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VISITE ENTREPRISE PAESMANS AUTOGROEP 14
from Info Garage Fév'22
by mediasurplus
par trancher. Nous avons opté pour une construction neuve, ce qui nous permet d’aménager et d’installer ce que nous voulons, où nous le voulons.” Une nouvelle approche qui se remarque d’emblée, même si l’on travaille encore d’arrache-pied pour que tout soit prêt fin mars. Le gigantesque showroom est prévu pour accueillir 35 voitures. A côté, l’atelier avec quatre grands portails qui donnent directement accès aux quatre postes de travail. L’accès est en effet primordial aux dires de Wilfried Paesmans: “Nous ne voulons pas perdre de temps à déplacer des voitures qui en gêneraient d’autres. Pour les plans, nous avons fait appel à ‘architekt-nburo’ (bureau d’architectes implanté à Bree) et pour l’aménagement de l’atelier et de la carrosserie, nous avons opté pour un partenariat avec Metalced. Les ponts sont conçus pour soulever des véhicules électriques et tous nos collaborateurs suivent une formation pour travailler sur les véhicules électriques, chacun à son niveau.” Derrière l’atelier et le showroom, le département carrosserie compte deux accès séparés afin de faciliter un flux fluide. Pour Wilfried Paesmans, le rôle du département carrosserie est primordial: “Le département carrosserie sert pour le groupe tout entier. Nous avons même prévu un accueil séparé pour la carrosserie. En effet, les travaux de carrosserie requièrent un suivi et un traitement administratif distincts. Par ailleurs, nombre de ces clients ne sont pas nécessairement des conducteurs de véhicules Renault. Des missions nous viennent souvent des compagnies d’assurance qui voient en nous un partenaire privilégié. Autrement dit, notre carrosserie est ‘multi-marques’. Le département carrosserie est équipé d’une cabine de peinture traditionnelle, flanquée d’un labo de peinture. Sur un des côtés de la cabine et du labo de peinture, nous avons prévu quatre zones de préparation et de l’autre côté, nous installerons une zone ‘smart repair’. Au total, 7 salariés y travailleront, et nous envisageons d’élargir l’équipe jusqu’à compter 12 personnes.”
La location et le partage de véhicules
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Paesmans Groep ne se contente pas d’investir dans des bâtiments, dans l’infrastructure ou encore dans la formation du personnel, puisque le groupe se penche également sur de nouvelles formules de mobilité. C’est ainsi que Share4Mobility a vu le jour il y a un an, et ce en partenariat avec 9 grands groupes de concessionnaires Renault. Ces autres partenaires sont Devos-Capoen, Centre-Automobiles, Autopartners, Groep Kenis, Goupe Goeyens, Neri, Pashuysen, Renault Motors et Valckenier. Share4Mobility est une plateforme de covoiturage qui mise entièrement sur les véhicules électriques (Renault Zoë) et sur une offre de services ancrée localement. Paesmans Groep et les neuf autres partenaires croient au potentiel de croissance de ce marché. Share4Mobility fonctionne en vertu du principe “roundtrip”, le véhicule étant enlevé et déposé au même endroit. Wilfried Paesmans: “Tout évolue: la façon dont l’utilisateur final fait usage d’une voiture, mais aussi la mobilité individuelle. Pour les garages, les services traditionnellement proposés aux clients sont la vente de véhicules – neufs et d’occasion – ainsi que les entretiens nécessaires. Mais aujourd’hui, il n’est plus seulement question de possession d’un véhicule. Nous avons très vite pressenti cette tendance et surfé sur cette vague. Dès 2008, nous avons lancé Autoverhuur Limburg (location automobile). Aujourd’hui, nous proposons dans ce contexte plus de 300 véhicules, aussi bien des voitures particulières que des utilitaires légers. Avec l’arrivée des voitures électriques, l’importance de la location ne fait que s’intensifier. Ainsi, un conducteur de véhicule électrique préfèrera peut-être louer une voiture traditionnelle à moteur à combustion – hybride ou non – pour partir en vacances. Sur de longs trajets ou à l’étranger, cela lui évitera tout souci quant à l’autonomie ou à la recharge du véhicule. Le covoiturage gagne lui aussi du terrain, ce qui a notamment mené à la création de Share4Mobility.” La flotte d’Autoverhuur Limburg est tout à fait actuelle et les véhicules mis hors service peuvent être proposés sur le marché de l’occasion. C’est clair: Paesmans Autogroep est fin prêt pour l’avenir!
Il y a encore un peu de boulot avant l’inauguration fin mars…
Paesmans Autogroep représente cinq garages et ses autres activités concernent la location de voitures et le covoiturage.

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Bibendum goes Green
Une invitation à assister aux Media Days Michelin, organisés au centre R&D mondial de la marque, à Ladoux, sous l’égide du très affable président du groupe, Florent Menegaux, cela ne se refuse pas! Le thème central à l’agenda: la durabilité.
Un pneu 100% durable en 2050
Après une brève visite au musée voisin, ‘L’aventure Michelin’, on a tôt fait de comprendre que l’objectif poursuivi par Michelin foto 1a en b consiste à fabriquer à l’horizon 2030 des pneus composés à 40% de matériaux durables en moyenne, pour arriver à 100% en 2050. Pour relever ces défis, le manufacturier français devra faire appel à toutes ses capacités en termes d’innovation, de développement de technologies et d’écosystèmes de pointe, tout en recherchant une durabilité maximale à chaque phase du processus de développement et du cycle de vie des pneumatiques. Actuellement, un pneu Michelin n’est composé qu’à 28% de matériaux renouvelables - principalement du caoutchouc naturel. Devenir le leader du marché dans le domaine des “pneus verts” , voilà qui peut représenter un solide avantage dans la vague verte actuelle, la sensibilisation à l’environnement y étant un argument de vente convaincant. Parallèlement, cela permet d’être moins dépendant d’un marché pétrolier aussi hypernerveux qu’instable.

