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FURIE d’ÉLÉPHANT POPULATION et CULTURE UNE VIE DE
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EDITORIAL La Pendjari ou le royaume du « big des bigs five » ? Le Parc National de la Pendjari au Bénin à l’instar des autres les plus en vue en Afrique, reste une fascination pour ses visiteurs. Tellement, sa grandeur et surtout sa richesse en espèces de toutes sortes laissent perplexe ! Et lorsque le touriste au terme d’un safari drive s’écrie triomphalement avec joie et émotion : « … c’est merveilleux ; j’ai tout vu », cela signifie que le buffle, le lion et l’éléphant étaient au rendez-vous. Autrement, il dira : « j’ai tout vu, sauf… ». Que représenterait donc une réserve sans la présence de ces trois espèces emblématiques de la grande faune africaine ? Je ne dirai pas « rien », mais plutôt je vous laisse constater un grand manque à gagner tant pour le
Directeur Ali Djafarou TIOMOKO Rédacteur en Chef C. Aristide TEHOU Reporteur Principal Cosme KPADONOU Secrétaire de Rédaction A. Abilé ATITIHOUN Marketing Cosme KPADONOU Editeur ProCGRN/ GTZ Diffusion DPNP BP. 32 Tanguiéta Republique du Bénin Tel./Fax. : +229 23830065 E-Mail : contact@pendjari.net www.pendjari.net Photographies : Guenay ULUTUNÇOK Cosme KPADONOU Udo LANGE Nous tenons à remercier M. Jean François Magne (©C.F.MAGNE) pour la cession gracieuse des photos dans notre édition précédente Format de texte et layout : Mediaproduction www.mediaproductiononline.de
touriste que pour le parc concerné. Heureusement que le Parc
Dans le prochain numéro à paraître en novembre 2008
vivier dans la sous-région tant par l’abondance de ses ressources
National de la Pendjari continue de tenir sa réputation de réserve riche en spectacles impressionnants de troupeaux de buffles. En effet, il n’est pas rare de rencontrer ensemble plus de cent (100) têtes de ces robustes. Il en est de même du cheptel des lions dont le regroupement envoisine une quinzaine voire une vingtaine autour de la seule mare Bali ; ceci surtout en saison sèche. Depuis environ une demie décennie, la colonie des éléphants n’a cessé de croître dans les aires protégées de la Réserve de Biosphère de la Pendjari, faisant de celle-ci, le royaume du « big des bigs five. » Cet ensemble de ressources fauniques aussi riches que variées fait du coup du Parc National de la Pendjari, une réserve dont la notoriété s’est considérablement accrue ces dernières années. Un potentiel qui fait chaque jour de la destination Pendjari, une destination de plus en plus prisée. Ce qui lui fait toujours valoir son slogan bien connu de «Destination 100% Nature. » En témoigne l’évolution spectaculaire du nombre de touristes qui est passé de moins de 3000 en 1999 à plus de 6000 en 2007. Comme quoi ; à bon vin, point d’enseigne ! Le Parc National de la Pendjari reste donc un joyau, que dis-je ? un que par la densité de ses pachydermes (0,4 ind./km) caractérisés par la présence de petites défenses avec une taille moyenne des groupes d’environ 12 individus. Et c’est à juste titre que ; Chers Lecteurs, nous consacrons l’édition du présent numéro de votre magazine exclusivement à la vie du « big des bigs five » ou encore au géant de la Pendjari. Bonne lecture donc à toutes et à tous ; et
LE FEU
bienvenue au royaume des colosses !!! Ali Djafarou TIOMOKO
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SOMMAIRE Thème
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une vie de L’éléphant
Reportage
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Furie d’Eléphant
Population/Culture
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L’éléphant : perception des populations riveraines de la Pendjari
En bref
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SITHO : un instrument de promotion de la destination Afrique Atelier de Concertation sur le recensement du lion dans le Complexe WAP
Boussole
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Destination Pendjari : comprendre pour mieux choisir
Informations sur le Parc
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THÈME
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UNE VIE DE L’éléphant Aristide TEHOU L’éléphant encore appelé dans le langage scientifique loxodonta africana reste incontestablement le plus géant des animaux du Parc National de la Pendjari : trois mètres de long et un poids atteignant parfois six tonnes. La Réserve de Biosphère de la Pendjari regorge d’une très grande population de ces pachydermes munis de petites défenses. La cohabitation de ces animaux avec les populations résidentes de la Réserve de Biosphère de la Pendjari n’est pas toujours chose aisée. car les dégâts causés par les éléphants aux cultures entraînent souvent des plaintes de la part des paysans. Ce qui souvent occasionne de lourdes pertes pour les riverains qui n’hésitent plus à mettre en danger la vie de ces colosses. Mais seulement voilà ! Leur handicape réside dans l’existence de lois nationales et internationales qui protègent intégralement la vie de leurs « bourreaux ». Au-delà de sa nuisance due à son rôle jugé dévastateur, la présence de l’éléphant dans une région permet non seulement la fertilisation du sol mais aussi la régénérescence de plusieurs variétés d’arbres fruitiers grâce à la composition de son régime alimentaire.
