Distantiation

Page 1

DISTANTIANTION

Baptiste Riethmann

Nate GUIVI

Pedro Neza & Mario Felinni


Distantiation

2


Distantiation . Baptiste Riethmann Nate GUIVI

Pedro Neza & Mario Felinni

3


Distantiation Primera Edición: Marzo de 2015 Editorial Sin fe

Guadalajara, Jalisco, México Ejemplar ____ de 60

Fotografías: Baptiste Riethmann

Prohibido prohibir la reproducción total o parcial de esta obra siempre y cuando se den los créditos correspondientes. Todos los izquierdos reservados. Respete al ciclista.

No maltrate a los animales. Ponga la basura a trabajar. 4


5


Distantiation

6


7


Distantiation

La femme endormie Elle dort sur la montagne

Elle ne dort pas elle rêve Quand la nuit vient Pays lointains

Lagunes, corail, îles désolées perdues dans l’océan Elle danse sous la Lune Pieds nus sur le sable

La chevelure dans les étoiles Entre ciel et terre

Elle porte l’enfant de lumière

L’enfant qui voit au-delà des montagnes Des mers, des océans L’enfant sans visage

Qui tient son cœur dans sa main Et dort avec les arbres Elle rêve

Elle ne rêve pas

Elle est la pensée qui chemine Le souffle chaud sur les lèvres

Le désir insatiable des aubes lumineuses Elle dort, elle ne dort pas

Elle est le rêve qui se transmet d’un regard à l’autre

D’une main à l’autre

La continuité qui se dédouble 8


Après la longue attente

Le silence mortifère des ruines de la nuit Lorsque les chiens ont cessés d’aboyer Et que les ombres maléfiques

Ont épuisées leur arsenal de guerre Elle est la force inébranlable La puissance absolue Elle dort

Elle ne dort pas Elle rêve

9


Distantiation

La mujer dormida Duerme sobre la montana No duerme sueno

Cuando la noche viene Paises lejanos Lagunas, oceano

coral,

islas

desoladas

perdidas

en

el

Baila bajo la Luna

Pies desnuda en la arena

La cabellera en las estrellas Entre ciel et tierra Lleva el niño de luz

El niño que vé mas alla de las montanas Mares, océanos

El niño sin cara

Que tiene su corazon en su mano Y duerme con los arboles Ella suena No suena

Ella es el pensamiento que camina

El sople caliente de las albas luminosas Ella duerme No duerme

Es el sueno que se transmite de una mirada a otro De una mano a otra

La continuidad que se desdobla 10


Despues la espera larga

El silencio mortifero de las ruinas de noche Cuando los perros dejaron de ladrar

Ya que las sombras maleficas agotaron su arsenal de guerra

Es la fuerza inquebrantable La potencia absoluta Duerme

No duerme Nate GUIVI

-Santa Anna-10/01/15

11


Distantiation

Voyageur Où conduit cette route, celle à côté de celle toute tracée

Des morceaux d’être, d’avoir été Amis

Rivages

Phosphorescences sous la Lune

Je marche dans une ville puis une autre

Les rues, les clameurs, les couleurs se perpétuent dans l’infini ballet des ombres Le vide se remplit D’espaces

De lumières

Aux portes de l’insondable Je t’aperçois

Mille et un visages Éclats rebondissant Songes errants Sur le rivage

L’aube s’unie au crépuscule Entre lumière et ombre Les vagues

Qui nous emportent

12


Viajero Donde conduce este camino, el al lado del totalmente trazado

Pedazos de ser de haber sido Amigos

Orillas

Luminescencias bajo la Luna Ando por una ciudad Luego otra

Las calles, los clamores, los colores se perpetúan En el infinito ballet de las sombras El vacío se llena De espacios De luces

A las puertas del insondable Te percibo

Mil y uno caras

Pedazos que rebotan Sueños errantes Sobre la orilla

El alba si unida con el crepúsculo Entre la luz y la sombra Las olas

Que se nos llevan Nate GUIVI

El 19 de enero de 2015

13


Distantiation

Couleurs Rues

Affiches

Cités endormies Photos

Visages Voix

Kilomètres de routes Lumières qui défilent Villes

Silence ténébreux des montagnes Murmure des champs

Chants ininterrompus La nuit

Les couleurs se réfugient

Dans l’instant qui nous échappe Musique

Voix dans le soir Lointaine Profonde

Mélancolique Couleurs

Armées des ombres

Guerres sans visages

Comment effacer les couleurs Du ciel 14


Celles des mains noueuses

Du regard de la vieille femme Des lèvres qui chantent Du sourire de l’enfant De la guitare

Quand la tristesse ne peut retenir ses larmes Couleurs

Innombrables Couleurs

Nate GUIVI

19 janvier 2015

15


Distantiation

16


Colores Calles

Carteles

Ciudades dormidas Fotos Caras Voz

Kilómetros de carreteras Luces que desfilan Ciudades

Silencio tenebroso de las montañas Murmullo de los campos Cantos ininterrumpidos Por la noche

Los colores se refugian en el instante que escapa de nosotros Música

Voz por la tarde Lejana

Profunda

Melancólico Colores

Ejércitos de las sombras Guerras sin caras

Cómo borrar los colores Del cielo

17


Distantiation Las de las manos nudosas

De la mirada de la vieja mujer Labios que cantan

De la sonrisa del niĂąo De la guitarra

Cuando la tristeza no puede retener sus lĂĄgrimas Colores

Innumerables Colores

Nate GUIVI

19 de enero de 2015

18


19


Distantiation

Inconsolable Elle chante

Que faire d’autres

Quand la pluie noire inonde Terre Mère

En ton sein

Etoile dormante

Douleur passagère Récurrente

20


Inconsolable Ella canta

Que hacer otros

Cuando la lluvia negra inunda Tierra Madre En tu pecho

Estrella durmiente Dolor pasajero Recurrente

Nate GUIVI 23/01/2015

21


Distantiation

Les grilles Un train file

Dans les lueurs de l’aube Déjà

On évacue les simulacres de la nuit Pour glisser entre les plis du jour Labyrinthes laborieux

Couleurs qui s’effilent Lentement vers le gris L’absurde répétitif

Où corps et âmes se vident Aveuglément

Au-delà des grilles Les fenêtres closes

22


Las verjas Un tren se corre

En las luces del alba Ya

Evacuamos los simulacros de noche

Para deslizarse entre los pliegues de dĂ­a Laberintos laboriosos

Colores que se deshilan

Lentamente hacia el gris Lo absurdo repetitivo

Donde cuerpos y almas se agotan Ciegamente

MĂĄs allĂĄ de las verjas Las ventanas cerradas

Nate GUIVI 26/01/2015

23


Distantiation

24


25


Distantiation

Tu danses Vagues

Mondes obscurs

Ton visage ruisselle Scintille

Dans l’épaisseur des murs Ta nuque verse Se renverse

Ta bouche épelle

Tes reins murmurent Et tes hanches

Musique céleste

Libérée de ses lests L’inachevé

Déploie ses ailes Chants naufragés Qui s’élèvent

26


Bailas (traduction litérale) Vacíos

Mundos oscuros

Tu cara chorrea Centellea

En el espesor de las paredes Tu nuca viertes se vuelca Tu boca épelle

Tus riñones murmuran Y tus caderas

Música celestial

Liberada de sus lastres El inconcluso

Despliega sus alas Cantos naufragados Que se elevan

Nate GUIVI-03/02/2015

27


Distantiation

Option Tu n’es pas une option Dis-tu Oui

Mais

Entends-tu cette vibration

Qui traverse les caves, les sous-sols humides Les escaliers, les corridors Les

kilomètres

débouchent

et

kilomètres

de

couloirs

qui

Vers l’issue hypothétique qui soupire Là-bas

Dans le ventre de la cité Humeur vagabonde

La vois-tu se diluer dans le ciel orangé des montagnes Les clameurs pétrifiées

Par-dessus les toits de la ville Lame de fond qui nous emporte Loin, plus loin Inexorablement Ou nous efface Telle l’écume Sur le sable

28


Opción No eres una opción Dices Sí

Pero

Oyes esta vibración

Que atraviesa las bodegas, los sótanos húmedos Las escaleras, los corredores,

Los kilómetros y kilómetros de pasillos que desembocan Hacia la salida hipotética que suspira Allí

