L’IMPRESSIONNISME
A
TOUT SUR
bondamment illustré, émaillé de nombreux témoignages et citations, cet ouvrage dépoussière une vision convenue de l’impressionnisme en resituant ce courant décisif dans son époque et son contexte. Accompagnant la révolution industrielle et le basculement du monde dans la modernité, l’impressionnisme naît de l’esprit dissident de jeunes artistes, prêts à affronter le mépris et l’opprobre pour émanciper l’art du carcan où il reste enfermé. L’histoire d’une libération.
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Flammarion
16-X
Prix France : 29,90 € ISBN : 978-2-0813-9089-8
Création Studio Flammarion
Historienne de l’art et journaliste à Connaissance des Arts, Véronique Bouruet Aubertot est également l’auteur de L’Art contemporain (Autrement, 1999) et de L’Impressionnisme (Pale e, 2007). Elle est aussi à l’initiative d’expositions et de projets culturels comme « Paris à petits pas ».
Flammarion
TOUT SUR L’IMPRESSIONNISME Véronique Bouruet Aubertot
Panorama d’un mouvement
Œuvres phares – repères chronologiques – notions clés
Flammarion
Edgar Degas La Classe de danse
Vers 1873-1876 Huile sur toile, 85,5 × 75 cm Paris, musée d’Orsay
EN COULISSES Les coulisses et les salles de répétition de l’Opéra sont pour Edgar Degas une inépuisable source d’inspiration. Saisies comme sur le vif, ses œuvres sont en réalité recomposées dans l’atelier à partir de croquis réalisés sur place, d’études de modèles vivants ou parfois même de photographies.
Edgar Degas Le Café-Concert des Ambassadeurs
1876-1877 Pastel sur monotype, 36 × 25 cm Lyon, musée des Beaux-Arts
LES FEUX DE LA RAMPE L’éclairage au gaz donne tout son éclat à la vie nocturne des théâtres, opéras, cabarets et salles de spectacle… Sensible aux effets de lumière, Degas rend le visage fantomatique et blafard des danseuses et des chanteuses soumis à ce violent coup de projecteur. — 36
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« La dure journée étai faie, le Paris du plaisir s’illuminai, commençai la nui de fête. Les cafés, les marcands de vin, les restaurants brasillaient […]. Et ce Paris qui s’éveillai ainsi, aux premiers becs de gaz, étai pris d’une jouissance, cédant à l’appéti de tout ce qui s’acète. » Émile Zola, Paris, 1898.
« La Ville n’étai plus qu’une grande débauce de millions d’hommes et de femmes. » Emile Zola, La Curée, 1871,
Camille Pissaro Le Boulevard Montmartre, effet de nui
1897 Huile sur toile, 53,3 × 64,8 cm Londres, National Gallery
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FOCUS
Les cafés Au xixe siècle, les cafés, restaurants et cafés-concerts prennent un rôle de premier plan dans la vie artistique, intellecuelle et poliique. On s’y retrouve de manière informelle, on y débat librement, on y refai le monde…
Le café Guerbois Siué au 11, avenue Grand-Ruedes-Batignolles (aujourd’hui avenue de Clicy), le café Guerbois devient, à partir des années 1860, le quartier général de Manet. Dans cet établissement proce de son atelier, un peti groupe, surnommé le groupe des Batignolles, du nom de ce nouveau quartier, se forme peu à peu autour de celui que les futurs impressionnistes identifient comme une figure tutélaire. Dans les années 1869-1870, les criiques d’art Théodore Duret et Louis Edmond Duranty, le jeune écrivain Émile Zola, l’artiste et écrivain Zacarie Astruc, Antonin Proust, le futur et éphémère ministre des Arts (novembre 1881-janvier 1882), les peintres Constantin Guys, Henri Fantin-Latour, Frédéric Bazille, Edgar Degas, Claude Monet, Pierre Auguste Renoir, Alfred Sisley, Paul Cézanne, Camille Pissarro et le photographe Nadar s’y retrouvent autour de Manet pour des écanges très animés où règne le franc-parler.
Édouard Manet, Intérieur du café (Le café Guerbois), vers 1869 Plume et encre de Chine, 29,5 × 39,5 cm Paris, Bibliothèque nationale de France
« Les réunions du café Guerbois, de Manet apportant la peinture par tons clairs et couleurs vives et de Claude Monet, Pissarro, Renoir apportant le procédé et la tecnique de la peinture en plein air, devaient avoir de féconds résultats. Il devai bientôt en sortir le puissant développement de l’art que nous allons bientôt voir se produire sous le nom d’impressionnisme. » Théodore Duret, Les Peintres impressionnistes, 1878.
