoundé.

EKWE NAZARETH : Etes-vous heureux et satisfait de ce que vous avez réalisé jusque-là ?

Loué soit la sainte famille, Jésus, Marie et Joseph.

P. José Maria Oui de certaines choses et pas des autres, comme tout dans la vie.

Nous continuions et ce qui suit est le témoignage du Père José Maria

EKWE NAZARETH : La mission en Afrique ; comment l’avez-vous accueillie ?

EKWE NAZARETH : Comment avezvous connu la congrégation des Fils de la Sainte Famille ?

P. José Maria Avec illusion, parce que je voulais un changement dans ma vie pour certains événements que j’avais passé la dernière année à l’école.

P. José Maria J’ai connu la congrégation parce que je fréquentais l’école que nous avons à Reus. C’est dans ce contexte que j’appris certaines choses de la vie de la communauté. Et l’avant dernière année de l’école primaire le père directeur m’a appelé pour me demander si je voulais entrer au séminaire et d’aller faire une expérience au petit séminaire pendant les vacances. Après cela j’ai dit à mes parents que la seule chose que je voulais c’était devenir membre de la congrégation.

EKWE NAZARETH : perspectives pour le futur ?

Quelles

P. José Maria Vivre comme un vrai religieux parmi où je suis destiné à vivre. Apporter mon petit grain de terre pour aider à faire grandir ce qui est avec moi. Et, aider à que Manyanet soit connu et vivant dans ce beau pays qui nous accueille.

EKWE NAZARETH : Déjà 20 ans de sacerdoce. Comment les évaluez-vous ?

C’est avec ce témoignage du Père José Maria que notre entretien prend fin, merci aux deux Pères pour leur disponibilité et à nous revoir très bientôt.

P. José Maria Ces années ont été pleins de bonnes choses mais, aussi, de moments durs. J’ai passé par des moments dans lesquels je me suis demandé si j’étais au bon lieu. Il y avait des moments auxquels je vivais comme un fonctionnaire et pas comme un religieux et prêtre. C’est maintenant que la flamme a resurgit et que je vive intensément, de nouveau, et avec des nouvelles illusions. 5


Visite des pères La communauté de la maison de formation St. Joseph Manyanet a acceuilli en son sein le Père. Jesus Diaz (Père délégué de la Délégation EspagneCameroun ) et le P. Josep Maria Taulats Sanmiquel (Délégué chargé de l’Education) Leur visite et sejour de 7 février à 23 mars a été marqué par plusieurs évènements présentés en mode photospeak :

Les aspirants et postulent en Formation avec Le Père délégué…

En formation sur l’éducation selon le plan de saint Joseph Manyanet avec le Père Taulats

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Quelques jours de prière et des célébrations liturgiques en communauté avec les Pères

Le départ des pères

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Interview postulants Le Dimanche 10 mars 2019, la communauté de la maison de formation Saint Joseph Manyanet célèbre l’entrée au postulat des confrères Edmond, Christian, Michel, Valentin. Etaient présent à cette cérémonie : le Père Jésus célébrant principal, assisté des Pères : Taulats et José Maria. Les missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth et des aspirants.

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Paix et Joies,

Christian : Pour ce qui est des motivations du choix de cette congrégation, je dirai que la congrégation répond aux besoins actuels de la société, à travers son charisme qui est celui de : Former les Familles Chrétiennes travers l’Education de l’Enfance et de la jeunesse. Cette éducation vise la personne intégrale dans toute sa dimension. C’est tout ceci qui a motivé le choix de cette congrégation.

Jadis évoqué, la communauté de la maison de formation Saint Joseph MANYANET célèbre le 10 Mars 2019 l’entrée au rang de postulant, de : Edmond, Christian, Michel, Valentin. Nous l’équipe de rédaction de la revue EKWE NAZARETH, sommes allez à leur rencontre pour avoir leurs impressions, Nous commençons notre interview avec le confrère Christian Misse Misse. EKWE Christian !

NAZARETH ! :

EKWE NAZARETH : nous avons reçu l’information d’après laquelle vous êtes bien postulant. D’après votre expérience qu’estce que le postulat ?

