Un joli conte n°2

Un joli conte

Se souvenir des belles choses

et conserver son regard d’enfant

{ numĂŠro 2 } 1

b s elles cho .. e d r i Se souven s es

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“Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J’écris ton nom “ P. Eluard

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Le joli édito

Parce que l’été qui s’étire, Parce que cette légèreté, cet air de vacances qui glisse dans le quotiden, Parce qu’on se sent tout à coup un peu ailleurs, un peu au soleil, Parce que ce chignon, cette petite robe, ce sourire, Parce que cette musique qui donne envie de partir loin, Parce que c’est le moment des projets, des évasions et des rencontres.

On a voulu vous offrir un peu de poésie, un peu de rêve pour prolonger ces instants-là.

Si vous l’avez perdu, si certains jours les nuages prennent le dessus, si vous avez parfois l’impression qu’il joue à cache-cache ; levez les yeux. Arrêtez-vous et regardez à l’intérieur. Vers le Sud.

Oh, l’été est encore là.

Laeti May

& 5

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Les fondatrices

LAETITIA DHERS Rédactrice en chef

Mes premières passions ont été l’écriture et la lecture. Sont ensuite arrivées celles des rayures et des pois.

Puis un concurrent sévère s’est pointé, l’ordinateur. Un jour, il s’est mis à faire un bruit bizarre. On m’a dit qu’il se connectait à Internet. Je suis restée fascinée devant l’étendue des possibilités qui s’offraient alors à moi. 13 ans plus tard je suis toujours émerveillée par ce que le web permet, si bien que j’en ai fait mon métier.

MAYLIS LOPEZ Directrice artistique

Petit couteau suisse créatif, avec option web.

J’aime. Photographier et écrire. J’aime les mots et les détails minuscules. J’aime me réveiller avec l’odeur des croissants chauds, finir un livre, et sentir l’air frais sur ma peau. Je collectionne les jolies choses.

Je vole au gré des vents et des envies.

J’apprivoise les mots et les rêves un peu fous.

J’accumule les projets qui me font pétiller.

J’apprends, je m’apprends.

Grâce à lui je me suis lancée dans de nombreux défis comme oh, créer le e-mag de mes rêves ! J’ose espérer que ce n’est que le début de belles rencontres et de projets connectés !

Je suis une fille, une vraie. Fragile, sensible et têtue. Enthousiaste par dessus tout.

ME RETROUVER : www.cliclachop.com @LaetiCliClacHop

ME RETROUVER : www.vie-de-miettes.fr www.maylis-lopez.fr @May_l

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Le sommaire

MISE EN BOUCHE

Amélie Charcosset & Audrey Jeanne

RÉ-CRÉATION

Des coussins faciles à réaliser par Emilie byPlou Interview d’Olwein La pendaison de crémaillère par Edith Stutz

LIFESTYLE Endless Summer par Louise Nigou Gâteau aux pommes et aux mures par Virginie Lalère On dirait le Sud par Lauren G. Des lectures pour prolonger l’été par Coralie Clavilier Ninn et Ito, les ptis Belges qui nous font chavirer par Justine Duquenne

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D

ans la maison où je vis, il y a des tomates séchées qui viennent garnir le pain,

avec du basilic, un peu de romarin. Une théière en aluminium, pour noyer les chagrins de cuisine, infuser les histoires, refuser l’idée noire. Il y a des fenêtres encore ouvertes au petit jour, la montagne qui veille, et les soirs sans sommeil.

Dans la ville où je vis, les gens tracent des numéros de téléphone dans la poussière des capots de voiture, les mêmes gens qui n’ont pas de montre, ni d’agenda, mais des histoires, et ça me va.

Dans le pays où je vis, on peut s’appeler grain de beauté dans une langue qui, quand on ne la connaît pas, ressemble un peu à une cascade, et à de l’eau en tourbillon, djdjdjdjjjjj. On peut s’appeler grain de beauté, mais aussi fille de la lune, liberté, fleur de printemps, tendre fleur, ailes.

Dans le monde où je vis, il n’y a peut-être plus de saisons, mais quand même des abricotiers qui crouleront encore sous les fruits, des cafés frappés partagés avec des inconnus, des trains de nuit, et des soirs où on y a trop cru. Où on y croira encore.

Dans nos maisons, dans nos vies, dans nos pays ; même dans nos mondes, d’abord.

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Texte : AmĂŠlie Charcosset Illustration : Audrey Jeanne 11

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RÉ-CRÉATION

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Coussins L A P I N S

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Quand on rentre de vacances, on aime rapporter un petit souvenir, que l’on regarde à l’occasion avec un sourire attendri. Et pourquoi ne pas se faire son propre objet, celui qui aidera à faire la transition entre l’été et les autres saisons ? Ce coussin a les mêmes vertus que le petit souvenir mais il est nettement plus pratique !

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à TRIMBALLER partout

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LES COUSSINS LAPINS par Emilie de byplou.blogspot.fr

MATÉRIEL du tissu et du fil assorti de la bourre des épingles du papier, une règle et un crayon une paire de ciseaux une machine à coudre

Sur du papier reproduire le schéma du lapin.

Placer le tissu endroit contre endroit, reporter le patron. Découper les différentes pièces.

Epingler.

Coudre les oreilles en laissant une ouverture en bas. Cranter les arrondis. Retourner et mettre de la bourre. Placer les oreilles sur le corps du lapin entre les deux faces endroit contre endroit. Epingler et coudre en laissant une ouverture de 6 cm en bas. Cranter la queue.

Retourner et mettre de la bourre.

