édition spéciale
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toUloUse
Musique P. 20
les deux jeunes toulousains sortent leur premier album La Cour des grands le 1er juin. rencontre. dr
Bigflo et Oli, la nouvelle vague du rap édition spéciale
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impôts, sécurité, tram, Jean-luc Moudenc aborde pour metronews les sujets chauds du moment. metronews/rémi gabalda
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ne jeTez paS ce journaL Sur La voie pubLique : offrez-Le à voTre voiSin !
meTroneWS eST imprimé Sur du papier 100% recycLé.
politique P. 4
mardi 28 avril 2015
toulouse
évasion P. 8
Changer d’air en un rien de temps
Que ce soit aux abords de la Ville rose, dans la région ou à deux heures de vol, voici une sélection de destinations et d’activités pour bien profiter du printemps.
entreprise P. 6
A 27 ans, Marion materne les start-up
«Je demande à être jugé en 2017»
football P. 18
Arribagé, un messie au TFC
le coach de toulouse. aFP
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A la une
événement
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Hausse des impôts locaux, baisse des dotations culturelles, troisième ligne de métro : le maire de toulouse donne sa vision pour l’avenir de la Ville rose. gabaLda/MeTronews
« Je ne m’inscris pas dans une optique de réelection »
PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPe font
L
e 30 mars 2014, Jean-Luc Moudenc revenait au Capitole en battant le socialiste Pierre Cohen. Sécurité, transports, fiscalité, le maire de Toulouse dresse le bilan un an après son élection.
Cela fait un an que vous avez été élu au Capitole. Qu’est-ce qui a le plus changé depuis votre dernier mandat ? La situation est très différente. En 2014, j’ai été élu sur un projet que j’ai présenté aux Toulousains, alors qu’en 2004 j’avais été élu en cours de mandat par le conseil municipal. Cette fois-ci je trouve une situation financière très
dégradée. Le paradoxe est que je porte un projet qui est davantage le mien mais avec moins de moyens qu’il y a dix ans. Au quotidien comment les prises de décision du maire se déroulentelles ? Mon temps se partage entre les réunions, le courrier, les rendez-vous avec des personnalités, quelques inaugurations et la présence sur le terrain. Je veille à garder un contact avec les Toulousains, en allant dans les quartiers et dans les communes de la Métropole. Je consacre aussi dix heures par semaine à mon courrier : c’est une façon d’ausculter les administrés. Actuellement les préoccupations les plus fortes sont la sécurité, la tranquillité publique, l’emploi, le logement et les transports. Après votre annonce visant à augmenter de 15 % les impôts locaux, il vous a été reproché de ne pas tenir vos promesses de campagne. Comment l’avezvous vécu ? Je me serais bien passé d’augmenter les impôts ; je ne prévoyais pas de le faire. Mais la situation financière de la Ville et de la Métropole
ne permettait pas la stabilité fiscale. Il y a eu deux faits nouveaux au moment de la campagne électorale. L’Etat a fortement baissé ses dotations : sur Toulouse et la Métropole cela représente une perte de 640 millions d’euros entre 2014 et 2020. A cela s’ajoute ce que j’appelle la taxe Cohen, à savoir une gestion catastrophique des ressources financières de la Ville, que j’ai découverte après mon élection. Ma volonté a été de mettre en place un plan de redressement des finances tout en maintenant un plan d’investissement
gabaLda
POLITIQUE. Le maire de Toulouse a accordé un entretien exclusif à metronews. INTERVIEW. Hausse des impôts locaux, troisième ligne de métro, Jean-Luc Moudenc revient sur les événements marquants de sa première année de mandature.
« Entre rechercher la popularité et mettre en œuvre ce qu’il fallait pour la ville, mon choix a été très vite fait. »
de 340 millions d’euros par an. J’ai fait le choix de préserver des réalisations et demandé un effort aux Toulousains. Je sais que je prends un risque mais je ne m’inscris pas dans une optique de réélection. J’ai trouvé une situation très critique et ce que je veux c’est rendre les clés de la ville aux Toulousains en ayant assaini la situation. Entre rechercher la popularité et mettre en œuvre ce qu’il fallait pour Toulouse, mon choix a été très vite fait. Depuis un an vous avez mis beaucoup de moyens sur la sécurité. Pourtant on constate que les caméras ou l’arrêté antiprostitution n’ont fait que déplacer les problèmes… Je demande à être jugé en 2017 à mi-mandat, quand tous les policiers seront recrutés et que le plan d’installation des caméras sera achevé. C’est à ce moment-là que se feront sentir les bénéfices de ces choix. Concernant l’arrêté anti-prostitution, son effet est positif. Notre but n’était pas d’éradiquer la prostitution mais de supprimer ses nuisances et ses excès dans certains quartiers.
événement
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prends l’inquiétude des riverains : le développement de l’aéroport doit avoir lieu, mais il doit être mesuré et raisonnable. Certains élus ainsi que le nouveau président du conseil départemental contestent votre décision d’abandonner le prolongement de la ligne B du métro au profit d’une troisième ligne… Il faut développer de façon cohérente les transports en commun tout en optimisant la dépense publique. J’avais lancé le prolonge-
Polémique
Pour l’opposition, les toulousains « pris en otages »
« Les engagements et les promesses ne sont pas tenus. » Au terme de la première année du mandat de son adversaire des municipales de 2014, Pierre Cohen estime que les annonces de campagne de JeanLuc Moudenc ne sont pas au rendez-vous. « La ficelle la plus grosse demeure sans aucun doute la hausse de la fiscalité, les Toulousains sont pris en otages. » Si le chef de file de l’opposition reconnaît que les dotations de l’Etat sont importantes, il balaie d’un revers de manche les accusations de mauvaise gestion durant six ans. « Dès notre arrivée en 2008 il a fallu désendetter Tisséo et mettre en place la communauté urbaine. » Même constat pour le Vert Antoine Maurice, qui dénonce la position « très dure et bien à droite sur la sécurité » de Jean-Luc Moudenc.
