Diplôme Tapissier d'ameublement by Marion Gurcel

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Nom patronymique : GURCEL Nom marital :Prénom :Marion Adresse : 2 rue Gaston Planté 28000 Chartres

DOSSIER DE SYNTHESE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE (DSPP) Titre professionnel visé

Intitulé : Couturière d’Ameublement TP-01 225 .................... Votre objectif est d’obtenir un titre professionnel délivré par le ministère chargé de l’emploi soit par la VAE (cocher la case), soit par la formation (cocher la case).

Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) Vous avez reçu la décision de recevabilité de la DDTEFP. Vous devez maintenant préparer votre parcours de validation. Pour cela, vous devez compléter ce dossier qui sera soumis au jury. Vous y décrirez votre pratique professionnelle et, à partir des informations fournies, le jury évaluera vos acquis par rapport aux compétences requises du titre que vous souhaitez obtenir. Votre intérêt est donc de remplir ce dossier avec le plus grand soin afin de mettre en valeur votre expérience. Pour compléter ce document, vous devez vous reporter au mode d’emploi ci-joint. Vous y décrirez de manière détaillée vos activités professionnelles à partir d’exemples concrets mettant en valeur votre pratique professionnelle. Vous pouvez bénéficier d’un accompagnement pour vous aider à constituer ce dossier. La demande d’accompagnement est à adresser au centre qui organisera votre session de validation. Vous avez aussi la possibilité de fournir à l’accompagnateur et au jury des preuves concrètes de votre activité professionnelle qui illustreront les informations portées dans le dossier. Ces preuves pourront se présenter sur tout support (pièce, dossier, photos…).

Parcours de formation Vous avez effectué des activités professionnelles soit avant d’entrer en formation, soit au cours de votre formation elle-même, lors d’une période d’application en entreprise ou dans votre organisme de formation. Vous devez compléter ce dossier afin de présenter et de valoriser ce que vous avez mis en pratique durant ces expériences. Ce document est complété avec l’aide du formateur, tout au long du parcours de formation. Le dossier est renseigné sous la responsabilité de l’organisme avec lequel a été signé le contrat de stage. Au cas où le parcours est réalisé dans différents organismes de formation, chacun de ces organismes doit s’assurer que le dossier décrit bien la pratique professionnelle du candidat pour la partie du parcours effectué sous sa responsabilité. A partir de ces informations, le jury évaluera les compétences que vous avez acquises au cours de cette période.

- PRESENTATION DU DOSSIER -

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 Ce dossier reste votre propriété.  Vous pouvez le compléter durant tout votre parcours de certification.  Vous devez le conserver et le présenter obligatoirement à chaque étape de la certification.

Ce dossier comporte : 1. UNE FICHE DESCRIPTIVE, de deux pages, destinée à présenter votre pratique professionnelle pour chaque activité type du titre visé. Cette fiche est à reproduire et à compléter en autant d’exemplaires que le titre contient d’activités types ; 2. UN MODE D’EMPLOI pour remplir la fiche, accompagné d’un exemple ; 3. UN TABLEAU à renseigner si vous possédez une certification, un diplôme, ou un CQP proche de tout ou partie du titre visé ; 4. UNE DECLARATION SUR L’HONNEUR à formuler lors de l’élaboration du dossier et à compléter, le cas échéant, avec la liste des éléments ajoutés au dossier initial en cas de parcours progressif vers le titre.

Ce dossier doit être présenté agrafé ou relié. Les fiches doivent être numérotées à la main.

- DIPLOMES, TITRES OU CERTIFICATS PRECEDEMMENT OBTENUS ET PROCHES DU TITRE PROFESSIONNEL VISE -

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(à remplir le cas échéant) Indiquez dans le tableau ci-dessous le ou les certificats et/ou diplômes que vous avez déjà obtenus et qui sont proches du domaine professionnel du titre que vous souhaitez obtenir. Ils pourront, si l’arrêté de spécialité créant le titre professionnel que vous visez prévoit une équivalence, vous permettre d’alléger vos modalités d’évaluation et augmenter vos chances de réussite. Cette information communiquée au jury est donc importante.

Intitulé de la certification obtenue (Titre, diplôme, CQP…)

Diplôme Supérieur des Arts Appliqués Créateur / Concepteur Brevet de Technicien Supérieur Com. visuelle / graphisme / édition / publicité

Autorité ayant délivré la certification

(Ministère, branche professionnelle…) Ministère de l’Education nationale Ministère de l’Education nationale

Date d’obtention 2012 2009

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- DECLARATION SUR L’HONNEUR  Elle garantit l’authenticité des informations et documents du dossier.  Elle doit être nominative, datée et signée. Déclaration sur l’honneur du (de la) candidat(e) Je soussigné(e) (Prénom et Nom) Marion Gurcel .....................................

déclare sur

l’honneur de l’exactitude des renseignements fournis dans ce dossier et être l’auteur des réalisations jointes en annexe. Fait à Chartres ................................ le 2014.....................................pour faire valoir ce que de droit.

Signature :

 En cas de réussite partielle au titre (obtention de CCP), votre parcours de certification s’effectuera en plusieurs étapes sur une durée maximale de 5 ans.  Dans ce cas, vous pouvez ajouter à ce dossier initial des compléments et/ou modifications acquis ultérieurement. Il convient donc de les lister dans le tableau ci-dessous. Liste des éléments ajoutés au dossier initial en cas de poursuite de votre parcours Après une réussite partielle au titre (obtention de CCP) - Candidats par VAE et par formation Liste des éléments ajoutés au dossier CV

Dates 2014

NOTE DE SYNTHÈSE

Déc. 2013

EMT

Oct. 2013

Signature

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papier crayon tissu ciseaux

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Sommaire

> Petits travaux de couture > Module 1 décors de fenêtre > Module 2 décors de lit > Quelques mots sur mes deux stages entreprises

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Annexes : > Ma réflexion sur le métier de tapissier et mon projet (enquête Pôle Emploi) > Mes inspirations > Mon EMT chez Samuel Giraud > Mon curriculum vitae

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page 69 page 71 page 75-

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Petits travaux de couture

Ces petits travaux d’initiations à la machine à coudre préparent aux multiples ouvrages à venir.

> Travaux de piqures machines > Travaux d’assemblages

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Variations de droites et de courbes

piqures machine 1 mm, 5 mm, 1 cm.

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Exercices de piquage machine plus élaborés > Carré, inspiration torchon à carreaux, piqures nervures 50 x 50 cm > Broderie à 7 fils

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Travaux d’assemblages : Surpiquages Couture rabattue Assemblage au raccord couture ouvertes Assemblage de fronces Incrustations dents de scie Application, fenêtre ou encadrement Incrustation créneaux Couture anglaise

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FICHE DESCRIPTIVE DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE CORRESPONDANT À L’ACTIVITÉ TYPE N° 1 Intitulé de l’activité-type :

DECOR DE FENETRE

1 - Indiquez les résultats directs de votre action : produits fabriqués, ouvrages, prestations de service ou autres productions que vous avez réalisés ou auxquels vous avez contribué :

Module 1 Décors de fenêtre

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> Petit voilage nid d’abeille > Vitrage flottant > Voilage triangulaire tendu > Voilage bonne femme > Sous-rideau non doublé, gallonné avec bouillonné façon «tapissière» > Rideau de droite en taffetas à tête bouillonné > Rideau doublé main façon tapissière > Rideau doublé occultant monté machine > Store bateau finition plissé soleil > Store bateau «chaise chilienne» > Store vénitien en taffetas rouge > Store bateau en voilage > Embrasse incurvée dite « en banane » façon tapissière > Embrasse asymétrique avec pose de passementerie en allonge > Lambrequin en velours avec pose de passementerie montage machine

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2 - Décrivez les tâches et/ou opérations que vous avez directement effectuées en vue des réalisations indiquées ci-dessus ainsi que leur fréquence de réalisation : Les principales taches effectuées lors du module décor de fenêtre : - Le relevé de dimension, et les particularités de l’ouvrage comme un pli religieux, une tête tapissière ou mécanique, un finettage ou encore la pose d’une doublure et de passementerie. Ce sont les premières taches, qui permettront ensuite de mettre correctement en place les actions suivantes. - Le mode opératoire et son plan de coupe, auxquels sont liés le calcul de plis et le calcul de métrage. Ces opérations permettent la mise en place optimale de la confection. - La préparation en amont de la confection, nécessite un regroupement de toutes les fournitures nécessaire à l’ouvrage. La coupe du tissu, voir de la doublure, finette et viseline. Mais aussi la préparation des agrafes, anneaux ou encore le surfilage de certaines pièces s’il s’avère nécessaire (cf : voilage bonne femme ci-après). - La confection de l’ouvrage, elle suit le mode opératoire. Lors de cette étape, je suis amenée a utiliser la majorité de l’outillage de la couturière d’ameublement. La confection s’organise autour de deux supports principaux. L’établi, où je mesure, épingle un travail, règle la hauteur d’un rideau, casse au fer des ourlets, remplis etc. La machine, à coudre la plupart du temps, mais il peut s’agir également d’une ourleuse, ou d’une machine à confection de boutons, d’œillets etc. L’important étant d’optimiser le temps passer sur supports en minimisant les aller-retours établi / machine. - La finition main. Il s’avère parfois nécessaire de terminer certaine partie des décors de fenêtre à la main. Il est donc nécessaire de connaitre la fonction de chacun des points et des types d’aiguilles. Le point caché viendra tenir un ourlet de bas de rideau dans une doublure flottante. Doublure qui sera retenu au rideau par un point de baguet et à l’ourlet par une chainette afin d’éviter à la doublure de se désolidariser du rideau. Le point coulé est souvent utile pour fermer la tête d’un rideau doublé ou les extrémités d’un pli religieux par exemple. Enfin le point de chainette maintient la finette d’un rideau finetté au tissu, de même que le point de chausson maintiendra solidement le rempli à la finette. Ces points sont réalisés à l’aiguille droite, ou à l’aiguille courbe si l’ouvrage est fixé et ne peut être manipulé. - Stockage et installation de l’ouvrage. Cette étape a surtout été valable sur les rideaux, afin d’éviter des froissements malheureux ou un tache, les rideaux sont pliés en accordéon. Cette technique permet de préparer le rideau dans ses plis et de l’entreposer facilement sur un cintre approprié. L’accrochage du rideau permet entre autre à l’étoffe de se détendre. L’installation prend également en compte la pose des agrafes, annelets, des suspendeurs, voir des supports d’embrasses, crochets ou autre tasseau.

Fréquence de réalisation : Très fréquemment

Fréquemment

Rarement

3 - Lieux où cette pratique professionnelle a été exercée : Nom de l’entreprise, organisme Lieu Chantier, atelier, services ou ou association autres (à préciser) 2 rue Gaston Planté, 28000 Chartres AFPA Chartres Centre de Formation Edmond PETIT

8 rue du Mail, 75001 Paris

Show Room (boutique)

4 - Indiquez la période de l’exercice de cette pratique professionnelle : Du 24 Février 2014................................au 3 Octobre 2014.........................................

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5 - Précisez les moyens que vous avez utilisés pour accomplir les tâches décrites : matériels, outils, techniques, matériaux, produits, logiciels,… : Tous les outils, matériaux et matériels utilisés pour cela….