Terminer pas fermer l’ouverture en piquant à 2mm du bord.

Télécharger directement le patron sur : unjoliconte.fr/coussins-lapins

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Les jolies créations d’Oelwein RENCONTRE AVEC UNE CRÉATRICE

Bonjour Séverine, tout d’abord, pourrais-tu te présenter s’il te plait ?

Je suis directrice artistique, je vis et travaille à Paris. Diplômée des Arts Décoratifs, je travaille depuis presque 10 ans dans la mode et la publicité, pour des marques telles que Sonia Rykiel, Perrier-Jouêt, Hema… principalement sur de l’identité de marque et des projets en illustration.

Et j’ai lancé ma marque Oelwein l’année dernière.

Peux-tu nous en dire un peu plus sur Oelwein ?

Oelwein est une marque d’accessoires et d’objets de décoration. J’y développe mes illustrations et motifs, et crée des objets imprimés. C’est un projet qui me tenait à coeur depuis longtemps; j’avais envie de retrouver ma liberté créative et une pratique plus manuelle. J’ai commencé par monter un atelier de sérigraphie car c’est un medium qui me manquait et les premiers tote bags ont vu le jour. Et tout s’est enchainé. Les collections se sont enrichies, et aujourd’hui la marque propose une gamme de papeterie, du linge de maison et des plateaux.

Comment décrirais-tu l’univers Oelwein ?

girly, ludique, graphique et joyeux. C’est important pour moi d’insuffler de la légèreté et de la gaieté dans les collections. Les graphismes sont minimalistes, épurés, immédiats, très inspirés par la nature et la géométrie.

Au quotidien, quelles sont tes inspirations ?

Mes inspirations sont partout. La nature, un objet étrange, une palette de couleur, un lieu avec une atmosphère particulière... Je suis une dévoreuse d’images et j’adore le design scandinave, la photo, les beaux livres, aller voir une expo...

Et j’ai besoin de changer d’air régulièrement, voyager, prendre de la distance avec mon quotidien.

Dis-nous, où et comment crées-tu ? As-tu des astuces pour favoriser ta créativité ?

Il n’y a pas vraiment de journée de travail type, mais elles sont toutes très chargées !

J’ai un studio à Paris et un atelier de sérigraphie en région parisienne. Je rêve d’un espace de travail toujours parfaitement rangé, mais je dois avouer que c’est rarement le cas.

Chaque jour commence vers 9h avec une tasse de thé, la première d’une longue série, à lire mes blogs et magazines préférés quand j’ai un peu de temps ou à checker mes mails.

L’univers de la marque est féminin sans être

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Ensuite, le travail se répartit entre la création, la production, la gestion des commandes et du site web, et des activités administratives moins excitantes. Je travaille également en tant que DA et illustratrice freelance pour différents clients.

Mais mes journées préférées sont de loin celles consacrées à la création et celles que je passe à l’atelier de sérigraphie à travailler sur de nouveaux imprimés.

Tu es directrice artistique la journée, créatrice d’Oelwein la nuit. Comment t’organisestu pour gérer ces deux activités ?Parviens-tu à conserver du temps pour toi ?

Aujourd’hui je suis de nouveau freelance et je ne choisis que les jolis projets et les collaborations intéressantes. Et je travaille à plein temps au développement d’Oelwein. Il y a toujours 1000 choses à faire. La marque grandit et compte 70 revendeurs aujourd’hui. Cela fait parfois des doubles semaines.

Se lancer peut faire peur. Que conseilleraistu à des créatrices qui hésitent encore à se lancer ? As-tu quelques astuces pour que tout se passe pour le mieux ?

Il faut bien mûrir son projet, être vraiment sûre de soi, ne pas avoir peur de compter ses heures et de faire quelques sacrifices.

Si l’on peut se faire accompagner, c’est mieux.

Pour ma part, j’ai passé un an en couveuse d’entreprise afin de poser des bases solides.

Cela permet aussi de tester son activité sans prendre trop de risques, et de voir si on est faite pour la création d’entreprise, ou pas.

Enfin, il faut pouvoir compter sur le soutien indéfectible de son entourage.

Des jolis souvenirs d’été ?

L’été, c’est toujours des jolis souvenirs. Le soleil, les amis, les voyages, le dépaysement. C’est la saison la plus joyeuse.

Si je parviens à garder du temps pour moi ? J’en vole parfois à mon travail, puis je regrette car sept jours dans une semaine ne suffisent pas !

Retrouvez Oelwein sur son blog - les-images.fr - et son site - oelwein.fr

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22 Un grand merci Ă My little day pour les photographies

LA PENDAISON DE CRÉMAILLÈRE par Edith de Boudublog.fr

Alors voilà, vous avez survécu à votre déménagement sans perdre un seul ami, vous avez collé votre nom sur la boite aux lettres, fini de déballer les cartons, accroché le cadre d’Huguette et pris votre premier café tôt le matin dans la cuisine. Le bol dans les mains, vous pensez à l’organisation de votre pendaison de crémaillère. Et là, une vague angoisse sournoise vous envahit. Mais comment allez-vous organiser cette soirée ? Ca y est, votre tête tourne et il vous faut un croissant au beurre pour vous remettre.

C’est là que BouDu intervient en vous proposant une pendaison de crémaillère clef en main. Ne touchez à rien, je vais prendre les commandes et vous organiser ça du mieux possible. Pour commencer, je vous propose de donner un thème à votre soirée pour qu’elle soit plus ludique (BouDu est joueuse que voulez-vous !). Comme nous fêtons l’été indien sur Un Joli Conte, je vous propose d’en faire votre thème et de prolonger l’été du même coup ! Allez, lâchez-moi ce croissant, on s’y met.