ment de la ligne B (PLB) en 2006 pour une mise en service en 2013. Mais cela a été stoppé en septembre 2008 par Pierre Cohen. Aujourd’hui pour Labège vaut-il mieux être desservi par le PLB en 2021 ou attendre 2024 pour que cette zone soit reliée directement par une troisième ligne de métro à la gare LGV, à l’aéroport et à Airbus ? Mais je fais de la troisième ligne de métro une priorité : j’ai sanctuarisé ce dossier et dans les choix financiers rien ne vient altérer sa faisabilité. Cette troisième ligne de métro verra le jour. Au début de votre mandat, le secteur culturel a été fortement impacté par des coupes budgétaires. Cela va-t-il continuer? C’est un mouvement général, on n’a pas ciblé la culture en particulier. Le sport aussi est concerné. Il est impossible que la mairie ne demande pas des efforts aux autres au moment où elle s’en impose à elle-même. On en parle davantage car c’est un secteur plus médiatisé. Mais le budget de la culture restera l’un des plus
gabalda/metronews
Il y a quelques jours, le gouvernement a officialisé la vente de ses parts dans l’aéroport Toulouse-Blagnac aux Chinois. Quelle est votre position sur ce dossier ? J’ai une position pragmatique depuis le début : je fais avec. Avec la CCI, le conseil général et le conseil régional nous avons parlé d’une seule voix afin de demander des garanties et des majorités qualifiées. Désormais nous disposons d’un droit de veto, l’actionnaire seul ne pourra rien faire. Je com-
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importants de la Ville avec 120 millions d’euros. Serez-vous candidat à votre propre succession en 2020 ? Ce n’est ni l’actualité ni mon problème. Mon souci est de mettre en œuvre le plan de redressement des finances au service d’un projet. J’ai décidé d’exercer mon mandat en étant dégagé des contingences électorales. §
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ECONOMIE
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Les jeunes start-up ont leur « maman » Portrait
loppement de l’open innovation et je m’occupais notamment du partenariat avec le Camping Paris. Un jour, j’ai eu envie de passer de son 5 se sont installés il y a l’autre côté, de me rapprocher des quelques jours autour de la tente start-up. » qui trône au milieu de l’open L’opportunité s’est présentée à space, sous l’œil bienveillant de Toulouse, fin 2013 : elle devient Marion Fontana. Pendant six mois, coordinatrice du Camping et c’est elle qui va les accompagner, découvre un écosystème numéles motiver, animer leurs rique qu’elle ne soupçonnait pas. échanges, leur faire rencontrer des « Ça vit, ça bouge, il y a du parmentors, les écouter, les relever tage », s’enthousiasme-t-elle. A ce quand ils chutent… moment-là, les acteurs du numérique toulousains (incubateurs, institutionnels, start-up, indusCoordinatrice depuis fin 2013 On comprend alors pourquoi les triels…) se démènent pour peranciens campeurs ont fini par l’ap- mettre à la Ville rose de décrocher peler « maman » ! Et ce rôle, le label French Tech. « Ils Marion Fontana, 27 ans, le ont été capables de se réuprend très à cœur. « C’est nir régulièrement autour génial de les voir grandir en c’est le nombre d’une table pour coconstruire des projets si peu de temps, de voir une de start-up et idée qui arrive sur un bout PMe innovantes ensemble. L’obtention du installées au label, c’est la récompense de papier prendre vie ! » cœur de la Ses études de commerce et Tic Valley. de ce travail collectif et la de communication ne destipreuve qu’il se passe des naient pas forcément la jeune choses intéressantes à Toulouse. Et femme à travailler dans l’univers cela va continuer. » du numérique, qu’elle n’a vraiment découvert qu’en 2012, en Elle veut encourager la mixité intégrant la Fabrique Digitale de La seule chose que regrette la SNCF. « J’étais chargée du déve- Marion Fontana, dans cet univers
Ambiance studieuse au Camping Toulouse, l’accélérateur de start-up de la TIC Valley. Les campeurs de la sai-
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coordinatrice de l’accélérateur de start-up de la Tic Valley, Marion Fontana est aux premières loges pour voir éclore les entreprises de demain. DR
des nouvelles technologies, c’est le manque de mixité. « Il y a environ 30 % de femmes à la TIC Valley et, sur les 26 entreprises installées ici, seules 3 sont dirigées par une femme », explique-t-elle. Idem pour les candidatures qu’elle reçoit. « Pour la saison 5 du Camping, il n’y avait que deux candidatures féminines sur la cinquantaine de dossiers reçus. Elles sont pourtant très bien accueillies ici ! Ce n’est pas un milieu macho. Mais les
femmes continuent de penser que ce n’est pas fait pour elles. » Marion Fontana refuse pourtant de dramatiser, préférant agir concrètement pour dédiaboliser ce milieu auprès de la gent féminine. Avec quatre autres Toulousaines, elle a notamment co-fondé en mars dernier l’association Digital Girls pour « promouvoir la mixité dans le numérique et mettre en avant les créatrices de start-up ». §Axelle Szczygiel
Mortelle Soirée : une success story à la toulousaine Jeux de rôle
PAScAl MArTin, fondateur de Mortelle Soirée.
