ELODIE u
Sports ESPRIT
Une championne à Guilhem
BOXE
ANISSA BENYOUB
Du charme et du Punch
HANDBALL Benjamin BRIFFE L’expert toulousain
Deux « INTOUCHABLES » au service du BASKET
NOTRE ENQUÊTE :
DOPAGE
l’autre coté du sport
AVIRON
Pauline BUGNARD De bâbord à tribord
QUI SOMMES NOUS STRUCTURES Centre Guilhem
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Le centre Guilhem, établissement du pôle IME de l’ARSEAA (Association Régionale de Sauvegarde de l'enfance, l'adolescence et de l'adulte), accueille des jeunes de 7 à 20 ans présentant une déficience légère ou moyenne avec ou sans troubles associés dans le cadre d'un institut médico-éducatif (I.M.E) de 90 places et d'un Service d'Education et de Soins Spécialisés à Domicile (SESSAD) de 30 places (Scolarisation et Insertion Professionnelle). Attaché aux valeurs associatives de l’ARSEAA le centre Guilhem œuvre pour une citoyenneté pleine et entière des jeunes qu’il accompagne en favorisant toute action visant à lutter contre les risques d’exclusion et de marginalisation. Ce projet de journal est l’œuvre du groupe « INSERTION » (18-20 ans) qui accompagne 24 jeunes engagés dans une insertion socioprofessionnelle en milieu ordinaire ou en milieu protégé avec le soutien d’une équipe pluridisciplinaire (Educatif, Pédagogique, Soin).
L’Association Média Pitchounes s’est créée en 2005 pour développer chez les jeunes les valeurs du sport, en les sensibilisant sur leurs comportements dans les stades …et dans la vie quotidienne ! Cette association est Lauréate Nationale du prix «Fais nous rêver», obtenue en 2008. Elle a également reçu en 2009 par l’UEFA, le prix Européen de la meilleure initiative d’éducation par le sport. Elle se situe dans notre belle ville rose, à Toulouse et plus précisément rue Vestrepain ou elle nous a ouvert ses portes. L’association MEDIA-PITCHOUNES nous à sensibilisé à la presse sportive lors d’ateliers journalistiques et nous a proposé de réaliser notre magazine sous un format d’un journal connu dans les kiosques. Comme vous pourrez le constater, nous avons choisi France-FOOTBALL pour son graphisme et ses couleurs. Nous avons découvert ce journal et appris par lui toutes les techniques de mises en pages, de rédaction ou du choix et formats des photos.
REMERCIEMENTS : Nous remercions tous les gens qui nous ont permis de faire ce journal : Les éducateurs de l’insertion du centre Guilhem (Sandra, Magalie, Morgane et Pascal) et sans qui nous n’aurions pas connu, Laurent de Media Pitchounes. Grâce à lui, nous pouvons aussi remercier tous les sportifs et les clubs respectifs qui nous ont permis de réaliser ce magazine. . Une aventure géniale que nous avons adorée ! Les professionnels remercient également tous les jeunes de l’insertion qui ont été présents, du début jusqu’à la fin de cette belle aventure, tant dans des moments de joies que dans des moments plus difficiles et les félicitent de tous ces efforts réguliers. Merci au comité de rédaction de choc pour leur intense travail : Alexandra, Audrey, Aurélie, Caroline, Cassandre, Clara, Célia, Chloé, Christopher, Clément, Elodie, François, Fréderic, Jennifer, Marine, Maxime, Mickael, Morgane, Mylène, René, Romain et Steven.
ESPRIT SPORTS – DEC 2011
ÉDITO SOMMAIRE
Huit interviews transformées … en essais !!! Cette année 2010/2011 fut riche en émotion après toutes ces rencontres sportives en partenariat avec l’association Média Pitchounes. Et oui ! Une nouvelle passion est née à Guilhem ! Le journal « Esprit Sports ». Vous saurez tout sur le dopage et les sportifs de haut niveau qu’ils soient hommes ou femmes, au fil de ces articles. En passant, du TFC à Guilhem avec notre championne de judo !!! Sans oublier les stars du handball, de la boxe, du basket et de l’aviron. Mais aussi l’interview inédite d’Emilie, sportive de haut niveau dans le handisport, touchante par sa force de vie incroyable !! Tout comme la violence, le dopage lui, est malheureusement le point négatif dans le sport. Il s’agit d’un produit qui sert à augmenter les performances sportives. Les produits dopants sont sous forme de comprimés, de perfusions et peuvent détruire la santé. Le dopage engendre toujours de graves maladies. Attention : c’est très dangereux pour la santé !!!! Nous avons travaillé « d’arrache-pied » pour vous livrer tous nos secrets. De toute façon, il n’y aura pas de déçus !!! Chacun trouvera chaussures à son pied ! Alors jouez en collectif pour découvrir chaque article dans l’esprit et les valeurs du sport : Plaisir « Emilie, sportive Respect de haut niveau échange dans le Découverte handisport, apprentissage touchante par sa et fair-play. Bonne lecture !!!
force de vie incroyable ! »
Déesse du ring
Le point négatif du sport Elle ne pousse pas le bouchon trop loin … Maurice!
. Reprises de volée
Regards tendres Envers le HANDIBASKET Le sport roi
SOMMAIRE
D’ARRACHE-PIEDS
Présentation de notre centre
Centre Guilhem
Marine et Célia Rédactrices en chef
Au fil de l’eau Souvenirs mémorables Une Championne à Guilhem
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Anissa BENYOUB
Anissa BENYOUB, jeune et belle boxeuse du Boxing Toulouse Bagatelle nous a reçu dans son club pour un premier « combat » sous forme de questions–réponses, avant de se retrouver tous sur le ring pour une initiation …Mémorable!
Steven
Clément
Fréderic
Cassandre
Frédéric : Peux-tu te présenter au micro ?
Centre Guilhem
Interview
Anissa : Alors moi, j’ai 19 ans et je fais de la boxe anglaise depuis maintenant 5 ans. En même temps, je suis au lycée en terminale, je passe mon bac cette année. Cassandre : Les entrainements sont ils si durs qu’on le pense? Anissa : Ils sont mêmes plus durs qu’on le pense! Parce que c'est physique, beaucoup physique et quand le physique lâche et bien… c'est le mental! Il faut s'accrocher et donc c'est très dur, surement plus que ce que vous pensez.