LES INVITÉS

Je vous ai préparé une petite carte qu’il vous suffira d’imprimer ou de faire imprimer en recto verso à faire partir trois semaines au plus tard avant la date fatidique. Au verso, je vous ai listé tout ce que vous pourrez demander à vos invités (musique, bonbons, boissons non alcoolisées etc). Si l’une de vos amies est une reine des fourneaux, demandez-lui de l’aide le jour J, ça vous permettra de passer un bon moment en sa compagnie et d’assurer vos arrières. Ultime conseil, n’hésitez pas à mélanger les amis même s’ils ne se connaissent pas, ce genre de soirée est idéal pour rencontrer de nouvelles têtes. Nous allons compter sur une 20aine d’invités. Ça vous irait ? Si vous en aviez 80, je vous laisse multiplier. { Ré-création }

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LE BUFFET

Le chapitre buffet est le plus difficile en apparence. Mais seulement en apparence, croyezmoi. Si vous vous OR-GA-NI-SEZ, c’est un jeu d’enfant.

Comme vos invités vont dîner chez vous, vous compterez 5 à 6 pièces froides et 4 chaudes par personne. En dessert, une part de gâteau et quelques bonbons et fruits. Par exemple, si je faisais un buffet pour 20 invités avec comme thème l’été indien, je proposerai : des rillettes de sardines ou de rouget, une grande salade niçoise, des sucettes de fromages, un salmojero (soupe de tomates froides), du saucisson, des brochettes olives/chèvre; tomates/mozza; comté au thym/abricots secs, et en pièces chaudes : des feuilletés, deux pizzas, du travers

de porc caramélisé ou des brochettes de poulet à l’indienne.

En dessert, je n’hésiterais pas un instant en réalisant une quarantaine de brochettes de bonbons et fruits mélangés (fraises tagada rose, billes de melon, rondelle de banane, ourson en guimauve etc).

Pour le gâteau, n’importe quel cake peut être cuisiné et congelé la semaine qui précède, ça vous évitera de stresser le jour J. Si vous êtes très peu portés sur la pâtisserie, des glaces plairont sans aucun doute à vos invités et seront parfaitement raccord avec votre thème de la soirée (dans ce cas, pensez à acheter un deuxième jeu de gobelets en carton pour y servir votre glace).

LES BOISSONS

Le chapitre boisson peut paraitre ardu mais il ne l’est pas, promis. Pour que la fête soit plus folle, comptez à peu près : 1 litre de boisson non alcoolisée (jus et eau minérale) par personne sur la soirée. Ajoutez un sirop d’orgeat ou de grenadine à mélanger à l’envie au Perrier ou à l’eau plate. En alcool, prévoyez 3 verres par personne ou une demi-bouteille de vin. Á vous de voir si vous voulez préparer un cock-

tail (type planteur ou spritz ou mojito) à côté des classiques vin blanc, bière et rosé pour rester dans la thématique été ou si vous avez le budget pour un champagne. Une bouteille vous donnera 5 verres. A vos calculettes ! Une petite astuce à organiser bien en avance : dans la salle de bain remplissez votre baignoire de glaçons (que vous aurez préparés quelques jours avant la fête ) pour y stocker vos boissons.

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LA DÉCORATION

Votre troisième chapitre concerne la décoration. Votre thème : l’été indien. Posez un dress code : c’est l’été !

Ensuite investissez dans des jouets de sable. Les sauts accueilleront les chips ou la grande salade niçoise. Dans les moules pour faire des pâtés de sable, vous mettrez les rillettes, le râteau et la pelle termineront votre déco.

Mettez une jolie nappe colorée sur la table. N’hésitez pas à ouvrir un parasol pour y accrocher quelques objets d’été au-dessus de la table du buffet par exemple. Toutes les excentricités sont possibles, c’est la fête ! Pour vous simplifier la vie, gardez votre vaisselle au fond du placard et investissez dans des couverts et des assiettes en carton/ bois/plastique, on en trouve maintenant de super jolis.

Personnellement, j’aime beaucoup My Little Day qui aura à coup sûr tout ce dont vous pourriez rêver. Les filles de My Little Day participent d’ailleurs à la fête et vous offrent -10% avec le code “un beau jour” jusqu’au 1er novembre.

Si vous souhaitez immortaliser ce moment, montez un photoboot dans un coin du salon en tendant des serviettes de plages ou des nattes de plage en guise de fond.

Enfin, achetez des papiers colorés et préparez un nombre conséquent de bateaux en papier. Vous pourrez les accrocher en guirlande avec un fil de pêche, les disséminer un peu partout dans votre appartement ou pourquoi pas y déposer des feuilletées, du saucisson ou des olives sur votre buffet !

LA MUSIQUE

Enfin, le dernier point à soigner concerne la musique : demandez à vos amis d’apporter des clés USB pleine de musique ou faites-vous une playlist sur spotify. Le jour J demandez à vos amis dingues de musique de se relayer autour de l’ipad ou de l’ordinateur (préalablement branché sur votre chaine HIFI). Elisez le meilleur DJ de la soirée en fin de nuit. { Ré-création }

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Les petits conseils N’hésitez pas à monter un planning sur votre frigo que vous aurez écrit deux semaines avant. C’est la clef du succès et le nerf de la guerre de n’importe quel organisateur de fête, notez jour après jour ce que vous devez faire. Vous profiterez du week-end pour cuisiner les feuilletés ou les pizzas que vous congèlerez ensuite pour les ressortir et les cuire au dernier moment.

