Gainsbourg Gilles Verlant Editions Albin Michel – 781.1 VER
Recommandé par Adja
Cette biographie est un vrai plaisir de lecture et une grande mine d'informations sur Gainsbourg mais aussi sur tout une époque de la France que je n'ai pas connu. Gilles Verlant qui n'a jamais caché son admiration pour l'homme à la tête de chou n'hésite pas à souligner les zones d'ombre de celui qui disait non sans humour avoir retourné sa veste le jour où il s'était aperçu qu'elle était doublée de vision. Mais ce livre est avant tout un hommage à ce musicien et poète qui a su si bien manier les mots et explorer au delà de la chanson française tous les styles de la musique classique au rock en passant par le reggae, le hip hop, le jazz, la word music. Il faut continuer à écouter Gainsbourg et notamment pour moi son plus bel album "Histoire de Mélody Nelson" avec Jane Birkin.
Avenue des Géants Marc Dugain Editions Gallimard – R DUG
Recommandé par Lila
Le 22 Novembre 1963, jour de l’assassinat de JFK, Al Kenner, 14 ans, 2 mètres 29, 169 kilos, un QI "supérieur à celui d'Einstein", tire dans le dos de ses grandsparents. Pas de description morbide, sanglante, aucun voyeurisme morbide, c’est ce qui fait la force de ce roman inspiré de l’histoire d’Ed Kemper. C’est un portrait sans complaisance d’un tueur et d’une Amérique en pleine révolution hippies sous fond de guerre du Vietnam et d’amour libre. J’ai beaucoup, beaucoup…aimé ce livre. J'ai ressenti je ne sais pas quelque chose comme de la peine pour ce géant au QI exceptionnel, qui aurait pu avoir une autre vie si...il faut lire le livre ! Passionnant.
Les lisières Olivier Adam Editions Flammarion –R ADM
Recommandé par un lecteur de Montréal
« Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui manquent, son frère qui le somme de partir s’occuper de ses parents […] et le tsunami qui ravage un Japon où il a déjà vécu les meilleurs moments de sa vie, tout semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. » Olivier Adam, dans ce roman percutant, embrasse dans un même souffle le destin d’un homme et le portrait d’un pays, la France, qui se cherche. Un volume remarquable qui n’est pas seulement une psychanalyse littéraire, mais un roman géographique et social. Tous les livres de cet auteur sont exceptionnels : Je vais bien, ne t’en fais pas (2000), Passer l’hiver (2004), À l’abri de rien (2007), Des vents contraires (2008), Le Cœur régulier (2010). Bonne lecture !
Mars 2013
Vos irrésistibles # 3 Proposés par les lecteurs des médiathèques du Pays de Romans et de Montréal Emily Stewart O’Nan Editions L'Olivier - R O'N
Recommandé par Nathalie
Depuis le décès de son mari, Emily, 80 ans, n’a plus que son vieux chien Rufus pour seule compagnie. Ses enfants et petits-enfants vivent loin et ont souvent une bonne raison pour ne pas venir la voir, du moins c’est l’impression qu’Emily a. côté maternel. Chaque matin, elle se lève et tente de trouver des occupations, de l’intérêt à tout alors que finalement sa vie « n’a plus rien de nécessaire » . Du plaisir, elle en a beaucoup : faire ses mots croisés, écouter de la musique classique... .Stewart O’Nan nous offre là un roman intimiste où son personnage est confronté à sa vieillesse, sa solitude et doit réinventer sa vie. Ce livre est tout simplement magnifique.
La nuit tombe quand elle veut Marie Depussé Editions POL – R DEP
Recommandé par Bernard
Un beau roman mais qui n’est pas toujours d’une lecture aisée. Il n’est pas facile d’entrer dans un sujet aussi dur que le cancer. Des passages d’une grande intensité. Comme cette seule phrase par exemple : « A chacun son chemin pour refuser la longueur des hivers », ou comme celle qui constitue le titre du livre. Pas de mélo. De la poésie, de la tendresse. Une écriture vive, incisive, mais aussi mélodieuse et attachante, très attachante.
