La protection des MIE par les pouvoirs publics s’inscrit dans le cadre posé par la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), dont l’article 20 stipule que « tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, ou qui dans son propre intérêt ne peut être laissé dans ce milieu, a droit à une protection et une aide spéciales de l’État ». Ainsi, les MIE doivent être traité.e.s de la même manière que le seraient des enfants français se trouvant dans une situation de danger analogue, et doivent donc, comme tous les enfants en danger, être accueilli.e.s, pris.e.s en charge et protégé.e.s par les autorités, tel que cela est prévu tant par le droit interne que par le droit international.
Or, depuis des années, nos associations intervenant aux frontières françaises avec l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni sont
quotidiennement témoins des nombreuses violations des droits des enfants.