Outils : > Machine à coudre plateuse et triple entrainements > Surfileuse > Ourleuse > Sertisseuse à boutons > Scie Matériaux > toile de coton > voilage étamine, tergalé lin > taffetas > Satin > «Ruflette» fronçeuse et tubulaire > agraffes, anneaux, annelets, poulies, tasseaux > Bougran, viseline > Finette et Doublure > Galon, embrasse à glands > Joncs > Velcros Matériels : > ciseaux, fil, aiguille droite et courbe > Tringles à rideaux, tubulaire, à anneaux, rail > Établi

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6 - Pour la réalisation de ces tâches ou opérations, avez-vous travaillé seul ou en équipe, avec ou sans consignes, en relation avec d’autres personnes de votre entreprises ou extérieures à votre entreprise …) ? Si oui, précisez dans quelles circonstances : Durant ma formation, j’ai parfois été amenée à travailler en binôme. Le cas le plus fréquent a été lors de la réalisation de paire de rideaux. Afin de répondre aux consignes de notre formatrice, il nous fallait nous mettre d’accord sur le processus de confection des ouvrages. La plupart du temps la confection se fait seule, mais il n’est pas rare d’échanger avec les autres stagiaires sur le procédé, ou d’échanger un point de vue sur une réalisation. Lors de la réalisation du rideau monté main façon tapissière, l’apprentissage a été secondé par Sylvie Louveau, couturière d’ameublement spécialiste de la confection main. Ce qui fut l’occasion pour moi d’aborder une autre technique de confection. 7 - Documents annexes 7 A – Le cas échéant, documents prévus dans le règlement du titre visé :

7 B - Documents complémentaires en option : indiquez ici la liste des documents que vous souhaitez présenter au jury Enquête Pôle Emploi Evaluation Milieu de Travail Planches d’inspiration Curriculum Vitae Date :

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Petit voilage nid d’abeille

Tissu · Œillets · Tringle voilage ·Hauteur finie : 70 cm · Largueur tringle : 90 cm · Finition : pli religieu, nid d’abeille Le principal intéret de ce petit voilage réside dans la confection d’un nid d’abeille et dans le respect des consignes. Ce premier ouvrage amorçe des exigences futures comme le respect des côtes du schéma technique et le calcul de métrage.

Voilage triangulaire tendu Tissu · 3 tringles voilages · Hauteur finie : 68 x 68 x 68 cm · Les difficultés du voilage triangulaire tendu, découlent de l’utilisation de trois tringles. D’une part, un fourreau trop large laissera glisser le voilage sur les tringles, il ne pourra donc être tendu. D’autre part le voilage est utilisé est très souple, et se détend. Enfin, le développé du tendu rajoute une difficulté suplémentaire.

Vitrage flottant Tissu · Tringle voilage ·Hauteur finie : 105,5 cm · Largueur tringle : 36 cm · Crête : 3 cm · Finition : rouleautés 5mm Par ce vitrage très simple, j’ai pu me familiariser avec la notion de fourreau, réaliser une crête et prendre mes premières mesures sur la menuiserie d’une fenêtre.

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Voilage bonne femme Tissu · Annelets · Tringle voilage ·Hauteur finie : 106 cm · Largueur tringle : 39 cm · Crête : 1,5 cm · Finition : volant froncé main surfilé Cet ouvrage a été l’occasion de réaliser un gabarit papier, pour l’arrondis du voilage. Le volant est un peu large, son coefficient d’ampleur est de 2.2. Il a une pose de «ruflette» à froncer, une petite poche à été cousue afin d’y ranger les cordons. Le godet de 2cm permet une amorce du «retour» .

Détail : volant froncé surfilage avec différentes couleurs.

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Sous-rideau non doublé, gallonné avec bouillonné façon «tapissière» Tissu 160 cm · Galon· Viseline · Attaches simples · Ruflette à fronces · Hauteur finie : 190 cm · Largeur tringle : 130 cm · Rempli bas e& Croisant : 6 cm

Ce sous-rideau est composé d’un lé et demi raccordés par une couture anglaise. La finition de ourlet cousu sur l’endroit est caché par la pose en parmentage d’un galon.

Détail : La tête est composé d’un renfort de tête doublé qui permet un fronçage au husseau de la tête dite «tapissière».

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Rideau de droite en taffetas à tête bouillonné Tissu en 160 cm taffetas rouge faux-uni Ruflette ou galon fronçeur Agraffes escargots (soit 8) Largeur de tringle : 151 cm Hauteur finie : 190 cm Largeur finie : 80 cm Rideau de droite avec retour de 20 cm Ourlet de retour : 3 cm Ourlet bas : 10 cm Croisant : 5 cm Tête bouillonné : 19 cm Préparer le plan de coupe, et couper le tissu et la ruflette aux dimensions nécessaires. Casser au fer l’ourlet de retour, l’ourlet bas, l’ourlet de croisant. Régler le rideau en hauteur, attention à ne pas marquer la crête. Compter la hauteur finie, la hauteur de crête et le cm de pied de couture supplémentaire pour la pose de la ruflette. Réaliser les onglets à la machine. Piquer nervure les ourlets. Poser la ruflette en allonge, sur la tête, en faisant attention au sens. Rabbatre légèrement le croisant et le retour. Avec les chutes, confectionner une poche à cordons. Régler la hauteur du bouillonné, épingler la ruflette et la poche. Piquer nervure à la machine. Former les plis en tirant sur les cordons de la ruflette. Variante : Afin d’être sûre de respecter la hauter du rideau. Il pourrait être judicieux de régler le rideau par l’ourlet bas. On pourrait procéder ainsi : Casser les ourlets de croisant et de retour (4 et 6 cm) Piquer nervure en s’arretant à 25 cm du bords. Poser la ruflette avec un pied de couture de 1cm sur la tête en ayant pris soin de rabattre les ourlets sur 1cm. NB : couper la ruflette 2 cm plus court que la largeur totale du rideau. Mesurer 19 cm, piquer nervure la ruflette avec la poche (côté retour). Régler la hauteur finie du rideau du haut de la ruflette au bas du rideau. Casser l’ourlet du bas, épingler Piquer machine les onglets, piquer nervure l’ourlet bas. Former les plis en tirant sur les cordons de la ruflette. L’on fera de ces derniers une pelotte que l’on rangera dans la poche prévue à cet effet. Poser les escargots tout les 10 cm.

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Rideau doublé main “ façon tapissière” Réalisé avec les conseils de Sylvie Louveau

Tissu 140 cm · Finette · Viseline · Doublure · Attaches flamandes · fil de lin · Hauteur finie : 190 cm · largeur de tringle : 105 cm · rideau gauche · 1 1/2 lé Ci-contre : plis simples ouvert Plus bas, confection des plis. À l’aide d’épingles qui ont marqué les emplacements des plis et des intervalles, le rideau est plié et le pli cousu à la machine à coudre. On notera que la doublure sur la tête a été cousue au point coulé, après la confection des plis. Détail : point de chausson qui maintient le rempli du croisant sur la finette. Ci-dessous : ici, les plis ont été ouvert et pincé avec un point lardé au fil de lin. Attache flamande cousue

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Rideau doublé occultant monté «tout» machine Tissu 150 cm · Bougran · Doublure occultante · Agraffes piques · Boutons · Pli double · longueur tringle : 65 cm Hauteur : 115 cm· Retour : 12 cm · Croisant : 6 cm

Sur ce petit rideau les plis sont doubles, à 2 cm d’intervalle. Du bougran est placé dans les plis afin de renforcer les petits tuyaux d’orgue décorés de boutons. Une bande écru de 15 cm de hauteur dessine la tête du rideau. La difficulté principale de ce rideau réside dans la pose de l’occultant. En effet, on ne décout pas l’occultant sous peine de perdre ses propriétés occultantes, dans la mesure où la couture perfore le textile.

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Store bateau finition «plissé soleil» Tissu 150 cm et toile blanche · Doublure ·Annelets · Cordons · Joncs · Velcros · Dimension : 50 x 110 cm

Sur ce premier store bateau j’ai disposé les joncs sur l’envers. La confection est simple, le store est suspendu par un velcros fixé sur le battant de la fenêtre. Détail : plis vus de côté, les joncs sont terminés par des embouts d’un côté. L’autre coté du fourreau est fermé à la main. Le store est terminé d’une valence qui vient surplomber les plis

Ci-contre : «Plissé soleil» avec une armature en joncs.

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Store bateau « chaise chilienne » Tissu 140 cm · Doublure ·Annelets · Cordons · Poulie · Tasseau gainé · Dimension : 105 x 137 cm

Ce tissu fait immanquablement echos aux rayures de la chaise chilienne. Afin d’expérimenté cette idée en lien avec le store bateau, j’ai utilisé des joncs de 4 cm de diamètre, de manière à incorporer la matière (bois et tissu) de la chaise et son aspect simpliste (un cadre en bois épuré). J’ai décidé de réaliser un store bateau sur la largueur de la double fenêtre.

Détail : préparation d’un onglet et son résultat avec doublure. La difficulté notable consiste à aligner le point 0. Soit à faire coîncider le milieu de l’onglet laissé ouvert, avec le champs du rempli de la doublure.

Détail : Pose de la doublure

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Store vénitien en taffetas rouge Taffetas faux-uni 160 cm · Ruflette à annelets · Ruflette à fronces · Chainette plombée · Ourleuse · Dimension : 155 x 110 cm

Sur le store marquise on notera la présence de deux godets (de chaque côté du rideau) pris dans la ruflette, ils cachent la ruflette à annelets et amorçent les plis du bouillonné. La difficulté du store marquise reste la tête et les plis qui forment les angles biaisés qui permettent la formation du bouillonné.

Détail : Pose d’un ruflette Ci-dessus : Finition de l’ourlet à l’ourleuse

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Store bateau en voilage

petite commande interne pour l’AFPA

Ces petits stores ont été réalisés en binome. La difficulté de travailler à quatres main consiste à communiquer sur la confection et le mode opératoire. Détail de la photo du bas : fourreau pour le passage de tringle.

Détail : confection de petits annelets en tissu, pour le passage du cordon.

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Embrasse incurvée dite « en banane » façon tapissière Bougran · Finette · Tissu 150 cm· Gabarit papier · Anneaux · Dimension : 70 x 10 cm

Détail : confection du gabarit papier sur un quadrillage de 5x5 cm

Les pièces de tissu sont assemblées à la machine sur toute la largeur. On vient maintenir le tissu sur la finette au point de chausson à l’aiguille courbe.

Ci dessus : Bougran et finette

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Embrasse asymétrique avec pose de passementerie en allonge et son mode opératoire Bougran · Finette · Tissu 140 cm · Gabarit papier · Passementerie : frange · Dimension : 80 x 35 cm Relever la dimension de l’embrasse en ramassant le rideau. Dessiner, sur un petit quadrillage, une embrasse. Reproduire ce dessin à l’échelle 1 grâce au système de grille. Reporter cette forme sur le bougran.

Fermer l’enveloppe de tissu Assembler à la machine au point coulé sur l’envers à la partie supérieure du tissu.Puis placer l’assemblage sur le bougran 2-3 mm du bord de l’embrasse. finetté, épingler et préparer le crantage. Pour les arrondis des bords, passer préalablement un fil de fronce. Ensuite fixer au point de chausson, le haut de l’embrasse à la finette. Procéder à la pose de la frange au point arrière. L’amorçe de la passementerie se fait en rosace.