Le magasin des suicides de Jean Teulé Editions Julliard – R TEU
Recommandé par Jacqueline
La famille Tuvache est une famille un peu particulière. Depuis plusieurs générations, ils tiennent un magasin où la carte de fidélité n'a pas sa place. Pourtant, leur magasin tourne bien, ils ont des clients chaque jour. Mais ces clients ne viennent qu'une fois dans leur vie. Mais il va s'en passer des choses, des retournements de situations. C'est parfois un peu loufoque mais toujours drôle.
Mars 2013
Les confessions de Mr Harrison
Recommandé par Nathalie
Elizabeth Gaskell Éditions Herne – R GAS
Ce roman d’Elizabeth Gaskell, en plus des mœurs et coutumes de la bourgeoisie provinciale de l’époque, nous fait découvrir une médecine en pleine évolution. Les progrès scientifiques ont d’ailleurs parfois du mal à s’imposer, notamment dans les campagnes. Ce livre vous fera passer un agréable moment. Et si vous l’avez particulièrement apprécié, lisez « Cranford » qui est la suite des Confessions.
La passagère du France
Recommandé par Jacqueline
Bernadette Pécassou Camébrac Éditions Flammarion – R PEC
Le portique Philippe Delerm Editions le Rocher – R DEL
Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Sébastien. Lui est prof de lettres dans un collège, sa femme est musicienne, ses enfants ont quitté la maison pour leurs études, les amis sont sympas. Jusqu’au jour où Sébastien est pris d’un malaise en classe,on ne sait pas ce qu’est cette maladie. Pour se reconstruire, Sébastien se met en tête de construire un portique dans son jardin ; non pas un truc avec corde à nœuds et balançoire, mais un portique de fleurs, un sorte de tunnel, dont il lui faudra voir le bout un jour…Le style de P. Delerm est simple. Il semble couler de source, s’attarde sur des détails qui expriment la fragilité de la vie, mais il bouillonne aussi.
Certaines n’avaient jamais vu la mer Julie Otsuka
3 février 1962. Le paquebot France quitte Le Havre pour son premier voyage. Il va traverser les eaux glaciales de l'Atlantique Nord pour atteindre New York cinq jours plus tard. Il emporte à son bord mille employés pour deux mille passagers, un record absolu pour un palace des temps modernes. Le plus beau bateau du monde est le personnage central de cette grande intrigue romanesque qui restitue l'atmosphère exaltante d'une époque charnière : la France du début des années 60, héritière de l'après-guerre et confiante en l'avenir.
Poètes en partance De Baudelaire à Henri Michaux Éditions Gallimard – 841.9 ANT
Recommandé par Bernard
70 poèmes sont regroupés dans ce petit ouvrage sur le voyage. Le départ, l’envol, l’inconnu, l’arrivée, l’errance étant des thèmes privilégiés de la littérature. On a très vite envie d’embarquer pour se laisser griser à bord des rondeaux, sonnets, poèmes en prose, par le vent, la mer, les gens inconnus, les paysages surpeuplés ou désertiques, les villes, les forêts, les couleurs, les odeurs…
Éditions Phébus – R OTS
James Lee Burke Editions Rivages Noir – R BUR
Recommandé par un lecteur de Montréal
Parmi les thèmes abordés dans Sunset Limited, je citerai les classes sociales, le racisme, la violence, la corruption policière et la mafia chinoise, avec toujours comme tableau de fond la Louisiane et les Cajuns. Le style d’écriture descriptive de James Lee Burke et ses dialogues établissent une atmosphère très particulière qui implique le lecteur. Si l’on ajoute à cela son sens du suspens, nous avons alors la recette d’une agréable lecture et peut être même d’un bon film. .
