La Suisse des grands cols

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Alpes

ailleurs d’ailleurs

T e xte s I

C l émen t gi r a r do t

Photos I

N i c o l a s bro d ard

suisse

La suisse des grands cols alpins Saint-Bernard, San Bernardino, Saint-Gothard… Certains sont célèbres et fortement aménagés, d’autres plus anonymes et sauvages. Au fil de la route et des rencontres, des Préalpes fribourgeoises au canton oriental des Grisons, Alpes magazine vous emmène à la découverte des grands cols alpins suisses.

L’hospice du Grimsel Ce vénérable bâtiment, dont la première mention remonte à 1142, a été reconstruit dans les années 1930 sur un éperon qui domine à 2 000 mètres le lac artificiel de Grimsel. À l’époque, il fut le premier hôtel chauffé à l’électricité. Entièrement rénové entre 2007 et 2010, il est devenu un hôtel de luxe, avec une des plus hautes caves d’Europe.. 65


Avec ses 2 758 m, le stelvio est le plus haut col routier des alpes italiennes. Avec ses multiples lacets, il relie le canton des Grisons à l’Italie.

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L

es Alpes recouvrent 60 % du territoire suisse. Elles ont conféré au pays son identité montagnarde. Jungfrau, Cervin, Eiger, les sommets mythiques sont multiples. Bien avant la conquête des cimes, les hommes se sont attaqués aux cols : Saint-Bernard, Saint-Gothard, San Bernardino... Dès l’Antiquité, des routes commerciales ont traversé les Alpes suisses. Aujourd’hui plus touristiques que stratégiques, les cols helvétiques conservent une beauté singulière. Le modeste col du Jaun (1 509 m) se tient en lisière de la Suisse centrale et de ses La route du col du Grimsel ascensions vertigineuses. Non loin de relie Meiringen à Gletsch. Ici, la limite linguistique entre Romandie à la confluence de l’Ärlenbach et de l’Aare (à gauche) une rivière et Suisse germanophone, il marque la qui se jette dans le Rhin. frontière entre les cantons de Fribourg Cette route a été ouverte et Berne. Plusieurs hôtels et campings se à la circulation en 1894. blottissent autour de la route principale. la terrasse du col Des retraités et des familles se reposent de la Bernina (2 328 m, dans leurs caravanes. Le local de l’école ci-dessous). Ce col qui marque de ski est évidemment fermé. Dans un la frontière linguistique entre champ, un groupe de jeunes creuse l’Engadine où l’on parle le romanche et le val Poschiavo joyeusement la terre avec des pelles et de langue italienne, dessine un des pioches. Âgés de 19 à 24 ans, ce sont vaste plateau occupé par le lago des apprentis thurgoviens qui ont quitté Bianco, un lac de barrage. leur canton vallonné du nord de la Suisse pour un camp de jeunesse. Apprentis mécaniciens, vendeurs, maçons ou dessinateurs s’entraident pour tracer un petit chemin qui permettra de monter directement de la route vers le camping et le restaurant situés à côté du téléski.

En contrebas du col du Jaun, se trouve la vallée du Simmental avec ses alpages et ses chalets traditionnels, la Suisse de carte postale. Mais le berceau de la Suisse moderne se situe un peu plus à l’est : dans le massif du Saint-Gothard. Le contrôle de ce nœud stratégique pour le commerce entre le nord et le sud de l’Europe a forgé les premières alliances entre les cantons suisses aux XIIIe et XIVe siècle, l’embryon de la Confédération helvétique. Autrefois réputé pour sa dangerosité, le passage du col du Saint-Gothard (2 108 m) est aujourd’hui grandement facilité par les multiples ouvrages d’art qui jalonnent son tracé. La large route est toutefois doublée par une pittoresque voie pavée de 1930, la mythique Tremola, toujours ouverte à la circulation. Durant la belle saison, les routes de Suisse centrale attirent spécialement les cyclistes et les motards. Au départ de la ville d’Andermatt,