Frédéric : Quelle est la place de la femme dans ce sport? Anissa : Elle est quasi inexistante, elle est très faible . En gros, on s'en fout des filles dans la boxe ! Pour eux, c'est les hommes et puis la boxe ce n’est pas un sport de filles…Si l’on pouvait nous mettre à la danse classique !!! Mais petit à petit on commence à prendre de la place chez les hommes. Clément : Peux-tu raconter ton plus beau souvenir ? Anissa : C'est là, récemment au mois de janvier, quand j'ai gagné mes trois matchs et que j'allais être sélectionnée pour les demi-finales du championnat de France Séniors dans les plus de 18 ans. Quand tu boxes contre des filles qui ont plus de 30 ans ou 25 ans et toi, tu n’en as que 18 et bien, tu es très contente d’arriver jusqu'aux demi-finales! Frédéric :Quels sont tes souvenirs ?
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plus mauvais
Anissa : Forcement les plus mauvais c'est quand tu perds et justement …j'ai perdu ma demi-finale. C’est donc l'un de mes plus mauvais souvenirs.
Cassandre : S’il n'y avait pas la boxe, quel sport pratiquerais-tu?
Anissa : Mes objectifs, vu que cette année je n'ai fait que les demi-finales, j'espère que cette année, j’irai jusqu’en finale et pour mon avenir ,pourquoi pas de nouveau entrer en équipe de France senior…Et y rester! Cassandre : La boxe en France n'est pas médiatisée, comment en parler?
Anissa : En France non, si vous regardez sur direct 8 ou Eurosport, il y a beaucoup de matchs de boxe et les jeux olympiques arrivant bientôt, ils vont en mettre beaucoup plus et donc je pense au contraire qu’elle est en train de reprendre de l’ampleur. En plus pour la boxe féminine, elles seront pour la première fois aux jeux olympiques. Frédéric : Comment transmettre ta passion de la boxe aux jeunes ? Anissa : Juste en donnant des leçons comme aujourd’hui avec vous. Quand on aime une chose, c’est facilement remarquable, donc quand tu as le sourire, quand tu parles avec les gens cela se voit, et lorsque tu es passionnée par un sport, la passion se ressent immédiatement.
Interview
Frédéric : Quels sont tes objectifs sportifs et puis comment vois-tu ton avenir ?
Anissa BENYOUB
Anissa : Je pense que je serai restée chez moi a rien faire, je serai une flemmarde! (rires).
Anissa : Avoir beaucoup de mental, pas lâcher l’affaire, serrer les dents, il faut s’arracher. Il faut être un peu fou et montrer une rigueur et … « démonter » ton adversaire !!! (rire) Donc, il faut avoir la patate dans le cœur, forcément dans les mains et aussi savoir ce que l’on peut encore apprendre par le biais des autres boxeurs.
Centre Guilhem
Clément : Quelles sont les qualités pour être une bonne boxeuse ?
Frédéric : Quels sont les valeurs de ce sport ? Anissa : Le respect des règles, le respect de l’adversaire parce qu’on est quand même entrain de lui donner des coups, un minimum de respect. Et aussi faire preuve de fair-play. Il faut également être fort mentalement et physiquement, ce n’est pas que dans la boxe anglaise mais aussi dans tous les sports, il faut aussi savoir écouter et apprendre.
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LE DOPAGE ENQUETE Centre Guilhem
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LE DOPAGE C’EST
LA DROGUE, C’E
DANGEREU Un débat très intéressant, avec Patrick CHEVALIER, président de l’association 100% sport-pur. on a beaucoup appris et après deux heures de discussions intenses… et oui nous n’avons pas chômés !!! On est toujours là, pour vous offrir nos échanges alors régalez vous avec ce résumé !!! Cela existe depuis très longtemps et c’est à partir de 1865 que le premier cas de dopage s’est révélé sur des nageurs à Amsterdam.
Mylène
Chloé
Clara
Le dopage est la consommation de substances pour certains sportifs qui veulent à tout prix améliorer leurs performances physiques lors des championnats. Pour eux, améliorer leurs performances en se dopant c’est être : les meilleurs pour gagner plus d’argent lors des compétitions et augmenter leur célébrité, être dans des magazines ou passer à la télé. Mais les produits qu’ils consomment peuvent les rendre plus agressifs, plus violents et sont aussi très dangereux pour leur santé. Ces produits provoquent des cancers et diminuent la durée de vie. En Amérique par exemple, une étude à démontré que les footballeurs qui se dopaient, meurent en général vers 50 ans. Chez les cyclistes dopés aussi, leur espérance de vie n’est que de 60-70 ans et le risque d’arrêt cardiaque à 45 ans est 5 fois plus élevé. Le dopage peut aussi provoquer du diabète, dérégler le fonctionnement des hormones, arrêter la croissance et provoquer des malformations.
Après plusieurs décès de sportifs qui se dopaient, les contrôles antidopage, se sont mis en place de plus en plus, dans les années 1960. Il existe un règlement sportif qui interdit le dopage et prévoit des sanctions comme des amendes, des exclusions, des interdictions de pratiquer le sport, voire même des peines de prison. Certains journalistes parlent du dopage chez les sportifs mais sont en général menacés de représailles et finissent donc par se taire! Comme Damien Ressiot journaliste de «l’équipe » qui a reçu certaines menaces après sa rédaction d’un article sur certains sportifs dopés. Le dopage peut être utilisé chez tous les sportifs que ce soit chez les femmes ou chez les hommes, même chez les jeunes et dans tous les sports. Le tennis féminin par exemple, ou certaines sportives consomment elles aussi des produits dopants .
LE DOPAGE
UX ! Même dans l’équitation cela existe, les jockeys dopent leurs chevaux pour aller plus vite mais les contrôles anti-dopant sont 10 fois plus efficaces que chez les sportifs car les produits sont plus faciles à détecter. Ces produits peuvent être sous forme de comprimés, de gélules, de poudre. Il existe toutes formes de produits destinés à certains sports comme pour les tireurs sportifs car il facilite la concentration, les anabolisants sont utilisés dans le judo, l’haltérophilie, l’EPO pour le cyclisme entre autres… Certains sportifs font aussi des séjours à la montagne, car leur sang contient plus d’oxygène et que leur corps, grâce a cette augmentation d’oxygène, est plus performant dans l’effort. Après ces séjours, les sportifs s’administrent le sang recueilli, en réalisant des transfusions sanguines. Malheureusement, la lutte contre le dopage lors des contrôles ne peut pas toujours tout détecter car certains produits en masquent d’autres et ont une durée de vie dans le corps très courte. Pour détecter les sportifs qui se dopent, il existe plusieurs analyses comme celles des urines, de la salive, du sang et des cheveux. Les sportifs dopés utilisent aussi des stratégies pour les contrôles, ils prennent les produits quelques semaines avant les tests, par exemple. L’organisme qui lutte contre le dopage s’appelle l’Agence Mondiale Anti Dopage et se situe à Montréal.
