Memisa Info - Un regard sur l'avenir

Memisa Info

me

100iè édition

n° 100 janvier - fevrier - mars 2014

Un regard sur l’avenir

© Bart Ramakers

le nouveau programme triennal 2014-2016

MEMISA INFO

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RD du Congo Au Congo, un soutien structurel est encore nécessaire. Pour fournir des soins médicaux encore meilleurs aux personnes les plus démunies dans le Sud, Memisa redéfinit certains aspects dans son programme 2014-2016.

1 Plus d’aide, moins fragmentée Memisa veut mieux ​​concentrer son aide et réduire le nombre de zones de santé prises en charge de 38 à 31 zones. Le budget total pour les projets au Congo a été augmenté de 19,25%.

2 Quatre zones de démonstration Parmi les 31 zones de santé, quatre (celles de Budjala, Drodro, Mosango et Kisantu) bénéficieront d’un appui supplémentaire afin d’offrir des soins de qualité. À terme, ces centres seront également des centres de formation. La zone de Kisantu a reçu le soutien de la coopération belge pendant plusieurs années, Memisa continue le travail.

Cela nous permettra d’utiliser cette zone comme modèle et lieu de stage pour les trois autres zones de démonstration. Dans un premier temps, les besoins élémentaires seront analysés (infrastructure, eau, électricité). Ce seront ensuite les compétences du personnel qui seront renforcées ainsi que l’organisation du système de soins. D’autre part, les évaluations de cette expérience seront ramenées au niveau politique et serviront donc indirectement à améliorer la politique nationale de santé.

“Nos conditions de travail vont s’améliorer petit à petit.”

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3 Initiatives modestes, impact important Au Congo, les résidents avoisinants d’un centre de santé sont responsables de l’entretien et du développement de ce centre.

Pour encourager les initiatives locales au bénéfice des centres de santé, Memisa a prévu des primes pour les soutenir, par exemple, l’achat d’une moto pour transporter les patients vers l’hôpital.

4 Coopération avec les partenaires locaux Pour le projet à Kisantu et à Bunia, nous travaillerons en collaboration avec le BDOM (Bureau Diocésain des Œuvres Médicales).

Avec un membre du personnel de Memisa, ils effectueront localement le suivi des projets en vue d’en assurer la continuité.

5 Vertical devient horizontal Les programmes verticaux, par lesquels un appui est donné pour traiter, notamment le diabète, le VIH, le paludisme, etc., seront intégrés dans les soins de santé de base.

Ainsi, nous pourrons offrir un soutien médical meilleur et plus complet.

BALAKPA

40km

SONGO 13km

KUNGU GULUKOLO H.G.R

BOSO MBUMBU

57km BOBEY

KUNDU

Partenariat avec Lumos

Pour améliorer les soins de santé de base au Congo, Memisa collabore avec LUMOS. LUMOS 40km (dont on peut traduire la signification comme (Coopération au Développement Médical et Solidar57km 40km ité de l’Université de Louvain) est une organisation 85km de bénévoles qui opère depuis plusieurs années au 45km 65km Congo. Fons Verdonck (Professeur émérite de la KU 57km 58km 85km Leuven) nous a donné plus d’informations sur les 65km 45km opportunités offertes par ce nouveau partenariat.

85km

BOBEY

KUNDU

BOMENGE SONGO 13km

65km

KUNDU

NGELE routes BOGBA chemins KUNGU GULUKOLO hôpital LIMPOKO de santé centre

BOLEMO

LIBOBI

BOSO DINGO

LIKATA

65km

MOLUNGA

105km

LIFUNGA

LIKATA

MONYA

BOSO IMOKANZA BOMBOMA MOLUNGA BODUBWA

Pourquoi a-t-elle choisi de travailler avec Memisa ?

Notre expertise se situe principalement dans le secteur hospitalier, nous nous sommes concentrés surtout sur l’hôpital de Kisantu, moins sur les petits centres de santé aux alentours. Comme Memisa a une longue expérience dans l’implication de la zone de santé entière dans les actions de l’hôpital, nous pouvons travailler de façon complémentaire pour impliquer, à côté de l’hôpital, l’ensemble de la zone, en vue d’améliorer la qualité des soins ciblés. En outre, Memisa connaît le contexte politique, ce qui représente une plus-value pour nous.

