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MÉDECINS DU MONDE PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

© Frédéric Pauwels

PROJETS

BELGES CHIFFRES 2014

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MÉDECINS DU MONDE PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

QUE FAIT-ON EN BELGIQUE ?

POURQUOI

Médecins du Monde peut compter sur 380 bénévoles pour mener ses projets à bien.

Médecins du Monde a-t-elle des projets en Belgique ?

Le système de santé belge ne couvre pas l’entièreté de la population : certains groupes de population restent exclus des soins ou ne sont pas en mesure de faire valoir leur droit aux soins de santé.

Le système de soins de santé dit “classique” n’est pas toujours adapté aux personnes en situation de vulnérabilité comme les personnes sans abri, les populations migrantes ou encore les personnes ayant des comportements à risque comme les travailleurs du sexe ou les consommateurs de drogue. MdM, par son identité médicale et sa prise en charge multidisciplinaire (médico-psycho-sociale), prend en charge des groupes de population à vulnérabilités multiples.

SOINS MÉDICAUX, PARAMÉDICAUX ET PSYCHOLOGIQUES MdM procure des soins (para)médicaux aux personnes exclues du système de santé. En parallèlle, notre mission est de les accompagner, afi n qu’ils puissent, à terme, se faire soigner dans le système de soins classique. Pour cela, nous permettons aux personnes d’accéder à l’information de manière adaptée, nous travaillons à leur redonner confi ance dans les soignants et les accompagnons dans leurs démarches administratives.

Nous défendons également leurs droits.

Nos consultations psycho-sociales permettent un accueil en équipe pluridisciplinaire.

Dans le cadre de nos projets mobiles, nous privilégions l’accueil et les soins de type “infi rmier” pour redonner confi ance dans les soignants à des personnes fortement désinsérées.

© Frédéric Pauwels

C’est en mobilisant des bénévoles que MdM met des professionnels de santé en contact avec les personnes en situation de précarité. Leur engagement est une preuve criante de la solidarité qui existe envers les personnes exclues des soins dans notre pays.

QUE FAIT-ON ?

RÉFÉRENCEMENT VERS DES SPÉCIALISTES MdM offre des soins dits “de deuxième ligne” aux personnes exclues du système de santé, en attente de l’ouverture de leurs droits. Il s’agit de consultations spécialisées : soins dentaires, cardiologie, ophtalmologie…

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travaillons-nous ?

Les personnes qui rencontrent des barrières (administratives, fi nancières, linguistiques, psychologiques…) dans l’accès aux soins représentent un public particulièrement vulnérable. Ces personnes cumulent des vulnérabilités liées à leurs conditions de vie précaires, à leurs pratiques à risque, etc. Pourtant, ce public exclu des soins est, paradoxalement, celui qui en a le plus besoin.

Nous ne visons pas une approche “populationnelle”.

Notre public est chaque personne qui se retrouve exclue d’une manière ou d’une autre du système de soins. Soit elle ne le connait pas, soit on le lui refuse ou elle n’en fait pas bon usage.

Au sein de nos projets, nous retrouvons des publics diversifi és cumulant souvent plusieurs vulnérabilités.

Elles peuvent être liées à leur séjour, à la précarité de leurs conditions de vie, à des diffi cultés d’ordre psycho-social…

POUR QUI ?

© Frédéric Pauwels

AVEC QUI

MÉDECINS DU MONDE PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

Pour toutes les personnes éprouvant des diffi cultés pour accéder aux soins.

Quelques exemples : PERSONNES SANS ABRI Les personnes en précarité de logement rencontrent souvent des problèmes d’accès aux soins.

PERSONNES EN SITUATION DE SÉJOUR IRRÉGULIER Les personnes en séjour irrégulier ont droit à un accès aux soins, mais dans la pratique, ce droit est extrêmement diffi cile à mettre en œuvre.

CITOYENS-UE SANS COUVERTURE MALADIE Les citoyens européens en situation précaire rencontrent souvent de grandes diffi cultés pour accèder aux soins. En effet, le système lie leurs droits à celui de leur pays d’origine. Cette population se trouve donc souvent dans une zone “grise” et trouve des soins chez Médecins du Monde.

TRAVAILLEURS(-EUSES) DU SEXE Les travailleurs(-euses) du sexe sont souvent confrontés à des pratiques à risque (transmission du VIH, des infections sexuellement transmissibles…).

USAGERS DE DROGUE Les usagers de drogues ont aussi des pratiques à risque liées à leur consommation (transmission du VIH, Hépatite C…).

FEMMES VULNÉRABLES Les femmes ont des vulnérabilités particulières. Outre l’accès limité à l’emploi et aux ressources, la discrimination, les violences ainsi que le manque de pouvoir de décision sur leur propre santé sont autant d’inégalités de genre qui ont une infl uence sur leur santé.