Clara : « Beaucoup de sportifs se dopent en fait, pour augmenter leurs performances. La personne qui intervenait nous a expliqué que cela occasionne des problèmes de santé et peut provoquer la mort. C’est sous différentes formes cachets, poudre, piqûres… En fait c’est comme une drogue. Cela peut rendre agressif et violent. Parfois, le vocabulaire était compliqué, c’était long mais très intéressant, j’ai appris plein de choses et à la fin j’avais la tête comme une carafe !!! » Aurélie : « C’était le première fois que j’en discutais, j’en ai parlé autour de moi et cela me touche »
Chloé : « J’étais avec les autres, j’étais intéressée. On en parle dans les magazines de foot, de tennis » Audrey : « Cela m’a plu, un peu long mais j’ai appris des choses. Le dopage c’est de la drogue, c’est dangereux ! » Mylène : « C’est très dangereux de se doper : 1 on peut en mourir, 2 on fait du mal à notre corps, 3 tu peux devenir agressif et blesser les gens autour de toi 4 on détruit des vies pour rien » Marine : « J’ai trouvé ce débat intéressant cela nous a appris ce qu’était le dopage, sous quelle forme sont les produits et quelles réactions cela entraine (nerveux, agressif, atteinte du cœur). Je sais aussi qu’ils dopent les animaux et que cela réduit la vie de ceux qui en consomment. Je trouve que ce n’est pas bien et j’ai essayé de faire des recherches sur Internet pour trouver des réponses à mes questions. C’est considéré comme une drogue. On a aussi parlé du « RedBull » et ce n’est pas bon pour la santé ! » René : « Cela m’a appris beaucoup de choses. J’ai trouvé ce débat très intéressant. Je ne savais pas que les sportifs se dopaient. Avant ce débat, j’ai juste entendu qu’un sportif était mort d’une crise cardiaque »
ENQUETE
EST
Centre Guilhem
DE
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Emilie MAURICE INTERVIEW Centre Guilhem 8
BASKET
E.MAURICE «LES FILLES SONT BIEN PLUS
APPLIQUÉES, ON LE SAIT TOUS ! » Capitaine du Toulouse Métropole Basket, Emilie, joueuse professionnelle savoure sa vie de sportive et les valeurs de son sport.
Elodie
Maxime
Cassandre : Pourquoi avez-vous choisi ce sport ? Emilie : Ma maman faisait du basket mais à la base je voulais faire du handball et toute ma famille a fait du hand, j'ai joué une année au hand et du coup ma mère m’a mis au basket parce qu’il y n’y avait pas d'équipe de filles. Voilà, je fais du basket et je ne le regrette pas. Cassandre : Depuis combien de temps pratiquez-vous ce sport ? Emilie : Depuis que j’ai 10 ans, je ne suis pas obligée de le dire !!! (Rires), donc, cela va faire 19 ans bientôt. Cassandre : Quelles sont les valeurs dans votre sport ? Emilie : Tout d'abord c'est un sport collectif, donc il regroupe la valeur de groupe et de respect de chacun, ou la valeur humaine. Après pour le basketball, en particulier, la valeur de solidarité. Cassandre : Avez vous été témoin de violence ou de racisme dans ce sport ? Emilie : Oui c'est déjà arrivé par des supporters sur le terrain, malheureusement cela arrive. Maintenant au plus haut niveau, enfin de niveau en niveau, il y a un peu plus de respect parce que justement, il y a des groupes de supporters qui se créent dans chaque club. Mais c’est déjà arrivé en terme de racisme pas pour moi, mais pour d’autres coéquipières sur le terrain. Cela peut même arriver même de joueuses en joueuses. Cela arrive de moins en moins et heureusement que les mentalités évoluent.
Cassandre : Avez-vous connu des supporters violents ? Emilie : Dans mon sport non, à la télévision on peut le voir dans le foot par exemple, dans mon sport, j'ai plus de bons supporters. Cassandre: C'est quoi un bon supporter Emilie : Un bon supporter, c’est déjà quelqu'un qui supporte son équipe aussi bien dans la défaite que dans la victoire. C’est quelqu’un qui est aussi « Fair-Play » et qui n’est pas entrain de siffler ou de commenter l'autre équipe en ayant des façons de parler insultantes, familières ou mauvaises. Il doit aussi respecter les arbitres et je pense que Laurent le montre bien avec Media-Pitchounes, voilà.
Cassandre : Quel est la place de la femme dans le sport ? Emilie : Ce n’est pas terrible, car ce n’est pas beaucoup médiatisé par rapport au sport masculin, c'est sûr on le voit bien et on l'entend, on en entend énormément parler. Déjà, premièrement, il y a les différents sports, je pense que le basket est moins médiatisé que certain sport comme le foot. C'est sûr en France, c'est le sport majoritaire. Maintenant, le sport féminin est moins médiatisé mais cela progresse, d’années en années, c'est à nous de prouver par nos résultats et montrer que le sport féminin peut exister, qu’il est aussi spectaculaire et intéressant. C'est différent parce que c’est moins physique mais c’est plus collectif. Il y a plus d’adresse et il y a plus « le sport féminin d’application, les filles sont bien plus on le sait tous !!! (Rires). peut exister » appliquées, Cassandre: Comment voyez-vous votre reconversion ? Cassandre : Quel message le sport Emilie : C'est une bonne question, doit-il véhiculer auprès des jeunes ? d’ailleurs j’y pense dés l'année Emilie : Tout d'abord le sport c’est prochaine, pour ma saison future, donc important, car c’est une autre façon pour ma reconversion, en fait d’éduquer même si il y a les parents, heureusement, j’ai fait des études avant cela montre déjà, des valeurs de car je ne pensais pas devenir groupe. Comme je l’ai dit tout à basketteuse. C’est important, il faut y l'heure, se respecter les uns des autres penser avant, chaque sportif doit et se dépasser soi - même. Voila c’est l’anticiper aussi bien avant ou pendant, important parce que dans le sport on je pense que l’on peut conjuguer le se dépasse et on n’arrive pas à réussir sport et les études. Maintenant il y a quelque chose à chaque fois, on suffisamment d’organisation dans les s'entraine et on s'entraine, il faut écoles pour faire les deux. Je pense, que vraiment se dépasser mentalement et je suis arrivée au moment de ma physiquement, donc c’est bien. reconversion, d'ailleurs, je vais avoir 29 Cassandre : Comment voyez-vous ans donc c’est d'actualité. J’ai un DUT en l’avenir du sport ? technique de commercialisation, que j'ai Emilie : Je pense qu’il faut qu’il évolue, fait en alternance, j’ai repris du les médias le développe énormément, management dans le sport mais par je pense que le sport est important, contre je veux zapper le sport !!! Rien déjà à l’école tout le monde fait du dans le sport c'est trop !!! Donc on verra sport et je pense qu’il va évoluer je ne sais pas encore, j’y réfléchis... d'années en années. Que du positif !