LIMPOKO LIFUNGA 105km 58km BOLEMO LIBOBI

125km

MONYA

BOSO DINGO

125km

65km

LIKATA

MOLUNGA

105km

LIFUNGA

Plan de la zone de santé de Kungu, avec les distances entre les centres de santé et l’hôpital.

MONYA

125km

En moyenne, une zone de santé est aussi grande qu’une province belge et compte généralement plus de 100.000 habitants.

Chaque zone de santé se compose d’un hôpital et de plusieurs centres de santé. La distance entre les centres de santé est en moyenne de 5 à 10 km. Ils fournissent les premiers soins aux résidents.

Lisez l’intégralité de cette interview sur www.memisa.be.

IBAN BE92 3100 9000 0023 Un bénévole au travail à l’hôpital de Kisantu

LIBOBI

H.G.R

BOGBA

BOSO DINGO

65km

BOLEMO

GULUKOLO

BODUBWA NGELE

BOMENGE

LIMPOKO

BODUBWA

58km

KUNGU

BOSO IMOKANZA BOMBOMA H.G.R

BOSO MBUMBU

BOBEY

BOGBA

45km

SONGO 13km

BOSO MBUMBU

BOMENGE

BOSO IMOKANZA BOMBOMA

BALAKPA

BALAKPA

NGELE

BIC BBRUBEBB Attestation fiscale à partir de 40 euros par an

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3

Gemena 17 19 21 18

Niger

20

2827

Budjala

32

29

Kinshasa 30

31

Kisantu

16

2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Burundi

6

15 7 4

1

8

RD Congo Bandundu 1 Yasa-Bonga 2 Ipamu O.L.Vrouwziekenhuis (Aalst, Asse, Ninove) 3 Kingandu BANDUNDU H.-Hartziekenhuis Lier Equateur 4 Mwela Lemba 17 Kungu Yasa-Bonga 5 Lusanga 18 Banga-Bola Ipamu EVENAARSPROVINCIE 6 Feshi AZ Nikolaas (Sint-Niklaas) 17 Kingandu Kungu 7 Wamba-Lwadi 19 Budjala 18 Banga-Bola Mwela Lemba 8 Panzi AZ Sint-Maarten (Mechelen, Duffel) 20 Mbaya Sint-Franciskusziekenhuis19(Heusden-Zolder) Lusanga Budjala 9 Djuma 21 Bokonzi 20 Feshi AZ Damiaan Oostende Mbaya Ziekenhuis Oost-Limburg (ZOL) 21 Bokonzi Wamba-Lwadi 10 Sia Provincie Oriental Panzi11 Kimputu 12 Mosango 22 Jiba Djuma OOSTPROVINCIE 23 Fataki AZ Sint-Lucas Gent 22 Jiba Sia 13 Pay Kongila AZ Turnhout 23 Fataki 24 Drodro OOST-KASAï AZ Delta (Roeselare) Kimputu 14 Kitenda 25 Tchomia 29 Katako-Kombe 24 Drodro Mosango 15 Kasongo-Lunda 26 Lita 25 Tchomia Pay Kongila 27 Pawa Sint-Vincentiusziekenhuis Deinze 26 Lita 16 Popokabaka Kitenda CHC LiègeBAS-CONGO 28 Boma Mangbetu A.Z. Sint-Lucas Brugge 27 Pawa 30 Gombe Matadi Kasongo-Lunda

Popokabaka

28

Boma Mangbetu

Partenariats Hôpital pour Hôpital

4 MEMISA INFO

33

Mosango 10 9 11 2 1 12 Kikwit 13 5 3

14

Drodro 23 24 22 Bunia 26 25

31

Zone de démonstration

Kasaï Oriental 29 Katako-Kombe AZ Maria Middelares (Gent) Bas-Congo 30 Gombe Matadi AZ Sint-Jan (Brugge-Oostende) 31 Kisantu Niger 32 Hôpital de Kara kara AZ Erica Mol

Burundi 33 Province de Muramvya Vivalia 34 Province de Muyinga Imelda ziekenhuis (Bonheiden)

Kisantu

Bureaux régionaux

Bureau national de Memisa

Catherine de l’hôpital AZ St-Lucas à Bruges en visite à Popokabaka

Lino, infirmier au CHC Liège, en visite à Pawa

Hopital pour Hopital Démarré en 2004 entre quelques hôpitaux belges et des hôpitaux du Sud, “Hôpital pour Hôpital” est devenu aujourd’hui un véritable réseau de 18 groupes d’hôpitaux solidaires.