du Costa Fortuna, paquebot qui quittera le port de Marseille le 9 mai prochain. Entre visites des joyaux de la Méditerranée et séances de bronzette, les vacanciers vont en effet être invités à… démasquer des criminels ! Baptisée « Enquêtes et mystères », cette croisière insolite a été imaginée par le Toulousain Pascal Martin, fondateur de Mortelle Soirée. Agatha Christie n’a qu’à bien se tenir ! Tout a commencé en 2008 lorsque ce passionné de théâtre a eu l’idée
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C’est dans un périple un peu particulier que vont s’engager les passagers
« Airbus fait appel à nous pour animer des séminaires de management. »
d’importer en France le concept des murder parties, ces jeux de rôle qui ont fait fureur dans la haute société britannique au début du XXe siècle et qui continuent d’amuser nombre
de sujets de Sa Majesté. « Le problème est qu’ils sont souvent réservés aux initiés qui ont du temps à y consacrer, explique Pascal Martin. Je les ai donc adaptés pour les rendre accessibles à tous. »
Les entreprises sont séduites
Organisés au départ dans le cadre de fêtes de village, ces « Cluedo » grandeur nature ont rapidement gagné la Ville rose, puis l’ensemble de la région. Pascal Martin, auteur de la trentaine de scénarios proposés, et son équipe de comédiens se déplacent dans les bars, les hôtels, les restaurants... et de plus en plus
dans des châteaux et les salles de séminaires pour des entreprises. « Airbus, notamment, fait appel à nous pour animer des séminaires de management et de team building », explique Pascal Martin. Le succès est tel que Mortelle Soirée a essaimé à Paris à l’été 2013 puis à Lyon un an plus tard. « Cela nous permet de couvrir la majeure partie du territoire et de faire tourner une trentaine de comédiens », indique Pascal Martin. Au total, près de 200 événements sont ainsi organisés chaque année en France. §A. S. Plus d’infos sur : www.mortellesoiree.com
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Évasion
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Le canal du Midi ne se limite pas à la Ville rose, alors n’hésitez pas à sortir des sentiers battus. gaBaLDa/aFP
Les fruits rouges c’est tellement meilleur quand on les cueille soi-même. FrILET/SIPa
Oubliez la côte basque et allez piquer une tête dans le lac de Saint-Ferréol. mULLEr/aFP
Un bol d’air aux portes de la ville
itinéraires. Vous pensez tout connaître de la région toulousaine ? Entre balades gourmandes et visites originales, les possibilités pour une petite escapade sont nombreuses. pratiqUe. Metronews a sélectionné des activités originales à une heure de Toulouse pour quitter le tumulte de la ville. DeLphine Tayac
Une paUse goUrmande aU bord dU Canal dU midi
Et si on changeait de la traditionnelle balade à vélo le long du canal du Midi ? Une fois après avoir quitté la sortie bruyante de Toulouse, le Canal des Deux Mers en direction du Tarn-et-Garonne offre un parcours au calme sur un tronçon mieux aménagé et moins fréquenté qu’en direction de la Méditerranée. En un peu plus de deux heures (47 kilomètres), on peut rallier Montech et s’accorder une halte au bistrot Constant. Enfant du pays, Christian Constant vient en effet de
reprendre la Maison de l’éclusier pour en faire une brasserie à tendance gastronomique. Aux commandes, on retrouve Christophe Marque, ex-bras droit du Bibent. Les menus oscillent de 16 à 35 euros, casse-croûte ou goûter sont disponibles à toute heure. En prolongeant la balade de deux heures, on rejoint Moissac en empruntant le superbe pont-canal du Cacor, qui enjambe le Tarn avec la possibilité de regagner Toulouse en train.
>> Pour organiser son parcours : www.canaldes2mersavelo.com >> Bistrot Constant : maisonconstant.com
partir à la CUeillette des frUits
Le mois de mai arrive et, avec lui, la saison des fruits rouges. Pour ceux qui n’ont pas la chance d’avoir un jardin, plusieurs exploitations à quelques kilomètres de Toulouse ouvrent leurs vergers pour cueillir soi-même ses fruits. Un moment à passer en famille et synonyme de prix doux. Chez Nadège Bellot, à « La cueillette des fruits rouges » à Labège, les gourmands repartiront avec un kilo de fraises peu ou pas traitées pour 5,50 euros. Pour la récolte, les exploita-
tions ouvrent en général leurs portes dès le début du mois de mai. La cueillette ayant la cote, pensez à réserver avant la visite. >> Quelques adresses : fraises, framboises, mûres, cassis à l’exploitation de Nadège Bellot, à Labège. Infos : cueillette-fruitsrouges.fr >> Les jardins de Saint-Sernin, à Villenouvelle, proposent des cerises, mais aussi des fraises et toute une variété de fruits et légumes : Infos : panier-legumes.net/content/contact >> Pour les myrtilles, direction la ferme du Fariol de Denis Sicard, à Saint-Lys, qui propose aussi du cassis, des groseilles ou des framboises : Infos : fermedufariol.fr
baignade spiritUelle aU laC de saint-ferréol
Dès les premières chaleurs estivales, les Toulousains plébiscitent
le lac de Saint-Ferréol, mais visitent rarement les alentours. Pourtant, à quelques kilomètres, l’abbaye de Sorèze mérite le détour. Cette école militaire sous Louis XVI est ensuite devenue un lieu d’excellence, où sont passées, entre autres, des figures, telles que Claude Nougaro ou encore les frères Bogdanoff, avant qu’elle ne ferme en 1991. La nouveauté est l’ouverture depuis mi-avril du musée Dom Robert où sont exposées les tapisseries du moine bénédictin éponyme. Etonnantes de précision et de couleurs, elles n’avaient pour la plupart jamais été montrées au public. >> Infos : abbayeecoledesoreze.com
et qUand il pleUt ?
Un musée qui a eu du flair
A Montégut-Lauragais se niche également un musée étonnant baptisé l’Explorarôme où l’on éduque son nez ! Généticien de formation, Michaël Moisseeff est devenu un spécialiste du mécanisme de la formation des odeurs. Aux côtés de Jacqui Ledresseur, il partage son savoir en ouvrant les portes de son laboratoire. Au programme, découverte de plantes mythiques, comme le vétiver ou le patchouli, des techniques de transformation d’effluves en parfums et des jeux autour de l’odorat. Visites sur réservation uniquement et par groupes de 12 personnes minimum. Informations au 05 62 18 53 00.