Mickael
Capitaine du TOULOUSE FOOTBALL CLUB Clément : Quels sont les meilleurs supporters au monde ? Daniel Congré : Ouuuhhh ! Dans le monde je ne sais pas ! En France il y a Marseille, Saint-Etienne, Nantes et en Europe, il y a les supporters anglais
TFC
Romain
Clément : Quel est le plus grand joueur de tous les temps ? Daniel Congré : PELÉ! Sans hésiter! Clément : Quel est le plus grand joueur actuel ? Daniel Congré : Oooh MESSI! Clément : Quel est le plus grand entraineur actuel ? Daniel Congré : MOURINHO
TAC au TAC
Clément : Quelle est la plus grande équipe du monde ? Daniel Congré : Le Real de Madrid.
Clément : Quel est le plus grand championnat ? Daniel Congré : L’Espagne. Clément : Quel est le plus beau stade du monde ? Daniel Congré : Bernabeù, mais il y en a pleins d’autres, le Nou-Camp, … il y en a plein des beaux stades… Clément : Et le plus beau stade en France ? Daniel Congré : Le stade de France…. Et le Stadium de Toulouse!
Centre Guilhem
Clément : Quel est le meilleur arbitre français ? Daniel Congré : Je ne sais pas ils sont tous biens…
Clément : Quel est le plus beau maillot ? Daniel Congré : Nous bien sûr (rires...)… Romain : Pour finir, la plus belle femme du monde ? Daniel Congré : Moi j’aime beaucoup Jessica Alba! (Rires)
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LE HANDIBASKET DOSSIER Centre Guilhem 10
Né sous une forme rééducative après la Seconde Guerre mondiale dans l'hôpital de Stoke-Mandeville (Angleterre), le Basket-ball se pratique aussi en fauteuil roulant. C'est l'une des disciplines les plus connues en handisport car très spectaculaire.
ne rencontre inédite initiée par Media Pitchounes dans leurs locaux ,nous a fait rencontrer EMILIE MENARD, capitaine de l’équipe de France HandiBasket et EMMANUELLE HERMOUET, internationale et championne d’Europe chez les valides.
René
Aurélie
René : Emilie, pratiquiez-vous un sport avant ce handicap ? Emilie: J'ai toujours été sportive en fait, j'ai un peu touché à tout, j’ai fait un peu de tennis, beaucoup de foot et pas mal de basket aussi René : A quel âge avez vous commencé à jouer au basket ? Emilie: En basket fauteuil ? René : En basket ? Puis en Basket fauteuil ? Emilie: Pour le basket, je devais avoir 11/12 ans puis en basket fauteuil, je m’y suis mise, je devais avoir 19 ans René : Pourquoi avez vous choisi ce sport là ? Emilie : Valide parce que le sport me plaisait j’adore les sports collectifs, par rapport à l'handisport, faut savoir que c’est un des seuls sports collectifs en France. En compétition il y a un peu de handball mais il n’y a pas autant de compétition, le rugby à treize se met aussi un petit peu en place mais le basket fauteuil c’est le seul sport collectif existant et je voulais vraiment un sport collectif René : Est-il difficile de dribbler ou de jouer avec des appareillages ? Emilie : Alors déjà, il va falloir venir essayer pour juger ?! (rires) Euh après non c’est une question d'habitude.
Marine
C’est comme quand on commence tout, surtout quand on sort de centre de rééducation, on a perdu beaucoup de masse musculaire et c’est difficile parce qu’on n’a pas le physique pour. Après, il faut bien une petite année pour pouvoir dribbler et faire avancer le fauteuil en même temps. On peut aussi poser le ballon sur les genoux et avancer 2 fois avec les roues , en fait et il faut re-dribbler derrière, puis on le repose et on avance 2 fois. C’est ce que l’on fait au début, c’est autorisé dans le règlement et après avec l'habitude on peut avancer et dribbler en même temps sans poser le ballon. René : Est- ce que cette différence peut attiser des moqueries sur le terrain ? Emilie : Euh, comment ça sur le terrain, c'est-à-dire ? Aurélie : Du fait de jouer en handisport, est-ce qu’il peut y avoir plus de moqueries par rapport aux valides ? Existe t- il une certaine mise à l’écart par rapport aux valides, au niveau de la participation lors des championnats, des compétitions ?