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MÉDECINS DU MONDE PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

PLAIDOYER

FOCUS// LES BARRIÈRES AUX SOINS

Médecins du Monde a pour objectif de soigner, de témoigner et d’accompagner le changement social.

UN PARCOURS DU COMBATTANT ILLUSTRÉ

NOUS PLAIDONS EN BELGIQUE POUR UN SYSTÈME DE SANTÉ PLUS INCLUSIF BASÉ SUR CES 3 PILIERS :

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UNE COUVERTURE MALADIE UNIVERSELLE La couverture maladie universelle permet de supprimer les barrières administratives à l’accès aux soins. Plusieurs systèmes (comme l’Aide Médicale Urgente, Fedasil…) pourraient être fusionnés en un seul. Le système actuel a un caractère discriminant et empêche la continuité des soins : les droits du patient dépendent du statut de séjour, et l’accès aux soins est différent en fonction du lieu de résidence.

AVANT LA PREMIÈRE LIGNE DE SOINS, LA LIGNE 0.5 Beaucoup de personnes vulnérables ne trouvent pas le chemin jusqu’à la première ligne de soins, jusqu’à leur médecin généraliste. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire de construire un pont entre les lieux de vie et de socialisation des personnes en situation précaire (0) et la première ligne (1). Cette fonction d’“aller vers” permet au professionnel de la santé de maintenir un contact et de faire le lien vers le système de soins.

UNE OFFRE DE SOINS DE PREMIÈRE LIGNE LARGE ET ADAPTÉE Pour faire tomber les barrières à l’accès aux soins, Médecins du Monde plaide pour un renforcement de la première ligne de soins et donc pour des médecins généralistes en suffisance. Cette offre de soins doit aussi être adaptée avec une prise en charge multidisciplinaire (médicale, psychologique et sociale).

3 4 © Cilou de Bruyn

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Bien que la législation prévoie un accès aux soins pour tous, 78% des patients qui arrivent dans nos cabinets n’y ont pas accès. Comment l’expliquer ? Connaître ses droits est une première étape, savoir les obtenir en est une autre et savoir les utiliser peut s’avérer complexe. Ci-dessous sont repris les principaux obstacles que rencontrent nos patients.

LES BARRIÈRES ADMINISTRATIVES Les personnes sans mutuelle ont recours à des systèmes alternatifs selon leur statut de séjour. Or, les procédures sont souvent méconnues, les démarches complexes.

LES BARRIÈRES LIÉES À L’OFFRE DE SOINS Celle-ci n’est pas toujours adaptée aux groupes vulnérables, qu’il s’agisse des horaires ou de l’absence d’interprètes. De plus, la segmentation de l’offre démultiplie les procédures.

LES BARRIÈRES PERSONNELLES Certaines expériences de vie peuvent provoquer de la méfiance envers les structures officielles. Des différences culturelles et linguistiques, des vulnérabilités psychologiques et sociales et des conditions de vie précaires entravent le recours à un système de santé compliqué.

LES BARRIÈRES FINANCIÈRES Pour quelqu’un qui n’est pas couvert par une mutuelle, les soins médicaux deviennent rapidement un luxe. Malheureusement, c’est aussi une réalité pour ceux qui en bénéficient mais qui ne peuvent plus faire face aux nombreux frais de la vie courante.

FOCUS// L’AIDE MÉDICALE URGENTE, UN FOUILLIS ADMINISTRATIF L’AMU permet aux personnes qui résident dans notre pays sans titre de séjour en règle de se tourner vers les CPAS pour le remboursement de leurs soins de santé.

Bien que son nom mentionne l’urgence, cette procédure inclut une aide tant PRÉVENTIVE que CURATIVE et prend en charge ce qui est couvert par une nomenclature Inami. L’ouverture du droit incombe aux CPAS, sous certaines conditions, souvent soumises à interprétation. ✓ Le lieu de résidence n’est pas une condition en soi pour bénéficier de l’AMU, mais il détermine le CPAS compétent pour la délivrer. Or, pour des personnes hébergées par des proches, apporter la preuve d’une résidence principale est souvent impossible. ✓ La personne doit remettre une attestation d’aide médicale urgente à faire compléter par un médecin. Or, le terme “urgent” porte à confusion. ✓ La personne doit être en séjour irrégulier. Paradoxalement, alors que certaines personnes ne savent pas dans quelle situation elles se trouvent, les CPAS exigent de plus en plus souvent des documents d’identité et des preuves de séjour irrégulier. ✓ La personne doit prouver qu’elle n’est pas en mesure de régler ses frais médicaux, sur base d’une enquête sociale. Certains CPAS estiment que l’absence de dettes prouve que la personne est capable d’assumer ses frais. D’autres vont plus loin et, se substituant à l’Office des Étrangers, estiment que la personne s’est mise en état de besoin en venant en Belgique.