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La furka est un lieu mythique… la mecque des motards. située au pied du Gothard, le circuit des cols de la Furka (2 431 m), du Grimsel (2 165 m) et du Susten (2 224 m) est très réputé. Avec 3 200 mètres de dénivelé positif cumulé, les portions de plat se font rares sur les 120 kilomètres d’un parcours qui flirte avec la haute altitude.

la glace du réfrigérateur « La Furka est un lieu mythique pour les motards, comme la Mecque pour les musulmans ou Jérusalem pour les juifs », affirme Gustavo Baena venu spécialement en deux-roues depuis

Grenade pour traverser en dix jours les plus grands cols des Alpes. Il effectue une petite pause à côté de l’hôtel Belvédère, non loin du glacier du Rhône. Sur le même parking, un groupe de jeunes de l’école américaine de Lugano vient d’arriver en minibus. Harnachés comme des alpinistes, ils s’apprêtent à marcher sur le glacier. Mohamed et Bedouar, deux Saoudiens de 17 ans, sont de la partie. « Dans notre pays, la seule glace que nous avons, c’est celle du réfrigérateur », plaisante Mohamed. « La Suisse est un très beau pays pour découvrir la nature. C’est beau, sûr et calme », affirme la jeune Bedouar qui va toucher la neige pour la première fois. Quelques lacets plus bas se trouve le minuscule village de Gletsch avec sa chapelle, ses bâtiments abandonnés et son

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De l’hospice de Grimsel à 1 980 m, la route repart à l’assaut du col pour grimper à 2 164 m d’altitude et faire halte au bord d’un petit lac naturel, le Totesee.

hôtel Glacier du Rhône fondé au milieu du XIXe siècle. à l’époque, l’hôtel et le glacier étaient quasiment voisins, avant que ce dernier ne fonde inexorablement. Escale sur la route des cols du Grimsel et de la Furka, le self-service de l’hôtel ne désemplit pas. à peine sorti du restaurant, Christophe Ogier (voir encadré p.76) fait un peu d’ordre dans ses bagages et se prépare à grimper le Grimsel avec son VTT. Le jeune Hautsavoyard de 20 ans roule avec le minimum : une tente, un réchaud, un tapis de sol, une polaire, un bonnet, des chaussures et quelques autres vêtements, des pâtes et un kilo de raisins secs. Parti de Trieste, il compte se rendre à Nice en franchissant le plus de cols possible : « Le plat, c’est barbant, j’aime le vélo de route mais je me définis plutôt comme un montagnard. C’est bien de pouvoir relier les différentes disciplines alpines, de voir les endroits mythiques pour la grimpe comme l’Eiger. » Son col suisse préféré est le Splügen, qui relie le canton des Grisons et l’Italie, du côté transalpin : « C’est super beau, les virages sont très serrés et s’enchaînent avec des tunnels, ça donne la frite ! »

voyages supersoniques Le Grimsel est l’un des cols les plus fréquentés par les touristes. Il est bien aménagé, de grands parkings y accueillent les cars des tour-opérateurs. Un chauffeur français transportant des visiteurs japonais fait une pause cigarette. « Je travaille avec les Japonais et les Chinois, ce sont de bons clients. Hier, nous étions à Turin et demain nous allons à la Jungfrau », raconte-t-il, tout en ironisant volontiers sur les voyages supersoniques proposés aux touristes asiatiques. Dix jours pour faire le tour de l’Europe et prendre des milliers de clichés. Même pour une courte escale, les photographes amateurs ne peuvent rester de marbre devant ce sublime panorama : d’un côté, un petit lac cristallin posé devant un horizon de pics enneigés et, de l’autre, les étendues sombres et laiteuses d’un lac de retenue au milieu duquel trône l’imposant bâtiment de l’hospice de Grimsel. Ces édifices servaient autrefois d’escale et de refuge aux caravanes de marchandises et aux voyageurs intrépides. De nombreux hospices ouvrent toujours leurs portes aux visiteurs quand les cols sont ouverts. Alors que la lumière commence à tomber, André et Véronique s’adonnent à la lecture, confortablement installés dans leur camping-car parqué face au petit lac. Les autres touristes sont repartis dans la vallée, le calme et la sérénité règnent. C’est pour ces instants privilégiés que le couple dijonnais a