Avec ce projet, nous voulons établir des partenariats solides entre les hôpitaux belges et africains. Non seulement, les hôpitaux belges, grâce à de nombreuses activités, collectent des fonds pour leur hôpital partenaire, mais tous les deux ans, des membres du personnel des hôpitaux belges se rendent sur le terrain pour faire plus ample connaissance avec leurs homologues du Sud et appréhender la situation des soins de santé sur place.

Le projet “Hôpital pour Hôpital” est un énorme succès : non seulement le nombre de partenariats a augmenté, mais aussi (et surtout) nous recevons régulièrement de nombreuses réactions positives. Pour mieux sensibiliser le personnel des hôpitaux participants, leurs patients et leurs visiteurs concernant la nécessité et l’impact de leur partenariat sur la vie des gens du Sud, Memisa et la Coopération belge dégagent cette année des ressources supplémentaires pour “Hôpital pour Hôpital”. A travers des campagnes d’information aisément accessibles dans et autour des hôpitaux, mais

aussi par le biais de débats et de conférences, nous voulons encore accroître la publicité pour ces partenariats.

Dirk De Fauw (Président de l’Assemblée Générale AZ Sint-Jan Brugge Oostende) : «Les soins de santé au Congo sont confrontés à des problèmes majeurs. En raison du manque d’infrastructures routières et de l’insuffisance des ressources financières, de nombreux Congolais demeurent privés des soins médicaux les plus élémentaires.

Le projet “Hôpital pour Hôpital” peut faire la différence. L’appui d’un hôpital belge conduit à l’amélioration des infrastructures, à un meilleure savoir-faire et à la fourniture de meilleurs services”.

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Bengale-Occidental

Inde Anwara a accouché au centre de santé Anwara Biwi est une femme au foyer de 25 ans, originaire de Vushna, au Bengale-Occidental. Son mari, Ashadul, conduit un pousse-pousse et rapporte ainsi les seuls maigres revenus à la famille. Quand Anwara tombe enceinte pour la quatrième fois, la famille n’a donc pas beaucoup de moyens. Ses deux grossesses précédentes se sont terminées par des fausses couches. Encore cette fois-ci, cela s’annonce mal : Anwara est chargée de travaux domestiques pénibles, a un budget insuffisant pour bien manger, et souffre en plus d’une anémie sévère.

Elle pensait aussi que son accouchement ruinerait sa famille si elle n’accouchait pas à la maison.

Un agent de santé local explique à Anwara à quels soins de santé elle a droit. Il la convainc de chercher de l’aide et de ne pas se croire impuissante à changer son sort. Finalement, Anwara accouche dans un centre de santé, avec un encadrement médical approprié.

Grâce à l’intervention du professionnel de

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“Votre soutien est très reconfortant pour nous.”

Bengale-Occidental • Une famille de six personnes gagne en moyenne de 1,5 $ par jour.

• Le Bengale occidental est l’état le plus densément peuplé en Inde.

• 10,6 % des ménages n’ont pas assez de nourriture pendant plusieurs mois de l’année.

• 72 % de la population vit en zone rurale, avec comme principaux produits le thé, le riz et le jute.

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la santé, elle a maintenant deux enfants en bonne santé.

En Inde, c’est très difficile en milieu rural La croissance économique en Inde est très visible dans et autour des villes. Dans les villages, cependant, cette évolution est à peine perceptible. L’Etat indien fonctionne bel et bien, mais les villageois ne sont pas conscients de leurs droits, ni des possibilités de soins de santé offertes par le gouvernement.

Il est donc nécessaire de faire prendre conscience aux villageois de leurs droits dans le domaine des soins de santé. Dans de nombreux cas, la théorie est bien plus belle que la réalité, et la loi n’est pas concrétisée dans la pratique.

Soins de santé pour 1 million de personnes.

Au Bengale-Occidental, Memisa travaille sur les soins de santé de base pour près de 1 millions d’habitants au sein d’un programme de soins de santé de base, intitulé Basic Health Care Support Program (BHCS).

Memisa a un partenariat avec WBVHA (West Bengal Voluntary Health Association), une ONG locale reconnue par le gouvernement indien. La vision de WBVHA est que les soins de santé de base sont un droit fondamental. Pour obtenir ce droit, il est nécessaire d’impliquer la communauté, de la mobiliser et d’influencer les politiques.

