COMMUNIQUE DE PRESSE
3 JUIN 2015
UNION DES COMORES ACHIRAFI SAID HACHIM CANDIDAT AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES 2016 Dans un contexte politique marqué par deux présidences placées sous le signe de la déliquescence des institutions et de l’influence islamiste grandissante aux Comores, Achirafi SAID HACHIM, profondément républicain et démocrate, Président de la CADIM, se positionne comme le candidat de l’avenir Soutenue, d’ores et déjà, par une large coalition de partis regroupés au sein de l’Alliance pour le Renouveau Politique des Comores (A.R.P.), sa candidature offre au pays des perspectives de développement durable s’appuyant sur une politique ambitieuse de partenariat public-privé. Un homme d’expérience et de convictions En effet, à 62 ans, ce francophone et francophile convaincu est fort d’une longue expérience entièrement consacrée à la politique et aux Comores. Dès la fin de ses études, à Paris, à l’Institut Libre d’Etudes des Relations Internationales, il rejoint, en 1983, Mohamed TAKI, alors Président de l’Assemblée Fédérale, comme Directeur de son Cabinet. Mais à peine entré en politique, cet homme de conviction verra, au nom de ses principes, sa carrière jalonnée de périodes d’opposition au régime en place accompagnées d’exil en France, alternant avec des responsabilités ministérielles. Il a été ainsi Ministre des Affaires Islamiques en 1994 sous la Présidence de Monsieur DJOHAR. Puis, Mohamed TAKI, après son élection à la Présidence en 1996, lui confie successivement le Ministère de la Réforme Administrative et celui de l’Intérieur et de l’Information. Depuis cette date, Achirafi SAID HACHIM s’inscrit résolument dans l’opposition avec son parti créé en 1994, le Rassemblement pour le Renouveau Démocratique aux Comores (R.D.C), devenu la Convention pour l’Alternance Démocratique et l’Interaction Mutualiste (C.A.D.I.M) Aujourd’hui, en tant que Président de la Convention pour l’Alternance Démocratique et l’Interaction Mutualiste (C.A.D.I.M), il milite activement pour l’établissement d’un Etat de Droit assurant les libertés individuelles et offrant les conditions du bien-être économique et social à ses concitoyens. En effet, le 16 mai dernier, une réunion regroupant 5 partis politiques représentatifs ( JUWA, PEC, RIDJA, ZAM ZAM et CADIM) s’est tenue à Paris pour dénoncer la détérioration de la situation politique de l’Union des Comores et souligner la volonté de l’opposition d’aboutir à une candidature de rassemblement, le moment venu. Dans son intervention, Achirafi SAID HACHIM a pris une option dans ce sens. 1
Un état des lieux sous influence… L’Union des Comores a impérativement besoin d’une nouvelle gouvernance posant les bases d’un authentique développement, en opposition à la persistance d’une extrême pauvreté, à l’effondrement des dernières infrastructures et à la corruption endémique. En effet, les précédents gouvernements, ainsi que l’actuel incarné par le Docteur IKILILOU, ont laissé le pays s’enfoncer dans le marasme social et économique, un terreau propice à une influence étrangère… Ils ont, ainsi, largement ouvert les portes à la présence de quelques pays radicaux qui noyautent désormais, avec leurs nombreux émissaires, les ONG humanitaires, la santé, la formation et l’enseignement, et l’économie, sous couvert de fondations diverses. Sans oublier la religion avec la pénétration du chiisme dans un pays depuis toujours sunnite, à telle enseigne que Hassane NASR ALLAH, le chef du Hezbollah, a récemment déclaré que « les Comores rejoindront prochainement la liste des Nations chiites », affirmation relayée par la chaine qatarie Al Jazzera. Cette implication étrangère et peu démocratique - a priori surprenante, compte tenu de la présence et des relations historiques avec la France - peut potentiellement s’expliquer par le système politique en vigueur. La Constitution du 23 décembre 2001, a doté le pays d’une République à caractère fédéral. Rappelons qu’il s’agit d’une présidence tournante par île, avec un chef de l’exécutif central - le Président de l’Union – élu pour un mandat unique de 5 ans et des chefs de l’exécutif insulaire – les gouverneurs des 3 îles autonomes- élus pour 5 ans renouvelables. Malgré une relative stabilité politique depuis une dizaine d’années, la complexité de ces institutions a laissé le champ libre à des « investisseurs » susceptibles de faire dériver les Comores vers un fondamentalisme religieux, source de dissensions et d’affrontements, à l’instar de ce qui s’observe dans d’autres pays. De plus, les récentes élections législatives du 22 février 2015 ont donné lieu à une forme de coup d’état institutionnel. Le pouvoir en place - sorti minoritaire des urnes – s’est livré à une manipulation grossière consistant à invalider provisoirement l’élection de 3 députés de l’opposition à Anjouan pour s’arroger la Présidence de l’Assemblée de l’Union, le 4 avril 2015. Cette manœuvre a déclenché une riposte de l’opposition qui en appelle à l’opinion internationale, notamment auprès de la COI (Commission de l’Océan Indien), de l’Union Africaine, de