Dossier de presse

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Dossier de presse

Nicolas Fructus Un an dans les airs Un voyage extraordinaire pas comme les autres

Musée Jules Verne 3, rue de l’Hermitage 44100 Nantes

Du 18 janvier au 6 avril 2014

Service de communication Directrice : Agnès Marcetteau Presse : Emilie Targat T. + 33 (0)2 40 41 42 33 ou 02 40 69 72 52 M. auxiliaire.julesverne@mairie-nantes.fr julesverne.nantes.fr 2


Sommaire Communiqué de presse Note d’intention Parcours de l’exposition Autour de l’exposition Biographie Le beau livre : Un an dans les airs d’après l’œuvre de Jules Verne Agenda Informations pratiques

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Communiqué de presse Cette exposition est organisée par le musée Jules Verne en partenariat avec les Editions Mnémos. Carte blanche à l’illustrateur Nicolas Fructus pour commencer cette année 2014 au musée et nous présenter un univers original, inspiré par l’œuvre Jules Verne, du 18 janvier au 6 avril 2014. Le dessinateur nous fait partager son langage graphique et l’épopée vernienne à laquelle il a participé dans le beau livre Un an dans les airs, un voyage extraordinaire dans la cité volante, paru en 2013 aux Editions Mnémos. Illustré par Nicolas Fructus et écrit par Raphaël Albert, Jeanne-A Debats, Raphaël Granier de Cassagnac et Johan Heliot, l’ouvrage conte le voyage extraordinaire qui aurait fécondé l’imagination de Jules Verne. Embarqués en 1869 à bord d’une cité volante, le romancier, son ami le photographe Félix Nadar, l’impétueuse - et imaginaire - Julie Servadac, et le journaliste Philippe Daryl (alias André Laurie, alias Paschal Grousset) nous entrainent dans une rocambolesque aventure au-dessus des nuages qui est en même temps un pèlerinage aux sources de l’imaginaire vernien. Ce projet participe à l’ambition du musée Jules Verne de donner à voir l’inspiration et l’imagination verniennes et son appropriation par les créateurs d’aujourd’hui, comme en avait témoigné auparavant l’exposition de Didier Graffet en 2011, Mondes et voyages.

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Note d’intention Un an dans les airs n’est pas à proprement parler un ouvrage qui s’inscrit dans un genre. Son écriture est la volonté, bien des années après le grand Verne, de le faire passer du rôle de réalisateur à celui d’acteur, acteur d’une histoire qu’il aurait pu vivre, et de lui faire subir en toute gentillesse ce décalage qu’il affectionnait tant. Nous avons cherché, tant par l’écriture que par les illustrations, à nous replacer dans le contexte d’une époque, de ses modes de pensées, des rapports humains de 1870, et non dans celui d’une longue digestion de cent quarante ans d’histoire en réalisant une poussive continuation qui n’aurait été qu’un pastiche. Du haut de plus d’un siècle, que contemplons-nous ? Faut-il montrer que Jules Verne nous a initiés au fantastique ? Oui, bien sûr (et c’est bien évidemment l’un des propos de ce musée). Son génie résidait dans l’anticipation. Une anticipation qui n’a pas moins de 120 ans aujourd’hui. Il avait l’art de décaler le monde d’un iota, d’un paramètre, d’une technologie pour déplier au fil des pages les répercussions de cet infime impact, comme l’onde de choc d’un séisme qui fait glisser le réel vers l’imaginaire. Des technologies sous-marines en passant par l’électricité, la vapeur, la maîtrise du temps, des armes ou des moyens de transport aux capacités démesurées… tous ces thèmes faisaient de la technologie de l’époque une anticipation, d’où l’image de visionnaire que l’on donne parfois à Jules Verne. Ceci, avec le filtre du temps, devient une sorte d’uchronie, de rétrotechnologie baroque que l’on trouve notamment dans le “steam-punk”. L’anticipation, d’une certaine manière, s’est diluée avec le temps pour se commuer en genre. Or, nous n’avons pas cherché cette filiation. Les images que vous allez découvrir sont ainsi une forme d’hommage. Aucune ne correspond à un ouvrage spécifique, mais toutes sont liées à la vision de l’écrivain. Le musée Jules Verne vous propose un parcours dans son œuvre et sa vie, les illustrations s’insèrent comme des invitations au voyage, à celui d’Un an dans les airs. Dès lors, cette exposition est une proposition : celle de l’onirisme, ce rêve conscient et construit qui donne une teinte différente à notre monde. Dans notre quotidien, c’est celui qui nous permet d’aimer le réel parce que nous savons rêver. Je vous propose humblement au travers de ces quelques images cette liberté.