Se servir du bougran en forme pour couper une pièce de finette avec un pied de couture 1,5 cm. Une autre est coupée aux dimensions exactes. Poser la première pièce de finette et rabattre le rempli (voir ci‑dessous), puis la deuxième pièce. Pour fixer la finette on utilise la vapeur du fer. Fixer à la colle le cm libre.

Répéter l’opération sur la partie inférieure. Lorsque les angles sont trop aigüs, on crante en «Y» (voir ci‑dessous)

Poser les annelets : à 5mm en retrait du bord pour le côté fixé sur le rinceau. Et avec un débord de 5mm pour le côté fixé au crochet (partie cachée).

Le bougran finetté va servir à prélever les pièces de tissus. Procéder comme pour la finette. Par la suite il est possible de venir coudre une pièce en renfort sur le crantage.

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Lambrequin en velours avec pose de passementerie Montage machine Bougran · Finette · Velours 140 cm · Gabarit papier · Doublure · Passementerie : galon · Dimension finie : 100 cm · Retours : 10 cm

Détail : confection d’une charnière et finition en rosace du galon

Prise d’empreinte de la doublure

La doublure est cousue machine sur le bas du lambrequin. Une fois le velcros posé, le reste de la doublure est fixé au point coulé.

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FICHE DESCRIPTIVE DE LA PRATIQUE PROFESSIONNELLE CORRESPONDANT À L’ACTIVITÉ TYPE N° 2 Intitulé de l’activité-type :

DECOR DE LIT

1 - Indiquez les résultats directs de votre action : produits fabriqués, ouvrages, prestations de service ou autres productions que vous avez réalisés ou auxquels vous avez contribué :

Module 2 Décors de lit page 32

page 40 page 41 page 42

> Coussin à plate bande & Coussin à taquets travaux de stage > Taies d’oreiller à la française simple et doublée > Coussin « déco » passe-poilé avec pose de fermeture à glissière > Coussin doublé et passe-poilé Format américain > Coussin doublé et passe-poilé à encadrement, incrustation et pose de galon > Préparation d’une fermeture à glissière > Coussin à plate-bande en velours > Traversin doublé plissé soleil montage machine > Coussin à accoudoir avec pose de marabout > Coussin de Bergère à Marteau > Coussin passepoilé à Taquets

page 43 page 44 page 45 page 46

> Jetté de lit simple > Dessus de lit à tête casque > Confection d’une fleur de lotus en tissu > Dessus de lit à volants froncés

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> Tête de lit déhoussable passe-poilé en « Chapeau de gendarme »

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> Housse de chaise en sapin année 20 style Bauhauss

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> Petits travaux personnels

page 33 page 34

page 35 page 36 page 37 page 49

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Fréquence de réalisation : Très fréquemment

Fréquemment

Rarement

101 rue de Rivoli, 75001 Paris

Atelier muséographique

4 - Indiquez la période de l’exercice de cette pratique professionnelle : Du 24 Février 2014................................au 3 Octobre 2014.........................................

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Outils : > Machine à coudre plateuse et triple entrainements > Surfileuse > Sertisseuse à boutons Matériaux > Toile de coton > Velours > Moiré > Toile bisonne et toile blanche > Fermeture à glissière > Anneaux > Ganse > Finette et Doublure > Galon, marabou > Velcros Matériels : > ciseaux, fil, aiguille droite et courbe > Bergère louis XV > Tête de lit à chapeau de gendarme Louis XVI > Établi

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6 - Pour la réalisation de ces tâches ou opérations, avez-vous travaillé seul ou en équipe, avec ou sans consignes, en relation avec d’autres personnes de votre entreprises ou extérieures à votre entreprise …) ? Si oui, précisez dans quelles circonstances : Lors de mon stage en entreprise, j’ai été mise en condition d’autonomie sur la réalisation de coussins à platebande et à taquets alors que je n’avais pas encore abordé le module en question en formation. Cette expérience a été enrichissante, je n’avais aucune idée de comment entreprendre la confection. Ce fut l’occasion pour moi d’échanger avec les autres tapissiers du l’atelier, et donc de découvrir leurs «spécialités». 7 - Documents annexes 7 A – Le cas échéant, documents prévus dans le règlement du titre visé :

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Coussin à plate bande travaux de stage au Louvre

Toile bisonne · Fermeture à glissière · Plate-bande : 10 cm · Dimensions finies : 40 x 43 cm

Pour ce premier coussin j’ai confection une cale en plumerelle. Le plus difficile pour moi fut de poser la fermeture à glissière, et de faire les lèvres. J’ai appris à repérer mes angles et poser les passe-poils et ces techniques m’ont vraiment servie pour le reste de ma formation.

Coussin à taquets

travaux de stage Toile bisonne · Cloisons · Plate-bande : 10 cm · Dimensions finies : 59 x 41 cm

Il s’agit plus d’un cale à proprement parler que d’un coussin. Les cloisons mesurent trois fois la hauteur de plate-bande et sont placées dans la hauteur de l’assise. À noter qu’elles sont plus habituellement placées dans la largeur de l’assise.

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Taies d’oreiller à la française simple et doublée application de galon et confection d’une cale

Toile blanche · Galon · Volant : 4 cm · Dimension finie : 60 x 60 cm

Dimension finie de la calle : 65 x 65 cm.

L’application du galon se fait avec un gabarit papier.La forme choisie rappelle les volutes du lambrequin

Détail : la doublure s’arrête au volant

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Coussin «déco» passe-poilé avec pose de fermeture à glissière Tissu Toinette Edmond Petit · Fermeture à glissière · Dimension finie : 40 x 40 cm

Afin d’éviter les «oreilles de chat» sur le coussin, les angles ont été bbatus sur les deux plateaux (voir schéma). 10 cm 1 cm

Coussin doublé et passe-poilé Format américain Tissu Edmond Petit · Fermeture à glissière · Doublure · Dimension finie : 68 x 45 cm

Lors de la confection, il est difficile de controler la pose du passe-poil et de la doublure surtout au de la fermeture à glissière. Les angles passe-poilés doivent être correctement formés.

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Coussin doublé et passe-poilé à encadrement incrustation et pose de galon Tissu 140cm · Fermeture à glissière · Doublure · Ganse · Galon · Dimension finie : 40 x 40 cm

Sur ce coussin la difficulté réside immanquablement dans la réussite d’un encadrement au raccord. Ici, les angles on également été abattus Ci-dessous : coupe et préparation d’un passe-poil dans le biais du tissu.

La pose de doublure reste une opération délicate, notament au niveau de la fermeture à glissière. Ci-dessous : réalisation de la lèvre inégale pour cacher la fermeture à glissière.

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Préparation d’une fermeture à glissière

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Coussin à plate-bande en velours Tissu en 160 cm velours Fermeture à glissière Retour de Fermeture : 10 cm pied de couture : 1cm Ganse à passe-poil Hauteur finie : 46 cm Largeur finie : 65 cm Largeur de plate-bande : 10 cm Soufflet : 5 cm Le coussin est une assise. Préparer le plan de coupe, et couper le tissu et les passepoils. Attention au sens de coupe de la plate-bande. Préparer passe-poils et fermeture à glissière. Surfiler tous les éléments. Sur les éléments indiquer milieu et axe. Préparer la plate-bande à fermeture à glissière, piquer machine les lèvres. Ici nous réalisons une glissière cachée à lèvres égales. Régler la plate-bande (p-b) à hauteur Poser le passe-poil sur les deux plateaux. Faire un raccord de passe-poil (p-p) en biais en prennant garde à le placer au centre à l’arrière du coussin. Pour les angles faire une amorce arrondie en crantant le passe-poil. Assembler une côté de la p-b. à glissière à la p-b. principale. Puis placer la p-b. en épinglant sur le p-p du plateau. NB: l’assemblage se fait endroit contre endroit. Piquer machine la p-b. et la fermer. Sur la p-b. repérer les angles et les épingler au plateau du dessous. Piquer machine. Ouvrir la fermeture éclair. Vérifier le serrage du passe-poil, si besoin resserrer à la machine. Nettoyer l’intérieur du coussin. Retourner et empocher la cale d’assise en plaçant les pieds de coutures sur la plate-bande.

plateau dessus sens du poil

plateau dessous

plate-bande

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Coussin à plate-bande en velours Plan de coupe de 5 coussins 17 cm

9 cm

Plate-bande fermeture à glissière B

9 cm

Plate-bande fermeture à glissière C

9 cm

Plate-bande fermeture à glissière C

9 cm

Plate-bande fermeture à glissière D

9 cm

Plate-bande fermeture à glissière D

9 cm

Plate-bande fermeture à glissière E

9 cm

Plate-bande fermeture à glissière E

48 cm

Plateau dessus D

Plateau dessous D

Plateau dessus C

Plateau dessous C

Plateau dessus B

Plateau dessous B

Plateau dessus A

Plateau dessous A

passe

Plateau dessous E

passe

48 cm

passe -po passe -p passe il E passe -poil -poil passe oil D passe E C -poil -poil p a D sse-p passe B -poil oil C -poil A B passe -poil A

48 cm 48 cm 1+2+5+1 = 9 cm 12 cm 12 cm

Plate-bande fermeture à glissière A

Plate-bande principale A Plate-bande principale B Plate-bande principale E

12 cm

Plate-bande principale D

12 cm

Plate-bande principale C

1+10+1 = 12 cm 1+10+36+65+36+10+1 = 159 cm + sécu = 180 1+10+65+10+1 = 87 cm 1+65+1 = 67 cm

1+10+65+10+1 = 87 cm 1+65+1 = 67 cm

407 cm

1+46+1 = 48 cm

Plateau dessus E

passe -poil passe -poil passe D passe -poil -poil passe C D B passe -poil -poil C -p A oil B passe -poil A

Plate-bande fermeture à glissière B

passe -po passe il E -poil E

passe-poil (65 x 2 + 46 x 2)x2 = 444 cm

9 cm

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Traversin doublé « plissé soleil » montage machine Tissu 140cm · Fermeture à glissière · Doublure · Ganse · Dimension finie : 63 x 20 cm

Ce traversin possède un disque et sa doublure entièrement monté machine et un disque plissé soleil. En détail : pose de la fermeture à glissière légèrement décalée sur les extrémités afin de l’amorçer en douceur.

Lors de la pose des «plate-bandes» circulaires et des doublures, on crante celles-ci afin de donner de l’aisance à la couture.

Pose de la plate-bande pour le plissé-soleil.

Réalisation de plissé-soleil. La plate-bande est divisée en 16ème afin de répartir l’ampleur correctement.

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Coussin à accoudoir avec pose de marabout Tissu 140cm · Fermeture à glissière · Ganse · Dimension finie : 65 x 50 x 18 cm

Sur la plate-bande inférieure j’ai confectionné deux souflets afin de facilité l’empochage et de soulager la fermeture à glissière.

Le coussin accoudoir, est un dossier avec un décroché dans lequel vient se poser le traversin ou une manchette d’accoudoir. Détails ci-dessus : Couture de la double lèvre sur l’envers. Confection du décroché sur un arrondis, piqure machine triple entrainement. L’angle arrondis non cousu sera froncé à la machine puis caché par le marabou.