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Vacances
Midi-Pyrénées côté face
tourisme. Avec ses villages classés, ses espaces naturels et ses produits du terroir, votre région dispose de nombreux atouts. escapades. Voici quelques idées de week-end que vous ne trouverez pas toujours dans les guides. delphine tayac
Vis ma Vie d’heidi
Qui de mieux placé qu’un berger pour vous faire découvrir la montagne ? Dans une ferme perchée à 1 000 mètres d’altitude à Beaudéan, près de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) Cédric Lababrerie et Yan Brianti élèvent 200 brebis de race Aure et Campan, des porcs gascons en liberté mais aussi des poules et des lapins. « Le temps d’un week-end, nous faisons découvrir nos travaux quotidiens, déguster nos produits et, en été, il est possible de nous accompagner en estive avec le troupeau. » Les plus motivés peuvent même dormir en cabane de berger à 2 300 mètres d’altitude. Entre 22,50 et 35 € par adulte, viedestive.com
déValer les sentiers de montagne en fat bike
Des sensations en toute sécurité. Telle est la promesse du fat bike, qui
pas de raison de tomber grâce aux larges roues de ces Vtt taillés pour la descente. corsI mcf
découvrez la vie de berger le temps d’un week-end. VIEdEstIVE
débarque cette saison dans les Pyrénées. Ce vélo aux roues surdimensionnées qui s’adaptent aux terrains aussi glissants que la neige ou le sable offre les sensations du VTT tout en étant plus stable. « Cela ouvre la pratique du vélo de montagne à des débutants » explique Benoît Bex, moniteur à Pyrénées vélo évolution, qui propose dès ce printemps des sorties en fat bike à assistance électrique. A partir de 60 € par personne, pour 1 h 30 à 2 heures de balade, pyrenees-velo.com
nuits étoilées dans le lot
Peu impactée par la pollution lumineuse, une partie du Quercy dispose d’un des ciels les plus purs de France. Situés dans ce qui a été baptisé le triangle noir du Quercy, des hébergements permettent de profiter de la voute céleste. Le gîte de l’Ile aux étoiles, à Saint-Sulpice, prête du matériel d’observation. Et Noct’en bulle, à Cabrerets, met à disposition des bulles au toit transparent pour dormir à la belle étoile. Noct’en bulle (120 € la nuit pour 2) noct-enbulle.com, l’Ile aux étoiles (120 € le week-end)lileauxetoiles.com
le gers à l’heure anglaise
Plus besoin d’aller en Angleterre pour parfaire son anglais. Plusieurs familles britanniques tombées amoureuses du Gers proposent des séjours pour adolescents et pour adultes. « Nous obtenons de bons résultats car nous personnalisons au maximum les séjours en trouvant des familles partageant des centres d’intérêt communs avec l’hôte », explique Nadège Pagès, fondatrice d’Anglais en France qui répertorie environ 70 familles accueillant couples et familles dans le Gers mais aussi dans le Tarn et le Tarn-et-Garonne. 640 € la semaine en pension complète, anglais-en-france.com.
l’aVeyron, un Vrai régal
La meilleure porte d’entrée pour découvrir l’Aveyron est certainement sa gastronomie. Pour ceux qui souhaitent mettre la main à la pâte, le café Bras, à Rodez, a ouvert des cours de cuisine dans l’enceinte de l’incontournable musée Soulages. Le chef Christophe Chaillou dévoile ses techniques aux passionnés. Les stages
les cours de cuisine du chef christophe chaillou, à Rodez, sont pris d’assaut. dr
étant victimes de leur succès, il faudra attendre le mois de septembre pour réserver une place. Plus insolite, à Saint-Laurent-duLévezou, Charles et Séverine Pioffet, spécialisés dans la production de plantes aromatiques, dévoilent leurs astuces pour tirer le meilleur de la nature en partant à la cueillette des plantes et des fleurs sauvages avant de vous apprendre à les cuisiner. naturellementsimples.com, cafebras.fr
saint-antonin-noble-Val se prend pour hollywood
La cité médiévale ne cache pas sa fierté d’avoir accueilli le tournage du film Les Recettes du bonheur, produit par Steven Spielberg. Bien que le long métrage n’ait pas fait grand bruit en France, l’office de tourisme mise sur une visite originale du village où l’on redécouvre les lieux du tournage et notamment le marché du dimanche, l’un des plus réputés de la région. En contrebas, la rivière Aveyron offre un splendide décor pour des sorties en canoë-kayak. § tourisme-saint-antonin-noble-val.com
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L’Europe à portée d’ailes
TOURISME. Les ponts du mois de mai vous donnent des fourmis dans les jambes ? Entre destinations culturelles, villes injustement méconnues et lieux incontournables, metronews a sélectionné des destinations pour s’échapper sans se ruiner.
Le Bristol Balloon Fiesta, le rassemblement annuel de montgolfières. © BEn StanSaLL/afP
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Se mettre au vert à Bristol
Moins chère et moins touristique que sa voisine Londres, Bristol a des atouts pour séduire les voyageurs. Nommée capitale verte de l’Europe en 2015, grâce à sa politique en matière de transports et ses nombreux espaces verts, elle ravira les écolos !
Le pont suspendu de Clifton. © RoB aRnoLd/SiPa
Sur les traces de Banksy
A Bristol, le street art est à chaque coin de rue. © RoB aRnoLd/SiPa
Bristol se découvre à travers le pont suspendu de Clifton, qui surplombe la rivière Avon, en s’offrant un moment de détente au Lido, d’anciens bains publics réhabilités en spa chic ou en dégustant les produits de la ferme
urbaine de St Werburghs. C’est aussi ici qu’est né le célèbre graffeur Banksy. Pour suivre ses pas, il suffit d’emprunter l’un des circuits proposés par John Nation pour la découverte des nombreuses fresques qui colorent les rues, notamment celles de Jamaica Street. Rendez-vous les samedis à 11 heures au centre d’information de Visit Bristol. Si vous partez en été, ne pas rater le Bristol Balloon Fiesta, du 6 au 9 août, où 500 000 visiteurs viennent chaque année assister à l’envol de centaines de montgolfières. Y aller : Vols à partir de 50 euros tous les jours assurés par easyJet. Pratique : visitbristol.co.uk
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2 Le quartier de la Ribeira, « l’âme » de Porto. © siPA
La capela de Santa Catarina. © siPA
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Charme et histoire à Porto
Se balader dans son centre historique classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, embarquer dans son vieux tramway qui mène tranquillement jusqu’à l’air vivifiant de l’océan, lever le nez en quête de façades et d’églises exubérantes recouvertes d’azulejos, aller à la rencontre de ses habitants chaleureux... Porto est une ville où l’on voyage hors du temps. Elle regorge d’adresses gourmandes au charme désuet, comme le café-restaurant Galeria de Paris avec son bric-àbrac d’objets chinés, la Confeiteria do Bolhao, idéalement placée en face du marché du même nom.
La région du vinho verde
La rua da Estrada da Assunçao abrite l’une des plus vieilles boutiques de Porto. © siPA
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C’est aussi à Porto que vous percerez les mystères de la fabrication du célèbre apéritif. Pour cela, traverser le pont métallique Dom Luis-Ier pour rejoindre Villa Nova de Gaia, sur l’autre rive du fleuve Douro. Sur la rive, plusieurs caves proposent visites instructives et dégustations.