« C’est vrai que cela attise pas mal la curiosité »
© Laurent Garnier
LE HANDIBASKET DOSSIER
Emmanuelle : Disons que pour les filles malgré les résultats on n’en parle pas et le handisport encore moins ! C’est comme les jeux olympiques d’un côté on a les valides et puis derrière le handisport avec les para-olympiques. On va dire que c’est pour faire politiquement correct je pense Emilie : Ils s’y mettent un peu déjà. Mais c’est vrai que l’année dernière les garçons ont été vice champions du monde mais personne ne l’a su en fait !!! L’équipe ou Stade 2 je ne sais plus, on dit que s’il avait su il aurait envoyé du monde. Quelque soit le résultat, je veux dire c’est quand même intéressant … ! En foot féminin, elles ont assuré mais là il a fallu qu’elles aillent en finale pour être considérées. Alors qu’elles ont des bons résultats depuis des années. Emmanuelle : Et puis il faut dire qu’il y à quand même un journaliste, Alexandre Delperrier, qui les porte vraiment beaucoup, il fait en sorte que l’on en parle Emilie : Il faut qu’il y est un journaliste « coup de cœur » pour motiver les médias Laurent : D’ailleurs lorsque vous avez été championnes d’Europe vous avez eu votre moment de gloire sur 2 jours ? Emmanuelle : Notre groupe est rentré en France, la fédération nous a gentiment offert le restaurant et une soirée au « QUEENS ». Le lendemain on était dans le bus puis on est rentré chez nous, voilà !!! Comme si de rien n’était !! On est allé à Stade 2 et c’est tout Emilie : D’ailleurs je ne sais pas si toi aussi tu le ressens ? Mais au niveau du sport féminin les réactions sont : « Ah c’est une fille qui fait du sport » lors des interviews, ce n’est pas « une sportive » et nous on est un peu le lien avec le handicap lors des interviews c’est « un handicapé qui fait du sport », ils ne considèrent pas la sportive en elle-même Emmanuelle : En France, je pense que l’on n’est pas prêt pour la place de la femme dans le sport. J’imagine qu’au niveau du handicap c’est une curiosité ! Emilie : Oui en fait on te parle du handicap avant le sport sans voir ce qu’il y a autour ! Les performances … le problème c’est qu’ils partent de zéro… Emmanuelle : C’est sûr ! Je pense que c’est dû à une certaine appréhension en fait. Emilie : Il y a aussi cette peur et les différents types d’handicaps, moteur, mentaux … Emmanuelle : Oui et puis malheureusement les gens ne se sentent pas concernés tant que cela ne les touche pas personnellement, tant que cela ne t’es pas arrivé ou que ce n’est pas le cas dans les familles, c’est quelque chose d’inconnu…
Centre Guilhem
Emilie : Il y a des mises à l’écart oui par rapport aux valides puisqu’il y a déjà une petite minorité à pratiquer. Après lorsqu’on en parle aux gens c’est plutôt, soit de la curiosité, soit du respect par rapport à ce que l’on fait puisque il n’y a pas beaucoup de gens qui s’imaginent que l’on peut faire du sport en général alors que l’on est en fauteuil où que l’on a un handicap quelconque donc déjà c’est vrai que cela attise pas mal la curiosité. Après la mise à l’écart médiatique, vous savez tous que voir du handisport à la télé c’est quasiment une démarche. Après, il y à beaucoup de médias sur le net qui maintenant s’y mettent. Peut être qu’un jour on arrivera par le web à un peu attirer les grands médias que se soit la presse écrite comme l’équipe qui commence à s’y mettre un petit peu mais bon c’est des petits articles., c’est très réduit. Après il y a le basket ,même si c’est une discipline très spectaculaire. En fait, parce qu’il y a les contacts etc.… Ce n’est pas celle que l’on voit le plus dans les médias, on voit quand même beaucoup la natation, le tennis au niveau féminin pas mal l’athlétisme aussi, mais parce que ces 3 disciplines essayent de s’intégrer dans les fédérations valides qui leur redonnent au niveau de l’échange et les médias. En basket ce n’est pas trop ça quoi ! Les garçons eux, ont rencontré l’équipe de France valides au mois d’août dans le nord, et c’était le seul contact qu’ils ont eu depuis 10 ans ! Emmanuelle : Nous on s’est rencontrées en 2005 à Vichy ! Marine : C’était à l’occasion d’une rencontre sportive ou un championnat, un échange… ? Emilie : Non c’est toujours des tournois amicaux, les garçons c’était ça, il y avait un tournoi de valides et un tournoi handisport qui se sont un peu croisés mais pas sur les mêmes sites. Si j’ai bien compris après les garçons valides ont joué le jeu de venir voir les garçons jouer et vice versa. Après les filles, nous, c’était à Vichy Emmanuelle : C’était un stage ou on était sur le même site Emilie : les stages il y en a pas non plus beaucoup. C’est les hasards des calendriers. c’est vrai que cela remonte. Sandra : Et vous continuez à faire des rencontres ? Emilie : ben non. En fait elles étaient là par hasard, cela n’était pas organisé! Emmanuelle : A l’époque, le coach Alain Jardel était très sensible au handisport en fait, car il est aussi concerné dans sa propre famille donc cela le touche, il était vraiment ravi de nous permettre de rencontrer les filles du handisport Sandra : est-ce que vous ressentez aussi le fait que le basket féminin valide ne soit pas médiatisé ?
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LE HANDIBASKET DOSSIER Centre Guilhem
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La Fédération Française Handisport en chiffres :
Emilie : Faut savoir aussi que pour pratiquer du sport cela coûte cher, un fauteuil adapté par exemple pour le basket en compétition c’est de 4000 à 5000 euros et que le remboursement est de 500 euros par la sécurité sociale ! C’est la galère ! Entre les dossiers de financement, les années d’attente, les mutuelles… On est vraiment loin de l’évolution des mentalités du Canada, des Etats Unis qui sont à des années lumières de nous. Quand on va là-bas, notamment en Allemagne au niveau du handisport tous les matchs sont retransmis à la télé et les filles sont accueillies direct après sur les plateaux télé ! Emmanuelle : En plus quand on voit vos matchs, c’est quand même impressionnant, intensif. Moi à la base je suis shooteuse et je suis vraiment admirative des shoots à 3 points en fauteuil et j’avoue que ce n’est pas la même chose, j’ai essayé, je me suis dis waouh !! Puis en plus en mouvement, je pense que les gens doivent être aussi admiratifs lorsqu’ils viennent pour vos matchs Emilie : Et oui il y a aussi cette différence de hauteur en fonction des fauteuils et puis je pense que le sport peut faire évoluer les mentalités. Le problème c’est qu’il faut toujours passer par l’excellence pour être reconnu Laurent : Justement est-ce que les fédérations de sport valide ne pourraient-elles pas promouvoir l’handisport ? Emmanuelle : On a fait justement des matchs d’ouverture de sport adapté, ce n’est pas la même chose mais c’est quand même bien, ça c’était super bien passé, je crois que l’on a fait 2/3 rencontres sur la saison Emilie : oui ça commence un petit peu, mais tu sais c’est chacun dans sa bulle et chacun fait sa vie…. Emmanuelle : et puis ça dépend, c’est ce que je disais, il suffit qu’il y est quelqu’un un minimum sensibilisé ou concerné, pour qu’il puisse arriver à ouvrir l’esprit des autres
Emilie : par exemple à Tournefeuille cela fait déjà 2/3 ans qu’ils accueillent des matchs du TIC parce que tout le monde à accroché que ce soit humainement ou sportivement donc du coup, ils jouent 2/3 fois dans la saison. Ce qui est compliqué aussi dans notre promotion lors de l’ouverture des matchs c’est les règles qui les encadrent. Il faut passer avant les espoirs, les matchs des espoirs c’est vers 15 h, donc du coup il y a personne. Emmanuelle : c’est vrai qu’une fois que les gens voient vos démos ils sont impressionnés et sensibilisés Marine : Le fait de jouer en fauteuil entraine t-il plus de chocs pendant les matchs entre partenaires de jeux ? Emilie : C’est vrai qu’il y autant de chocs que pour les matchs valides mais c’est plus impressionnant de l’extérieur au niveau du bruit de l’impact, car les fauteuils sont en métal. Après on ne se fait pas mal, moi ça fait 10 ans que je joue, je me suis rarement fait mal, la seule blessure c’est de m’ouvrir le menton sur le parquet, mais bon cela arrive aussi aux valides. Normalement on ne tolère pas les chocs comme au basket valide mais c’est vrai qu’il y a certaines règles, il faut passer devant etc.… Ce n’est pas des contacts dangereux c’est surtout la vitesse et le frottement des roues qui sont impressionnants Marine : Vous vous faites pas mal aux jambes ? Emilie : Non les fauteuils ont évolués, les pieds ne dépassent plus, ils sont protégés, nos jambes sont aussi attachées et les roues de plus en plus inclinées pour justement protéger nos doigts. Il n’y a jamais eu de gros accidents. Marine : Le fauteuil, il se renverse des fois ? Emilie : Ah oui cela arrive mais on arrive à se relever, l’arbitre siffle et le coach ou quelqu’un susceptible de venir, vient nous relever. Alors des fois cela peut permettre de souffler (rires) !!! C’est une petite technique pour se reposer. 2 minutes et puis tu repars ! Emmanuelle : Nous c’est le coup du lacet !!! (rires)
» + de 20 000 licenciés » + de 35 000 pratiquants » + de 45 sports de loisir ou de compétition dont 20 paralympiques » + de 900 associations » 26 Comités régionaux » 70 Comités départementaux » 9e aux Jeux Paralympiques d’été en 2004 à Athènes » 4e aux Jeux Paralympiques d’hiver en 2006 à Turin
Missions :
L’objectif principal de la Fédération Française Handisport est de rendre accessible au plus grand nombre le sport pour les personnes handicapées.