En el vientre de la ciudad Humor vagabundea

Lo ves diluirse en el cielo anaranjado De las montañas

Los clamores petrificadas

Por encima de los tejados de la ciudad Mar de fondo que se nos lleva Lejos, más lejos Inexorablemente O nos borra

Tal lo espuma

Sobre el arena Nate GUIVI 27/01/2015 29


Distantiation

30


31


Distantiation Dans l’un des étages au fond d’un couloir Les toilettes

Froissement de tissus

Voix et éclats de rires Murmures effrontés

Une magnifique brune perchés sur ses talons aiguilles

surgit dans un ample déhanché en réajustant son

tailleur, tandis que sa nuque avec désinvolture se cabre

Comme un petit chien

La suivant à la trace

Un homme insignifiant et minuscule remet en ordre sa cravate

Plus loin

Des couloirs

Encore et encore D’innombrables immaculés

portes

Ainsi

Sur huit étages En bas

Tout en bas

Le hall de gare

Profus et grouillant L’insensé répétitif Qui s’ordonne

32

verrouillées

sur

des

murs


En uno de los pisos

En el fondo de un pasillo Los cagaderos

Arrugamiento de tejidos Voz y pedazos de risas Murmullos descarados

Una morena magnífica encaramada en sus talones agujas

surge en una rodadura amplia de caderas, reajustando

su cantero mientras que su nuca con desenvoltura se encabrita

Así como un pequeño perro Según al rastro

Un hombre insignificante y minúsculo vuelve a poner en orden su corbata Más lejos

Pasillos Todavía y todavía

De puertas innumerables y encerradas sobre paredes inmaculadas

Así sobre ocho pisos Abajo

En lo más bajo

El vestíbulo de la estación Profusa y hormigueante

El insensato repetitivo Que se ordena

Nate GUIVI-10/02/2015 33


Distantiation

34


35


Distantiation

Tansit Sur les vitres la pluie ruisselle Ses kilomètres de routes De nuit Rues

Faubourgs Transis

Lueurs et ombres

Silence saisissant Quelque part Aux confins

Jusqu’à l’aube

La désintégration

L’ordinaire séculier

Ruissellement des jours

36


37


Distantiation

Tansito Sobre los cristales la lluvia chorrea Sus kilómetros de caminos De noche Calles

Suburbios Enfriado

Luces y sombras

Silencio sorprendente En alguna parte A los confines Hasta el alba

La desintegración Ordinario secular

Chorro de los días Nate GUIVI 24/01/2015

38


39


Distantiation

Musaraigne Il faudra… bien plus ! Chasser cette bête dans la tête Penser tigre ou liane

Quand tout porte à croire Ne plus penser

Fermer les yeux Regarder

Il faudra…

Quelques orages stellaires,

Dans ce fourmillement de rots, de sexes et de crabes millénaires

L’intime moisson de l’être Notre imposante taxidermie Musaraigne

J’ai puisé, épuisé, le lait en toi La courbe de ta nuque Jusqu’à ton œil,

Ton œil ta bouche le démembre De tambours en lambeaux Nous avancions, Ton œil brûlant 40


Mon genou lumineux Croyant or ce Cailloux

Emouvant-tremblant-sanglant Raccourci

Tu t’agrippes à ma main

Par les crochets insignifiants De tes minuscules pattes

Ce que j’en sais poudroie De liane et de muscs Jusqu’aux quais Où rien

Un oiseau peut-être ?

41


Distantiation

Musaraña ¡Hará falta... mucho más! Cazar este animal en la cabeza Pensar en tigre o en bejuco

Cuando todo se refiere a creer Más no pensar

Cerrar los ojos Mirar

Hará falta …

Unas tormentas estelares,

En este hormigueo de eructos, de sexos y de cangrejos de mar milenarios

La cosecha íntima del ser

Nuestra taxidermia imponente Musaraña

Saqué, agoté, la leche en ti La curva de tu nuca Hasta tu ojo,

Tu ojo tu boca lo desmembra De tambores en andrajos Avanzábamos,

Tu ojo ardiente 42


Mi rodilla luminosa Creyendo oro esto Piedras

Emocionante-tembloroso-sangriento Abreviado

Te agarras a mi mano

Por los ganchos insignificantes De tus patas minúsculas Lo que sé es en polvo Liana y almizcles Hasta los muelles Donde nada

¿Un pájaro tal vez?

Nate GUIVI

2005

43


Distantiation

Palestine Bras arrachés en dessous des épaules Ventre noirci

Le sang a séché sur ce qui reste de son corps Sa tête repose sur les genoux d’une femme

Elle caresse sa joue, éponge les perles de sang Les paupières de l’enfant ne sont pas closes Il regarde, conscient

Cette cruauté incompréhensible Les visages blêmes martyrisés Le silence qui les entoure Il pince les lèvres

Si fort qu’elles semblent collées Il

regarde

fixement

lambeaux de sa chair

cette

mort

Il ne pleure pas

plantée

dans

Car au-delà de la souffrance et du désarroi Dans ses yeux noirs La tristesse

Plus forte que la douleur

Plus grande que le désespoir Son cœur

Ruisselant

Glissant à la dérive 44

les


Palestina Brazos arrancados debajo de los hombros Vientre ennegrecido La sangre se secó sobre lo que se queda de su cuerpo Su cabeza descansa en las rodillas de una mujer Ella acaricia su mejilla, enjuga las perlas de sangre Los párpados del niño no son cerrados Él mira, consciente Esta crueldad incomprensible Las caras descoloridas martirizadas El silencio que los rodea Él pellizca los labios Tan fuerte que parecen pegados Él mira fijamente esta muerte plantada en los jirones de su carne

Él no llora Porque más allá del sufrimiento y del desconcierto En sus ojos negros La tristeza Más fuerte que el dolor Más grande que la desesperación Su corazón Chorreante Resbaladizo a la deriva Nate GUIVI-2007 45


Distantiation

46


47


Distantiation Qui est cette femme qui signe Je suis… l’horizon In-sai-si-ssa-ble

Et je suis le vent L’encrier dormant Sur la table Ces ruines Fines

comme le sable

Je suis la fenêtre qui voit

Ce que nous avons fini de voir

Au-delà du fini de l’infinitésimal infini Sombres cloaques Sur son passage

Les rampants ont des songes obscurs

Tandis que les couleurs jaillissent de l’ombre De ces pas

Nulle adresse ni lieu Ni instant à saisir

Mais un parfum qui s’étire Dans l’air qui respire En fin de nuit

Soupirs des lumières de la ville Lasse

Kilomètres s’effilant

Vers les recommencements 48


Qui s’écrivent sur les lettres mortes Après les fêtes

Les baisers des corps engloutis La nuit

Sidérale S’ouvre Pure

Si pure

49


Distantiation

50


51


Distantiation Que es esta mujer que firma Soy …el horizonte I-na-se-qui-ble Y soy el viento

El tintero durmiente Sobre la mesa Estas ruinas

Finos como el arena

Soy la ventana que ve

Lo que acabamos de ver

Más allá del finito del in-fi-ni-te-si-mal to

in-fi-ni-

Cloacas sombrías Sobre su pasaje

Los rastreros tienen sueños oscuros

Mientras que los colores brotan de la sombra De sus pasos

Ninguna dirección ni lugar Ni instante a coger

Pero un perfume que se estira En el aire que respira Al final de noche

Suspiros de las luces de la ciudad Cansada

Kilómetros deshilachándose 52


Hacia las repeticiones

Que se escriben sobre las letras muertas DespuĂŠs de las fiestas

Los besos de los cuerpos engullidos La noche Sideral Se abre Pura

Tan pura Nate GUIVI - 17/02/2015

53


Distantiation

54


55


Distantiation

Portales rojos

Brotan de la humedad Inanimada

56


Des portaux rouges

Ils(Elles) poussent de l’humidité Inanimée

57


Distantiation Ciudad dormida

A tus sueños húmedos Me habitué.

Une ville endormie

À tes sommeils(rêves) humides J’habitué.

58


Un vent sans clef

Mille mots tu écris Sans t’arrêter

Viento sin llave

Mil palabras escribes Sin detenerte

59


Distantiation

AquĂ­ en MĂŠxico

Sale el sol de noche Por las bicycles

60


Ici au Mexique

Salez le soleil de nuit Par les bicycles

61


Distantiation Wish you were here

Desde el principio hoy Al final de ayer.