A Amsterdam, il n’y a pas que le musée Van Gogh et la maison d’Anne Frank, il y a aussi le tout nouveau musée Micropia, consacré à l’univers des microbes. © MAARTEN VAN DER WAL/AFP
Et s’il vous reste un peu de temps découvrez la vallée du Douro, en train ou en voiture, où les vignes cultivées en terrasses produisent le vinho verde, ce vin blanc délicatement pétillant typique du Portugal. Y aller : Vols à partir de 50 euros les lundi, mardi, jeudi et dimanche assurés par easyJet, CroisiEurope et Travel Europe. Pratique : www.visitporto.travel
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La douceur de vivre à Amsterdam
Amsterdam ne se résume pas à ses coffee shops et à son sulfureux Quartier rouge. Pour vivre à l’heure locale, enfourchez un vélo pour une balade le long des canaux via le marché aux fleurs du Singel, poussez la porte d’un café brun dans le quartier du Jordaan, flânez au milieu du
gigantesque marché Albert-Cuypmarkt ou laissez-vous surprendre par les nombreux groupes de musique qui s’installent dans les rues pour des spectacles improvisés.
Un zoo à microbes
Au printemps, le parc Keukeunhof, le plus grand jardin du monde, se pare de milliers de tulipes en fleur (15 euros l’entrée) et, pour changer du musée Van Gogh ou de la maison d’Anne Frank, pourquoi ne pas faire un tour à Micropia, le musée du microbe ? Dans ce lieu insolite, des microscopes reliés à des écrans géants permettent de découvrir virus, Mycètes ou bactéries ! Y aller : Vols tous les jours à partir de 48 euros assurés par KLM, easyJet, Volotea. Pratique : www.holland.com
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EVASION
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En quête d’authenticité à Majorque
Avec son eau bleu turquoise et ses paysages escarpés, Majorque a des airs de Corse espagnole. Malgré les touristes qui affluent en masse chaque été, l’île recèle encore de nombreux coins sauvages pour éviter les plages bondées. Le quartier historique de Palma de Majorque ravira les amateurs de patrimoine et la promenade du front de mer les plus fêtards. A l’est de la ville, la plage d’Es Trenc est un paradis au sable blanc et à l’eau turquoise. Au nord, le cap et la plage naturelle de Formentor valent aussi le détour.
Plaisir des yeux et des papilles
Le nord-ouest de l’île abrite quant à lui des villages authentiques tels que Soller, et son port, Fornalutx, Deia ou encore Valldemossa. La côte est bordée par la Serra de Tramuntana, idéale pour des randonnées et les plages de sable blanc laissent la place à des criques
la cathédrale de palma de Majorque. © SiPA
le village de porto colom, un petit coin de paradis. © SiPA Rassemblement à palma de Majorque avant les Fêtes de San Fermín. © JAiME REinA/AFP
eau turquoise et sable blanc sur la plage de Formentor. © FRilEt/SiPA
secrètes ou des petits ports de pêche. Côté gastronomie, Majorque s’enorgueillit de ses oranges, cultivées dans le nord de l’île, de ses olives et de ses plats traditionnels, comme la lechona, cochon de lait à la broche. Pour le découvrir direction le restaurant
Mirador de Ses Barques, près de Soller, qui vaut autant le détour pour son point de vue que pour le contenu de ses assiettes. Y aller : Vols tous les jours à partir de 67 euros assurés par Vueling, easyJet et Volotea. Pratique : www.illesbalears.es §dossier réalisé par delphine tayac
A blAgnAc, Un voyAge 100% connecté L’aéroport de Toulouse s’est doté depuis le mois de janvier d’une application pour smartphones. Son but : faire gagner du temps aux voyageurs, et notamment à ceux qui se déplacent fréquemment, en les accompagnant dès leur domicile. Elle délivre ainsi des informations sur le trafic routier jusqu’à l’aéroport et identifie les places de parking disponibles sur les Proxiparcs P1 et P2, grâce à un système de géolocalisation. Elle affiche en temps réel les données liées à votre vol avec les éventuelles perturbations – avec envoi de notifications –, le temps de passage aux contrôles de sûreté, ainsi que les horaires d’autres vols dans les trois jours. Dans l’attente de son embarquement, le voyageur dispose d’un accès au wifi gratuit et illimité et peut localiser les différents services proposés sur place. Et, au retour, l’application géolocalise votre voiture sur le parking pour la retrouver en un clic. Application gratuite, disponible sur l’App Store et sur Google Play.
Edité par SAS Publications Metro France 35, rue Greneta, 75002 Paris SIREN 439 396 474 RCS Paris§N° de commission paritaire 0617 C 91395§Présidente - Directrice de la publication : Sophie Sachnine§Imprimé par le groupe Riccobono Presse Investissement – RPI, Domaine de Massane - Espace Méditerranée, 34670, Baillargues§Publicité commerciale : 01 55 34 45 16§Publicité culture : 01 55 34 45 18§Publicité emploi & formation : 01 55 34 43 81§Diffusion : 01 55 34 45 00§E-mail distribution : distribution@metronews.fr§Relations médias : Linda Bellal§Rédacteur en chef : Christophe Joly§Rédacteurs en chef adjoints : Corinne Callebaut (Edition print), Emmanuel Bousquet (Sports), Flore Galaud et Nicolas Moscovici (News et Paris), Alexis Rostan d’Ancezune (Régions), Florence Santrot (High-tech), Mathieu Sicard (Soft News, Edition web), Jérôme Vermelin (Culture) §Standard rédaction : 01 55 34 45 00§E-mail : prenom.nom@metronews.fr
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acquisition
A chaque budget son quartier
contexte. Le marché immobilier toulousain est très hétérogène. état des Lieux. Metronews vous donne des pistes pour savoir où acheter en fonction de votre projet et de vos moyens.
moins élevés », tempère Philippe Pailhès, notaire à Toulouse. Dans les quartiers très demandés, Eric Massat constate une légère baisse des prix sur le secteur de CôtePavée. « Une maison de 150 mètres carrés avec jardin se négocie actuellement entre 700 000 et 800 000 euros. »
dans le quartier des carmes, impossible de trouver un bien en dessous de 4 000 euros le mètre carré. F. LanceLot/sipa
Les faubourgs pLus accessibLes
delphine tayac
L’hypercentre, Le gage de stabiLité des prix
La cote du centre-ville ne se dément pas. Les secteurs de SaintEtienne, les Carmes, du Jardin des plantes restent relativement épargnés par la crise du marché immobilier. Et sont du coup réservés aux budgets confortables. Dans les secteurs de la rue Ozenne ou des Carmes, difficile de trouver un bien en dessous de 4 000 euros le mètre carré. « Ces secteurs sont épargnés par la baisse des prix, cela reste un investissement sûr », explique Eric Massat, chasseur immobilier à Domicilium. « Sur le long terme, ces biens assurent néanmoins une rentabilité moindre que dans d’autres quartiers bien desservis par le métro et où les prix d’achats initiaux sont
et Les priMo-accédants ? L’astuce peut être de se tourner vers le neuf avec une accession en prêt social location-accession (PLSA) avec des bailleurs sociaux qui construisent des bâtiments contemporains dans des petits ensembles et aux normes de basse consommation. « Avec cette formule, pour le prix d’un T2 on peut espérer accéder à un T3 autour de 130 000 à 150 000 euros » souligne Me Pailhès. Des biens proposés en majorité en première couronne dans des communes comme Castanet, Blagnac, Garidech, Quins-Fonsegrives, etc.