N’hésitez pas à squatter les congélateurs de votre grande sœur, maman, meilleure copine etc.

Quelques jours avant la grande fiesta, pensez bien à mettre un petit mot dans chaque boite aux lettres de vos voisins pour les prévenir par avance et leur demander de vous excuser ou de venir boire un verre, c’est selon !

Et surtout, surtout... le jour J, je n’ai qu’un conseil PRO-FI-TEZ ! Et pour cela, dé-lé-guez ! Demandez à quelques invités de gérer la musique pendant une heure, demandez à JP de s’occuper du stock de boissons, à Juju, des desserts, à Momo, de la cuisson de feuilletés, à Paul l’arrivage de bonbons… Bref, vous l’aurez compris, demandez de l’aide à chacun et profitez ensemble de votre soirée ! En un mot (enfin deux) : amusez-vous !

Ah et une dernière chose super importante, n’oubliez pas de nous envoyer les meilleures photos à blabla@bouduboudu.com J’ai hâte de voir ça !

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Télécharger directement la carte sur : unjoliconte.fr/cremaillere

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LIFESTYLE

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ENDLESS SUMMER SAVOURER UN ETE INDIEN par Louise de cherrylouise.blogspot.fr

Dès qu’arrive le mois de septembre, je pense à Endless Summer, ce film

de surf des années 60 où le réalisateur Bruce Brown suit deux surfeurs, Mike Hynson et Robert August, lors d’un voyage autour du monde à la découverte des meilleures vagues et d’un été sans fin.

Je crois que c’est un peu ce que nous cherchons tous, un été sans fin. Qui ne rêve pas d’éternelles journées ensoleillées les pieds dans l’eau, de voyages, de vacances perpétuelles? Personnellement, ça me conviendrait parfaitement. Septembre marque souvent la fin des vacances, pour ceux qui ont eu la chance d’en avoir, et le retour à la réalité est souvent difficile. Il suffit de quelques journées pluvieuses en plus, et bam ! On se retrouve au fond du gouffre sans avoir rien vu venir…

Et pourquoi on ne changerait pas un peu la donne ? L’été, la bonne humeur, les mojitos et le soleil, c’est bien joli, mais c’est qu’une fois par an. Et si on prenait quelques bonnes habitudes pour avoir, nous aussi, notre été sans fin ? Promis, il n’y aura même pas besoin de savoir surfer.

Le quotidien peut paraître sacrément tièdasse après l’effervescence estivale. Et pourtant, ce n’est pas si compliqué que ça de colorer ses journées. Les petites choses sont souvent les plus efficaces ; on oublie facilement d’apprécier la simplicité. On a pas toujours besoin d’avoir tout, tout le temps, et toujours plus. Vraiment. Parfois, une heure sur la plage, en forêt, dans un café avec des amis suffit à un petit bonheur quotidien. Moi, mon pêché mignon, ce sont les couchers de soleil. Sur l’eau de préférence, mais je ne suis pas difficile, n’importe quel ciel rose me rend heureuse.

Dans la même optique, celle de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, je trouve important de vivre chaque jour passionnément. Je vais nous éviter le “Carpe Diem” qu’on avait taggué sur nos sacs Eastpak au lycée, et le “Vis chaque jour comme le dernier” un peu déprimant, mais dans l’esprit, c’est ça. Il faut arrêter d’hésiter de faire des trucs qui tiennent à cœur, même si ça paraît un peu fou, un peu trop, un peu débile. Mettons de la couleur et des paillettes dans nos journées, parce que le gris, c’est joli un moment, mais c’est vite déprimant. { Lifestyle }

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Je me suis longtemps demandée si faire la gueule était un sport national, s’il y avait des records à battre et que je n’étais pas au courant. Un sourire apporte tellement. À un inconnu croisé dans la rue, à une voix anonyme au téléphone. Bien sûr, les lots plus ou moins rigolos du quotidien ne donnent pas envie d’éclater de rire à chaque pas, mais un petit effort des zygomatiques permet de mettre un peu de chaleur dans notre vie, et dans celle des autres.

Personne n’est parfait. Ni moi, ni vous, ni les autres. Tout le monde fait des erreurs, a des regrets, de vilaines manies. C’est ça qui nous rend unique, et parfait dans un sens. Je lance un appel : AIMONS NOUS TELS QUE NOUS SOMMES ! Il est plus que temps. On le mérite. Il y a des jours où ce sera moins facile que d’autres, où on se sent trop facilement inutile... Mais plus on est en accord avec soi-même, plus c’est simple d’aller vers les autres et d’ensoleiller ses journées. Personne n’est responsable de notre bonheur, sauf nous-même.

Adios les pensées négatives ! Non, mais sérieusement, qui a du temps pour ça ? Pas de ragots, pas de haine, pas de comparaison de vie avec quelqu’un d’autre, pas d’envie ou de jalousie… Aucun besoin de s’encombrer de mauvais sentiments comme un boulet à notre cheville. C’est bien plus cool d’ouvrir un peu les yeux pour réaliser ce que nous avons déjà, et d’en être reconnaissants. Et puis, il est souvent plus simple de vouloir ressembler à tout le monde que de se trouver soi-même, alors commençons déjà par là.

Pourquoi ne pas profiter de la rentrée pour faire quelque chose de ses dix doigts ? Un album des vacances, de la couture, du sport, de la musique, se remettre à la lecture (lâchement abandonnée après l’avènement de Candy Crush)… Un peu de créativité rend extraordinaire la plus ordinaire des journées. Et puis sortons un peu de chez nous, allons rigoler à des soirées, sautiller à des concerts, partager une bière avec des copains/copines.