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L’essentiel à savoir ! La taille du géant de la Pendjari a des avantages évidents sur sa sécurité en brousse. En effet, il n’y a guère d’animal qui s’attaque aussi facilement à un éléphant. L’éléphant adulte est 2 fois plus long (3 mètres) que l’éléphanteau (1,5 m). Son poids est d’environ 12 fois plus grand (500 kg x 12 = 6000 kg). Notons au passage que L’éléphant meurt souvent de faim entre 50 et 60 ans après l’usure de ses dents. La définition scientifique du terme « loxodonta », signifie : « aux dents de biais ». Les défenses ne sont pas des canines mais des incisives supérieures prolongées. Elles sont utilisées pour fouiller le sol, casser les branches ou affronter un ennemi. Rarement égale des deux côtés, l’usure de ces incisives permet de distinguer les éléphants droitiers des gauchers. La particularité de nos éléphants est la présence de petites défenses. Il faut signaler que la population des éléphants de la Réserve de Biosphère de la Pendjari
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est la plus importante de toutes les aires protégées du Bénin. La densité moyenne des éléphants du Parc National de la Pendjari est d’environ 0,4 ind. / Km avec une taille moyenne des groupes d’environ 12 individus. L’éléphant ou le plus gros herbivore de la Pendjari? Un éléphant ne saurait se permettre d’être exigent en matière d’alimentation si tant est qu’il veut avoir assez à manger. C’est pourquoi les éléphants s’adaptent très facilement à leur milieu de vie. Il n’y a guère d’autres herbivores qui se nourrissent d’une si grande quantité de plantes de diverses espèces ou de diverses origines. Il peut ainsi trouver à manger dans divers types d’habitats. L’éléphant est à l’image d’un « bulldozers ». Vivant, il arrache des arbres, terrasse les herbes et buissons, aménageant ainsi les clairières. Seule une partie des plantes arrachées et écrasées est consommée par ce gros herbivore. La plus grande partie restante pourrit
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pour donner plus tard de l’humus qui servira pour la fertilisation du sol. D’un autre côté, la nourriture à peine digérée par le pachyderme est répandue à travers les excréments dans la savane. C’est par tonnage que de « l’engrais naturel » est de la sorte dispersé dans les zones ouvertes ; ce qui est favorable au développement des herbes et des microorganismes du sol. La couverture herbeuse écrasée en permanence forme une sorte de moquette enchevêtrée qui retient bien l’eau. Ces excréments contribuent dans une large mesure à répandre les arbres qui produisent des fruits. En effet, les excréments de nos pachydermes contiennent des graines non digérées des fruits consommés. Ces graines bien enrobées dans le fumier, bourgeonnent là où l’éléphant les a lâchées, donnant ainsi naissance à un nouvel arbre. L’éléphant passe beaucoup plus de temps que les autres animaux à s’alimenter : une dizaine d’heures au moins pour mâcher sa nourriture. Son alimen-
tation est essentiellement composée de branches, de feuilles et de fruits. Un habitat conditionné par l’alimentation Si dans la savane, la nourriture venait à manquer, les éléphants se retirent dans les autres habitats. Ils y créent de petites clairières où l’herbe et toutes sortes de végétaux prospèrent. Pendant ce temps, la savane peut se régénérer, et buissons et arbres repoussent. Quand les éléphants retournent dans les régions ouvertes, la clairière se referme. A long terme, les éléphants maintiennent donc l’équilibre entre savane et forêt. Leur mode de vie apparemment destructeur crée une végétation variée qui fait bien vivre d’autres espèces animales dans la réserve. Dans les savanes boisées, forêts sèches et galeries forestières, on constate que les éléphants apportent une contribution non négligeable au rajeunissement et au maintien du couvert végétal et de l’arborisation naturelle. En conclusion, les éléphants
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sont de véritables aménagistes, et leur intervention qualifiée de brutale dans le couvert végétal par certains finit par être bien « digérée » par les écosystèmes à condition que les dimensions de l’espace et du temps dans lesquelles les éléphants évoluent ne soient pas modifiées. L’éléphant : un animal à fécondation particulière La grossesse chez les éléphants dure environ 22 mois, et il faut compter 1 à 2 ans entre la naissance et la conception suivante. Ce n’est donc que tous les quatre ans environ que la femelle donne naissance à un petit. Ce qui donne un total de 8 à 9 petits par femelle, puisqu’elle est féconde pendant une durée totale de vie estimée à 35 ans. Mais il est important de souligner ici que seulement 4 de ces petits atteignent l’âge adulte, et la moitié environ est mâle.
Effectifs minima des Elephants 1800 1600 1 00 1 00 1000 800 600 00 00 00
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Quelques rudiments du langage éléphant « Je suis inquiet » : se traduit par un claquement d’oreilles « Les choses ne vont pas se passer comme ça » : les pieds frappent le sol en soulevant de la poussière « Otes toi de mon chemin » : barrissements « Celui qui touche à mon enfant, je le tue » : barrissements et trompettes « La vie est belle, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes » : un bruit continu à la limite entre grondement et ronronnement
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Le Parc National de la Pendjari, une expérience de gestion communautaire au service de la nature Damien SIBILI En poste dans le cadre d’un projet ayant pour objectif à terme, la contribution à l’amélioration de la gestion durable des ressources naturelles en Afrique centrale, j’ai dû profiter de quelques jours de congé pour rendre visite à des amis au Bénin. Un collègue qui travaillait pour le CENAGREF, m’a mis en contact avec le Directeur du Parc National de la Pendjari en la personne de M. Djafarou Ali TIOMOKO, ceci, afin que je profite de mon séjour pour avoir des échanges d’expériences avec le Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF).