Enfin, les modalités de l’octroi de l’aide varient également d’un CPAS à l’autre, ce qui provoque des lourdeurs administratives et des discriminations.

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MÉDECINS DU MONDE

QUE FAIT MÉDECINS DU MONDE EN BELGIQUE ?

+

En réseau avec des spécialistes Grâce à nos partenariats avec des hôpitaux et des dentistes, nos patients qui ont besoin de soins urgents peuvent se rendre chez un gynécologue, un cardiologue ou d’autres spécialistes.

Avec le Médibus, notre cabinet mobile, nous allons à la rencontre des personnes les plus vulnérables près des gares et des squats. Dans le bus, nous leur procurons des soins médicaux et préventifs. Les consommateurs de drogue peuvent venir vers nous pour des informations et du matériel d’injection stérile.

ANVERS

OSTENDE

+

Consultations mobiles

© Frédéric Pauwels

PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

BRUXELLES

+

LA LOUVIÈRE

+

Femmes vulnérables

Chaque semaine, Médecins du Monde se concentre sur les besoins des femmes vulnérables avec une offre de soins particulière : cela va de la détection du cancer du sein au suivi de grossesse, en passant par des sessions d’information et de prévention sur l’allaitement et la contraception.

Soins dentaires

Des soins pour les sans-abris

Tout au long de l’année, nous sommes disponibles dans les centres de soins permanents pour les sans-abris.

Durant le Plan hiver, nous les soignons dans des refuges d’urgence, avec l’aide de centaines de bénévoles.

+

Quatre centres médicaux

Médecins du Monde possède des centres médicaux à Anvers, Ostende, Bruxelles et La Louvière. Dans ces endroits, toutes les personnes qui ne peuvent pas se permettre de consulter un médecin sont les bienvenues. Au-delà des soins, nous analysons comment nous pouvons réintégrer nos patients dans le système de santé.

Une personne sur trois vivant dans la pauvreté repousse ses visites chez le dentiste. Les soins dentaires ne sont pas une évidence pour ceux qui se retrouvent dans des situations de vulnérabilité. En collaboration avec des dentistes et notre propre cabinet dentaire, nous nous occupons de ces situations.

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DOKTERS VAN DE WERELD BELGISCHE PROJECTEN - CIJFERS 2014

2014 en chiffres

CENTRE DE SOINS

1 356

BRUXELLES

PATIENTS 36,7% femmes 63,3% hommes 91,6% n’ont pas de statut de séjour régulier 86% de nos patients considèrent leur logement comme précaire

POUR QUI ?

Toute personne éprouvant des diffi cultés à accéder aux soins. Quelques exemples :

93,6% n’avaient pas d’accès aux soins au moment de la 1ère consultation

Personnes sans statut de séjour régulier Belges en situation de précarité Citoyens européens sans couverture médicale Personnes sans abri Femmes vulnérables

5 182

CONSULTATIONS 63.1% consultations médicales 5,6% consultations psychologiques 31% consultations sociales

POURQUOI ?

5 364

Étant le plus grand centre urbain de Belgique, Bruxelles concentre une population très précarisée : des personnes sans abri (plus de 2.600), un nombre important de primo-arrivants et de personnes en séjour irrégulier, des usagers de drogues… Près d’un quart des bruxellois (22,5%) reportent des soins pour des raisons fi nancières et 34% n’ont pas de médecin généraliste.

DIAGNOSTICS Top 3 : Problèmes digestifs Problèmes cardio-vasculaires Affections des voies respiratoires 7 cas HIV 7 cas d’hépatite C

La capitale belge a une offre de soins très fragmentée et le système d’accès aux soins prévu dans la législation belge prévoit une prise en charge complexe en fonction du statut administratif de la personne.

QUE FAIT-ON ?

© Cilou de Bruyn

✓ Soins médicaux et psychologiques immédiats. ✓ Possibilité de soutien psychologique et accompagnement social pour les patients les plus vulnérables dans une logique de référence vers le système de soins de santé classique. ✓ Soutien au réseau et formations de professionnels de la santé à l’accès aux soins. ✓ Plaidoyer pour améliorer l’accès aux soins de santé.