Compétition :
Dans le cadre du haut-niveau, la France se classe au 9e rang sur les 120 pays présents aux Jeux Paralympiques d’été à Athènes en 2004 et au 4e rang sur les 33 pays présents aux Jeux d’Hiver de Turin en 2006.
Loisirs :
Par le biais de ses nombreux clubs, la Fédération offre un très large choix de disciplines de loisirs, toutes accessibles aux différentes formes de handicaps moteurs, visuels et auditifs. De nombreuses activités de découverte et d’initiation sont régulièrement organisées.
Jeunes :
Implication dans le développement des activités physiques pour les jeunes et les grands handicapés. (Jeux de l’Avenir, Grand Prix National des Jeunes).
Formation :
De nombreux stages de formation, de détection et de haut niveau sont organisés par la FFH, la préparation des candidats au Brevet d’Etat d’Educateur Sportif et aux Certificats de Qualification y sont également assuré.
Emmanuelle : Par contre moi j’ai arrêté suite aux blessures du genou et je souhaitais avoir un bébé donc j’en ai profité pour arrêter mais je vais peut être jouer avec les filles en handisport selon les cotations au niveau du handicap Emilie : Oui en fonction du handicap, il y a des points qui correspondent à la gravité de la déficience et dans une équipe on ne peut pas dépasser en International 14 points avec 5 joueurs et plus on descend en terme de compétition plus il y a de points attribués. Les fauteuils sont aussi adaptés en fonction de la déficience et du coup ces points permettent à tout le monde de jouer René : il y a du dopage dans le handisport ? Emmanuelle : Comme dans tous les sports ! Emilie : Après moins répandu car on n’a pas trop d’enjeux financiers, puis les contrôles sont rares, en 12 ans j’en ai fait 1! Emmanuelle : et moi jamais, je devais en faire un mais au final non, car il y avait trop de monde. Laurent : Tu as déjà été confrontée au dopage? Emmanuelle :Oui, un coach espagnol m’en a déjà proposé, mais j’ai refusé!! Un autre coach voulait que je prenne de la créatine pour mes cuisses ! Je n’y ai jamais touché! Emilie : Cela fait partie du sport mais c’est vraiment dommage !!! Marine : le basket français sera-t-il aux jeux olympiques ? Emilie : Normalement oui !
Emmanuelle : Les filles ont un pied dedans, mais il faut qu’elles passent les qualifications pour les valides Emilie : Pour le moment on a 80 % de chance mais après personnellement, c’est le sélectionneur qui décide de la constitution de son équipe , je croise les doigts! Chloé : Combien avez-vous de sélections en équipe de France ? Emmanuelle : Ouh là ! C’est la question qui tue !!! Emilie : On arrête de compter en général avec tous les matchs, on en fait 10 à l’année en général Emmanuelle : Je ne sais pas cela doit être entre 80/90 sélections Laurent : Vos fédés sont-elles généreuses pour vos équipements en sélections Emilie : Déjà on a un survêtement pour l’année…et avant on rendait nos survêtements jusqu’aux JO de Pékin, les maillots on les rend et on récupère ceux des espoirs, ce n’est pas terrible !!! Ils ne sont pas nominatifs mais pour les jeux oui car on dépend des fédérations valides! Emmanuelle : Et nous on jouait avec les maillots de garçons !!! Donc pas trop féminins … Laurent : Pour finir, manue, on te voit quand en handisport? Emmanuelle : Pourquoi pas, je garde le contact d’Emilie, si je ne prends pas tous les points de défiances! Emilie : On se rappelle, promis!
LE HANDIBASKET
Emilie : Nous si on fait des matchs en France c’est le bout du monde d’avoir 600 personnes dans les tribunes car on joue dans des salles prévues pour 2000/3000 personnes, notamment en Allemagne où elles sont remplies en général et si on n’a pas l’habitude, on est vraiment surpris par cette foule. En Israël aussi tous les matchs sont retransmis contrairement à la France, quand on a un match contre l’Israël, on sait que l’on va passer à la télé !!! Alors les magnétos enregistrent !!!(Rires) En Allemagne je me souviens on n’arrivait même pas à se parler en défense tellement il y avait du bruit, avec les tambourins et les enfants et là tu te dis ce n’est pas possible !!! Emmanuelle : Oui et il y’à une différence selon les pays hôtes ou pas sinon les salles peuvent être vides. En Espagne pour y avoir joué c’est incomparable, les salles sont remplies Marine : Depuis combien de temps jouez-vous au basket ? Emmanuelle : J’ai commencé à l’âge de 10 ans, cela fait longtemps (rires), j’en ai 32 ans ! Emilie : Pareil , tout pareil !!! (rires)
DOSSIER
Marine : Comment pouvez-vous réagir face à ce type de réactions ? Emilie : Tu ignores, tu fais ton match. Cela ne vaut pas le coup de réagir face à ces personnes là ! Emmanuelle : Après cela dépend des personnalités. Cela peut m’arriver de parler à ceux qui peuvent me titiller… Emilie : Il y a toujours cette différence avec les femmes pour ma part comme je joue en mixte, le machisme est souvent présent et comme il n’y a pas beaucoup de filles qui jouent, c’est d’autant plus présent, en général il y a une à deux filles par match! Marine : Avez-vous de nombreux supporters ? Emmanuelle : Alors à Toulouse c’est difficile d’en avoir car c’est avant tout le rugby, le stade toulousain et le foot puis pour les gens c’est « tient du basket féminin » donc s’ils ont envie de venir… Puis en général cela leur plait. C’est quand même dur d’avoir des supporters, les plus nombreux et les plus présents sont les jeunes de Media-Pitchounes!