En s’éloignant de l’hypercentre, Saint-Cyprien ou le Busca sont encore prisés. Une des seules options pour ne pas franchir la barre des 3 500 euros le mètre carré est de se tourner vers les constructions des années 1960 et 1970. « Il faut être vigilant à l’isolation phonique et thermique, qui est leur principal défaut. Attention également c’est le prix aux frais de copro- minimum, priété souvent plus en euros, atteint élevés que dans des par le mètre carré dans c o n s t r u c t i o n s l’hypercentre. récentes », prévient Eric Massat. Proches du centreville et desservis par les transports en commun, Patte d’Oie, SaintMichel, Saint-Agne font partie des zones plus accessibles. « Ce coin est très hétérogène avec des prix autour de 1 800 euros le mètre carré pour des biens dans des collectifs des années 1960-1970 près d’Empalot, à 2 500 euros le mètre carré lorsqu’on se rapproche de la grande rue Saint-Michel ou de l’avenue de l’URSS », explique Jérôme Sarzi, de l’agence Guy Hoquet à Saint-Michel.
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parier sur L’avenir à Marengo et bonnefoy
Les quartiers Marengo et Bonnefoy font l’unanimité chez les professionnels. Populaires et jouissant de commodités, ils pourraient prendre de la valeur avec la rénovation en vue d’accueillir la LGV en 2024 et l’arrivée éventuelle d’une troisième ligne de métro. Si l’incertitude plane sur ces deux
les faubourgs, comme Saint-cyprien, sont plus accessibles. R. gabaLda/aFp
a Marengo, on parie toujours sur l’éventuelle arrivée d’une nouvelle ligne de métro. F. LanceLot/sipa
projets de transports, la Métropole assure que le réaménagement du quartier se fera effectivement. Vers les Minimes ou près du métro Claude-Nougaro, les maisons de ville sont très demandées, « mais on peut espérer trouver de l’ancien à Bonnefoy à partir de 1 800 euros le mètre carré, compte tenu d’un habitat de faubourg dégradé », avance Me Pailhès. Selon le notaire, des petites villas se négocient actuellement entre 250 000 et 320 000 euros autour de la rue Périole et à Croix-Daurade.
Mais la concurrence pourrait faire rage, le secteur intéressant aussi les promoteurs. La Cartoucherie, proche du centreville, et bien desservie par le tramway, est aussi un lieu prometteur avec la construction de 500 logements d’ici à 2016. Encore faut-il pouvoir investir 3 500 euros par mètre carré. « Comme tout quartier neuf, il faut également être vigilant au retour de défiscalisation, lorsque les investisseurs vendront leur bien dans neuf ans », estime Eric Massat.§
SPORTS
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Football Ligue 1
Avec «Domi», le TFC revit Objectif. Promu entraîneur d’une équipe aux abois en mars dernier, Dominique Arribagé est en passe de réussir son pari de maintenir les Violets en L1. MissiOn. Un poste que l’ancien défenseur toulousain avoue avoir accepté uniquement pour sauver son club de cœur. PhiliPPe Font
e
t si la principale recrue du TFC cette saison était Dominique Arribagé ? Passé de la cellule de recrutement du club au banc d’entraîneur après le limogeage d’Alain Casanova le 16 mars dernier, l’ancien défenseur est en train de relever le défi lancé par son président : sauver la peau du TFC en Ligue 1.
« C’est un métier de dingue »
Dix-huitièmes avant leur victoire contre les Girondins, les coéquipiers de Wissam Ben Yedder pointent désormais au 14e rang. Pas tout à fait sauvés mais presque. « Il a fallu tout bouleverser, changer
« J’ai dit O.-K. pour sauver le club d’une situation catastrophique. Mais, entraîneur, ce n’est pas une vocation. » Dominique ArribAgé, coach du TFC.
« Domi ». « J’ai dit O.-K. pour sauver le club d’une situation catastrophique. Mais, coach, ce n’est pas une vocation. » Y a-t-il un grand entraîneur qui l’inspire ? Contrairement à ses confrères de banc, le Toulousain, qui a été coaché par Paul le Guen ou Rolland Courbis, se refuse à citer un nom comme référence. « Certains m’ont plus marqué que d’autres, je préfère prendre un peu en chacun d’eux. » Sans doute la recette du maintien pour le TFC. §
les habitudes et la routine des joueurs », explique Dominique Arribagé, 525 matchs au compteur entre le TFC et le Stade rennais. Sa philosophie ? Evaluer le potentiel de ses joueurs et bâtir un système autour. « Et ça a l’air de plutôt bien marcher pour le moment », constate-t-il. En cinq matchs, le TFC à la sauce Arribagé s’est imposé trois fois, dont deux succès face à Bordeaux et Montpellier au Stadium. Pourtant celui que le président Sadran veut installer durablement au poste d’entraîneur des Violets ne se voyait pas embrasser la profession de coach. Après avoir raccroché ses crampons en 2008, il passe ses diplômes. « Mais j’ai rapidement coupé, j’ai vite vu que c’était un métier de dingue. Tu es deux ans à Toulouse puis trois ans à Strasbourg. C’est une vie de globe-trotter qui n’était pas compatible avec ma vie de famille », reconnaît le grand Dominique Arribagé pourrait endosser le costume de sauveur des Violets. PASCAL PAVAni / AFP
Deux Toulousains aux Championnats du monde de Kazan. Joris Bouchaut (photo) et Lorys Bourelly, licenciés aux Dauphins du Toec, représenteront la France du 2 au 9 août en Russie. Joris Bouchaut, 19 ans, s’alignera sur 800 mètres tandis que Lorys Bourelly, 23 ans, défendra ses chances sur 200 mètres.