“QUAND J’ACCOMPAGNE QUELQU’UN, IL Y A DÉJÀ EU TOUT UN TRAVAIL EN AMONT. LES ASSISTANTES SOCIALES ONT DÉJÀ PRÉPARÉ UN DOSSIER, ET NORMALEMENT, UN CONTACT A DÉJÀ ÉTÉ ÉTABLI AVEC LE CPAS. JE ME SOUVIENS D’AVOIR UN JOUR AIDÉ UN GARÇON QUI PARLAIT UN PEU ANGLAIS. NOUS ÉTIONS ASSIS DANS LA SALLE D’ATTENTE. IL S’ÉTAIT TU TOUT LE TEMPS. IL N’Y AVAIT QUE NOUS. D’UN COUP, IL S’EST MIS À NEIGER. TOUT EST DEVENU BLANC. ALORS, IL A DIT, EN ANGLAIS : “ET MAINTENANT LA NEIGE. IL NE MANQUAIT PLUS QUE ÇA.” ET PUIS IL M’A TOUT RACONTÉ : LE SAMU SOCIAL, L’ERRANCE DÈS LE MATIN, SON PAYS, LES RAISONS DE SON DÉPART… JUSQU’À CE QUE L’ASSISTANTE SOCIALE LUI DEMANDE QUEL ÉTAIT SON PAYS D’ORIGINE. “JE N’AI PAS DE PAYS”, A-T-IL RÉPONDU. CE JEUNE HOMME VENAIT DE PALESTINE. J’AI ALORS COMPRIS À QUEL POINT IL DOIT ÊTRE DÉCHIRANT DE QUITTER SON PAYS. ENCORE AUJOURD’HUI, SON HISTOIRE M’ÉMEUT.” ÉRIC, ACCUEILLANT BÉNÉVOLE AU CASO 11

12 2014 en chiffres

CENTRE DE SOINS

1 078

PATIENTS

ANVERS

43% femmes 57% hommes

POUR QUI ?

42% étaient sans abri ou avaient un logement précaire

77% n’avaient pas de titre de séjour

Toute personne éprouvant des diffi cultés à accéder aux soins. Quelques exemples :

76% n’avaient pas accès aux soins au moment de la 1ère consultation

Personnes sans statut de séjour régulier Belges en situation de précarité Citoyens européens sans couverture médicale Personnes sans abri Femmes vulnérables

4 669

CONSULTATIONS 48% consultations médicales 10% consultations psychologiques 41% consultations sociales

POURQUOI ?

3 232

Anvers est la plus grande ville de Flandre. Il y existe une plus forte concentration de personnes vulnérables : sans-abris, consommateurs de drogue… ainsi qu’une importante communauté de migrants.

De manière générale, on observe un manque d’approche multidisciplinaire pour les personnes en situation précaire à Anvers. Dans certains quartiers, l’offre de soins de première ligne est insuffi sante et la ville met en place des procédures complexes et restrictives pour l’accès à l’Aide Médicale Urgente (AMU).

DIAGNOSTICS Top 3 : Affections articulaires et musculaires Problèmes hormonaux Problèmes nutritionnels 1 cas HIV confirmé 4 cas d’hépatite C confirmé 89% des femmes enceintes n’avaient aucun suivi de grossesse au moment de la première consultation

QUE FAIT-ON ?

© Frédéric Pauwels

✓ Soins médicaux et psychologiques immédiats. ✓ Possibilité de soutien psychologique et accompagnement social pour les patients les plus vulnérables dans une logique de référence vers le système de soins de santé classique. ✓ Soutien au réseau et formations de professionnels de la santé à l’accès aux soins. ✓ Plaidoyer pour améliorer l’accès aux soins de santé.

“JE M’APPELLE ABEKE, J’AI 27 ANS. QUAND JE SUIS ARRIVÉE ICI, J’AVAIS DÉJÀ UNE TUMEUR BÉNIGNE DEPUIS 2 ANS, QUI ÉTAIT DEVENUE SI GROSSE QUE LES MÉDECINS ONT D’ABORD PENSÉ QUE J’ÉTAIS ENCEINTE. JE ME SUIS FAIT REFUSER L’AUTORISATION D’OPÉRATION AU CPAS CAR JE NE POUVAIS PAS PROUVER QUE J’HABITE À ANVERS. ENTRE TEMPS, TOUT S’EST EMPIRÉ, À TEL POINT QUE J’AI ATTERRI AUX URGENCES ET ME SUIS FAIT OPÉRER D’UNE HERNIE OMBILICALE. MÉDECINS DU MONDE A FAIT EN SORTE QUE JE NE DOIVE PAS PAYER LA FACTURE. UNE INFIRMIÈRE DE MÉDECINS DU MONDE M’A EXAMINÉE ET UNE ASSISTANTE SOCIALE A ENTAMÉ UNE PROCÉDURE AUPRÈS DU CPAS. 3 ANS PLUS TARD, MON FIBROME A ENFIN DISPARU. J’AI FAILLI PERDRE MON UTÉRUS. J’AI EU BEAUCOUP DE CHANCE.” ABEKE, 27 ANS 13

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MÉDECINS DU MONDE PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

2014 en chiffres

LE MÉDIBUS

367

PATIENTS 8% femmes 86% hommes 6% inconnu

POUR QUI ?