Bonjour

Christian : Alors le postulat canonique est une étape de la formation qui vient après celle de l’aspirant, c’est un temps d’approfondissement du désir de Dieu ; et de la vie communautaire. Pour les fils de la Sainte Famille, la durée du postulat vas de six à douze mois. A la fin de ce temps le candidat est appelé à poursuivre sa formation avec la Sainte année du Noviciat.

Christian : Oui bonjour à la revue EKWE NAZARETH et merci de vous intéresser à ma modeste personne EKWE NAZARETH : pouvez-vous nous faire une brève présentation de vous ? Christian : Bien voilà vous êtes sans ignorer qu’il n’est pas toujours facile de parler de soi, mais je peux dire que je suis Christian misse misse, je viens du littoral, postulant au sein de la congrégation des fils de la sainte famille, et je viens à peine de terminer avec mon premier cycle des études en philosophie. Voila.

EKWE NAZARETH : Quel est votre état d’âme après votre admission au postulat et après votre engagement ? Christian : je dirai que après mon admission au postulat et après avoir signé l’acte du postulent c’est une satisfaction totale et intégrale qui anime tout mon être, car, comme être gradé fait la joie du travailleur c’est dans ce sens que faire un

EKWE NAZARETH : nous aimerions avoir vos motivations pour le choix de cette congrégation.

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pas de plus dans la formation fait la joie du futur religieux. Apres tout ceci âme tressaille d’allégresses.

régions, je souhaite que la congrégation ait ses propres biens, et un personnel qualifié et dévoué.

EKWE NAZARETH : Quel conseil donneriez-vous à vos cadets ?

EKWE NAZARETH: Si vous prouvez résumer votre parcours jusqu’ici déjà fait que diriez-vous ?

Christian : le premier conseil que je donnerai aux frères cadets c’est tout simplement d’aimer ce que l’on fait ceci s’applique à tous les domaines de la vie, je pourrai également leur dire d’être ouvert à la formation et d’avoir pour model le Christ lui seul.

Christian: En un mot, je dirai tout simplement Ferme En une phrase, pour résumer mon parcours en une phrase je dirai : tout est grâce. EKWE NAZARETH : Un mot pour conclure notre entretien.

EKWE NAZARETH : Quels sont vos souhaits pour le futur de cette congrégation au Cameroun ?

Christian: A la fin de cet entretien, tout ému du temps accordé à ma modeste personne je tiens à vous dire un merci, pour cet opportunité et permettez-moi de vous dire que le désir de vous recevoir pour d’autres circonstances est grand.

Christian : En ce qui concerne les souhaits, ils sont divers et variés, tout d’abord je souhaite que la congrégation après son implantation à Yaoundé pense à avoir d’autres missions dans d’autres

Bafia.Je viens d’achever mes études de pédagogie à l’Enieg la Retraite

Apres avoir interviewé Christian, nous nous sommes tourné vers Michel pour qu’il nous donne lui aussi ses impressions.

Ekwe Nazareth : Bonjour Michel : Bonjour Ekwe Nazareth : brève présentation de vous Ekwe Nazareth : nous aimerions avoir vos motivations pour le choix de cette congrégation

Michel : je me nomme Michel Etchiké à koung originaire du diocèse de 10


Michel : mon souhait, le plus grand est que l’arbre (la congrégation) donne beaucoup de fruits et surtout de bon

Michel: j’ai deux motivations ; à savoir l’éducation car j’ai toujours voulu enseigner. La deuxième, j’ai toujours aimé travailler avec les enfants.

Ekwe Nazareth : si vous pouvez résumer votre parcours jusqu’ici déjà fait que diriezvous ?

Ekwe Nazareth : nous avons reçu l’information d’après laquelle vous êtes bien postulant. D’après votre expérience qu’estce que le postulat

Michel : En une phrase, j’assimilerais mon parcours à celui de Saint Jean, car conscient de ce je peux apporter à la

Michel : le postulat est une étape dans la congrégation qui sert de pont entre l’aspiranat et le noviciat. Une étape où l’on commence à prendre les marques sur ce qu’est le noviciat. C’est donc pour moi ce qu’on peut appeler « pré-noviciat ».