Wish you were here

Depuis le principe aujourd’hui À la fin d’hier.

62


Linterna en

la

diez

selva

disparos

la

noche

desde hace más de veinte años

la

boca

abierta

de tanta injusticia el hocico roto las canciones no no

callaremos

quiera

el

aunque

alambre

de púas el soldado los

engranes que se rompen como un rayo de sol en la marea de tus ojos en el aroma de tu cuerpo a tierra

sabor

a

grieta

Une

lanterne

décharges forêt plus

la

de

dans

nuit

vingt

dix la

depuis

ans

la

bouche ouverte de tant d’injustice

le

museau

brisé les chansons nous ne nous tairons pas bien que le soldat ne veuille

pas le fil de fer barbelé ils

engrène

que

l’on

casse comme un rayon de soleil dans la marée de tes yeux dans le parfum de ton corps à une terre un goût à une crevasse

63


Distantiation Se adice que manantial revoluciĂłn. AquĂ­ manda el pueblo Que no se vende.

64


On dit que

Ici il(elle) ordonne la village Qui ne se vend pas.

65


Distantiation

Amour fou La verdad entre las gotas de agua de una regadera, sub fugata

Fría y fresca se evapora, sale por la ventana a danzar.

Vibrásforo

que

instrumentos

te

codeas

con

los

dioses

de

los

Desvanécete

La neurona escapista

Manantiales, un cenote y la inspiración fluye

Hay veces que se encuentra el árbol donde descansar así

Para seguir ardiendo azul

Hay veces que se le va la luz al Doctor Atl y no tener calzones da risa

Sueños de carcajada sin candado de bicicleta

Sin luces y sin frenos (sinfrentewithoutnouse) Locura todo respirar profundamente Llegamos a una playa sin películas Sin miel

Sin sin, sin con, sin na´a de na´a. Trajeados pero desnudos.

La gota de agua de la regadera en los bolsillos

Una escalerita en la oreja de soñar abriendo el meñique.

66


Amour fou La vérité entre les gouttes d’eau d’un arrosoir, sub fugata Froide et un frais s’évapore, sort par la fenêtre pour danser. Vibrásforo que tu coudoies les dieux des instruments Évanouis-toi Le neurone escapista Des sources, un cenote et l’inspiration coule Il y a des fois lesquelles l’arbre se trouve où se reposer ainsi Pour continuer de brûler un bleu Il y a des fois que la lumière il part pour le Docteur Atl et ne pas avoir de culotte donne un rire Des sommeils(rêves) d’éclat de rire sans cadenas de bicyclette Sans des lumières et sans des freins (sinfrentewithoutnouse) Une folie tout respirer profondément Nous arrivons à une plage sans des films Sans miel Sans sans, sans avec, sans náa de náa. Habillés mais nus. La goutte d’eau de l’arrosoir dans les poches Un escalerita dans l’oreille de rêver en ouvrant le petit doigt. Mario Felinni (y pedro neza)

67


Distantiation

68


69


Distantiation No creeré nunca la calle Implacablemente dual Ella aquí Permanentemente lejos, tan distante que cura Orgullo de mierda Vanidad de vanidades ¿Por qué lloras, corazón de laberinto? ¿Sabes el tiempo que le toma a un planeta girar alrededor de las estrellas que iluminan el parecido que tienen tus dientes con mazorcas de elote? Aquí en las avenidas puede que sea un buen año de combate Algunas veces boxear Otras la suerte es toro que sonríe Los manantiales y su sabia bravía, salvajes sí Afiladas las plumas y los ojos universales Amplios profundos oceánicos combustibles Arder sabe a espalda de armónica morena Sueña, se escucha y vibra con los ojos cerrados Los abre cuando quiere de verdad decir viento Apuesta sin miedo a perder el aroma a Roma imperial A Cuba cuando rendirse no forma parte del sentimiento A un reloj de arena nuevo que sabe que tiene las olas contadas Espera componiendo canciones privadas en Colombia o Tijuana Sin persecución, sin escapatoria, sin continente Tener hambre es una broma ligera La bestia, el transparente ejército desarmado de poemas que incendia mares para no cagarse de frío.

70


Je ne croirai jamais la rue Implacablement dual Elle ici

D’une manière permanente loin, si distant qu’il(elle) guérit Un orgueil de merde

Une vanité de vanités

Pourquoi pleures-tu, un coeur de labyrinthe ?

Sais-tu le temps qui il prend à une planète tourner autour des étoiles qui illuminent semblé qui ont tes dents avec épis d’elote ?

Ici dans les avenues il est possible que ce soit une bonne année de combat

Parfois boxear

Autre le sort est taureau qui sourit

Les sources et sa savante sauvage, des sauvages oui Aiguisées les plumes(stylos) et les yeux universels D’amples combustibles océaniques profonds Brûler sait d’un dos d’harmonica brun

Il(Elle) rêve, s’écoute et vibre avec les yeux fermés

Il(Elle) les ouvre quand il(elle) veut dire vrai un vent

Il(Elle) parie sans la peur de perdre le parfum à Rome impérial En Cuba quand se rendre ne fait pas de partie du sentiment

À un nouveau sablier qui sait qu’il(elle) a les vagues comptées(contées) Une attente en composant des chansons privées en Colombie ou Tijuana Sans persécution, sans échappatoire, sans continent Avoir une faim est une légère plaisanterie

La bête, l’armée transparente désarmée de poèmes qui incendie des mers pour ne pas être foutu en l’air d’un froid.

71


Distantiation PN & MF

72


73


Distantiation

El toro de Lidia Cuando Lidia nació fue Octubre. Le gustaban su nombre y

la

tauromaquia,

pero

no

la

carne.

Al

cumplir

dieciséis años consiguió permiso de sus padres para frecuentar cada domingo la plaza de toros Nuevo

Progreso. Para ella era maravilloso pagar por ver a un macho danzar con otra bestia del mismo género

que tiene cuatrocientos kilos más de músculo. Era peligroso, sensual y explosivo. Pensaba en los toros bravos como en tipos bien duros que tuvieron como negra suerte pelear mejor que nadie. A los toreros

los veía como bailarinas piruetudas dispuestas a jugarse el pellejo contra la muerte, a cambio de un pedacito de gloria. Cada domingo salía la locura y

los tipos duros a disputarse el aliento en medio de

sangre, agua salada y palmas doradas. Claro que desde

la tramoya siempre habrá quién le tienda una mano a los bípedos; pero esa clase de trampas homínidas

hacen que las historias sean más intensonas (como el

limón en los tacos campechanos). Eso le apasionaba: cuidar animales asesinos hasta el día de la gran broma final. Reunirles a todos una tarde y no dejarles salir sin que hubiese muerto la mitad. A lo Romano. Pero no le apetecía para nada degustar el sabor de

un animal, y mucho menos el sabor de uno que fue criado con indiferencia, sin otorgársele dignidad 74


de individuo; y que además háyasele asesinado sin

dársele la oportunidad de salvar su vida. Para ella eran cosas bien distintas. Todos asesinamos, pero

hay formas... Los homicidios son las peores maneras.

Lidia conoció a Nachito en la carnicería de sus jefes de ella. Curiosamente Nacho (El feroz) también era vegetariano, pero todos los sábados en la mañana

pasaba a comprar queso (Sí, pues. Era ovo lacto vegetariano), porque a esas horas despachaba Lidia

y además estaba tranquilo el movimiento; así que se podían poner a platicar sin pedos. Nachito fue

chavo banda como desde los siete hasta los doce, que fue cuando conoció a Don Pedro Suárez, alias “El Manos de Piedro”; exboxeador del barrio y casi

casi casi casi campeón de peso Flavio… Este don es el que lo jaló a las peleas de box, luego para las

de todovale, y ahí fue donde empezaron a ganar para

tragar decentemente a costa del costillar corpóreo del abusado.