77% n’avaient pas de titre de séjour

Toutes les personnes éprouvant des diffi cultés à accéder aux soins. Quelques exemples :

60% étaient sans abri ou avaient un logement précaire

Personnes sans abri Consommateurs de drogue Travailleurs(-euses) du sexe

52% n’avaient pas accès aux soins au moment de la 1ère consultation

649 POURQUOI ?

DIAGNOSTICS Top 3 : Problèmes dermatologiques Problemes digestifs Affections articulaires et musculaires

Médecins du Monde est souvent sollicitée pour répondre à des demandes d’interventions médicales dans les squats, pour des familles dans les gares ou les parcs, pour des personnes en rue… “Aller vers” les populations totalement exclues des soins et nous rapprocher de leurs lieux de vie grâce au Médibus nous permet de (re)créer du lien et d’organiser le relais vers les lieux de soins de première ligne.

RÉDUCTION DES RISQUES 2 457 seringues stériles distribuées 2 500 préservatifs distribués

Cette approche d’outreach nous permet également d’atteindre des publics spécifi ques ayant des pratiques à risque, comme les consommateurs de drogue ou les travailleurs(-euses) du sexe.

QUE FAIT-ON ?

FLORIN ROSTAC ARRIVE VERS 19:15. IL EST ROUMAIN, N’A PAS DE PAPIERS EN RÈGLE ET A UNE MULTITUDE DE PETITES BLESSURES AU VISAGE. L’INFIRMIÈRE JADE BECQUET DÉSINFECTE SES PLAIES ET ENCOURAGE SON PATIENT À LUI LAISSER LE MAXIMUM DE DONNÉES LE CONCERNANT. “AINSI, S’IL REVIENT, LES AUTRES INFIRMIÈRES SAURONT POUR QUELLES RAISONS IL EST DÉJÀ VENU. SES COUPURES AU VISAGE SONT LES RESTES D’UNE BAGARRE CETTE SEMAINE. IL N’A PAS DE PAPIERS, LE MÉDIBUS EST DONC SON UNIQUE SOLUTION POUR SE FAIRE SOIGNER”, EXPLIQUE JADE. FLORIN EST SATISFAIT DES SOINS QU’IL REÇOIT. “C’EST LA PREMIÈRE FOIS QUE JE VIENS AU MÉDIBUS. CE SONT DES CAMARADES QUI M’ONT CONSEILLÉ DE VENIR FAIRE SOIGNER MON VISAGE ICI. ET ENTRE TEMPS, J’AI MÊME BU UN PETIT CAFÉ.”

REPORTAGE SUR MÉDECINS DU MONDE PARU DANS DE MORGEN, FÉVRIER 2014. © Mark Baert

✓ Procurer des soins préventifs et curatifs aux personnes sans abri, aux consommateurs de drogue et travailleurs(-euses) du sexe. ✓ Créer un lien de confi ance entre les professionnels de santé et les patients. ✓ Encourager les patients à venir consulter dans nos centres de soins.

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DOKTERS VAN DE WERELD BELGISCHE PROJECTEN - CIJFERS 2014

PLAN HIVER MÉDICAL

2014 en chiffres 458

ANVERS

PATIENTS 16% femmes 84% hommes

POUR QUI ?

18 patients sans abri avaient moins de 10 ans

Personnes en situation de logement précaire

31% avaient une carte d’identité belge ou un autre titre de séjour en règle

POURQUOI ?

Les personnes sans abri ou en logement précaire constituent un groupe très vulnérable et qui est souvent totalement exclu des soins. Durant l’hiver, ils sont nombreux à résider au Plan Hiver, dans le centre d’hébergement Victor. C’est l’opportunité pour nous de rentrer en contact avec eux et d’offrir des soins (para)médicaux et préventifs, ainsi que la possibilité de passer chez le coiffeur.

50% n’avaient aucun accès aux soins au moment de la 1ère consultation

1 092

Les consultations ne s’arrêtent pas avec la fi n de l’hiver et se poursuivent tout au long de l’année dans les centres d’accueil et d’hébergement d’urgence De Vaart et Kamiano.

83

CONSULTATIONS BÉNÉVOLES

QUE FAIT-ON ? ✓ Soins (para)médicaux gratuits dans les centres d’accueil d’urgence. ✓ Référencements vers les urgences, consultations gratuites, tests de dépistage… ✓ Soutien administratif et accompagnement pour réintégrer les personnes sans abri dans le système de soins classique.

