MĂŠdecins du Monde sahel
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Médecins du monde : une ONG médicale
notre mission
Depuis 30 ans, Médecins du Monde s’engage à : • soigner les populations les plus vulnérables, • témoigner des entraves constatées en matière d’accès aux soins, • obtenir des améliorations durables des politiques de santé et des pratiques médicales afin d’obtenir un accès aux soins de qualité pour tous. Soigner & témoigner
Médecins du Monde soigne les populations les plus vulnérables, les victimes de conflits armés et de catastrophes naturelles, ceux et celles que le monde oublie peu à peu. Association de solidarité internationale, MdM construit son action sur l’engagement de bénévoles et de volontaires, médecins, infirmières, sages-femmes, logisticiens, etc. Association indépendante, Médecins du Monde agit au-delà du soin. Elle dénonce les atteintes à la dignité et aux droits de l’homme et se bat pour améliorer la situation des populations. Ici & là-bas
Médecins du Monde conduit des actions partout dans le monde : au niveau international, dans plus de 60 pays, mais aussi en France (centres de soins, missions mobiles, adoption et parrainage dans les hôpitaux) et dans les 14 pays du réseau Médecins du Monde. Aujourd’hui & demain
Médecins du Monde ne mène pas seulement des missions d’urgence, mais aussi des projets de long terme. L’association maintient ses activités au-delà des crises afin de participer à l’effort de reconstruction des pays dans lesquels elle est intervenue en situation d’urgence. Sur place, la formation d’équipes médicales et les liens avec les partenaires locaux garantissent le suivi des projets dans la durée.
Historique de mdm au sahel
medecins du monde / SAHEL /
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Pourquoi intervenir dans le sahel ?
Le Mali, le Burkina-Faso et le Niger sont parmi les 12 derniers pays au classement mondial de l’indice de développement humain (IDH) [1]. Ces places s’expliquent principalement par de mauvais indicateurs sanitaires, notamment des taux de mortalité materno-infantile parmi les plus élevés du monde en partie liés à l’utilisation insuffisante ou trop tardive du système de santé. L’accès aux soins des populations du Sahel est en effet entravé par un éloignement géographique important des services de santé, le coût des soins et des médicaments et la pénurie de personnel de santé, ce qui engendre une faible qualité des soins. La bande sahélienne est par ailleurs marquée par une pluviométrie et des saisons agricoles aléatoires, engendrant des crises alimentaires récurrentes, qui accentuent la vulnérabilité de nombreuses familles, en particulier au Niger, où les crises nutritionnelles sont devenues un phénomène endémique. Fidèle à sa vocation, Médecins du Monde entreprend des actions dans la zone au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans, en vue d’améliorer durablement leur accès aux soins de santé primaires, en renforçant le système de santé existant. [1] L’indice de développement humain (IDH) est un indice statistique, compris entre 0 et 1, crée par le Programme des Nations unies pour le développement pour évaluer le niveau de développement humain des 187 pays du monde. L’IDH se fonde sur trois critères majeurs : l’espérance de vie, le niveau d’éducation et le niveau de vie.
1985
w Programme de soins de santé primaires (SSP) dans la région de Mopti au Mali.
1986
w Jumelage entre Besançon et le village de Douroula (province du Mou’Houn) au Burkina Faso (SSP, éducation à la santé+hygiène).
1990
w Elargissement du programme SSP à Dégoudou, chef-lieu de la province du Mou’Houn au Burkina Faso.
1991
w Aide d’urgence aux déplacés suite à la première rébellion touarègue au Niger.
1992-93
w Construction de centres de santé à Abalak au Niger et programme fistules au Mali.
1998
w Programme SSP à Goundam dans la région de Mopti au Mali et à Arlit au Niger.
2006
w Programme de soins bucco-dentaires, prise en charge de la malnutrition à Diébougou au Burkina Faso et programme SSP à Keïta au Niger.
2009
w Programme migrants au Mali.
2010
w Programme régional Sahel à Koro au Mali, Keïta au Niger et Djibo au Burkina Faso.
medecins du monde /
02 /
Au Mali
MALI
SAHEL /
NIGER
Niamey
Bamako Ougadougou
BURKINA FASO
01 /
Burkina Faso, Mali et Niger
Projet de prise en charge globale (médicochirurgicale, psychologique, sociale) des femmes souffrant de fistules obstétricales de la région de Mopti
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Ce projet couvre l’ensemble des huit cercles de la région de Mopti, soit plus de 200 villages, dont les plus éloignés sont distants de 400 km de l’hôpital régional. Il assure la prise en charge chirurgicale de toutes les femmes atteintes de fistules qui se présentent à l’hôpital régional, quels que soient leur région ou leur pays d’origine. Environ 150 femmes sont opérées chaque année par les chirurgiens de l’hôpital de Mopti.
Projet d’accès aux soins pour les populations migrantes en situation de retour forcé au Mali
Programme d’amélioration de l’accès aux soins de santé primaires des femmes en âge de procréer et des enfants de moins de 5 ans.
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Ce projet est mis en œuvre dans trois pays de la région sahélienne : Burkina Faso (district de Djibo, région du Sahel), Mali (district de Koro, région de Mopti) et Niger (district de Keita, région de Tahoua). Ces trois pays présentent en effet des problématiques sanitaires communes (mortalité et morbidité maternelles, paludisme endémique, crises nutritionnelles chroniques) couplées à des systèmes de santé faibles (éloignement géographique des centres de santé, pénurie de personnel, faible qualité des soins, ruptures de médicaments, etc.)