El sábado que Nacho le contó a Lidia que lo invitaron

a pelear contra hologramas en realidad virtual, a ella la verdad le pareció muy pacheca la idea, pero le dijo que igual y estaba chido si pagaban bien

y no le pegaban mucho. Así que el bato se puso a entrenar con unos visores como de buzo que traían

una pantalla donde aparecían imágenes de un ring 75


Distantiation y contrincantes a los que le tiraba puñetazos, y

en los guantes electrizados se sentía el conecte. Luego

se

consiguieron

un

cinturón

de

electrodos

que se adherían con ventosas al torso, los brazos

y la jeta; que cada vez que en el vidio le daban un trancazo, en el puerco le daban una descarga de

200 volts. Ya cuando estuvo preparado acordaron la

primera pelea. Fue en domingo y sería October Fest. Para que el Nacho pudiera pelear le hicieron exámenes

médicos, sicológicos y de matemáticas aplicadas. Sí los pasó, firmaron el contrato y en una semana estuvo

preparada la sede del tiro. A Lidia no le gustaba ir a ver a su bato ponerse sus putazos: ¡Le encantaba! Pero ese domingo toreaba el clon de Manolete y Lidia

no podía perderse esa corrida. Al final, el Nachito casi siempre ganaba, y si no, empataba. Total que

quedaron de reunirse en su rincón después de los

toros y las trompadas para cotorrear y regalarse unos erósticos quicos chingones estilo “dont you wish?”.

Nacho llegó al gimnasio, se encontró con Don Piedro y

le jalaron para donde les dijeron que se encontrarían

con la persona que sabía dónde trabajaba el que tenía la llave de la puerta de la bodega donde

son los trancazos. Una vez ahí se dieron cuenta de

que habían sido invitados un montón de peleadores 76


conocidos. Les valió verga porque a todos sabían cómo ganarles. -

Buenas tardes, vengo a la pelea con el holograma

-

Ah, bienvenido. ¿Eres… Ignacio Salado? –

-

No funciona tu nombre para las apuestas ¿tienes

de Chávez.-

Ese merengues. -

apodo? – -

Hum… pos Nacho El Feroz. -

-

Pues póngame Toro Salvaje 2. Así me decía mi

-

Ya tenemos a uno que se puso Feroz. -

jefa porque le gustaban De Niro y La Motta. -

Listo. Tome su kit de pelea. Firme aquí de

recibido, aquí de que le vale pito morirse peleando, aquí de que nosotros no lo indujimos a la guerra

sino a la paz, aquí de que no está de acuerdo con firmar y aquí de que aunque no esté de acuerdo firmar, firma porque ama la violencia. – - -

Jazzta. – Chufú chufú churufufú.

Tenga. Pásele al aria de calistenia. –

Le caminaron carismáticamente el Piedro adelante y el Nacho por detrás. Buscaron un locker libre y pusiéronse a repasar la estrategia. -

A ver, Nacho. Tú tienes más puntos que los

otros, así que vas en la sexta pelea. Parece que los 77


Distantiation otros se van a disputar ahorita, a la antigüita, los

primeros tres lugares; en los otros tres quedaron tú, el Cuerdas y el Armadillo. Hay que ponerte el

traje de chingadazos, los guantes y el casco para probarlos con los monitores. – -

-

Oh, pero yo quiero ver los otros pleitos…-

Tú no te me andas yendo a ningún otro pleito.

Te me concentras en tu pelea y listo. A los otros los revisamos en video a mitad de semana. – - –

Chale. Ayúdeme pues a ponerme estás tiznaderas.

El área de deportistas se encontraba en un espacio

acondicionado con equipo de gimnasio, un par de rines

para

regaderas,

(re)

vapor,

calentamiento, en

fin…

todo

mesas

lo

de

masaje,

necesario

por

conseguir que la banda se preparase completamente. Junto a la zona de deportistas estaba montado un

redondel de gradas, al centro del cual destellaba el ring principal. Para ser una pelea clandestina tenía un chingo de faramalla, pero eso es lo que la hacía tan exclusiva. Pagar por realizarla y por

estar ahí no era nada barato. Con el inicio de las

preliminares comenzó a escucharse el bullicio de

los golpes y la emoción de los apostadores. Dentro, muy distantes entre sí, se encontraban los tres boxeadores de las estelares concentrándose en sus 78


movimientos, mientras los entrenadores revisaban con sus gogles, imágenes de monitores donde se reflejan

los signos vitales del peleador y otras variables que cada equipo determinaba. El

encanto

de

las

peleas

con

hologramas

es

ver

campeones modernos pelear con hologramas genéticamente programados Esto

es

con

posible

el

ADN

gracias

de a

campeones

memorables.

supercomputadoras

que

mediante la interpretación del código genético de

los occisos; pueden simular su comportamiento, sus

razonamientos, sus movimientos y, por supuesto, el talento que llegaron a desarrollar combatiendo. Así

que ponerse con uno de esos fantasmitas es como darse un tiro con un transformador de alto voltaje

al que si no le pegas en los botones precisos,

te pone una electrocutada de mandarte al hospital (sino es que al manicomio o a chupar faros). El

retador puede ver los signos vitales del campeón, niveles de cansancio, etc., pero la verdad es que en

estas peleas clandestinas no existe el antidoping

cibernético; y no es tan difícil mejorar la histeria

de los ex campeones para crear súper hologramas. Así que Pedro y Nacho tenían bien clara la táctica: Boxear

con

energía,

alejar

al

rival

y

aguantar

los dieciocho rounds acordados con la promotora. Diez mil pesos garantizados, y cinco mil más por

79


Distantiation campanada que aguante en pie. Si nockean son cien mil morlacos.

Se pusieron los lentes y todos entraron al juego. Las

gradas

parecían

más

un

estadio

de

primera

generación; todas las personas agitaban sus cabecitas desde lejos, abriendo la boca para decir algo que nadie sabrá. El Toro Salvaje 2 levantaba su brazo derecho con el puño cerrado; y la gente respondía

elevando el esqueleto y gritando “Tooooorooooooooo.” Probó de nuevo los guantes y mientras caminaba le

pegó suavemente al Manitas para asegurarse de sentir. Check. Se dijo y siguió hasta llegar a la puerta que daba paso al ringside. – Nacho. Túmbalo.- Esas

fueron las sabias palabras del Pit antes de dejarlo ir arriba para pelear por le gloriosé baré. Para

tumbar

a

Julio

César

hay

que

tener

las

condiciones físicas con qué hacerlo, un maestro que sepa ver de fuera lo que hay que decir profundamente,

comunicación ágil masta / student y, además, un poco de suerte. El Toro Salvaje 2 tiene todo eso. Nacho

pensaba

en

Lidia

y

Manolete.

Sabía

que

encontraría los ojos de Ella entre cincuenta mil

gentes… entre un millón y medio… entre… No importa. Sabía que Manuel Laureano Rodríguez (o su clon) le

miraría a los ojos antes de asesinar el animal, y

ella estallaría sintiendo que la felicidad y lo 80


duelos son lo mismo, deseando carnívoramente dentro

de todo su ser ver también pelear a Nacho. Va por La Lidia, se dijo, se persignó tres veces al escuchar la

campana del primer asalto y vió como Chávez arrancó decidido al centro del cuadrilátero. Parecía el Julio César de 30 años que pulverizó a Taylor en el 90. Nacho, con 25, lucía más espigado, potente y duro.

Don Pedro siempre dice que al ver pelear al Nacho es inevitable pensar en Salvador Sánchez. Chávez salió a golpear tirando con la derecha dos rectas que Nacho

esquivó con un movimiento de piernas, respondiendo al tiempo con un gancho que conectó de llenó, pero

inmediatamente fue contestado con la izquierda del de

Saltillo

directa

a

la

mandíbula.

El

bato

de

Lidia levantó la guardia para contener el impacto, hizo una finta de jab y dio dos pasos a la derecha; Julio César lo siguió, tirándole combinaciones de

izquierda y derecha al cuerpo; retaba bajando la guardia un poco, sacando el mentón; Nacho cambió de perfil una vez, otra vez y ya tenía a Chávez encima, quién después de amagar con la recta derecha acomodó dos ganchos en el hígado del Toro Salvaje 2,

acortando

distancia,

empujando

con

el

hombro

para un segundo después volar uppercut´s & jab´s, uno tras otro de ambos lados. De repente el Toro alcanzó a conectar dos ganchos en la mandíbula que echaron para atrás al campeón; se volvió a plantar 81


Distantiation dos saltos atrás, tres, cuatro. El toro va con todo hacia adelante y acorrala en una esquina a Chávez.