Nicolas Fructus

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Parcours de l’exposition A travers des dessins et objets, Nicolas Fructus nous conte plusieurs histoires : celle d’une épopée vernienne, celle d’une aventure créative et collective menant à la publication de l’ouvrage Un an dans les airs, celle de son métier et de sa passion.

Liste des œuvres et objets : > trente-sept illustrations > deux livres d'esquisses sur lesquels se trouvent les dessins de l'ouvrage > des objets d'époque (châssis bois, plaques de verre, ambrotypes) > les cartes de visite (vraies et fausses) utilisées pour les personnages > un montage vidéo pour expliciter les techniques traditionnelles et numériques utilisées.

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___________ Ballon Dakkar Illustration originale 60 x 90

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___________ Amerrissage Reproduction, 50x70cm

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___________ Orgues Reproduction 50x70cm

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_________ Armure Tesla Reproduction 30 x 40 cm

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___________ Orage Panier Reproduction 30 x 40 cm

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Autour de l’exposition Vendredi

17 janv. à 18h30 au Dix 10 place des Garennes

Dimanche

2 mars à 15h au musée

Mardi

4 mars 10h-17h au musée

Face à face Rencontre entre l’illustrateur et les auteurs d’Un an dans les airs, Xavier Noël et Jean-Yves Paumier, spécialistes de Paschal Grousset et Jules Verne animée par Gwenaël Le Bars, librairie l’Atalante

Visite guidée en présence de Nicolas Fructus Découvrez avec Nicolas Fructus l’exposition Un an dans les airs : les personnages, le monde et tous les secrets de fabrication de cette épopée fantastique.

Atelier 8-12 ans Réalisation d’un carnet de bord en compagnie de Nicolas Fructus Apportez de la colle, des ciseaux et une bonne dose d'imagination pour créer votre propre carnet de bord. Tarif : 8 € (Nantais) / 16 € (non Nantais). Prévoir un piquenique. Inscriptions au 02 40 69 72 52 ou musee-julesverne@mairienantes.fr

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Biographie Après des études à l’École Emile Cohl, Nicolas Fructus débute professionnellement en 1991 dans l’illustration pour la jeunesse. Ce sont entre autres des collaborations avec Hachette Jeunesse ou Fleurus. En 1993, Nicolas Fructus participe à son premier travail dans le dessin d’animation. Le chassé-croisé entre production et illustration durera jusqu’en 1996, lorsqu’il intègre la direction artistique de la société de jeux vidéos ARXEL TRIBE. Commencent ainsi quatre années de travail en production, alternant la création et la mise en place de chartes graphiques et le suivi de production. C’est lors de ces années que des collaborations voient le jour avec Mœbius pour le jeu Pilgrim, et surtout Philippe Druillet pour Ring, l’adaptation en jeu vidéo de la Tétralogie de Wagner, l’Anneau des Nibelung. C’est ainsi qu’en 2000, Nicolas Fructus décide d’arrêter pour un temps la production afin de pouvoir se consacrer pleinement à la Bande Dessinée, domaine qu’il rêvait depuis longtemps d’aborder. De 2001 à 2007, il sort cinq tomes d’une série nommée THORINTH, éditée aux Humanoïdes Associés. Conjointement à cela, la Bande Dessinée n’amenant rarement qu’un seul projet, il participe à la mise en couleur des albums de François Boucq sur la série BOUNCER, toujours aux Humanoïdes Associés. Et c’est durant cette période, en

janvier 2002, que s’inscrit l’aventure ARTHUR ET LES MINIMOYS où pendant plus de cinq ans, Nicolas Fructus travaillera en équipe restreinte sur les recherches des décors et des personnages des trois films. Depuis 2008, Nicolas Fructus intervient régulièrement dans la réalisation d’illustrations fantastiques (Éditions du Bélial), Kadath, le guide de la cité inconnue (éditions Mnémos) du jeu (plateaux de jeux, séries d’illustrations de cartes. Timeline, Cadwallon…), la Bande Dessinée (Showman Killer avec Alejandro Jodorowsky), et des tirages limités comme Mémoire des Mondes Troubles (série de photographies avec Un livre-une image).

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Le beau livre : Un an dans les airs d’après l’œuvre de Jules Verne Parmi eux, Jules Verne. Déjà célèbre à l’époque, le romancier se laisse entraîner par son ami le photographe Félix Nadar et l’impétueuse - et imaginaire - Julie Servadac dans une aventure rocambolesque au-dessus des nuages. Rendu chaleureux par les habitants du lieu, son séjour à bord de la ville flottante – titre d’un de ses romans paru en 1871 - inspirerait à l’écrivain nantais nombre de ses fameux voyages extraordinaires...

C’est un large album que l’on feuillette avec plaisir et qui ne peut laisser indifférent. Vos voisins dans le métro glisseront nécessairement un regard intrigué vers les magnifiques illustrations de Nicolas Fructus dont regorge ce livre au format inhabituel. Un an dans les airs conte, au travers de leurs carnets de route, l’épopée aérienne de quatre personnages embarqués en 1869 à bord d’une cité volante, la bien-nommée Célesterre.