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Coussin de Bergère à Marteaux Tissu 140cm et toile bisonne· Fermeture à glissière · Ganse Le coussin à marteau de bergère Louis XV possède un plateau du dessus différent, le marteau y est plus épais. La difficulté se trouve sur la platebande en biais qui forme le marteau, réalisé de deux façons différentes. Afin de réaliser se coussin j’ai du réaliser un gabarit sur l’assise de la bergère.

Détails : en haut à droite, découpe du plateau supérieur et de la semelle. Ci-dessus, pose de la plate-bande avant au raccord des rayures. À droite : dégradé de l’assemblage du marteau vers la plate-bande arrière.

Pour les marteaux : le gauche est constitué d’une pièce en biais monté sur plate-bande coupé droitfil terminée par un soufflet.

Ci-dessus à droite : plateau arrière composé de toile bisonne et d’une semelle. À l’arrière j’ai réalisé deux soufflets pour facilité l’empochage de la cale.

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Coussin passepoilé à Taquets Tissu moiré 150cm et toile bisonne· Fermeture à glissière · Ganse

Le coussin à taquet doit possédé des taquets à angles droits. Le raccord de plate-bandes et de passe-poils se fait dans ces taquets, ils seront ainsi cachés par le support.

Ci-dessous : Deux raccords ont été réalisés sur les côtés arrières du coussin

Confection de l’arrière, et le patron utilisé pour placer les pièces.

Ci-dessus : Taquet en place. Le repérage du taquet sur la platebande permettra de positionner le plateau de dessous au bon endroit. Ci-contre : Raccord de plate-bande.

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Jetté de lit tête simple avec volants plats et traversin Tissu 250 x 210 cm· Doublure · Finette · Dimension finies : 111 x 120 cm

Ci-dessus : tracé de l’arrondis des volants Ci-contre : confection d’un traversin à bonbonnière doublée

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Dessus de lit à tête casque Tissu 250 x 210 cm· Doublure · Ganse Dimension finies : 46 x 61 cm

Ce dessus de lit est composé de trois volants, de deux plis dior composés d’une bavette en jute. D’une tête casque et d’un petit décor bucolique. Ci-dessous : confection du casque

Ci-dessus : pose des volants. Ci-contre : on peut observer ici le point zéro d’un côté du casque. Ce point zéro marque le point d’assemblage de plusieurs pièce, c’est un point fixe d’arrêt ou de reprise de couture

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Confection dâ&#x20AC;&#x2122;une fleur de lotus en tissu

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Dessus de lit à volants froncés Tissu 250 x 210 cm· Doublure · Finette · Ganse Dimension finies : 46 x 61 cm Réalisé avec les conseils de Danièle Morinet

Ce dessus de lit est composé de deus volants de côtés froncés, d’un rabat de pied pour un pied de lit, et d’un rabat de tête. Le plateau est finetté.

Ci-dessus : La pose de la doublure vient tout englober. Ci-dessus : Les fronces sont réalisées au huseau directement à la machine, en ayant pris soin de répartir l’ampleur sur le plateau. À Droite : Le passe -poil vient mourir sur la tête pour finir le plateau

Ci-contre : on peut voir le chant de 3cm des volants.

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Tête de lit déhoussable passe-poilée en « Chapeau de gendarme » Tissu Toile bisonne et toile blanche · Ganse · Languettes : 10 cm · Dimension finies : cm Réalisé avec les conseils de Danièle Morinet

Ci-dessus : Réalisation du gabarit et de l’ampleur de la tête de lit.

À gauche : Préparation des encadrement de sommier. À droite : Languettes pour facilité l’enfilage de la housse. Détail : Chapeau de gendarme, angle supérieur.

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Housse de petit fauteuil en sapin année 20 style Bauhauss Ce siège, je l’ai dessanglé, traité contre la vermoulure, recollé, puis passé à la matine., puis j’ai tout ressanglé avec un peu d’aide.

La housse est composée de deux parties amovibles et indépendantes. Ainsi les poches ou les coussins peuvent être utilisée ensemble ou séparément.

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Petits travaux personnels

autour du tissu et de la structure organique

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stages en entreprise stage textile

Edmond Petit

8 rue du mail à Paris, éditeur de tissus d’ameublement. Mai 2014 Grâce à ce stage, je me suis familiarisée avec les différents textiles de l’ameublement. C’est aussi un premier contact avec les éditieurs parisiens, leur fonctionnement et leur univers. Anny Charpentier, resonspable du showroom rue du Mail, et représentante Edmond Petit sur le territoire parisien, m’a accueillie et initiée à ce métier. J’ai exécutée des taches simples dans le showroom. L’accueil de la clientèle, les préparations de tirelles, la mise en ordre du showroom, et la préparation des collections que nous allions présenter aux quatres coins de Paris. Mon conseil clientèle étant limité, je pouvais néanmoins orienter et diriger mes interlocuteurs, vers des typologies de tissus. Parmi mes autres petites taches, j’étais chargée du standard du showroom et des mails afin d’assister Mme Charpentier dans son travail quotidien. La journée s’organise en deux temps distincts. La matinée est principalement réservée aux déplacements, sur des chantiers ou chez des clients. La visite peut être motivée par plusieurs raisons. Chez la comédie française, nous avons présenté deux lins, pour le futur décor d’une pièce de théatre. Le jeu de Paume, suite à un dégat des eaux, désirait une solution afin de cacher la partie de la tenture murale endommagée dans une salle de projection. L’Opéra Garnier sollicitait la confirmation d’une mal-façon sur un velours. J’ai également participée à la prise de mesure dans un appartement Parisien, et la présentation de diverses collections notamment dans cabinets d’architecture renommés ou encore des boutiques de design. La deuxième partie de journée se déroulait au showroom.

J’ai retenu, les normes M pour l’ignifugation des textiles et leurs significations. Les différents types de velours, les tissus de styles, la collection Madeleine Castaing et le personnage. Les collections étrangères qui viennent compléter le catalogue Edmond Petit : Decobel (maison italienne), pour les fabriques légères et fantaisie Arts et Décors (maison allemand), pour les soies tissées et imprimés à la demande et de hautes-gamme. Svensson (maison suédoise), pour les laines. Ce stage a été une formidable expérience, formatrice, mais courte. J’ai eue la chance de pouvoir visiter des lieux d’exceptions et d’évoluer dans un milieu haut-gamme et culturel parisien. En ce qui concerne les collections Edmond Petit, il est vraiment important de noter que la grande majorité des pièces sont tissées en France et en Europe. Par exemple, le velours de gênes est une production lyonnaise et les lins viennent de Normandie. Il y a une réelle volonté de mise en valeur de ces savoir-faires, couteux mais exceptionnels. J’ai également pu constater une volonté de connexion vers les créateurs, artistes et designer. Bien qu’encore timide, pour moi ce constat est réjouissant, il est de bonne augure pour la création design française.

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stages en entreprise stage confection

Atelier muséographique du Louvre

101 rue de Rivoli à Paris, Atelier tapisserie d’ameublement Juin 2014 J’ai pu avoir la chance incroyable de vivre deux semaines en immersion totale dans les atelies de tapisserie du Louvre. Cette opportunité m’a été offerte par Anny Charpentier de la maison Edmond Petit, qui colabore régulièrement avec ces ateliers, pour une raison évidente. La maison produit encore des étoffes de styles de grande qualité. L’atelier est situé dans les sous-sols du musée, sous le pavillon de Rohan. Quatres tapissiers y travaillent (Didier Joaquim, responsable, David, maitre de stage, Romain, fraichement arrivé du mobilier nationale et Lionel). Ils ont tous une formation de tapissier garnisseur et de couturier d’ameublement. Ces doubles compétences leurs permettent d’évoluer sur tout type d’ouvrage. Lorsque je suis arrivé, l’on procédait aux dernières installation de décors dans les salles Louis XVI, une partie du musée vient d’être restaurée est ouverte pour la première fois au public. Elle présente des pièces de mobiliers de style et reconstitue des intérieurs d’époques, dont une grande partie a été produite au Louvre. Je suis donc arrivée à la toute fin pour l’installation des derniers stores marquises en taffetas pourpre de trois mêtre de long. Parce que mes connaissances sont encore trop nouvelles, je n’ai pas travaillé sur des ouvrages du musée. Par contre, mon maitre de stage m’a confié la contection de huit rideaux cassants pour l’administration du Louvre.

Mode opératoire rideaux doublés Confection tout machine Hauteur finie 3m Rempli de 3 cm, tête de 10cm À l’établi, casser au régler sur 3 cm tout les remplis, gauche, bas et droite. Régler la hauteur à 3m, préparer les onglets, épingler. Poser la doublure, régler un champs de 5mm pour la tête et environ 2mm sur les côtés, épingler. Piqure nervure apparente sur les côtés et le rempli du bas. La tête est laissée libre. Épinglage des plis simples. Piqure machine Ouverture des plis, et marquage des plis au point lardé, visible. Couture des agraffes La deuxième semaine a été consacré à l’apprentissage de confection d’un coussin à plate-bande et de sa cale en plumerelle et de la cale d’un coussin à taquet, en toile bisonne. Sur ces deux ouvrages j’ai été en autonomie, avec la liberté de m’exercer autant de fois que nécessaire afin de tester la réalisation de lèvres, de passe-poils, de taquets… l’exercice fut formateur, auprès de chacun des tapissiers j’ai pu récupérer les informations nécessaire à la confection, et me poser les bonnes questions. J’ai adoré ce stage, le cadre de travail, l’accès libre au musée, les pièces de collections, ces deux semaines étaient décidement trop courtes.

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Annexes J’ai entrepris l’enquête qui suit avant le début de ma formation en couture d’ameublement à l’AFPA. Elle était une des conditions primordiales afin d’entreprendre une formation d’un métier d’art. Au regard de mon projet professionel, il ne s’agit pas d’une reconversion classique. Cet apprentissage vient compléter une formation initiale de concepteur créateur, de designer et de graphiste. L’objectif est clair, donner une aire de travail tangible au design global. Cette enquête est principalement axée sur le métier de garnisseur. J’ai choisi la couture d’ameublement comme première étape. Parce qu’à cause de mon analyse, cette partie semblait vague voir complètement absente de la formation des tapissiers que j’ai rencontré. De leur expérience, cela semble un véritable handicap. Commencer par la couture, est une démarche justifiée. D’autant plus que la couture de manière générale, comme je la travaille, est une matière créative. Je souhaitais avoir un bagage utile avant de me présenter devant un artisant garnisseur et lui demander de me former en siège. À l’heure actuelle, je suis consciente de la diversité formidable du métier de couturière, c’est un espace stimulant pour la création, et ma volonté d’approndir mes connaissances dans le siège reste toujours aussi forte. Cette formation n’a fait qu’ouvrir le champs des possibles de mon projet initial, en le rendant d’ors et déjà tangile.

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PAGE 1 Marion Gurcel 06 65 53 93 46 10 rue Léo LAGRANGE 69100 VILLEURBANNE

Note de synthèse suivie du questionnaire d’enquête métier

En introduction,

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Le tapissier de manière générale et formelle page // Les activités liées à ce métier page // Les différentes formations et parcours, jusqu’à la rémunération page // Les qualités requises page

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Mon projet professionnel page // Le métier et mes compétences créatives et humaines page // Savoir-faire et design Design et artisanat page Le designer artisan page // L’intérêt de cette porosité au regard de ma réflexion et de mon projet professionnel

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En conclusion,

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Questionnaire-Enquête Part.1 Questionnaire-Enquête Part.2

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Sources

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Le tapissier de manière générale et formelle De manière à rompre avec les aprioris du métier j’ai commencé par me pencher sur son histoire. J’ai ainsi pu discerner globalement, deux écoles influentes en matière d’ameublement : le style français et le style anglais. Les différentes caractéristiques des époques, que j’ai pu aisément rapprocher de l’activité de graphiste, notamment à partir de l’époque contemporaine et de l’influence des Arts Décoratifs.