Croire en l’incroyable. Viser les étoiles, là où ça brille le plus, et tout faire pour y arriver. Non, ce ne sont pas les paroles d’une comédie musicale, mais le seul objectif qu’on devrait se donner. Prendre ses rêves à bras le corps, il n’y a que ça de vrai pour ne pas se faire happer par le grand vide qui nous entoure parfois. On a une seule vie les amis, à nous de tout faire pour la rendre belle.

Et puis si vraiment on n’y arrive pas, que la pluie prend le dessus sur notre moral, il faut laisser faire, rien qu’un jour. On peut écouter des chansons tristes, manger de la glace pas chère et même s’attarder sur de la télé-réalité stupide avec le chat blotti contre soi ; c’est pas grave, on a le droit de lâcher prise. Et promis, je sais déjà que demain tout ira mieux. Ce qui est bien avec l’été, c’est que c’est comme Noël : ça revient tous les ans.

Il y a tellement de choses à faire, de livres à lires, de chansons à chanter, de lieux magiques à découvrir… Toutes ces promesses n’attendent que nous, et cet été sans fin, celui que tout le monde cherche, c’est là qu’il est caché, au milieu de ces jolis moments, tout au fond de notre cœur. { Lifestyle }

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ENDLESS SUMMER

HAPPINESS IS AROUND THE CORNER La playlist Light and Day - The Polyphonic Spree Blister in the Sun - Violent Femmes You make my Dreams – Hall and Oates Dog Days are over – Florence + The Machine Dearest – Buddy Holly Alright – The Lost Patrol Be Yourself – Graham Nash

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& AUX MÛRES

GÂTEAU AUX POMMES par Virginie de Atasteofmylife.fr

L’été et les fruits ; deux mots qui s’accordent... Alors quand arrive le mois d’Octobre, on aurait tendance à penser que leur saison est finie ! Et pourtant !

Et pourtant, qu’ils sont agréables aux goûts ces fruits qui se sont gorgés de soleil tout l’été ! En voici la preuve avec ce gâteau aux pommes et aux mûres !

INGRÉDIENTS 2 grosses pommes, épluchées 20 g de beurre 20 g de sucre en poudre 265 g de farine une pincée de sel 200 g de sucre 2 cuillérées à café de levure 1/4 de cuillérée à café de bicarbonate de soude 230 g de crème aigre le zeste d’un citron 3 oeufs 1 cuillérée à soupe d’extrait de vanille 125 g de mûres 50 g d’amandes hachées grossièrement 1 cuillérée à soupe de sucre cassonade Un peu de sucre glace

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LA RECETTE DE VIRGINIE Découper les pommes en quartiers, puis chaque quartier en trois morceaux. Dans une poêle, faire fondre le beurre et le sucre et faire revenir les morceaux de pommes une dizaine de minutes, elles doivent être tendres et dorées. Laisser refroidir.

Mélanger la farine, le sucre en poudre, le sel, la levure et le bicarbonate de soude dans un grand saladier.

Au fouet à main, battre un peu la crème aigre puis ajouter le zeste de citron, les œufs et l’extrait de vanille.

Verser dans les ingrédients secs, mélanger délicatement puis incorporer les pommes.

Verser dans un moule à charnière chemisé de papier cuisson, égaliser la surface à la spatule. Disposer les mûres et parsemer des amandes et du sucre cassonade.

Enfourner dans un four préchauffé à 170°C, cuire pendant environ 40 minutes.

Servir tiède, saupoudré de sucre glace.

Note : si vous n’avez pas de crème aigre - sour cream - , vous pouvez utiliser de la crème fleurette avec un peu de jus de citron, ou du lait ribot (lait fermenté)

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ON PART À L’AVENTURE ? par Lauren de twotravellingbirds.blogspot.fr

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On dirait le sud

Le brĂŠsil par Lauren de twotravellingbirds.blogspot.fr

BrĂŠsil, { Lifestyle }

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Voyage : on dirait le sud

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N

ous avons tous en tête des images fabuleuses du Brésil. Ce pays gigantesque d’Amérique du sud est à l’image de son drapeau. Le bleu de la mer ou du ciel entouré discrètement de la lumière jaune du soleil pour être inondé sous une avalanche de nature verdoyante!

Je pousserais peut-être jusqu’à dire que les petites étoiles présentes au centre pourraient représenter tous les souvenirs qui resteront dans votre esprit en quittant ce pays fascinant...

Que vous y restiez une semaine, un mois ou un an, le Brésil a beaucoup à offrir et ne laisse pas indifférent. Que nous ayons besoin de décompresser, d’inspirations ou d’aventures, nous avons de grandes chances d’y parvenir dans cette contrée lointaine.

Des promenades sous l’eau pleine de poissons colorés près de Bonito aux interminables plages d’Ilha Grande en passant par les toucans du Parque des Aves près des chutes d’Iguazu, le Brésil a tout de la destination rêvée pour un beau voyage exotique.

Tout d’abord les villes, des mégalopoles dynamiques aux petits villages secrets, il y en a pour tous les goûts.

Il y a bien évidemment Rio de Janeiro (ou Rio pour les intimes), immense, construite au cœur d’une baie magnifique où la nature est présente partout grâce à ses collines de forêts et ses plages interminables. C’est d’ailleurs ce qui a retenu le plus notre attention, surtout vu d’en haut. Et les occasions ne manquent pas !