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Recommandé par Jacqueline
ce roman est la plus belle découverte de l'année, sous la plume d'une Américaine d'origine japonaise née en 1962. Elle parle à la première personne du pluriel pour évoquer les tourments collectifs de très jeunes femmes qui, au début des années 1920, ont quitté l'empire du Levant et traversé le Pacifique avant de débarquer à San Francisco, dans le pire dénuement. Julie Otsuka raconte le brutal déracinement de ces geishas de la misère qui trimeront dans les champs ou qui serviront de bonniches à la bourgeoisie. Au-delà du témoignage, ce récit fascine par sa puissance poétique : un magnifique lamento où vibre une voix durassienne. L’auteure rend compte d’une histoire méconnue, celle, jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, des Japonaises arrivées en Californie au début du XXe siècle pour y épouser des Japonais qu’elles ne connaissent pas. La forme choisie, une suite d’énumérations, peut sembler rebutante, mais elle permet de rendre compte de la variété des parcours ; l’auteure le fait de manière très évocatrice. Une façon originale de lire une page d’histoire.
Le Canapé rouge Sunset Limited
Recommandé par Bernard
Michèle Lesbre Editions S. Wespieser
–
R LES
Recommandé par un lecteur de Montréal
Recommandé par un lecteur de Montréal
Petit bouquin plein de tendresse. Tendresse de cette femme pour la voisine d’en bas. Pour qui elle fait des lectures. Ces propos alimentent ses souvenirs et lui permettent de vivre le quotidien. Tendresse pour les gens qu’elle croise durant le voyage en train qui devait la conduire auprès d’un ancien amoureux. L’imagination de la jeune femme est aussi l’exemple d’un imaginaire débridé: pour sa vieille voisine, certes, mais pour elle aussi .Nous sommes indifférents à notre imagination : elle est là ou pas, on la met en éveil ou pas. À réfléchir. À recommander
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BM Blues Françoise Bourdin Éditions Belfond – R BOU
Recommandé par Jacqueline
Hugo de Chaley, jeune homme de 22 ans, issu d’une famille bourgeoise et aisée, sa vie toute tracée, mais pas celle qu’il a choisie. Mais suite à un drame, Il quitte tout du jour au lendemain et va rencontrer au cours de ses errances Thève un industriel bourru privé de son permis de conduire qui va lui proposer de devenir son chauffeur.Une étrange relation va se nouer entre ces deux êtres que tout oppose dans cet habitacle étroit où ils passeront la majorité de leur temps. J’ai beaucoup aimé ce livre et l’histoire m’a fait penser au film « Intouchables », bien que l’histoire soit complètement différente.
La vie rêvée d’Ernesto G. Jean-Michel Guenassia Éditions Albin Michel – R GUE
Caryl Férey Éditions Gallimard – R FER
Recommandé par Lila
Siri Hustvedt Editions Actes Sud – R HUS
Recommandé par Nathalie
Il y a parfois des circonstances dans lesquelles un homme doit partir seul sans pouvoir expliquer à son fils pourquoi il est important qu’il fasse ce voyage seul. Au petit matin, c’est donc seul que Fedia prend sa barque et remonte le lac puis la rivière. Dans sa poche se trouve une petite boîte contenant, le lecteur le comprend rapidement, les cendres de quelqu’un de cher. Une femme ? Un parent proche ?
Christian Bobin Éditions l'Iconoclaste – R BOB
Recommandé par un lecteur de Montréal
Bobin nous offre quinze récits lumineux, même s’il nous parle beaucoup de la mort. Son regard de poète transfigure notre quotidien. Il est amoureux de la nature, de la vie et des êtres. On retrouve, dans ce volume, une longue lettre écrite à la main à sa bien-aimée « la plus que vive » ; on constate qu’elle l’habite au fil des jours. Malgré cette douloureuse absence, Christian Bobin a la touche pour nous inviter à célébrer la VIE. Bobin nous apprend que le silence des morts est le même que celui des fleurs. Ce très beau livre est lumineux. Bonne lecture !
La Faille souterraine et autres enquêtes Recommandé par un lecteur de Montréal
Le roman se déroule trente ans après la fin de la dictature militaire en Argentine. Les protagonistes évoluent dans un univers dangereux où les militaires, qui ont réussi à échapper à la justice, continuent d’utiliser les moyens de torture qu’ils connaissent trop bien. Noir et barbare. Mais sans doute pas plus noir et barbare que ce qu’ont vécu les Argentins pendant la dictature. Et avec les pistes qui restent ouvertes, j’ai bien l’impression que ce roman pourrait avoir une suite.