Congrégation comme lui pour ce qu’il a apporté à l’Eglise. Ekwe Nazareth : un mot pour conclure notre entretien.

Ekwe Nazareth : quel est votre état d’âme après votre admission au postulat et après votre engagement ?

Michel : merci à la congrégation des Fils de la Sainte Famille, et surtout « en toute chose, aimer et servir »

Michel: très excité, mais aussi anxieux et un peu sous pression

Ekwe Nazareth : quel conseil donneriezvous à vos cadets Michel : je leurs diraient juste de savoir garder la foi surtout que cette est pleine d’embuche ; de ne jamais s’éloigner des chemins du Seigneur. Surtout être fort Ekwe Nazareth : quels sont vos souhaits pour le futur de cette congrégation au Cameroun

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L’Interview qui suit est celui de Valentin NGUELE.

Bien postulant. D’après votre expérience qu’est-ce que le postulat

EKWE NAZARETH: Bonjour,

Valentin : D’après le contexte ecclésial, un postulant est un candidat à la vie religieuse.

Valentin : Oui bonjour, EKWE NAZARETH: Pouvez-vous faire une brève présentation de vous ?

EKWE NAZARETH: quel est votre état d’amé après votre admission au postulat et après votre engagement ?

Valentin : Je me nomme Valentin Arnaud NGUELE, je suis postulant dans la Congrégation des Fils de la Sainte Famille.

Valentin : Bah ! Je ressens plus qu’une motivation à réaliser mon désir et à répondre à l’appel reçu. EKWE NAZARETH: quel conseil donneriez-vous à vos cadets

EKWE NAZARETH: nous aimerions avoir vos motivations pour le choix de cette congrégation

Valentin : Je leur conseil d’être persévèrent, c’est tout.

Valentin : Les motivations, bref, celle qui nous apparaissent clairement sont celles que nous avions toujours données dans nos différentes présentations. Nous nous sommes senti appelé par Dieu et avions décidé de répondre par l’affirmative. Mais la réponse seule ne suffit pas, il faudrait encore chercher le lieu où est ce qu’on est réellement appelé, pour confirmer cet appel, en fonction du charisme et de la spiritualité. Mais en réalité, Dieu seul connait les motivations qui échappent aux catégories de mon entendement.

EKWE NAZARETH: quels sont vos souhaits pour le futur de cette congrégation au Cameroun Valentin : Je souhaite qu’elle progresse d’après le plan de Dieu, non pas celui des hommes. EKWE NAZARETH: si vous pouvez résumer votre parcours jusqu’ici déjà fait que diriez-vous ? Valentin : En un mot, je suis content En une phrase, « Totustuus ergo sumJesum »

EKWE NAZARETH : nous avons reçu l’information d’après laquelle vous êtes

EKWE NAZARETH: conclure notre entretien.

un

mot pour

Valentin: Je vous remercie !

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Ekwe Nazareth: Bonjour

bien postulant. D’après votre expérience qu’est-ce que le postulat

Edmond: Oui bonjour !

Edmond: Nous l’entendons bien vous et moi, postulant, juste un pas vers l’avant. Généralement entendons devoir postuler à un poste, soit dans un service ou dans une structure. Postuler pour moi c’est demander quelque chose. Nous aspirions autre fois à être postulant pour voir ce qui s’y passe et établir la différence. Fin de compte, nous réalisons que ce n’est qu’une étape qui se veut aussi importante dans le cursus de formation des futures religieux que nous sommes. La particularité ici est celle de la formation et de la considération qui vous est accordée durant cette période. Elle est marquée par des épreuves et de la maturité du candidat. Oui, il faut le dire hein, le postulant ne se donne pas facilement ; c’est-à-dire que durant cette période, on vous prend de toutes les mains et l’on vous mange dans toutes les sauces, pas pour vous faire du mal mais pour façonner votre personne pour vous permettre de franchir avec sérénité, les échéances à venir. Je suis fier aujourd’hui de rendre ce témoignage car passant par ces épreuves, je me suis moi-même réalisé et celle m’a permis de reconstruire ma vocation.