São Paulo n’est pas à oublier, si vous êtes fans de gastronomie ou d’expositions culturelles, ne manquez pas d’y faire un saut ou une petite escale...

Mais ce qui nous a vraiment marqués ce sont les plus petites cités... les ruelles pavées, les constructions souvent colorées, le calme en milieu d’après-midi ou la terrasse d’un café de samba se transformant en fête improvisée à la tombée de la nuit.

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Il est impossible de choisir. Selon la saison, la région retenue et le temps dont on peut disposer, il y a toujours une ville à découvrir. Parmi nos préférées il y a Paraty, au sud de Rio et São Paulo, merveilleuse et au bord de la mer, Tiradentes et Ouro Preto dans la région du Minas Gerais où vous arpenterez des rues escarpées et pittoresques; ou bien encore Olinda, un énorme coup de cœur, très différente des autres, nous avions parfois l’impression de nous balader au milieu de maisons de poupées.

Plus au nord-ouest et bien qu’un peu délabrée, São Luis est merveilleuse. On garde en mémoire les jolies façades aux azulejos (petits carreaux de faïence murale) ou les vendeurs ambulants d’agua de coco et de caïpirinhas qui aident à passer un bon moment.

Si vous avez un peu de temps n’hésitez pas à embarquer sur le bateau du matin pour Alcantara, qui semble endormie une bonne partie de la journée mais qui s’anime un peu en fin d’aprèsmidi. C’est le moment que nous avions choisi pour observer l’envol de nombreux ibis rouges au crépuscule.

Quand on pense au Brésil, on évoque naturellement la mer et donc la plage ou les îles. Et là nous n’avons que l’embarras du choix. Si votre désir est d’être (presque) coupé du monde au milieu des palmiers, retenez l’île de Boipeba, proche de Salvador, encore préservée où les journées passent tranquillement...

A Morro de São Paulo, toute proche, nous avons été étonnés de trouver une plage au sable rose. Il s’agit en fait d’une falaise d’argile de cette couleur qui se mélange au bleu de la mer à marée haute.

Si vous recherchez plus d’animation il y a Jericoacoara, dont nous nous souvenons surtout parce que nous y avons très bien mangé! Cependant, les ânes traversant négligemment la plage ou les parties de foot improvisées laissent penser que finalement au Brésil, l’esprit cool et relax est de mise.

Tout au sud, l’Ilha Santa Catarina peut être une excellente option. Des dizaines de plages et la possibilité de prendre le bateau local pour déjeuner à Costa da Lagoa, non accessible par la route, d’un très bon poisson fraîchement pêché. De plus, Floripa est une ville très agréable avec ses couleurs pastels et ses façades d’inspiration légèrement art déco.

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Quel que soit votre choix ne manquez pas de goûter un délicieux jus de fruit frais, celui au fruit de la passion est souvent extraordinaire (Maracuja en portugais!)

Dans un registre plus nature, nous avons beaucoup apprécié notre escapade au Delta de Parnaiba, où nous avons navigué dans la mangrove sans autres bruits pour nous accompagner que ceux de la forêt ou des singes crapahutant dans les arbres.

Pas loin, le parc des Lencois Marahenses avec ses centaines de dunes et de lagunes bleues ou vertes fait partie de ses endroits que l’on garde longtemps en mémoire...

Les chutes d’Iguazu que l’on ne présente plus valent amplement le détour, surtout si comme nous, vous avez la chance d’y voir des arcs en ciel.

Nous pourrions en parler des heures, le Brésil a de nombreuses perles rares qui nous donneront toujours une excuse pour y retourner.

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5 LIVRES POUR PROLONGER L’ÉTÉ par Coralie de deslignes.wordpress.com

Alors que choisir ?

“

Offrir des livres ou donner un conseil de lecture est un exercice périlleux: quand on se trompe, on passe pour idiot ou prétentieux.” { Lifestyle }

52 Fatou Diome

C’est toujours compliqué de conseiller un livre Il faut s’adapter à la demande. A la personne en face de nous. Trouver ce qui lui plairait. Parler beaucoup avec elle. Tenter de comprendre ce qu’elle attend d’un livre. Alors, sur la pointe des pieds, je vous livre quelques titres plus ou moins récents qui m’ont plu et qui m’ont valu des retours enthousiastes, divers et variés. Et il y a beaucoup de littérature française parce que je l’aime tout simplement, cette littérature qui met en avant la beauté de notre langue.

IMPOSSIBLE DE GRANDIR DE FATOU DIOME Flammarion (21€) Amoureux de la langue française, ce livre vous régalera. J’ai découvert Fatou Diome avec Le ventre de l’Atlantique. J’y ai fait la connaissance de Salie et j’en ai recopié des passages entiers.

J’ai tellement aimé cette plume que j’ai lu tous ses romans. Alors, celui-ci lorsque je l’ai vu posé sur une table, je m’en suis emparée aussitôt. Parce que l’auteur, et puis ce titre.

Et dès la première page, j’y ai retrouvé tout ce qui me plaisait. J’y ai retrouvé Salie et sa marmite de sorcière. Marie-Odile, une amie de Salie, l’invite à dîner chez elle. Ce sera en petit comité : « papa, maman et les enfants » et Marie-Odile est le genre de personne à obtenir ce qu’elle veut.

Impossible de refuser pour Salie. Mais pourquoi ? Pourquoi refuse-t-elle de dîner chez les autres alors que manger au restaurant avec un ami ne lui pose aucun problème ?

C’est là qu’intervient la Petite qui la plonge dans un voyage intérieur. On survolera les mers, on remontera le temps pour retourner à Niodor et affronter avec elles leurs souvenirs d’enfance.