Elégie pour un Américain
Hubert Mingarelli Editions le Seuil – R MIN
L’Homme-joie
J’aurais bien aimé rencontrer Joseph Kaplan, parler avec lui, l’écouter raconter les années 30, sa vie d’étudiants à Prague, Paris...C’est un roman qui se lit d’une traite, histoire d’amitiés et d’amour sur fonds des grands événements tragiques du siècle. C’est un roman captivant, dans lequel on retrouve quelques personnages du « Club des irrésistibles optimistes » Que vous dire de plus pour vous donner envie de le lire, ouvrez le livre et faites connaissance avec Joseph Kaplan et son histoire. J’ai été transportée par l’histoire et vraiment, j’étais triste de quitter Joseph Kaplan. Il est des livres dont on voudrait qu’ils n’aient pas de fin.
Mapuche
La promesse
Recommandé par un lecteur de Montréal
L’auteure courtise le thème de la famille, de l’immigration et des valeurs morales de chacun. Où est donc la ligne qui protège la vie privée ? Élégie certes, une lecture tout en mélancolie dégagée par le personnage principal qui se voit confronté à des réalités inavouées de ses relations proches et les siennes dévoilées par un photographe impertinent qui le confronte avec l’autre lui-même. Un rythme qui retient l’attention du lecteur sans jamais le plonger dans la tristesse, un petit blues de vendredi soir. .
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Henning Mankell Éditions Seuil – R MAN
Recommandé par un lecteur de Montréal
Dans ce recueil de longues nouvelles, Mankell nous révèle des épisodes de la vie de Wallander, avant le 8 janvier 1990, début de la série sur le commissaire Wallander. Pour les lecteurs qui ne connaissent pas encore Mankell, ce livre sera une superbe initiation à ses thèmes favoris et à son style épuré. Pour les amateurs, ce Mankell, c’est du bonbon.
La pluie ne change rien au désir Véronique Olmi Editions Grasset – R OLM
Recommandé par Bernard
l’attachement qu’on porte à ce roman vient du style de Véronique OlmiI. Sa plume donne puissance et souffle à cette histoire. Le vocabulaire est en harmonie avec le sujet. La phrase est courte, haletante, parfois désaccordée parce que cette femme a été douloureusement cabossée. C’est un travail d’orfèvre qui sculpte le roman, comme la vague incessante, inhabituelle, colorée, sensuelle, parfumée, sauvage ou tendre vient lentement dessiner le rocher. À recommander
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Des vents contraires Oliver Adam Éditions de l'Olivier – R ADA
Recommandé par un lecteur de Montréal
Olivier Adam n’est pas l’auteur le plus rigolo que j’ai lu et c’est peu dire. Mais quelle écriture ! Malgré tous les coups durs que son personnage encaisse, il réussit toujours à tenir le coup en s’accrochant à ses enfants. Est-ce que ce roman finit bien ou mal ? Je crois qu’il ne finit pas. Résumé : « Parce que son épouse a disparu un beau jour sans crier gare, parce que tout espoir s’est évaporé, Paul Anderen décide de repartir à zéro avec ses deux jeunes enfants. Direction Saint-Malo, la ville de son enfance, et une petite maison qui surplombe la plage. Ni lui ni les enfants ne peuvent cependant s’arracher aux souvenirs du passé. Se reconstruire est une lutte de tous les instants. »
Les vies privées de Pippa Lee Rebecca Miller Éditions Seuil – R MIL
Recommandé par Adja
Une mère de famille et une épouse aux premiers abords irréprochable qui révèle ensuite une personnalité plus complexe voire totalement névrosée a été plus qu'exploitée mais "Les vies de Pippa Lee" reste une lecture intéressante où l'on ressent beaucoup d'empathie pour l'héroïne. Ce roman se lit facilement et agréablement. Rebecca Miller qui est également réalisatrice et scénariste a écrit un texte très visuel que l'on sent prêt à être adapté au cinéma (ce que l'auteur a d'ailleurs fait).
