Keith jarrett

« J'ai grandi avec le piano, j'ai appris son langage comme j'ai appris à parler » K.J

Keith Jarrett

Médiathèque Simone de Beauvoir Rue Sabaton – 26 100 Romans 04.75.72.79.70 mediatheques.valenceromansagglo.fr et everitoutheque.viabloga.com

70 ans,

50 ans de carrière

Pianiste mondialement connu, mais aussi saxophoniste, flûtiste, percussionniste, guitariste et claveciniste.

Keith Jarrett ne peut que rappeler, à deux siècles de distance, un autre génie compositeur du clavier.

Un parallèle quelque peu osé, mais qui se défend, car si Amadeus Mozart s’est illustré dans ce que l’on appelle aujourd’hui, de par le recul historique, la musique classique, le jazz ne sera-t-il pas considéré par nos lointains descendants comme la musique classique du 20ème siècle ? Et à cet égard, Keith Jarrett pourrait, grâce à sa production, en quantité comme en qualité, laisser une trace équivalente au virtuose autrichien dans l’histoire de la musique.

En termes de précocité en tous cas, peu d’éléments peuvent les départager. Keith Jarrett a ainsi pris ses premières leçons de piano à trois ans, donné son premier concert à sept ans et un récital de ses propres compositions à dix-sept.

8 mai 1945 : naissance à Allentown (Pennsylvanie), il prend ses premières leçons de piano dès l'âge de 3 ans, donne son premier concert à 7 ans, et obtient le statut de musicien professionnel à 10 ans.

1965 : Il s'installe à New York, et joue quelques mois avec les Jazz Messengers du batteur/leader Art Blakey.

1966 : Il acquiert une notoriété internationale lors de son séjour dans le quartette de Charles Lloyd (1966-1969). Grandes tournées, festivals et concerts se succèdent.

1969 : Il monte son propre trio avec Charlie Haden et Paul Motian, et enregistre les premiers albums sous son nom. La même année, Miles Davis fait appel à ses services. Il est alors au piano électrique, dont il refusera toujours de jouer ultérieurement.

1972 : Keith Jarrett alterne une carrière de soliste, le plus souvent en Europe, et en petite formation (quintette) aux Etats-Unis.

Pour la composition comme en matière d’improvisation, Keith Jarrett est reconnu comme étant un touche à tout de génie. Tant en termes d’influences, d’instrumentation que de mélange des genres, au sens noble du terme, il a fait la preuve de son éclectisme créatif.

Pour lui, nul barrage géographique ou historique, ne doit entraver le flot de l’inspiration du compositeur comme de l’interprète.

Il a su tout au long de sa carrière ouvrir le piano jazz à différents styles, révolutionnant par la même occasion le jazz contemporain.

1983 : Début du Standard Trio avec Gary Peacock et Jack De Johnette. Sa technique et sa maîtrise parfaites du piano font de Jarrett un leader-né qui ne s'entoure de musiciens qu'avec précaution.

2013 : L'album live Somewhere (enregistré en 2009) fête les trente ans du trio formé par Keith Jarrett, Gary Peacock et Jack DeJohnette.

2015 : Il fête à la fois ses 70 ans et ses 50 ans de carrière, sort l'album « Creation » et met un terme au Standard Trio.

Keith Jarrett, artiste sans frontière C’est à travers les enregistrements de ses plus grands concerts que transparaît le mieux le génie à la fois du créateur et de l’interprète. Compositions et improvisations alternent ainsi à l’occasion de rendez-vous qui restent comme autant de dates marquantes dans l’histoire des concerts de jazz.

Voici quelques grands enregistrements parmi ceux disponibles à la Médiathèque Simone de Beauvoir.

« Inside out »

« Standards in Norway » Konserthus d’Oslo, 7 octobre 1989

« The Köln concert » Opéra de Cologne, 24 janvier 1975

« Vienna concert »

Royal Festival Hall de Londres, 26 et 28 juillet 2000

Staatsoper de Vienne, 13 juillet 1991

« At the Deer Head Inn »

« Tokyo ‘96 »

The Deer Head Inn (Pennsylvanie), 16 septembre 1992

Orchard Hall de Tokyo, 30 mars 1996

« The Carneggie Hall concert » Carnegie Hall de New York, le 26 septembre 2005

« Whisper not » Palais des Congrès de Paris, 5 juillet 1999

Parmi ces concerts, deux revêtent une dimension artistique particulière, celui de 1975 dont l’enregistrement « The Köln concert » s’est vendu à ce jour à plus de trois millions d’exemplaires et le concert donné en 1992 au Dear Head Inn, à l’occasion duquel il est revenu sur les lieux de son tout premier concert en public, alors qu’il était encore adolescent.

Seul Kaname Kawachi, réalisateur japonais, est autorisé à filmer Keith Jarrett lors de ses concerts en solo ou en groupe.

Les DVD de ses concerts sont donc tous réalisés au Japon.

Le dossier de Jazz Magazine du mois de mai retrace dans les détails la carrière de Keith Jarrett, avec de nombreux témoignages.

« Live in Japan 93/96 » A l’Open Theater East de Tokyo le 25 juillet 1993 et à l’Orchard Hall de Tokyo le 30 mars 1996.

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« Tokyo solo » Au Metropolitan Festival Hall de Tokyo le 30 octobre 2002.

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La leçon de jazz d’Antoine Hervé « Keith Jarrett, pianiste sans frontière » Il synthétise divers courants tels que le classique, le jazz, la musique country, le rock, le free jazz et bien d'autres encore. Une de ses particularités consiste dans l'utilisation du contrepoint traditionnel, de l'art de la fugue improvisée directement au clavier dans un contexte harmonique du début du XXème siècle, avec un groove jazz original et irrésistible. Antoine Hervé évoque au piano de manière ludique et abordable des sujets tels que son parcours, ses influences ...

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