Malgré son absence, le Directeur a mis à notre disposition les moyens nécessaires pour une visite complète du parc et de ses structures de gestion. Grâce aux explications claires du Chef Service surveillance et aménagement, M. Amadou ATCHAKPA, cette visite guidée fut très riche en échange et découverte. Après une rapide présentation de l’antenne régionale du CENAGREF à Tanguiéta, nous voilà partis ! Première escale, premier constat : les animaux sont là !… et même au-delà de nos espérances : éléphants, bubales, cobes de Buffon, buffles, singes, oiseaux de
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toutes sortes, le craintif damalisque… et même un lion ! L’expérience a été tout simplement fantastique, est donc l’occasion pour nous de lever un coin de voile sur une idée reçue : le parc peut être bel et bien visité toutes les périodes de l’année avec une qualité de vision excellente. De toutes les explications fournies sur place, je retiendrai deux éléments majeurs qui font du Parc National de la Pendjari une référence certaine. D’abord, la zone cynégétique est gérée en bonne intelligence et de concert avec les populations locales. Elle assure un revenu non négligeable au CENAGREF et aux populations riveraines. Ce qui est encore plus édifiant pour moi, c’est que la synergie d’action qui existe entre le réseau des AVIGREF couplée avec l’implication effective des populations riveraines dans la surveillance de la réserve au travers de l’organisation de patrouilles communes avec les éco-gardes reste un gage de parfaite réussite pour la conservation effective et
durable du parc. Je saisis donc l’occasion pour remercier à nouveau toues les personnes qui ont contribué à la construction du souvenir mémorable que reste pour nous, la visite du Parc National de la Pendjari au Bénin. Amis Lecteurs, rendez-vous au Parc National de la Pendjari en toute période de l’année et vous ne serez pas déçus !
Damien SIBILI
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REPORTAGE
Furie d’Eléphant Cosme KPADONOU
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Un après-midi du mois de Mai, je revenais fatigué du poste de contrôle de Arli après une journée de travail chargée. A l’image d’un pèlerin, je dois suivre cette piste latéritique qui mène à travers baffons, hautes herbes, détours et villages environnants du Parc avant de pouvoir me rendre à la maison. La maison ! Rien qu’à penser à cela, j’ai envie de ne plus retourner dans cette ambiance qui commence sérieusement par m’étouffer. C’est mon grand-père qui avait raison quand il me disait que le mariage est une école de la vie. 15
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Je ne pouvais pas rouler lentement car il n’est pas conseillé d’emprunter ce chemin à la tombée de la nuit à travers le Parc. Pour évacuer le stress, je m’efforçais à me souvenir de mes aventures les plus amusantes. Oh ! Que c’est fou la façon dont je me comportais avec les filles durant ma jeunesse.. ! J’étais au fond de mes pensées et souriais de ce qui me venait à l’esprit quand à l’amorce d’un virage, je vis un spectacle inhabituel. Une grande masse brune était là et semblait guetter mon passage. Au fur et à mesure que j’avançais, la masse semblait se rapprocher de la piste. Mon état d’extase me faisait croire à un mirage et j’avançais toujours. Plus je me rapprochais davantage dudit mirage, plus il devenait réel. Avec plus d’attention, je me suis rendu compte que la géante masse à la couleur cendre était un éléphant qui me chargeait. Conscient de la situation à seulement quelques trente mètres du danger, je n’ai eu autre alter-
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native que de laisser la piste pour rentrer dans la brousse avec ma moto qui me le permettait. C’était une moto cross rouge au ronflement à peine audible et qui était conçue pour être maniée dans de pareilles circonstances. Dans ma fuite, je me suis retrouvé sur la trajectoire de l’éléphant qui semblait alors aller plus vite que ma fidèle moto qui plus d’une fois, m’a déjà aidé à réussir des poursuites spectaculaires dans les brousses de ce même Parc ; ceci pour des arrestations de braconniers et autres personnes en infraction. Vu les réalités de l’heure, j’ai dû sauter dans le vide, abandonnant mon fidèle serviteur à la merci de ce géant qui visiblement, cherchait de quoi se mettre sous les pattes. Pendant que la moto roulait toute seule, je me suis relevé rapidement pour prendre une autre direction. Aidé en partie par mon uniforme qui me permettait de me fondre dans la verdure du Parc, je n’avais qu’à me trouver un abri et en bon forestier, me mettre dans une