El público enloquece, se levanta de los asientos para ver mejor la serie de jabs y hooks que el

salvaje Nacho dispara contra Chávez; que se cubre como puede y empuja rebotando entre las cuerdas. Saca

desde

atrás

un

recto

que

alcanza

a

entrar

en la frente de Nacho, hace una finta de gancho y escapa de la esquina con dos zancadas, tira un jab derecho que pone distancia a su oponente justo

cuando suena la campana. El público está encendido y poco a poco vuelve a calmarse con los cachetes enrojecidos. Chávez y El toro salvaje 2 se dirigen

a sus esquinas. En el corner side de Nacho lo espera Don Piter, Jaime Romo y El garbanzo. Le quitan el casco, lo desconectan, le ponen agua y vaselina en

todos lados, hielo en el pómulo. – Ya lo traes,

muchacho. No más no te me desconcentres. Este pinche holograma aguanta un chingo de madrazos. Ya te le

mostraste; la tiene color de hormiga. Hora no lo dejes descansar y enséñale quién manda. No te me

descuides el mentón. Échalo para atrás y cuándo quiera responder le pegas a knockear.-

Mientras tanto, en la Nuevo Progreso, el último toro de la ganadería Fermín Pizarro Ibargüengoitia, llamado Pulgarcito, sale bufando de los corrales. 82


570 kilos de sangre andaluza, cuatreño ensabinao de arboladura ponzoñosa. Manolete Clon lo espera al

centro de la plaza sujetando el capote adelante, en señal de ofrenda. No hace falta incite al bicho, el

toro

participa

con

arranque

potente

atacando

el capote. El matador lo recibe con una verónica y media, el público grita “ole” y no ha rodado una gota de sudor. Todo es un juego siniestro y los

poetas se visten de luz. Traen el cabello en coleta y saben que la guerra y la paz y que la estética vale

pito: si no abrir el pecho ahora ¿cuándo? Los labios

de la plaza, ardientes, esperan la rojura que viene antes de que la noche despierte. Bajo atardecer el

toro ataca, embiste; el sol con las manos atadas respira, espera y sabe que va a la derecha, avienta

la capa, no la suelta, con temple da un pasito a

la izquierda mientras trota a veinte centímetro de sí lo que resta de lo que falta para nombrar lo que nunca se dice cuando se destella. Manolete gira el

cuello y ve cuando el animal para la carrera; en

ese momento decide salir del centro y da la espalda

al enemigo saludando a su público que se desborda justo frente al palco; el más lejano, lo más suyo. Va hacia esa gente tres pasos, les brinda la mirada y vuelve a ver para mostrarle sus puños vestidos de

rojo al astado que embiste hostil y veloz; cambia

de perfil; revolera. Le dice al cuadrúpedo por su 83


Distantiation nombre, se le acerca para darle media navarra y terminar con una magnífica manoletina. Ya están frente a los solares. ¿Quién sabe por qué la gente más

morena siempre elige esa zona? Una cantadora copla “Alfileres de colores”. Es Lidia; y Manolete sonríe. Es tan estimulante ver danzar al toro, y escuchar la

música mineral de envalentonados corazones cobardes que esperan que la bestia o la belleza cometan un error.

O

sean

perfectos.

Llevan

treinta

minutos

dando vueltas por toda la plaza. Sudan. ¿Qué le hago ya? Se pregunta Manuel. ¿Qué más harán ya? Se pregunta el público. El toro se preguntará ¿Se

van o queso, ya? Estresado…Entran los picadores a

sacar la adrenalina del cuatro patas. Al humanoide lo dejan igual pero consiente de que no es igual

la cosa y de que vale verga pero bueno, hay que

hacer faena con maestría. ¿Quién chingados invitó a los anestesiólogos? El toro evoluciona; pelea más.

Manolete se ve entero y parece divertido. Putea al blanco, le dice paloma, ven. Pero la bestia lo

pesca. Pasó un rato luego de la cornada. Igual que

al Manolete original, al Clon se le pintó de rosado la carne, la testa blanca la apretó, se encoraginó y

quiso aventar a gritos a toda la plaza para afuera.

Nadie atrevióse a obedecer; se quedaron a ver. El

de Córdova sabe que se le va la vida a bailar con muerte; y si eso lo quieren, o lo quieren ver pues 84


allá quién… Allá la espada, olé con olé mujer. Aquí los cuerpos

que en el pecho de un toro, no puede más el matador, ataca, la navaja dentro de las vértebras, olé carmín.

Entran los médicos urgentemente. Lo sacan en hombros y media hora después el mundo que espera se entera,

antes de dar por finada la tarde, si plantársele con bravura a la muerte salva o mata. Mata.

Lidia estaba destrozada pero supo que el próximo

año vendría el otro clon de Manolete a pelearse con el mejor toro de la plaza y, quizás, no moriría

él. O el toro. No importaba ya porque ágilmente escapó de los puestos de basura y llegó a donde dejó su vehículo hidrocarburotransportador. Le pagó al franelero y salió veloz a la esquinita donde quedó

de verse con Nacho. Cuando llegó: nachos… así que

se preocupó (porque Ignacio siempre llega antes de cuando dice que va a llegar; menos cuando no hay que llegar antes de cuando se dice que pensar es igual

a sentir preocupación.) Estaba la bola de amigos de la cuadra y le dijeron que la pelea de Nacho había sido reventada por la policía. Ella lo llamó y le contestó Jaime Romo. -

Escubaduba, aquí Romo ¿allá quihubole? – 85


Distantiation - -

¿Jaime? Soy Lidia. ¿Y Nacho? –

¿Lidia? Chaz. Estamos en la clínica uno. Vente

pa acá y te explico. Llamas aquí cuando llegues. –

Cuando llegó llamó nuevamente al celular de Nacho y

contestó

otra

vez

el

Jaime.

¿Dónde

están?

En

urgencias. Y corrió. Había policías. Don Pedro estaba

recostado en una camilla del pasillo. ¿Qué le pasó? ¿Don Pedro? Soy Lidia. ¿Qué pasó? La reconoció.

Lidia, muchachita. ¿Dónde está Nacho? Estaban en el último round. Parecían mariposas, Ignacio estaba a punto de tumbarlo y entró la policía. En las gradas

las personas empezaron a correr y los cables echaron chispas. Cuando

llegaron

los

del

servicio

de

emergencias

médicas; el sujeto permanecía inconsciente pero con

signos vitales estables. Electrocutao. Su entrenador se quiso poner pantera, fue sometido por los oficiales y se le lastimó dentro de la vagoneta policiaca. Los dos fueron remitidos a la clínica uno. El viejo será

dado de alta en dos horas y procesado por criminal. El muchacho quedó en coma.

Ignacio abre los ojos y se da cuenta de que su cuerpo es el cuerpo de un toro blanco. Praderas, humedad, manzanas. Descansa placenteramente rodeado 86


de campos verdes, nubes pachonas y vacas amorosas. El pasado parece un sueĂąo antiguo; el frenesĂ­, la

lidia, el indulto. Los mansos ojos del ser humano despuĂŠs de vencer con arte a la muerte.

87


Distantiation

Le taureau de Lidia Quand

le

Combat

est

c’était

un

Octobre.

Son

nom(nombre) et la tauromachie lui plaisaient, mais non la viande. Après avoir accompli seize ans il(elle)

a obtenu la permission de ses parents de fréquenter chaque dimanche la place de taureaux le Nouveau

Progrès. Pour elle il était merveilleux de payer pour voir un mâle danser avec une autre bête du même genre qui a encore quatre cents kilos de muscle.

Il était dangereux, sensuel et explosif. Il(elle)

pensait aux taureaux braves comme aux types bien

durs qu’ils(elles) ont eu comme sort noir se battre mieux que quelqu’un. Il(elle) voyait les toréadors

comme danseuses piruetudas disposées à la peau jouer contre la mort, au lieu d’un pedacito de gloire.