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LA NOUVELLE ATHÈNES Après la guerre franco-prussienne de 1870, qui disperse les artistes et voit la mort au front de Frédéric Bazille, le nouveau lieu de rendez-vous est le café de la Nouvelle Athènes, au 9, place Pigalle. L’établissement devient vite le point de ralliement des artistes modernes et le foyer intellectuel de la bohème. Le Café de la Nouvelle-Athènes à Montmartre, 1906 Carte postale. Paris, Bibliothèque nationale de France
COURBET ET LES BRASSERIES La brasserie Andler-Keller, rue Hautefeuille, puis, à partir de 1863, la brasserie des Martyrs, située au 7-9 de la rue du même nom, sont, autour de Gustave Courbet, chantre du réalisme, le lieu de rencontre des penseurs, écrivains, peintres, poètes et journalistes. Proudhon, le penseur du socialisme libertaire, le journaliste Castagnary, l’écrivain Champfleury, le poète Théodore de Banville y apparaissent, comme le critique d’art Louis Edmond Duranty, fondateur en 1856 de la revue éphémère Réalisme. Coloristes, ingristes et réalistes entrent pour y croiser verbalement le fer. Manet y passe avec son ami Baudelaire ; Monet, Pissarro ou le jeune étudiant en médecine Paul Gachet, futur collectionneur, viennent y laisser traîner une oreille.
« Rien de plus intéressant que ces causeries avec leurs cocs d’opinions perpétuels. On s’y tenai l’espri en haleine, on s’y encourageai à la recerce désintéressée et sincère, on y faisai des provisions d’enthousiasme qui, pendant des semaines et des semaines, vous soutenaient jusqu’à la mise en forme définiive de l’idée. On en sortai toujours mieux trempé, la volonté plus ferme, la pensée plus nette et plus claire. » Claude Monet, entretien dans Le Temps, 27 novembre 1900 (cié par John Rewald, Histoire de l’impressionnisme).
DEGAS, L’ABSINTHE C’est dans le café de la Nouvelle Athènes que Degas aurait fait poser son ami Marcellin Desboutin, peintre-graveur, et l’actrice Ellen Andrée, également modèle pour artistes, pour sa toile L’Absinthe, du nom de cete boisson emblématique de l’époque où l’alcoolisme fait des ravages. Edgar Degas, Dans un café, di L’Absinthe, 1875-1876 Huile sur toile, 92 × 68,5 cm Paris, musée d’Orsay
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FOCUS
Les séries L’impossible défi de saisir l’éphémère dans la vérié de l’instant mène les impressionnistes à tourner inlassablement autour d’un même motif, que ce soi le paysage pour Monet, sa fille Julie pour Berthe Morisot, ou les danseuses en répétiion pour Degas. Cette obsession poussera certains à développer délibérément des « séries », aboutissement de leurs recerces ou aveu d’impuissance…
Claude Monet, Église à Varengeville, à contre-jour, 1882 Huile sur toile, 65 × 81 cm Universiy of Birmingham, The Barber Instiute of Fine Arts
Monet Converti très tôt à la peinture sur le motif, Monet va rapidement se vouer presque exclusivement au paysage, avec lequel il ambiionne de faire corps. Le bateau-atelier qu’il aménage dès 1876 répond au désir profond de se fondre le plus intimement possible avec le motif. À Pourville et à Étretat, il programme au début des années 1880 des séjours où il peint comme un forcené, menant de front
« J’ai souvent suivi Claude Monet à la recherche d’impressions. Ce n’était plus un peintre en vérité mais un chasseur. Il allait suivi d’enfants portant ses toiles, cinq ou six toiles représentant le même sujet, à des heures diverses, avec des effets différents. Il les prenait et les quitait tour à tour selon les changements du ciel. Et le peintre, en face du sujet, atendait et guetait le soleil et les ombres, cueillait en quelques coups de pinceau le rayon qui tombe et le nuage qui passe… Je l’ai vu saisir ainsi une tombée étincelante de lumière sur la falaise blanche, et la fixer en une coulée de tons jaunes qui rendaient étrangement surprenant et fugitif l’effet de cet insaisissable et aveuglant éblouissement. Une autre fois, il prit à pleine main une averse abatue sur la mer et la jeta sur sa toile. Et c’était bien de la pluie qu’il avait peinte ainsi. » Guy de Maupassant, « La vie d’un paysagiste », Gil Blas, 28 septembre 1886
plusieurs toiles qu’il posiionne tour à tour, selon la lumière et les heures du jour, sur son cevalet. Certains motifs comme la cabane du douanier à Varengeville ou la Manneporte à Étretat reviennent alors comme des obsessions. C’est après son installation à Giverny que Monet va développer un vériable travail de séries, coisissant un motif précis qu’il peint toujours du même point de vue, à différents moments,
de l’aube au crépuscule. De manière moins systématique, les vues du Parlement de Londres répondent en 1900 à un même souci. Occupant les vingt dernières années de sa vie jusqu’à constiuer son unique sujet, les nymphéas de son jardin de Giverny montrent de façon paroxystique, à travers d’infinies variations, le désir fou du peintre de ne faire qu’un avec son sujet.