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position de vent favorable. A cause sûrement de la couleur rouge de la moto, l’éléphant l’a suivi dans sa course jusqu’à ce qu’elle se renverse quelques mètres plus loin du point où je l’avais abandonné. Arrivé auprès de la moto, il a rodé autour et ensuite a posé sa patte avant droite sur elle, la tâtant avec sa trompe comme comprenant les bruits du moteur qui vrombissait toujours. Quelques petites minutes après, le moteur s’arrêta. J’ai cru que juste après que le moteur se soit coupé, mon challenger allait se replier mais erreur ! Il s’est maintenant assis près de la moto et semblait attendre patiemment mon retour. Etant toujours en position de vent favorable et bien camouflé, je n’avais autre choix que de supporter cette attente qui commençait par se faire longue car le colosse auscultait dans les moindres détails tous les mouvements de son entourage dans lequel malheureusement je me trouvais. Toute ma garantie était ce vent an-
gélique qui continuait à souffler du géant vers moi, l’empêchant ainsi de me localiser dans son rayon. De ma dernière sanction de manoeuvrage à l’Ecole Nationale des Officiers de Toffo lors de mon passage du grade d’Officier Ingénieur des Eaux et Forêts, homologue Capitaine de l’armée, à ma dernière opération de perquisition dans ce même Parc, ceci n’avait pas d’égal. Rien que de penser à ce qui allait se passer par une petite maladresse de ma part me faisait frissonner. Je pensais à mille et une choses à la fois. Je me suis même reproché le fait d’être parti fâché de la maison en claquant la porte comme je l’avais fait ce matin. Si je pouvais retourner dans le passé, j’allais offrir à mon épouse un joli sourire et bénir chacun de mes enfants la main sur leur tête, car je viens de me rendre compte que l’au-delà n’est que la porte d’à côté, et qu’à tout instant, on peut la franchir de gré ou de force. Dans un laps de temps, plusieurs idées m’ont traversé l’esprit
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POSTER
Marché à Tanongou
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quand subitement, j’ai ressenti en moi un espoir venu d’où je ne sais. J’ai repris mes esprits et je me suis rappelé qu’une autre équipe de mes collaborateurs devait passer au même endroit dans le cadre des descentes hebdomadaires. J’ai commencé par reprendre espoir et ce n’est que deux heures d’horloge après que j’aperçu une 4x4 land cruiser familiale blanche avec un porte-bagages sur le toit ; c’était notre véhicule de patrouille. Mon challenger a aussitôt repéré le véhicule et au même moment, s’est mis de nouveau à charger. Mes collaborateurs ont vite fait de comprendre la situation et ont deviné ma présence dans les parages. Comme dans un exercice qu’on a l’habitude de répéter sur notre base pour des cas de sauvetage du genre, on a fait diversion avec le véhicule pour pouvoir libérer la moto prise en otage par le pachyderme. Ne pouvant poursuivre deux lièvres à la fois, et ayant trouvé un autre adversaire qui semble
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visiblement opter pour l’affrontement, l’animal s’est détourné de ma moto ; ce qui m’a permis d’aller la chercher à toutes enjambées. Pendant que continuait la diversion, j’ai manié ma moto qui, comme pour me donner une fois de plus la preuve de sa fidélité, a démarré en un demi-coup de manivelle. Je suis revenu sur la piste principale puis j’ai eu le temps de m’éloigner un peu plus des lieux. En bons Forestiers assermentés et Protecteurs de la faune, nous avons par la même diversion pu remettre le géant sur le sens centripète du Parc pour que dans sa rage d’affrontement, il ne puisse sortir de la réserve au risque de se faire abattre par les populations des villages environnants. Par des techniques propres à notre corps, cet exercice a été une réussite. Le colosse, fier d’avoir tenu en respect tous les éléments de son entourage, a dû tout déçu, reprendre la route du Parc faute d’un challenger plus courageux.
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Comme quoi, la guerre est terminée faute de combattants. En réalité, un éléphant n’est pas aussi agressif comme on peut le penser. Néanmoins, il n’aime pas la grande proximité de l’Homme car, il sent sa sécurité menacée. Si je m’étais vite aperçu de la présence du colosse, je me serais arrêté à une distance raisonnable pour signifier ma soumission. C’est après l’événement que je me suis rendu compte de ma propre erreur et de mon manque d’attention qui ont failli m’être fatal. Avec le véhicule, nous avons roulé en convoi et il sonnait 19 heures lorsque nous avions fait notre entrée à Tanguiéta. Sans détours, je me suis rendu à la maison où j’ai salué mon épouse avec une joie qui me venait du fond du cœur, à la suite de quoi, j’ai béni chacun de mes trois enfants. Quelques minutes plus tard, j’étais à table et contre toute attente, c’était de la patte de maïs accompagnée de la sauce de légumes qui était le
menu de la soirée. La qualité du repas m’a donné l’impression que, seule mon épouse a le secret de ce plat qui constitue la base de l’alimentation au Bénin. J’ai mangé à ma faim sans penser au passé ni au futur. Je venais d’avoir la preuve qu’à chaque jour, suffit sa peine. L’autre leçon à retenir : prudence est mère de sécurité surtout au royaume des pachydermes.