Chaque dimanche il(elle) sortait la folie et les types durs pour la respiration se disputer au milieu

d’un sang, une eau salée et des palmiers dorés. L’espace(la pause) qui depuis la machinerie existera

toujours qui tend(se %+étend) une main aux bipèdes; mais cette classe des trappes(pièges) homínidas font

que les histoires sont plus d’intensonas (comme le citron dans les taquets simples). Cela le passionnait

: soigner des animaux assassins jusqu’au jour de la grande plaisanterie finale. Réunir tous une aprèsmidi et leur ne pas permettre de sortir sans qu’il 88


ne fût mort la moitié. Au Romain. Mais il(elle) ne lui faisait pas envie pour rien ne déguster le goût

d’un animal, et beaucoup moins le goût de l’un qui a été indifféremment allaité(été élevé), d’une dignité

être octroyé d’un individu; et que de plus háyasele assassiné sans que, elle soit donnée, l’opportunité de sauver sa vie. Pour elle c’était des choses bien distinctes. Nous assassinons tous, mais il y a des

formes... Les homicides sont les pires manières. Un combat a connu Nachito dans la boucherie de ses

chefs d’elle. Curieusement Nacho (Le féroce) était

aussi végétarien, mais tous les samedis dans le matin il(elle) se mettait à acheter le fromage (oui,

donc. Il(elle) était ovo un végétarien s’est nourri de lait), parce qu’à ces heures il(elle) envoyait le Combat et de plus le mouvement était tranquille; donc

ils(elles) pouvaient mettre à parler sans des pets. Nachito a consisté chavo une bande comme des sept aux douze, en ce qu’il(elle) a été quand il(elle) a connu Don Pierre Suárez, tu allies les “Mains de

Piedro”; exboxeador du quartier et presque presque

presque presque champion de poids Flavio … l’Est le monsieur consiste en ce qu’il(elle) l’a tiré aux batailles de box, tout de suite pour elles de

todovale, et là c’était où ils(elles) ont commencé à

gagner pour avaler décemment aux dépens du costillar 89


Distantiation corporel du malin. Le samedi que Nacho l’a raconté(a compté) au Combat qu’ils(elles) l’ont invité à se battre contre des hologrammes en réalité virtuel, la vérité a paru

à elle très pacheca l’idée, mais il(elle) lui a dit

qu’égal

elles)

et

payaient

il(elle)

un

bien

était

et

chido

ils(elles)

s’ils(si ne

le

collaient(donnaient) pas beaucoup. Donc le rustre

s’est mis à entraîner avec quelques viseurs comme du

plongeur qui ils(elles) apportaient un écran où des images d’un ring apparaissaient et les concurrents à qui il(elle) jetait des coups de poing, et dans

les gants électrisés il(elle) se sentait connectez. Tout de suite ils(elles) ont été obtenus une ceinture

d’électrodes qui se ralliaient avec ventouses au torse, les bras et le museau; qui chaque fois que

dans le vidio ils(elles) lui donnaient un coup de barre, dans le sale lui donnaient une décharge de

200 volts. Déjà quand il fut préparé ils(elles) sont

convenus

de

la

première

bataille.

Il

est

été dans un dimanche et ce serait October Fest. Pour que le Nacho pût se battre ils(elles) lui ont

fait des examens médicaux, psychologiques et des mathématiques appliquées. Oui il(elle) ils a passé,

ils(elles) ont signé le contrat et dans une semaine le siège du coup fut préparé. Au Combat il ne lui 90


plaisait pas d’aller voir son rustre ses putazos se sont mis : il(elle) lui enchantait! Mais ce dimanche

le clone(clown) de Manolete torréait et le Combat ne pouvait pas se perdre cette course de taureaux.

À la fin, le Nachito gagnait presque toujours, et

si non, il(elle) égalisait. Le total que sont-ils {elles} restés de se réunir dans son coin après les

taureaux et les coups pour cotorrear et de quelques erósticos quicos chingones style se sont régalés “dont you wish ?”. Nacho

est

arrivé

au

gymnase,

s’est

trouvé

avec

trouveraient

avec

Don Piedro et ils(elles) l’ont tiré où ils(elles) leur la

ont

dit

personne

qu’ils(elles)

qui

savait

se

il(elle)

travaillait

qu’il(elle) avait la clef de la porte de la cave où ce sont les coups de barre. Une fois là ils(elles)

se sont rendus compte qu’ils avaient été invités un tas de peleadores connus. Il(elle) leur a valu une

verge(bâton) parce qu’ils(elles) savaient de tous comment les gagner. - avec -

Bonsoir, Ah,

- -

je

l’hologramme

bienvenu.

ton

Ce

viens

Es-tu

des

nom(nombre)

à

de

la

Ignace ne

bataille

Chávez.-

Salado

?-

meringues.fonctionne

91


Distantiation pas

pour

- -

les

paris

Hum

:

pos

as-tu

un

surnom

Nacho

?-

Féroce.-

nous avons Déjà l’un qui est devenu Féroce.-

-

Puisque

mettez-moi

le

Taureau

Sauvage

2. Ainsi mon chef me disait parce qu’ils(elles) lui

plaisaient

-

Enregistre.

De

Niro

Prenez

son

et

La

kit

de

Motta.-

bataille.

Signez ici de reçu, ici dont il(elle) lui vaut un

sifflet de mourir en se battant, ici de que nous non l’indujimos à la guerre mais à la paix, ici

dont il(elle) n’est pas conformément à signer et

ici dont, bien que signer ne soit pas d’accord, il(elle) signe parce qu’il(elle) aime la violence.- -

Jazzta.

-

Chufú

chufú

churufufú.

A(Ai). Passez-lui à l’aria de calistenia.-

Ils(Elles) il ont marché carismáticamente le Piedro

avance et le Nacho par derrière. Ils(elles) ont

cherché un locker libre et pusiéronse à repasser la stratégie. - les

À

voir,

autres,

Nacho.

tels

que

Tu

tu

as

plus

vas

de

dans

points

la

que

sixième

bataille. Il semble que les autres partent pour

disputer tout de suite, à l’antigüita, les trois

premiers lieux; dans les autres trois êtes restés toi, les Cordes et le Tatou. Il faut te mettre 92


le

vêtement

de

chingadazos,

les

gants

et

la

coque(casque) pour les essayer avec les moniteurs.-

-

Oh, mais je veux voir les autres procès(querelles) …Tu je ne pars pour aucun autre procès(querelle).

Tu me te concentres dans ta bataille et j’enregistre. Nous révisons les autres en vidéo à une moitié de semaine.-

Affolez. Aidez-moi à me mettre puisque(donc)

tu es tiznaderas.-

L’aire de sportifs(sportives) se trouvait dans un espace arrangé avec équipe(équipement) de gymnase, d’une paire de rines pour (re) un chauffage, des tables

de

massage,

d’arrosoirs,

de

vapeur,

dans

une fin … tout le nécessaire pour obtenir que la

bande fût complètement préparée. Près de la zone de

sportifs(sportives)

un

rond(arène)

de

degrés

était monté, au centre duquel il(elle) émettait le ring principal. Pour être une bataille clandestine il(elle) avait le petit de faramalla, mais cela est ce

qu’il(elle) elle faisait si exclusif. Payer pour la réaliser et pour être là n’était pas tout à fait bon

marché. Avec le commencement des préliminaires on a commencé à écouter le tumulte des coups et l’émotion des apostadores. À l’intérieur, très distants entre

oui, les trois boxeurs des stellaires se trouvaient en se concentrant dans ses mouvements, tandis que

93


Distantiation les entraîneurs révisaient avec ses gogles, images de du

moniteurs

peleador

et

se

les

reflètent

autres

les

signes

variables

équipe(équipement) déterminait.

que

vitaux

chaque

L’enchantement des batailles des hologrammes est de

voir

des

champions

modernes

se

battre

avec

hologrammes génétiquement programmés avec l’ADN de

champions mémorables. Cela est possible grâce aux

superordinateurs qu’au moyen de l’interprétation du code génétique des tués; ils(elles) peuvent simuler

son comportement, ses raisonnements, ses mouvements et, naturellement, le talent qu’ils(elles) ont été

arrivés à développer en combattant. Donc se mettre avec l’un de ces fantasmitas un coup est de être

donné comme avec un transformateur de haut(grand) voltage à celui qui si tu ne le colles(donnes) pas

dans les boutons précis, te met une électrocutée de te ordonner à l’ hôpital (mais on est que qu’à(après) asile d’aliénés ou à sucer des phares). Le provocateur

peut voir les signes vitaux du champion, des niveaux de fatigue, etc.., mais la vérité consiste en ce que

dans ces batailles clandestines le cybernéticien

antidopage n’existe pas; et voilà qu’il n’est pas si difficile d’améliorer l’histoire des ex-champions

pour créer du super des hologrammes. Donc Pierre et Nacho avaient la tactique bien claire : Boxear 94


avec énergie, éloigner le rival et endurer dix-huit rounds convenus avec la promotrice. Dix mille peso garantis, et cinq mille plus par le coup de cloche que j’ai enduré dans un pied. Si nockean c’est cent mille argent.