Handball
Fin de saison difficile pour Fernandez et les Fenix. En se blessant au
genou en demi-finale de la Coupe de la Ligue face à Dunkerque le 28 mars dernier, l’emblématique capitaine des Bleus a joué son dernier match avec les Toulousains. Indisponible jusqu’à la fin de la saison, « Fernand » portera désormais les couleurs d’Aix-en-Provence.
Basket
Antonija Misura prolonge.
La Croate de 26 ans, à Toulouse depuis 2013, restera une année supplémentaire et portera les couleurs du TMB jusqu’à la fin de la saison 2016. Une bonne nouvelle pour le club féminin de basket de la Ville rose, qui enregistre aussi le renouvellement de contrat d’Emilie Gomis.
Ph.F./metronewS
Natation
LAnCeLot/SiPA
ChArLY triBALLeAU/ AFP
en breF
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CULTURE
mardi 28 avril 2015 www.metronews.fr Oli, à gauche, vient de fêter ses 19 ans tandis que Bigflo affiche 22 printemps. dr
sombres et d’autres beaucoup plus décalées. Où se situe l’album ? Entre les deux ! On est très curieux, on observe beaucoup et on s’inspire de tout ce qui se passe autour de nous : d’une conversation qu’on peut avoir dans un bar avec un mec bourré, de tout ce qu’on lit sur Internet, de l’actualité… On raconte beaucoup d’histoires. La chanson «Le bijoutier», par exemple, est inspirée de ce mec qui a descendu un braqueur. Il y a donc une part assez sombre dans l’album mais il y a aussi des morceaux plus fun. Vous affichez complet au Metronum le 6 mai et vous serez au Bikini en octobre. La pression monte ? Jouer à Toulouse, à la maison, ça nous donne forcément plus de plaisir mais il y a aussi beaucoup de pression. Le Metronum est une super salle. On est allés y voir Zebda en décembre dernier, l’ambiance était extra. Et Le Bikini… On ne réalise toujours pas ! C’était un de nos objectifs mais on ne pensait pas que ça arriverait si vite. Maintenant, on espère pouvoir remplir la salle !
«Pour cet album, on a tout donné» L’aboutissement d’un long travail.
Votre album sort un an après votre premier EP. L’attente a été longue ! Nous avons choisi de prendre notre temps. Certains morceaux ont été écrits quand on avait seulement 10 ans, d’autres pendant le dernier mois d’enregistrement ! Et puis l’EP
nous a ouvert des portes. On a eu la chance de pouvoir bosser à New York avec deux producteurs de génie, à Paris avec Animalsons – qui a notamment produit Booba – mais aussi dans la région toulousaine, au studio Elixir. Pour cet album, on a vraiment tout donné ! Vous l’avez intitulé La Cour des grands. Pourquoi ? Depuis qu’on fait des concerts, on a pu rencontrer des gens qui, eux, sont des grands à nos yeux, comme
IAM, Orelsan… Ils sont devenus nos potes ! L’autre jour, Akhenaton est venu nous voir pour nous demander une photo pour son fils. C’était un signe fort, la boucle était bouclée ! Alors, oui, aujourd’hui on se retrouve parfois au milieu de tous ces grands mais on ne joue pas encore dans leur cour. On est devant la porte et on espère que cet album sera la clé pour nous permettre de la franchir. Vous êtes capables d’écrire des chansons très sérieuses, très
§PROPOS RECUEILLIS PAR Axelle Szczygiel
Les bonnes adresses de bigfLo et oLi Adresse gourmande. Pour Oli, le restaurant incontournable, c’est le Yard (photo). « On adore les burgers et, là-bas, c’est une tuerie, ils font les meilleurs burgers du monde ! » Bigflo passe quant à lui beaucoup de temps à L’Oasis, « l’un des mille kebabs de la rue Pargaminières mais le meilleur de Toulouse ». Yard, 51, rue du Taur. L’Oasis, 41, rue Pargaminières.
GIGsOnLIve
Festival. « Sans aucun doute le Week-end des curiosités du Bikini. L’endroit est génial, au bord de l’eau, c’est l’époque où il commence à faire vraiment beau… Avec les Curiosités, l’été démarre vraiment ! » Au programme cette année : Placebo, qui ouvrira le bal, mais aussi Izia, Tha Trickaz, les Toulousains de Las Aves (ex-Dodoz), les Marseillais de Husbands, le rappeur Joke ou encore DBFC. Au Bikini, du 27 au 31 mai.
Shopping. Les deux frères sont unanimes : « Il faut aller au Guest, le dernier skateshop indépendant à Toulouse. C’est un de nos potes qui tient ce magasin et il faut vraiment le rencontrer. C’est un personnage ! On y va souvent, on boit un coup… Et il y a toujours du bon son ! » Guest, 15, rue Clémence-Isaure.
Metronew/A. s.
Le 1er juin prochain, les deux frères rappeurs des Minimes, Bigflo et Oli, sortiront leur 1er album, La Cour des grands.
Metronew/A. s.
Musique
CULTURE
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Fred et Mélissa, duo comique et gagnant
Websérie
Depuis septembre 2013, Mélissa Billard et Frédéric Menuet passent à la moulinette nos travers et habitudes dans leur websérie Toulousain ! .
Après le buzz des premières vidéos, les deux acolytes comptent encore entre 15 000 et 20 000 vues à chaque nouvel épisode. Une fidélité qui les a convaincus de poursuivre l’aventure.
Caméras cachées au programme
« L’objectif est de surprendre notre public en continuant à profiter de ce décor incroyable q u ’ e s t To u l o u s e » , i n d i q u e Mélissa. « Nous allons essayer des exercices de style différents, comme des caméras cachées, en s’éloignant des clichés mais en prenant garde de conserver un ton humoristique », poursuit Fred. Mais, pour découvrir les nouvelles histoires de ces deux Toulousains d’adoption, il va fal-
Mélissa et Fred dans l’épisode 5 « Du capitole à la capitale ». youtuBe
L’épisode 7 dévoile tous les secrets de la féria. DR
loir être un peu patient car leur agenda ne désemplit pas. Auteurs et comédiens, ils jouent depuis janvier à Paris leur pièce 1 de perdu, 10 façons de se retrouver, créée «et rodée» aux 3T il y a deux ans. Dans ce spectacle qui se veut être un « kit de survie post-rupture », Mélissa interprète le rôle d’une femme qui vient de se faire larguer et Fred est sa bonne conscience. Sur le thème universel de la rupture amoureuse, le duo a réussi à trouver son public. «On est prolongés d’un mois à Paris, jusqu’à fin mai !» s’enthousiasme Fred. Au total, en 200 dates entre la Ville rose et la capitale, le duo a rassemblé environ 30 000 spectateurs. Un chiffre qui va continuer à grimper puisqu’ils reviendront dans la Ville rose en mai et juin, avant de partir pour Avignon. « Ce sera peut-être un tremplin vers plein d’autres choses, qui sait ? » §A. S.