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SOUVENIR
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Peluche 5000f CFA Casquette 3000f CFA Tee-shirt 1500f CFA Carte postale 250f CFA Porte-clés 1000f CFA Couteau de poche 5000f CFA
EA
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DPNP B.P. 32 Tanguiéta République du Bénin Tel./Fax. +229 83 00 65 E-Mail: pendjari@gmx.net www.pendjari.net
Carte de la Pendjari 500f CFA
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POPULATION/CULTURE
L’ELEPHANT : PERCEPTION DES POPULATIONS RIVERAINES DE LA PENDJARI Djibrila SALAOU L’Eléphant dans presque tous les villages riverains de la Réserve de Biosphère de la Pendjari est considéré comme un animal mythique, un être humain sinon, pris comme totem. De ce fait, l’éléphant est craint par tous les clans des populations riveraines. Ainsi, la chasse aux éléphants n’est pas une activité laissée à la portée de tous les chasseurs. Elle est exclusivement réservée aux chasseurs appartenant à un cercle restreint de clans détenteurs d’un pouvoir spécial. Les différentes parties du corps d’un éléphant notamment la peau, l’os et les excréments ont des vertus spécifiques notamment pour l’accroissement de la productivité, la lutte contre la famine, la guérison de certaines maladies et la protection contre les
mauvais esprits ou pour conjurer les mauvais sorts. L’Eléphant, l’animal totem de certains clans Si la viande de l’éléphant est consommée par la majorité des clans des populations riveraines, d’autres clans tels que ceux des gourmantché qu’on ne retrouve maintenant que dans les villages de Kaobagou et Firou (Commune de Kérou) et des berba ou moutitiba qui vivent dans les villages de Dassari, Nagasséga, Sétchédiga et Porga (commune de Matéri) ont en commun l’éléphant pour totem compte tenu du service rendu par ce dernier à leurs ancêtres. En effet, selon la tradition gourmantché, dans les temps jadis, un groupe de chasseurs a eu
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soif au cours d’une partie de chasse. Ils ont cherché en vain un point d’eau pour se désaltérer. Au creux du désespoir, l’un des chasseurs s’était levé pour tenter une fois encore sa chance de trouver le précieux liquide. Mais dans sa recherche effrénée, il a aperçu un éléphant près d’une liane qu’il venait de casser. Après le départ de l’animal, il a semblé à ce chasseur qu’un liquide coulait de la liane cassée. Il s’était rapproché pour mieux voir. C’est ainsi qu’il se convainc que c’était bel et bien de l’eau qui y coulait. Il but suffisamment et alla chercher ses autres collègues qui ont pu se désaltérer à leur tour. Après avoir bu, ce groupe de chasseurs qui a eu la vie sauve grâce à cet éléphant bienfaiteur ne retrouvait plus le chemin de la maison. C’est alors que ces chasseurs d’infortune ont dû suivre les traces de cet éléphant qui les ont conduit à une mare située à quelques encablures de leur village où ils ont pu regagner leur domicile. Donc par deux fois de suite, cet éléphant a sauvé ces chasseurs de la mort et du danger. C’est
en souvenir de ces bienfaits inoubliables que ces chasseurs et les membres de leurs clans respectifs ont érigé l’éléphant au rang de totem. Quant à la tradition berba, la légende raconte qu’à l’époque des razzia, les moutitibas (clan ayant pour totem l’éléphant) dans leur fuite contre les envahisseurs qui les poursuivaient, ont eu la vie sauve grâce à un troupeau d’éléphants qui a surgit pour s’interposer juste après leur passage, effaçant du coup leurs traces que sui-vaient leurs ennemis qui, arrivés sur les lieux n’ont pu les repérer et étaient obligés de rebrousser chemin. La chasse aux Eléphants : une affaire de clans Selon certaines traditions, l’éléphant était un animal mythique, donc doté d’une puissance inouïe. Pour l’abattre, il fallait être puissant, sinon, très puissant. Ainsi, depuis lors, la chasse aux éléphants est reconnue et réservée exclusivement à des clans bien connus. En milieu biali par exemple, ces clans
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chasseurs d’éléphants sont les Sakouébas qu’on retrouve dans les villages de Nagasséga, Dassari, Sétchédiga), les Tantibas habitant à Tantéga, les Bames et les Sakoums séjournant dans le village de Koalou. Chez les gourmantché et les Boulbas, les chasseurs d’éléphants sont de tout clan, pourvu qu’ils soient très puissants et maîtrisant tous les rites à suivre avant et après l’abattage d’un éléphant. Selon la tradition, l’abattage d’éléphant se faisait à l’aide de lances empoisonnées. Chaque chasseur est souvent armé de trois lances. Avant d’aller à la chasse, les chasseurs d’éléphants font des cérémonies en se lavant avec les décoctions de certaines plantes pour conjurer d’éventuels mauvais sorts. Ces derniers en allant, sont munis d’amulettes à pouvoirs multiples et ont même le secret des incantations pouvant leur permettre de se transformer en un animal quelconque, de « dialoguer » avec les éléphants et de disparaître en cas de danger. Généralement pour abattre un éléphant, ces chasseurs montent dans
POPULATION/CULTURE
l’arbre et par le biais des incantations, ils attirent le troupeau. C’est alors qu’ils y opèrent leur choix. Le plus souvent, le choix porte sur le mâle dominant à qui ils enfoncent les lances selon le degré de résistance de l’animal. Immédiatement après l’abattage de l’animal, sans chercher à le toucher, ils retournent à la maison pour sacrifier à une autre cérémonie rituelle avant d’informer les habitants du village. C’est alors que, dès le lendemain, ils reviennent en renfort chercher la carcasse de l’animal. Là encore, avant de toucher et de dépecer le gibier, ils l’aspergent d’une potion magique après une série d’incantations afin d’anéantir complètement l’âme de l’animal totem. L’abattage d’éléphant : un acte à visée socioéconomique En abattant les éléphants, les chasseurs recherchaient non seulement de la viande, mais aussi les défenses qui servaient dans la fabrication des colliers. Donc, ces défenses étaient vendues aux clans spécialisés
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dans cet art. Hormis les besoins protéiniques (consommation de la viande), économiques et artistiques (vente des défenses et fabrication des colliers) que permet d’assouvir la carcasse d’éléphant, certaines parties de l’animal notamment : la peau, l’os, le cœur, les excréments mélangés à d’autres produits servent entre autres dans les cultures de maïs, d’igname, de sorgho etc.… pour accroître leur productivité, à lutter contre la famine et le traitement de certaines affections telles que les cauchemars, l’épilepsie, la galle, l’éléphantiasis etc.…, à la protection des enfants contre les mauvais esprits, à la facilitation de la dentition des enfants, etc.…
une certaine protection de l’espèce. Mais aujourd’hui, à la faveur des avancées de la technologie et surtout de la modernisation des institutions sociales, les populations riveraines qui intégraient une protection (même si elle était partielle) de l’espèce ont abandonné cette pratique endogène de conservation. L’éléphant ne fait plus aujourd’hui peur et est abattu avec des armes mo-dernes par les braconniers qu’ils soient du clan des chasseurs d’éléphant ou non ; ceci malgré l’existence des textes nationaux et internationaux consacrant la protection intégrale de l’espèce.