« Parfois, le coeur discipliné, on rit quand même pour prouver à soi-même et aux autres, que les dents ne servent pas qu’à mordre.On sourit donc à la vie, à défaut de savoir par quel bout la mordre. » { Lifestyle }

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LE COEUR COUSU DE CAROLE MARTINEZ Folio (8,60€) Il y a des livres que l’on voudrait que tout le monde ait lu tellement ils vous restent en mémoire. Il y a des livres que vous aimez offrir à tout va. Il y a des livres que vous pourriez recopier entièrement, tellement, tellement... Alors, même s’il est paru depuis quelques années maintenant, je me dois de glisser Le coeur cousu dans cette liste.

Le coeur cousu, c’est un livre qui secoue. C’est un livre qui vous transporte dès la première page, dès les premiers mots. Ce n’est pas une histoire. C’est un conte. La nuance est fine, je le sais. Alors forcément, il est à la fois merveilleux et cruel. Comme le sont tous les contes.

Mais c’est avant tout l’histoire de Frasquita et de sa famille. Et moi, j’aime ça les histoires de famille. Ces histoires qui couvrent plusieurs générations, ces histoires de mères et de filles, ces histoires de transmission. Et comme c’est compliqué de parler d’un livre que je pourrais relire encore et toujours, à l’infini.

LA VIE D’UNE AUTRE DE FRÉDÉRIQUE DEGHELT Babel (8,70€) A la fin du premier livre que j’ai lu de Frédérique Deghelt, je la détestais. Si vous connaissez La grand-mère de Jade, vous me comprendrez. Sinon, il ne vous reste plus qu’une chose à faire : le lire ! Du coup, j’ai ensuite lu ses autres romans. La conclusion est que je suis partie pour suivre cette auteure de près.

De quoi parle ce livre ? Marie a 25 ans et elle vient de décrocher un travail. Le soir-même, elle fête ça avec ses amis et rencontre Pablo. Ils finiront la soirée ensemble et le lendemain lorsqu’elle se réveille, douze années ont passé. Elle se découvre mariée et mère de trois enfants.

Que lui est-il arrivé ? Elle doit apprivoiser ce nouveau quotidien tout en se lançant à la recherche de son passé – sans parler de son amnésie à qui que ce soit.

J’aime l’ambivalence de ce roman, il m’a dérangée et pourtant, pourtant, je n’ai pas pu en décrocher. Tout du long, on marche sur un fil. Une perte d’équilibre pourrait être fatale. C’est la vie, au final. La sienne ou celle d’une autre.

54 { Lifestyle }

DÔME * DE STEPHEN KING Livre de poche (8,90€) Alors qu’il est sur le point de quitter la petite ville de Chester Mill, Dale Barbara s’en voit empêché.

Une barrière invisible et infranchissable est apparue. En deux tomes, Stephen King nous raconte comment va s’organiser la vie des habitants coincés à l’intérieur du Dôme. On en apprendra plus sur celui-ci dans le second tome.

Big Jim Rennie, politicien véreux, va profiter de cette aubaine pour mettre la ville sous son joug.

Meurtres, complots, disparitions, voilà ce que va devenir le quotidien de ces habitants. La terreur est installée. Dès lors, la résistance va s’organiser autour de Dale Barbara, vétéran de la guerre d’Irak, qui va agir conjointement avec l’armée des états-unis afin de se sortir de ce guêpier.

Stephen King maîtrise son histoire, ça ne fait aucun doute. J’ai dévoré les deux tomes voulant connaître le fin mot de l’histoire. Lire Dôme, c’est un peu comme plonger dans un jeu de télé-réalité grandeur nature. Vous vous retrouverez propulsé au coeur même de la vie américaine.

ire est une ten« Écrire est un risque d’être lue et donc découverte. Écr raisons sont es ais uv ma les tes tou : r vri cou dé se de et re reli se de tation é par le texte. nn do ul rec du nt sta l’in ser ous rep r pou ous z-v de ren au utes. J’attends Alors je garde, je brasse mes pensées, mes peines, mes do F. Deghelt une impulsion assez forte pour déclencher l’écriture. » { Lifestyle }

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ET PUIS, PAULETTE. BARBARA CONSTANTINE Livre de poche (6,60€)

J’ai aimé Barbara Constantine à son premier livre. J’ai dévoré les suivants. Et je vous parlerais du dernier sorti en poche alors que j’attends toujours impatiemment son prochain livre. Parce que mettre le nez dans ses livres, c’est en ressortir le sourire au bord des lèvres. J’aime les histoires de Barbara Constantine parce que ses personnages sont toujours attachants. Et parce qu’ils sont monsieur et madame tout-le-monde.

Encore une fois, nous retrouvons ce petit village français. Ce village calme où tout le monde connaît tout le monde. Ici, l’histoire débute avec Ferdinand. Il vit seul depuis la mort de son épouse et le départ de son fils et de sa famille dans une nouvelle maison. Mais de fil en aiguille, sa maison va se remplir à nouveau pour le bonheur de tous ses occupants. Il va d’abord recueillir sa voisine qui a perdu le toit de sa maison pendant une tempête. Puis un autre. Et un autre encore. Et encore, et encore. Et puis, Paulette. Jusqu’à ce que cette maison puisse être comparée à la maison du bonheur. C’est un roman qui parle de la solitude que peuvent ressentir les personnes âgées mais pas que. C’est avant «tout un roman qui parle de liens qui Si vous ne pouvez pas rire se tissent entre différentes personnes. De personnes quiquand se découvrent alors les choses vont mal qu’elles ont vécues près les unes des autres toute une vie. rire et faire un peu le clown -, c’est que vous êtes mort Et puis, moi, mon petit plaisir en lisant ces histoires, c’est deou retrouver au détour rue, souhaiteriez l’être.d’une » au cours d’une conversation les personnages déjà rencontrés dans ses précédents romans.