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CONSO
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La biodynamie prend de la bouteille Viticulture
Lorsqu’ils ont acquis le château de Mayragues en 1980, Alan et Laurence Geddes ne se sont pas contentés de
« Selon le calendrier lunaire, certains jours sont plus favorables à la taille et aux soins des feuilles, des fruits, des fleurs ou des racines. Mais c’est plus un fil conducteur qu’une véritable doctrine, précise Duncan Geddes. La biodynamie, c’est surtout une compréhension globale de l’agriculture et de l’agronomie, où le bon sens prime.» Avec toujours cet objectif : préserver la fertilité des sols pour obtenir un raisin de la meilleure qualité possible.
retaper l’impressionnante bâtisse du XIIe siècle. Ils ont aussi repris en main le vignoble et en ont fait une référence de la biodynamie dans le Gaillacois. « Ils ont converti l’ensemble du vignoble en 1999, explique leur fils Duncan Geddes, qui est en train de prendre la succession. Ils étaient les premiers à le faire à Gaillac et sont longtemps restés les seuls.» Les praRetrouver « le goût du raisin » tiquants de cette méthode culturale Ici, les intrants de synthèse sont (dont les origines remontent aux remplacés par des préparations à années 1920), respectueuse de la base de produits naturels, applifaune et de la flore, ont en effet été quées à un moment précis du cycle de la vigne. En cette saiaccusés pendant de Pas de machines, son, c’est la bouse de nombreuses années de les vendanges se corne. « La bouse de manquer de rigueur font à la main ! scientifique. Et même vache a été introduite encore aujourd’hui. Pourquoi ? Parce dans une corne et enterrée pendant que les postulats sur lesquels elle l’hiver pour fermenter », explique repose ne sont pas (encore) tous Duncan Geddes. Ressortie au prinprouvés scientifiquement, comme temps, la préparation est diluée l’influence de la lune sur les cycles dans l’eau, « dynamisée » (brassée) puis pulvérisée à doses homéopade la vigne.
Duncan geddes présente du vin produit au château.
Un pigeonnier languedocien accueille le visiteur avec le château de Mayragues au second plan.
ici, pas d’herbicides, les plantes poussent librement entre les rangs de vigne pour favoriser la biodiversité. PhotoS Metronews/A. S.
thiques dans les vignes. « Cela va aider le sol à se régénérer, stimuler la vie microbienne et renforcer les défenses immunitaires des plantes.» En biodynamie, on prône par ailleurs la non-mécanisation du travail de la vigne : les vendanges se font à la main ! «Au final, on obtient des raisins sains, qui ne sont pas abîmés,
ce qui va faciliter la vinification. On n’a pas besoin d’ajouter de levures.» Seul du soufre est ajouté, à très faible dose, pour préserver le vin de l’oxydation. « Quand les gens goûtent notre vin, ils disent retrouver “le goût du raisin”. C’est la preuve qu’on revient de loin…» §Axelle Szczygiel
«Que les Toulousains s’approprient leur vignoble» interview
Benjamin Piccoli a repris en octobre dernier la tête du syndicat des vignerons du Frontonnais. Il revient pour metronews sur les défis qui l’attendent.
En quoi le vignoble du Frontonnais vous a-t-il séduit ? Il est intéressant à plus d’un titre ! Il se distingue notamment par sa forte proportion de négrette, un cépage que l’on ne trouve nulle part ailleurs, très difficile à travailler : les grains sont petits et serrés ce qui rend le raisin sensible aux maladies. Et les rendements sont assez faibles. Pourtant, les vignerons du Frontonnais se sont battus pour le conserver et valoriser ses qualités. Ils ont eu raison ! Aujourd’hui, c’est un élément fort de différenciation et ses particularités sont pleinement assumées.
Benjamin Piccoli, président du syndicat des vignerons de Fronton. Metronews/A. S.
Quel est aujourd’hui votre principal défi ? Celui de mieux nous faire connaître au niveau national. En grande distribution, on trouve des vins de fronton dans 8 magasins sur 10, et pourtant, les gens ne les connaissent pas, ou peu. Il faut dire que, pendant longtemps, le vignoble, coincé entre Bordeaux et le Languedoc-Roussillon, a eu du mal à trouver sa place. Aujourd’hui,
la qualité de nos vins est reconnue par les professionnels. Mais il y a encore des efforts à fournir en matière de communication. Vous êtes également de plus en plus présents à Toulouse. On vous voit lors d’événements organisés aux Abattoirs, au Metronum… Nous souhaitons que les Toulousains s’approprient leur vignoble. Les premiers ceps ne sont qu’à un quart d’heure ! Mais le fronton a encore mauvaise réputation, notamment auprès des plus de 40 ans. Ils ont connu une période où les vins de bonne qualité étaient envoyés à Paris tandis que le reste était vendu ici… Nous devons donc reconquérir cette génération mais aussi nous faire connaître auprès des jeunes. Et la meilleure façon d’y parvenir, c’est de faire goûter !§PROPOS RECUEILLIS PAR A. S.
les coups de cœur de Benjamin piccoli Inès Les vignerons de Vinovalie 2014 (rosé). «Parmi les rosés de Fronton, Inès fait partie des incontournables. J’aime son nez intense, ses arômes de fruits rouges et d’agrumes, avec une note de fraise en finale.» 7,50 €. Château Carrol de Bellel 2012 (rouge). « A la dégustation, l’attaque est franche, tout en souplesse, avec une saveur aromatique très fruitée. Excellent rapport qualité/prix.» 5,70 €. Château Plaisance 2012 (rouge). « J’apprécie la belle matière de cette cuvée bio, avec un fruité noir très gourmand. C’est l’accompagnement idéal d’un repas aux accents du Sud-Ouest.» 10,80 €.
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