L’éléphant : une espèce aujourd’hui menacée L’éléphant de part ses caractéristiques était considéré comme un être humain. Aussi, son abattage était – il réglementé et soumis à des rites rigides dont certains clans étaient les seuls détenteurs. C’est dire donc que cette forme d’organisation sociale couvait
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revendeuses de bijoux et autres objets d’art ont SITHO : UN INSTRUMENT DE PROMOTION DE LA DESTINATION fortement marqué la présence du Bénin. Au niveau des stands de représentation des pays participants, AFRIQUE Cosme KPADONOU La capitale du Burkina-Faso a abrité du 25 au 28 Octobre 2007 la 4ème Edition du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou (SITHO 2007). L’événement qui se veut un creuset d’échanges entre divers acteurs du tourisme et de l’hôtellerie, offre une nouvelle approche de promotion de la destination Afrique. Ceci en permettant le rapprochement entre les tours opérateurs du Nord et des professionnels africains du secteur. Placée sous le thème : « Tourisme : Genre, Formation et Emploi », cette 4ème Edition du SITHO n’a pas été moins attractive que les précédentes au regard de l’achalandage des stands riches en objets d’art de toutes sortes, en produits de pharmacopée et autres spécialités de l’art culinaire africain. L’occasion a aussi permis à la délégation du Parc National Pendjari de vendre la destination Pendjari aux nombreux visiteurs du SITHO 2007.
la destination Pendjari a été largement vendue aux nombreux visiteurs qui ont eu droit à divers renseignements sur les nombreuses richesses dont regorge le Parc National de la Pendjari. Dans le cadre de l’animation du stand du Bénin, un film documentaire et plusieurs supports vidéo portant sur le Parc Pendjari ont été l’un des grands souvenirs restés gravés dans la mémoire des visiteurs qui, pour la plupart tenaient à avoir une copie de ces précieux documents. De petites séances de travail notamment avec l’office National du Tourisme Burkinabé, l’Agence Africaine du Tourisme et les Tours Opérateurs et autres Agences de Voyages ont meublé les activités de l’équipe de la Pendjari. Des réponses appropriées ont été apportées aux préoccupations des agences de voyages quant au choix de la destination Bénin ; de nouveaux contacts ont été pris et plusieurs idées jetées de part et d’autre dans le cadre de la promotion sous régionale du tourisme et de l’hôtellerie. La participation du Parc National de la Pendjari à cette 4ème Edition du SITHO a été, au-delà de la réussite, une satisfaction pour l’équipe dudit Parc que pour les agences de voyages et les tours opérateurs qui ont massivement répondu à ce rendez-vous d’échanges. Sommes toutes, le SITHO reste dans sa droite ligne de promotion, de professionnalisation et de développement du secteur touristique africain. Pour pérenniser les acquis, le Comité d’Organisation du Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou a fixé la tenue du SITHO 2008 pour la période allant du 25 au 28 Septembre 2008 toujours à Ouagadougou. Pour l’équipe du Parc National de la Pendjari, l’heure est à la cristallisation de toutes les discussions et idées nées des divers échanges lors du SITHO 2007.
Le Bénin n’est pas resté en marge de ce rendez-vous sous régional qui a connu la participation d’une dizaine de pays africains pour un total de 61 stands d’exposition portant sur plusieurs produits des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie. Dans la catégorie art culinaire, le Bénin représenté par les membres de l’Association des Femmes Restauratrices du Bénin, s’est fait nettement remarqué par la mise en consommation de mets très appétissants dont, seules ces femmes ont le secret. Des « mets made in Benin » dont le public a raffolé. Ce savoir-faire inédit à valu aux femmes de l’association un des très convoités prix offerts par le jury mis en place par le comité d’organisation du SITHO 2007 au cours de la nuit des partenaires qui s’est tenue dans la grande salle des fêtes de Ouaga 2000. D’un Nous souhaitons donc longue vie au SITHO pour autre côté, dans la catégorie des arts plastiques ; un véritable décollage des secteurs du tourisme et les sculpteurs, les couturiers stylistes et les femmes de l’hôtellerie dans la sous-région.