Les lentilles se sont mises et tous sont entrés au

jeu. Les degrés étaient plus un stade de première génération;

toutes

les

personnes

agitaient

ses

cabecitas de loin, en ouvrant la bouche pour dire

quelque chose que personne ne saura. Le Taureau Sauvage 2 levait son bras droit avec le poing(poignée) fermé;

et

les

gens

répondaient

en

élevant

le

squelette et en criant “Tooooorooooooooo.” Il(elle) a essayé à nouveau les gants et tandis qu’il(elle)

marchait a doucement collé(a donné) le Bricoleur pour s’assurer de sentir. Check. Il s’est dit et a suivi jusqu’à arriver à la porte qui donnait un pas au ringside. - Nacho. Túmbalo. - Celles-ci ont été

les mots savants du Pit avant de le laisser aller là-

haut(en haut) pour se battre par lui gloriosé baré. Pour

renverser

Julio

César

il

faut

avoir

les

conditions physiques bien que qu’il(elle) le fasse, un maître qui sait voir de dehors ce qu’il faut

profondément dire, une communication agile masta / student et, de plus, un peu d’un sort. Le Taureau Sauvage 2 a tout cela.

95


Distantiation Nacho

pensait

au

Combat

et

Manolete.

Il(elle)

savait qu’il(elle) trouverait les yeux d’Ella entre cinquante mille gens … entre un million et demi …

entre … il(elle) n’importe pas. Il(elle) savait que Manuel Laureano Rodríguez (ou son clone(clown)) le regarderait aux yeux avant d’assassiner l’animal, et elle éclaterait en sentant que le bonheur et les

duels sont le même, en désirant carnívoramente à l’intérieur de tout son être voir aussi se battre à Nacho. Il(elle) va par Le Combat, il s’est dit, on

a

fait

le

signe

de

la

croix

sur

trois

fois

après avoir écouté la campagne du premier assaut et a vu comme Chávez a démarré décidé au centre

du quadrilatère. Paraissait le Juillet César de 30 ans qui a pulvérisé Taylor dans les 90. Avec 25,

Nacho brillait plus monté en graine(plus élancé),

puissant et dur. Don Pierre dit toujours que, après avoir vu se battre au Nacho, il est inévitable de

penser à Salvador Sanchez. Chávez est sorti pour frapper en jetant avec la droite deux droites que Nacho a esquivées avec un mouvement de jambes, en

répondant au temps avec un crochet qu’il(elle) a connecté d’il(elle) a été plein, mais immédiatement il a été répondu par la gauche de celui-là de Saut directe à la mandibule. Le rustre de Lidia a levé

la garde pour contenir l’impact, a fait un finta de

jab et a donné deux pas à la droite; Julio César l’a 96


suivi, en lui jetant des combinaisons de gauche et

de droite au corps; il(elle) provoquait en baissant la garde un peu, en tirant le mentón; Nacho a changé d’un profil une fois, de nouveau et déjà il(elle)

avait Chávez dessus, qui après avoir été sur le point avec la droite droite a arrangé deux crochets dans le foie du Taureau Sauvage 2, en raccourcissant

une distance, en poussant avec l’épaule pour un second(seconde) après voler uppercut’s et jab’s, l’un le

après

Taureau

l’autre est

des

deux

côtés.

arrivé(atteint)

à

Tout

à

connecter

coup

deux

crochets dans la mandibule qu’ils(elles) ont envoyée

pour derrière au champion; on a recommencé à planter

deux sauts derrière, trois, quatre. Le taureau va avec tout en avant et traque dans un coin Chávez. Le

public

devient

fou,

se

lève

des

sièges

pour

voir mieux la série de jabs et hooks sur que le

sauvage Nacho tire contre Chávez; qui se couvre

comme il(elle) peut et pousse en rebondissant entre

les cordes. Il(elle) tire par derrière un droit qui arrive(atteint) à entrer dans le front de Nacho, fait un finta de crochet et échappe au coin avec deux zancadas, jette un jab droit qui met une distance

à son juste adversaire quand la campagne sonne. Le public est allumé et peu à peu recommence à se

calmer avec les joues enrojecidos. Chávez et Le taureau sauvage 2 se dirigent vers ses coins. Dans

97


Distantiation le corner side de Nacho Don Piter, Jaime Romo et

Le pois chiche l’attend. Ils(elles) lui retirent la coque(casque), le déconnectent, mettent de l’eau et

vaseline

à

tous

côtés,

glace

à

la

pommette.

- tu l’apportes Déjà, un garçon. Non plus pas tu

je desconcentres. Ce marmiton un hologramme endure le

petit

de

madrazos.

Tu

t’es

déjà

montré;

une

couleur de fourmi l’a. Une heure ne le laisse pas

se reposer et apprends(montre)-lui qui commande. Ne

me néglige pas le mentón. jette-le pour derrière et quand il(elle) voudra répondre tu le colles(donnes) à knockear.-

Pendant ce temps, dans le Nouveau Progrès, le dernier

taureau du troupeau Fermín Pizarro Ibargüengoitia, Pulgarcito -

de

cours.

quatre

dénommé,

570

kilos

ans

de

sort de

en

sang

mâture

soufflant

andalou,

des

ponzoñosa.

basses

ensabinao Manolete

Clone(Clown) il attend au centre de la place qu’en

fixant(assujettissant) la capote il(elle) avance, en

signe d’une offrande. Il(elle) n’est pas nécessaire

incitez à la bestiole, le taureau participe avec un point de départ(démarrage) puissant en attaquant la capote. Le tueur le reçoit avec une verónica et

demie, le public crie “ole” et il n’a pas roulé une goutte de sueur. Tout est un jeu gauche et les poètes s’habillent d’une lumière. Ils(elles) apportent le 98


cheveu dans une queue et savent que la guerre et

la paix et que l’esthétique vaut un sifflet : si ne

pas ouvrir la poitrine maintenant : quand ? Les lèvres de la place, ardentes, attendent le rojura qui vient avant que la nuit il(elle) ne s’éveille.

Sous décliner le taureau attaque, embiste; le soleil avec les mains attachées respire, espère et sait

qu’il(elle) va à la droite, avienta la couche(cape),

non le lâcher, avec trempe(humeur) un pas donne sur la gauche tandis qu’un centimètre trotte à vingt

d’oui ce qu’il(elle) soustrait de ce qu’il manque pour nommer ce que l’on ne dit jamais quand il est

émis. Manolete tourne(fait) le cou et voit quand l’animal pour la course(carrière); dans ce moment il(elle) décide de sortir du centre et donne le dos à l’ennemi en saluant son public qui déborde juste

en face du muguet; le plus lointain, le plus sien. Il(elle) va vers ces gens trois pas, leur offre le

regard et recommence à voir pour cela lui montrer

ses poings(poignées) habillés de rouge à l’astado

ce qu’embiste hostile et rapide; il(elle) change d’un profil; revolera. Il(elle) dit au quadrupède par

son

un

nom(nombre),

il(elle)

lui

s’approche

pour lui donner une moyenne(bas) navarraise et finir

avec un manoletina magnifique. Ils(Elles) sont déjà

en face des terrains vagues. Qui est-ce qui sait

pourquoi les gens les plus bruns choisissent-ils 99


Distantiation toujours cette zone ? Un cantadora un couplet des

“Épingles de couleurs”. C’est un Combat; et Manolete sourit. Il(elle) est si stimulant voir danser au

taureau, et écouter la musique minérale de coeurs enhardis

lâches

qui

espèrent

que

la

bête

ou

la

beauté commettent une erreur. Ou soyez parfaits. Ils(elles) portent trente minutes en donnant tournées

par toute la place. Ils(elles) suent. Qu’est-ce que je lui fais déjà ? Manuel se demande. Qu’est-ce que

plus ils(elles) feront déjà ? Le public se demande. Le taureau se demandera : partent-ils(elles) ou un fromage, déjà ? Stressé … les picadors Entrent quand

quatre a tiré l’adrénaline des pattes. À l’humanoïde ils(elles) le laissent égal mais il(elle) consent dont la chose n’est pas égale et dont il(elle) vaut

une verge(bâton) mais bon, faut faire un travail avec maîtrise. Qui est-ce qui fichus a invité les

anestesiólogos ? Le taureau évolue; il(elle) se bat plus. Manolete se trouve entier et semble amusant. Putea

à

la

cible(blanc),

lui

dit

une

colombe,

viens. Mais la bête le pêche. Il(elle) a rudement passé après le coup de corne. Ainsi que au Manolete

original, au Clone(Clown) la viande s’est fardée

d’un rosé, la tête blanche l’a serrée, encoraginó et a voulu éventer de grands cris à toute la place pour dehors. Personne atrevióse à obéir; ils(elles) sont

restés à voir. Celui-là de Córdova sait qu’il(elle) 100


part la vie pour le danser avec mort; et s’ils(si

elles) veulent cela, ou ils(elles) il veulent voir donc là-bas qui …

Là-bas l’épée, olé avec olé une femme. Ici les corps

que dans la poitrine d’un taureau, le tueur ne peut

plus, il(elle) attaque, le couteau à l’intérieur

des vertèbres, olé du carmin. Les médecins entrent

d’urgence. Ils(elles) le tirent dans des épaules et une demi-heure après le monde qu’il(elle) attend il(elle)

s’informe,

avant

de

donner

par

défunte

l’après-midi, si se planter avec bravoure à la mort sauve ou tue. Il(elle) tue.