Dans le cadre de mon projet de reconversion dans l’artisanat d’ameublement, je me suis renseignée sur les spécificités liées à ce domaine. Parmi la palette de métiers englobés dans cette terminologie, le métier de couturier d’ameublement est celui qui correspond à ma démarche et s’accorde avec mes compétences et mes attentes. Afin d’entrer en formation à l’AFPA je me suis documenté et renseignée auprès des professionnels du métier, de manière à obtenir les plus d’informations possible et avoir un aperçu des réalités du métier. J’ai donc répertoriées les taches et activités liées ainsi que les autres corps de métiers qui sont en interaction avec l’ameublement, les parcours de formations et la rémunération. Et enfin, les qualités requises pour exercé en temps que tapissier. À la suite de cette première étape j’ai pu mettre clairement mon projet en perspective en considérant mes atouts et lacunes professionnels et personnelles. Cette seconde étape a permis d’appuyer une réflexion déjà bien engagée sur la relation entre design et les savoir-faire des métiers d’Art. En discutant avec mon entourage professionnel actuel, j’ai été amenée à rencontrer et découvrir des artisans au parcours sensiblement similaire à mon projet.

// Les activités liées à ce métier

En parallèle de cette démarche, j’ai pu identifier les taches et particularités du métier de couturier d’ameublement. Ainsi on distinguera, une première activité, le tapissier garnisseur. L’activité se concentre autour de l’assise (chaise, fauteuil, canapés, …). Elle est neuve ou d’occasion. Dans les grandes lignes, cette activité se compose d’une mise à nue de la structure lorsqu’il s’agit d’une rénovation, parfois une réparation sera nécessaire. Suivit d’une pose de sangles, sur lesquelles l’assise (composée principalement de ressorts et de crin, ou de mousse) viendra s’installer. Avant une pose du tissu qui viendra habiller le siège, une succession de toiles spécifiques viendront se fixer sur la structure. Le choix du tissu final dépendra du contexte dans lequel on aura choisi d’intégrer ce meuble et du désir du client. Le deuxième type d’activité s’intègre globalement dans la création de décors. J’ai distingué trois grands types de domaines d’application regroupant le particulier, le public et la scénographie. Le particulier recherchera principalement des travaux d’habillage d’intérieur (rideau, matelas, coussins, voir pose de tenture murale, etc.). Le public regroupe l’aménagement de structure accueillant un public comme peut l’être un restaurant ou un hôtel. Le tapissier sera amené à réaliser des structures plus importantes, de type banquettes, fauteuils (cinéma théâtre…), pose de tenture murale, etc.

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Enfin la scénographie, implique la création de décors pour le cinéma ou le théâtre, et même reconstitution de décors anciens. Cette dernière catégorie ne s’intègre pas dans une démarche de lieu de vie, mais a pour objectif d’installer une ambiance et est au service d’un discours donné. Après un rapide aperçu des activités du tapissier, il est utile d’identifier les corps de métiers avec lesquels ils sera amené à travailler lors de la réalisation de ses travaux. Là encore, j’ai pu identifier quatre grandes familles d’interlocuteurs. Dans les métiers liés à l’habitat et à la décoration d’intérieur on trouvera par exemple architectes, décorateurs d’intérieurs, peintre décorateur, designer d’espace et paysagiste etc. En deuxième lieux, on trouvera les métiers liés au meuble et au bois comme l’ébéniste ou le menuisier mais aussi les antiquaires et brocanteurs et surtout les designers et les magasins et éditeurs de décoration et de design, etc. Dans la troisième catégorie, on retrouvera les métiers du décors et de la scène. Enfin la quatrième et dernière catégorie, regroupe un ensemble de métiers en lien avec le tissu. Comme les designers textiles, tisserands, veloutiers, les vendeurs textile et industriels du textile, mais aussi les créateurs de passementeries et brodeurs.

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// Les différentes formations et parcours, jusqu’à la rémunération

Il existe deux grandes voies pour se former à un métier, le tapissier n’échappe pas à la règle : la formation en apprentissage et la formation en continue dans un établissement, ponctuée de stages en entreprise. Le choix de l’un ou l’autre dépend selon moi des opportunités et du projet. Pour ma part, je suis à la recherche d’un enseignement qui me permettra une approche pluridisciplinaire du milieu, mixant couture et garnissage. Ainsi qu’une connaissance de base, qui sera à approfondir par la pratique. Parmi les différents diplômes, les plus fréquents sont le CAP en alternance ou formation continue en un ou deux ans. Le Bac Pro artisanat et métier d’art, le BP (Brevet Professionnel) ameublement tapissier décoration et le DMA art de l’habitat (bac +2). Ces formations se suivent donc en alternance, en compagnonnage, apprentissage, contrat de professionnalisation ou encore formation continue. Entre autres écoles pour se former on notera l’École Boulle à Paris, les centres AFPA de région Centre et Midi-Pyrénée, enfin en région Rhône-Alpes on trouve le GRETA, la SEPR, et le lycée Lamarque (qui ne m’ont pas été conseillées au regard de mon parcours dans la mesure où je n’ai plus besoin de suivre des cours généraux) ainsi que les Compagnons du Devoir. Les différents schémas de formation présentent chacun leurs avantages et inconvénients. L’apprentissage sera fortement influencé par la pratique du maitre d’apprentissage, mais le geste et la prise en charge de l’élève sont complètement investi dans le réel. À l’inverse, la formation en continue ne bénéficie que d’une courte période dans la réalité du métier mais la formation ouvre plus largement à la pratique du tapissier. Qu’elle que soit la formation choisie, il reste cependant essentiel d’échanger et de continuer à se former au cours de sa carrière. La CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) dispense, dans les régions, des ateliers de quelques jours sur un point technique, une nouvelle matière… c’est l’occasion pour les artisans de se rencontrer, d’échanger et d’acquérir des compétences complémentaires. Trouver un emploi par temps de crise reste toujours une affaire complexe dans n’importe quel domaine, toutefois après mon enquête auprès de professionnels lyonnais, le travail ne manque pas

dans les grandes villes. Un petit réseau bien soudé, permet aux uns et aux autres d’échanger, de se soutenir et de faire circuler les commandes lorsqu’elles ne s’accordent pas avec les impératifs des agendas respectifs. Les principaux tapissiers que j’ai rencontré sur la zone géographique de Villeurbanne, sont parfois amené à travailler pour la société Jouffre ou en collaboration lorsque les certains ont des spécialités (comme la pose de tenture). L’installation en auto-entrepreneur reste compliquée et moins aisée que la reprise d’un établissement ou d’une embauche. La plupart des tapissiers travaillent en atelier, seul ou avec trois ou quatre employés. Ils y effectuent la grande majorité du travail, mais le tapissier peut-être amené à se rendre sur place afin d’exécuter des poses de tentures ou de décors confectionnés en atelier. Quoiqu’il en soit le secteur embauche, et les grandes villes concentrent majoritairement le gros de l’activité. Le salaire minimum d’un tapissier débutant est un SMIC (1100 €)et peut aller jusqu’à 1400 euros en capitale et dans les grandes maisons. Dans une PME de 3 à 5 salariés et avec 6 ans d’expérience ou en temps que chef d’entreprise, on peut espérer un salaire avoisinant les 2000 à 3600 euros.

// Les qualités requises

Le tapissier est une personne manuelle, il fait preuve de dextérité, de précision et d’endurance. Il doit être dans une bonne condition physique, puisqu’une grande partie du travail s’effectue debout. Les mouvement sont précis, la rapidité est importante et s’acquière avec l’expérience, il est donc primordiale de faire preuve de volonté et de caractère dans la mesure où le bon geste vient avec une pratique constante et diversifiée. La curiosité est maitresse de la création, ce qui est important pour le tapissier est de rester ouvert aux tendances de l’aménagement d’intérieur. Mais également aux différentes techniques de garnissage et de confection. Plus il est créatif, et plus son travail sera diversifié et sa production riche et innovante, soit attrayante. Le tapissier est donc une personne ouverte sur son métier, son environnement et sur la création et le design. Le renouveau permanent, que ce soit au niveau des projets ou des outils

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est l’un des principaux attraits de ce métier. Il est fabuleux de constater qu’il y a autant de tapissiers que de façons de faire. L’ameublement est un métier qui requiert un minimum d’écoute et de sens commercial. Il est important de savoir accueillir un client, de l’écouter et de le conseiller tout au long de son projet. Cette relation permet d’instaurer un climat de confiance qui sera bénéfique au deux parties et permettra d’envisager de futurs projets. Ce sens relationnel et sociable sera apprécié autant par la clientèle que par les fournisseurs, les professionnels du meuble et de la décoration et par l’ensemble de la profession. Les interlocuteurs sont nombreux. Ce qui me semble très excitant, se situe au niveau de la palette très diversifiée des corps de métier avec lesquels un couturier d’ameublement est appelé à travailler. Cette transversalité est fascinante. Enfin le tapissier est aussi chef d’entreprise, il a donc besoin d’un sens pratique. Il doit savoir gérer son budget, ses stocks, fournisseurs, délais et lorsqu’il en a, ses employés. Malgré une production soutenue, il m’a été fait remarquer qu’un des problèmes actuels concerne le rapport qu’entretien le client avec la consommation d’objets. Le lien avec le savoir-faire manuel est biaisé face à une consommation excessive des produits environnants. La clientèle a pris l’habitude de renouveler régulièrement son environnement en privilégiant le prix plutôt que la qualité. Toutefois il faut nuancer ce propos en considérant le regain d’intérêt pour le fabrication d’origine «France» et le retour du savoir-faire français. Sans compter sur une nouvelle génération, qui coupée de ce savoir traditionnelle, tend à rechercher et ressusciter des savoir-faire artisanaux qui tombent en décrépitude. Ce que j’ai pu constater de manière catégorique dans le design. De plus en plus d’étudiants viennent tisser des liens entre design, concept et artisanat. Afin de s’en convaincre définitivement, il suffit d’observer lors de la biennale du design de Saint Étienne. L’interdisciplinarité des projets présentés est frappante, et d’autant plus flagrante dans le secteur textile. Enfin le Luxe reste le domaine incontournable et rentable pour l’artisanat.