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La route se fait moins raide et traverse un paysage lunaire.

choisi ce mode de transport : « C’est la liberté, nous allons de vallée en vallée et nous dormons là où il est possible de partir en randonnée le lendemain matin », déclare André. De plus en plus de camping-cars sillonnent les cols alpins : « C’est grâce au Tour de France, analyse-t-il, les grands cols sont devenus plus populaires, la grande boucle a démythifié leur difficulté. »

klaxon à trois temps Reliant le haut Valais et le Tessin, le deuxième plus haut col de Suisse, le Nufenen (2 478 m), est traversé par les camping-cars et aussi par les inébranlables bus postaux jaunes. Véritable institution nationale, ils acheminent quotidiennement les voyageurs dans les coins

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les plus reculés du pays. Arrivé en haut du col de Nufenen, le car fait une pause avant de redémarrer au son du fameux klaxon à trois temps. Pendant ce temps, à plat ventre sur le bord de la route, Akkrarash Vongjirad prend en photo avec son immense appareil le petit lac qui se situe devant le restaurant du col. Le thaïlandais affable et rondouillard séjourne pour la quatrième fois en Suisse où il a de la famille à Locarno et Zurich. « J’aime beaucoup l’air frais et les paysages sublimes que l’on peut trouver en haut des cols », affirme le médecin de Bangkok dont la passion est la photographie. Avant la construction du tunnel ferroviaire du

Gothard, entre 1872 et 1881, le canton italophone du Tessin, situé sur le versant sud des Alpes, était relié au reste de la Suisse par quelques cols. On compte, d’ouest en est, le Nufenen, le Gothard, le Lukmanier (1 914 m) et le San Bernardino (2 065 m), qui se situe sur le territoire du canton des Grisons. Ce dernier figure sans doute parmi les cols les plus insolites. Après la première partie de l’ascension dans une forêt de sapins dense, la route se fait moins raide et traverse un paysage dégagé et lunaire. Elle slalome entre les petites touffes de buissons et les rocailles. L’œil est attiré par deux bâtiments étranges, l’un en forme de tourelle, l’autre ressemblant à un château d’eau. L’imagination vagabonde : des ovnis, une base militaire secrète, une rampe de lancement pour missiles

intercontinentaux ? C’est en réalité le système d’aération du tunnel de San Bernardino, percé en 1967. En redescendant sur le versant nord, une base militaire, bien réelle, se dessine dans le fond de la vallée du Rheinwald. Des blindés sont garés sur un grand parking, il s’agit d’un important centre de formation de l’armée de terre. En regardant le paysage alpin d’un œil aguerri, il est possible de repérer de nombreuses fortifications. Les petits chalets biens alignés dans une vallée perdue dissimulent des batteries de DCA (canons anti aériens). Une route bien droite peut servir de piste de décollage à des avions stationnés dans la montagne. L’art du camouflage est si parfait que la militarisation des Alpes suisses passerait presque inaperçue. Durant la seconde guerre mondiale, bien que

Le passo del San bernardino (2 065 m) fut, de l’Antiquité au milieu du XIXe siècle, une des grandes voies de passage entre les Grisons et les grands lacs italiens. Le percement du tunnel ferroviaire du Gothard entraîna presque l’abandon du trafic par ce col historique, qui n’est plus ouvert que l’été.