© Frédéric Pauwels

“CELA FAIT DEUX ANS QUE J’AI DÛ FUIR MON MARI. IL S’ÉTAIT MIS GARANT DE MON VISA EN BELGIQUE. VOILÀ POURQUOI AUJOURD’HUI, LE CPAS NE PEUT PAS M’AIDER. JE NE POURRAI FAIRE UNE DEMANDE QUE DANS QUELQUES MOIS. RIEN N’EST SIMPLE QUAND ON EST UNE FEMME SEULE. QUAND J’AI ÉTÉ À L’HÔPITAL, ON M’A DIT TOUT DE SUITE QU’ILS NE POUVAIENT PAS M’AIDER PARCE QUE JE N’AVAIS NI ARGENT NI PAPIERS. HEUREUSEMENT, J’AI ATTERRI CHEZ MÉDECINS DU MONDE. ILS SUIVENT MA GROSSESSE.” MALIKA, 40 ANS, ORIGINAIRE DU MAROC

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PLAN HIVER MÉDICAL

2014 en chiffres 735

BRUXELLES

PATIENTS 15% femmes 85% hommes

POUR QUI ?

10 femmes étaient enceintes

Personnes en situation de logement précaire

11 patients sans abri avaient plus de 70 ans 40% avaient une carte d’identité belge ou un autre titre de séjour en règle

POURQUOI ?

Chaque hiver, un grand nombre de personnes sans abri trouve un refuge pour la nuit dans les centres d’hébergement du dispositif hivernal du SAMU Social. En soirée, Médecins du Monde offre des soins (para)médicaux et préventifs à ce public particulièrement vulnérable et souvent totalement exclu des soins. Des consultations sociales sont également disponibles. Une consultation “bien-être” a aussi été mise en place avec des massages et/ou des soins pédicures.

67% n’avaient pas de médecin traitant

1 736 94

CONSULTATIONS BÉNÉVOLES

Au-delà de l’hiver, Médecins du Monde assure une permanence dans le centre d’accueil du SAMU Social, tout au long de l’année.

QUE FAIT-ON ? ✓ Soins (para)médicaux gratuits dans les centres d’accueil d’urgence. ✓ Référencements vers les urgences, consultations gratuites, tests de dépistage… ✓ Soutien administratif et accompagnement pour réintégrer les personnes sans abri dans le système de soins classique.

© Frédéric Pauwels

“CELA FAIT 6 MOIS QUE JE SUIS EN BELGIQUE ET JE N’AI TOUJOURS PAS DE PAPIERS. IL Y A 50 JOURS, JE SUIS ATTERRI AU SAMU. IL N’Y A QUE 48 PLACES, ET NOUS SOMMES NOMBREUX À ÊTRE À LA RECHERCHE D’UN LIT. C’EST TOUJOURS UNE QUESTION DE CHANCE : IL M’ARRIVE DE DEVOIR PASSER LA NUIT DEHORS. C’EST FOU TOUT CE QUI SE PASSE EN RUE. J’AI VU UNE FEMME ACCOUCHER. DES ENFANTS ET DES HANDICAPÉS Y VIVENT SANS AUCUNE FORME DE SOINS. CE N’EST PAS JUSTE, CE N’EST PAS NORMAL. LA VIE EN RUE N’EST PAS DURE… ELLE EST TRÈS DURE.” HAMZA RADI, 30 ANS

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MÉDECINS DU MONDE

2 ANTENNES DE SOINS

PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

OSTENDE

LA LOUVIÈRE

POUR QUI ?

POUR QUI ?

Les personnes éprouvant des diffi cultés pour accéder aux soins. Quelques exemples :

Personnes vivant dans la précarité Personnes en situation de logement précaire

Personnes sans titre de séjour Habitants d’Ostende vivant dans la précarité

POURQUOI ?

La Louvière, située au cœur de la province du Hainaut, présente des indicateurs socio-économiques défavorables pour la santé : taux de chômage élevé, revenus plus bas que la moyenne en Belgique, … Ces inégalités sociales impactent la santé des habitants et vulnérabilisent davantage les personnes les plus précarisées. Le CPAS de La Louvière a fait appel à Médecins du Monde pour répondre aux besoins médicaux de base auxquels cette population spécifi que n’a pas accès, mais aussi pour répondre à un besoin des personnes d’écoute, de contact et de soutien.

POURQUOI ?

Ces dernières années, Ostende est devenue un point de transit pour les migrants candidats au passage en Angleterre. À l’origine, c’est pour venir en aide à ces personnes particulièrement vulnérables et exclues des soins que Médecins du Monde s’est implantée à Ostende. Mais la ville compte aussi des habitants vivant dans des conditions précaires, exclus des soins, des personnes sans titre de séjour, sans logement… Médecins du Monde ne les oublie pas et poursuit son action sur place.

QUE FAIT-ON ? ✓ Soutien au CPAS de la Louvière avec des consultations médicales.

QUE FAIT-ON ?

2014 en chiffres

✓ Nous soutenons le CAW (Centrum voor Algemeen Welzijnswerk) avec des soins médicaux et psychologiques.