Ce qu’explique dûment le journaliste Philippe Daryl. Trente-huit ans après la fin de ce périple, le quatrième membre de l’équipage parsème de notes le récit de voyage de ses trois compagnons. Célesterre est un bouquet de montgolfières reliées entre elles par des pontons et des tyroliennes, une utopie - « Thomas More n’aurait pu rêver meilleure consécration de son invention littéraire car « en aucun lieu » pourrait être [sa] devise.» soutient Verne. Habitée essentiellement par des lettrés et des savants, elle constitue un projet incongru que financent des mécènes éclairés venus des quatre coins du monde.

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Une langue commune unifie cette tour de Babel version steampunk : le volapük. Construite par le prêtre linguiste allemand Johann Martin Schleyer, elle n’atteindra en réalité l’Europe qu’en 1879 puis disparaît après l’apparition de l’Espéranto. Dans l’album, le volapük est jugé trop compliqué par un des passagers de Célesterre et la prend pour modèle pour élaborer son propre langage universel. Ce jeune homme n’est autre que Ludwig Zamenhof, connu dès son retour sur terre sous le nom de Doktoro Esperanto, grâce à la publication de sa Lingvo Internacia en 1887. Même si elles transportent leur lecteur vers des hauteurs surnaturelles et mêlent avec espièglerie fictions et personnages réels, les dix mains qui composent ce bel ouvrage ne font pas abstraction du contexte historique. À l’approche de la guerre de 1870 qui opposera le Second empire français au royaume de Prusse et ses alliés, un climat délétère pèse sur Célesterre. Une réflexion s’ouvre alors : une communauté pacifique qui a tant à apporter à l’humanité peut-elle vraiment demeurer hors du monde ?

Un an dans les airs de Raphaël Albert, Jeanne-A Debats, Raphaël Granier de Cassagnac et Johan Heliot, illustré par Nicolas Fructus Mnémos, 144 p., 36€

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Agenda 12 avril – 22 juin 2014

Canopée vernienne Une proposition d’Isa Slivance L’univers créatif d’Isa Slivance plonge ses racines dans toutes les formes de vie ; ses œuvres sont atypiques, surprenantes et "vivantes comme des cellules". Les romans de Jules Verne, en particulier Le Village aérien, lui ont inspiré une déambulation au cœur de la forêt mystérieuse et cosmique, de «cette poésie de la nature… » dont elle partage avec lui la passion. Support de prédilection, le papier, ici végétal, forme l’ossature de l’œuvre. 27 juin 2014 – 8 janvier 2015

Saison russe Ainsi que Jean-Paul Sartre et Georges Perec, nous avons tous vibré à la lecture ou au spectacle des exploits de Michel Strogoff. La saison russe proposée par le Musée Jules Verne et les nombreux partenaires engagés à ses côtés en France et en Russie sera l’occasion de le retrouver, mais aussi de découvrir les autres romans du cycle des Voyages Extraordinaires qui mettent en scène ce pays ou des personnages russes. En ouverture le Musée accueillera du 27 juin au 21 septembre, dans le cadre du Voyage à Nantes 2014, l’exposition d’Olga Boldyreff, La frontière invisible. Entre la Russie, pays de ses parents, et la France où elle est née, le sentiment d’appartenir à une famille éclatée a précipité l’œuvre d’Olga Boldyreff dans l’univers du voyage en tant que quête, thème cher à Jules Verne. C’est cette errance, où ses pas croisent ceux de Michel Strogoff, qu’elle nous conte dans La frontière invisible.

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Informations pratiques _______________ Lieu

_______________ Horaires _______________ Transports

_______________ Tarifs

Musée Jules Verne 3, rue de l’Hermitage 44100 NANTES T. + 33 (0)2 40 69 72 52 F. + 33 (0)2 40 73 18 28 M. musee-julesverne@mairie-nantes.fr julesverne.nantes.fr Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h Sauf le mardi, dimanche matin et jours fériés Du 18 janvier au 6 avril 2014 Tramway ligne 1 - Arrêt Gare maritime puis 15 minutes à pied. Chronobus 1 – Arrêt Lechat puis 10 minutes à pied. Plein tarif : 3 € Tarif réduit : 1,50 € – à partir de 17h, jeunes de 18 à 26 ans et groupes à partir de 12 personnes. Gratuit : moins de 18 ans – demandeurs d’emploi – bénéficiaires du RSA – personnes handicapées – enseignants préparant une visite – sur présentation d’un justificatif. Le 1er dimanche du mois de septembre à juin – à l’occasion de la Nuit des Musées et des Journées du Patrimoine.

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