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« Chaque jour j’ajoute et je surprends quelque cose que je n’avais pas encore su voir. Quelle difficulté, mais ça marce. […] Je suis rompu, je n’en peux plus, et […] j’ai eu une nui remplie de caucemars : la cathédrale me tombai dessus, elle semblai bleue ou rose ou jaune. » Lettre de Monet à son épouse Alice Hoscedé, Rouen, 3 avril 1892.
Claude Monet, La Cathédrale de Rouen, le portail et la tour d’Albane (effet du matin). Harmonie blance, 1893-1894 Huile sur toile, 106,5 × 73,2 cm Paris, musée d’Orsay
Claude Monet, La Cathédrale de Rouen, le portail et la tour d’Albane (plein soleil). Harmonie bleue et or, 1893-1894 Huile sur toile, 107 × 73,5 cm Paris, musée d’Orsay
Claude Monet, La Cathédrale de Rouen, le portail (soleil matinal). Harmonie bleue, 1893-1894 Huile sur toile, 92,2 × 63 cm Paris, musée d’Orsay
LA CATHÉDRALE DE ROUEN Peintes en 1892 et 1893 au cours de deux séjours qu’il programme sur place entre février et mi-avril, les Cathédrales de Rouen de Monet, reprises ensuite dans l’atelier, poussent à l’extrême le systématisme de la série que l’artiste a déjà expérimenté précédemment. La façade occidentale de l’édifice se répète selon un point de vue le plus souvent parfaitement identique. Plus que le monument, la lumière est ici le seul et unique sujet, la solidité de l’architecture s’effaçant dans la dissolution vibratoire de la touche.
Fasciné par la modernité et les volutes de fumée qui s’échappent des locomotives à vapeur, Monet obtient en janvier 1877 l’autorisation de planter son chevalet au beau milieu de la gare Saint-Lazare. Il y peint douze toiles dont certaines seront présentées à la troisième exposition impressionniste au printemps de la même année. Si les points de vue varient, on voit déjà émerger la volonté de cerner un même motif en multipliant les compositions. Claude Monet, Le Pont de l’Europe, gare Saint-Lazare, 1877 Huile sur toile, 64 × 81 cm, Paris, musée Marmottan-Monet
L’impressionnisme, une nouvelle vision
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Claude Monet
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aître incontesté de l’impressionnisme, Claude Monet n’en fut pas moins un éternel insatisfai, en quête perpétuelle d’un idéal artistique, sans jamais rien concéder aux sirènes de la renommée. Avant de connaître enfin le succès, il aura dû traverser les vicissiudes d’une existence marquée d’abord par la précarié, les difficultés et les quolibets. Bien qu’il soi né à Paris, Monet grandi au Havre où il se fai rapidement remarquer pour ses talents de caricaturiste, notamment par le peintre Eugène Boudin qui l’entraîne avec lui peindre en plein air. « Ce fut tout d’un coup comme un voile qui se décire : j’avais compris, j’avais saisi ce que pouvai être la peinture », écri Monet ; et il ajoute : « Si je suis devenu un peintre, c’est à Eugène Boudin que je le dois. » Convaincu de sa vocation, il retourne à Paris apprendre son métier à l’académie Suisse, un atelier libre où il fai la connaissance de Pissarro, puis ileffecue son service miliaire
Claude Monet, Autoportrai, 1917 Huile sur toile, 70 × 55 cm, Paris, musée d’Orsay
en Algérie, dont l’éclatante lumière devai le marquer durablement. Il poursui sur cette voie en alternant les séjours en Normandie, en forêt de Fontainebleau, en Île-deFrance et à Paris, et connaît un premier succès en 1866 avec Femme à la robe verte. Toutefois, le succès est de courte durée : les audaces de Monet, qui rompt avec le style académique, ne sont comprises que de quelques espris éclairés, mais non des
Claude Monet, Mario Ucard, vers 1858, crayon, Chicago, Art Instiute of Chicago
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Dates Clés 1840
Naissance à Paris 1859
Fréquente l’académie Suisse 1870
Séjourne à Londres 1874
Participe à la première exposition impressionniste 1879
Décès de son épouse Camille 1883
Découvre Giverny 1890
Entreprend d’importants travaux pour transformer le jardin de Giverny 1892