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2ème Atelier de Concertation sur le recensement du lion dans le Complexe WAP : Vers une meilleure gestion de l’espèce lion
Aristide C. TEHOU La ville de Kandi dans le département de l’Atacora a abrité le 25 Octobre 2007 les travaux du deuxi-ème atelier de concertation sur la poursuite des recensements et de l’étude scientifique du lion dans le Complexe WAP. Un atelier qui a permis de faire l’état des lieux de l’avancement du programme de suivi des lions du Complexe WAP courant Octobre 2006 et Septembre 2007. D’abord, il a été question pour les participants de faire un bref rappel sur la saison passée notamment sur les résultats de l’atelier du 15 Septembre 2006 à Ouagadougou, capitale du Burkina-Faso. Selon ces résultats, la méthodologie proposée pour le dénombrement et pour le suivi des lions du Com-
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plexe WAP doit être mise en application et évaluée, ceci selon un calendrier bien déterminé. De même, la méthodologie d’étude de l’éco éthologie du lion du Complexe WAP a été adoptée et la prise en charge du processus de dénombrement déterminée. Ce qui doit déboucher entre autres sur un suivi rigoureux de la population des lions suivi des opérations de chasse pour mieux appréhender l’abondance et la tendance de l’espèce ainsi que les menaces et les besoins. Un accent particulier a été mis sur la promotion des recherches scientifiques. Toutes choses qui devraient permettre une meilleure gestion et valorisation du capital des lions du Complexe WAP. Les résultats issus de cette première saison ont fait l’objet d’une validation en fin Août 2007 par l’UICN et le Conseil Scientifique RBTW. Les résultats obtenus en Octobre 2007 dans les trois pays concernés que sont : le Bénin, le Burkina-Faso et le Niger restent largement en dessous des
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espérances. Ces contre- performances sont essentiellement dues au retard observé dans la finalisation des contrats pour les chercheurs juniors ; le retard dans l’acquisition du matériel pour la recherche et l’absence des contrats pour les pisteurs. Au Bénin par exemple, les difficultés sont liées entre autres : au retard dans l’identification du chercheur junior pour le Parc W, le manque de participation du chercheur qui devrait intervenir au niveau du Parc National de la Pendjari sur le programme de suivi. Résultat, aucune donnée de terrain n’a été collectée par ce dernier. Pour remédier à ces insuffisances les unes plus contraignantes que les autres, des propositions et suggestions pour la suite du programme de suivi ont été faites. Pour ce faire, il importe de redéfinir les activités de suivi, revoir les disponibilités réelles en logistiques des composantes, revoir et éventuellement recentrer le rôle des partenaires que sont : Wildlife Society, l’IUCN etc…. Enfin, les participants ont souhaité une reformulation
du calendrier d’exécution des activités. A la fin des travaux de ce deuxième atelier de concertation, et en attendant la poursuite des recensements et du suivi scientifique, une proposition a été faite par le groupe IGF. Cette proposition très pertinente dans le fond comme dans la forme a été adoptée pour un meilleur suivi des prélèvements de l’espèce lion dans les différents campements de chasse.
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QUELQUES RENSEIGNEMENTS UTILES Hôtels Cotonou Bénin Marina Bénin (5 étoiles) Tél : (229) 21 30 41 77 Novotel Orisha Tél : (229) 21 30 42 86 Ouidah La Casa del Papa Tél : (229) 21 49 21 01 Parakou Hôtel Les Routiers Tél : (229) 23 61 04 01 Natitingou Hôtel Tata Somba Tél : (229) 23 82 11 24 Hôtel de Bourgogne Tél : (229) 23 82 24 40 Tanguiéta Hôtel Baobab Tél : (229) 23 83 02 25 Restaurants Le Costa Rica Tél : (229) 21 30 20 09 L’Oriental Tél : (229) 21 30 18 27 Maquis La Résidence Tél : (229) 21 31 39 92 Maquis la Marielle Tél : (229) 21 30 24 89 Compagnies aériennes Air France Tél : (229) 21 30 18 15 West African Airlines Tél : (229) 21 32 34 09 Afrique Airlines Tél : (229) 21 30 30 60 Agences de Voyages / Location de véhicules Sandotour Tél : (229) 21 32 31 34 Afrique Destination Tel : (229) 21 31 57 19 Evénementiel Tél : (229) 21 31 19 36 CBM Voyages Tél : (229) 21 31 49 02 Agence Africaine de Tourisme Tél : (229) 21 31 54 15 Agence Africaine de Tourisme Tél : (226) 50 33 14 44 /45
Hirondelles Voyages Tél : (226) 50 48 02 10 L’Agence Tourisme Tél : (226) 50 31 84 44 Banques Société Générale de Banques au Bénin Tél : (229) 21 31 83 00 Ecobank Tél : (229) 21 31 40 23 Bank of Africa Tél : (229) 21 31 33 13 Représentations béninoises à l’extérieur FRANCE - PARIS 87, Avenue Victor Hugo, 75116 PARIS Tél : (0033) 1 45 00 98 82Fax : (0033) 1 45 01 82 02 ALLEMAGNE – BERLIN Englerallee 23, 14195 Berlin Tél : (0049) 30-23 63 14 70Fax : (0049) 30-2 36 31 47 40 BELGIQUE - BRUXELLES 5, Avenue de l’observatoire, 1180 BRUXELLES Tél : (00322) 374 9192 Fax : (00322) 375 83 26 ITALIE - TURIN Corso Duca Degli Abruzzi, 34 10129 Turin Tél : (00391) 15 90 436 Fax : (00391) 15 02 433 ETATS-UNIS - WASHINGTON 2737, Cathédrale Avenue, 200008 WASHINGTON DC Tél : (001202) 232 66 56 Fax : (001202) 265 1996 Représentations étrangères ayant résidence au Bénin Ambassade de France Tél : (229) 21 30 02 25 Centre Culturel Français Tél : (229) 21 30 08 56 Ambassade d’Allemagne Tél : (229) 21 30 58 31 Ambassade de Belgique Tél : (229) 21 30 38 79 Ambassade des Etats-Unis d’Amérique Tél : (229) 21 30 70 50