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Mon projet professionnel // Le métier et mes compétences créatives et humaines. Grâce à ma formation de graphiste je suis capable de comprendre rapidement la demande d’un client. De discerner efficacement les tenants et les aboutissants d’un projet. Je suis capable de procéder à un rétro-planning et gérer mon temps en fonction. Grâce à mes outils techniques, je suis apte à présenter, sous formes de dessins et de photomontages, des propositions riches et variées tout en respectant le brief initial et en y apportant ma touche personnelle. Comme tout créatif je sais qu’il est parfois nécessaire de réaménager son temps de travail en fonction des aléas qui surviennent au cours de la production. J’ai également appris la patience et l’écoute du client mais également à conseiller et orienter ses souhaits. Je suis partisane du travail bien terminé jusque dans ses finitions, car c’est dans le détail que mon travail prend son importance. Ma légère timidité est largement compensée par le travail et la volonté de mener à bien un projet, de plus je suis une personne sociable et je sais faire preuve d’une forte volonté d’adaptation face à mes interlocuteurs. Je refuse qu’ils se sentent lésés ou abandonnés. J’ai la chance d’être une personne très intuitive avec beaucoup d’empathie, ce qui explique une facilité lorsqu’il s’agit d’intégrer de nouvelles données. Le perfectionnisme pousse à s’ouvrir sur toutes sortes de connaissances. De garder à l’esprit toutes les possibilités envisageables pour obtenir le meilleur résultat et a ne pas hésiter à faire appel à des personnes plus qualifiées. Bien s’entourer est le meilleur garde-fou que je puisse m’offrir, dans la mesure où le perfectionnisme peut parfois mener à oublier les délais, ou multiplier une charge de travail. Je n’ai pas peur de travailler sans compter mais il faut parfois savoir se ménager afin d’être efficace sur un plus long terme. Je suis créative, les idées se bousculent dans mon esprit, ce qui explique une légère tendance à la désorganisation. Cela vient du fait que j’ai du mal à hiérarchiser naturellement mes idées. Ce problème, je le compense efficacement avec des astuces de classements, afin organiser mon travail. En contre partie, mon excellente mémoire me permet de mettre en place de listes, de boites annotées, une spacialisation rigoureuse de l’espace de travail suivant des typologies

les d’objets. De manière à réduire et hiérarchiser le plus possible ce défaut. Ce qui est aussi un moyen efficace de se donner confiance, en faisant un état des lieux de ce qui est positivement en ma possession. Parmi mes différentes expériences, je dégage quelques points forts. Tout d’abord les travaux manuels, le jardinage, les vendanges, l’actuelle réhabilitation d’une maison familiale, ces activités témoignent en premier lieux d’une très bonne résistance physique à l’effort. Mais ce sont surtout des activités qui réclament l’acquisitions constante de nouvelles compétences. Un jardin change constamment, il est soumis aux aléas climatiques etc. De plus, il faut savoir manipuler des outils parfois dangereux et qui restent principalement réservés à un «usage d’homme» (si l’on en croit l’imaginaire collectif). Il faut donc faire preuve d’une forte volonté en temps que femme afin d’obtenir conseils et respect auprès de la gente masculine. Savoir mette son orgueil de côté s’avère parfois utile ! La couture est une part très présente de mon quotidien, elle est indissociable d’une pratique du dessin et d’une pratique artistique de manière générale. Les petits boulots dans la distributions, l’hotessariat et le service, sont une bonne manière de mettre à rude épreuve son sens relationnel. Le rapport aux autres n’est pas toujours aisée, et il faut savoir écouter et s’adapter. Il en reste que ce sont des expériences fortes en contact humain. Enfin et surtout ma production artistique est constante et riche. Ces trois mois passés au sein d’une compagnie de danse londonienne ne font que nourrir une soif de découverte et d’exploration du champs artistique sous toutes ses formes. En définitive, ces activités m’ont apprises à ouvrir ma discussion et mes rapports à des univers complètement éloignés de celui où j’évoluais. Il est parfois difficile d’arriver à s’intégrer dans un environnement autre, voir même étranger. Ce qui est très excitant dans l’analyse de ces expériences, est ma capacités à m’ouvrir, créer des liens, et rebondir très rapidement sur une impasse. C’est également la confirmation d’une sens artistique très plastique qui se mouvoir sur toute sorte de supports. Cette année

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d’exploration personnelle a été pour moi une manière de m’assurer que le projet vers lequel je tends, lie activités manuelles et physiques avec création, esthétique et concept. / /Savoir-faire et design Design et artisanat On trouve de nombreux exemples dans l’artisanat, de projets combinés avec une base design et vic e-versa. Une rapide analyse de cette activité permettra de cerner de manière globale et contrastée, une tendance récente qui tend à prendre de l’ampleur.

Tout d’abord, il faut faire un rapide état des lieux du contexte de l’émergence de ces tandems en commençant par faire tomber une première idées reçue ; l’artisanat réinvesti par le designer n’est pas réservé auxclasses sociales aisées ou aux élites. Pour comprendre ce point de vue il faut se pencher sur les «Fablabs» et la théorie du capitalisme communautaire le «capitalisme de contribution» développée par Bernard Stiegler. Très simplement, ce système se base sur l’appropriation libre d’un projet X développé par Y, repris et amélioré par W, Z, puis partagé, repris et approfondis par T et ainsi de suite de manière libre et gratuite. Ce modèle

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est installé dans les «villes en transition» fortement présentent en Europe du Nord, ainsi que dans un grand nombre de projets communautaires. Le designer s’inscrit dans cette démarche comme relais entre le savoir-faire et son application raisonnée, suivant le système précédemment exposé. Cette démarche émane de la volonté de plus en plus marquée de jeunes designers à sortir du système consumériste dont leur prédécesseurs ce sont fait les portes-parole. L’exemple de la « Fablab » permet d’expliquer concrètement l’action que peut entreprendre le designer en lien avec un savoir-faire. Une « Fablab » est une association où designers et particuliers se regroupent et échangent leurs connaissances afin de réaliser un projet X. À lyon, La fabrique d’objets libres est une « Fablab » qui propose régulièrement des ateliers thématiques. Le relais via les réseaux sociaux permets de lancer des appels à des collectes de matières premières et à rendre compte de l’avancée du projet. On notera par exemple, la création d’une imprimante 3D en juin dernier, élaborée par un groupe de membres de l’association (ingénieurs, designers, électriciens retraités, adolescent boutonneux…) avec des matériaux collectés grâce aux dons. Cette imprimante est ensuite mise à disposition des autres membres de l’association. D’autres modèles de « Fablabs » proposent la mise en commun d’outillages divers et variés,… Le modèle n’est pas fixe et est propre à chacunes des « Fablabs ». Dans le cadre de la « Fablab » de Lyon, l’association a été créée et est supporté par des diplômés en master design de l’ESAD de Saint Étienne. Les projets ont pour but de faire circuler savoir-faire et d’investir les particulier dans une démarche autre que celle de consommation classique. Ce projet est doublé d’une volonté sociale évidente afin de mélanger génération ou milieu socioéconomique et de les ouvrir au design.

Le « designer-artisan », Au cours de mes études en design, j’ai été sensibilisé à l’acte «concevoir» autant qu’à l’acte «réaliser» et «mettre en œuvre». Penser et analyser un besoin implique la mise en place de la «réalisabilité» du projet. Ce qui implique le designer dans une continuité logique avec l’ingénieur puis avec l’artisan ou l’ouvrier. En graphisme, cette phase est très important lors de l’impression. Il existe une large possibilité de technique d’impression sur une infinité de support. Lier la technique et la qualité du résultat s’obtient lorsque le dialogue entre le designer et l’artisan est effectif. La relation tend vers la fusion lorsque le designer possède les qualifications de l’artisan ou vice versa. Autour de moi, un nombre de plus en plus conséquent d’étudiants en design, qui après un premier ou à la fin de leur master décident d’orienter leur formation vers une activité artisanale. Ils deviennent fleuristes, ébénistes, lunetiers, céramistes,… Les designers textiles sont ceux qui entreprennent cette démarche le plus logiquement en s’orientant sur des métiers de tisserands ou de maille et des métiers d’Art gravitant autour du tissu. Mais les designers de produits et graphistes ne sont pas en reste. Un graphiste possède un œil éduqué aux rapports couleurs formes et à la signature esthétique d’un ensemble, «une ligne graphique». Par exemple, un designer-produit montrera une grande facilité à monter des volumes, ainsi il sera facile pour lui d’embrasser un savoir-faire de lunetier, à l’instar de Nicolas de Staël qui réintroduit le savoir-faire artisanal «Made in France»

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via un savoir-faire de designer. Le produit reste cher mais communique sur une sauvegarde d’un artisanat local en exploitant la dimension luxueuse et unique d’un tel produit. Bertjan Pot est un designer Hollandais créateur de masque en cordes cousues. Une récente exposition «Hand Made» au Museum Boijmans Van Beuningen (musée du Design) de Rotterdam lui rendait hommage ainsi qu’à la nouvelle génération de ces designers qui explorent le domaine des Arts and Crafts. Le céramiste Charly Bonneau, est diplômé en BTS design-produit puis à suivit un apprentissage en céramiste. Aujourd’hui il se positionne dans la production d’objets absolument moderne et nouveau dans l’univers de la vaissellerie, d’un point de vue création mais également une démarche de designer qui s’adresse à la demande d’un particulier et produit de la petite série. Cette dimension, liée à la personnalisation d’un produit est une composante qu’il est important de prendre en compte et que le designer-artisan à complètement intégrer. Ce qui lui permet de se distinguer de la grande distribution voir d’en influencer parfois le plan marketing (cf produits personnalisables des grandes marques du commerce). Au fil de mes multiples escapades au RoyaumeUni et au Pays-bas, je n’ai malheureusement que pu constater le retard de la France lorsqu’il s’agit de mêler artisanat et designer dans les formations des étudiants, malgré une reconnaissance du savoir-faire et de la qualité des apprentissages hors de l’hexagone. Parmi les exemples d’écoles européennes de grandes renommées qui ont intégré ce rapport, on notera la Aalto University (Arts, Design and Architecture) en Finlande ou encore la design academy de Eindhoven (Pays-Bas) qui ouvre ces portes lors de la Dutch design week. La subtilité de l’école est d’avoir orienté les spécialités enseignées en thématiques environnementales et sociales ce qui permet de créer une porosité entre artisanat et design et rendre flou les limites de ces domaines.