Centre Guilhem
Marine : Avez-vous été victime d’une agression ou d’actes de violences pendant un match ? Emilie : Non. Après il faut savoir qu’ en championnat c’est mixte donc des fois quand je joue avec les garçons, il y a un peu de machos (rires),tu entends des fois « tiens prends la fille ou laisse la fille elle ne sait pas jouer » et puis tu leur mets 2/3 paniers sous le nez et ils changent vite de discours (rires). Aurélie : et toi ? Emmanuelle : Au niveau des supporters quelques histoires il y a des années de racisme, avec l’équipe d’Aix, puis selon l’endroit des matchs. En extérieur cela peut être très agressif notamment quand on jouait en Turquie c’était impressionnant malheureusement ! Après cela peut être motivant pour marquer ! Laurent : Tu comprends le turc? (rire) Emmanuelle : C’est clair, il vaut mieux ne pas comprendre !!! (rires) Alors des fois tu choisis ton côté d’attaque pour rester vraiment concentrée… Après cela n’a rien à voir par rapport au foot par exemple ou là je me dis que c’est impressionnant !
13 © Laurent Garnier
Benjamin BRIFFE INTERVIEW Centre Guilhem 14
HANDBALL
«ON A BESOIN DE GRANDS OU DE
PETITS, DE GROS OU DE MAIGRES» Rencontre avec cet arrière droit évoluant à Toulouse l’an passé et qui prône une reconnaissance du Handball que mérite ce sport en terme médiatique mais aussi auprès du grand public.
Caroline
François
François : Pourquoi avez vous choisi ce sport? Benjamin : Mon père en faisait un petit peu. J'allais le voir souvent quand j'étais petit et puis finalement j'ai fait quelques autres sports avant celui là. J'ai commencé quand j'avais 14 ans. Ah non! Un peu plus jeune, peut être 12 ans! Je n’ai vraiment pas retrouvé dans les autres sports la bonne ambiance et l'état d'esprit du handball. C'est également un sport très complet où il faut réfléchir et physiquement s'engager. C'est vraiment un sport qui me plait pour ça ! Du coup je suis resté là dedans. François : Quelles sont les valeurs de ce sport ? Benjamin: Il faut beaucoup de cohésion, de respect entre les joueurs d'une même équipe. Pour aller mettre un but au fond, il y à toujours quelqu'un qui va se sacrifier un petit peu pour aller libérer des bons ballons pour les partenaires. Il faut de l'humilité et de la cohésion entre les joueurs.
François : Avez-vous été témoin de violence ou de racisme dans ce sport? Benjamin : Oui, cela m’est déjà arrivé. Je trouve ça un peu dommage parce que pour l'instant, on véhicule une bonne image en France et quand il y a des bagarres, de la violence et des énervements sur le terrain, c'est toujours un peu dommage, nous perdons de notre crédibilité. C’est un sport qui doit porter des valeurs telles que l'amitié, la cohésion. Nous ne sommes pas là pour se comporter comme des voyous.
« C'est un sport qui est entrain de grandir » Caroline: Avez-vous déjà connu des supporters violents ? Benjamin: Non, les supporters que j'ai vu étaient vraiment des supporters! Ils n'étaient pas contre l'équipe, ils sont vraiment là pour supporter leur équipe, même si parfois il y a quelques violences envers les arbitres. Mais cela ne dépasse pas le petit énervement.
François : Est ce un fléau dans tous les sports? Benjamin : Je crois que dans tous les sports, il n’y a jamais personne qui est d'accord avec l'arbitre! Quand on a perdu, on en veut toujours un peu à l’arbitre. Caroline : C'est quoi un bon supporter pour vous? Benjamin: Un bon supporter, c'est quelqu'un qui vient voir les matchs et qui la supporte même quand l'équipe est en difficulté. les mauvais supporters sont ceux qui lorsque l’on passe à quatre buts de retard ne disent plus rien et s'assoient. Les bons supporters sont ceux qui continuent à encourager, qui croient encore que c'est possible de repasser devant et de gagner. François : Quel message ce sport peut-il véhiculer auprès des jeunes? Benjamin : Déjà c'est un sport très accessible, qui peut être pratiqué par tout le monde. On a besoin de grands ou de petits, de gros ou de maigres… Cela est accessible car il se joue en salle donc c'est vraiment facile de trouver un club, et avant d'être un bon sport pour devenir professionnel, c'est déjà un bon moyen avant tout de se faire des potes. François: De toute façon le sport c'est un peu ça ? Benjamin : Oui c'est ça le sport, c'est d'avoir des relations, de rencontrer du monde, de se faire des amis rapidement. François : Comment voyez vous l'avenir de ce sport ? Benjamin : C'est un sport qui est entrain de grandir avec tous les titres nationaux et internationaux qu'on a eu récemment, donc j'espère que ça va continuer et être plus médiatisé. Pour l'instant cela ne passe pas beaucoup à la télévision mais quand même de plus en plus, j'espère que ca va continuer. Caroline : Comment voyez vous votre reconversion ? Benjamin : Moi j'ai eu la chance d'avoir un diplôme avant d'être professionnel, je serais kiné après ma carrière professionnelle. Mais il y a aussi des choses qui sont mises en place; il y a des aides pour les formations et pour réussir une reconversion solide. Il y en a qui se retrouvent avec rien du tout après la carrière donc c'est un peu dommage. C'est entrain de changer. François : Pourquoi le handball est un sport qui réussit mieux que les autres sports ? Benjamin : Je pense qu’il y a des bons joueurs qui ont éclos récemment et aussi un entraineur qui a réussi à mettre tout le monde dans le même sens. Tout le monde n'est pas toujours copain mais il a réussi à faire un vrai groupe qui se donne toujours à fond pour gagner, qui a soif de victoire, qui se respecte et qui fait passer le collectif avant leur personnalité !
Saison importante pour Pauline, sociétaire du Pole France à Toulouse en cette année Olympique.