la Ligue Arabe et des Nations Unies. Une situation explosive qui risque de se reproduire prochainement entre la Primaire de l’automne 2015 et les Elections Présidentielles du premier trimestre 2016… Un programme ambitieux Conscient de ce malaise grandissant et des dangers guettant son pays, Achirafi SAID HACHIM souhaite renouer des liens privilégiés avec la France, pour s’attaquer aux grands chantiers indispensables pour faire sortir les Comores du cercle peu glorieux des « Pays les moins avancés au monde (PMA) ». Son projet s’appuie sur le secteur privé et l’entrepreneuriat, moteurs du développement durable avec un plan national de développement et une stratégie de création de sociétés d’économie mixtes, ainsi que de zones franches ouvertes aux investissements internationaux. Tous les domaines sont concernés car il s’agit de rebâtir les fondements mêmes du pays, à tous les niveaux : infrastructures logistiques portuaires, aéroportuaires et industrielles, transport, liaisons inter îles, énergie, routes et autoroutes, télécoms, information et communication. 2
Sans oublier l’agriculture, la pêche, le tourisme, les services aux entreprises, aux administrations et aux ménages, autant de secteurs porteurs de débouchés professionnels pour les comoriens. Enfin, la géothermie et les perspectives de pétrole offshore au nord-est de la Grande Comore, sont des atouts incontestables pour mettre en œuvre ce vaste programme de reconstruction. De plus, le pays offre une stabilité monétaire. Le franc comorien est lié à l’euro suivant une parité fixe, un atout non négligeable en faveur des investisseurs nationaux et étrangers. Ce programme met également l’accent sur la valorisation du patrimoine culturel et environnemental et les priorités données à la santé, l’éducation, la formation professionnelle, les infrastructures de base et le désenclavement du pays. Il se décline en 5 axes :
1 La refondation des institutions et l’instauration d’une bonne gouvernance 2 L’implication de tous les comoriens pour une nouvelle donne économique et sociale 3 La réévaluation de l’enseignement, de la formation et de la culture 4 La mise en place d’une politique de santé efficace 5 Et bien évidemment, le développement des infrastructures et des divers secteurs de la vie économique (agriculture, pêche, tourisme…) notamment du secteur de l’énergie, en plein bouleversement, compte tenu de la récente découverte d’un potentiel pétrolifère
Une nouvelle donne d’avenir politique, économique et social portée par un homme soucieux du bien-être de ses compatriotes et résolu à faire entrer l’Union des Comores dans le cercle des pays émergents à l’horizon 2020
Rappelons que l'Union des Comores est un archipel situé dans l'Océan Indien à l'entrée du canal du Mozambique au Nord-Ouest de Madagascar. Il est composé de quatre îles : La Grande Comore (Ngazidja), Anjouan (Ndzuani), et Mohéli (Mwali) Quant à la quatrième, Mayotte (Maore), elle est restée sous administration française après l'Indépendance. Ancienne colonie française, les Comores proclament leur indépendance le 6 juillet 1975 et réclament leur souveraineté sur le territoire de Mayotte afin de couvrir la totalité de l'archipel. Actuellement la population des trois îles, sous administration de l’Union des Comores, est de l’ordre de 700.000 habitants, avec une répartition de la population de 72% pour le milieu rural et 28% pour le milieu urbain. Quant à la densité de la population, elle s’établit au chiffre relativement élevé de 272 habitants au kilomètre carré, avec toutefois des variations entre les trois îles (260 à Ngazidja, 108 à Mwali et de 556 à Ndzuani).
3
La candidature d’Achirafi SAID HACHIM reçoit de nombreux soutiens au sein de la société civile tant au sein de l’Union des Comores qu’au sein de la diaspora comorienne regroupant à l’étranger plus de 500.000 personnes, notamment dans le pays où elle est la plus nombreuse, la France, où vivent 300.000 comoriens. Cette diaspora transfère au pays, chaque année, près de 100 millions d’euros, soit plus que l’aide publique internationale au développement des Comores. C’est pourquoi, en complément de réseaux associatifs de soutien au sein de la diaspora comorienne en France, Achirafi SAID HACHIM a souhaité s’entourer de compétences de professionnels français amis des Comores ou franco-comoriens tels que Madame Béatrice POLYCHRONIS, pour l’agence de communication IZCALLI, Maître Norbert TRICAUD, Avocat à la Cour et Consultant de l'Initiative NEPAD – OCDE (sur le cadre d'Investissement en Afrique, secteurs Energie, Pétrole, Mines, Télécoms, Infrastructures), Monsieur Amine CHAEHOI , Expert en Stratégies et pratiques du développement économique et en Management de grands projets, actuellement cadre au sein de Business France, ainsi que Monsieur Chariffou SAID BAKAR, Président de l’association « LES AMIS D’ACHIRAFI SAID ACHIM ».
Communication et Relations Presse en France : Agence IZCALLI / Béatrice Polychronis Tél : 00 33 (0)1 47 45 27 69 / beatrice.polychronis@gmail.com
4
1 rue Marcel Bourdarias 93400 Saint Ouen - Contact : achirafisaid@live.fr
5