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// L’intérêt de cette porosité au regard de ma réflexion et de mon projet professionnel

Il existe une infinité de démarches similaires, la plupart du temps elles sont mises en valeurs sur les sites internet, blogs et magazines répertoriants les projets de Design et d’aménagements d’intérieur et extérieur. Le magazine Azimut, INTRAMUROS, AA 13, GRAPHIC, Étapes, voir même les émission Tracks sur Arte et La maison France 5 sont de bons relais témoins de ces projets originaux de « designer-artisan ». Dans la construction de mon projet, j’accorde une place importante à l’innovation, mais par-dessus tout, la pratique manuelle est la dimension qui me tient le plus à cœur et que je ne pouvais pas complètement intégrer à mon activité de graphiste. Ce plaisir de faire mes créations, je l’ai réellement ressenti lors de mes collaborations avec Impermanence Dance Theatre (Royaume-Uni). Mon travaille avec cette compagnie est varié et constamment en mouvement. Mon statut d’artiste visuel me donne la possibilité d’explorer des territoires graphiques variés, la dramaturgie, la mise en scène mais également le travail du tissu, l’élaboration et la réalisation du costume. C’est à la fin de ces expériences que je me suis réellement décidée à entreprendre une formation de couturier d’ameublement. Je ne désire pas me limiter au costume mais je cherche à envisager le volume plus largement sur le mobilier ; ce qui me permet d’avoir un cadre de jeu plus large et de mettre à l’épreuve ma créativité. Cette démarche n’est pas pour moi une réelle reconversion. Comme démontré plus haut, le design et l’artisanat sont de parfait des compléments lors de la mise en place d’un projet. De plus une activité de tapissier n’exclue absolument pas une pratique du graphisme et inversement. Acquérir un savoir-faire artisanal est plus, de mon point de vue, un prolongemment de ma réflexion engagée depuis quelques années. C’est un moyen de trouver un champs d’application où l’on peut dissocier le graphisme du marketing et du consumérisme de masse. Notions qui ne constituent plus un modèle satisfaisant, du point de vue de mon analyse de la société actuelle. À l’image de beaucoup de mes camarades, j’accorde énormément d’importance à la préservation des patrimoines intellectuels de notre pays. Il incombe à notre génération de devoir préserver et de montrer ce savoir-faire afin de contribuer à un rayonnement hors frontière du savoir-faire français. Je n’exclue absolument pas la possibilité d’aller exercer mon travail pour un temps à l’étranger. Et cette

vision de la mobilité des Savoir-Faire est également profondément intégrée dans la pratique du design. Les «résidences artistiques» sont une possibilité de naviguer à l’international et d’y échanger idées et connaissances afin de créer des projets originaux. En conclusion, De cette manière j’ai pu me rendre compte de la forte valeur ajoutée de mon parcours actuel et de la singularité du projet que je souhaite mettre en place. En ordonnant clairement toute les données techniques, économiques, sociétales et personnelles dont je dispose, je me sens conforté dans ma démarche. Le fait d’avoir pu échanger avec des professionnels designers et artisans me permet d’être convaincue de la viabilité de cette démarche au regard de mon parcours et de son domaine d’application. Il s’agit ici d’une continuité et non d’une rupture totale avec mon bagage de designer graphique et de créateur-concepteur. Je m’engage dans une conception de l’artisanat d’Art qui représente un réel marché à l’heure actuelle. Doublée d’une volonté de mise en valeur et de sauvegarde d’un patrimoine que je suis fière de pouvoir représenter. Enfin mon EMT (qui vient de prendre fin) chez Samuel Giraud ne fait que confirmer mon attrait pour cette activité. J’apprécie d’être en constante découverte. Cet entourage professionnel me motive et m’ouvre à la très grande diversité des taches du couturier d’ameublement. Le tapissier ne se limite pas à la sublimation d’un objet via un textile. Il est également capable de rénover , entretenir, ressuscité voir créer un objet.Il est également conseillé, en contact avec sa clientèle, en perpétuel apprentissage et doit remettre constamment son savoir-faire en jeu, il n’y a rien de statique. Il me tarde d’engager concrètement cette formation, afin de pouvoir commencer à donner à mon projet de vie sa véritable envergure. Je tiens à remercier Samuel Giraud et Sandrine, Véronique Migeot (Tapissiers à Villeurbanne) pour la passion contagieuse qu’ils vouent à leur métier. Mademoiselle Dimanche (designer textile) qui m’a ouvert les portes de son atelier et me fait entrevoir l’intérêt d’être graphiste dans un métier où le motif est une question centrale. Mes camarades créatifs et designers artisans qui constituent une grande part de mon futur carnet d’adresses professionnelles. Marie-Christine Bruyas (Pôle emploi) pour sa réactivité et son implication dans mon projet.

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Questionnaire Partie 1 1 - En quoi consiste exactement la pratique de votre métier, au quotidien ? Organiser les tâches, contrôler les stocks (outils ou tissus), contacter les fournisseurs… tout le travail en amont qui permet de s’organiser efficacement. Durant la journée, il faut répondre au téléphone, accueillir les client en boutique, les conseiller, réaliser des commandes et parfois se déplacer pour mettre en place les tissus ou les coussins, installer des têtes de lits… Parfois (selon le tapissier et son activité) il peut être amené à travailler comme sous-traitant ou en partenariat avec d’autres maisons et ateliers de tapissiers (véronique Migeot pour Jouffre) ou avec des designers textile, designers produit, ébénistes… afin de réaliser leurs projets. 2 - Quelles sont les taches à réaliser ? Principales tâches, Préparer : Mesurer, couper, coudre à la main et à la machine, poser tissus, galons, clous et semences. Tirer, clouer, coller, enlever des agrafes, choisir un tissu, sélectionner des passementeries élaborer : Concevoir, imaginer, conseiller, assembler Réparer des petites dans le cadre de restauration lorsque les dégâts sont moindre. sinon il faut faire appel à sont réseaux bois. Tâches à réaliser : Travail sur neuf comme sur ancien (restauration) La garniture de siège : >préparation comprend une phase de diagnostic de l’objet, considérer l’état et l’ampleur des travaux à faire (pour de l’ancien). Estimation du matériel. >Puis dégarnissage voir réutilisation de la garniture, >sanglage >Pose de nouveau ressort (si nécessaire) >Pose de la toile forte (couvrir le sanglage de toile de jute) >Mise en crin, ou mousse >Pose de la toile d’embourrure (toile de jute qui recouvre le crin) >Emballage de la pelote (coudre le crin et le maintenir en place entre

les toiles fortes) >Formation du bourrelet : coudre avec un point précis pour donner de la fermeté et une forme aux contours extérieurs de l’assise et/ou dossier >Pose de la ouate >Mise en blanc : pose d’un tissu qui donnera le modeler final de l’assise. >Habillage avec tissu >Ajout de la passementerie afin de cacher les coutures apparentes que l’ont souhaite cacher et ajouter une touche finale >Protection de l’envers du siège de la poussière. Décors : Travaux dans le cadre d’ameublement d’intérieur. Travail avec architectes, architectes d’intérieurs, décorateur, coloriste, designer textile Réalisation de coussins, rideaux, couette et dessus de lit, tête de lit. Restauration et réalisation de paravents. Réalisation de banquettes, poufs, pose de tenture murale Lorsque ce sont des professionnels qui font appel au tapissier ils peut s’agir : - Propriétaire de bar, brasserie, restaurant, professionnels de l’hôtellerie et de la restauration - Archi et décorateur d’intérieur et tout type de métiers liés à l’ameublement - designer et créateurs d’objets - cas particulier lorsqu’il s’agit de scénographie et de décor de théâtre ou de film, ameublement de l’intérieur d’un lieu culturel type théâtre, musée. Bus, Tramway… -Restauration de pièces et mobiliers anciens

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Métiers de la décoration d’intérieur : décorateur d’intérieur architecte et architecte d’intérieur coach déco Home stager peintre décorateur designer, d’espace et produit voir graphique designer textile paysagiste Métiers du meuble : menuisier ébéniste designer produit mobilier doreur encadreur restaurateur de mobilier sellier ennoblisseur antiquaire et brocanteur vendeur et responsable de magasins de décoration et de design Métiers du textile . brodeur dentellier ennoblisseur textile fabricant d’objet décoratif en tissu lissier passementier peintre décorateur sur tissu restaurateur textile tisserand veloutier Vendeur textile et industriel du textile Métiers du décor : décorateur scénographe metteur en scène designer

Rencontre avec Mademoiselle Dimanche, designer textile. Elle travaille avec Samuel Giraud pour la réalisation de meubles à partir de ses tissus Elle travaille avec des relations presses et commerciales pour s’ouvrir à l’international Elle prévoie la futur embauche d’un designer textile. 3 - Quelles sont les conditions générales de travail ? Le niveau de la rémunération ? La rémunération pour un débutant : smic La première année d’expérience selon la maison 1200/1400 € 6 ans d’expérience dans une pme de 3 à 5 salarié, 2000 à 3600 € 4 - Dans quelle entreprise pratique-t-on ce métier ? Pratique en atelier. Statut artisan. Travail seul ou en atelier de un ou deux tapissiers employés. Exception, exemple chez Jouffre, maison renommée basée à Villeurbanne, possède des ateliers à Villeurbanne Paris et NewYork (secteur du Luxe). Secteur d’activité : particulier, hôtellerie, décor, restauration, luxe 5 - Quelles sont les responsabilités liées au métier que vous exercez ? Responsable de l’atelier, du magasin, de la relation client, des fournisseurs. Savoir gérer ses propres comptes. Organiser les plannings, les delais, les stocks, se tenir au courant des avancées et innovations textiles. Responsable de la livraison et de la pose de l’objet. Perte d’un contrat, dégradation de l’objet. 6 - Quelles sont les possibilités d’évolution de carrière dans votre domaine ? Monter sa propre entreprise, travailler pour le luxe et l’étranger. Devenir chef d’atelier.

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7 - Quels sont les avantages de votre activité ? Être son propre patron, ainsi qu’un travail en lien avec d’autre corps de métier. Toujours très créatif, jamais on fait deux fois la même chose, chaque tapissier habillera un objet de manière différente. ëtre au contact de la clientèle et avoir le privilège de voir et installer un objet dans son univers personnel et voir sa satisfaction. 8 - Quels sont les inconvénients et les contraintes ? Difficultés de l’artisan, soumis aux aléas de l’offre du marché, travail parfois physique, les exigence de la clientèle, les longues journées de travail. Parfois seul en atelier, l’isolement à souvent été pointer comme une contrainnte. La relation avec les autres professionnels n’est pas toujours évidente. 9 - Quels sont les profils recrutés actuellement ? (Quel parcours de formation est le plus recherché ? Quel diplôme ?) Diplômes : niveau V, CAP tapissier d’ameublement en décor, niveau IV, Bac Pro Artisanat et métier d’art option tapissier d’ameublement, BP Ameublement tapissier décoration, BTM tapissier décorateur option couture ou garniture, FMA (école Boulle) niveau III, DMA arts de l’habitat option décors et mobiliers, DFESMA (Diplôme de fin d’études secondaires des métiers d’art), alternance, compagnonnage, apprentissage, contrat de professionnalisation Alternance, apprentissage, pour des jeunes CAP et BEP sont les diplômes les plus demandés (NB Véronique Migeot formation pour adulte lycée Lamarque) Après une formation principale ne pas hésiter à faire des complément de formation au CNAM de quelques jours. Permet d’échanger avec les autres professionnels du métiers. À Lyon l’entente est cordiale mais pas réellement chaleureuse à l’exception de petits groupes. Il y a du boulot, mais il est difficile de sortir un salaires les premières années lorsqu’on se lance directement en auto)entrepreneur et qu’on a pas encore ficelé son réseau pro. Ce qui est conseillé est de continuer en BP afin de trouver une personne sur la fin de son activité qui cherche un repreneur.

Au début l’activité se concentre principalement sur la clientèle des particuliers qui représente une petite partie du secteur et est principalement orienté sur la réfection de chaise. À noter que la plupart des formations enseignent le garnissage au crin qui est de moins en moins utilisé, et délaissé au profit de la mousse synthétique. (expérience de Véronique Migeot). 10 - À quand datent vos dernières embauches ? Quelle formation avaient les personnes recrutées ? (les professionnels intérogés travaillent tous seul, à l’exception de Samuel Giraud qui partage ses locaux avec Sandrine, une autre tapissière) 11 - Est-ce que votre entreprise, sur ce type de métier, recrute des débutants ? Oui les débutants sont recrutés mais la plupart du temps une expérience de 6 mois minimum est exigée.

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Questionnaire Partie 2,

- que les autres me reconnaissent ? rêveuse, bordélique, perfectionniste, parfois trop exigente.