Ekwe Nazareth : pouvez-vous nous faire une brève présentation de vous ? Edmond: Je réponds au nom d’EDMOND NZENDA MBEM, née en 1984 à Ndoungué, précisément à l’hôpital protestant de ladite ville, dans le département du MOUNGO. Je suis originaire du Nord-Makombe, un arrondissement situe dans le département du Nkam : Région du littoral. Je voudrais signaler que mon enfance débute à Loum, Ville où se déroulera toute ma carrière estudiantine partant du CEPE au Baccalauréat. Jeune engagé dans la paroisse Sainte Marie Majeure de LoumNgodi. Aussi, ayant été plusieurs fois encadreur dans divers mouvements. A l’instar de l’ACE/Cop – monde, Enfants de chœur, JEC, et la chorale qui deviendra plus tard ma passion. J’aime la musique, le football, les voyages humm. Et aussi tout ce qui est beau. Ekwe Nazareth : nous aimerions avoir vos motivations pour le choix de cette congrégation Edmond: Bon, comme jeune engagé au Collège tant dans les activités post et périscolaire que dans la paroisse, ma passion et mon désir ont toujours été marqué par le don de servir mes frères et sœurs à travers le sacerdoce. Et comme par chance, je fis la connaissance de la Congrégation des Missionnaires Filles DE la Sainte Famille de Nazareth, qui m’avait marquée par leur attachement aux jeunes. J e voulu aussi partager cette expérience qui m’avait toujours attiré.

Ekwe Nazareth: quel est votre état d’amé après votre admission au postulat et après votre engagement ? Edmond: Sentiment de fierté et de joie. Je pense avoir déjà abordé de façon substantielle la question précédemment. La joie de savoir qu’on a fit un pas de plus nous encourage à rester positif malgré nos visicitudes. Mais il faut le dire hein on est toujours heureux lorsqu’on reçoit quelque chose de nouveau. Donc je suis content d’être appelé postulant et voudrais vraiment manifester cela en partageant ma joie et mon affection avec les confrères.

Ekwe Nazareth: nous avons reçu l’information d’après laquelle vous êtes 13


Ekwe Nazareth : un mot pour conclure nos entretiens.

Ekwe Nazareth : quel conseil donneriezvous à vos cadets

Edmond: Je tiens fermement à vous remercier pour être venu vous entretenir avec moi. J’adresse mon merci à toute l’équipe d’EKWE NAZARETH pour votre sens de responsabilité et du travail que vous abattez au quotidien. En tout et pour tout, Loué soit la sainte Famille, Jésus, Marie, et Joseph.

Edmond: A mes frères qui aujourd’hui tendent vers notre suite, je les souhaite vraiment courage et persévérance dans la confiance. Toujours mettre Jésus- Christ au centre de tout. Savoir que tout seul, on sombre c’est pourquoi la prière personnelle est un atout majeur.

Ekwe Nazareth: quels sont vos souhaits pour le futur de cette congrégation au Cameroun

Edmond: Comme première vague des jeunes Africains à aspirer dans cette congrégation, nos souhaits sont multiples. Mais ce pendant, nous n’allons pas les énumérer car il faut simplement s’arrimer a ce qui se fait. Tout compte fait, nous souhaitons que grandisse la congrégation au Cameroun et en Afrique en générale car son charisme est une goutte d’eau qui pourrait étancher la soif de plus d’un peuple.

Ekwe Nazareth : si vous pouvez résumer votre parcours jusqu’ici déjà fait que diriez-vous ? Edmond : En un mot : Merci En une phrase : Merci à Dieu pour son Amour envers moi et merci aux Pères pour la confiance renouvelé à mon égard.