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neutre, l’armée suisse avait élaboré la stratégie du “réduit national”. Il était prévu de laisser les plaines et plateaux du nord et de l’ouest du pays aux nazis pour mieux résister à partir d’un massif alpin Trois cols, trois ambiances : bunkérisé. Durant la guerre froide, l’un des innombrables cars postaux suisses qui assurent des liaisons la forteresse des Alpes suisses jusqu’au fin fond du plus petit s’est renforcée face à la crainte village helvétique. Ci-contre, cet d’une invasion soviétique. antique Saurer de 1983, au col du Le canton des Grisons, situé au Grimsel, est maintenu en fonction pour le tourisme. Ci-dessous, sud-est de la Suisse, forme déjà au col du Saint-Gothard, une forteresse naturelle avec l’incontournable marchand de ses 150 vallées et 937 sommets. souvenirs propose des peluches Historiquement, la naissance des de chiens St-Bernard… Un cycliste dans le col du Nufenen (ci-dessous, Grisons est aussi liée au désir de à droite). La montée côté valaisan s’unir entre vallées alpines pour (au départ du village d’Ulrichen) contrôler le commerce transitant présente des pentes jusqu’à 11 %, par les cols de cette région. La sur une distance 13,5 km. haute Engadine se distingue des autres vallées alpines encaissées. Ici, le panorama est très large, laissant admirer des immenses forêts de mélèzes et des monts aux imposantes silhouettes. Aux alentours de l’aristocratique station de Saint-Moritz, de multiples petits lacs font la joie des amateurs de sports nautiques. La vallée de l’Engadine débouche sur un col original, un demi-col puisque seul le versant ouest en direction de l’Italie est accidenté : le col de la Maloja. Pour se ravitailler, un petit chalet propose des boissons et des saucisses

Une autre belle façon de découvrir la suisse : le mythique bus postal. grillées. Les clients sont installés autour de tables en bois ou sur des chaises longues posées sur une pelouse impeccablement tondue. Avec ses petites lunettes rondes et son look de cycliste aguerri, Martin Wauters attend tranquillement sa femme qui pédale quelques virages plus bas. Le Néerlandais est un habitué de la région : « Je fais ce col pour la troisième fois ; quand je travaille, je roule souvent vers chez moi, à côté de Maastricht. » Il a la chance d’habiter tout près du point culminant des Pays-Bas, le Vaalserberg et ses 322 mètres d’altitude. Pendant ses vacances, il vient souvent dans les Alpes, pour le vélo en été et pour le ski en hiver dans les stations de Châtel et Avoriaz. Quand sa femme arrive, il plaisante sur son retard : « Je ne suis pourtant pas Lance Armstrong ! » Un

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petit rafraîchissement et c’est reparti, direction le col de la Bernina (2 328 m), connu pour sa ligne de chemin de fer classée au patrimoine mondial de l’humanité. Loin des grandes métropoles suisses et difficile d’accès, l’Engadine est appréciée des amoureux de montagne et de grands cols. C’est d’ailleurs dans cette région que se trouve le Parc national suisse, sur la route du col de l’Ofen (2 149 m). Celui-ci permet d’accéder à une petite vallée, le val Müstair avec ses charmants villages aux maisons peintes, typiques des Grisons. Aux confins orientaux de la Suisse, sans grande infrastructure et oublié du bétonnage, le Val Mustair peut s’enorgueillir d’abriter le plus haut col du Paus. Le col de l’Umbrail (2 501 m) est aussi sans doute un des plus sauvages et méconnus, condamné à vivre dans l’ombre du col du Stelvio (2 758 m), le géant italien qui le surplombe.


Alpes

contacts

Grands cols Suisse Tourisme 11 bis, rue Scribe, 75009 Paris Tél. 00800 100 200 29 ; (numéro gratuit) www.myswitzerland. com/fr Andermatt Tél. 0041 41 888 71 00 ; www.andermatt.ch Sedrun-Dissentis Tél. 0041 81 920 40 30 ; www.disentis-sedrun.ch Coire Tél. 0041 81 254 24 24 ; www.graubuenden.ch Saint-Moritz Tél. 0041 81 837 33 33 ; www.stmoritz.ch

sélection

Liste des cols traversés d’Ouest en Est Col du Jaun : 1 509 m (Fribourg-Berne), pas de fermeture. Col du Grimsel : 2 165 m (Berne-Valais), fermeture en nov., ouverture fin maidébut juin.