Réflexion personnelle 1 - Comment puis-je surmonter les difficultés de ce métier ? Quels sont mes atouts ? Je suis créative, opiniâtre, volontaire, endurante, attentive, curieuse, capable d’envisager plusieurs issue à un problème et de rapidement me remettre en question et rebondir. Il faut savoir s’entourer et ne pas hésiter à le faire. 2 - Quelles sont les qualités personnelles et relationnelles que : - je me reconnais ? Emphatique, créative, réactive, vive d’esprit, consciencieuse, je pense faire partie des personnes capables de rebondir face à un échec ou une impasse. J’assimile très rapidement de nouvelles informations et connaissances. De part ma formation de graphiste je suis capable de comprendre rapidement la demande d’un client. De discerner rapidement les tenants et les aboutissants d’un projet. Je suis capable de procéder à un rétro-planning et gérer mon temps en fonction. Grâce à mes outils techniques, je suis apte à présenter, sous formes de dessins et de photomontages, des propositions riches et variées tout en respect le brief initial et en y apportant ma touche personnelle. Comme tout créatif je sais qu’il est parfois possible de réaménager son temps de travail en fonction des aléas qui surviennent au cours de la production. J’ai également appris à prendre la patience et l’écoute du client mais également à conseiller et orienter ses souhaits. Je suis partisane du travail bien terminé jusque dans ses finitions, car c’est dans le détail que mon travail prend son importance. - que les autres me reconnaissent ? créative, manuelle, productive, volontaire, joyeuse, intuitive, ingénieuse, ouverture d’esprit et d’écoute, diplomatie, endurante 3 - Quels sont les points de fragilité que : - je me reconnais ? timidité, manque de confiance en soi qui entraine une recherche constante de reconnaissance, angoissée, perfectionniste.

4 - Quels sont les point communs entre mes qualités et celles demandées pour ce métier ? créativité, endurance, sens esthétique, agilité, dextérité, endurance 5 - Y a t-il des incompatibilités entre mes points de fragilité et les personnelles demandées pour ce métier ? oui ? lesquelles ? timidité : problème avec la clientèle, les fournisseurs… cependant n’est pas maladivement insurmontable et est souvent compensée après quelques minutes d’entretien. force physique qui n’est un problème que lors des livraisons d’une tête de lit de 30 kg pour un particulier au 5 étage sans ascenseur avec un escalier très étroit. Il y a de plus en plus de femmes qui exerce le métier de tapissier sans difficultés. non ? rêveuse : la rêverie est une composante essentielle de la de la créativité. Mon perfectionnisme me pousse à organiser ma tendance à la désorganisation 6 - Ces incompatibilités sont-elles surmontables ? oui ? comment puis-je les surmonter ? La timidité est largement compensée par le travail et la volonté de mener à bien un projet, de plus je suis une personne sociable et je sais faire preuve d’une forte volonté d’adaptation en fonction de mes interlocuteurs. Le besoin de faire le mieux possible pousse à s’ouvrir sur toutes sortes de connaissances. De garder à l’esprit toute les possibilités envisageables pour obtenir le meilleur résultat possible et ne pas hésiter à faire appel à des personnes plus qualifiées. Ce qui compense allègrement une tendance à la timidité qui sera surmonté par la volonté constante d’avancer dans mon travail. Le penchant pour la désorganisation, vient du fait que j’ai du mal à hiérarchiser naturellement mes idées. Ce

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Sources :

problème, je le compense avec des astuces de classement, des techniques pour organiser mon travail. Ce qui passe par la mise en place de listes, de boites annotées, une spacialisation rigoureuse de l’espace de travail suivant des typologies les d’objets. De manière à réduire et hiérarchiser le plus possible ce défaut. Ce qui est aussi un moyen efficace de se donner confiance, en faisant un état des lieux de ce qui est positivement en ma possession. non ? physique limité : même si j’ai l’habitude des activités physiques qui nécessite parfois de la force, je ne peux objectivement pas considérer ma force égale à celle d’un homme. Toutefois au court de mon enquête sur ce métier j’ai pu constater une forte présence féminine dans ce métier. Je peux donc en déduire que ce n’est pas un handicap fondamentale.

site AFPA / fiche couturier/re d’ameublement maviedetapissiere.wordpress.com les-ateliers-gregoire.fr / section formation tapissier pour adulte labonnegraine.org site Greta / section création design et métiers d’Art infa-formation.com / tapissier d’ameublement sepr.edu / section métier d’art (Région RhôneAlpes institut-metiersdart.org /toutes les sections métiers d’Art et métiers Rare Chambres de métiers et de l’Artisanat : cma-lyon.fr Rhône / Bretagne / Normandie / Midi-Pyrénées artisanat.info/metier/tapissier letudiant.fr annuaire alternance tapissier d’ameublement et fiche métier tapissier-decorateur-paris.net compagnons-du-devoir.com / Les Compagnons du Devoir Pont de Veyle cedip.equipement.gouv.fr /compagnonnage et compétences onisep.fr fiche tapissier d’ameublement et formations travail-emploi.gouv.fr / fiche contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation ateliersdart.com / IRMACC arts.aalto.fi / Finlande, école de design, des savoir-faire et de l’innovation art4eu.net / Pépinières européennes pour jeunes artistes. moveart.org /formation à l’internationale des métiers d’Art tissutheque.roubaix-lapiscine.com Livres Les métiers de l’architecture et de la décoration de Delphine Bancaud et Emmanuelle Sampers ed. l’Étudiant L’apprenti tapissier de Nicole Fulton et Stuart Weston édition Octopus Guide du meubles et des styles de Françoise Deflassieux édition Solar Histoire du design Les arts décoratifs Français Archives et collections inédites de Stafford Cliff ed.Thames & Hudson Les arts décoratifs Anglais Archives et collections inédites de Stafford Cliff ed. Thames & Hudson The world of ornament Taschen Azimut n°33 «Design et recherche dans les écoles d’art» revue de design, Éditions, Saint-Étienne

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Inspiration DIY / Do it yourself « faire soit même »

Viktor&Rolf / stylistes, Pays-Bas

Mademoiselle Dimanche / Designer texile et créatrice d’objets / Lyon

Lizan Freijsen / Carpet / Pays-Bas

Maayan Pesach /Tribaling Mass Production / Pays Bas

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Stockholm Furniture Fair / équivalent à la biennale du Design de Saint Étienne / Suède Stan Klamer / designer / Pays-Bas

Fransje Killaars /grootgroot / designer / Pays-Bas

Studio Pepe heykoop / Pays-Bas

Jorin Deverweij / designer / Pays-Bas

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!BONJOUR!HEY! HELLO!, ---------------------

GURCEL MARION

/ 0665539346 / 2 rue du bois Pataud / 37150 Bléré

/ (email)gurcelmarion@yahoo.fr / (website) marion.gurcel.free.fr

Diplômes Titre professionnel Couturière d’Ameublement (Équivalence “CAP/BEP”) “DSAA” Créateur concepteur option design graphique (équivalent MASTER) “BTS” Communication Visuelle graphisme édition publicité. Experiences Professionnelles TAPISSERIE ET COUTURE JUIN 2014

STAGIAIRE CONfECTION atelier muséographique du LOUVRE (SECTION tapisserie)

MAI 2014

ASSITANTE SHOwROOM chez EDMOND PETIT, sous la tutelle d’Anny Charpentier

JUILLET 2013

COSTUMES & SCÉNOGRAPHIE pour Impermanence Dance Theatre sur le projet wO/MAN

OCTOBRE-NOVEMBRE 2013

STAGIAIRE TAPISSIER chez Samuel Giraud Tapissier

DESIGN DEPUIS MAI 2013

VISUAL ARTIST - wORkSHOPS IMPERMANENCE DANCE THEATRE ROYAUME-UNI (DEVONSHIRE/ TOTNES/LONDRES) compagnie de danse contemporaine

DEPUIS SEPTERMBRE 2012

GRAPHISTE - fREELANCE - fRANCE Conception identitée visuelle. Web design, illustrations et affiche.

JUIN 2011 SEPTEMBRE 2011

GRAPHISTE - M.M.A.P. - LYON communication institutionnelle et publicité, illustrations.

AVRIL 2010 AOÛT 2010

GRAPHISTE - ÉDITÉDITO - LYON (CROIX-ROUSSE) Illustrations pour un livre de jardinage publié par les éditions De Borée.

NOVEMBRE 2009 MARS 2010

GRAPHISTE/ILLUSTRATRICE - ACL maison d’édition (Atelier de Création Libertaire) LYON (CROIX-ROUSSE)

JUIN/AOÛT 2008

GRAPHISTE - TERRE D’OC (senteurs et beauté) - VILLENEUVE EN PROVENCE

Experiences Professionnelles DÉCEMBRE-JANVIER 2014 OCTOBRE 2013 JANVIER 2013 fÉVRIER-MARS 2013 DEPUIS MARS 2013

VENDEUSE librairie Art Book-Taschen (Lyon) VENDANGES chez Bernadette et Daniel Crozet, (Beaujolais) CIRHA, salon int. de la cuisine et de la restauration, hostesse pour Marie Luxe Distribution quotidienne Lyon Plus pour Intervalles Modèle pour L’Oréal, défilés coiffures, nouvelles collections.

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OCTOBRE 2012

fLY / CONCOURS DESIGN 2013 section textile design

OCTOBRE 2012 DÉCEMBRE 2012

LE MESSIE - LYON Participation à une production anglaise à l’opéra de Lyon “Le MESSIE” de Haendel oratorio mis en scène par Deborah warner en collaboration avec 59 Productions (Vidéo), Moritz Junge (Costume), Jean kalman (Lumières) danseurs et chanteurs solistes anglais et choeurs de lyon.

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ÉCOLE

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AfPA CHARTRES 2014

formation Couturière d’ameublement, titre professionnel obtenu en octobre 2014

LA MARTINIÈRE-DIDEROT

DSAA (Diplôme supérieur des Arts Appliquées créateur/concepteur

ESDRA LYON

2010-2012

Master design global, recherches et concept, spécialité Graphisme DIPLôMÉE JUIN 2012

ÉCOLE DE CONDÉ LYON 2006-2010

PREPA-Mise à niveau Arts Appliqués (MANAA)/ B.T.S.communication visuelle graphisme, édition, publicité/ POST-BTS/ BTS DIPLôMÉE JUILLET 2009

LYCÉE AMPÈRE BOURSE LYON 2006

Baccalauréat littérature, Art et Philosophie. Spécialité Art Plastiques et histoire de l’Art. DIPLôMÉE JUILLET 2006 MENTION BIEN

Compétences artistiques et diverses ------------------------- couture/tricot/stylisme, gravure, sérigraphie, sculpture, ------------------------- photographie, solfège et flûte traversière, ------------------------- stop-motion et cinéma d’animation traditionnel, dessin, peinture LANGUES----------------- ANGLAIS : parlé et écrit, courant et fluide, T.O.E.I.C. : 715/900 pts ------------------------- ESPAGNOL : parlé et écrit, moyen ---------------------<< Je navigue régulièrement entre Paris-Londres-Totnes-Rotterdam, ces voyages sont toujours pour moi, l’occasion d’alimenter mon horizon créatif >>-------------------------------------

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Remerciements : Catherine Renouf, courte-pointière et formatrice AFPA Sylvie Louveau & Danièle Morinet Anny Charpentier & Charlotte Petit de la Maison Edmond Petit Didier, David, Lionel, Romain & Perrine des ateliers muséographique, département tapisserie, du Louvre Samuel Giraud & Sandrine, tapissiers