Couleurs d’Afrique Tél : (226) 50 34 19 56
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PENDJARI DESTINATION PENDJARI : COMPRENDRE POUR MIEUX CHOISIR Cosme KPADONOU Situé en Afrique de l’Ouest plus précisément en République du Bénin, le Parc National de la Pendjari se trouve à Tanguiéta à l’extrême NordOuest du pays dans le Département de l’Atacora. D’une superficie de 275.000 hectares, il est situé à 600 kilomètres de Cotonou (6 heures de route), à 370 kilomètres de Ouagadougou (5 heures de route) et à 440 kilomètres de Niamey (6 heures de route). Frontalier avec le parc Arly du Burkina-Faso, le parc Pendjari fait corps avec le complexe du W du Bénin qui s’étend au Niger et au Burkina-Faso. Il est ouvert au tourisme toute l’année mais du fait du relief montagneux de la région, son accessibilité est difficile en saison des pluies (Juillet à Octobre). Les travaux en cours pour l’amélioration des pistes devraient permettre d’assurer un accès aisé quelle que soit la période. Plusieurs chemins pour s’y rendre Les touristes venants de Niamey ont la possibilité d’emprunter l’itinéraire : Niamey – Kantchari-Arli – Parc. La même recommandation reste valable pour les touristes en provenance de Ouagadougou (Burkina Faso) et il s’agira de l’axe Ouagadougou – Pama – Porga – Parc. De Cotonou, rendez-vous à la Pendjari Pour les touristes qui n’ont pas à disposition un véhicule, deux entreprises de transport privé desservent quotidiennement la ligne Tanguiéta - Natitingou. Il s’agit de ‘‘Coton’ Bus’’ : (229) 97017040 ou (229) 93692022 et de ‘‘Confort Lines’’ : (229) 21325818 et (229) 95844143. Le départ de Cotonou est pour 7 heures au rond point de l’Etoile Rouge à Cotonou. Le trajet dure 8 heures d’horloge pour un coût total de 8000 F. CFA (réservez de préférence la veille). Arrivé à la destination Natitingou, rendez vous à l’hôtel Bourgogne où se trouve le guichet d’informations du Parc Pendjari. De Cotonou, empruntez l’itinéraire de Savalou (239 km), Djougou (455 km) et puis Natitingou (535 km) ou de Savè (300 km), Parakou (435 km)
INFORMATIONS SUR LE PARC puis Natitingou (650 km). A partir de Natitingou, vous traverserez la chaîne de l’Atacora par une route de 48 kilomètres au paysage impressionnant qui vous conduira de façon majestueuse à Tanguiéta (585 km). Tanguiéta est la dernière ville où vous pouvez faire le plein de carburant et faire d’ultimes courses pour votre restauration. De Tanguiéta, une alternative est la cinquantaine de kilomètre de piste en latérite vous conduira au poste d’entrée du parc à Batia via le village de Tanongou qui abrite une chute d’eau impressionnante. L’autre alternative possible est que vous pouvez emprunter la voie bitumée (60 km) qui vous mènera à l’entrée de Porga. Aux postes d’entrée, les guides touristiques sont à votre disposition pour le guidage et pour vous renseigner sur les réalités du Parc. Aussi, demandez à acheter la carte de la Pendjari (500 F CFA) qui vous permettra de vous situer une fois à l’intérieur de la réserve. Bienvenue au Parc Pendjari ! Passez le poste d’entrée de Batia et ça y est ! Vous êtes au Parc Pendjari. Vous traversez d’abord une partie de la zone de chasse sur 11 kilomètres. Vous remarquez un ancien arboretum de chaque coté de la piste où il y subsiste encore quelques plaques sur les arbres et arbustes. Les oiseaux nombreux, s’envolent à l’approche de votre véhicule. Surpris, un groupe d’animaux est étonné de vous croiser et c’est le galop, un saut par ici ou une fuite par là selon l’espèce et la façon dont vous vous approchez. Non loin sûrement, un solitaire indifférent sera là à quelques pas de vous sans que vous n’ayez remarqué sa présence. Si vous entrez au parc par le poste de Porga, soyez attentif à la végétation que traverse la piste qui va vous mener à l’hôtel de la Pendjari. C’est l’une des meilleures observations botaniques que le parc vous offre sur un peu plus de 125 kilomètres. Après avoir fait quelques circuits dans le Parc, retournez à l’hôtel pour un repos mérité (il est souhaitable de réserver les chambres à l’avance pour ne pas en manquer). Maintenant que vous avez entre les mains toutes les informations nécessaires, touristes de tous les horizons… prêt… ! Partez à la conquête de la destination Pendjari (Bénin) ; Destination 100% Nature !
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Le Parc National de la Penjari
CoopĂŠration
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