Épouse Alice Hoschedé 1900
Commence la première série des Nymphéas 1908
Découvre Venise 1918 Claude Monet, Camille ou La Femme à la robe verte, 1866 Huile sur toile, 231 × 151 cm, Brême, Kunsthalle, Der Kunstverein in Bremen
Propose d’offrir les Nymphéas à l’État
moindres : Courbet, Zola, Manet l’encouragent à poursuivre son cemin, malgré les sarcasmes de la criique et les difficultés matérielles. Son séjour à Londres en 1870, où il se réfugie lorsque la guerre éclate, va le conforter : il découvre l’œuvre de Turner et fai la connaissance de Paul DurandRuel, qui deviendra son marcand. Mais, lassé de se
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voir refusé au Salon, la seule manifestation où les jeunes artistes peuvent exposer et se faire connaître, il décide, avec d’autres peintres d’avant-garde tels Renoir, Berthe Morisot et Pissarro, de créer une association d’artistes indépendants et de présenter ses œuvres hors des circuis officiels. En 1874 s’ouvre leur première exposiion dans
Meurt le 5 décembre 1926
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Le Gaulois Supplément du 16 juin 1898
l’atelier du photographe Nadar, à Paris, où figure le fameux Impression, soleil levant. C’est un vériable coup de tonnerre, raillé par la presse qui parle ironiquement d’« impressionnisme », sans imaginer la postérié de ce nom de baptême involontaire. Tout au long des années 1870, Monet travaille d’arrace-pied, peignant les bords de Seine, la gare Saint-Lazare ou la rue Montorgueil pavoisée, mais ne fai face à l’adversié que grâce à l’aide de ses amis Manet, Caillebotte, Zola et Ernest Hoscedé, qui lui acètent ses tableaux. Le décès de son épouse Camille en 1879 marque
Sacha Guitry, Claude Monet dans le jardin de Giverny, 1915 Palladiotype, 38,4 × 29,5 cm, Paris, musée d’Orsay
cette période la plus difficile de sa vie, jusqu’à ce qu’enfin la criique lui réserve un meilleur accueil : à plus de 40 ans, Monet va enfin pouvoir peindre sans craindre le lendemain. En 1883, la découverte de Giverny constiue un moment déterminant dans sa vie comme dans son œuvre. Il s’installe dans le village normand, qui devient son port d’attace, et entreprend des séries de toiles sur le même thème, peintes à différentes heures du jour : les Meules, les Peupliers, les Cathédrales de Rouen illustrent sa recerce de « l’instantanéié », sa volonté de transcrire les effets éphémères
Auguste Renoir, Portrai de Claude Monet, 1875 Huile sur toile, 85 × 60,5 cm, Paris, musée d’Orsay
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Claude Monet, Le Grand Canal, Venise, 1908 Huile sur toile, 73 × 92 cm, Collecion privée
de la lumière et de ses reflets. Sa nouvelle stabilié matérielle lui permet également de voyager, sur la Côte d’Azur avec Renoir, en Norvège, à Venise avec sa nouvelle épouse, Alice, veuve d’Ernest Hoscedé, et d’acquérir, en 1890, la maison de Giverny. C’est là qu’il commence sa nouvelle création : son jardin, avec le fameux bassin couvert de nénuphars qu’il appelle nymphéas, et qui va devenir le sujet de ses dernières œuvres. Les arbres fruiiers sont remplacés par des roses, des clématies ou des glycines ; un pont « japonais » est construi au-dessus du bassin, et des
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serres installées en 1892. Monet imagine alors de grands panneaux décoratifs et fai édifier un vaste atelier lumineux dans son jardin, où son ami Clemenceau vient régulièrement lui rendre visie. C’est à lui qu’il s’adresse en 1918 lorsqu’il déclare vouloir « offrir un bouquet de fleurs à la France » meurtrie par quatre années de guerre. Cette œuvre monumentale est installée dans l’Orangerie des Tuileries, spécialement aménagée pour accueillir les Nymphéas et inaugurée en 1927, quelques mois après la mort de l’artiste, le 5 décembre 1926.
Claude Monet montrant la partie centrale du Déjeuner sur l’herbe au duc de Trévise, en 1920 Arcives Jean-Dominique Rey, Paris
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