Grâce à un don mensuel fixe, vous nous permettez de financer nos projets sur le long terme. Un don fixe, nous donne une certaine sécurité et prévisibilité. À partir de 4 euros par mois, vous recevez une déduction fiscale.

Vous pouvez également utiliser SEPA, le système de domiciliation européen. De cette manière, vous autorisez votre banque à verser un don mensuel à Memisa. Vous pouvez l’arrêter quand vous le souhaitez et vous pouvez demander remboursement endéans les huit semaines qui suivent le premier retrait. Pour plus d’informations, contactez votre banque ou communication@ memisa.be.

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Mauritanie - Névissa a droit à une autre vie grâce au fonds d’équité Abdoulaye Samba Bâ, coordinateur de l’APSDN, explique ce que le Fonds d’équité (ou fonds de solidarité) signifie dans la vie de Névissa et de sa famille : « Quand son mari est décédé en 2004, Névissa (49 ans) et ses cinq enfants (dont un handicapé) n’ont pu survivre qu’avec l’aide des gens de son village. Grâce au Fonds d’équité, Névissa et sa famille ont pu non seulement avoir accès aux soins médicaux, mais elle a reçu également des moyens financiers pour ajouter un WC et une petite cuisine dans sa maison.

En plus, le Fonds l’a aidée à mettre sur pied un petit commerce de légumes et de poisson. Aujourd’hui, Névissa ne roule toujours pas sur l’or, mais elle dispose, grâce à son commerce, d’un peu d’argent avec lequel elle peut payer les soins de santé de ses enfants.»

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Mauritanie Memisa est active en Mauritanie depuis plusieurs années déjà. Les trois prochaines années, nous voulons aider notre partenaire local, APSDN (Association pour la Promotion de la Santé à Dar Naïm) à devenir autonome: • par l’élargissement d’un système de sécurité sociale, • en prévoyant la formation du personnel médical et en leur offrant un soutien technique, • en prévoyant les structures nécessaires en personnel formé, matériel médical et médicaments.

Nous voulons contribuer à l’amélioration de l’accès aux soins médicaux dans deux Moughataas (districts).

Postes de santé et fonds d’équité à Nouakchott.

Dans le Moughataa de Dar Naïm, une zone de la capitale Nouakchott, nous finançons le fonctionnement de 4 structures de santé, d’une mutuelle et d’un fonds d’équité qui permettra aux plus démunis d’avoir accès aux soins de santé également. Grâce à cette aide, les 88.000 habitants de Dar Naïm pourront avoir accès à des soins médicaux de qualité.

Postes de santé et fonds d’équité à Bababé.

Nous sommes également actifs à Bababé, un district situé à 300 kilomètres de Nouakchott.

Les 35.000 habitants sont très dispersés et vivent principalement de l’agriculture. Cela ne leur procure pas de gros revenus dans cet environnement aride, c’est pourquoi ils sont particulièrement pauvres.

Ainsi, dans cette petite ville, nous ne soutenons pas seulement le fonctionnement de 8 postes de santé, mais aussi un Fonds d’Equité. Cette structure aide les personnes et les familles extrêmement pauvres qui ne peuvent pas s’affilier à une mutuelle.

Mauritanie

Parce que les plus démunis ont aussi droit à des soins médicaux de qualité, le Fonds leur paye ces frais d’inscription. Pour le moment, environ 750 habitants de Bababé ont recours à ce mécanisme de solidarité qui leur fournit, en plus de l’accès aux soins médicaux, une aide alimentaire et la possibilité de se loger dans des conditions acceptables.

“Nous espérons être bientôt plus indépendants.”

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© Bart Ramakers

© Bart Ramakers

Benin Dans son nouveau programme, Memisa apporte une aide structurelle aux soins de santé au Bénin. Ce projet va âtre mis en œuvre par notre partenaire local AMCES et suivi en collaboration avec la Fondation Hubi et Vinciane. Nous avons rencontré Marc Vervenne (Professeur et Recteur honoraire de l’Université de Louvain) et Pascale Van Assche Comment la Fondation Hubi & Vinciane a-t-elle vu le jour ?

La fondation a été créée en 1982 en mémoire du Dr Hubi Adriaens et Vinciane Van Assche.