109

28 femmes 81 hommes

2014 en chiffres* 26

80 patients n’avaient pas de titre de séjour 53 patients étaient sans abri

PATIENTS 3 femmes 23 hommes 15 patients n’avaient pas de titre de séjour 14 patients étaient sans abri

© Frédéric Pauwels

9 patients logeaient chez des amis ou de la famille * les consultations ont débuté en septembre 2014

PATIENTS

“J’AI CONNU MÉDECINS DU MONDE GRÂCE À OLIVIER DU RELAIS-SANTÉ. JE VIENS TRÈS SOUVENT. JE PENSAIS QUE J’AVAIS TROUVÉ UN TOIT, ET PUIS FINALEMENT JE SUIS DE NOUVEAU À LA RUE. PARFOIS JE DORS SUR UN BANC. JE VIENS ICI POUR MES PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES. QUAND JE NE VIENS PAS, ÇA NE VA PAS DU TOUT. JE ME SENS EXTRÊMEMENT DÉPRIMÉE. QUAND ON EN A ASSEZ DE VIVRE DANS LA RUE, ON EN A VRAIMENT ASSEZ.” NATALIE, UNE PATIENTE DU CENTRE DE SOINS DE LA LOUVIÈRE.

68 patients avaient droit à une couverture sociale

1 232

DIAGNOSTICS Top 3 : Problèmes psychologiques Problèmes dermatologiques Affections articulaires et musculaires

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PROJETS SPÉCIALISTES

2014 en chiffres 435 PATIENTS

POUR QUI ?

Tout ceux qui éprouvent des diffi cultés pour accéder aux soins et qui ont besoin de soins spécialisés.

765 CONSULTATIONS

POURQUOI ?

161 consultations dentaires

Certains de nos patients ont besoin de consulter un médecin spécialiste (dentiste, dermatologue, gynécologue…). Afi n de garantir une continuité des soins, Médecins du Monde leur donne accès à ces consultations dites “de deuxième ligne”, le temps de l’ouverture de leurs droits .

136 consultations ophtalmologiques 89

consultations kinésithérapeutiques

77

consultations en urologie

QUE FAIT-ON ?

70

consultations en chirurgie

✓ Quand leur dossier administratif est en ordre, nous référons et accompagnons nos patients vers notre réseau de spécialistes : dentistes, ophtalmologues, ORL, gynécologues, physiothérapeutes, urologues, dermatologues, gastro-entérologues, psychiatres.

70

consultations ORL (Otorinolaryngologie)

67

consultations gynécologiques

“JE CROIS QUE J’APPORTE AUX GENS CE QU’ILS RECHERCHENT. LA POSSIBILITÉ DE PARLER À QUELQU’UN, NE PAS SE SENTIR SEUL, PERDU ET ISOLÉ, LOIN DE CHEZ EUX ET DE LEURS RACINES. VOILÀ, C’EST CE QU’ILS ME DISENT EN TOUT CAS. JE VOIS PAS MAL DE TROUBLES PSYCHOSOMATIQUES LIÉS AU STRESS ET DE TEMPS EN TEMPS DES PROBLÈMES ORGANIQUES. J’EN RETIRE UNE SATISFACTION QUE JE CONSIDÈRE COMME UNE CHANCE. GRÂCE À CELA, J’AI DES CONTACTS AVEC DES GENS VENUS D’AILLEURS. ET LES GENS QUE L’ON VOIT ICI, IL Y EN A DE TOUS LES HORIZONS. CELA ME PASSIONNE.” DR. BLONDIAU, ORL © Frédéric Pauwels

“JE M’APPELLE PRANA, J’AI 72 ANS ET JE VIENS DU KOSOVO. COMME TOUTES LES PERSONNES ÂGÉES, J’AI UN TAS DE PROBLÈMES. MA TENSION EST TROP HAUTE, J’AI DU DIABÈTE, ET J’AI UNE CHEVILLE CASSÉE QUI DEVRAIT ÊTRE OPÉRÉE. MALHEUREUSEMENT, JE N’AI PAS ACCÈS AUX SOINS ET JE N’AI PAS LES MOYENS DE PAYER TOUT CELA MOI MÊME. ICI, ON SUIT MA TENSION ET MON DIABÈTE. BIENTÔT, JE POURRAI ALLER À L’HÔPITAL POUR FAIRE DES RADIOS DE MA CHEVILLE. CE QUE JE FERAIS SANS L’AIDE DES MÉDECINS ICI ? JE NE PRÉFÈRE MÊME PAS Y PENSER. JE SERAIS SEULE ET MALADE DANS MON LIT.” PRANA, 72 ANS, ORIGINAIRE DU KOSOVO

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AVEC ELLE

2014 en chiffres 1 consultation gynécologique par semaine

POUR QUI ?