Col du Susten : 2 224 m (Uri-Berne), fermeture fin nov-début déc., ouv. fin mai-début juin. Col du Saint-Gothard : 2 108 m (Uri-Tessin), fermeture en nov., ouverture en mai.

Col du Nufenen : 2 478 m (Valais-Tessin), fermeture fin oct., début nov., ouverture fin maidébut juin.

Col de l’Oberalp : 2 044 m (Grisons-Uri), fermeture en nov., ouverture fin avrildébut mai.

Col de la Furka : 2 431 m. (Valais-Uri) – fermeture en nov., ouverture fin mai, début juin.

Col du San Bernardino : 2 065 m (Grisons), fermeture en novembre , ouverture en mai.

Col du Splügen : 2 113 m (Grisons-Italie), ferm. fin novembre-début décembre, ouverture fin avril-début mai. Col de la Maloja : 1 815 m (Grisons), pas de fermeture. Col de la Flüela : 2 383 m (Grisons), ferm. début janvier, ouverture début mai. Col de la Bernina : 2 328 m (Grisons), pas de fermeture. Col de Livigno : 2 315 m (Grisons-Italie),

Où manger Hôtel Glacier du Rhône

fermeture en nov. ou déc., ouverture en mai.

ertains étudiants passent leurs vacances sur la côte, Christophe Ogier, 20 ans, préfère les cols des Alpes. « On ira à la plage quand on sera vieux ! », s’exclame-t-il. Originaire de Menthon-Saint-Bernard et étudiant à Grenoble, il a réalisé la performance de relier, en vélo, Trieste à Nice en 18 jours, dont dix jours accompagné de son ami Martin

qui a dû s’arrêter en raison d’un souci de santé. Christophe a franchi 37 cols pour une distance totale de 1 916 km, c’est-à-dire un col tous les 50 km. Ce grand sportif détestait le cyclisme jusqu’à ce qu’il gravisse son premier col voici plus de deux ans. Après ceux de Haute-Savoie, les grandes ascensions des Alpes l’attirent : « Je pense au Stelvio depuis six mois. Traverser tout le massif, c’est

Col de l’Ofen : 2 149 m, (Grisons), pas de fermeture. Col de l’Umbrail : 2 501 m (Grisons-Italie), fermeture en nov., ouverture fin mai. Dates de fermeture et d’ouverture approximatives. Source : société d’intérêt public pour les cols alpins. www. ig-alpenpaesse.ch (site en allemand).

50 % de voyage et 50 % de défi sportif. » Se contentant d’une alimentation frugale et dormant sous la tente, il avoue que le plus important pour passer les grands cols est d’avoir le “moral”. « Les cols italiens sont les plus violents, affirme-t-il, par exemple le Stelvio avec ses 1800 m de dénivelé positif ou le Zoncola, 10 km pour passer de 500 m à 1 750 m. »

Il Fuorn

Le Nangijala N

angijala est le nom d’un monde imaginaire dans lequel se déroule un conte pour enfants suédois. Une fois le pied posé au Nangijala, difficile d’en repartir. Lors de leur première visite à Disentis, ou Mustér en romanche, un groupe d’amis suédois est tombé amoureux de ce village des Grisons. Ils y sont donc restés et ont ouvert le Nangijala qui est à la fois, un café cosy, un restaurant réputé pour ses succulents burgers, un bar accueillant et une auberge de jeunesse design. Les chambres ont une touche scandinave. Les photos de la région disposées sur les murs ont été prises par les propriétaires. Difficile de s’ennuyer au Nangijala, en été les sentiers sont tout proches. En hiver, ce sont les pistes de ski et les grands espaces de freeride. Les membres de l’équipe pratiquent le VTT, l’escalade et les sports d’hiver. Ils renseignent avec plaisir les visiteurs. Les soirées du week-end sont souvent animées avec des sessions de Dj et des concerts de groupes de rock suisses, voire même suédois ! http://www.nangijala.ch/en/home.html