Dans le cadre d’un partenariat avec deux associations locales, (l’Association malienne des expulsés [AME] et l’Association pour les réfugiés d’Afrique Centrale au Mali, [ARACEM]), une prise en charge médicale adaptée est proposée aux personnes migrantes refoulées, expulsées ou en transit, en situation de retour forcé au Mali, quel que soit leur pays d’origine. La plupart sont des hommes âgés de 18 à 50 ans. MdM mène parallèlement un travail de plaidoyer en témoignant des conséquences sanitaires des politiques migratoires des pays du Nord sur ces populations, à travers un recueil de données effectué auprès des migrants pris en charge.
Le projet est mené en étroite relation avec les autorités politiques ayant en charge les questions de santé au niveau national et local, les autorités coutumières, les organisations de la société civile, les Equipes Cadres de Districts et les comités de gestion de la santé. Les résultats attendus de ce projet sont une amélioration de l’accès aux soins de santé primaires pour les populations cibles, une amélioration dans l’organisation des services de santé et enfin la réappropriation des nouvelles politiques d’accès aux soins par les autorités sanitaires. Un plaidoyer est mené auprès des différents niveaux du système de santé, ainsi qu’à destination des bailleurs de fonds internationaux, pour promouvoir la mise en œuvre de nouvelles politiques de santé en faveur de la levée des barrières financières au point d’accès, et particulièrement une politique de gratuité pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans.
© Isabelle Eshraghi
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AU NIGER
Au Burkina Faso
Projet d’appui au district sanitaire d’Illéla, région de Tahoua pour améliorer l’accès aux services de santé de la mère et de l’enfant
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Projet d’accès aux soins buccodentaires en partenariat avec le projet de réhabilitation des aveugles et handicapés (Prah) du diocèse de Diébougou
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Ce projet vise à réduire la mortalité maternelle et infantile à travers la promotion des services de planification familiale et en luttant contre la malnutrition. MdM intervient selon 4 axes : • Le renforcement des capacités techniques du système de santé du district sanitaire en matière de prise en charge nutritionnelle ; • L’intégration et la mise en œuvre des services de planification familiale au sein des structures de santé mais aussi au plus près des populations ; • La participation des leaders communautaires et religieux à la sensibilisation des communautés en faveur de l’espacement des naissances, de la santé de la mère et de l’enfant ; • La sensibilisation des autorités administratives et des communautés sur les interactions entre planification familiale, espacement des naissances et nutrition mais aussi sur la santé et les droits de la mère et de l’enfant.
L’objectif du projet est de permettre l’accès aux soins bucco-dentaires des populations de la province par l’ouverture d’un cabinet dentaire fonctionnel dans les locaux de la Prah et par la création d’une antenne mobile de soins dentaires primaires à destination des populations villageoises. Mais également d’initier et de développer la prévention des affections bucco-dentaires. Les bénéficiaires sont les populations de la région. 60 % des patients viennent de Diébougou et 40 % des villages avoisinants. L’extraction constitue la principale activité mais l’augmentation du traitement des dents plutôt que leur suppression devient une priorité. w
Projet de santé nutritionnelle infantile
En partenariat avec le centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (Cren) de Diébougou dont l’objectif est de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel des enfants de moins de 5 ans accueillis au Cren. MdM prend en charge l’accès aux soins des enfants malnutris qui sont hébergés ou non au Cren, et veille à renforcer et consolider son activité. Des infirmiers de l’hôpital de la province, le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA), assurent trois vacations hebdomadaires afin de garantir un meilleur suivi médical et nutritionnel des enfants. Cette action vise à renforcer le partenariat entre le Cren et le CMA. Chaque samedi, les enfants n’étant pas suivis dans ces centres de santé, et venant des villages alentours et de Diébougou, ont accès aux soins. MdM finance, de plus, l’équipement médical et de réanimation du Cren et du CMA.
Plus de 3 000 enfants malnutris et leur mère ont bénéficié de ce projet qui s’adresse également aux femmes en âge de procréer présentes dans le district.
© Isabelle Eshraghi
Témoignage Une mère de 4 enfants « Je connais beaucoup de femmes qui, comme moi, ont accouché gratuitement au centre depuis la mise en place de la gratuité. Cette mesure est salvatrice, elle nous soulage du fardeau du paiement de la prestation. Nous n’avons plus peur d’aller accoucher au centre. Celles qui n’y accouchaient pas par manque d’argent, y ont accès et ont le reflexe d’y aller. Nous n’avons plus recours aux accoucheuses villageoises. »
© DR/MdM
Médecins du Monde Au siège
Médecins du Monde 62, rue Marcadet 75 018 Paris - France
Coordination régionale Sahel
Coordination Mali
Coordination Burkina Faso
Coordination Niger
Email : regco.sahel@medecinsdumonde.net Tél. : (00226) 50 36 02 87 Email : genco.burkinafaso@medecinsdumonde.net Tél. : (00226) 50 36 02 87
Email : genco.mali@medecinsdumonde.net Tél. : (00223) 20 24 51 55 Email : genco.niger@medecinsdumonde.net Tél. : (00227) 20 35 07 95