126 consultations en santé sexuelle et reproductive

Femmes en situation de vulnérabilité Femmes enceintes sans accès aux soins Victimes de violences familiales ou sexuelles

46 patientes

POURQUOI ?

20 séances animées

Médecins du Monde porte une attention particulière aux femmes en situation précaire. En effet, ces femmes affrontent des précarités multifactorielles (inégalités dans l’accès à un travail, de revenu, barrières linguistiques, pressions/violences liées au genre…) qui construisent et nourrissent chez elles une vulnérabilité de long terme. Ces femmes sont représentées par des groupes hétérogènes : sans abri, sans revenus, travailleuses clandestines, travailleuses du sexe… Elles ne savent pas toujours vers qui se tourner ni où aller.

À 5 endroits différents dans la ville Auprès de 109 femmes et 31 hommes 2 séances animées par des travailleuses du sexe

QUE FAIT-ON ?

© Frédéric Pauwels

✓ Session d’information et de prévention autour de la Santé Sexuelle et Reproductive. ✓ Consultations gynécologiques hebdomadaires dans notre centre de soins.

“JE M’APPELLE HANIFE ET J’AI 30 ANS. JE SUIS ARRIVÉE DE BULGARIE EN 2009 CAR MON MARI, BULENT, VIVAIT ICI. NOTRE FILLE SEMA EST NÉE À ANVERS EN 2011. AUCUN DE NOUS DEUX N’A DE TRAVAIL FIXE. NOUS VIVONS DANS UNE CHAMBRE À 340 EUROS ET AVONS DES DIFFICULTÉS À PAYER LE LOYER. MON MARI BOIT, ET CELA LE REND AGRESSIF. IL ME FRAPPE ET ME MENACE DE ME JETER À LA RUE. PLUSIEURS FOIS, J’AI ATTERRI DANS DES CENTRES D’ACCUEIL. POURTANT, JE NE L’AI JAMAIS SIGNALÉ. EN FAIT, JE N’AI QUE LUI. QUAND JE SUIS ARRIVÉE CHEZ MÉDECINS DU MONDE, J’ALLAIS TRÈS MAL. J’AVAIS DES PROBLÈMES CARDIAQUES, MA THYROÏDE NE FONCTIONNAIT PLUS ET J’ÉTAIS EXTRÊMEMENT STRESSÉE. MAIS DEPUIS QUE JE VIENS CHEZ MÉDECINS DU MONDE, ÇA VA MIEUX : MORALEMENT ET PHYSIQUEMENT. AVANT CELA, JE NE PARLAIS À PERSONNE. J’AVAIS TROP HONTE. DEPUIS PEU, JE SUIS DES COURS DE LANGUE ET DE COUTURE. PENDANT QUE LES ASSISTANTES SOCIALES METTENT MON DOSSIER EN ORDRE AVEC LE CPAS, JE SUIS SUIVIE MÉDICALEMENT. IL Y A QUELQUES MOIS, JE VOYAIS TOUT EN NOIR. MAINTENANT, JE VOIS LA LUMIÈRE AU BOUT DU TUNNEL.” HANIFE, 30 ANS 25

MERCI AUX

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380 BÉNÉVOLES !

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© Collectif HUMA

MÉDECINS DU MONDE PROJETS BELGES - CHIFFRES 2014

NOS PARTENAIRES Ces fondations, partenaires privés et institutionnels ont permis à Médecins du Monde de continuer à défendre l’accès aux soins de milliers de personne, en Belgique et à l’international, en 2014.

Centre Elisa, Dune, FARES, SAMU Social, Zorgteam, CAW-Anvers, Espace P, Relais-Santé La Louvière, CAW Ostende, Helpcenter, Dentistes du Monde, Dentistes sans Frontières, Athéna, SPF Santé Publique, Gardiens de la Paix Saint Josse, STIB, NIF Trust

PCR : 000-0000029-29 Rédaction & lissage des textes : Emmy Deschuttere, Marie-Anne Robberecht, Mathieu Reusens, Jonathan Hardenne.

Contributions-contenu : Pierre Verbeeren, Béatrice Best, Jelle Boone, Fabio Pompetti, Karine Van Houte, François Fille, Elodie Richard, Kathleen Debruyne, Stéphane Heymans, Frank Vanbiervliet, Candice Socquet.

Mise en page : Ariane Gielen, Gilgraphic sprl, Emerance Cauchie.

Responsable édition : Dr. Michel Roland.

Images : Mark Baert, Cilou de Bruyn, Fréderic Pauwels, Collectif HUMA. Toutes les photos sans copyright sont originaires des archives de MdM France et MdM Belgique.

Médecins du Monde a signé le code éthique de l’Association pour l’Ethique dans la Récolte de Fonds (AERF).

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© Cilou de Bruyn

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