A l’époque, Hubi avait travaillé, pour Memisa Pays-Bas, en tant que médecin/chirurgien dans deux hôpitaux de zone au Bénin. Vinciane, sa fiancée, lui rendait visite régulièrement et donnait notamment cours dans plusieurs écoles locales. Au retour de l’un de leurs voyages en 1981, leur avion s’est écrasé. Les familles de Hubi et Vinciane ont alors décidé de poursuivre l’œuvre de toute la vie de leurs enfants par le biais de la Fondation.

Quel est l’objectif de la Fondation ?

Nous voulons faire en sorte que les conditions de vie des populations dans les environs de Parakou s’améliorent. Non seulement en leur offrant de l’aide, mais surtout en les formant et en les encourageant à chercher des solutions.

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Bénin

“Nous voulons collaborer durablement avec Memisa.”

Pourquoi la Fondation a-t-elle choisit de travailler avec Memisa ?

Depuis longtemps déjà, nous voulions collaborer avec Memisa. D’une part, pour un motif historique: Hubi avait été envoyé par Memisa Pays-Bas comme médecin/chirurgien, ce qui est important d’un point de vue émotionnel. D’autre part, notre objectif principal demeure les soins de santé, et Memisa, en tant qu’ONG médicale importante, peut nous faire profiter de son expertise.

En quoi consiste la collaboration avec Memisa ?

Avec Memisa, nous allons appuyer la structure et la gestion des hôpitaux de Papané et de Boko.

Nous offrirons également une aide opérationnelle, par laquelle nous voulons développer les services de pédiatrie et de maternité. De cette façon, nous pourrons améliorer aussi bien la qualité des soins que l’infrastructure.

Une nouvelle orientation se dessine également par l’amélioration de la coopération avec les centres médicaux des environs.

Lisez l’intégralité de cette interview sur www.memisa.be

Burundi Au Burundi, 70% de la population vit endessous du seuil de pauvreté (moins d’1,5 dollar par jour) et entre 10 et 20% d’entre eux peuvent être considérées comme indigents.

Une analyse systématique a été réalisée sur base de critères objectifs pour identifier les personnes dans le besoin : personnes isolées, handicapées, orphelins, veufs,... Cette analyse a été faite avec les communautés.

En accord avec la politique sanitaire nationale burundaise, Memisa va plus loin et met l’accent sur la réintégration des indigents dans le système de santé.L’objectif est de leur permettre d’accéder aux soins de santé. C’est pourquoi Memisa veut stimuler la solidarité pour que les communautés prennent en charge ses indigents.

Muyinga: réintégration sociale À Muyinga, en collaboration avec la CroixRouge, les cultures de légumes ou l’élevage de chèvres sont proposés aux indigents pour augmenter leur revenu et se réintégrer alors socialement.

En parallèle, à l’initiative de Memisa, des comités d’indigence ont été créés sur chaque colline. Un agent tente de stimuler les systèmes de solidarité: mise en place de caisses sociales ou réintégration des indigents dans les initiatives mutualistes locales pour leur ouvrir l’accès aux soins de santé. L’objectif est alors que la population se réapproprie ces systèmes mutualistes et en devienne responsable.

Burundi

Murumvya: un travail d’équipe À Muramvya, le principe de coresponsabilité est instauré : les centres de santé et Memisa se partagent les coûts des soins des indigents.

C’est alors les agents de Memisa et les comités de santé, composés de représentants de la population concernée, qui veillent avec l’infirmier chef au bon fonctionnement du centre et à la qualité des soins offerts.

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“Une approche communautaire pour les indigents.”

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Parce que l’accès aux soins de santé est un droit fondamental.

Dans ce Memisa Info, vous trouverez un apreçu de notre programme triennal 2014-2016. Ces projets sont financés en partie par le gouvernement belge.

Le reste de nos moyens vient de nos donateurs. Dans les prochaines années, nous aurons besoin de votre soutien pour nous aider à changer les choses.

Votre soutien est indispensable

IBAN BE92 3100 9000 0023 BIC BBRUBEBB

Attestation fiscale à partir de 40 euros par an

Memisa souscrit au code de l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF) et de la coupole CNCD-11.11.11 12 MEMISA INFO

Adresse fautive ?

Contactez Memisa par e-mail ou par téléphone si vous découvrez une erreur dans votre adresse ou si vous recevez plusieurs exemplaires de notre journal. Merci pour votre collaboration.

Le Memisa info est une publication de Memisa Belgique, Kerkstraat, 63 1701 Itterbeek (Dilbeek), tél 02 454 15 40 fax 02 569 03 45, info@memisa.be, www.memisa.be