The new green
Dès la phase de conception, Michelin opte encore plus résolument pour des matériaux biosourcés ou recyclés (caoutchouc naturel, résines biosourcées, plastiques recyclés, etc). Nombre d’ingénieurs Michelin sont mobilisés sur des projets de recherche menés en partenariat avec des start up, des laboratoires et des universités. Michelin intensifie de la sorte son ambition, à savoir récupérer à partir de déchets des matériaux qui sont actuellement issus du pétrole. Le projet Biobutterfly (mené en collaboration avec Axens, spécialiste de la pétrochimie) a pour objectif de produire du butadiène, un composant du caoutchouc synthétique (25% d’un pneu), et ce à partir d’éthanol extrait de la biomasse. Cette autre molécule de caoutchouc synthétique qu’est le styrène sera extraite des déchets de polystyrène en s’appuyant sur la technologie de la start up canadienne Pyrowave. A son tour, Enviro utilise une technologie brevetée permettant de récupérer le noir de carbone (20% d’un pneu) des pneus usagés décomposés par pyrolyse. Et la société française Carbios, qui met actuellement sur pied une première installation sur le site de Clermont-Ferrand, développe un procédé de recyclage enzymatique qui met en oeuvre une enzyme capable de dépolymériser les PET pour en faire des PET 100% recyclés et recyclables, qui peuvent ensuite servir comme renfort textile du pneu (7% du matériau total).

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Michelin s’engage par ailleurs à réduire l’empreinte environnementale de toutes ses usines de production, tant en termes de consommation de solvants et d’énergie, de déchets générés, de CO2 émis que d’eau prélevée.Depuis 2005, le groupe a déjà réduit son impact de 50%. A l’échéance 2050, Michelin vise à atteindre: • Zéro émission nette de C02 pour toutes les usines du groupe. • Zéro impact sur la disponibilité de l’eau pour les collectivités où le groupe est implanté • L’élimination totale des solvants intégrés à la fabrication des pneus. En matière de logistique, Michelin s’engage à transporter moins, mieux et différemment (vu la covid), ambitionnant ainsi de réduire les émissions de CO2 de la logistique de 15% d’ici à 2030 par rapport à 2018. Michelin développe notamment et progressivement des modes de transport alternatifs tels que les véhicules électriques à batterie et hydrogène ou encore les cargos à voile. Un bel exemple nous en est donné avec un récent partenariat avec Neoline, armateur exploitant de navires à propulsion vélique, pour un transport 100% décarboné.
“Les déchets, une mine d’or”
Le leitmotiv de Michelin – à savoir utiliser tous les pneus jusqu’à la limite d’usure – devrait permettre d’éviter l’utilisation de quelque 128 millions de pneus par an en Europe, ce qui équivaut à une économie de 6,6 millions de tonnes d’émissions de CO2 chaque année. L’enjeu mondial colossal que constitue la fin de vie des pneumatiques est une autre cause d’exaspération, mais aussi une gigantesque opportunité pour le manufacturier tricolore. Chaque année, 1,6 milliard de pneus sont en effet mis au rebut, soit plus de 26 millions de tonnes. A la fin de leur vie, Michelin vise à transformer les pneumatiques usés en matière première, qui sera réintégrée dans la production de nouveaux pneus ou dans de nouveaux objets. Dans ce cadre, Michelin et son collègue Bridgestone ont lancé un appel à l’action pour développer l’écosystème de recyclage des pneus en fin de vie et promouvoir la circularité au sein de l’industrie du caoutchouc.
Les nouveaux pneus Pilot Sport 5 et Primacy4+
Le lancement des pneus Pilot Sport 5 et Primacy 4+, c’est un récent exemple de la concrétisation de cette stratégie en faveur du développement durable. Cette génération de pneus été a été conçue dans l’optique d’une durée de vie prolongée.
Le pneu Pilot Sport5 est adapté pour les conducteurs de véhicules sportifs et les berlines de haute performance. Un test externe de la TÜV, réalisé à la demande de Michelin en maijuin 2021 par DEKRA TEST CENTER sur un véhicule VW Golf 8, en dimension 225/40 ZR18 92Y, révèle que ce pneu été sportif signe les meilleurs résultats par rapport à ses principaux concurrents pour ce qui est de la longévité dans la catégorie sport. Une nappe hybride d’aramide et de nylon ceinture tout la structure du pneu, garantissant ainsi une transmission optimale des instructions de conduite et augmentant le plaisir de conduite. Une autre technologie, baptisée Dual Sport Tread Design, permet d’optimiser la sculpture, avec à la clé de meilleures performances sur sol mouillé (sur sa partie interne) et sec (sur sa partie externe).
La technologie EverGrip est appliquée sur le nouveau pneu Primacy 4+. Cette nouvelle technique combine astucieusement deux couches de gomme afin d’atténuer la perte de profondeur de sculpture et de mieux évacuer l’eau à l’état usé. Ces nouvelles applications contribuent donc nettement à une prolongation de la durée de vie du pneu et donc à réduire son impact environnemental (émissions de CO-2).