Un combat était mis en pièces mais il(elle) a su que l’année suivante l’autre clone(clown) de Manolete viendrait à se battre avec le meilleur taureau de la le

place

et,

taureau.

peut-être,

Il(elle)

il

ne

mourrait

n’importait

pas

pas.

déjà

Ou

parce

qu’il(elle) a agilement échappé aux postes(places) d’ordures et est arrivé où il(elle) a laissé son véhicule hidrocarburotransportador. Il(elle) a payé

au franelero et a ressemblé rapide à l’esquinita où il est resté de traitez avec Nacho. Quand il est

arrivé : nachos … donc il s’est préoccupé (parce

qu’Ignace arrive toujours avant quand il(elle) dit qu’il(elle) va arriver; moins quand il ne faut pas

101


Distantiation arriver avant quand on dit que penser est égal à

sentir une préoccupation.), elle était, la boule d’amis de l’écurie et ils(elles) lui ont dit que la

bataille de Nacho avait été faite éclater par la police. Elle l’a appelé et Jaime Romo lui a répondu. -

Escubaduba, ici Émoussé : là-bas quihubole ?-

-

: Lutte-t-il(elle) ? Chaz. Nous sommes dans la

-

:

Jaime

?

Je

suis

Combat.

Et

Nacho

?-

clinique l’un. Reviens pa ici(là) et je t’explique. Tu sonnes ici quand tu arriveras.-

Quand ils(elles) sont arrivés du service d’urgences

médicales; le sujet restait inconscient mais avec des signes vitaux stables. Electrocutao. Son entraîneur a voulu se mettre une panthère, a été soumis par

les employés et on a fait mal à lui à l’intérieur du wagonnet policier. Les deux ont été remis à la

clinique l’un. Le vieux sera donné d’une inscription à deux heures et inculpé d’un criminel(criminelle). Le garçon est resté dans le coma.

Ignace ouvre les yeux et se rend compte que son corps est le corps d’un taureau blanc. Des prairies, une

humidité, des pommes. Il(elle) se repose joyeusement entouré(contourné)

des

champs

verts,

des

nuages

pachonas et des vaches amoureuses. Le passé est un 102


sommeil(rêve) antique; la frénésie, le combat, la grâce. Les yeux doux de l’être humain après être arrivé à échéance(gagné) avec art à la mort.

Pedro Neza (y mario felinni)

103


Distantiation

104


105


Distantiation Soñador de abismos y catástrofes Recuerda imaginar un mundo mejor

Olvida el camino áspero y siembra colorismo Cuéntale su historia al reloj de arena

Antes que la grieta en el cristal sea irreparable Cómete todas las bocas que puedas Arde, diluvia, estalla, cruje Sácale brillo al asfalto

Dale cafeína Dale toxina Dale machín

Frótale al sonido taninos frutales / Espuma la leche

La madrugada es momento necesario para caminar por la ciudad

Los mariachis no venden abrazos sino melodías

Si todos somos gato de alguien ¿dónde está el mío? Está de cacería, es una paloma, es un asteroide

La memoria es amante enamorada cuando bebe de más No se quita las zapatillas ni para volar

Como ese cachorro que pide un vaso de agua, da un trago y tira el resto

En el cine de galgos no hay pedo si te lames la cola o persigue al conejo

El cine de poetas tianguis, conferencia, cantina, velorio, feria, y así

Nadie se ve en efecto inalterado reflexivo si las costas y sus olas dulces o saladas El limón le viene bien a todo. 106


107


Distantiation Un rêveur d’abîmes et de catastrophes

Il(Elle) rappelle imaginer un meilleur monde

Il(Elle) oublie le chemin âpre et sème colorismo Raconte(Compte) son histoire au sablier

Avant que la crevasse dans le cristal soyez irréparable

Mange toutes les bouches que tu peux

Il(Elle) brûle, pleut à verse, éclate, craque Tire un éclat à l’asphalte

Donne-lui de la caféine Donne-lui une toxine Donne-lui machín

Frotte-lui au son des tanins fruitiers / Écume le lait

L’aube est moment nécessaire pour marcher par la ville

Les mariachis ne vendent pas d’embrassades mais de mélodies

Si tous sommes chat de quelqu’un : où le mien estil ?

Il(Elle) est d’une partie de chasse, c’est une colombe, c’est un astéroïde

La mémoire est maîtresse amoureuse quand il(elle) boit de plus

Il(Elle) se retire pas les pantoufles pour voler

Comme ce chiot qui demande un verre(vaisseau) de l’eau, il(elle) donne un coup et jette le reste

Dans le cinéma de lévriers il n’y a pas de pet si 108


tu lèches la queue ou il poursuit le lapin Le cinéma de poètes tianguis, il(elle)

s’entretient, une cantine, velorio, chôme, et j’ai pris racine

Personne ne se trouve en effet inaltérée

réfléchissant si les côtes et ses vagues douces ou salées

Le citron il vient bien à tout. PN & MF

109


Distantiation

Cacería de brujas Los jueces decidieron esa noche colgar a Billy Kid a mitad del desierto

Los cargos fueron múltiples: Robos a mano armada Asesinatos Fugas

Violaciones

Contrabandos Sabotajes Motines

Piraterías Complotes

Traiciones Perjurios Incendios

Corrupciones

Portaciones ilegales de armas de uso exclusivo del ejército

Vandalismos Terrorismos Secuestros

Y el último: Alteraciones del orden público y excesos de velocidad. También tuvo familia

Dicen que fue a la escuela; sabía leer y cantar 110


pero no escribir

Sumaba, restaba, multiplicaba, dividía y calculaba con el pie derecho

Billy Kid sacaba raíces fractales y se cagaba de la risa

Una madrugada se torció

Sacó la lengua, pataleó con las manos atadas a la espalda que se agitaban mientras la cuerda y los nudos le rompían la espina.

Lo agarraron tocando la guitarra.

Los jueces decidieron ese día colgar a Billy Kid en las costas de Constantinopla.

111


Distantiation

Une partie de chasse de sorcières Les juges ont décidé cette nuit de pendre Billy Kid à une moitié du désert

Les charges(postes) ont été multiples : Des vols à une main armée Des meurtres Des fuites

Des violations

Des contrebandes Des sabotages Des émeutes

Des pirateries Complote

Des trahisons Des parjures

Des incendies

Une corruption

Portaciones illégaux d’armes d’usage exclusif de l’armée

Des vandalismes Des terrorismes

Des séquestrations

Et le dernier : les Altérations de l’ordre public et les excès de vitesse.

Il(Elle) a aussi eu une famille

Ils(Elles) disent qu’il est allé à l’école; 112


il(elle) savait lire et chanter mais ne pas écrire Il(Elle) faisait au total, restait, multipliait, divisait et calculait avec le pied droit

Billy Kid tirait des racines fractales et était foutu en l’air du rire

Une aube il(elle) a été tordu

Il(Elle) a tiré la langue, a trépigné avec

les mains attachées au dos qui s’agitaient en attendant la corde et les noeuds cassaient l’épine.

Ils(Elles) l’ont attrapé en touchant la guitare. Les juges ont décidé ce jour de pendre Billy Kid sur les côtes de Constantinopla.

Pedro Neza & Merio Felinni

113


Distantiation

114


115


Distantiation

116


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.