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Mot des finissants Du nouveau

justifient notre parcours philosophique. Nous ne sont devenus, au terme de ces trois années de philosophie, ni athée, ni fou, ni plus encore déconnecté de la réalité comme l’a toujours pensé l’imagerie populaire. Au contraire, la philosophie nous a rapproché de Dieu, nous a permis de prendre conscience de notre être au monde et de celui des autres, et de mieux saisir la réalité, qui en vérité n’est pas une possession absolus. Nous nous voulons donc, par cette occasion qui nous ait offerte, de remercier la Congrégation des fils de la Sainte Famille, pour n’avoir ménagé aucun effort pour la réussite de ce premier cycle de philosophie. Merci aux confrères pour la confiance et leurs encouragements. En somme, toutes ces paroles sont veines si nous ne reconnaissons pas la grandeur de celui-là même qui rend possible toute chose et leur donne sens, Dieu. Ainsi, notre devoir, c’est d’aller de l’avant, d’avancer à grand pas jusqu’au but vers lequel nous tendons. Mais le but, quel est-il ? N’est-ce pas Dieu lui-même ? Oui, voilà bien l’aimable but seul capable d’accélérer ma course en avant. Mais où ?

Trois postulants et un ex aspirant de notre maison de formation ont fini avec les études du premier cycle de philosophie ce 28 juillet 2019. Ils commencé l’aventure philosophique depuis trois déjà c’est-à-dire en octobre 2016. Ce derniers ont répondu présent à notre appel pour nous dire ce dont il en ressort.

MOI NGUELE Valentin La vie est un parcours au cours duquel l’intelligence se nourrit de la curiosité. La curiosité elle, pousse très souvent à s’étonner ou à s’émerveiller devant les paradoxes du monde qui n’est pas toujours ce qu’il est, mais beaucoup plus ce qu’il n’est pas. Voilà en quoi la pertinence de cette discipline que nous nommons ici, philosophie, nous aide dans cette recherche perpétuelle du vrai, du beau, et surtout de l’absolu. En effet, « un grain de philosophie éloigne de Dieu, et beaucoup de philosophies rapprochent da la religion », ceci dévoile clairement l’objet ou mieux encore les raisons qui

MOI EYENGA ANABA

Ma joie est grande car, parvenu au terme de ce trois années du premier cycle d’études en philosophie, à l’Institut de Philosophie Saint-Joseph-Mukasa(IPSJM), je peux dire que toutes les personnes que j’ai eu à rencontrer – enseignants de l’Institut, élèves en catéchèse, prêtres et autres séminaristes, etc. – ont suscités en

moi l’esprit de l’étonnement, de même qu’un regard critique sur la Réalité-ontaleet-phénoménale. C’est pourquoi je tiens à remercier les responsables de la Maison de formation Saint-Joseph-Manyanet de la Congrégation des Fils de la Sainte Famille m’avoir permis cela. 15


En effet, Descartes disait : quiconque veut vraiment devenir philosophe devra une fois dans sa vie se replier sur soi-même et audedans de soi, tenter de renverser toutes les sciences admises jusqu’ici et tenter de les reconstruire (Descartes, Méditations métaphysiques).

Dès lors, il faut alors conclure que bien qu’avant les maîtres avaient toujours raison, aujourd’hui, les maîtres n’ont plus raison. Désormais, c’est l’ère des disciples. En effet, l’existence des hommes et des femmes est une continuité-toujoursen-avant, c’est pour dire que le passé n’a d’autre choix que de se diluer dans le présent, faute de quoi ce passé sera détruit de facto, et ipso facto.

Ce que je retiens donc de ce parcours triennal, c’est que la connaissance est un pouvoir car elle est avant tout un savoir. C’est pour dire que celui qui sait, peut conséquemment ; d’où la difficulté d’appliquer les « savoirs » de nos maîtres.

Mot de Maman Marie

Je suis KENGNE Marie Pascale. Je travaille avec les Fils de la Sainte Famille depuis 2016. En effet, la connaissance des Pères José et Emilio s’est faite grâce aux Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth.

Parlant des relations entre les pères et moi, elles sont conviviales et harmonieuses. S’agissant des étudiants tout se passe pour le mieux. C’est ainsi que nous formons une grande famille.