tout ça. e d ne on rs pe à rle pa ne il r, sû « Alors, bien parler ns oi m re co en , er m ri xp s’e su en bi Il n’a jamais mettre se e d n sio es pr m l’i it ra au Il . ns de ses émotio ur de jo un , ce pla e d an gr la e d eu ili à poil au m tout au er rd ga e èr éf pr Il i. lu ur po u pe marché. Très .» fond, bien enfoui, c’est plus simple

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La rentrée littéraire Septembre est arrivé. Et la rentrée littéraire aussi. Quelques centaines de nouveaux romans ont remplacé les lectures d’été. On se précipite sur ces nouvelles histoires. Les listes de livre s’accumulent.

Les piles s’agrandissent. Ces livres vont nous accompagner pendant quelques temps. Il y en a beaucoup dont je voudrais vous parler. Il y a ceux que je n’ai pas eu le temps de lire et pourtant ils mériteraient quelques mots. J’aimerais tellement pouvoir vous parler du dernier opus de Claudie Gallay ou de Nancy Huston. Mais je n’ai pas eu le temps encore de me plonger entre leurs pages.

TRANSATLANTIC, COLUM MCCANN, Belfond

tte femme, de la nature, de sa terre et de la littérature. Un livre plein de tendresse et de sensualité.

L’Atlantique est au cœur de ce roman. Il y a ce M. Douglass qui vient en Irlande pour prôner la fin de l’esclavage. Il loge chez M. Webb où la jeune Lily travaille à son service.

Autre histoire, autre époque. Il y a ces deux hommes faits pour voler qui tentent le défi un peu fou de traverser l’Océan. De réaliser cette première transatlantique en avion. Il y a la mère et la fille – journaliste et photographe – qui suivent l’événement.

Les époques se confondent. Les liens se resserrent pour former une très jolie histoire où les femmes sont au premier plan.

C’est à travers l’histoire de tous ces personnages que se construit un solide pont entre deux pays.

J’attends toujours impatiemment les nouveaux titres de cet auteur. J’ai lu tous ceux de Colum McCann sans jamais avoir été déçue. Et croyez-moi, rien que ça, c’est déjà beaucoup. Ce que j’aime par dessus tout c’est toutes ces histoires qu’il nous raconte.

Beaucoup de personnages au début de ce roman.

J’ai été un peu perdue parfois et puis petit à petit les liens se tissent, les fils se dénouent et on prend en compte toute la mesure de ce roman.

LETTRE À HELGA, BERGSVEINN BIRGISSON, Zulma Comme le dit le titre, ce livre est une correspondance. Une lettre écrite par un berger à la femme qu’il a aimé. Le temps a passé et il se rappelle leur histoire. C’est une lettre d’amour parfois crue, parfois remplie de poésie. C’est une lettre contrastée comme l’est l’Islande. Terre de feu et de glace.

J’aime les livres de cet éditeur pour leur qualité. Ici, les éditions Zulma nous offrent une lettre d’amour bouleversante. Lettre d’un berger amoureux de ce-

LA CRAVATE, MILENA MICHIKO FALSAR, L’Olivier La cravate est un homme. Un homme que le narrateur voit tous les jours assis sur un banc en face de lui dans un parc. La cravate c’est la rencontre de deux solitudes. Un jeune hikikomori et un salaryman. C’est l’écriture un peu particulière qui m’a plu, je pense. On se croit presque sur le banc avec eux à écouter leurs confessions. C’est un roman nippon qui met en avant la pression sociale qui existe belle et bien au Japon. C’est un roman touchant et secret. Un de ceux qu’on prend plaisir à lire et qui vous retourne le cœur et la tête. Un de ces romans qui vous reste en tête.

LES ÉVAPORÉS, THOMAS REVERDY, Flammarion Le roman débute avec Kaze qui se prépare à s’évaporer. Pourquoi ? Comment ? On ne l’apprendra qu’au fil du roman. Sous-titré « Un roman japonais », ce livre vous en apprendra plus sur le phénomène des évaporés. Au Japon, il est possible de tout quitter du jour au lendemain. De disparaître tout simplement. Après la catastrophe de Fukushima, nombreuses sont les personnes qui se sont évaporées. Et ce livre s’inscrit dans cette actualité.

Bref, Kaze s’évapore. Sa fille mise au courant et vivant aux États-Unis se précipite au Japon avec son ancien petit ami – poète et détective à ses heures perdues - pour le retrouver. Elle réapprendra à aimer son pays. Lui se retrouve confronté au mode de vie japonais et au silence qui entoure ce phénomène et à son amour pour Yukiko.

Un roman multi-genre : histoire d’amour, polar et un roman social. Une belle histoire en fait !

{ Lifestyle }

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NINN ET ITO les p’tits Belges qui nous font

chavirer

par Justine de pepitomicorazon

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Si l'on oublie le fait qu'il y a deux fois plus de valises à préparer, partir en vacances avec des enfants est plutôt chouette ! On a vraiment le temps de noter leur progrès, de les voir grandir. De rire un peu plus longtemps avec eux. Et surtout, en vacances, on peut les voir se lancer dans un flamenco improvisé ! Qui dit mieux ? 59

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Et puis, c'est la fin de l'été63 !

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