Audrey
Cassandre
Cassandre : Comment est- tu entrée en contact avec l’aviron ? Pauline : En fait cela s’est fait un peu au hasard, j’aimais bien les sports d’endurance et j’ai voulu essayer, je suis allée au TUC à Toulouse et j’ai essayé l’aviron, cela m’a plu donc j’ai continué. Audrey : Cela fait combien de temps que vous faites de l’environ ? Pauline : cela fait 11 ans, ce n’est pas si énorme que ça Cassandre : Avais- tu d’autres passions sportives ? Pauline : Avant je faisais de l’équitation, bon cela n’a rien à voir et puis un jour j’en ai eu un peu marre car j’en pratiquais depuis toute petite et donc j’ai voulu changer. Sinon mon papa faisait du rugby quand il était jeune, il jouait au Stade Toulousain donc j’aime beaucoup le rugby aussi Cassandre : Est- ce que tu pourrais nous résumer en quelques mots ton parcours sportif ? Pauline : Donc j’ai commencé à ramer en l’an 2000, au début je n’avais pas forcément envie de faire de la compétition de haut niveau et petit à petit je me suis mis à m’entrainer un peu plus et en 2006 j’ai intégré l’équipe de France Espoir pour les championnats du monde. Donc j’ai continué, j’ai persévéré et en 2009, j’ai enfin intégré l’équipe de France Elite. Pour faire ça, j’ai fait troisième au championnat de France en skif, c'est-à-dire en bateau individuel. Donc j’ai fait troisième française et à partir de là, je suis rentrée en équipe de France, j’ai fait 2 fois les championnats d’Europe et cette année je vais essayer de me qualifier pour les jeux olympiques
Cassandre : Quels sont tes projets pour l’avenir proche où lointain ? Des performances olympiques ? des victoires aux championnats ou en coupe du monde ? Pauline : Alors déjà, il va y avoir les championnats de France fin mars début Marine avril donc cela fait 2 ans que je suis médaillée de bronze. Je vais donc essayer de refaire au moins aussi bien voir mieux, médaille d’argent, voir même, le titre de championne de France et ensuite je vais essayer de me qualifier pour les JO au mois de mai. Pour être qualifiée ce sera sur une régate internationale en Suisse, pour la France on ne sait pas si on va présenter un double ou un quatre pour l’instant. Il faudra être très performant car il faut finir deuxième, où gagner la première place
Cassandre : Etait- il facile de combiner à la fois les études et les entraînements de haut niveau ? Pauline : Ce n’était pas forcement évident, moi, j’ai fait STAPS, ce sont des études de sports, les professeurs sont généralement des sportifs et comprennent bien nos objectifs donc il nous aident pas mal. Après j’ai eu des horaires avec un contrat sportif de haut niveau donc j’ai eu une marraine qui m’aidait, si j’avais des compétitions ou lorsque je devais manquer des cours. Ce n’était pas évident mais c’était faisable
Cassandre : Au niveau national, est ce que tu es maintenant perçu comme une favorite ou une outsider ? Comment te qualifierais-tu toimême? Pauline : Pas facile. Il faudrait demander aux autres, en fait, je pense que l’on est un certain nombre a prétendre aux titres de championne de France cette année. On est une bonne dizaine au même niveau, je ne dirais pas que je suis favorite mais je ne suis pas outsider non plus! Cassandre : Comment est perçue la femme dans ton sport ? Pauline : Très bonne question. Au niveau de l’équipe de France, c’est assez compliqué car les garçons on de très bon résultats et les filles beaucoup moins, donc il y a beaucoup moins de moyens mis en place pour les filles et c’est toujours très délicat. L’aviron féminin n’est pas très médiatisé par les medias, ils s’intéressent plus aux garçons qui sont forts et sont régulièrement médaillés comme Cédric Berrest et Julien Bahain. Audrey : Y a-t-il beaucoup de supporters ? Pauline : Les supporters, c’est surtout la famille, les amis et le monde de l’aviron mais pas beaucoup de supporters Cassandre : Selon moi, la violence n’a pas de place dans ce sport et pour vous y en a- t il ? Pauline : Non pas vraiment, déjà le fait que l’on soit sur des bateaux séparés des adversaires cela permet d’éviter les conflits, ce n’est pas comme au rugby et au foot. Puis c’est surtout un sport familial ou tout le monde se connait. Cassandre : L’entrainement est il intensif ? Pauline : Oui assez intensif et volumineux, je dirai même, les grosses semaines, je m’entraine 12 fois à raison de séances de 1h30 à 2 h, car c’est un sport d’endurance, donc on est obligé de travailler pour acquérir cette endurance
Pauline BRUGNARD
NE SUIS PAS OUTSIDER NON PLUS! »
INTERVIEW
BRUGNARD «JE NE SUIS PAS FAVORITE MAIS JE
Centre Guilhem
AVIRON
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IME GUILHEM
Les Potins de Jennyfer, ELODIE RECLUS EN OR ! Christopher et Morgane Un premier titre national en
Un journal,… Des rencontres
sport adapté pour cette jeune athlète de l’IME Guilhem C’est sa grande timidité qui la rend attachante. Mais c’est une tout autre fille qui une fois le kimono porté, devient une véritable athlète! Pour preuve, lors des derniers championnats de France de sport adapté qui ont accueilli un nombre record de participants, avec plus de 600 concurrents, représentant 20 régions et plus de 100 clubs et ou Elodie s’est imposée en décrochant la médaille d’or en – 48 kg. Mikael : Depuis quand pratiques-tu le judo et qu’est ce qui te plait dans ce sport ? Elodie RECLUS : Je fais du judo depuis quatre ans avec l’IME Guilhem. J’aime l’ambiance, les combats et la compétition dans le respect de l’adversaire. J’apprécie l’aspect technique des prises.
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Morgane : Comment s’est déroulé la compétition ? Dans quel état d’esprit étais-tu avant les combats ? Elodie RECLUS : La compétition s’est bien déroulée même si j’étais un peu stressée et impressionnée par l’ambiance et les nombreux spectateurs. Après la finale …..j’ai pleuré de joie! Christopher : Comment te sens-tu depuis que tu es championne de France ? Elodie RECLUS : Je suis fière de ce titre et encore étonnée de mon résultat. J’ai fêté mon titre en famille et au Centre Guilhem. Mon père est très fier de moi. J’ai aussi été reçue par le Maire d’Auterive qui m’a remis un beau trophée. Jennyfer : Quels sont tes projets futurs Elodie RECLUS : Je souhaite continuer ce sport que j’adore. J’aimerais avoir la chance de participer à nouveau à une telle compétition. Pour cela je continue à m’entrainer tous les lundi soirs avec mes camarades de l’I.M.E.