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Présentation et objectif du camp de travail Le camp de travail peut être ici

continents différents. Cette coopération a

appréhendé comme un rassemblement des

favorisé à tous et à chacun de pouvoir

enfants et jeunes pendant les vacances en

découvrir d’une façon ou d’une autre la

vue de les faire découvrir (les activités), se

culture de l’un et de l’autre, et dans cette

découvrir et découvrir les autres dans leur

ambiance la joie fut immense.

être, leur savoir-être et savoir-faire. En

En cette année 2019, la dimension sera

effet, la communauté des Fils de la Sainte

encore plus grande dans ce sens où non

Famille Jésus, Marie et Joseph prend

seulement les activités du camp vont se

toujours l’initiative chaque année de

dérouler à l’école Saint Joseph de Mvolye

regrouper ces enfants pour enjoliver leur

avec les jeunes de l’orphelinat mais aussi

vacances, à travers les bricolages, les

parce que les élèves participeront au dit

danses, les jeux et la créativité.

camp, soit une estimation de quatre cents

Cette initiative voit le jour depuis juillet de

jeunes. En plus, nous aurons en cette année

l’année

à

au milieu de nous, un faiseur d’illusions

l’orphelinat Sainte Thérèse d’Obili dans la

venu d’Espagne, qui certainement par ses

ville de Yaoundé. Cet orphelinat rassemble

prestations égayera les spectateurs, les

en son sein une trentaine d’enfants. C’est

enfants et jeunes en occurrence.

donc

académique

avec

ces

2016/2017

derniers

que

les

En effet, la présence de ces coopérants au

responsables de la maison de formation Saint

Joseph

Manyanet

ont

Cameroun ne se limite pas à cette unique

réalisé

tâche, qui est celle du camp de travail.

plusieurs activités.

Avec eux, nous faisons des excursions

Plus tard avec la présence du révérend père

dans les différents coins du pays pour

Emilio au Cameroun, le camp de travail va

découvrir les richesses qui s’y trouvent.

prendre

Nous avons par exemple l’an dernier visité

une

extension

notamment

avec

des

le musée national et les autres musées tels

coopérants

espagnols

s’ajoutent

qu’à Kribi et à Bafoussam, les parcs, les

désormais aux formés pour enseigner aux

chefferies traditionnelles, les chutes et bien

enfants leur savoir-faire et savoir-être.

d’autres choses. C’est donc ainsi que vont

Donc en 2018, le camp s’est déroulé

s’élargir les potentialités qui nous sont

toujours

comme

propres, dans ce sens où ces étrangers

susmentionné, mais à la seule différence

mettaient de leur avoir pour retourner dans

que les encadreurs

leur pays avec les produits du nôtre.

à

la

considérable présence

qui

l’orphelinat

étaient de deux 17


Chronique Les mois de mars, avril, mai et juin ont été marqués par les événements tels les anniversaires de naissance de nos frères Valentin et Firmin, l’anniversaire des vingt ans de sacerdoce de nos pères José maria et Emilio Berbel, l’entrée au postulat, la visite à Nkozoa pour la célébration de la fête de la famille et le cinquantenaire des Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth, enfin la rencontre vocationnelle à la maison Manyanet de Nkolbisson

Vingtième anniversaire de sacerdoce des Pères José Maria Juanpere et Emilio Berbel

Entrée au postulat des confrères, Edmond, Christian, Michel, Valentin.

Photo d’ordination Sacerdotale à Barcelone

Signature des Postulants

Anniversaire de naissance de Valentin Nguele et Firmin Eyenga

18

1999


Messe de clôture de l’année de catéchèse à l’école Saint Joseph de Mvolye

Rencontre vocationnelle à la maison Manyanet deNkolbisson

19


Photos de famille

Célébration de la fête avec les Familles à Nkozoa et du cinquantième anniversaire des Missionnaires Filles de la Sainte Famille de Nazareth au Cameroun (1969-2019)

20


BONNES VACANCES A TOUS

Equipe de production : Maison de formation Saint Joseph Manyanet Montage : Christian Missé Missé, P.SF Supervision générale: Congrégation des fils de la sainte famille ydé Facebook : Manyanet ydé-Cameroun Blog : Yaoundé.manyanet.org 21


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