La Délicatesse David Foenkinos Éditions Gallimard – R FOE
Recommandé par un lecteur de Montréal
Ce roman m’a permis de découvrir un auteur qui a du nerf dans son écriture et qui sait maintenir un équilibre entre le désespoir du deuil et la vie qui doit continuer. Intéressant. Nathalie et François sont heureux, ils s’aiment et semblent avoir la vie devant eux… Mais, un jour, la belle mécanique s’enraye. François décède brutalement. Une histoire toute en délicatesse...
Disgrâce John Maxwell Coetzee Editions Seuil– R COE
Recommandé par un lecteur de Montréal
David Lurie, 53 ans, tombe en disgrâce parce qu’il a fait l’amour à une jeune étudiante de sa classe. Il s’explique en disant que c’est une poussée, une pulsion masculine qui l’a attiré vers cette frêle jeune fille. Il reçoit un blâme de l’université du Cap, refuse de s’entendre avec les autorités et est congédié. Angoissé, perdu dans ses façons de vivre ses pulsions, David finira ses jours en aidant une femme qui tient un refuge d’animaux. Un livre à lire, perturbant.
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Sévère Régis Jauffret Editions le Seuil – R JAU
Recommandé par Adja
Le 29 février 2005, le corps d' Edouard Stern, banquier français renommé et richissime est retrouvé sans vie. La veille, lors de jeux sado-masochistes auquel il s'adonnait avec sa maîtresse, habillée d'une combinaison en latex, celle-ci l'a abattu à l'aide d'une arme à feu. Régis Jauffret qui a suivi le procès s'inspire de ce fait divers pour écrire un roman à travers les yeux de la meurtrière.Je n'ai pas du tout compris la démarche de Régis Jauffret! Il dit ne pas avoir écrit pour provoquer de l'empathie envers le personnage féminin inspiré de Cécile Brossard ou envers sa victime. Mais qu'a-t-il voulu faire? En préambule de Sévère, il s'explique ainsi "Je suis un romancier, ,je mens comme un meurtrier. Je ne respecte ni les vivants ni les morts, ni leur réputation, ni la morale. Surtout pas la morale." Tout est dit. Le texte de Jauffret est d'une superficialité affligeante d'où rien ne ressort à part peut-être le sentiment de s'être offert une bien sévère punition avec cette lecture décevante.
Mémoire de mes putains tristes Gabriel de García Márquez Éditions Grasset – R MAR
Recommandé par un lecteur de Montréal
Un vieux journaliste décide lors de l’anniversaire de ses 90 ans de s’offrir une folle nuit d’amour avec une adolescente vierge. La tentation de Lolita, de l’obscène. Il est culotté, ce Marquez de nous proposer une amorce de roman pour vieux libidineux pédophile. Cet homme « laid, timide et anachronique » est un pur solitaire et, de toute sa vie, n’a eu de relations sexuelles qu’avec des femmes qu’il payait rubis sur l’ongle. Amorce scabreuse, s’il en est, que Marquez transmue en une véritable fable amoureuse toute platonique. Ça fleure bon, ça grouille et ça grenouille comme dans tous les romans de Garcia Marquez. Par l’auteur de Cent ans de solitude (1967) et de L’Amour au temps du choléra (1985), deux livres qu’il faut lire absolument.
Rue des voleurs Mathias Enard Editions Actes Sud – R ENA
Recommandé par Lila
C’est un voyage dans le temps et l’espace que l’on découvre dans ce livre. La 4ème de couverture donne déjà un très bon résumé du livre alors je ne vais pas me ridiculiser en tentant d’en écrire un. J’ai juste envie de vous donner envie de lire car c’est un voyage dans le temps et l’espace que l’on découvre dans ce livre.IL nous parle du « Printemps arabe », d’espoir, d’intégrisme, des indignés, de polars, de liberté, de poésie mais aussi d’un grand voyageur arabe IBN BATTUTA. Il nous parle de tout ça avec talent. A lire ce très beau roman contemporain sur la folie du monde, des hommes, d’exil intérieur, de solitude, de fidélité et d’humanisme. Profond, intelligent, un beau et grand moment de lecture.
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