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Où dormir Refuge de l’Oberaar

Buffet self-service situé au pied du glacier du Rhône. Pour savourer des plats régionaux ou d’autres spécialités dans la salle à manger de cet hôtel du XIXe siècle. Ouvert de juin à octobre. - Gletsch (Valais), tél. 0041 27 973 15 15 ; Ce refuge est niché www.glacier-du-rhone.ch aux portes des neiges éternelles. Point de départ de nombreuses Hôtel Albrici randonnées, ouvert de Un petit parfum d’Italie pour cet hôtel-restaurant juin à septembre, il fait aussi restaurant. idéalement situé sur la place principale d’une Guttannen (Berne), bourgade italophone des tél. 0041 33 982 36 11 ; Grisons. Pizzas, pâtes www.grimselwelt.ch et spécialités locales… - Poschiavo (Grisons), Camping tél. 0041 81 844 01 73 ; Auf dem Sand www.hotelalbrici.ch Au pied du col du Splügen et à deux pas du village, Café Sustenbrüggli ce camping 4 étoiles bien Au détour d’un virage au ombragé et spacieux col du Susten, minuscule dispose d’infrastructures modernes. gargote pour bikers à l’ambiance familiale. Splügen (Grisons), Plats copieux, ne pas tél. 0041 81 664 14 76 ; louper les röstis maison. www.campingsplugen.ch Meien (Uri), tél. 0041 41 885 10 15. Hospice

De Trieste à Nice en 18 jours

C

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Dans le cadre naturel du parc national suisse, une belle adresse à la décoration rustique pour découvrir la cuisine grisonne. Possibilité de rester dormir la nuit dans l’hôtel pour profiter d’un petit déjeuner complet et savoureux. Zernez (Grisons), tél. 0041 81 856 12 26 ; www.ilfuorn.ch

du Gothard

Cet établissement mythique, fondé en 1237, qui a vu séjourner Goethe ou Balzac, vient d’être rénové. La décoration est dépouillée, les matériaux utilisés sont naturels. Airolo (Tessin), tél. 0041 91 869 12 35 ; www.gotthard-hospiz.ch

Albergo Ospizio Bernina

Vue splendide sur le Lago Bianco et les glaciers du massif de la Bernina. Dans cette auberge aux prix raisonnables, les chambres sont rustiques, propres et confortables. Poschiavo (Grisons), tél. 0041 81844 03 03 ; www.bernina-hospiz.ch

à voir, à faire La source du Rhin

Au col de l’Oberalp, une réplique miniature du phare situé à l’embouchure du Rhin rappelle que le fleuve prend sa source non loin de là, au lac Toma (2 344 m). OT de SedrunDisentis (Grisons), tél. 0041 81 920 40 30 ; www.disentis-sedrun.ch

Le funiculaire de Gelmer

Au cœur de la vallée menant au col du Grimsel, ce funiculaire est le plus pentu d’Europe. à 1 800 m d’altitude, prévoir 2 h de marche pour faire le tour du lac de Gelmer. Grimseltor – OT d’Innertkirchen (Berne), tél. 00 41 339 82 26 60 ; www.grimselwelt.ch

Le Bernina Express

Ce chemin de fer est classé au patrimoine mondial de l’humanité. De Coire à Tirano dans le nord de l’Italie, en passant par Davos, St-Moritz… Compagnie des chemins de fer Grisons, tél. 0041 81 288 65 65 ; www.rhb.ch

Le Parc national suisse

à proximité du col de l’Ofen, le plus ancien parc naturel des Alpes, fondé en 1914. 170 km2 de territoire alpin préservé. Zernez, Bureau du parc (Grisons), tél. 0041 81 851 41 41 ; www.nationalpark.ch

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