MdM a constaté que certaines des personnes infectées ou affectées par le sida n’avaient pas accès à ses programmes : personnes utilisant des drogues (PUD), personnes se prostituant (PSP), personnes homosexuelles…
Ce sont autant de personnes qui sont exclues en raison de ce qu’elles sont ou de ce qu’elles font. C’est en ce sens qu’elles sont plus vulnérables et à risque que d’autres : non pas parce que le virus est différent ou se transmet de façon différente, mais parce que leur statut social et légal les éloigne des programmes de prévention et de prise en charge. C’est ce qui les expose plus que d’autres à un risque d’infection par les virus du sida et des hépatites virales.
MdM a donc décidé de réorienter ses actions de lutte contre le sida et les hépatites virales vers ces personnes. Il s’agit d’intervenir avec
elles et auprès d’elles, dans le but de leur proposer des services de santé adaptés à leurs besoins, tout en travaillant à faire évoluer leur
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